contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Now I feel like I'm choking How I wish I was joking with you
ft. helden
Le blond était concentrée parce qu'il était en studio, il avait bien écrit et fait les ajustements avec les mecs. Ça prenait forme, doucement. Une présence féminine, détaché de tout était présente. Helden était venu. Il n’avait pas besoin des flots secrets pour comprendre que c'était inhabituel. Elle se pointait jamais au studio. Lui dans la sécheresse de ses mots, il voyait les inondations. Helden est restée attentive a nous dans son silence cadenassé.Lui, était concentré. Parfois, il l'observait dessiné entre temps, c'était une vision assez apaisante et en même temps stressante. Paradoxe qui traine.
Et puis enfin vous êtes sorti du studio. « T’as bien aimé ce que tu as entendu? » Son avis comptait malgré ce qu’elle pouvait penser. Elle n’avait pas encore entendu les paroles que vous allez déposer sur le morceau étant donné que Solal et lui travaillaient encore dessus. Il y a que dans la musique qu’il se sentait à l’aise dans son expression et les rythmes. Ça faisait du bien ce genre de journée avec les potes aussi, ça lui rappelait les plaisirs des premières fois. Il faisait toujours ça pour les mêmes raisons et c’était bien particulier, l’amour de la musique rayonnait dans ses veines et il se laissait guider. Bien sûr, pendant l’enregistrement ils avaient fait des pauses. Du coup, tout était beaucoup plus lent et il pouvait contemplé le reste du monde sans le stress qui grouillé. Il a marché avec sa meilleure amie jusqu’à la voiture, c’était parfois étonnant votre amitié. Invraisemblable n'est-ce pas ?
Il lui a lancé les clés de sa voiture, « On va faire un tour ? » Proposition qu’il ne fait pas à la légère. Ils en ont besoin non ? ils ont besoin de se retrouver après la coupure, des mois même s'ils étaient resté en contact et qu'ils étaient coloc. Il arriverait certainement à discuter avec elle. Et puis le truc c'est quand il partait faire un tour comme ça, ils savaient pas quand ils allaient rentrer.
T’as la fatigue au creux des paupières, t’es figée dans un néant qui te rend détestable. Ombre fantomatique qui traverse les jours, tu flippes de n’être que le spectre de toi même. Et pourtant c’est ce qui se passe, t’as du mal. Période harassante alors que t’es plutôt dynamique. La vision, la parole, tu voudrais célébrer l’ignorance. Tu voudrais glorifier l’enfer et jamais n’avoir à savoir les vérités et la réalité. Tu n’arrives pas à accepter les mouvements faussés que tu observes. T’as tout simplement envie vomir dessus. La profondeur, elle est où ? La surface t’écoeure, tu connais trop bien les reflets qui nourrissent les ego. Dans une pulsion volatile, t’es peut-être en colère contre toi même. Tu te prends la tête sur ton livre du coup. Sans doute, tu vas trop loin dans tes noirs. T’as été écouté ton meilleur ami qui bossait, tu aimais bien ce qu’il produisait parce que tu savais que c’était différent, ça venait de son coeur et tu passes ta journée là-bas a griffonné, illustrer, faire pleurer ta mine pour que tes doigts deviennent aussi noirs que les cendres. Surement que tu te consumes comme elle. Les conversations tournoient. Cénesthopathie des mots qui se tricotent ici et là. T’essaie de t’absoudre des conversations qui t’on mitraillé. Tu laisses tomber les volutes de tes pensées.
« T’as bien aimé ce que tu as entendu? » C’est fini, tu marches en sa compagnie simplement, un pas devant l’autre. Ça disparait. « Oui j’ai bien aimé, je serais partie sinon » Tu es pas musicienne mais t’aime ce que les garçons font depuis toujours. Il le sait que tu es pas comme ça a lui dire du bien alors que tu penserais le contraire. Tu te rends compte que tu es un peu agressive dans ta façon de parler. Tu souffles après toi même. « Vous avez bien bossé » même si tu n’as pas entendu les paroles, les sons sont vraiment bon, c’est agréable, tu as envie de les écouter encore et encore. Tu aimes bien les voir ensemble, bosser même si tu t’incrustes pas. C’est conviviale, avec une certaine discipline aussi.
Et puis tu reçois des clès, il te l’est balance, tu les as attrapés au passage. hm, c’est clé de voiture ? « On va faire un tour ? » Tu fronces les sourcils, septiques. Il sait que t’es pas particulièrement d’humeur. C’est pas ton meilleur ami pour rien surement. Tu te souviens que la dernière fois qu’il t’a donné les clés de sa voiture s’était partie en grand n’importe quoi. « Tu te souviens de la dernière fois? » Tu ris. Vous deviez aller chercher sa soeur et pour finir vous aviez trouvé sur une carte la ville d’Eureka en Californie, alors vous aviez roulé. Rouler pendant tellement longtemps que les jours sont devenus flous. « Ok » tu dis en rigolant et tu prends le volant de sa voiture. Tu t’installes, règles les trucs pour ta hauteur et t’attends que Damn s’y enfourne lui aussi. Tu préférais marcher que conduire pour la raison suivante, tu ne sais pas t’arrêter.
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ft. helden
Il a mit dans le mille en vue de sa façon de parler. Ça ira, vous vous désamorcez l’un l’autre automatiquement ou vous faites exploser. Dans ce cas c’est plus fatiguant, il ait qu’il n’est pas à l’origine de son irritabilité sinon ils se seraient ignorer. Elle lui parlera, il le sait. Faut juste qu’ils soient ensemble.
Le doute fait partie de la créativité, se remettre en question toujours tout le temps, mais la vision de quelqu’un d’externe fait parfois du bien en tout cas à Damian, ça lui fait plaisir. Vous essayez de faire une continuité tout en évoluant et vous gardiez les mêmes bases, faire ça pour le plaisir. Si le plaisir n’était plus là, il pense sincèrement qu’il ferait une pause comme il en a déjà fait. C’était mieux pour lui et pour les autres aussi car c’était assez insupportable de travailler dans la mauvaise ambiance. « tant mieux, c’était PAUSÉ comme ambiance aujourd’hui » il conclut avec le sourire. Lorsqu’elle a attrapé les clés, la jeune femme au teint lunaire lui demande s’il se souvient de la dernière fois qu’il lui avait dit d’aller faire un tour avec lui. Une réminiscence, oui mais très floue, aussi paradisiaque à la fois. « Ouais… c’est flou, mais c’était bien. » Elle avait conduit et lui aussi avait conduit, vous vous étiez arrêté sur l’autoroute et dans les motels qui ressemblaient à ceux dans les séries et film ou les gens se font tous buter. Et puis vous êtes arrivé à EUREKA en partie pour le plaisir de dire que vous aviez été visité cette ville avec ce nom. Le pire étant que vous avez eu une illumination. « Les champis… je me souviens avoir vu un escalier dans la mer qui montait dans le ciel . » C’était staiway To heaven. Littéralement, il ne pensait pas que ça allait faire cet effet. Il a vu un escalier qui descendait sur terre et qui montait sur le ciel. Hallucination de malade, sans doute vers son paradis imaginaire.
Elle est d’accord, prend place et lui, le blond suit la manoeuvre, il s’installe sagement côté passage. « Stairway To heaven je suis obligé » il balance le son en rigolant et puis il ouvre son sac pour prendre du chocolat. « Tu en veux ? » Il lui propose, lui, il a déjà la dalle. Vous alliez pouvoir explorer la Nouvelle-Zélande comme ça. « ton appareil, nos cartes de crédit, il y a des couvertures, il y a ma guitare aussi. Ça devrait le faire ? » Vous voyagez léger. Au pire, un crochet, dans une boutique ça allait le faire. Il ouvre le carreau de sa voiture en passant ses doigts et en mangeant le chocolat au goût qui se multiplie dans son palais en observant qu’ils quittent déjà la ville à travers la voiture. « J’envoie un message aux mecs pour leur dire qu’on part. » Solal va un peu gueuler, car il faut travailler sur l’album, mais Damn lui dit qu’il va travailler dessus et que ça ne sera pas long. En réalité, il n’en sait rien combien de temps se voyage va durer et il n’a pas envie de le savoir non plus. « If there's a bustle in your hedgerow, don't be alarmed now it's just a spring clean for the May queen » il la regarde en chantant en douceur en souriant. Il est libre et insouciant, tout ça sans la drogue, c’est mieux ? Il sait pas encore il expérimente. Être clean profiter de la vie, tout ça. « Ça allait pas tout à l’heure ? » il lui demande directement sans vraiment passé par quatre chemin.
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Dernière édition par Damn Arendt le Dim 11 Mar - 11:32, édité 1 fois
Damn, tu sais pas trop comment il est arrivé sur ton chemin. Difficile de te souvenir le moment exacte, ça fait des années que vous gravitez l’un près de l’autre. Tu le connais hyper extravertie mais aussi ses mouvements introverties. « tant mieux, c’était pausé comme ambiance aujourd’hui » tu as hochés la tête en remettant tes cheveux ébènes un peu plus loin de ton visage. Quand tu lui as parlé de la dernière fois que vous êtes partie, tu te souviens de beaucoup de chose car c’était un endroit magnifique. « Ouais… c’est flou, mais c’était bien. » Euréka, c’était son idée, une bonne idée. Fallait que tu lui fasses plus souvent confiance à ton Damn. « Les champis… je me souviens avoir vu un escalier dans la mer qui montait dans le ciel . » Première expérience hallucinogène que tu aies eu, il y a longtemps maintenant mais c’était un peu comme si tu étais devenu un super ordinateur pendant quelques temps. Surtout auditivement assez hallucinant. « Stairway To heaven je suis obligé » il met la musique, tu souris, son enthousiasme est communicatif. « Tu en veux ? » en te proposant du chocolat, tu le prends. « Merci t’es adorable. » oui, quand il est comme ça avec toi, tu le trouves adorable. Vous échangez les rôles surement. « ton appareil, nos cartes de crédit, il y a des couvertures, il y a ma guitare aussi. Ça devrait le faire ? » il shake les affaires et toi tu commences à accélérer plus sérieusement. « parfait, au pire on ira dans une boutique. » tu restes concentrer par rapport au voiture tout en écoutant la musique. « J’envoie un message aux mecs pour leur dire qu’on part. » c’est mieux de les prévenir, Damn quand il est motivée pense à tous détails, tu le connais précis dans ses brouillons et tu aimes bien ça. Tu as hoché la tête parce que tu es d’accord. « If there's a bustle in your hedgerow, don't be alarmed now it's just a spring clean for the May queen » tu l’écoutes et tu te détends, t’arrive vers l’autoroute les limitations ici son plus contraignante. En Allemagne, il y a des routes ou tu peux débordé sans aucune limitation. « Ça allait pas tout à l’heure ? » hmf tu te mords l’intérieur de la lèvre en accélérant un peu plus. « Ça va, j’ai eu une conversation un peu délicate avec ma mère. » ouais le genre de conversation que tu as pas envie d’avoir parce qu’elle te retourne le cerveau.
Instinctivement, la colère c’était creusé dans tes paupières parce que tu n’as pas envie de te voir dans le miroir avec ses reflets qu’elle a mit en évidence. Les mots qu’elle a soulevé, les idées. T’essaie de les retirer à l’aiguille. « Sur certaine chose on est pas d’accord, c’est un peu long et pas particulièrement intéressant. puis sur d'autre, elle me parle de chose que j'avais pas remarqué. » t'es conne aussi d'avoir rien vu. pour les conclusions que ça met en évidence. Tu veux pas avoir certain de ses comportements de ton géniteur et pourtant semblerait que tu aies pris son exemple pour les relations humaines. Faut casser tout ça, tu veux pas terminée comme lui. « ça m’a juste dégoutée parce qu’elle a pas tord partout. » tu aurais préféré.
La nervosité s’est évaporée, ils gravitent sur la route sans destination. Juste des étoiles qui s’évaporent à une vitesse différente que celle des astres. Le blond aime bien cette sensation de laisser derrière lui tout et rien. Le tatoué écoute sa meilleure amie dire ce qui se passe. Il conclut qu’elle se prend la tête beaucoup parfois. Il connaît un peu la mère d’Helden et il la trouve totalement adorable, comme ses soeurs. « Elle veut ton bien, c’est pour te bouger les conversations délicates. » Il ne sait pas le sujet de la conversation, mais logement il s’agit de ça. Sûrement aussi qu’elle est pas totalement rassurée par rapport à sa fille. On ne peut pas dire qu’Helden soit rassurante en même temps. La mère du blond, c’était pareil, délicat fusionnel, distant, arrachant. Il n’en faisait pas beaucoup mention, mais c’était présent dans son esprit et puis parfois : il oubliait. « Oh qu’est-ce qui n’est pas intéressant? » forcément ça doit l’être d’une certaine façon. Le blond change de musique pour mettre autre chose. (ici) Un truc qui le fait bouger, ça lui fait penser à la Californie, mais aussi comment a son amitié avec la jeune femme. « Les trucs évidents, tu ne remarques parfois rien du tout, tu sais. » Il lance, ce n’est pas un reproche pas du tout, juste un constat mais il lui faut un panneau qui clignote pour des trucs simples ou évidents.
Le soleil tombe et il aime la sensation, le paysage qui se développe devant ses yeux. « Elle n’a pas tord de quoi ? » il finit son morceau de chocolat « si elle a raison essaie de trouver une solution pour plus être dégoûté. » Faut simplement aller à l’essentiel, pas passer par des labyrinthes de doute. Si elle est d’accord avec sa mère sur un truc et que ça l’a dégoûte faut changer ce qui ne va pas et c’est tout. Il ouvre la fenêtre pour que l’air rentre dans la voiture. « Je me prenais grave la tête sur plein de trucs avant puis avec les conneries tout ça, c’est pour ça que je ne prenais pas mal de came pour simplifié, fuir aussi » il lance avec facilité. « just be happy happyy comme to la » oui il est de bonne humeur alors il chante. Il aime bien se faire conduire comme ça faut profiter de la vie et de l’instant. Il profite de ce qu’il vit là puis il apprécie la Nouvelle-Zélande pour l’instant. Ça lui plaît bien aussi de rencontrer des nouvelles têtes, ça le repose de toutes les conneries qu’il a pu faire puis il aime être avec sa meilleure amie aussi. « Aller a toi, met du son je tiens le volant » puis il lui tient le volant pendant qu’elle reste à une vitesse constante.
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Dernière édition par Damn Arendt le Lun 12 Mar - 14:55, édité 1 fois
T’es apparemment un peu plus détendu en conduisant, tu sais pas trop pourquoi, sans doute parce que tu prêtes attention à la route, la musique et la voix de ton meilleur ami. C’est tout. Pas la combustion de tes idées inutiles. « Elle veut ton bien, c’est pour te bouger les conversations délicates. » il a pas tord, tu le sais. Prendre conscience, parce qu’au fond si ça te touche c’est pas pour une raison anodine. Comme la plus part des paroles qu’on débite normalement ça te passe au dessus mais pas là. . « Oh qu’est-ce qui n’est pas intéressant? » l’autre il creuse, trop curieux. . « ma façon de gérer les choses quand c’est en rapport avec l’affection, l'attachement. » faiblesse. tu aimes bien sa sélection . « Les trucs évidents, tu ne remarques parfois rien du tout, tu sais. » elle sait maintenant avec le recule, les choses sont trop tard. . « Oui, sans doute parce que c’était inconcevable pour moi. » a cette époque tu t’aimais pas vraiment.. « Elle n’a pas tord de quoi ? » tu te mords les lèvres mécaniquement. « l’isolation, la solitude que je laisse autour de moi. Tu gère ça comment toi maintenant que tu te réfugie pas dans la drogue ? » délicat, tu le sais mais t’éprouve le besoin de changer car tu sais qu’il y a un soucis que t’es pas en phase avec toi même. . « Je me prenais grave la tête sur plein de trucs avant puis avec les conneries tout ça, c’est pour ça que je ne prenais pas mal de came pour simplifié, fuir aussi » bon, tu te sens moins seul a avoir ce genre de réaction. « C’est lâche, on est lâche. On affronte pas. » tu sors en finissant toi aussi ton chocolat.. « just be happy happyy comme to la » tu aimes bien quand il chantonne, il a vraiment une belle voix, tu bouges en dansant pour laisser échapper les mauvaises ondes. . « Aller a toi, met du son je tiens le volant » il tient le volant et rapidement tu prends ton téléphone en restant a une vitesse stable, puis sans trop chercher tu vas dans depeche mode, tu rigoles et puis tu reprends le volant en regardant le coucher de soleil au loin, c’est agréable. . « t’as rencontrer des gens sympathique déjà ? ça te plait ? » même si ça faisait pas longtemps qu’il était arrivé. T’ouvre aussi ta fenêtre et tu laisses balancer tes phalanges au vent comme pour dompter la vague de l’air qui passe et qui repasse sans jamais s’arrêter puis au bout de quelques minutes tu vois un endroit ou tu peux t’arrêter. « Je fais un arrêt. » t’as envie de fumer, tu te déportes légèrement pour arriver sur l’air en question et puis tu finis par te garer. Tu sors de la voiture, tu accroches une cigarette à tes lèvres et tu commences a fumer simplement en regardant ton meilleur ami, tu danses un peu sur la mélodie tout simplement.
Elle est le regard qui le suit dans les voyages de la nuit. Elle est l’insolence qui traîne et puis ses cheveux nocturnes qui prennent le vent. Lui, il essaie de souffler sur ses violences. La faire revenir sur terre même s’il est gauche, il voit que sa marche, qu’il a désarmé ses bombes. Il l’écoute, le coucher du soleil flottant devant eux. L’écran de leur vie défile et ils se perdent dedans. Ils se noient. Ils sont enfin vivants, ils ont abandonné leur crainte au dernier arrêt. C’est beau cet instant qui meurt chaque seconde. « Il n’y a pas de mauvaise ou bonne façon, faut faire comme tu le sens. T’as le droit de t’attacher, ils ne vont pas disparaître. » Il sait plus pourquoi il dit ça, c’est naturel pour lui de le dire même s’il se trompe c’est pas grave, il lui dit autorise toi a vivre, autorise-toi a souffrir ma fille. Question piège, il ne sait pas trop comment il gère quoi que ce soit. « Je ne sais pas trop pour être honnête quand ça viendra je serais certainement pas prêt, c’est pas grave je sauterais dans le vide et on verra si je sais volé. » Il est d’accord avec elle, on est paralysé par la peur, on a peur de ce que nos tripes nous gueulent alors tranquillement tu hoches la tête. Oui ils sont lâches et ils ont le droit. « On affrontera sans doute la prochaine fois » il lance avec facilité, parce qu’au font ils survivent, depuis qu’on les a écorchés et ils ne pouvaient pas faire semblant sans arrêt. Lui, il est bien à cet instant. Ils fuient sans crime.
Dépêche mode dans la voiture, c’est sympa, il danse sur la musique il respire c’est tout ce qui compte. Elle lui demande des nouvelles si, lui, il aime ici. Oui, il aime. « Oui j’ai rencontré une tatoueuse sympa, t’as même pas vu que j’avais refait mon loup Rahalala » dans le vacarme des ondes de la bonne humeur, il lève son t-shirt pour qu’elle puisse voir. « Oui je me plais bien tu sais je suis pas très compliqué. » Ce qui est vrai. Et puis un arrêt, elle trouve un endroit pour s’y poser. Il l’observe sortir de la voiture. Il sourit et lui aussi va se détraquer avec légèreté à coup de nicotine. Il se lève et avance, il prend une cigarette, il l’a posé entre ses lèvres et il s’installe contre le parechoc avant en s’allongeant même s’il glisse. « T’arrives faire l’équilibre ??? » sorti de nulle part.
L’échappée se poursuit, comme des images qui se développent dans le noir et viennent mourir sur tes pupilles, tu vis des moments d’insouciance avec ton meilleur ami. Les drames sont loin et l’un l’autre vous plaisez ici-bas. Sur la terre vous reflétez la candeur. Vivant dans la misère, les yeux dans les yeux, vous voltigiez. En équipe, vous êtes promis tacitement de vivre et pas de vous laisser crever. Et un jour, t’aimerais qu’il trouve une étincelle qui ravive son coeur et tu sois là, tu le verras sourire avec son coeur encore une fois. Il t’a promis que s’il avait un enfant, t’en serais la marraine. Ô ton compagnon, c’est tout ce que tu voudrais pour lui. Ton meilleur et ton pire. « Il n’y a pas de mauvaise ou bonne façon, faut faire comme tu le sens. T’as le droit de t’attacher, ils ne vont pas disparaître. » Il te fait hocher la tête. Ce n’est pas un mal de s’attacher et d’éprouver des sentiments, c’est évident dit comme ça, mais tu t’es fermé à tout, créant des murs pour des broutilles. T’es le produit des rejets qui t’ont entourée. Tu lui souris à ton blond, tu remets bien tes cheveux maladroitement. « Je ne sais pas trop pour être honnête quand ça viendra je serais certainement pas prêt, c’n’est pas grave je sauterais dans le vide et on verra si je sais volé. » Il a raison tu te prends trop la tête, tu verras bien ce que la vie vous réserves. « Oui tu as raison » au pire on sait que tous les deux on se rattrapera au vol un serment, une pépite silencieuse qui scintille. « On affrontera sans doute la prochaine fois » tu hoches la tête là encore, vous serez plus courageux avec ce que vous voulez vraiment, ce que vous aimez vraiment et vous ne lâcherez pas l’affaire. . « Oui j’ai rencontré une tatoueuse sympa, t’as même pas vu que j’avais refait mon loup Rahalala » elle l’observe avec des grands yeux en faisant tout de même attention à la route.. « Non je te mate pas de haut en bas Damn. » Tu ris. Il a trop de tatouage, il est trop compliqué pour ça. « Oui je me plais bien tu sais je suis pas très compliqué. » C’est vrai qu’il l’est pas, lui du moment qu’il peut faire sa musique tout le reste va bien. . « Oui j’aime bien ça, tu ne te prends pas la tête. »
Tu t’échappes sur la musique. Défectueusement votre, mais ensemble. À l’arrêt dans la nature, sur les routes que vous ne connaissez pas. Tu le regardes s’installer et en fait tu observes que pour se mettre bien il faut monter correctement, alors tu t’installes aussi et tu te mets dos a la vitre. Tu montes. « T’arrives faire l’équilibre ??? » tu réfléchis. « La roue sûrement, l’équilibre j’en sais rien. Tu me laisses finir et j’essaie. » Tu souris et puis tu vas te coller contre lui. Ce que tu ne fais habituellement pas, mais t’as envie de lui faire un câlin « Et, toi, tu sais faire ça ? » t’es bien avec ton meilleur ami comme ça. Vous ne vous perdez jamais réellement, t’as eu peur de le voir entre la vie et la mort et ça, tu l’as mal vécu. Ouais, t’as eu peur. Il t’a foutu la frousse avec toutes ses rivières illusoires et au fond ça n’avait plus d’importance à cet instant. Vous êtes les enfants que vous avez laissé mourir quelque part. T’as beau faire la forte, t’aime qu’il soit là. Tu laisses le silence vivre et tu finis ta clope. Tu l’observes sans mot et tu souris.
Sa confidente c’est évanoui dans ses bras avec une douceur qui lui connaît, mais qui est caché, dissimulé, enterré ? Il la laisse faire sans un mot. Surpris, pas vraiment, car malgré les épineux morceaux qu’ils peuvent laisser derrière eux. Ils sont une famille à eux. L’air d’un déjà vu vient apparaître à ses yeux, il la connaît aussi ainsi. Les fragilités de la jeune femme, il les connaît et n’en a pas peur. Tout comme elle ne s’éloigne pas vraiment lors de ses tornades. Les lèvres du blond viennent se perdre dans la chevelure ébène de la jeune femme avec tendresse, sans doute celle d’un frère, ou qu’importe le vocabulaire qui pourra se cacher derrière les rivières de ce qui les lie. Il profite du calme. Cure de tendresse, il caresse de ses phalanges son visage aux couleurs de la lune, il observe avec urgence ses traits. Ça allait mieux lorsqu’il était tous les deux, lorsqu’ils pensaient a eux aussi, car personne ne le ferait pour eux. Il continuait d’embrasser sa chevelure pour se tenir en vie et la tenir avec lui.
Et puis le blond fatigué d’avoir été trop fort lâcha un soupir inattendu à cause de ses pensées qui divaguaient dans un berceau lointain. Au moins, l’un l’autre était toujours l’un dans la vie de l’autre. Il avait eu peur de la perdre dans des flots illicites. Helden ne l’obligeait à rien voir d’horrible, elle éloignait les visions d’horreur de sa vie lui faisant espérer des jours meilleurs. « C’est bien aussi quand t’es douce » il lui confia de façon sincère. Séparément, vous avez vu des trucs plutôt moches que ça soit des autres ou l’un de l’autre alors loin de l’outrance, il y avait les lueurs de la pureté des instants. Dame avait oublié de répondre au sujet de la roue et de l’équilibre trop bien comme un enfant pour répondre. Son corps, c’est lâcher, en finissant sa cigarette et il a poursuivie les caresses dans les cheveux ébènes de sa meilleure amie. « Tu devrais l’être plus souvent. » Comme lui sans doute, quoique non lui était beaucoup trop tactile pour tout s’empêcher de l’être. « On pourra se faire des soirées de niaiseries. » Il éclate de rire s’extasiant d’un rire démesuré.
La voiture ça toujours été un moment privilégié pour toi pour discuter avec les gens que tu aimes bien parce que c’est différent vous roulez et vous dansez. Tes pupilles se perdaient dans l’immensité du ciel et tu regardes les couleurs se changer. La simplicité fait grillé les tombeaux, tu l’observes, lui celui qui te fait rire avec des fragments de débilités et puis sous ça, il y a la profondeur, un mec despérèment vivant et émotif. Les émotions altèrent le jugement, c’est pour ça que tu les laisses de côtés bien trop souvent mais la tu te sens pas agressé. Tu baisses les armes, c’est déjà bien. « C’est bien aussi quand t’es douce » tu en sais trop rien, t’espère, t’aimerait bien être moins sur tes gardes mais t’as du mal à faire comme lui. Tu sais juste comment réagir. « Tu devrais l’être plus souvent. » tu fronces les sourcils. « Tu penses que je devrais câliner tous les gens qui passent ? » tu hausses les sourcils en rigolant , tu le taquines mais non ça gâcherait l’unique. « On pourra se faire des soirées de niaiseries. » lui aussi il te taquine, il rit comme un gamin parce que Damn, c’est encore un gamin et il a bien raison de prendre tout comme ça vient. « ok seulement si on se fait des couettes » vous dites vraiment n’importe quoi parfois, vos conversations elles sont comme ça un peu étrange mais c’pas grave, tu le comprends et il te comprends. C’est pas tout ce qui compte au fond ?
Tu te lèves de là parce qu’il faut bien que vous arrêtiez de vous câliner même si ça t’a fait du bien d’être proche de lui. Tu retournes sur la terre ferme et puis tu essaies de faire l’équilibre mais tu finis par faire une roue qui flanche. « je sais plus faire. » tu balances dans l’air, tu le fixes. Tu lui balances les clés. « Tu conduis monsieur ? » tu hausses les sourcils encore une fois. « je veux glander aussi. » il y a pas de raison que ça soit que toi qui conduit. « faut qu’on s’arrête pour manger aussi, je veux un hamburger. De la viande.. » tu rigoles parce que tu sais que c’est un sujet qui anime des flammes dans les yeux de ton meilleur ami « aller bouge ton cul. » tu entres dans la voiture et tu te mets côté passagé cette fois. Un peu invincible à ses côtés.
Les mots étaient parfois dérisoire, mais aussi coupant comme des lames de rasoir, écorchant et les actes l’étaient encore plus. Damn le savait bien, eux ne trichaient pas et c’était bien le problème dans la fourberie incanscante de ce monde. Au fond elle ne faisait que ce protéger, tu l’as compris dès que la vue qu’on avait abuser d’elle et de sa confiance. « Non t’as raison, fait des câlins qu’a, moi, my love » il voulait pas qu’elle en fasse a n’importe qui et qu’elle devienne une traîner. L’idée le paralysait et lui, donner envie de vomir. « Tout le monde va presser ton cul après » Damn avait été ainsi, un aimant en plus de ça dans ses perditions et il n’en était pas fier. Dans le miroir, il ne se reconnaissait plus. Le blond avait perdu le sens des réalités, se perdant dans l’humain perdant le sens du vrai, perdant le sens de la magie du vrai. Il l’avait serré à lui. « Des couettes, on sera trop mignon comme ça. » Même si ce n’était pas possible avec ses cheveux, qu’importe. Il ne voulait pas être ce qu’il avait été et Damn ne voulait pas qu’elle soit ce pantin. Conduit par l’instinct de destruction il aurait fait pâlir les méandres de sa gentillesse. Il fallait qu’ils flottent à travers les typhons. Et puis elle essaie de faire l’équilibre, mais ça fini en roue, le tatouée a un rire qui pousse, encore un. « OK t’es nulle » il rattrape les clés qu’elle lui lance parce qu’il est doué. « Bien sûr que je conduis » elle s’installe dans la voiture et prend place. « Je vais bouger mon joli cul tu vas voir, je vais t’éblouir. » Et puis Damn il glisse sur la voiture pour rejoindre la terre, il va se met contre le côté passager et il fait l’équilibre sur sa portière, pendant quelques instants il est en l’air. Le blond tient grâce à ses avant-bras et puis il descend, revient sur terre, secoue ses mains. La tête de celui tourne un peu, il rigole en se mettant au volant. « C’est qui le master, hein ? » elle a parlé de hamburger, il se pince les lèvres en rigolant. « PAS DE VEGAN DANS LA VOITURE. Wouhou, les carnivores sont là enfin. Carnivore...» Pas non plus de masses mais voilà ça amusait Damn d’embêter ses copains, surtout Vitaly, qui luttait et puis il s’installe au volant. Le blond aime aussi prendre le volant de toute façon ils savent pas ou ils vont.
La nuit, c’était plutôt agréable de conduire aussi, il y avait cette sensation insolente de liberté même si Damn restait aux aguets concernant les autres voitures. « Tu vas faire dodo ? » il lui demande en la regardant avec de grands yeux.