contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Parfois la vérité peut faire passer tout le reste pour un mensonge (dylan&eldrick)
Auteur
Message
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Parfois la vérité peut faire passer tout le reste pour un mensonge (dylan&eldrick) (#) Mer 7 Mar - 19:12
Tourner en rond n'est vraiment pas mon fort. A vrai dire, je déteste ça plus que n'importe qui. Attendre, et ne rien faire, ce n'est pas dans mes habitudes. Mais Dylan a annulé notre petit combat pour ce soir parce qu'elle ne se sentait pas en forme. Ce qui m'a d'ailleurs étonné puisque ce n'est pas dans son habitude de dire non pour se battre avec moi, elle est toujours la première à vouloir le faire, malade ou pas. Alors ça me surprend de recevoir ce message bizarre. N'a-t-elle pas envie de me voir ? Je ne pense pas lui avoir fait quelque chose de mal, alors j'imagine qu'elle doit être dans un état lamentable pour ne pas venir à notre rendez-vous habituel du vendredi. Cette soirée lui est réservée depuis tellement longtemps que je ne me souviens plus pourquoi ça a été décidé ainsi. Il est vrai qu'on aime se battre bien plus que la plupart des gens, mais avec elle, c'est différent, je n'ai pas peur de lui faire mal parce qu'elle donne corps et âmes pour être plus forte que moi, pour me dominer. Alors son excuse me gêne, je tourne en rond dans mon salon, je fais des boules de papiers avec mes factures et les jette à travers la pièce. Je déteste les mensonges, et même s'il n'y a pas de ça entre nous, ça m'inquiète. Je pense être son ami, le type à qui elle peut tout dire sans gêne vu les casseroles que je traine derrière moi. Je me sers un verre de whisky, le bois d'une traite, je fronce les sourcils et réfléchis à la soirée pourrie qui s'annonce. Je suis vraiment sur les nerfs, ça plombe complètement mon moral, et même si ça n'a pas l'air important, mon rendez-vous du vendredi l'est suffisamment pour que ça me mette dans cet état là. Rien à faire, si elle ne vient pas au dojo, je viendrais à elle. Après tout, je connais son adresse, elle connait la mienne, ce n'est pas la première fois qu'on se voit. On est amis non ? J'attrape ma veste et l'enfile rapidement. Sur une étagère, je prend une bouteille de vin -une de celle qu'elle aime particulièrement - et décide de me rendre chez elle. Je roule vite, comme un fou, un inconscient, mais peu m'importe, je ne supporte pas qu'on me dise non. Je me gare dans la rue adjacente à son immeuble et fonce jusqu'à sa porte en montant les escaliers quatre à quatre. Je suis plus vite arrivé. Je tambourine à sa porte, la bouteille de vin dans mon autre main et j'attends patiemment. Enfin, elle m'ouvre, en pyjama. Je m'interroge, pourquoi mettre un pyjama si tôt ? Ça n'a pas de sens. - Surprise ! J'ai du vin... Dis-je en affichant une petite moue. Dylan est la seule qui me comprenne réellement, je n'arrive pas à avoir d'amis et c'est sûrement la seule que j'ai à l'heure qu'il est. Surtout la seule et l'unique personne qui supporte mes deux personnalités, le sage et le monstre, ou le sobre et l'ivrogne. Je fais un mince sourire, j'espère ne pas la déranger. - Pourquoi t'as annulé ? Ça ne te ressemble pas, j'ai fais quelque chose ? Je ne me rend jamais compte de rien, je suis désagréable, j'en ai conscience, elle m'a souvent remis à ma place en haussant le ton. C'est peut être la seule qui arrive à gérer mes colères, alors qu'est ce qui se passe ? Qu'est ce que j'ai pu faire de travers pour qu'elle renonce à notre habitude qui m'est si chère ?
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Parfois la vérité peut faire passer tout le reste pour un mensonge (dylan&eldrick) (#) Sam 24 Mar - 11:34
It’s time to talk
Deux semaines. Elle savait depuis deux semaines qu’elle était enceinte et elle ignorait encore comment elle allait gérer ça. Le père du bébé était au courant c’est le principal non ? Elle n’en a parlé à personne depuis, elle essaye de s’habituer à cette nouvelle et à tout ce que ça va changer dans sa vie. Mine de rien, Dylan s’approchait de la quarantaine et même si elle désirait un enfant depuis plusieurs années, elle ne s’était pas imaginé une telle situation. Déjà, ça ne lui ressemblait pas de coucher avec le premier venu dans un hôtel, alors un bébé d’un homme dont elle ne savait quasiment rien.. Ce n’était définitivement pas comme ça qu’elle avait imagé son avenir. Sa vie prenait une tournure inattendue, un virage étroit et elle allait devoir faire avec. Elle ne pouvait pas envisager d’avorter, elle n’avait même pas considéré la question, son instinct maternel prenait déjà de l’ampleur.
Ce soir-là, quand elle reçoit le sms d’Eldrick pour leur combat habituel de la semaine, elle grimace avant de lui écrire qu’elle ne pourrait pas se libérer et qu’elle devait annuler. Elle aime bien leurs petits rendez-vous pour se défouler, c’est un adversaire à sa taille avec qui elle prend plaisir à combattre. Sauf que maintenant il y a le petit pois et elle doit se ménager. Son médecin lui a autorisé à continuer les cours de self défense à condition qu’elle n’en fasse pas trop. C’est-à-dire, fini les roulades par terre, les prises de catch à tout va et les coups un peu trop violents au niveau du bassin. Pour la santé de son bébé, elle devait faire une croix temporaire sur une des choses qu’elle aimait le plus. Ça pouvait paraître étrange pour certains mais Dylan aime se battre, ça lui permet d’extérioriser tout ce qu’elle retient à l’intérieur et de garder la forme. Eldrick, elle va devoir lui avouer un jour ou l’autre, comme au reste de ses amis, qu’elle attend un enfant et que la situation avec le père est compliquée. Il a sa vie, elle a la sienne et ils vont devoir jongler entre les deux pour être présent ensemble dans celle de leur bébé.
Un soupire s’échappe de ses lèvres tandis qu’elle se dirige vers sa chambre pour se glisser dans un pyjama histoire d’être plus à l’aise pour passer la soirée enroulée dans son plaid, une tisane à la main devant une petite série télé. Elle est à peine assise qu’on frappe à la porte. L’ancienne lieutenant fronce les sourcils puisqu’elle n’attend personne et elle se lève en traînant la patte jusqu’à la porte. Son visage est marqué par la surprise quand elle voit Eldrick dans l’entrebâillement de la porte, sourire aux lèvres et bouteille de vin à la main. « Eldrick ! Pour une surprise.. Je t’en prie entre. » Elle lui rend son sourire en s’écartant de l’entrée pour qu’il puisse pénétrer à l’intérieur. Elle n’allait pas le mettre dehors, il était encore tôt et puis un peu de compagnie c’était toujours bon à prendre. Elle réalise juste qu’elle va devoir lui en parler plus tôt que prévu. Elle secoue vivement la tête en se dirigeant vers la cuisine pour sortir un seul verre à vin qu’elle pose sur la table à côté de sa tisane. « Non bien sur que non, disons que je dois ralentir un peu la cadence pendant un moment c’est tout.. » Elle se pince la lèvre en se risquant à lever les yeux vers lui. « T’inquiètes on reprendra les combats, il faudra juste éviter.. certaines zones.. m'enfin.. et toi comment tu vas ? J’suis contente de te voir ! » Petit changement de sujet mais en vérité elle le pensait, elle était toujours contente de le voir. Ils avaient un caractère fort tous les deux mais il s’entendaient bien.