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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
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 run rabbit run [Sean]

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MessageSujet: run rabbit run [Sean] (#)   run rabbit run [Sean] EmptyJeu 8 Mar - 22:55

« Vingt minutes que vous êtes assise au bar seule. Généralement, il vous faut deux fois moins de temps pour trouver de la compagnie. » Elle lève les yeux de son martini, lance un regard meurtrier au barman qui sourit et reporte les siens sur le verre qu'il essuie consciencieusement. « Des mois que vous servez des verres ici. D'habitude, il faut pas autant de temps pour trouver un boulot digne de ce nom. » Elle rétorque, plus agressivement que nécessaire. Elle n'a pas envie d'entendre de commentaires sur sa façon de boire, souvent seule. Pas ce soir. Pas alors qu'elle vient pour se détendre un peu, ne pas avoir à supporter la solitude de chez elle. Si en général ça lui est bien égal d'entendre ce genre de commentaires, ce n'est pas le cas ce soir là. Le fait est qu'elle comprend très bien ses insinuations. Ce bar, c'est bien trop souvent son terrain de rencontres, de chasse quand elle décide d'aller visiter d'autres draps que les siens. C'est relativement rare qu'elle arrive et reparte seule. Il n'y a pas foule ce soir, sensiblement pas beaucoup de personnes pour attirer son regard, lui donner envie d'aborder ou d'être abordée. Mais l'abruti a raison sur un point avec son sourire goguenard ; elle perd son temps et ressemble à une pure alcoolique, ou alors à une femme à qui on aurait posé un lapin. Ce n'est pas accoudé là qu'elle aura sa tranquillité alors elle pivote sur son tabouret, un peu par dépit. Son regard blasé se balade de table en table, de visage en visage. Certains lui sont familiers -assez pour lui arracher un sourire ou dans certains cas, pour lui hérisser le poil-. Mais il n'y a qu'un seul portrait dans l'assemblée qui semble plus désespérant qu'elle.

Alice ne se gêne pas, loin de là. Perchée sur ses talons hauts, elle vient s'asseoir en face de Sean, pose son verre encore rempli sur la table et s'appuie sur le dossier de la chaise en bois, bras croisés contre la poitrine. « J'ai passé mon après-midi à gérer l'enterrement d'un papy, ses enfants légitimes se sont battus avec les enfants illégitimes pour des questions d'héritage, la mamie a perdu l'équilibre et est tombée dans le trou en se penchant trop quand le cercueil a été mis dans le caveau, et pour finir, j'ai été prise dans une soirée apéritif funéraire où on a tenu à me raconter la vie entière de ce type. » Une journée affreuse. Il suffisait de la voir dans sa robe noire, triste et bien loin des tenues flatteuses qu'elle pouvait mettre pour sortir. « C'est affreux de dire que je me fais de l'argent sur le dos des gens malheureux et que je m'en fiche pas mal en général. Mais j'ai vraiment, vraiment besoin de me changer les idées alors... » Elle tend son verre dans sa direction, trinque en l'air et vient avaler une nouvelle gorgée. Vivement qu'elle ne soit plus sobre et qu'elle ne soit plus tentée de se défouler sur la première personne qui fera un pet de travers.
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MessageSujet: Re: run rabbit run [Sean] (#)   run rabbit run [Sean] EmptyMar 13 Mar - 18:53

run rabbit run
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Quelle vie fastidieuse dans laquelle je m’étais fourré. Tous les hommes, du moins la majorité, seraient plus qu’heureux de retrouver leur liberté pour pouvoir se réveiller sans aucun remords dessous des couettes d’inconnues, par exemple. Ceci ne risquait pas de m’arriver au point où mon esprit était encore obnubilé par une seule et unique femme et ma routine quotidienne semblait me convenir pour que je continue à me terrer dans mon travail. Métro, boulot, dodo. Tout le monde connait ce refrain dont il est difficile d’arrêter. D’autant plus lorsque rien ne vient donner un sens à notre vie. Alors, on se laisse emporter dans cette mécanique qui nous enfonce dans l’ennui et la nostalgie un peu plus chaque jour. Justement, tous les jours, je répétais le même refrain : je me levais pour travailler, quitte à enchainer les heures supplémentaires si cela pouvait m’occuper la tête, avant de retrouver mon appartement pour récupérer et entamer la même journée le lendemain, encore et encore. Même mon travail était aussi intéressant ; j’étais entouré par la paperasse dans mon bureau, une tâche répétitive et épuisante mentalement, de quoi ne pas m’aider à aller mieux. Depuis quelques temps néanmoins, je venais prendre un voire même quelques verres dans un bar, histoire de bouleverser un tant soit peu ma routine et repousser le moment de rentrer à mon appartement me remémorant divers souvenirs mélancoliques de ma vie passée. Plutôt que de fuir je devrais m’empresser de rentrer chez moi pour me glisser dans mon lit, mais là encore mon sommeil était lui aussi perturbé depuis ma séparation avec Avery. Ce soir-là donc, seul à une table après ma journée de travail, mon verre d’alcool était ma seule compagnie. D’ailleurs, mon regard vide était concentré sur son contenu jusqu’à ce qu’une voix vienne me sortir de mes rêveries. « J'ai passé mon après-midi à gérer l'enterrement d'un papy, ses enfants légitimes se sont battus avec les enfants illégitimes pour des questions d'héritage, la mamie a perdu l'équilibre et est tombée dans le trou en se penchant trop quand le cercueil a été mis dans le caveau, et pour finir, j'ai été prise dans une soirée apéritif funéraire où on a tenu à me raconter la vie entière de ce type. » Je découvrais ainsi Alice, sans grande surprise, levant son verre pour trinquer. Chose dont je ne tardais à faire avec elle. Depuis que je côtoyais ce bar, je ne l’avais pas manqué une seule fois, à croire qu’elle était comme chez elle dans cet endroit, d’où pourquoi nous avions fini par faire connaissance et en apprendre davantage sur l’autre à chacune de nos rencontres autour d’un verre après le travail. Certes, son boulot devait être loin d’être agréable pour croiser à longueur de journée des personnes déprimantes venant de perdre un de leurs proches, mais d’un côté pour s’être lancé dans cette branche, elle savait très bien que ça ne manquait jamais de décès. Cette anecdote me donnait le sourire, alors que j’étais éteint quelques minutes plus tôt, avant son arrivée. « C'est affreux de dire que je me fais de l'argent sur le dos des gens malheureux et que je m'en fiche pas mal en général. Mais j'ai vraiment, vraiment besoin de me changer les idées alors... » Affreux ? Peut-être pour les personnes touchées par la mort et leurs proches, mais c’était pour elle du pain bénit, après tout. « T’as flairé le bon filon avec les morts, ça n'en manque pas. Par contre, tu t’ennuies à mourir. » Quel jeu de mot ! A mon avis, ce n’était pas la première fois qu’on lui faisait cette blague potache, mais si ça pouvait elle aussi la faire un peu sourire. « Mon boulot est d’un ennui mortel … En fait, ma vie est devenue tellement merdique. » lui confiais-je en toute simplicité, peut-être que les quelques verres de bière, que je m’étais enfilé avant qu’elle s’installe à ma table, étaient pour quelque chose. « T’as jamais eu envie de claquer ton boulot et faire ce qui te plait alors ? » Cette idée avait déjà pu me traverser l’esprit, peut-être que c’était son cas également. Mon poste de commissaire de police où je passe mon temps enfermé dans mon bureau à m’occuper des papiers, chose dont je déteste par-dessus tout, me faisait parfois regretter cette période où je ne représentais pas cet oiseau en cage, juste un simple agent de police où au moins chaque jour ne se ressemblait pas.
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MessageSujet: Re: run rabbit run [Sean] (#)   run rabbit run [Sean] EmptyDim 25 Mar - 22:51

Elle n’est pourtant pas comme ça Alice, à sympathiser avec le premier venu, aller s’assoir à sa table juste pour parler. Echanger des banalités, finalement perdre son temps. Ce qui peut sembler normal pour la plupart des gens sur cette planète sonne clairement comme une nouveauté chez la brune. Mais après tout, pourquoi pas ? Ce soir, elle n’a pas envie de se prendre la tête, d’encore céder à la facilité d’une compagnie futile. Accorder un peu de temps -et quelques verres d’alcool- à Sean, ça ne les ferait pas tellement avancer sur leur relation. Ils ne deviendraient pas les meilleurs amis du monde, ne s’appelleraient pas le lendemain pour se tenir au courant de l’avancée des derniers événements. Et finalement, cela leur conviendrait très bien. Peut-être même qu’ils y prendraient goût après avoir fait la misère à une bouteille. D’ailleurs, elle prend de l’avance après le jeu de mots peu glorieux du commissaire. Ça lui arrache un sourire atterré qu’elle noie dans trois gorgées avant de reposer son verre, secouer la tête. La tentative l’amuse. « Encore une blague dans ce goût là, et le prochain que j’enterre c’est toi. » C’est pas parce qu’elle sourit qu’il doit penser qu’elle l’encourage, loin de là. Même si c’est de la plaisanterie plus que de la menace de mort, de toute évidence. Elle se doute que menacer un flic serait l’une des dernières choses qu’elle pourrait faire avant de devoir revoir son avocat, alors autant éviter. Ceci dit, Sean a pas tellement tort. Elle s’est bien emmerdée. Et ils étaient deux, à la seule différence que la vie pourrie, elle se la traînait depuis son divorce. « Je sais ce que c’est. » Pourtant, en regardant bien, ils n’ont pas tant à se plaindre. Malgré les ennuis du quotidien, ils ont un boulot, un toit, ne sont pas sur le point de crever de malnutrition ou de déshydratation. Ils s’offrent même des vacances, parfois. Et malgré cette chance relative, il suffit de quelques petites imperfections pour rendre le quotidien insupportable. « La dernière fois que j’ai claqué tout ce que j’avais pour faire comme bon me semblait, j’ai fini en taule six mois après. Depuis, je me rattrape aux branches. Je suis pas la bonne personne à qui poser cette question. » A quarante ans passés, elle finissait par se dire que si c’était à refaire, jamais elle ne partirait chez Jem pour vivre leur idylle à la con. Même si elle avait donné la vie. Même si elle avait eu ce mariage d’un bonheur inespéré. C’était fini, désormais. Elle aurait sans doute pu avoir mieux. « Tu sais, c’est pas tout abandonner qui te fait te sentir mieux. Tu te débarrasses de tes problèmes du moment, mais t’en ramasses d’autres. Et, accessoirement, tu finis par te sentir comme le pire des loosers. » Ils étaient loin de la discussion qui remonte le moral, au point que c’en était consternant. Machinalement, Alice tourne le cure-dents et les olives vertes dans son martini. Juste histoire de s’occuper les mains et le regard. « Paraît qu’il faut essayer de te débarrasser de ce qui est nocif dans ta vie, point par point. Mais faut pas perdre ton boulot, parce que t’as besoin de fric. Evite de divorcer aussi, ça coûte un bras, elle te prend la télé, les gosses et le chien. N’envoie pas chier quelqu’un de ta famille non plus, c’est fort pour te faire culpabiliser après. » C’est déprimant. Pourtant, la brune laisser un rire franchir ses lèvres alors qu’elle relève les yeux sur Sean. « Tu peux le dire si tu veux plus de ma compagnie, je comprendrais. »
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MessageSujet: Re: run rabbit run [Sean] (#)   run rabbit run [Sean] EmptyMer 28 Mar - 16:12

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Plutôt étonnant voire étrange que je puisse partager mes pensées et sentiments à une inconnue, alors qu’à mon ordinaire je me confiais difficilement à mes proches. Peut-être pour la simple et bonne raison que celle-ci m’inspirait, au premier abord, confiance ou un trop-plein d’émotions me poussait à me confier à la première venue. Je préférais ne pas embêter mon entourage avec mes tracas, telle ma mélancolie justement, sachant qu’eux également peuvent en rencontrer. Ceci finirait un moment par se dissiper, d’après moi. Quand ? Là était la question. Alors je subissais tant que mon esprit ne se décidait pas à passer à autre chose. Ce divorce pouvait peut-être m’aider à avancer, d’un autre côté. Autant prendre ça comme un avantage malgré ce déchirement, fallait-il encore que je m’en convainque. Avant ça, j’essayais de me détendre ce soir-là dans ce bar où je retrouvais une tête familière à ma table. A peine s’était-elle installée, Alice arrivait à me voler un sourire suite à une anecdote cocasse. Jusque là, je pensais sincèrement qu’il s’était envolé depuis quelques temps. De plus, je n’hésitais pas après ça à lui faire une blague un peu douteuse. « Encore une blague dans ce goût là, et le prochain que j’enterre c’est toi. » A sa réflexion, je ne pouvais m’empêcher de ricaner bêtement. Celle-ci ne pouvait pas être plus claire, mais ce genre de remontrance n’allait pas m’arrêter à faire d’autres plaisanteries si le cœur m’en disait toutefois. Je lui partageais ensuite le fond de mes pensées en faisant référence à ma vie merdique dans laquelle je m’étais engouffré presque volontairement pour ne pas chercher à aller mieux. « Je sais ce que c’est. » Ces quelques mots de sa part me rassuraient quelque peu en me faisant prendre conscience qu’elle aussi pouvait passer par de mauvaises passes. « Je me sens moins seul d’un coup. » Bien sûr, je me doutais que nous n’étions pas les seuls à se sentir mal, mais me concernant, j’avais l’impression que toutes les choses négatives s’enchainaient bien que ma séparation avec Avery avait été, métaphoriquement, ma plus belle claque et le début de cet engrenage. Je demandais spontanément à Alice si l’idée de vouloir tout claquer avait déjà traversé son esprit, tel était mon cas. « La dernière fois que j’ai claqué tout ce que j’avais pour faire comme bon me semblait, j’ai fini en taule six mois après. Depuis, je me rattrape aux branches. Je suis pas la bonne personne à qui poser cette question. » Voilà que j’en apprenais davantage à son sujet en me confiant avoir passée un séjour en prison. D’ailleurs, voir discuter un flic et une ancienne taularde ensemble, sans jouer au chat et à la souris, ça pourrait prêter à sourire. « Tiens donc, j’étais loin de m’imaginer que tu étais passée par la case prison. » Aussi surprenant que cela puisse paraitre, elle ne cherchait pas à cacher cette période de sa vie pour me le confier en toute facilité. « Tu sais, c’est pas tout abandonner qui te fait te sentir mieux. Tu te débarrasses de tes problèmes du moment, mais t’en ramasses d’autres. Et, accessoirement, tu finis par te sentir comme le pire des loosers. » Quelque soit le conseil, c’est toujours bon à prendre. Alors, je hochais légèrement la tête en signe de compréhension après ses propos. « Paraît qu’il faut essayer de te débarrasser de ce qui est nocif dans ta vie, point par point. Mais faut pas perdre ton boulot, parce que t’as besoin de fric. Evite de divorcer aussi, ça coûte un bras, elle te prend la télé, les gosses et le chien. N’envoie pas chier quelqu’un de ta famille non plus, c’est fort pour te faire culpabiliser après. » Alors là, Alice avait raison ! Ce divorce risquait de me coûter en outre mon Aston Martin, une voiture que je m’étais offerte suite à ma promotion de commissaire en espérant qu'une fois le divorce prononcé, je pourrais m'en offrir une autre de cette gamme. « Trop tard pour échapper au divorce ... » soufflais-je sachant que j’en étais responsable. Je décidais de lui en confier un peu plus. « J’ai réclamé le divorce il y a de cela plus d'un an pour la faire réagir au départ parce que je la voyais s'éloigner, j'ai même pensé qu'elle avait un autre homme en tête, mais au final je risque de la perdre, elle et ma voiture. » A croire que ma voiture était aussi importante qu’Avery, mais pour un homme, sa femme et sa voiture étaient un sentiment de fierté, différemment tout de même. Néanmoins, Avery avait plus de valeur à mes yeux. « Tu peux le dire si tu veux plus de ma compagnie, je comprendrais. » Je ne voyais pas pourquoi elle me faisait cette remarque. Alice arrivait à me faire sourire et essayeait de me conseiller, je n’allais pas rechigner sa présence. « T’inquiète pas, je n’hésiterais pas te le dire si je le pensais, mais ce n’est pas le cas donc … » Voyant mon verre de bière presque vide ainsi que celui d’Alice, je décidais d’appeler le serveur d’un geste de main. « J’ai soif, pas toi ? » Même pas le temps pour elle de répondre que je rétorquais aussitôt à la venue du serveur : « Je t’offre un verre, commande toi ce que tu veux. Ça sera un whisky pour moi. » finissais-je par demander au serveur. Ma curiosité me poussait à en savoir plus sur une confidence partagée avant ça. « T’as été en prison pour quelle raison ? »
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MessageSujet: Re: run rabbit run [Sean] (#)   run rabbit run [Sean] EmptyMer 11 Avr - 0:08

C’était peut-être affreux à dire, encore plus à penser. Mais voir d’autres personnes broyer du noir avait tendance à la rassurer et à inévitablement attirer son attention. Alice n’était pas ce genre de personne qui aura assez de compassion, qui aura les paroles qui suffiront à remonter le moral. Elle est juste soulagée de voir qu’elle n’est pas la seule à se sentir parfois dépassée par la vie, à regarder autour en se demandant à quoi cela rime exactement. Depuis son divorce, depuis la mort d’Elias, son existence entière consistait à se battre contre le temps, à se distraire l’esprit pour s’empêcher de penser à combien elle était misérable derrière ses airs de femme forte et indépendante. Malgré tout, le réconfort était de faible durée. Elle avait encore assez d’empathie pour penser, l’espace d’une seconde, que Sean ne méritait pas de se torturer l’esprit en pensant à tout ça. Elle ne le connaissait pas personnellement, gardait toujours à l’esprit qu’il était un flic et qu’un jour, à la moindre incartade, cette cordialité apparente pourrait tourner en hostilité amère. Pourtant, elle peut dire que c’est un type bien. Pas le genre à qui on souhaiterait tout l’enfer du monde. Il peut bien paraître vivant, lâcher même un rire et une bonne blague, il n’en restait pas moins qu’il était venu pour boire seul dans son coin. C’était une ligne franchie. Et cette discussion finit par être bien trop honnête. Ouais, elle a fait de la prison, ce qui la fait hausser les épaules et continuer sur sa lancée. Il ne semble pas réaliser combien c’est rare venant d’elle d’essayer d’aider en balançant quelques faits sur la vie, quelques suggestions que les gens autour balancent pour tenter de nous faire aller mieux. La morale est simple. Fais ce que tu as à faire, mais pense-y à deux fois avant de faire une connerie.

Comme divorcer, dans le cas de Sean. C’était une histoire triste à pleurer, au final. Un coup de bluff qui tourne mal, des cartes sur table qui finissent par s’envoler. « En général, j’aurais tendance à te dire qu’il faut pas forcer les choses. Si votre couple ne fonctionnait plus, y a aucun genre de coup de théâtre qui aurait pu relancer la machine. Mais c’est pas encore perdu, les papiers sont pas signés. Qu’est-ce qu’elle en pense, elle ? De vous ? Par contre, montre que t’es l’homme de la situation et garde ta voiture, quand même. » Il aurait qu’à céder la télé et le micro-ondes en échange. Ses doigts font tourner le verre, son regard le fixe une seconde avant de remonter vers celui de Sean. Elle réalise à cet instant que dans tout ce qu’elle avait foiré dans sa vie, même son divorce était sur la liste. Alors ça lui allait bien de donner des conseils et de le conseiller sur comment bien agir pour limiter les dégâts… Au fond c’était simple : il suffisait juste de ne rien faire comme elle l’avait fait.

Ce soir, ça ne l’aurait même pas étonné qu’il la congédie poliment, veuille rester seul à se morfondre. Il n’en est rien visiblement, il attire même l’attention du serveur. Meilleure idée de la soirée. « Je ne sais pas ce que je ferais ici si je ne buvais pas. » Elle se lèche les lèvres, réfléchit un instant à ce qui lui ferait plaisir. Toujours la même question, toujours la même réponse. « Un martini. Merci. » Le remerciement est plus adressé à Sean qu’au serveur qui est reparti chercher de la boisson. Et quand Sean reprend la parole, elle pense naïvement que ce sera pour reparler de son couple, d’un événement qui les a tiré vers le bas ou un autre drame du genre. Au lieu de ça, l’attention est reportée sur la brune, qui grimace légèrement. La prison, c’était toujours un mauvais souvenir. Celui qu’elle enterrait avec une telle force que même les officiers ayant eu affaire à elle au poste ne s’en étaient pas aperçu. « J’ai bien envie de te laisser deviner. » Tant qu’à parler de sujets qui fâchent, autant rendre la chose ludique. « A ton avis, qu’est-ce que j’ai bien pu faire de si terrible pour perdre des années de ma vie derrière les barreaux ? Quel genre de criminelle je peux bien être ? J’offre ma tournée si tu trouves. » Le serveur revient, détourne l’attention une seconde. Mais à nouveau sa coupe de martini en main, Alice ressent cette curiosité lui bouffer les tripes.

(pardon du retard run rabbit run [Sean] 2322593218)
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MessageSujet: Re: run rabbit run [Sean] (#)   run rabbit run [Sean] EmptyVen 4 Mai - 16:56

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Ce divorce me faisait tourner et retourner l’esprit dans tous les sens, à me demander si ma décision était réfléchie ou non, particulièrement à force d’approcher de la date butoir, c'est-à-dire notre rendez-vous pour la signature des papiers. Il en avait fallu du temps avant de nous décider à sauter le pas et fixer cette date. Ainsi, j’essayais tant bien que mal de me convaincre que notre relation n’était plus ce qu’elle était et voir vers l'avenir pour être capable le moment venu de tirer un trait malgré mes sentiments toujours présents à son égard. Alors, je m’acharnais d’arrache-pied au travail et fuyais notre appartement qui ne serait plus pour longtemps le notre pour éviter de me remémorer nos moments ensemble et revenir sur ma décision dans l’espoir de retrouver notre relation d’antan. Après le travail, me rendre dans ce bar était en quelque sorte une échappatoire pour me tirer de cette mélancolie. D’un côté, peut-être que partager mon ressenti à une inconnue pouvait me donner l’impression d’avoir un poids en moins. Qui ne tente rien, n'a rien. Au point où j’en étais dans ma situation. « En général, j’aurais tendance à te dire qu’il faut pas forcer les choses. Si votre couple ne fonctionnait plus, y a aucun genre de coup de théâtre qui aurait pu relancer la machine. Mais c’est pas encore perdu, les papiers sont pas signés. Qu’est-ce qu’elle en pense, elle ? De vous ? Par contre, montre que t’es l’homme de la situation et garde ta voiture, quand même. » Au fond, la voiture était insignifiante. Du moins, je l’oublierais très vite à l’inverse d’Avery. Avery était tout de même la seule et unique femme à avoir atteint mon cœur rien qu’avec son sourire, alors qu’en fait, ce n’était qu’un simple pari donné par mes collègues de travail à la base. Celle-ci m’avait tant apporté qu’il me serait difficile de l’oublier, pour ne pas dire impossible. Justement, j’essayais de lui prouver que je ne m’accrochais plus à notre relation pour ne pas paraitre faible à ses yeux alors qu’en réalité, j’avais le cul entre deux chaises, c’est ça. « Honnêtement, même si je veux croire que notre relation a encore une chance, je pense pas qu’on retrouvera notre relation d’antan, même si elle me dit regretter et ne pas vouloir au fond d’elle signer ces papiers. D’autant qu’après ce qu’il s’est passé, je doute oublier ça … » Quelque peu hésitant, je finissais par me décider à lui confier le fond de mes pensées en voyant son air interrogé. « Sans m’en toucher un mot, elle a décidé d’avorter. » Autant tout lui déballer, maintenant que je m’étais jeté à l’eau. « Dés le début de notre relation, je lui avouais que je ne désirais pas d’enfants. Sérieusement, je serais incapable d’élever un enfant, étant moi-même gamin sur les bords. Alors, elle a avorté derrière mon dos et suite à ça, elle s’est éloignée de moi avec le travail malgré mes intentions pour nous rapprocher. Avery a toujours voulu avoir des enfants, d’ailleurs elle travaille avec les enfants d’où pourquoi elle m’en a peut-être voulu de cette décision bien que je n’ai pas eu mon mot à dire. Sauf, qu’elle a mis longtemps avant de me confier ça alors que je pensais que notre relation était basée avant tout sur la confiance. J’ai une certaine rancœur sur ce sujet, je pense donc qu’il faut que j’aille de l’avant plutôt qu’espérer et être une nouvelle fois déçu, peut-être. » Voilà, Alice savait dorénavant le plus important de l’histoire. De plus, un avis extérieur pourrait me donner une idée sur mon histoire. Voyant mon verre vide, je n’hésitais pas à faire appel au serveur pour lui réclamer des verres dont un que j’offrais à Alice. « Je ne sais pas ce que je ferais ici si je ne buvais pas. » Celle-ci réfléchissait un court instant à la boisson qu’elle pourrait demander au serveur avant de faire finalement son choix : « Un martini. Merci. » Jetant un regard au serveur, je répondais tout simplement à mon tour : « Un whisky. » Toute mon attention était ensuite reportée sur Alice ou plutôt son passé criminel qui m’intriguait. J’essayais d’en apprendre dessus. « J’ai bien envie de te laisser deviner. A ton avis, qu’est-ce que j’ai bien pu faire de si terrible pour perdre des années de ma vie derrière les barreaux ? Quel genre de criminelle je peux bien être ? J’offre ma tournée si tu trouves. » Alors, je ne perdais pas de temps pour me mettre à réfléchir sur la question en prenant la mine appropriée. « Je t’imagine bien t’amuser des hommes pour leur piquer leurs montres et portefeuille, donc peut-être pickpocket ? » Après tout, Alice n’était pas du genre à négliger sa tenue ou son maquillage pour sortir. Avec ça, elle ne manquait pas sans doute d’attirer le regard des hommes. Autant dire ce qui est. Voyant l’air d’Alice après ma proposition, je décidais de revenir sur mes propos. « Peut-être alors un truc bateau du genre trafic de drogue ? » Il ne manquait plus qu’elle m’éclaire ma lanterne. A ce moment, le serveur était de retour avec nos boissons. Je le remerciais d’un signe de tête avant de m’emparer de mon verre mon boire une gorgée.

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MessageSujet: Re: run rabbit run [Sean] (#)   run rabbit run [Sean] EmptyMar 3 Juil - 1:13

Les histoires de couple tout comme le mariage, cela faisait un petit moment maintenant que Alice avait lâché prise. Elle pouvait bien envier ces couples tout sourire qui étalaient leur bonheur aux yeux du monde, au final, elle avait fini par se faire à l’évidence. Tout le monde ne pouvait pas réussir à s’oublier à un tel point que l’amour fait des miracles. De même, tout le monde ne rencontrait pas son âme sœur. L’amour était un domaine que la brune n’arriverait certainement jamais à comprendre. Pourtant, cela lui était déjà arrivé de tomber amoureuse, de s’en remettre entièrement à une personne. Comme beaucoup, elle avait essayé de réparer les pots cassés dès que les difficultés s’étaient présentées. Puis, elle avait réalisé qu’en était la seule responsable des dégâts, rien ne justifiait qu’elle continue d’imposer cela à l’autre. Alors oui, elle aimerait que Sean s’en sorte, qu’il retrouve ce bonheur qui l’avait incité à mettre le genou à terre un jour. Mais en étant réaliste, courir après une histoire qui s’était malheureusement terminée, cela n’avait rien de bon. Il se ferait juste du mal. La preuve était qu’il buvait seul dans ce bar au lieu de rentrer chez lui, déballait son histoire comme si en parler pourrait l’aider à trouver une solution.
Elle ne s’attendant pas franchement à entendre ce genre d’histoire. Une de celles qu’elle ne connaît que trop bien, malheureusement. L’avortement volontaire, le silence, l’éloignement. Elle a la gorge qui s’assèche, le regard qui se détourne machinalement. Il ne semble pas réaliser combien sa femme a dû en souffrir plus que lui, surtout si elle tenait à cet enfant. « Tu sais… même si le mariage est supposé être basé sur le partage, quand cela touche à la grossesse, c’est une décision qui revient pleinement à la femme dans un premier temps. C’est énormément de pression et parfois, selon les circonstances… La décision est prise avant que le mari soit au courant. Je me doute que ça a dû te blesser, mais ne lui en veut pas. Elle a fait ce qu’elle pensait être le mieux pour vous. » Ce serait trop lui demander de raconter à son tour ce qu’elle avait fait dans le dos de son ex-mari. Commander un verre, c’est la distraction rêvée.

Tout ça pour au final parler du second sujet dont elle ne parlait jamais. Ses années en prison. En parler avec Sean n’était pas si compliqué tout de même, étant donné qu’ils savaient pertinemment l’un et l’autre ses petits démêlés avec la justice. Au poste, certains poulets avaient connaissance de son casier judiciaire. Alors ça ne servait pas tellement de nier. Ils pouvaient tout aussi bien en rire, parler juste de la peine en elle-même. Pas des histoires autour. Et puis il y avait quelque chose d’assez intéressant à demander quel genre de criminelle elle pourrait être, d’après un mec dans le métier de flic depuis des années. Tout ça pour être une pickpocket, ce genre de personne qui fait dans les petites combines, charmer pour mieux tromper. C’est vrai qu’elle aurait pu si elle avait été assez agile. « Tu penses que tu devrais surveiller un peu mieux tes poches quand je suis à côté ? » Elle sourit, joueuse, se penche un peu vers Sean. Lui laisse se demander s’il a la bonne réponse. Pour finir sur du trafic de drogue, sérieusement ? « Je ne sais pas si tu manques d’imagination ou si j’inspire un truc aussi banal. » Elle secoue la tête avec un air faussement tragique, gagne du temps en trempant les lèvres dans son verre. « Non. J’ai fait de mal à personne, mon boulot c’était de faire du trafic d’objets en prison. C’était souvent des affaires personnelles, des téléphones, un peu de drogue certes, des clopes… Mais un jour c’était une lame qui a servi à tuer un des détenus. Là, ça a moins plu. » Et puis il y avait l’histoire qui avait suivie. Celle à laquelle Alice ne voulait repenser sous aucun prétexte. « Tu devrais prendre des vacances. Peut-être que ça t’aiderait à y voir un peu plus clair. »
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MessageSujet: Re: run rabbit run [Sean] (#)   run rabbit run [Sean] EmptyJeu 5 Juil - 17:43

run rabbit run
alice & sean

A l’époque, je croyais que l’amour n’était réservé qu’autres. Me réveiller dessous des couettes d’inconnues, aussi différentes les unes que les autres, ne me déplaisait pas. Pourtant, un beau jour, l’amour s’était décidé à se montrer sous les traits d’une belle brune aux reflets roux avec un sourire irrésistible. Au début, ça ne devait être qu’un défi entre collègues : la faire tomber sous mon charme. Avery n’était là, au commissariat, que pour réaliser des visites médicales, rien de plus. Certain de ma victoire, j’y allais d’un pas décidé. Néanmoins, j’étais loin de m’attendre à cette sensation bizarre m’envahissant dés le moment où mon regard avait croisé le sien à mon entrée dans l’infirmerie : un rythme cardiaque accéléré et l’impression d’avoir des papillons dans le ventre. Quelques temps après, j’apprenais que c’était bel et bien l’amour, jamais connu jusque là. Je m’étais fait prendre à mon propre piège. Puis quelques années après, je m’étais laissé encore surprendre en demandant la main d’Avery. A croire qu’elle m’avait ensorcelé. Cette belle histoire s’était terminée, non aussi bien qu’elle avait débuté. Du moins, elle serait terminée lorsque les papiers de divorce seraient signés, ce n’était plus qu’une question de temps. Me confier sur la fin de cette histoire à une inconnue me permettait d’avoir un tout autre regard dessus. Peut-être que cela me permettrait même de me retirer mes œillères. Avant ça, je lui racontais brièvement les points faibles de notre relation, des choses dont je n’exprimais pas aussi facilement à mes proches. Alice sirotait son verre tout en ayant une oreille attentive avant de me donner son avis : « Tu sais… même si le mariage est supposé être basé sur le partage, quand cela touche à la grossesse, c’est une décision qui revient pleinement à la femme dans un premier temps. C’est énormément de pression et parfois, selon les circonstances… La décision est prise avant que le mari soit au courant. Je me doute que ça a dû te blesser, mais ne lui en veut pas. Elle a fait ce qu’elle pensait être le mieux pour vous. » me confiait-elle. De cet œil, je prenais quelque peu conscience qu’elle s’était privée d’un rêve auquel elle tenait profondément pour ne pas causer du tort à notre relation. Avery ne l’avait pas fait par égoïsme, bien que je le croyais jusque là pour prendre la décision de son avortement toute seule. « T’as pas tort. Il faudrait que j’arête d’être égoïste en mettant toute la faute sur elle, alors qu’elle a pensé à moi avant tout en prenant cette décision d’avorter ... » concluais-je. Alice venait en quelque sorte d’éclairer ma lanterne. Il restait encore à dissiper cette rancœur à l’égard d’Avery à propos de la confiance. Pour la remercier, voyant son verre vide, je lui proposais de lui offrir un verre, ce qu’elle ne rechignait pas, au contraire. De quoi pouvoir continuer notre discussion et la questionner sur elle. J’essayais de savoir ce qui l’avait mené en prison. Alors, je lui proposais une première idée : pickpocket ? « Tu penses que tu devrais surveiller un peu mieux tes poches quand je suis à côté ? » Alice semblait d’humeur joueuse, ce qui me faisait sourire. Par sa réflexion, je comprenais que je faisais fausse route. « Je ne pense pas finalement. Je pense que t’es plus intelligente. » Ainsi, je réfléchissais de nouveau pour lui proposer une autre idée. Quelque chose dont j’entendais souvent au commissariat. « Je ne sais pas si tu manques d’imagination ou si j’inspire un truc aussi banal. » Voyant qu’elle ne m’en disait pas davantage et était entrain de boire, je répliquais donc : « Sans indice, c’est compliqué. Dis-moi alors ! T’es donc pas pickpocket ni trafiquante de drogue. » disais-je tel un gamin réclamant le fin mot de l’histoire. Alice se décidait alors à me raconter. « Non. J’ai fait de mal à personne, mon boulot c’était de faire du trafic d’objets en prison. C’était souvent des affaires personnelles, des téléphones, un peu de drogue certes, des clopes… Mais un jour c’était une lame qui a servi à tuer un des détenus. Là, ça a moins plu. » A cet instant, je comprenais mieux le pourquoi du comment elle avait atterri en prison. Je n’étais pas très loin de la solution, en fin de compte. « Tu devrais prendre des vacances. Peut-être que ça t’aiderait à y voir un peu plus clair. » Cette réflexion de sa part me faisait ricaner. Forcément, je ne pouvais pas viser juste sans avoir d’indices. « J’étais pas loin tout de même ! » finissais-je par conclure avant de lui dire : « Je prendrais des vacances plus tard, sans mon travail je suis plus rien maintenant. D’ailleurs, je vais devoir te laisser, le travail m’attend justement demain. » Je me levais alors de ma chaise et laisser un pourboire au serveur. « De toute façon, on se revoit bientôt et peut-être que tu me raconteras ce qui t’a poussé à faire ça. » Après ça, je regardais une dernière fois Alice. « Ca m’a fait du bien de parler, je crois bien. » A ce moment, je quittais le bar que j’allais surement retrouver dans les jours à venir.
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