contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
don't you dare let all these memories bring you sorrow (sean)
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Sujet: don't you dare let all these memories bring you sorrow (sean) (#) Lun 5 Mar - 20:36
don't you dare let all these memories bring you sorrow crédit/ tumblr ✶ w/sean sawyers ♡
Une citation disait : Les souvenirs, c’est quelque chose qui vous réchauffe de l’intérieur. Et qui vous déchire violemment le cœur en même temps. Cette citation est tellement véridique. La brune, elle tient à se remémorer les bons moments passés avec Sean, et quand c’est le cas, elle se met souvent à sourire comme une idiote. Au fil des années, ils ont eu le temps de se créer de nombreux souvenirs l’un avec l’autre. Ils sont tout de même mariés depuis une dizaine d’années. Avery, elle cherche un peu à se rattacher à ses moments positifs entre eux. Pourtant, tout vient lui rappeler que leur histoire fait partie du passé. Et dans une situation comme celle-ci, la réalité, elle lui fait beaucoup de mal. La brune, elle ne se sent pas prête à tourner la page, ne pouvant se résigner à signer les papiers du divorce. Ces fichus papiers qui ont trainés dans un coin de sa chambre d’adolescente pendant plusieurs mois. Maintenant, ils trainent dans son nouvel appartement, et c’est dur de songer un instant à les signer. Peut-être parce qu’elle sait que cela viendra officialiser leur séparation, leur divorce. Elle ne peut pas penser ainsi, parce qu’Avery, elle l’aime Sean. Elle n’a pas cessé de l’aimer depuis qu’elle l’a croisé la première fois, alors qu’il était venu la voir, tentant des techniques de dragues aussi pourries les unes que les autres. Il faut dire qu’il plaisantait plus qu’autre chose, et la brune elle a cédé à son charme fou. Elle ne pourra pas l’oublier. Il reste l’homme de sa vie. Il n’était peut-être pas son premier amour, puisqu’elle avait eu un autre homme dans sa vie, avant Sean. Mais son âme-sœur n’est pas spécialement son premier amour. Elle a tellement de certitudes par rapport à l’amour qu’elle porte pour Sean, et tout semble pourtant confus dans sa tête. La brune, elle se remet en question parce qu’elle s’en veut terriblement pour ce qu’elle a fait. Avery regrette tellement d’avoir mis un terme à sa grossesse sans en parler avant à son mari. Certes, Sean ne désirait pas d’enfants, et elle le savait depuis le début de leur relation. Mais c’était une décision qu’ils auraient dû prendre à deux. Ils s’aiment. Ils se sont promis d’affronter les épreuves l’un avec l’autre, pour le meilleur et pour le pire. Elle n’a pas été capable de lui en parler, et elle s’est concentrée sur son travail, délaissant complètement son mari. Une accumulation de choses. Sean a voulu sauver leur mariage, mais Avery n’a rien fait pour que les choses changent. Au contraire, elle était mal. Tellement mal qu’elle ne supportait pas de rester plus longtemps à la maison. Les choses évoluaient, sans pour autant que leur histoire ne soit réellement terminée. Les tensions restaient très présentes au sein du couple, même si on ne peut plus vraiment dire qu’ils forment un couple tous les deux. Pendant son arrêt de travail, la brune a eu le temps de se remémorer tous les bons comme les mauvais moments qu’elle a pu partager avec son mari. Elle avait parfois l’impression que son cerveau allait exploser, à force de se poser pleins de questions. Le fait de pouvoir reprendre officiellement le travail lui fait terriblement de bien. Son travail, c’est la seule chose sur laquelle elle peut réellement se raccrocher, ces derniers temps. Cela lui permet aussi d’oublier un peu ses problèmes. Oui, parce que de se retrouver dans une situation comme celle-ci avec Sean, c’est un problème. Parfois, elle aimerait le secouer et lui dire qu’elle l’aime terriblement, qu’il ouvre ses yeux et qu’ils reprennent leur relation, qu’ils redeviennent Sean et Avery, Avery et Sean. Mais ce n’est pas possible. Alors elle se contente de faire ce qu’elle fait de mieux : Son travail. Un soulagement pour son collègue qui avait dû gérer les deux services durant son absence. Il faut simplement qu’elle ne fasse pas les mêmes erreurs qu’auparavant, de trop vivre son travail à fond au risque de ne pas penser à sa santé. Avery venait de terminer sa garde. Et comme à son habitude, elle marche dans les couloirs, pour faire une petite visite à la nurserie de l’hôpital. Elle appréciait de voir tous ses petits êtres, récemment entrés dans le monde des grands. Et comme si son passé s’amusait à la rattraper, elle reconnait un visage familial, devant la vitre de la nurserie. Il semble perdu, observant les enfants, les nouveau-nés. Pourquoi fallait-il qu’il se retrouve là, aujourd’hui ? Ce n’est pas un jour comme les autres. C’est un jour gravé dans la mémoire d’Avery. A ses risques et périls, la brune, elle avance vers lui, et vient se mettre à sa hauteur. « Salut. » Oui, la moindre des choses est de le saluer. « C’est pas courant de te voir ici. Tout va bien ? »
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Sujet: Re: don't you dare let all these memories bring you sorrow (sean) (#) Dim 11 Mar - 20:05
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Ce lieu ne m’était nullement inconnu, l’hôpital. Chacun a son ressenti sur l’endroit. Autant il peut remettre à l’esprit des événements funestes pour la plupart des gens, autant pour d’autres il peut être, assez loufoque, un lieu de fantasme à cause des séries télévisées ou encore remémorer des moments de joie telle la naissance d’un nouveau-né. Certains n’éprouvent aucun sentiment vis-à-vis de cet endroit, car ils n’auront vécu aucun événement particulier entre ses murs, ce qui n’était pas mon cas, malheureusement. A jamais, la mort de ma mère décédée dans cet hôpital exactement après un accident de la route restera dans mes pensées tellement cela m’aura marqué profondément. Toutefois, Avery avait réussi à me changer quelque peu mon a priori à force de mes nombreuses visites à l’hôpital à l’époque pour passer lui dire bonjour ou venir la chercher par surprise après sa journée de travail. A l’ordinaire lorsque je venais rejoindre Avery, je ne traînassais jamais dans le service maternité, mais alors que ce jour-ci je devais passer par ce bâtiment pour en rejoindre un autre pour rendre visite à un collègue de travail en hospitalisation, je m'étais cette fois-là égaré étonnement devant la vitre de la nurserie où se trouvaient les couffins des nouveau-nés. Quelques bébés étaient présents dans la pièce, néanmoins je m’attardais sur un nouveau-né dans son berceau, un garçon. Aucune raison particulière, il était bêtement sous mes yeux, peut-être aussi parce qu’il était le seul à donner l’impression de dormir malgré les cris des autres bébés autour de lui. Il se détachait des autres plus agités, en tout cas. Alors, mon esprit se laissait vagabonder jusqu’à même me représenter en tant que père. Après tout, cela aurait pu arriver si Avery en avait décidé autrement pour son avortement. Je me voyais ainsi, par exemple, entrain de jouer au baseball, un sport que j’affectionnais particulièrement quand j’étais enfant, avec un petit bonhomme plein d’énergie dont le nez craquant ressemblait à celui de sa mère et un regard de charmeur, sans qu’il ne le sache encore à son âge, de son père. Inconsciemment, ceci me faisait sourire bêtement. Plus extraordinaire encore, moi en véritable papa gâteau. D’après moi, cette image était impensable, mais ma tête semblait me prouver le contraire pour m’imaginer de telles choses. « Salut. » Cette voix, je pourrais la reconnaitre entre mille. Alors que mon esprit m’emmenait loin, très loin même, à cause de ce petit être devant mes yeux, Avery réussissait à me sortir de mes pensées en l’instant d’une seconde. D’ailleurs, j’étais quelque peu étonné de tomber sur elle, n’imaginant pas la rencontrer, mais plutôt entrain de récupérer après son accident de voiture dans son nouvel appartement. Ainsi, elle me surprenait sur le moment devant la nurserie. Chose dont j’aurais préféré lui dissimuler, ce qui lui aurait sans doute évité de se questionner sur mes intentions alors qu’elle connaissait très bien mon point de vue sur les enfants, les bébés en principal. Par chance, elle ne pouvait pas imaginer ce qui me tramait dans la tête. Pour la saluer à mon tour, je me tournais pour me retrouver face à elle. « Hé. » lui répondais-je avec un léger sourire gêné par la situation. Certes, je ne pensais pas le moins du monde la croiser de si tôt à l’hôpital. Quelques heures plus tôt, je m’étais fait la réflexion qu’elle en aurait encore pour quelques jours pour se rétablir pleinement d’où peut-être pourquoi je n’avais hésité à me rapprocher de la vitre de la nurserie pour jeter un œil et en fin de compte me perdre dans mes pensées, mais je m’étais trompé. « C’est pas courant de te voir ici. Tout va bien ? » Avery n’avait pas tort puisque les seules fois où je me rendais à l’hôpital, c’était justement pour la retrouver à l’époque malgré que je ne faisais que de passer en coup de vent. Ceci s’était terminé depuis notre séparation forcément. Pour tout dire, quelques temps avant ça même, car je ne savais plus comment m’y prendre pour reconquérir ma belle, m’éloignant alors d’elle. « C’est vrai, je viens voir un collègue en hospitalisation, s’il se porte bien. Tout va bien pour moi, heureusement. » Bien entendu, je ne lui confiais pas mon manque de sommeil à cause de mes tourments qui commençait presque à me donner l’apparence d’un zombie sous mes yeux et me rendait également peu agréable avec mon entourage. Je m’impatientais tout de même de savoir si j’arriverais à retrouver un jour ou l’autre mon sommeil au risque de ressembler des pieds à la tête à un mort vivant. A cet instant, je remarquais alors la blouse blanche qu’elle portait sur ses épaules. Décidément, je n’étais vraiment pas dans mon assiette pour m’en apercevoir seulement que là. Passait-elle à l’hôpital juste pour prendre des nouvelles de ses patients vêtue de sa blouse ? Avait-elle repris le travail, tout simplement ? Cela me semblait plus probable et ne m’étonnerait pas, si son arrêt n’était pas terminé, au point où celle-ci s’impliquait dans son travail notamment avant le dénouement de notre histoire. Rien ne l’arrêtait à se donner corps et âme pour son travail au dépit d’un divorce et un accident de la route plus récemment. Autant l’interroger directement pour connaitre la réponse, je me décidais donc à lui demander : « Qu’est ce que tu fais là toi, tu as repris le travail ? » Avery acquiesçait d’un signe de tête suivi de sa réponse à laquelle je m’attendais. Celle-ci avait donc repris son poste de chirurgienne après son arrêt maladie forcée, car elle était contrainte de s’arrêter pour se remettre de ses blessures suite à son accident. De ce fait, je lui partageais le fond de mes pensées : « Je pensais que tu en avais encore pour quelques temps. » Je ne poussais pas plus loin ma curiosité, en fait je restais silencieux, me remémorant notre dernière altercation après un malentendu. Je ne voulais pas empirer ce qui restait de notre relation.
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Sujet: Re: don't you dare let all these memories bring you sorrow (sean) (#) Lun 12 Mar - 19:20
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Le hasard fait plutôt bien les choses, si on peut le dire ainsi. Elle est très contente d’avoir pu reprendre son travail. C’était un besoin presque vital pour la brune. Bon, c’est vrai que ces derniers temps, Avery se rendait à l’hôpital pour ses séances de rééducation, donc elle avait l’occasion de prendre des nouvelles de son service, autre que par téléphone comme elle avait l’habitude de faire, au début de son arrêt de travail. A chaque fois qu’elle se trouvait sur les lieux, c’était l’excuse facile pour pouvoir rendre une visite à ses collègues et s’assurer que tout va bien. Avery, elle est bien contente d’avoir pu enfiler de nouveau sa blouse blanche, et de s’occuper elle-même de ses petits patients. Il faut avouer que la brune, elle est très perfectionniste, et elle aime bien assurer le suivi de ses patients, sans forcément passer par le biais de ses collègues. Bon, après, elle n’a pas repris entièrement son travail. Avery a eu le droit à des séances avec un spécialiste, pour vérifier qu’elle était bien en état moralement pour reprendre son poste. Et elle a dû avoir l’aval de son kiné, également. L’accord donné, Avery a eu le droit à un aménagement de son temps de travail. Forcément, la brune, elle aurait aimé reprendre son travail comme avant, mais c’est déjà mieux que rien. Elle ne peut pas se plaindre. Au moins, elle retourne à l’hôpital et ne reste plus chez elle, à tourner en rond en attendant patiemment de pouvoir reprendre le travail. Et quand elle parle de hasard, c’est parce que la brune vient de voir que son mari se trouvait également dans l’hôpital. Elle aurait pu tout de suite s’inquiéter, se demander s’il avait eu un problème ou autre. Après tout, Sean avait l’habitude de venir la surprendre à la fin de son service. C’était des petites attentions qu’elle adorait. Elle aimerait croire qu’il est là pour cette raison parce qu’il ne semble pas avoir mal quelque part. Le plus troublant dans l’histoire, c’est que Sean se trouve devant la nurserie, et que son regard semblait perdu sur les nouveau-nés. Parce qu’elle a envie de lui parler, terriblement, la brune se rapproche de lui, et vient le saluer. Sean semble surpris de la voir, mais il se met tout de même à la saluer, en retour. Elle lui adresse un sourire, avant de lui faire remarquer que ce n’était pas courant de le voir, ici. Sa curiosité prend le dessus, et elle lui demande si tout va bien. Il venait donc voir un collègue. Intéressant. Elle soutient son regard, se perdant dans celui-ci, comme elle avait tant l’habitude auparavant quand leurs regards se croisaient. « Oh, d’accord. » Avery ne pouvait pas dire clairement qu’elle était heureuse de savoir que lui n’avait rien. La dernière fois qu’elle s’est confiée, on a bien vu comment la conversation a terminée. Sean a été plutôt maladroit et il s’est mis à lui parler de leur divorce. Grossière erreur, puisque la brune s’est énervée comme pas possible, le mettant même à la porte de la maison de ses parents. « Et ton chemin t’a mené jusqu’à la nurserie ? » Elle restait perplexe. Après tout, Sean a tout de même la hantise des enfants. Il n’en veut pas, il a été très clair avec sa femme. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle avait décidée d’avorter, quand elle a su qu’elle était enceinte. Ce fut au tour de son mari d’être curieux, et de lui demander ce qu’elle faisait là. Il pose lui-même la question, alors qu’elle contient la réponse. Avery, elle lui adresse un sourire tout en hochant la tête de haut en bas, pour répondre par la positive. « J’ai pas repris complètement encore. On a aménagé mon temps de travail. » C’est vrai qu’elle aurait pu attendre d’être totalement remise de son accident pour reprendre le travail, mais elle aurait dû attendre encore un petit moment. Chose qui était impensable pour la brune. « Je devrais reprendre totalement d’ici un mois. » Un silence s’installe entre eux, et Avery pose son regard sur les bébés, derrière la vitre donnant accès à la nurserie. Un mince sourire se dessine sur ses lèvres, en voyant un petit bonhomme gigoter dans tous les sens, dans son berceau hospitalier. « Tu te souviens quand tu venais me chercher, à la fin de mon travail ? Tu adorais me surprendre. » C’est ce qui faisait qu’elle était tombée amoureuse de lui, et que cela ne faisait que grandir entre eux au fil des années. Le regard tout le temps porté sur les bébés, elle poursuit. « Ca me manque… » Elle aurait clairement pu lui dire qu’il lui manquait tout court, mais il doit bien en avoir conscience. Reste à savoir, si elle, elle lui manque. Si les sentiments sont encore partagés ou bien si Sean veut réellement mettre un terme à leur histoire. Et puis, Avery, elle reporte son attention sur son mari. « Excuse-moi, pour l’autre fois. J’ai pas été très agréable, envers toi. » C’est tout de même la moindre des choses de s’excuser. Elle n’a pas été cool, et elle le regrette.
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Sujet: Re: don't you dare let all these memories bring you sorrow (sean) (#) Jeu 22 Mar - 18:42
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Croire que tout est rose, ça n’existe que dans les films. Chaque couple, sans exception, traverse des épreuves, certaines sont dérisoires alors que d’autres sont tellement intenses que nous sommes loin de nous en douter jusqu’au jour où ça arrive sans crier gare tel un avortement. Je ne pensais pas le moins du monde rencontrer ce souci à un moment donné mettant à l’épreuve notre relation jusqu’à finir par nous séparer. Pourtant, j’avais essayé de comprendre ce qui pouvait clocher pour qu’Avery s’intéresse à son travail plutôt qu’à notre vie de couple, mais j’étais dans l’incompréhension la plus totale, de quoi me sentir impuissant alors que je la voyais s’éloigner peu à peu de moi. Même mes diverses attentions pour nous rabibocher tous les deux d’un dîner aux chandelles en tête à tête en passant par un voyage n’avaient rien changé, car le travail passait d’abord. Au final, j’avais perdu tout espoir de retrouver notre relation d’antan et cherché la facilité en réclamant le divorce. Autant j’étais convaincu que ce geste permettrait de la faire réagir parce qu’elle se rendrait compte alors de ma désolation, autant je me demandais si je ne risquais pas de la perdre une bonne fois pour toute m’imaginant même qu’elle avait un autre homme en tête. Aucun résultat puisqu’elle continuait sur la même lancée en s’inquiétant de ses préoccupations à l’hôpital jusqu’au moment où elle s’était décidée à tout m’avouer. D’un côté, j’étais soulagé de savoir qu’elle ne voyait aucun homme, mais de l’autre, je prenais conscience que notre confiance respective s’était envolée pour m’avoir caché ça durant tout ce temps. De plus, je n’avais pas eu mon mot à dire sur cet avortement, malgré que je lui répétais ne pas vouloir d’enfants. Après tout, seuls les imbéciles ne changeant pas d’avis. Voilà pourquoi je me faisais une image impensable jusque là dans mon esprit si Avery ainsi que moi-même en avions décidé autrement. Malheureusement, Avery me trouvait avec le regard et le corps figés devant la nurserie et forcément, celle-ci cherchait à savoir ce que je faisais à cet endroit. « Et ton chemin t’a mené jusqu’à la nurserie ? » me demandait-elle avec un regard perplexe où comment chercher à me tirer les vers du nez sur la raison de ma présence devant la vitre de la nurserie. Bien sûr, je ne comptais pas lui avouer m’être représenté en tant que père dans ma tête pendant quelques minutes avec l’enfant que nous aurions pu avoir si elle n’avait jamais avorté et évidement, si je m’étais décidé à vouloir un enfant. « C’est ça, je n’ai pas trop le choix que de passer par là pour rejoindre le bâtiment des hospitalisations. » lui répondais-je en haussant légèrement mes épaules comme si la réponse à sa question était évidente. Je décidais ensuite d’éviter le sujet pour ne pas devoir donner plus d’explications en lui demandant à mon tour ce qu’elle faisait là, à savoir si elle était entrain de travailler ou non. « J’ai pas repris complètement encore. On a aménagé mon temps de travail. » Ainsi, celle-ci me confiait avoir repris le travail alors qu’elle devait normalement être dans son nouveau nid douillet entrain de récupérer. Aucune surprise donc, néanmoins quelque peu agacé de son dévouement pour son travail, je me mordais la lèvre supérieure. « Je devrais reprendre totalement d’ici un mois. » Je concevais ainsi qu’il lui restait un temps conséquent avant la reprise de son travail. Chose dont elle aurait dû profiter pleinement en voyant par exemple ses proches pour combler cette période jusqu’à ce que son esprit ne soit plus qu’obnubilé par son travail. « Toujours aussi dévouée pour ton travail. » lui disais-je avec un sourire au coin de mes lèvres pour mieux faire passer mes paroles sans chercher bien évidement à la blesser. Au moins, j’étais honnête avec elle. A ce moment, un silence s’était installé entre nous, assez pesant, mais Avery se décidait à le briser par une question insolite. « Tu te souviens quand tu venais me chercher, à la fin de mon travail ? Tu adorais me surprendre. » Assez étonnant d’entendre ces mots dans notre circonstance, toutefois je ressentais cette douce nostalgie qui pouvait sans doute l’emparer. « Je m’en souviens, oui … » chuchotais-je timidement. Comment oublier aussi toutes ces années à ses côtés ? Certes, j’aimais la surprendre et vu comme ça, c’était plutôt enfantin, mais si ça pouvait permettre de faire perdurer notre flamme. « Ca me manque… » Tout d’abord, je restais silencieux face à cette confidence. Quelque part, j’étais mal à l’aise d’être dans cette situation alors que nous étions en pleine procédure de divorce. En toute sincérité, Avery me manquait tellement, mais me connaissant, je ne risquais pas de lui confier. Pour tout dire, ma pudeur vis-à-vis de mes sentiments m’empêche de dire clairement ce que je ressens à mes proches, je le montre différemment par des faits et gestes. « Excuse-moi, pour l’autre fois. J’ai pas été très agréable, envers toi. » Je ne préférais pas revenir sur ce moment, sachant que j’aurais dû me douter qu’Avery ne risquait pas de sourire en abordant notre divorce même si cela était mon but. Autant rire que pleurer, non ? Cela l’avait énervée plus qu’autre chose. « Autant ne pas en reparler. » lui répondais-je avec un léger sourire suite à ses excuses me touchant dans le fond. Alors, je me décidais à revenir sur ses mots sincères plutôt que de les ignorer quitte à mettre ma fierté de côté. « Tu sais … ça peut me manquer aussi. » Cependant, pour ne pas trop nous éloigner de la réalité, je préférais être franc avec elle. « Mais, il faut qu’on voit de l’avant, si on veut avancer. » Suite à l’énervement d’Avery précédemment, j’évitais de faire référence à notre divorce, elle comprenait surement là où je voulais en venir. « Même si on a vécu de beaux moments ensemble, si on ressasse le passé … » Par là, je voulais lui faire comprendre que la nostalgie était notre pire ennemi. Je parlais en connaissance de cause pour être moi-même accroché à nos souvenirs.
Dernière édition par Sean Sawyers le Jeu 29 Mar - 17:41, édité 1 fois
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Sujet: Re: don't you dare let all these memories bring you sorrow (sean) (#) Jeu 29 Mar - 16:27
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Le sourire présent sur le bout de ses lèvres, la brune aux reflets roux est tellement contente de pouvoir retrouver au travail. Quelques mois plus tôt, Avery cherchait à fuir ses problèmes, en se concentrant sur son travail à l’hôpital pour ne pas penser à son avortement. Au fond d’elle, elle se dit qu’elle aurait dû en parler à Sean, même si elle connaissait que trop bien sa réponse par rapport à un agrandissement de leur famille. En attendant, elle ne peut pas revenir en arrière. Au fur et à mesure, elle a fait passer son couple au second plan, délaissant de plus en plus son mari. C’est donc tout à fait normal que Sean puisse être lassé par cette situation, et il a voulu demander le divorce. Même un an après, les papiers ne sont pas encore traités. Aucuns des deux n’a eu le courage de signer ses fichus documents. La brune tient à son mari, et à son couple. Les sentiments qu’elle éprouve pour Sean sont encore tellement présents, elle ne peut le nier. Leur mariage est en train de tomber à l’eau, de s’écrouler autour d’elle. L’amour est en train de se mélanger avec l’espoir de le récupérer, mais elle sait que c’est en vain. Sean a pris sa décision et il ne reviendra surement pas dessus. Il faut qu’elle se rentre cette idée dans la tête, mais elle pense à lui. Constamment. Elle a envie de le voir, de lui parler, de retrouver leur complicité. Même si elle sait que ce serait douloureux parce qu’ils ne peuvent pas retrouver ce qu’ils avaient avant cette lourde décision qui a eu beaucoup de conséquences dans leurs vies. Pendant un instant, elle croit rêver. Elle croit voir Sean devant la nurserie de l’hôpital. Il lui faut bien quelques secondes avant de se rendre compte qu’elle ne rêve pas, et qu’il est bien présent à cet endroit, le regard rivé sur ses petits bouts qui viennent de naitre quelques heures ou quelques jours auparavant. Elle vient vers lui, oubliant un instant que cette conversation pourrait la blesser, comme la dernière discussion qu’ils ont eu, où il a parlé de leur divorce et des papiers encore non signés. Avery s’était un peu emportée, et elle s’en veut. La brune ne veut pas que leur relation se complique, se ternisse au fil des mois. Elle va donc le voir et commence à lui parler, lui demandant d’ailleurs les raisons pour lesquelles il se trouve à cet endroit, à cette heure. Il l’informe avoir un collègue qui a été hospitalisé alors il vient prendre de ses nouvelles, et il est passé par là pour se rendre dans l’aile consacrée aux hospitalisations. Cela n’explique pas forcément pourquoi il s’est arrêté devant la large fenêtre de la nurserie. « Ca, c’est parce que tu ne connais pas tous les raccourcis. » Elle lui adresse un sourire, et son mari devient curieux. Lui demandant si elle avait repris le travail, bien qu’il doit s’en douter avec la blouse blanche qu’elle a sur ses vêtements. Le sourire reste présent sur ses lèvres, quand elle lui répond ne pas avoir repris entièrement, mais que ce sera le cas d’ici un mois. Même si Sean lui adresse un sourire en lui disant qu’elle était toujours aussi dévouée par son travail, elle comprend le fond de ses pensées. « C’était soit rester enfermée dans mon appartement, soit revenir travailler mais avec un allégement de mes horaires. Le choix a été facile à faire. » Ça aurait presque été du suicide pour elle de rester encore quelques semaines, dans son appartement, à tourner en rond. « Et puis, c’est pas comme si mon travail est la seule chose à laquelle me rattacher, actuellement. » Un sous-entendu bien placé. Elle l’a perdue, alors la brune ne peut pas compter sur lui, malheureusement. Elle doit s’habituer à vivre ainsi, c’est tout. Une toute nouvelle organisation. Se rappelant du passé, elle se surprend à sourire en se remémorant les moments où Sean venait la surprendre à la sortie de son travail. Elle lui avoue que ça lui manque, avant de s’excuser pour l’autre fois. Sean ne veut pas en reparler, mais elle insiste tout de même, reprenant sur sa lancée. « C’est simplement que… Le divorce reste délicat pour moi, alors en parler… » Elle ne sait pas réellement ce qu’il en est du côté de son mari. C’est comme si elle ne connaissait plus Sean. Ce dernier lui avoue que ceci lui manquait aussi, alors elle sourit, sans pour autant en dire plus. Il ne se confie pas, habituellement, alors elle ne veut pas le brusquer. Sean préfère lui dire qu’il faut aller de l’avant, sans ressasser constamment le passé. « Je contacterai mon avocat le mois prochain, après avoir eu mon emploi du temps plus défini. Je prendrai rendez-vous avec elle, pour qu’elle puisse s’entretenir avec le tien, histoire de trouver une date pour signer les papiers. » Elle ne le regarde pas quand elle lui parle, elle se concentre sur les bébés, en voulant pas montrer qu’elle est attristée par la situation, même si cela peut se faire ressentir avec le son de sa voix.
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Sujet: Re: don't you dare let all these memories bring you sorrow (sean) (#) Mar 10 Avr - 17:59
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Tourner la page après plus de dix années à ses côtés, plus facile à dire qu’à faire. Pourtant, c’était ce dont la plupart de mes proches pouvaient me conseiller. Avery ; elle a été mon premier amour, la seule et unique femme ayant atteint mon cœur rien qu’avec son sourire. Ça s’appelle le coup de foudre, du moins c’était ce dont on m’avait dit. Comment oublier ça, tout comme ce sourire ? Ce ne serait pas une mince affaire, j’en étais conscient surtout lorsque je traversais des moments de mélancolie à cause de notre passé. Néanmoins, depuis notre altercation à propos du divorce, je commençais à me convaincre que signer ces papiers après plus d’un an à prendre la poussière sur un meuble du salon était l’occasion pour faire le deuil de notre relation, mais fallait-il encore que je me décide à les signer. Ceci ne pouvait être qu’une simple formalité pour certains, mais c’était bien plus à mes yeux, telle une épreuve à surmonter après tous nos moments ensemble passés. Avery m’avait tant apporté durant ces années, qu’on se le dise. D’ailleurs, mes proches vous diront qu’elle a fait de moi un tout autre homme. Déjà, elle avait réussi à me redonner le sourire, envolé depuis le décès de ma mère. Celle-ci avait réussi à dompter l’impossible. A croire qu’elle avait été ma petite fée. Malheureusement, les contes de fées n’existent que dans les livres ; la réalité est plus décevante puisque toute histoire a une fin en fin de compte même si je m’imaginais que la notre était sans fin avant ça. A regret, recroiser Avery me faisait ressurgir des souvenirs, comme à chaque fois à vrai dire. Je n’étais guère étonné de la raison de sa présence, plutôt touché de la voir encore tant dévouée pour son travail malgré notre séparation, ce que je ne me retenais pas de lui dire. « C’était soit rester enfermée dans mon appartement, soit revenir travailler mais avec un allégement de mes horaires. Le choix a été facile à faire. » s’expliquait-elle alors. Je décidais de ne pas répliquer, c’était une cause perdue à vouloir discuter sur ce sujet, bien qu’il aurait été vraiment préférable qu’elle finisse sa convalescence. J’aurais du me taire tout compte fait, car ses réponses étaient connues d’avance sauf celle allant suivre. « Et puis, c’est pas comme si mon travail est la seule chose à laquelle me rattacher, actuellement. » Avery n’avait pas tort. Cela me faisait tout de même sourire jaune, puisque même lorsque nous étions ensemble, Avery était tout autant impliquée dans son travail. Après tout, elle aurait du se marier à son travail plutôt qu’avec moi-même, peut-être alors qu’elle aurait été à la tête de l’hôpital. Néanmoins, lorsqu’elle me partageait être nostalgique des instants où je lui rendais visite par surprise à l’hôpital, j’oubliais mon agacement, car la nostalgie me gagnait à mon tour sauf que contrairement à Avery, je restais silencieux. Il ne fallait pas que je m’accroche tant à notre passé, d’où pourquoi j’essayais tant bien que mal de me détacher de ces pensées et décidais de parler d’autre chose, justement notre dernière altercation qu’elle souhaitait remettre sur le tapis. « C’est simplement que… Le divorce reste délicat pour moi, alors en parler… » A cet instant, je me remémorais l’état dans lequel Avery s’était retrouvée alors que je cherchais à aborder avec elle notre divorce. Je souhaitais ne pas prendre ça au sérieux, mais celle-ci l’avait mal interprété, un incident fâcheux. « J’aurais du m’en douter aussi … Sache que je ne voulais pas te blesser. » lui répondais-je finalement avec une mine embarrassée, car Avery insistait pour parler de cette mésaventure. Je me décidais ensuite à lui avouer être également mélancolique de nos moments à deux avant de rétorquer que nous devions normalement avoir nos regards, chacun de notre côté, sur l’avenir bien que je n’imaginais pas encore un futur sans elle. « Je contacterai mon avocat le mois prochain, après avoir eu mon emploi du temps plus défini. Je prendrai rendez-vous avec elle, pour qu’elle puisse s’entretenir avec le tien, histoire de trouver une date pour signer les papiers. » Suite à ses paroles, je comprenais qu’elle choisissait de suivre mes conseils en dépit de ce que son cœur et sa tête pouvaient penser. Ainsi, je me sentais de lui dire où j'en étais de mon côté. « J’ai commencé à faire mes cartons, il ne me manque plus qu’à trouver une location pour mettre en vente l’appartement pour qu’on puisse voir ça rapidement, aussi. » lui confiais-je pour l’informer donc de ma situation. Dans le fond, je savais que me détacher de cet appartement ne pouvait que me permettre d’avancer. A ce moment-là, je constatais son regard concentré sur les bébés. Avery se trouvait dans la même posture où elle m’avait trouvé, sans doute elle aussi entrain de penser à l’histoire que nous aurions pu avoir avec l’enfant, celui dont elle s’était faite avorter. « Tu sais, ce divorce pourrait être un mal pour un bien. » Ainsi, je me mettais à regarder dans la même direction avant de lui faire part de l’idée qui m’avait rapidement traversé l’esprit avec dégout. « Peut-être que tu trouveras quelqu’un qui pourra te donner ce que tu souhaites. » lui disais-je à contrecœur.
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Sujet: Re: don't you dare let all these memories bring you sorrow (sean) (#) Mar 10 Avr - 20:04
don't you dare let all these memories bring you sorrow crédit/ tumblr ✶ w/sean sawyers ♡
Etre présente au travail en ce moment, c’est un peu comme un bol d’air frais dans sa vie. Elle n’en pouvait plus de rester enfermée entre les quatre murs de son appartement, ou encore dans la maison de ses parents puisque c’était le cas, au début de sa convalescence. La brune fut très surprise de tomber sur son mari, devant la nurserie. Bien entendu, elle vient le voir. Elle l’aime, plus que tout. Même s’ils sont séparés depuis plus d’un an, et que le divorce est en attente, cela n’efface en rien les sentiments qu’elle peut avoir pour son mari. Elle ne peut pas l’oublier en un claquement de doigt, c’est tout bonnement impossible. Sean, il est une pièce maitresse de sa vie. Sans lui, elle ne serait surement pas la femme qu’elle est actuellement. Alors oui, peut-être qu’elle a tout foutu en l’air, trois ans auparavant, quand elle a décidée d’avorter suite à une grossesse non désirée, et le tout, sans en parler avant à Sean. Mais elle n’arrive pas à mettre un point final à leur histoire. Elle l’aime beaucoup trop. Si la brune était surprise de tomber sur lui à l’hôpital, il en est de même pour Sean. Il lui demande si elle a repris le travail, et il se rend compte que la réponse, en observant sa tenue. Elle a sa blouse blanche sur elle, donc c’est facile de comprendre qu’en effet, elle a repris le travail. Avec le ton de Sean, elle a l’impression qu’une dispute pourrait de nouveau éclater. Il ne faut pas oublier qu’il a demandé le divorce parce qu’elle était trop à fond dans son travail, et là, à peine elle reprenait son travail suite à son accident de voiture, elle se met à fond dans son travail de nouveau. Quand il lui parle, c’est comme si elle pouvait lire en lui. Sean doit forcément se dire qu’elle continue de faire la même chose, d’être dévouée à son travail, au point de faire passer tout le reste après son boulot. Ils auraient pu se disputer, parce que ce point est souvent mal compris entre eux. C’est pourquoi elle lui affirme qu’en ce moment, c’est la seule chose sur laquelle elle peut se rattacher actuellement. La conversation était close sur ce point. Et puis, la brune lui parle de leur divorce, comme quoi ce serait un point délicat dans sa vie, et que c’est dur pour elle d’en parler. La réponse de Sean l’a réconforte un peu. « Je sais. » Oui, il aurait pu s’en douter mais il en a parlé. Sean est quelque peu maladroit, alors elle a parfaitement conscience qu’il ne voulait pas la blesser. « Même si tu ne le montres pas, tu n’as jamais voulu me blesser. » Et ce même en demandant le divorce. Leur couple n’était plus au meilleur de sa forme, et Sean a surement cru qu’elle ne l’aimait plus. Il a dû se poser milles et une question de son côté, alors elle ne lui en veut pas. Ce n’est pas évident à encaisser, c’est sûr, mais elle finira bien par s’habituer. Elle porte son regard vers les nouveau-nés, avant de soupirer un instant, avouant à son mari qu’elle allait contacter d’ici un mois son avocate afin de trouver une date pour qu’ils puissent signer les papiers du divorce. Elle semblait prête à passer ce cap, mais c’était bien loin d’être le cas. Sean lui avoue qu’il a commencé à faire ses cartons, qu’il allait trouver une location pour qu’ils puissent vendre leur appartement par la suite. « Tu n’auras qu’à me dire quand ce sera le cas, pour pouvoir venir récupérer les dernières affaires qui m’appartienne. » Ce serait bien trop douloureux pour elle de le croiser, alors elle préfère venir quand il ne sera pas là. Ce sera plus simple. Et puis, elle a encore un double des clés donc elle pourra venir même pendant l’absence de Sean. Un mal pour un bien ? Sans détacher son regard des enfants, la brune reprend la parole. « J’accepte de signer les papiers, pour toi. Je ne le fais pas pour moi. » Cela lui permettra d’être libre, de nouveau. De ne plus avoir la corde au cou. Elle ne préfère même pas répondre à sa dernière remarque, quand il lui dit qu’elle pourra ensuite trouver quelqu’un qui pourrait lui donner ce qu’elle désire, ce qu’elle souhaite. Elle sait bien qu’il parle d’un enfant. Son désir d’être mère est présent, plus qu’elle ne le croit. Elle ne peut plus le cacher, et elle sait qu’avec Sean, ce n’est pas possible. La brune soupire un instant, se perd dans ses pensées alors qu’un silence s’installe entre eux. Elle sent l’émotion venir en elle, alors elle tente de reprendre une respiration calme. « C’était il y a trois ans, jour pour jour. » Pas besoin d’être plus explicite pour savoir qu’elle parle de son avortement, de cet évènement, de ce choix qui a mené leur couple vers la descente aux enfers. « Il faut que tu te trouves devant cette nurserie, trois ans après mon avortement. » Elle soupire un instant, avant de se passer la main sur le visage, retirant une larme qui venait de se former. « Fichu destin… »
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Sujet: Re: don't you dare let all these memories bring you sorrow (sean) (#) Sam 28 Avr - 10:29
don't you dare let all these memories bring you sorrow
Seavery ♡
A quoi bon discuter de son dénouement pour son travail, Avery ne mettrait aucun frein pour autant, ça ne date pas d’hier et ça n’arrivera pas demain. Certes, nous n’étions plus ensemble, ce n’était normalement plus mon problème sauf que je m’inquiétais toujours pour elle. D’autant que tout ce dont je lui spécifiais à propos de son travail auparavant entrait par une oreille et ressortait par l’autre, du moins c'était l'impression qu'elle me donnait. D’ailleurs, je n’étais pas le mieux placé à m’acharner dans mon travail pour éviter de penser à son doux visage depuis notre séparation. Je ne pouvais que mieux la comprendre en vivant ce contexte. Justement, Avery finissait par concevoir que je ne cherchais pas à la blesser lors de notre dernière altercation ou plutôt malentendu. « Je sais. Même si tu ne le montres pas, tu n’as jamais voulu me blesser. » Ça me rassurait de savoir qu’elle réalise que l’idée de la blesser n’avait jamais traversé mon esprit et ça malgré le divorce dont j’avais réclamé. Avery devait se douter que ce divorce était surtout une méthode pour la faire réagir sur notre relation et son éloignement. Malheureusement, celle-ci avait mis du temps avant de me confier son avortement me laissant le temps de cogiter et développer une colère après ce long silence. Avery me montrait que cette confiance n’existait plus entre nous d’où peut-être pourquoi je n’étais pas revu sur mon choix et essayais de voir de l’avant, à commencer par un nouveau logement que je lui partageais. « Tu n’auras qu’à me dire quand ce sera le cas, pour pouvoir venir récupérer les dernières affaires qui m’appartienne. » Il restait quelques affaires à elle, en effet. Je les avais trouvé par ci et par là dans l’appartement et je n’avais pu m’empêcher d’être nostalgique en trouvant chacun d’eux, bien sûr. Ils étaient tous rassemblés dans un carton et n’attendaient plus qu’elle. « Je t’enverrai un sms dans ce cas quand j’aurais terminé de débarrasser mes affaires. Tu as toujours les clés de l’appartement de toute façon. » Cet appartement ne serait bientôt plus le notre et renfermerait nos souvenirs passés entre ses murs, le temps de voir signer les papiers du divorce. Je lui précisais d’autre part que ce divorce pouvait être un mal pour un bien. « J’accepte de signer les papiers, pour toi. Je ne le fais pas pour moi. » Au fond, mon esprit était indécis sur ce divorce. Autant il voulait croire que ceci nous permettrait de tirer un trait sur notre passé pour que nous puissions mener la vie que nous souhaitons chacun de notre côté sans nos désaccords, autant il espérait que notre relation n’était pas encore terminée et que malgré nos différences nous sommes faits l’un pour l’autre. Je préférais me convaincre que ce divorce pouvait être bénéfique pour nous deux même si nous n’étions pas réellement prêts, car l’amour nous persécutait encore. « Je pense que tu le comprendras plus tard. » Pour commencer, il fallait que notre blessure mutuelle se cicatrise avec le temps avant qu’elle comprenne. A ce moment, un silence s’était installé entre nous. Je me demandais alors si ce n’était pas le bon moment pour moi de partir avant qu’elle se mette à me confier subitement : « C’était il y a trois ans, jour pour jour. » Je ne voyais pas là où elle voulait en venir avec cette phrase. D’ailleurs, mon regard perplexe en disait long. Je ne réfléchissais pas bien longtemps avant qu’elle m’en dise davantage. « Il faut que tu te trouves devant cette nurserie, trois ans après mon avortement. Fichu destin… » Ce mot me provoquait un déclic : avortement. Ainsi donc, je me remémorais divers souvenirs : le moment où elle me l’avait annoncé, ma colère à cet instant même ou encore son éloignement sans que j’en connaisse la raison avant de lui demander le divorce. Si elle m’avait confié son secret, peut-être que nous n’en serions pas là. Je savais dorénavant la date de son avortement. Je la remarquais ensuite entrain de se passer une main sur son visage comme pour essuyer une larme. « Je … je ne le savais pas. » lui répondais-je quelque peu touché par l’émotion la traversant alors qu’elle souhaitait avoir une voir même des petites têtes avec nos bouilles. Pour tout dire, je ne doutais pas une seule seconde que nous aurions pu avoir de beaux enfants plutôt de moi-même, de ma capacité à devenir père d’où pourquoi je ne lui avais rien caché dés le début de notre relation au lieu d’acquiescer et de déguerpir quand le bébé serait là. J’étais convaincu que ce petit être pouvait détruire une relation amoureuse pour plusieurs raisons dont celle du conflit. Néanmoins, nous avions tout de même détruit notre couple par l'éloignement suite à cet avortement. J’essayais de reprendre mes esprits et me concentrais sur Avery dont le regard était encore figé sur la nurserie. « Si j’avais su, j’aurais peut-être réfléchi à deux fois sur ma visite. » pensais-je à haute voix. J’aurais préféré éviter de lui déclencher ce souvenir et passer par ce dur moment. Je me sentais quelque peu mal à l’aise par cette situation. Ma tête me disait de partir, mais mon cœur, lui, souhaitait rester pour la réconforter. Mon choix était fait. « Je vais te laisser. » finissais-je par dire avec un pincement au cœur. « Je dois aller voir mon collègue. » Pour être honnête, je l’avais complètement oublié jusque là. De plus, il se faisait tard, la fin des visites ne devait plus tarder. Je jetais un dernier regard timide à Avery et lui soufflais ces derniers mots avant d’aller voir mon collègue hospitalisé : « A bientôt. » Cet avenir proche n’était pas si loin puisque nous devions nous revoir prochainement pour finaliser notre procédure de divorce.
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