do you know who i am ? (avery&eldrick)

La journée commence vraiment très mal, je me suis réveillé en retard parce que mon réveil n'a pas sonné, il n'y avait plus de café chez moi et l'eau chaude avait soudainement disparu de mon logement. Une bonne douche à l'eau froide, ça me met en conditions pour affronter mes heures de boulot. Qui plus est, j'ai rendez-vous avec le commissaire Sawyer et je suis carrément à la bourre. Alors, je m'habille très vite, je sors en trombe de ma maison et démarre la voiture. Le bruit qu'elle fait me rassure, c'est peut être la seule chose qui sera positive aujourd'hui. Je m'arrête sur le chemin pour prendre un café à emporter, rien de pire que de démarrer une journée sans caféine, déjà un problème de résolu. Je repars sur la route du commissariat, et ma chance ne tourne visiblement pas. Une femme à la chevelure de feu traverse la route sans prévenir, elle a envie de se faire écraser celle là. Je peste dans la voiture, quelle imprudence ! Du même coup, mon café se renverse sur ma chemise à cause de mon rapide freinage. Ce n'est pas le moment de me faire chier, je sors de la voiture en hurlant.
- Non mais vous êtes pas bien ! Ça vous arrive de regarder quand vous traversez ?
J'ai envie de l'insulter, de lui mettre une gifle, et au fur et à mesure que je m'approche d'elle je la reconnais. Il ne manque plus que ça pour définitivement tuer ma journée. C'est la femme du commissaire, je l'ai déjà vu à maintes reprises dans des soirées de policiers, et souvent sur mon lieu de travail. Il n'empêche qu'elle ne va pas s'en sortir comme ça, autant être en retard pour quelque chose.
- J'aurais pu vous écraser ! Non mais vous êtes malade vous ! Bordel de merde...
Elle se croit tout permis, elle pense qu'elle a tous les droits parce qu'elle est la femme de mon patron non mais sérieusement ? Je lui crie dessus, il faut bien que quelqu'un prenne pour les mésaventures du matin, et ça tombe sur elle et son imprudence.

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crédit/ tumblr ✶ w/eldrick langford

Elle est d’un calme tellement naturel, presque imperturbable. Parfois. Oui, parce qu’il lui arrive de partir au quart de tour, parfois. Ce matin, par exemple. En se levant ce matin, elle a vraiment eu l’impression de ne pas s’être levée du bon pied. Si elle aurait pu imaginer un instant ce qui allait se passer en sortant de son appartement, elle serait surement restée dans son lit, enroulée dans sa couette. Avoir retrouvé son autonomie et son indépendance, c’est bien, mais il faut tout de même qu’elle s’occupe un peu de l’intérieur de son appartement. Les cartons sont partout sur le sol, quelques-uns sont ouverts et d’autres non. Elle n’a passée que quelques nuits dans ce nouveau logement alors elle n’a pas encore tous ses repères. La preuve, alors qu’elle cherchait comment s’habiller, elle se prend le pied dans un de ces cartons, se tapant fortement l’orteil. « Aïe. Cartons de merde ! » Avery, elle ne travaille pas alors elle aura tout le loisir pour pouvoir entamer le grand ménage dans ses cartons, rendant un minimum présentable son appartement. Au cas où, si quelqu’un vient lui rendre une visite. Et c’est là qu’elle se rend compte qu’il lui manque quand même pas mal de choses, et qu’il faudrait aussi qu’elle remplisse son frigo. Elle peut décidemment pas manger des pâtes tout le temps. Avery trouve un peu de motivation pour établir une sorte de liste de courses, avant de quitter son appartement pour se rendre dans le centre-ville, à une petite supérette à quelques rues de chez elle. Même si elle est d’un tempérament calme, Avery, elle ne supporte pas le silence. C’est pour cette raison qu’elle ait sortie de son appartement avec son iPod sur les oreilles, écoutant quelques sons de sa playlist coup de cœur du moment. N’ayant pas eu sa dose de café quotidienne parce qu’elle n’a pas réussi à mettre la main sur sa vieille cafetière que Sean lui avait ordonné de laisser chez ses parents, Avery s’arrête dans un café pour en prendre un à emporter avant d’aller faire quelques courses. Là, un homme passe devant elle, et d’autres clients. Elle ne dit rien, parce qu’elle ne veut pas s’énerver de bon matin. Elle attend son tour. Heureusement, elle ne passe pas longtemps après et elle se remet rapidement en marche pour aller à la petite supérette. Avery est tellement perdue dans ses pensées qu’elle ne fait pas forcément attention à la route quand elle va pour la traverser. Elle s’en rend compte trop tard, quand une voiture pile à son niveau, freinant en urgence. Le conducteur sort de sa voiture, et il se met à lui hurler dessus. Elle le reconnait, pour l’avoir vu au poste de police. C’est un collègue de Sean, un qui est sous sa directive. Avery, elle soupire. Elle s’apprête à s’excuser mais il en rajoute une couche, ce qui agace fortement la brune. « Oh, oh. Vous vous calmez, oui. » Ce n’est pas parce qu’ils se sont croisés auparavant qu’elle peut utiliser le tutoiement pour lui parler. Le ton commence un peu à monter, et Avery, elle lui montre le passage piéton qui se trouve au niveau de ses pieds. « C’est un putain de passage piéton, et on a la priorité aux dernières nouvelles. » Il n’a pas l’air d’être de bonne humeur, et il risque de s’énerver d’autant plus, mais tant pis.

Si encore, ça avait été un accident, qu'elle n'avait pas été vigilante à cause d'un truc réellement important, je pourrais comprendre, mais là en l'occurrence, elle porte ses écouteurs dans ses oreilles et ne fait pas attention à ce qui se passe autour d'elle. Je soupire à cause de sa stupidité, parce qu'elle est inconsciente, ou alors elle avait réellement envie de mourir et ça m'agace au plus haut point. J'aurais pu l'écraser, avoir sa mort sur la conscience, et déjà que mes nuits ne sont pas des plus calmes, je préfère autant éviter de rajouter une connerie qui me provoquera des insomnies pour le reste de ma vie.
- La priorité de quoi ? On regarde quand on traverse, c'est le strict minimum bon sang !
Je me fiche de savoir que c'est un passage piétons, comme si ça changeait quelque chose aux règles de vie commune. Comment on peut être aussi idiote quand on a un mari dans la police ? Il y a du en avoir des cas comme celui là, je ne suis certainement pas le premier.
- Vous pensez que parce que vous êtes la pouf du commissaire ça vous donne tous les droits ?
Bon je l'admets, le mot est sorti tout seul, je n'ai pas pu me contrôler. Mais à mes yeux, elle n'est rien d'autre qu'une pouf, complètement inintéressante, aucun intérêt pour qui que ce soit d'ailleurs. Je frotte vivement ma chemise avec le mouchoir qui se trouve dans ma poche. Une chemise blanche, une tâche marron, difficile de ne pas la remarquer. J'espère au moins que j'en ai laissé une dans un tiroir de mon bureau, sinon adieu la prime tant attendu.

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Ok, elle avait ses écouteurs sur les oreilles au moment de traverser. Ok, elle aurait dû faire plus attention et observer des deux côtés avant de mettre un pied sur la route. Elle a des torts, mais il en a lui aussi. Ce pauvre mec qui est en train de hausser le ton sur la brune. Avery, elle s’énerve aussi. Ils sont sur le bas-côté de la route, et d’autres personnes les observent. Elle n’aime pas forcément se donner en spectacle, mais là, elle ne peut pas rester là sans rien faire. « Et vous, vous deviez surement pas respecter les limitations de vitesses pour piler comme ça. » Il a des torts lui aussi dans l’histoire, bordel ! Elle ne va tout de même pas encaisser ce qu’il lui sort, alors que c’est une ordure. Et sa prochaine remarque ne va rien arranger à la situation. L’homme en face d’elle vient de l’insulter, la traitant ainsi de pouf du commissaire. « Non mais vous êtes sérieux, là ? » La remarque, elle ne la digère absolument pas. Si elle pouvait, elle le frapperait, mais il risquerait de l’emmerder encore plus en l’emmenant au poste pour outrage sur agent. « Oh, mais ça vous arrange bien d’utiliser ma relation avec votre supérieur pour vous justifier. » Elle croise les bras, au niveau de sa poitrine, et relance. « Et vous, vous usez pas de votre métier en passant devant tout le monde au café ? » Oui, elle l’a reconnu ce pauvre mec qui a profité d’un instant d’inattention de la serveuse pour passer devant les autres clients. Elle l’observe, essuyer la tâche de café sur son haut, et un sourire se dessine sur les lèvres d’Avery. « C’est ce qu’on appelle le karma. » Tiens, prend-toi ça dans la tronche abruti.

Les limitations de vitesses ? Qu'est ce que j'en ai à foutre très franchement ? Ce n'est pas à moi qu'on va coller une amende pour avoir roulé trop vite, avantage d'être capitaine de police sûrement. Je soupire, si c'est comme ça qu'elle doit se défendre, on est assez mal barré, et je suis toujours autant en retard pour mon rendez-vous avec son mari. Cause du retard Langford ? Ohh seulement votre femme qui se croit tout permis et qui m'insulte copieusement. Il prendrait sa défense, j'en suis certain, tout ça parce que c'est une femme. Je ne relève même pas sa remarque, je me fiche complètement de la vitesse, l'important c'est que j'aurais pu l'écraser, elle aurait fini comme une crêpe sous mes roues, et sûrement salie ma jolie voiture. Idiote. L'insulte, elle ne l'apprécie pas, je sens clairement qu'elle sort de ses gonds, qu'elle va exploser d'une minute à l'autre, et les regards sur nous se font de plus en plus pesant, je déteste me faire remarquer.
- Très sérieux oui, vous êtes une pouf, je ne vois pas d'autres mots pour vous définir.
Je ris jaune, j'ai envie de lui en coller une, et je regrette très sincèrement de ne pas l'avoir écrasé. Qui aurait pu dire quoi ? Un simple accident de la route, fort dommage pour elle.
- Je ne me justifie pas, j'annonce les faits, tout simplement. Vous êtes un danger public, ou alors votre vie est tellement pourrie que vous aviez l'intention de vous suicider en vous jetant sous mes roues.
J'ai remarqué que ça n'allait pas fort entre le patron et elle, donc ça peut être volontaire de sa part, et je fais le parfait coupable vu qu'elle m'a déjà vu et qu'elle ne pouvait déjà pas me blairer.
- Que voulez-vous, vous êtes bien contente de trouver la police quand vous en avez besoin non ? Je ne peux pas me permettre d'arriver en retard au travail, alors oui, j'use de mon insigne et je ne m'en cache pas.
Ma chemise est foutue, je peste intérieurement, et j'affiche une mine déconfite, agacée, le karma qu'elle dit ? Drôle d'idée, sachant que je ne crois pas à ces conneries là. Encore un truc de femmes, j'en conclus qu'elle est réellement idiote.
- J'aurais vraiment dû vous écraser, ça m'aurait évité de vous entendre parler. Je comprend pourquoi vous divorcez, votre mari devait en avoir ras le cul de vos manières.
Et bim, prend toi ça, qu'as-tu à répondre madame Sawyers ?

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« Il faudrait sérieusement revoir votre définition de pouf, parce que si moi j’en suis une, qu’est-ce que sont celles qui le sont vraiment. » Oui, parce que pour elle, elle ne ressemble vraiment pas à une pouf. Chacun a sa vision des personnes, bien entendu mais elle aimerait bien savoir comment il voit ces femmes qui sont de véritables poufs, si elle, elle en est une pour lui. Il faut réellement qu’il revoit sa putain de définition parce qu’il est complètement à l’ouest. Avery, un danger public ? Non mais il est sérieux ? Elle rêve de le frapper, de lui en coller une, qu’il ferme sa tronche, une bonne fois pour toutes. Elle sait qu’elle ne fait pas forcément le poids face à Eldrick. Après tout, la brune, elle n’a pas un fond méchant. Il la cherche, appuie sur les petits détails qui peuvent la blesser, complètement. Comme le fait de lui parler d’une vie pourrie, par exemple. C’est vrai qu’on ne peut pas vraiment dire que la vie actuelle d’Avery est bonne et qu’elle est heureuse. Elle est séparée de son mari, depuis plus d’un an. Les papiers du divorce sont en train de prendre la poussière dans un de ses cartons. Elle ne peut se résigner à apposer sa signature sur ses documents. Ce serait mettre un terme à son histoire de plus de dix ans avec l’homme de sa vie. Elle ne peut pas le supporter. Sur le coup, la seule remarque qu’elle a pu lui faire, c’était de lui parler de son abus de pouvoir dans ce café, où il est passé avant les autres clients. « Si vous voulez pas arrivé en retard, faut vous bouger le cul plus tôt. » Il n’a rien gagné en plus, parce que du coup, ils se retrouvent tous les deux en train de s’engueuler au milieu de la rue alors qu’il pourrait être au bureau, à cet instant précis. Il est tellement con. Avery, elle sourit. Elle apprécie de le voir tenter de retirer le café sur sa chemise, ou du moins, de limiter les dégâts. Bien fait, qu’elle pensait au fond d’elle. Le karma, qu’elle lui dit. Mais elle perd rapidement son sourire lors de la dernière remarque de ce connard de Langford. Il appuie sur un autre point, plus douloureux. Sa relation avec Sean, et encore plus, leur divorce. « Alors là, vous n’avez pas le droit. Vous ne savez rien de moi, et vous ne connaissez rien de notre relation. » Avery, elle connait Sean. Elle sait qu’il ne se confie pas. Encore moins à ses collègues. Elle soupire, continuant d’avoir les bras croisés au niveau de sa poitrine. « Vous êtes vraiment con. » Autant avouer le fond de sa pensée, même si il devait s’en douter. Probablement.

Je connais parfaitement la définition du mot pouf, et si je la traite ainsi, c'est parce que je le pense. Elle est hautaine, elle se croit tout permis sous prétexte de se taper le commissaire, mais ça ne fonctionne pas avec moi, j'en ai connu des femmes comme elle, et je sais très bien comment ça finit si on est trop gentil avec elles. Je lève les yeux au ciel, elle peut bien penser ce qu'elle veut de moi, je m'en balance complètement, je n'en ai rien à faire, de toute façon, je sais qu'elle va tout répéter à son mari, alors j'aurais sûrement son sermon à ce moment là. Elle me fait perdre mon temps, c'est tout ce qu'elle arrive à faire.
- Justement, je me suis bougé le cul, comme vous dites, mais ce sont les gens dans votre genre qui me retardent voyez vous.
Je soupire, elle m'agace, rien que sa tête m'énerve, tout comme sa façon de se tenir ou de parler. Elle est insupportable et je me demande bien comment son mari peut la supporter au quotidien. Évoquer le divorce est une bonne idée, je peux lire dans ses yeux que j'ai touché un point sensible, qu'à cela ne tienne, ça m'arrange bien. Elle continue de m'insulter, de dire que je suis con, autant me dire quelque chose que je ne sais pas puisque je suis déjà au courant de ça.
- J'en connais suffisamment pour savoir que vous divorcez, et tout porte à croire que votre caractère de merde n'y est pas pour rien.
Et bim, ça fait mal ça aussi. Même si je ne connais pas leur histoire, je sais le principal, et je m'amuse de jouer avec parce que je sais que ça lui fait mal.
- Avant de me juger en disant que je suis con, vous devriez vous regarder dans un miroir, personne n'est parfait, contrairement à ce que vous pensez.
Ma chemise est foutue, bonne à jeter à la poubelle. Autant ne pas chercher à enlever la tâche, même avec toute la volonté du monde, ça serait peine perdue. Ça m'est égal, ce n'est qu'un vêtement, je dois l'avoir en dix exemplaires celle ci.
- Maintenant, ce qui serait bien, ça serait de dégager de la route pour que je ne vous écrase pas pour de bon cette fois-ci.
Mine de rien, la discussion a assez duré, il faut vraiment que je m'en aille, et je n'hésiterais pas à l'écraser si elle continue de jouer à son petit jeu stupide.

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crédit/ tumblr ✶ w/eldrick langford

Elle commence plutôt mal, cette journée. Avery espère tout de même que tout ira mieux, une fois que son altercation avec un coéquipier sera terminée. Bon, ok. Elle veut bien assumer qu’elle est en partie fautive. Après tout, elle avait sa musique dans les oreilles alors elle n’a pas réellement fait attention quand elle a traversé la route. Elle a manquée de se faire renverser par un policier qui travaille sous les ordres de son mari. Un beau connard, en plus. Tout de suite, il hausse le ton, allant quand même jusqu’à l’insulter de « pouf » alors qu’il est bien loin de la connaitre. Non mais franchement, est-ce qu’elle ressemble réellement à une pouf ? Non. il faut arrêter de déconner là. Il parle plus fort, se montre très désagréable envers elle, et Avery, elle s’énerve. Si elle le pouvait, elle le frapperait. Elle s’en donnerait même à cœur joie, mais elle ne veut pas avoir de problème par la suite. Il manquerait plus qu’il l’emmène au poste et qu’elle se retrouve nez à nez avec son mari. « Oh mais oui, bien entendu. C’est bien plus simple de remettre la faute sur les autres plutôt que sur soi. » A force de parler, ou plutôt de s’engueuler, Avery comprend qu’elle n’arrivera pas à tirer quelque chose de sa part. Autant laisser tomber, ce sera plus simple. « Arrêtez de faire comme si vous me connaissez, parce que vous êtes loin de connaitre les raisons de mon divorce. » Cependant, il marque tout de même un point quand il dit que le divorce est de sa faute. Elle ne peut pas le nier. C’est peut-être Sean qui a lancé la procédure, mais c’est à cause de la brune, et du fait qu’elle se soit éloignée de son mari. « Je n’ai pas dit être parfaite non plus. » Elle n’a pas dit qu’elle l’était, et Avery ne prétend pas du tout l’être d’ailleurs. Il lui dit gentiment de dégager de la route pour ne pas qu’il l’écrase pour de bon, et elle ne peut s’empêcher de laisser échapper un léger rire. « Ça vous ferait trop plaisir. » Elle se pousse, néanmoins pour le laisser retourner à sa voiture. Elle, pourra retourner à ses occupations. Avery prend néanmoins le temps d’écrire un message à son mari, l’informant qu’il faudrait que ses employés aient des cours de respect.