Préparons le futur. -Leanne & Lily-

Depuis plusieurs jours voire même une ou deux semaines maintenant, je découvrais les joies d’être mère. J’en avais rêvé durant toutes ces années et maintenant que cela devenait concret, j’avais peur de mal faire. Je savais que le jour où ma fille viendrait à annoncer à ses parents adoptifs qu’elle nous avait retrouvé ses parents biologiques, tout changerait. Parce qu’après tout, j’avais abandonné ma fille, ma chair mais ce n’était pas ma propre volonté. J’étais jeune et influençable à l’époque, ma mère a profité de cette faiblesse de ma part pour m’éloigner des deux personnes qui comptaient le plus à mes yeux à cette époque. Je l’ai très souvent amèrement regretté mais aujourd’hui il était hors de question que quiconque vienne perturber ce bonheur naissant. J’étais heureuse avec Allan, tout allait bien et pourtant une ombre planait encore au tableau : Allan ignorait toujours pour l’existence de Lily et pour sa paternité. Du coup, avec Lily, on avait convenu que d’ici quelques jours, on se retrouverait à la caserne, cet endroit qu’on aime tous les deux avec Allan afin que les deux personnes que j’aime le plus puissent se rencontrer sereinement. Quoiqu’il en soit, je n’étais pas sereine à l’idée qu’Allan puisse m’en vouloir de lui avoir caché pour ma grossesse, que je l’ai écarté à ce moment-là alors qu’on aurait réellement pu être heureux ensemble. Mais je ne doutais pas qu’il comprendrait et qu’il arriverait à me pardonner car au final il y avait prescription vue que vingt longues années s’étaient écoulés. Mais aujourd’hui j’avais rendez-vous chez ma fille, ses parents adoptifs lui avaient achetés une petite maison afin qu’elle puisse vivre sereinement dans cette nouvelle ville et rien que pour cela je les remerciais car ils semblaient avoir été de bons parents pour elle. Elle semblait avoir eu une enfance parfaite et cela me comblait de bonheur.  Ne vivant pas dans le même quartier, je décidais de partir une demie heure avant, même si je l’avais raccompagné la dernière fois. Quelques minutes plus tard, je me trouvais donc devant la maison de ma fille. Une légère appréhension mélangée à de l’excitation commençait à monter en moi. Je vins sonner à sa porte et quelques minutes plus tard, elle vint m’ouvrir, ma saluant et m’invitant à entrer. Lorsque j’entrais chez elle, je pus constater que sa cuisine avait subi de légers dégâts alors je vins lui répondre. « Je vais bien mais qu’est ce qui s’est passé ici ? », lui demandais je, faisant référence à sa cuisine légèrement brulée et me doutant qu’elle avait dû avoir affaire à son père biologique, vu qu’Allan était pompier.

Après une semaine à avoir retrouvé ma fille biologique, celle-là même que j’avais de l’abandonner il y a presque vingt longues années, je ne réalisais pas encore à quel point le Destin était avec moi. D’abord il me permet de retrouver l’homme que j’ai aimé au lycée et que j’ai toujours aimé dans le fond, celui-là même avec qui j’ai conçu ce bébé. Ensuite c’est le tour de ce bébé devenue une très jolie jeune femme d’entrer dans ma vie. Bien sûr cela n’avait pas échappé à mon meilleur ami qui avait remarqué que j’étais devenue un peu trop émotive qu’il y a quelques temps. Comme à mon habitude, je ne pouvais rien cacher à Nahe et puis il avait dû comprendre que cela avait un lien avec le retour d’Allan dans ma vie ou encore de ce bébé que j’avais dû laisser derrière moi quand j’avais 17 ans. Après tout, je disais absolument tout à Nahe, nous n’avions aucun secret l’un pour l’autre et comme on travaille ensemble, forcément quand l’un ne va pas, l’autre le remarque directement. Mais pour l’heure , il était convenu que je retrouve ma fille chez elle sur South Bay. Certes ce n’était pas le même quartier mais ce n’était pas non plus à l’autre bout de la ville, sachant que je vivais du côté Ouest de la ville alors forcément j’étais plutôt sereine pour le temps de transport. Je l’étais un peu moins sur comment cette journée entre mère et fille allait se dérouler, ce n’était que la deuxième fois que j’allais passer du temps avec elle et même si j’en avais plus qu’envie, j’avais une pointe d’appréhension que cela se passe mal. Sauf qu’il n’y avait aucune raison que tout aille mal bien au contraire je dirais même. J’étais donc très vite devant la porte de la maison de ma fille, c’était une petite maison coquette que ses parents lui avaient pris, ils avaient eu bien fait en tout cas. Je n’attendis pas longtemps avant qu’elle vienne m’ouvrir. J’entrais donc dans son cocon joliment décoré avant de remarquer quelques dégâts dans la cuisine. Elle vint me rassurer que ce n’était qu’un petit accident et qu’elle croyait avoir parlé à son père biologique sans le savoir, ce qui était fort probable. Alors je vins lui répondre. « Oh d’accord, je vois. Le principal est que toi et ton cochon d’inde n’ayez rien », lui fis je, ayant remarqué l’animal dans sa cage avant de reprendre. « C’est très possible que tu aies eu affaire à ton père biologique, il est pompier donc ce serait normal qu’il soit appelé pour un feu, tu ne crois pas ? », lui disais-je avant de venir lui proposer qu’on remette en état sa cuisine avec un peu de peinture et de nouveaux meubles. L’argent n’était pas un problème pour moi et cela pourrait nous permettre de passer un bon moment ensemble alors je repris. « Est-ce que tu serais d’accord pour que je t’aide à remettre en état ta cuisine ? », lui fis je, espérant qu’elle ne soit pas gênée par ma proposition. Après tout, une mère avait bien le droit d’aider son enfant, non ? Et c’était comme un premier pas vers elle dans un sens aussi. Par ailleurs, je vins me rendre compte qu’elle m’avait demandé si je n’étais pas trop stressée pour la rencontre d’Allan avec notre fille alors je repris. « Oh que si, je n’arrête pas d’imaginer le pire. D’où ma proposition de penser à autre chose en refaisant ta cuisine si tu es d’accord bien sur », lui disais-je, ne voulant pas vraiment parler de cette rencontre qui me faisait peur. Ce n’était pas le fait qu’Allan connaisse sa fille qui me faisait peur, c’était surtout sa réaction quand j’allais lui dire la vérité en fait.

Je ne savais pas à quel point je pouvais être autant stressée, j’avais toujours peur de mal faire ou de dire quelque chose qui ne fallait pas avec Lily. Peut-être était-ce parce que j’avais peur de prendre la place de ses parents adoptifs à ses yeux ? Certes il était vrai que je nourrissais le rêve qu’on puisse former une vraie famille tous les trois mais je savais aussi que désormais ma fille était indépendante et n’était plus une enfant. Forcément je regrettais les moments où je n’avais pas pu la voir grandir, j’ai manqué toute son enfance puis son adolescence que même si je n’ai pas envie d’être ce genre de mère intrusive dans la vie de sa fille, je veux tout partager avec elle. L’idée d’avoir un second enfant me trotte dans la tête depuis quelques temps mais je veux y aller progressivement car je dois déjà apprendre mon rôle de maman avec ma grande fille et puis Allan va surement me détester après l’annonce de la vérité sur notre rupture. Je lui avais menti à l’époque alors il pourrait penser que je continue aujourd’hui, sauf que cela n’avait jamais été le cas. Avec Allan, j’avais toujours été sincère et si j’avais dû lui mentir ce jour-là, c’était contre mon gré. Mais pour l’heure, direction la maison de ma fille. Ses parents n’avaient pas lésiné sur les moyens pour le bien être de leur fille et je les en remerciais, même si j’aurais aimé lui proposer qu’elle vienne vivre à la maison. A peine entrée, je pouvais constater qu’un petit incident s’était passé ici et pour cause sa cuisine portait encore les traces d’un incendie. Par chance, les pompiers n’avaient pas trop tardé et elle avait même cru voir son père biologique, ce qui n’était pas du tout impossible alors je vins lui répondre. « oui cela devrait bien se passer du coup avec lui si vous vous êtes bien entendus la dernière fois », lui disais-je, me doutant qu’il allait sans doute plus me détester que Lily. Après tout, Lily n’était qu’un dommage collatéral de cette décision que j’avais dû prendre, j’avais dû quitter mon petit ami et mon bébé pour faire plaisir à ma propre mère, propre mère qui m’a renvoyé en Nouvelle Zélande une semaine plus tard.

Du coup, je décidais de profiter de ma venue pour que l’on arrange un peu sa cuisine. Après tout, peut être voudrait-elle inviter ses amis chez elle ? Elle ne pouvait pas recevoir dans de telles conditions. Bien sur on allait surement devoir bouger pour aller lui racheter quelques petites choses et peut être qu’elle ne voudrait pas que je lui paye mais j’avais envie de faire plaisir. Pour le moment, elle semblait contente que je veuille l’aider alors je décidais de me contenter de lui sourire, tout en l’écoutant acquiescer mon idée de faire autre chose pour éviter de trop penser à cette rencontre entre Allan et Lily. D’ailleurs, elle vint me proposer de la limonade alors je vins lui répondre. « Oui avec plaisir. Tu penses qu’on va devoir changer quoi dans ta cuisine ? », lui demandais je, prévoyant un déplacement au magasin de décoration parce que sa cuisine avait pris un petit coup et peut être qu’un meuble pouvait être changé au final. Elle vint aussi me faire savoir qu’elle avait dit à ses parents adoptifs qu’elle m’avait retrouvé alors je vins lui répondre. « Ah et comment ont-ils réagi ? », lui demandais je, ne voulant pas qu’ils pensent qu’elle allait les remplacer dans son cœur. Après tout, même si elle nous avait retrouvé avec Allan, cela ne voulait pas dire qu’elle reniait sa famille adoptive. Elle voulait seulement connaitre ses origines et sa vraie famille, ce qui était somme toute légitime.

Ce n’était pas cette journée que j’allais passer avec ma fille qui me stressait mais bel et bien cette rencontre qu’on avait prévu entre Allan et Lily. Après avoir vu l’état de sa cuisine, je me doutais qu’elle avait dû avoir affaire à son père biologique puisqu’il était pompier, il paraissait donc logique qu’il ait été mis sur cette intervention. Je savais aussi au fond de moi qu’Allan allait accepter le fait que Lily était sa fille mais me pardonnera il cet énorme mensonge que j’ai dû lui dire à l’époque ? Toutefois elle semblait encore stressée à l’idée de le rencontrer mais d’un côté c’était normal. Après tout, elle avait grandi aux côtés d’un père et d’une mère qui l’ont aimé de toutes leurs forces et puis récemment elle s’est rendue compte qu’ils n’étaient pas vraiment ses parents. A sa place, j’aurais réagi pareil, je serais apeurée aussi à l’idée de rencontrer mon père biologique. Du coup, je décidais qu’au lieu de parler de ce qui nous stressait, valait mieux nous concentrer sur l’essentiel pour le moment, refaire sa cuisine. Bien sûr tout cela allait avoir un coût mais j’avais un salaire à présent et j’étais propriétaire de ma maison depuis un bon bout de temps, je pouvais bien aider ma propre fille à payer ce qu’il lui fallait pour remettre à neuf sa cuisine. Je me doutais qu’elle devait être gênée de cela mais elle n’avait pas à l’être, cela me faisait plaisir de le faire. Elle venait de me dire ce qu’il y avait à changer, je décidais de regarder le frigo avant de constater qu’il marchait quand même malgré qu’il avait un peu brulé. On n’avait pas besoin de le changer dans l’immédiat, cela pouvait attendre encore un peu. De toute évidence, elle avait déjà repéré les meubles qu’elle voulait alors je décidais de venir lui répondre. « D’accord, il te faut donc en priorité un nouveau four et de nouveaux meubles. Le frigo peut attendre un peu, il marche encore », lui disais-je, espérant la rassurer un peu au sujet de ses meubles. Puis on en est venu à parler de ses parents adoptifs et de leur réaction quand elle leur a dit m’avoir retrouvé. Visiblement, ils l’avaient plutôt bien pris, ils ont du se dire qu’au moins elle ne serait pas toute seule ici en Nouvelle Zélande alors je vins reprendre. « C’est chouette, je suis contente pour toi, ils doivent se dire que tu n’es plus toute seule ici au moins », lui fis-je avant qu’elle vienne me dire qu’ils souhaitaient me rencontrer. Retourner à Londres allait me faire replonger vingt ans en arrrière, même si j’avais du y aller deux ans plus tôt pour enterrer ma mère mais je comprenais qu’ils veulent me rencontrer. Toutefois, je souhaitais les rencontrer avec Allan et non toute seule alors je repris. « D’accord mais attendons que tu ai rencontré ton père avant d’aller les voir, on ira comme une famille. Je ne veux pas faire cela seule, tu comprends ? », lui disais-je, me doutant qu’Allan aimerait aussi rencontrer les personnes qui avaient pris soin de notre fille durant toutes ces années. Mais pour l’heure, je préférais attendre que cette rencontre et la vérité ne soit passée.

Aujourd’hui, je ne voulais pas parler de cette future rencontre entre Lily et Allan car clairement cela me stressait plus que de raison. J’avais tellement peur qu’Allan me quitte, m’en veuille, fuit sa fille que je ne voulais pas y penser jusqu’au jour j. Du coup, étant chez ma fille pour l’aider à refaire sa cuisine, il me paraissait logique que l’on se concentre sur le sujet principal de la journée, qu’est ce qu’on allait devoir racheter pour sa cuisine. Je me doutais que ses parents lui avaient envoyés un peu d’argent pour cela mais si je devais l’aider en rajoutant pour qu’elle puisse avoir les meubles qu’elle voulait, je le ferais. Elle était ma chair et même si je ne voulais pas prendre la place de ses parents adoptifs, ceux qui avaient pris soin de mon bébé durant vingt ans, je tenais à faire partie intégrante de la vie de ma fille. Je venais de regarder un peu l’état de son réfrigérateur et clairement cela pouvait attendre un mois ou deux avant de le changer. C’était surtout le four et les meubles qui avaient le plus souffert de l’incendie. Lily semblait d’accord avec moi sur ce point alors je vins lui répondre. « Dans ce cas, c’est parfait, on sait quoi acheter  », lui disais-je avant de l’écouter me parler de ses parents adoptifs. Elle me fit savoir qu’ils étaient toujours inquiets pour elle mais dans un sens je pouvais les comprendre, l’enfant qu’ils avaient élevé pendant vingt ans avait décidé de voler de ses propres ailes, ça devait être un choc pour eux, d’autant plus qu’elle venait de me retrouver alors je repris. « Tu sais, j’aurais aimé avoir des parents comme ceux que tu as eu. Ne leur en veux pas d’avoir peur pour toi et même si tu nous a retrouvés moi et ton père biologique, ils resteront aussi tes parents », lui disais-je avant de reprendre. « J’ai vraiment envie qu’avec ton vrai père, on forme une vraie famille mais tes parents adoptifs feront toujours partie de la famille et on ira les voir dès qu’Allan sera au courant pour toi, en espérant qu’il ne nous fuit pas … », lui disais-je, me sentant presque mal à l’idée de perdre à nouveau l’homme que j’aimais. Je crois que je ne le supporterais pas s’il m’en voulait et ne voudrait plus jamais me voir. Mais je décidais de me reprendre en soufflant un bon coup et repris. « Mais assez parlé de cette rencontre entre vous deux, on a des achats à faire et vaut mieux y aller maintenant, il y aura moins de monde comme ça », lui conseillais je, me préparant rapidement pour que l’on parte au magasin assez vite. Il n’était pas très loin mais souvent les gens aimaient y aller dans l’après-midi donc si on ne voulait pas tomber sur la foule, il fallait nous dépêcher.

Ma fille était vraiment une personne gentille, elle avait vraiment pris de mon caractère, même si Allan était très généreux aussi. J’étais heureuse de pouvoir faire partie de sa vie, qu’on puisse commencer à rattraper le temps qu’on avait perdu à cause de ma mère. Bien sûr j’allais devoir rencontrer les personnes qui avaient pris soin de mon bébé pendant toutes ces années, peut-être même qu’elle voudrait aller sur la tombe de sa grand-mère. Je ne pourrais lui refuser car cela fait partie de son histoire mais je sais que ce sera un moment assez douloureux pour moi. Mais pour l’heure, j’étais chez ma fille pour passer du temps avec elle mais aussi pour aller racheter quelques meubles. Après tout, il fallait bien effacer qu’il y avait eu un incendie dans cette cuisine. C’était donc tout en faisant un petit état de ce qu’il fallait racheter en premier lieu que l’on venait de parler de la chance qu’elle avait eu d’avoir été adoptée par cette famille. Je ne connaissais pas encore ses parents adoptifs mais cela avait l’air d’être de bonnes personnes. Cela avait été ma crainte de voir mon bébé tomber dans une mauvaise famille mais visiblement ma fille avait été un véritable cadeau du ciel pour eux alors je vins lui répondre. « Je comprends mieux et je suis heureuse de savoir qu’ils t’ont inculqués des valeurs importantes à mes yeux aussi », lui fis je, tout en reprenant quand elle me rassura sur le fait que moi et son père ferions toujours partie de sa vie. « J’espère bien ma puce, je ne compte plus sortir de ta vie, on a tellement de choses à rattraper toutes les deux pour se perdre à nouveau », lui disais-je, préférant à la limite perdre l’homme que j’aimais plutôt que ma fille, ma chair, mon sang. Certes j’espérais qu’Allan resterait dans ma vie mais si un jour on venait à se séparer pour x raisons, je saurais m’en remettre avec le temps. Bien sûr ne plus avoir Allan dans ma vie me fera bizarre car j’étais la plus heureuse à ses côtés mais si un jour on devait se séparer, ce serait le Destin qui ne voudrait pas que nous soyons de nouveau ensemble. Quoiqu’il en soit, il était temps de partir acheter les meubles sinon il y allait avoir foule au magasin et ce ne serait pas agréable de faire les achats. Sur le chemin, elle vint me parler du fait que le shopping avec sa mère adoptive ne se passait pas qu’à deux, elles étaient toujours accompagnées d’un garde du corps et qu’elle était heureuse de pouvoir partager ce moment avec moi, cela me fit sourire avant de venir lui répondre. « On en aura d’autres des moments comme ça, je te le promets ma puce », lui disais-je, me souvenant que ma tante avait sa maison sur South Bay, soit le même quartier que ma fille. Peut-être qu’il était temps pour moi de déménager et de me rapprocher d’elle ? Je ne voulais pas m’immiscer dans sa vie au point de l’obliger à vivre avec moi mais si je pouvais être à proximité, elle saurait où me trouver si elle n’allait pas bien alors je repris. « Tu sais que la sœur de ta grand-mère a une maison là où tu vis, je vais essayer de voir si elle la vend toujours et peut être que je viendrais vivre à côté de chez toi si tu es d’accord ? », lui demandais je, sachant pertinemment que Island Bay n’était pas un immense quartier de Wellington mais je voulais être au plus près de ma fille. La route pour se rendre au magasin était passée vite, nous avons donc décidés de profiter du magasin pour acheter les meubles dont on avait besoin mais aussi un peu de déco pour son intérieur. Bien sur les meubles étaient payés avec l’argent que ses parents adoptifs lui avaient envoyés quelques jours plus tôt. Mais pour ce qui est de la déco, j’avais décidé de contribuer un peu en l’aidant financièrement. C’était ça aussi le rôle d’un parent alors je voulais jouer mon rôle à fond et je songeais également à la reconnaitre après en avoir parlé à ses parents adoptifs bien évidemment.