je ne serai plus jamais seul puisque tu existes quelque part. | judan #8

une soirée comme une autre. ennuyante à mourir. tu n'as pas de nouvelle de judith depuis quelques jours et tu ne sais pas si tu dois t'en inquiéter ou pas. tu soupires doucement, torse-nu, accoudé à la fenêtre ouverte de ta cuisine, en train de fumer une cigarette. tu observes l'activité de la rue, un peu plus loin. tu ne sais quoi penser de la situation, tout te semble bien trop irréel ces derniers temps et tu ne sais pas vraiment ou vous en êtes, ou tu en es. tu te détaches de la fenêtre et tu écrases le mégot de ta clope dans le cendrier non loin, avant de t'éloigner de la pièce, de te diriger vers la salle de bain pour une douche. il est déjà tard, la rue est quasiment calme et la nuit commence à être bien avancée. tu soupires un peu, laisser l'eau chaude te calmer un peu et tu enfiles un pantalon de jogging et un t-shirt ample. tu te diriges ensuite vers ta chambre, ferme le volet. tu ne sais pas réellement à quelle heure tu vas bien pouvoir dormir, le sommeil ne semble pas encore s'installer. et tant mieux, sans doute. tu fronces les sourcils en entendant toquer. bordel, qui pourrait bien débarquer chez toi à cette heure. tu te mords l'intérieur de la joue et, soudainement, tu te précipites vers la porte. pour te retrouver face à judith et félix. le garçon en pleur, jude bouleversée. je. j'suis désolée de débarquer à cette heure-là mais .. tu te pinces les lèvres et tu as terriblement envie de venir la prendre dans tes bras quand tu la voix étouffer avec difficulté son sanglot. oz a crié. il était très en colère après maman. il a même cassé le mur avec son poing. j'ai eu très peur, moi. tu fronces légèrement les sourcils. il ne t'en faut pas plus pour savoir que jude a terminée par lui avouer la vérité. c'est terminé, chéri. oz a eu une mauvaise journée. on peut entrer ? tu sors de ta contemplation. évidemment. tu souffles en t'effaçant pour les laisser entrer dans ton petit appartement. tu refermes la porte derrière jude et tu te diriges vers le salon. asseyez-vous. jude tu veut boire quelque chose ? tu demandes avant de te baisser pour être à la hauteur de ton fils. tu veux un chocolat chaud bonhomme ? tu souffles avec douceur. il hoche timidement la tête et tu te redresses pour te diriger vers la cuisine. jude t'indique le sac qu'elle y a apporté et tu y trouves un biberon. tu fais de ton mieux pour éviter que le lait soit trop chaud quand tu reviens au salon et le tends au petit. mais ça semble lui convenir. ça va aller maintenant. tu murmures avec douceur en passant tes doigts dans ses cheveux. il esquisse un petit sourire et tu relèves la tête vers jude. et toi, ça va ? tu demandes en venant caresser doucement sa joue du bout des doigts. tu te pinces les lèvres avant de retirer ta main, conscient de la présence de félix. dit maman, pourquoi on est pas allés chez tonton tom ? tu te mords l'intérieur de la joue et t'éloignes légèrement . la réalité qui te rattrape bien trop rapidement.

il ne te faut pas longtemps pour comprendre ce qui amène judith ici, à cette heure. il est tard, la nuit est bien trop avancée et ils ont tout les deux l'air épuisés. tu laisses jude et félix entrer, la porte se refermant doucement. tu te pinces les lèvres, t'as aucune idée de comment tu dois te comporter face à l'enfant, ton enfant. tu secoues faiblement la tête et te contentes de demander à la jeune femme si elle veut boire quelque chose. comme si c'était le premier truc à faire dans ce genre de situation. t'es vraiment idiot, bordel. une verre de. de l'eau, s'il te plait. tu hoches la tête et proposes un chocolat chaud à félix. tu ne sais pas vraiment s'il en boit d'habitude ou non, mais tu te dis que ce jour n'est pas comme d'habitude alors ... tu te charge de lui en préparer un, remplissant un grand verre d'eau pour judith. tu reviens au salon et tu viens doucement t'asseoir sur le canapé, tendant le verre à jude et le biberon à félix. tu aurais aimé que cette scène soit habituelle. pas aussi tardive, pas dans de telles conditions, mais ... vous trois, simplement. tu demandes à jude si elle va bien. oui. tu te pinces les lèvres. tu viens effleurer sa blessure. c'est lui qui t'a fais ça ? tu demandes, un peu plus froid qu’auparavant. parce que putain, s'il a osé lever la main sur elle ... t'es pas certain de réussir à garder ton sang-froid plus de quelques secondes. et puis soudainement, félix qui vous coupe, sa question qui te prend au dépourvu. jude aussi, sans doute. tonton a quelques problèmes en ce moment. je ne voulais pas le déranger. et tu te sens de trop, soudainement. parce que tu es totalement exclu de cette situation. tu n'as aucune idée de qui est ce tom et ça te rappelle un peu plus encore que tu as été absent pendant tant de temps. mais normalement, il est toujours là pour nous. il le répète tout le temps. tu te pinces les lèvres. tu retiens un léger soupir. tu t'enfonces un peu plus dans le dossier du canapé. evan aussi sera toujours là pour nous. tu relèves la tête vers judith et tu acquiesces. tu seras toujours la pour elle. toujours la pour félix. toujours la pour eux deux, bientôt pour eux trois. tu sais chéri, maman et evan, ils se sont connus il y a un peu plus de quatre ans quand j'habitais à haïti. tu te souviens ? tu fronces légèrement les sourcils. tu restes silencieux quelques secondes. de longues secondes. tu n'oses pas prendre la paroles. je t'ai déjà dis que c'est à-bas que j'ai rencontré ton papa. elle ne va quand même pas lui balancer ça comme ça, si ? tu ne sais pas. tu l'observes doucement. evan c'est ... mon papa ? tu restes bouche-bée en entendant félix sortir ça de lui-même. tu déglutis lentement et il vous regarde tour à tour. tu hoches doucement la tête quand il te regarde. tu t'approches un peu de judith et de félix. tu viens prendre doucement une main de félix dans la tienne. maman elle t'a déjà dit que j'étais parti. tu souffles doucement, il hoche la tête. mais maintenant, je suis la. et je m'en veux de pas avoir été la plus tôt. tu murmures. mais je serais toujours la pour toi, félix. et pour ta maman aussi. parce que je tiens fort à vous. je vous laisserais pas une nouvelle fois. tu fermes les yeux quelques instants et tu viens doucement embrasser sa petite main. tu manques un soupir et tu te redresses, ton regard glissant sur judith. t'es parfaitement sérieux.

tu ne remarques pas de suite la blessure de judith et tout de suite, tu t'inquiètes. et, bordel, s'il a osé la toucher, s'il a osé lever la main sur elle ... tu n'es pas certain de réussir à garder ton sang-froid et ne pas aller lui rendre chaque coup, tout ce qu'il a pu faire ou dire. sans doute que jude ressent la colère qui commence doucement à monter, même si cette blessure peut venir de n'importe ou. pas vraiment. ce n'est rien. tu fronces légèrement les sourcils et tu t'apprêtes à rétorquer, mais elle est plus rapide. et sa main sur ton bras t’apaises un peu. un peu seulement. je vais bien. tu manques un soupir et tu abandonnes finalement, revenant t'asseoir dans le canapé, observant doucement jude et félix. elle lui parle, lui explique. encore une fois sans doute et, clairement, tu ne t'attendais pas à ce qu'un enfant de son âge puisse comprendre si vite, avec des informations comme celles-là, un peu éparses, pas vraiment précises. tu te mords l'intérieur de la joue. il comprend de suite ou presque que son père, c'est toi. tes doigts viennent glisser doucement contre ton visage, tu essayes de rester le plus calme possible. c'est parce que tu es là que oscar était énervé toute à l'heure ? parce qu'il a toujours dit que je pourrais te rencontrer si j'le voulais, quand je serai plus vieux. tu te pinces les lèvres. je... tu secoues la tête. qu'est ce que tu peux bien lui répondre, à félix ? et heureusement que judith est présente. non, ça n'a rien à voir mon chéri. oz t'aime, et il est content que tu puisses voir ton papa. tu hoches doucement la tête, retenant un petit soupir. félix demande pourquoi. il est curieux, ça se voit de suite. c'est une histoire de grands. et je pense que ce petit bonhomme devrait aller se coucher, d'ailleurs. ça fait beaucoup d'émotions pour ce soir, sans doute. beaucoup trop pour un enfant de son âge. tu ne sais pas vraiment ce qu'il s'est passé avec oscar, mais ... tu te mords l'intérieur de la joue. tu laisses judith se lever et emmener félix jusqu'à ta chambre. tu souffles longuement et tes doigts glissent contre ton visage. tu ne sais pas exactement combien de temps, tu restes seul. au loin, tu distingues la voix de judith. et elle revient finalement, après quelques minutes. tu t'approches d'elle quand elle reprend place sur le canapé. merci de nous accueillir, evan. on ne s'imposera pas longtemps. juste cette nuit. tu hoches la tête et tu te rapproches d'elle pour l'attirer dans tes bras. tu espères qu'elle ne te repoussera pas. je tuerai pour une bouteille de vin. tu ris doucement. j'ai une brique de jus de raisins. tu souffles en souriant un peu. tu glisses tes doigts dans ses cheveux pour les écarter de son visage. tu peux rester autant de temps que tu le veux jude, tu le sais bien. que ce soit cette nuit, demain et ... et même plus longtemps. tu murmures. tu vas bien ? tu demandes après quelques secondes. tu veux qu'elle soit sincère avec toi, qu'elle te dise si ça ne va pas. tu veux qu'elle te dise si ça ne va pas. t'es la pour elle, maintenant. tu fermes les yeux quelques instant.

tu laisses judith aller coucher félix dans ton lit. tu restes seul durant quelques instants, quelques minutes même. et tu essayes de réfléchir à ce qu'il se passe vraiment, ce soir. visiblement, elle a avoué - tout ou en partie - à oscar. ses torts, ses erreurs sans doute. et, visiblement, ça s'est mal passé, pour qu'elle débarque avec félix en pleurs, elle-même chamboulée. tu retiens un soupir et quand elle revient au salon, tu viens la prendre dans tes bras, étreinte que tu espères réconfortante. c'est d'alcool dont j'aurai besoin. tu esquisses un petit sourire et te pinces les lèvres. mais je ne te laisserais pas boire. tu souffles en retenant un petit soupir. parce qu'elle porte un enfant. peut-être le tien, qu'elle a dit. et ouai, clairement, tu as envie que ce soit le tien. mais sans doute qu'il vaut mieux ne pas évoquer le sujet pour le moment. tu te mords l'intérieur de la joue et te contentes de la garder contre toi. et elle peut rester autant de temps qu'elle le veut, judith. elle peut rester quelques heures ou plusieurs jours. plusieurs semaines, même, si elle le veut. et bien plus encore, si elle le souhaite. je sais, et je t'en remercie. mais, on risque d'être un peu à l'étroit. tu hausses les épaules. c'est pas un problème ça. je vous laisserais ma chambre avec félix. et je dormirais sur le canapé. tu souffles simplement. il est pas si inconfortable que ça, ton canapé, pour t'y être déjà endormis à quelques reprises. et puis, tu sais, je ... j'sais pas si c'est une bonne idée qu'on soit ici. tu manques un léger soupir et tu secoues la tête de gauche à droite. tu préfères retourner avec lui ? tu demandes calmement. c'est une simple question, pas de piège, pas de reproches. juste de la curiosité. tu veux simplement la savoir en sécurité. tu termines par lui demander si elle va bien et tu veux une réponse sincère. je crois, oui. tu te pinces les lèvres. tu resserres un peu ton emprise sur elle quand elle se blottit contre toi. je savais que ça allait être difficile. qu'il allait mal le prendre. c'est normal, après tout. mais ... je ne pensais pas qu'il réagirait ainsi. j'ai préféré partir, il devenait incontrôlable ... j'ai eu peur ... tu fermes les yeux et tu ne relâches pas ton emprise. n'y penses plus alors. tu souffles doucement en laissant tes doigts caresser son dos avec tendresse. et tu savais toi, tu t'en doutais qu'il réagirait de cette manière. parce que t'as réussi à obtenir quelques informations et ce gars, il a fait de la prison. et un mec violent, ça se change pas, tu le sais bien, tu l'es toi-même, dans un certain sens. tu as repris tes mauvaises habitudes, tu retournes te battre dans la rue même des années après. ça court dans les veines la violence, c'est comme ça. tu dois être fatiguée, toi aussi. tu souffles doucement, venant caresser ses cheveux un peu distraitement.

tu te mords l'intérieur de la joue et tu retiens un petit rire. non, judith ne boira pas et c'est comme ça. tu te pinces les lèvres. tu fronces légèrement les sourcils en voyant sa tête quasiment suppliant et tu t'empêches de rire trop fort. tu secoues la tête de gauche à droite en souriant. tu es difficile en négociation. c'est pour ton - votre - bien. tu murmures en venant déposer un petit baiser contre sa tempe. parce qu'elle est enceinte jude. et tout ces moments, vous auriez déjà du les vivre il y a quatre ans à peu près. mais tu t'es barré sans même savoir ... tu retiens un léger soupir. et toi, tu veux qu'elle reste ici avec félix, tu ne sais pas si tu vas être capable de la laisser repartir avec oscar. tu te mords l'intérieur de la joue et ferme les yeux quelques secondes. je ne pense pas que ce soit nécessaire. tu retiens un petit soupir. elle est toujours pareil, judith. mais vaut mieux ne pas revenir à la charge de suite, tu la laisses parler de ce qui l'a tracasse, de cette soirée ou elle a révélé à oscar beaucoup de choses. tes doigts glissent distraitement dans ses cheveux. elle ne sait pas quoi faire et toi, tu te demandes si c'est une bonne idée qu'elle retourne là-bas. est-ce qu'elle le veut, au moins ? je ne sais pas ... est-ce que je préfère lui ou toi ? de qui je suis le plus amoureuse ? avec qui je veux terminer ma vie ? et surtout, qu'est-ce que je vais faire de cette vie ? ce sont des questions auxquelles je ne peux apporter de réponse. tu hoches doucement la tête et tu bouges un peu, t'enfonçant dans le dossier du canapé et l'attirant contre toi. je sais. tu réponds simplement. elle n'est pas dans la meilleure des postures. et ça doit être encore pire que ce que tu t'imagines. tout ce que je sais à l'heure actuelle, c'est qu'il y a toujours ce lien indescriptible entre nous. et que je ne peux pas m'empêcher de toujours revenir vers toi. tu te pinces les lèvres. tes doigts qui glissent toujours dans ses mèches. il est trop tard pour réfléchir à tout ça. tu souffles finalement. et elle doit être fatiguée, jude. elle doit avoir besoin de quelques heures de sommeil. non, pas vraiment. tu fronces légèrement les sourcils. mais, toi ? je peux prendre félix avec moi ici si tu veux. va dormir. tu secoues la tête de gauche à droite. tu l'observes avec douceur. je dors toujours aussi peu qu'à l'époque. et je veux que tu dormes avec félix dans ma chambre. tu souffles une nouvelle fois. tu manques un petit soupir. t'as besoin de te reposer jude. dans un vrai lit. tu ajoutes, pas durement, mais le ton de ta voix ne laisse pas de place à des protestations de sa part.

tu as envie de prendre soin de judith, de pouvoir la protéger de tout et de n'importe quoi. tu comptes bien être présent et, putain, l'idée que ce gamin ne soit même pas le tien n'est pas envisageable dans ton esprit. et pourtant, il y a bien un risque. tu manques un soupir, tu ne sais pas réellement ce qu'il va se passer maintenant, ce qu'il se passera dans un peu moins de neuf mois. tu préfères ne pas y penser pour le moment. tu veux simplement que judith aille se coucher avec félix et qu'elle dorme un peu. elle en a besoin. tu te pinces les lèvres et tu ne le lui laisses pas vraiment le choix. très bien. mais je veux encore rester là quelques minutes. tu te pinces les lèvres et tu hoches la tête, la gardant dans tes bras, tes doigts glissant dans son dos assez distraitement, tandis que tu la sens s’apaiser au bout de quelques minutes. et, quand tu es certain qu'elle s'est endormie, tu viens la porter délicatement jusqu'à ta chambre ou dors déjà félix. tu couches judith et déposer un petit baiser sur son front avant d'attraper le plus silencieusement possible une couverture dans l'armoire de ta chambre. tu t'allonges au salon et tu as bien du mal à t'endormir.

tu te réveilles tôt, bien trop tôt en réalité. et t'as juste envie de te rendormir, mais tu sais déjà que morphée est en train de te fuir. tu te pinces les lèvres et tu bouges un peu sur le canapé. ok, ton lit est vraiment plus confortable. tu termines par te lever, soupirant un peu. tu te faufiles discrètement dans ta chambre pour récupérer un t-shirt et un pantalon de jogging avant de te rendre jusqu'à la cuisine pour te faire couler un café. tu ne fais pas vraiment attention à l'heure, ni au temps qu'il passe avant qu'une petite voix ne se fasse entendre derrière toi. j'arrive plus à dormir evan ... tu esquisses un petit sourire face à la bouille endormis de félix et tu hoches doucement la tête. tu essayes de t'en occuper au mieux pour que judith puisse dormir un peu plus longtemps ce matin, mais t'as clairement pas l'habitude de tout ça, de t'occuper d'un gamin de trois ans. tu manques un léger soupire. c'est étrange comme situation, de toute manière. et tu fais du mieux que tu peux.

tu n'as pas fais attention à l'heure à laquelle félix s'est levé. mais c'est un enfant, évidemment qu'il était assez tôt. tu l'as fais déjeuner un peu comme tu pouvais, avec ce qu'il y avait dans tes placards. pas de quoi s'occuper réellement d'un enfant de son âge, mais ça s'est plutôt bien passé. tu as parlé de toi à félix, parce qu'il te posait des questions. tu as parlé des pays que tu as visité, aussi. et un jour, tu aimerais lui faire découvrir tout ça, ton univers en totalité, ta passion pour les voyages. ça n'en était pas vraiment une, au départ, mais ça l'est très rapidement devenu. vous avez fait des crêpes, aussi. pour jude. et du haut de ses trois ans, c'est félix qui a prit les reines en cuisine parce que tu n'es pas très doué pour ça, toi. tu t'es tout de même aidé d'une vieille recette que jude t'avais écrite, que tu as retrouvé dans un tiroir. et tu dois avouer qu'elles ne sont pas si mal que ça, les crêpes que vous avez préparés. l'heure avance et ça fait quelques minutes que vous êtes installés sur le canapé, devant une chaîne pour enfants. et félix essaye de t'expliquer le but du dessin animé qui passe à la télévision. et t'es bien plus concentré que dans n'importe quelle autre situation. bonjour. tu relèves la tête en entendant la voix de judith. salut. tu souffles en souriant. elle vient prendre félix dans ses bras et il râle un peu. tu ne peux empêcher un rire de s'échapper de tes lèvres. tu aurais du me réveiller après qu'il se soit levé. tu hausses les épaules, avant de secouer la tête de gauche à droite. on a décidé qu'il fallait que tu dormes. tu t'es couchée tard en plus, maman. tu souris doucement à judith quand vos regards se croisent. elle avait besoin de dormir et puis, tu as réussi à t'occuper de félix, alors tout va bien. on a fait des crêpes. evan ne savait pas faire, j'lui ai tout montré. tu ris doucement devant l'air fier de félix. un futur chef, moi, j'te le dis. tu souffles à judith en souriant, presque tendrement. parce que cette scène, tu as envie de la chérir plus que tout. c'est donc ça cette succulente odeur. mais tu ne m'étonnes pas, chéri. j'ai essayé d'apprendre beaucoup de fois à evan comment faire des crêpes. ça ne l'a jamais intéressé. heureusement que tu étais là, champion. tu lèves les yeux au ciel en te remémorant tout ces moments ou, effectivement, elle a essayée de t'apprendre. hé, j'ai gardé la recette que tu m'avais donnée. y'aurais jamais eus de crêpes sinon. tu souffles en riant. et je meurs de faim. tu te pinces les lèvres et termines par te relever. tu viens glisser tes doigts dans tes cheveux. j'ai pas encore mangé aujourd'hui. félix un peu. tu indiques à judith. tu ne connais pas les quantités qu'il mange habituellement, alors c'est compliqué de jugé s'il a bien déjeuné ou non. mais tu ne l'as pas forcé quand il t'a dit qu'il n'avait plus faim. tu te pinces les lèvres. et si on allait goûter ces crêpes ? tu souffles finalement, te dirigeant vers la cuisine. tu sors du placard de quoi accompagner les crêpes.