contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: pirate embrumée (hades) (#) Mar 13 Mar - 3:31
hades & nour
pirate embrumée
Beaucoup de vent dehors, mais pas assez de vagues dans la marée. Nour prit appui sur l'épaule que la secrétaire lui offrit et descendit à petits pas maladroits les marches des escaliers. Elle sortait tout juste du cabinet dentaire, les joues gonflées à cause des gros cottons absorbants calés dans sa bouche. Ça s'était bien passé. Plutôt moyennement au début, au moment où il a fallu se lever, au moment où elle à commencer à paniquer. Pour elle-ne-savait trop quelle raison. Les rendez-vous chez le dentiste lui avaient toujours fait peur, Peiche, du haut de sa carrure de gros chien, pouvait en témoigner. Plus petite, Nour avait l'habitude de se cacher derrière lui lorsque ses parents voulait l'y emmener. Elle empoignait le poil épais et ne le lâchait qu'une fois que son père menaçait de lui confisquer son livre préféré. « Quelqu'un peut venir vous chercher ? » Nour tourna sa tête embrumée par les anesthésiants vers la dame à sa droite. Elle ouvrit la bouche et parla quelques mots qui furent à moitié étouffés par les gros cottons blancs. « Euuuuh, oui ! Oui, oui, oui, oui, oui, absolument ! » Elle n'y avait pas pensé, en vérité. Elle s'était dit que marcher jusqu'à chez elle n'allait pas être si compliqué. Que l'anesthésie allait s'être dissipée d'ici là. Mais elle ne pouvait mettre un pied devant l'autre que si elle prenait appui sur quelqu'un, quelque chose. Et ramper sur le trottoirs n'était franchement pas une très bonne idée. Elle sortit son téléphone de sa poche de pantalon et l'amena tout près de son visage pour arriver à lire les noms dans son répertoire. A, B, C, D... ils étaient tous beaucoup trop loin, à quelques pays d'ici. E, F, G... H... H ! Nour appuya sur le bouton d'appel sans même hésiter. Elle n'avait plus le choix, désormais. C'était son dernier recours. Une, deux, trois tonalités puis une voix de l'autre côté. « Hades ! » Nour manqua de s'étaler par terre quand la secrétaire la lâcha pour ouvrir la porte de sortie. « Euuuuuuuuuuuh salut ! » Elle s'arrêta net en mettant les pieds dehors et fut distraite par la forme d'un félin roux qui s'élançait à toute allure dans la rue. « Ouuuuh ! J'ai vu passer un gros chat ! » Elle se mit à rire bêtement. La dame qui l'avait accompagnée s'assura qu'elle était bien assise sur le banc devant l'entrée et retourna travailler après l'avoir saluée. Nour continuait de rire. « Diiiis Hadeeees j'suis chez euh– » Elle tourna la tête vers l'enseigne lumineuse. « chez le dentiste ! » Elle lui fila l'adresse après un énième coup d'œil vers la devanture du cabinet. « Est-ce queeee... tu peux venir me chercher ? S'il te plait, s'il te plait ! On m'a dit qu'il faut que quelqu'un vienne, je peux pas conduire et j'ai pas le numéro des taxis eeeeet... » Nour baissa la tête, prise d'une tristesse bizarre et soudaine. Comme une envie de pleurer et une fatigue dans les veines. « Y'a personne qui peut ! » Le sentiment des anti-douleur qui remontait jusque dans les yeux et dans l'air misérable qu'elle avait en ce moment. Puis elle repensa au chat qu'elle avait vu courir à l'instant et un autre fou-rire se coinça dans ses dents.
AVENGEDINCHAINS
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Sujet: Re: pirate embrumée (hades) (#) Jeu 22 Mar - 17:49
hades & nour
pirate embrumée
Contradiction. Étonnement. Tu ne serais pas quel mot est le plus adéquate pour résumé ta conversation téléphonique avec la belle Nour. D'abord surpris qu'elle t'appelle et ensuite … Tu as bien cru un instant qu'elle était droguée, bon apparemment elle l'est, mais pas dans le bon sens. Oh que non. Tu as mis un instant avant de saisir où elle voulait en venir. La petite brune qui te réclame, ses émotions qui ont changé en un instant et toi. Toi qui n'as rien compris et pourtant tu as pris le chemin. Tes pas avancent, tu aurais pu prendre ta voiture, mais il fait beau. Puis quoi de mieux que de l'avoir près de toi ? Absolument rien. Toute façon ta voiture est au garage ou tu ne sais plus où. Sûrement Shawn qui s'en sert, la question fut vite élucidée et c'est à pieds que tu rends au cabinet dentaire. Tu aurais pu prendre le temps de te changer ou autre, mais la dame attend et tu as peur du résultat si elle attend trop longtemps. Qu'elle se mette à courir après le chat ? C'est une éventualité, une chance pour elle que tu ne sois pas trop loin de là où elle se trouve. T'étais bien assis à la terrasse de ton café favoris. Livre en poche, café pas trop loin. Tu étais bien, juste avant qu'elle débarque. On va pas se mentir l'idée qu'elle fasse appel à toi, ça te plaît. Pas Shawn. Pas quelqu'un d'autre : toi. Rien que toi. Tu ne vas pas chercher midi à quatorze heure. Tu fonces. Nour, elle est entrée dans ta vie, de façon.. déstabilisante. Bien sûr y a ce paris, tu ne l'oublies pas et comment le faire ? Cette petite française que vous avez mis en jeu en même temps. Ce petit regard, ce sourire. Ouais tu connais son visage et ça c'est plus que surprenant. Tu ne prends pas autant de temps pour dévisager tes partenaires en temps normal. Mais Nour. Nour elle a ce truc, ce petit truc qui a su retenir votre attention. Oui, là votre, pas que la tienne. Assez pour que vous mettiez l'idée en route. Parce que t'es pas prêt à ce qui va te tomber dessus, oh que non. Pour l'heure tu t'aventures dans les rues d'Island Bay car elle t'attend. Le chevalier va porter secours à la jouvencelle. Si tu veux avoir tes chances, il faut que t'y emploie et pas qu'un peu. Tu as maintenu le contact un moment avec elle, avant de lui dire que tu arrivais. Tu lui envoies des sms pour être sûre qu'elle ne s'aventure pas dans une quête à la Narnia ou autres aventures. Pourtant sa frimousse se dessine au loin et ton sourire s'agrandit. Tu avances doucement, « j'ai bien cru un instant que tu allais t'enfuir dans le terrier du lapin, ou chat, ça dépend tes préférences. » Tu ne sais pas pourquoi, mais Nour elle te ramène à Alice. Son univers, la folie qui s'y amène, sa douceur, peut-être sa naïveté ? T'en sais rien, car du peu que tu as parlé avec elle .. tu n'as pas vu cela. Juste ton imagination qui fait défaut. « alors comment tu te sens? » que tu lui demandes, venant prendre place à ses côtés. Préférant juger de la situation avant de partir à l'aventure. « j'pensais pas que les hamster pouvaient être mignons mais il faut bien des exceptions. » et là tu ne dragues pas. Fin pas vraiment, toute façon elle est dans le coltard, tu le vois bien à son regard. Tu dis juste la vérité, avec une pointe d'amusement. Parce que t'es ainsi. Crétin, qui n'arrive pas à rester sérieux cinq minutes. Faut pas trop t'en demander. « t'es prête à partir à l'aventure ? » que tu lui dis en souriant. Bien sûr tu ne vas pas abuser de sa fragilité, mais juste te comporter en gentleman. Te relevant, tu lui tends ton bras, jusqu'où bout tu joues le jeu et puis vu son état. Tu doutes qu'elle puisse marcher toute seule, c'est bien pour ça qu'elle t'a appelé.
Comme si, soudainement, on la couvrait de lavande et on la laissait mourir pour qu'elle renaisse au printemps. Nour n'avait jamais vraiment fumé quoi que ce soit, ne serait-ce que pour seulement essayer. Aux prises avec de forts anesthésiants, elle tentait tant bien que mal de voir clair dans toute cette brume d'hallucinations. Lorsqu'elle vit arriver Hades, des messages sur son téléphones à la réalité, une espèce de métamorphose de mots sur un clavier en garçon, Nour fit le plus grand des sourires et les plus exagérés des bonjour de la main. « J'ai bien cru un instant que tu allais t'enfuir dans le terrier du lapin, ou chat, ça dépend tes préférences. » Nour fronça quelque peu les sourcils, tentant de dépatouiller ce que Hades voulait dire par là. Elle eut une absence, une sorte de moue idiote collée à la figure, les yeux fixes et perdus dans un buisson en face d'eux. « Alors comment tu te sens ? » Elle se secoua comme pour se réveiller. « Un peu– euh... un peu pas tout à fait là, un peu dans les vapes. » Les cotons coincés dans sa bouche l'empêchaient de parler correctement. « Et j'ai envie de glace à la framboise ! » Sûrement un effet secondaire des anti-douleur comateux. « J'pensais pas que les hamster pouvaient être mignons mais il faut bien des exceptions. » Nour prit soudainement conscience du fait qu'elle devait très probablement avoir l'air défoncée comme pas possible et que c'était Hades qui se trouvait là, à côté d'elle, Hades, alors qu'elle aurait très bien pu faire appel à un autre contact téléphonique. Comme le taxi, par exemple. Ou une collègue du café bistro. Son esprit en vagues molles ne semblait pas s'en être préoccupé plus que ça. Un petit rire quitta ses lèvres alors qu'elle se frottait les yeux pour essayer de cacher son regard inquiet et vaporeux. Pour avoir l'air d'une idiote, c'était gagné. « T'es prête à partir à l'aventure ? » Nour se leva tant bien que mal et s'accrocha au bras que lui tendit Hades. Elle parvint à mettre un pied devant l'autre sans trop se prendre les pattes n'importe comment dans des serpents imaginaires. Elle fit bien attention à ne pas trop s'avachir contre le garçon à ses côtés et concentra toute son attention sur le poids qu'elle balançait de sa jambe droite à sa jambe gauche à un rythme régulier. « J'ai plus mes dents ? » Nour avait le regard bloqué par terre, comme si elle cherchait très intensément quelque chose. « J'AI FAIT TOMBER MES DENTS !!! » Des trompettes résonnèrent dans sa tête et il s'agissait en fait de sa voix qu'elle entendait en décalé. Elle ne fit pas un geste et continua de chercher des yeux ce qu'elle pensait avoir perdu, le visage crispé dans une inquiétude sans borne et la main accroché au bras d'Hades. « Hades, elles sont où mes dents ? » Ce n'était maintenant plus qu'un marmonnement, quelque chose de complètement brouillé par l'anesthésie. Nour respirait fort et dû se faire violence pour retrouver son calme. L'après-midi était prometteur. À ce train-là, Nour allait arriver chez elle le lendemain matin.