Sélène Fawkes
I'm always anxious thinking I'm not living my life to the fullest
nom ○ Fawkes tout court, c'est le nom de son père, celui de sa mère est Lewisprénoms ○ Sélène et pas de Sésé, Séli, Sél, Lélé, ou autre raccourcis de la sorte. C'est simplement Sélène, c'est le jour et la nuit, c'est la lune qui brille, les croissants chauds, et les songes d'enfants âge ○ 25 ans moins quand elle est entourée de rires cristallins, de jeux de cours de récré, de musiques entraînantes lieu de naissance ○ Island Bay on pourrait même lui coller l'étiquette born and raised here, elle y a vécu les moments les plus tendres de son existence et compte bien en vivre encorestatut civil ○ Indéterminé, mais célibataire selon elle. Elle ne comprend pas tellement le principe des relations, leur réciprocité, elle vit des centaines d'instants d'amour mais ne saurait dire si elle est amoureuse. orientation sexuelle ○ Bisexuelle elle ne voit pas le genre mais la personne, et ce qui la bouleverse chez un autre être métier/études ○ Barmaid en extra pour son cousin. Professeur de danse pour des petits rats en herbe, elle est aussi un peu une poète du dimanche. groupe ○ just wanna have funavatar choisi ○ Zoey Deutch
les informations en vrac
la partie anecdotes ○/An eyelash on your cheek, clouds are falling, I ate too much pizza/ Dans un petit carnet en cuir brun, élimé par le temps et par le sable, Sélène écrit religieusement chaque morceau de phrase qui lui vient en tête, elle s’amuse à les assembler pour qu’ils la fassent sourire ou rêver. Au final, elle finit toujours par rêvasser et elle se perd dans un fil discontinu de pensées qui l’éloigne toujours plus de là où elle avait mis les pieds au départ... De quoi on parlait déjà ?
/The fall of the sloth is slow, say it 10 times faster and faster/ Lorsqu’on passe un instant auprès de Sélène le reste du monde semble tourner au ralentis. Il faudrait bien qu’elle s’arrête de gigoter sans cesse, parce qu’à force elle va finir par avoir le tournis. Bien sûr il y a des instants de calmes, mais il se manifeste dans la solitude, quand le tourbillon de la vie devient trop entraînant et qu’elle ne sait plus où est le ciel et où est le sol. Dans ces moments elle devient pensive, parfois angoissée. Alors vite, une pirouette pour chasser les nuages sombres au-dessus de sa jolie tête.
/Carrots are orange, the opposite is not particularly true/ Sélène, sur la pointe des pieds, embrasse père et mère. Comme il est doux d’aimer et d’être aimée en retour. Dans un équilibre parfait de bienveillances, d’attentions, et de liberté. Car on s’aime mais on se laisse respirer chez les Fawkes. D’ailleurs Sélène passe son temps dehors, à compter les grains de sable, à escalader les rochers, et à remplir ses poumons de sel et de nuages.
/Momentarily caught in a dazzling sunbeam/ Pour Sélène, la famille c’est un socle, une base sur laquelle elle peut reposer sa tête frêle, et son corps épuisé par toute l’énergie qu’elle libère. Sur sa boussole, l’aiguille pointe toujours sur ses proches et dès qu’ils s’éloignent, elle s’affole. C’est aussi pour cela qu’en apprenant le déménagement prochain de ses parents en Australie, elle a senti la terre gronder sous ses pieds, et des fissures ont commencés à lézarder son petit cosmos. Parfois elle a peur que son cousin Andrew la trouve trop collante, surtout que depuis l’annonce du déménagement, elle s’accroche à lui comme un Jack Dawson tout congelé à son bout de porte (every night in my dreams. I see you, I feel yoooou....). Elle vit avec lui, elle travaille avec lui, elle est très heureuse, mais elle ne voudrait pas finir par l’étouffer.
/Let me examine your love under a microscope/ L’amour, Sélène ne le cherche pas, pourtant il la trouve parfois. Elle n’y comprend pas grand-chose à tout cela. Elle se dit qu’aimer ça doit être trop grand pour elle, ou qu’elle n’est pas assez grande pour aimer, elle hésite encore. Pourtant elle a vécu des choses, mais sa façon très personnelle d’examiner les sentiments amoureux comme un sujet scientifique n’aide probablement pas à cerner vraiment ses propres émotions. « Tu m’aimes ? Oui mais pour quelles raisons ? Et que ressens-tu exactement ? Est-ce physique ? Est-ce que c’est tout le temps au même niveau, ou parfois tu m’aimes moins ? Est-ce que tu aimes d’autres personnes en même temps ? Est-ce que tu sais combien de temps ça va durer ? Tu l’as su comment ?» ; un vrai rendez-vous médical, où elle oublie que la phrase de départ n’appelait qu’une seule réponse « Moi aussi. » Alors voilà, elle n’y comprend rien, mais elle ressent des choses, pour pleins de gens différents d’ailleurs. Une fois c’était cette fille chez le fleuriste, elle composait avec soin un joli bouquet de pivoines et de mimosas, elle avait une mine soucieuse et l’air d’avoir un esprit perfectionniste, Sélène avait été si émue de cette scène qu’elle était restée totalement envoutée par la jeune femme, incapable de l’approcher avant qu’elle ne disparaisse, elle avait simplement acheté exactement le même bouquet après son départ. Elle avait chérit longtemps ces fleurs, et elle avait fait sécher quelques boutons entre les pages de ses livres.
Une autre fois c’était un garçon sur un skate, il était tombé et s’était méchamment éraflé le genou sur le bitume, elle lui avait apporté du désinfectant et des compresses. Elle avait été bouleversée en le regardant repartir sur sa planche en boitillant. Elle avait admiré son courage et sa détermination avec beaucoup de candeur et de piété.
Sélène n’a pas l’impression d’avoir été amoureuse, simplement d’avoir eu des milliers d’instants d’amour.
/Dance, dance, otherwise we are lost (P. Bausch)/ Dans une atmosphère de tulles froissées, de rose poudré, et de chaussons usés, Sélène évolue doucement. Ajustant le chignon d’une fillette, essuyant le visage larmoyant d’un garçonnet stressé. Les jours de spectacles c’est à la fois l’euphorie, et des instants de calmes intenses avant la tempête. Elle n’apprend pas que la danse aux enfants, mais à s’approprier son corps pour en faire un moyen d’expression. Du bout des doigts, aux pieds tendus, chaque mouvement exprime la joie de grandir et d’appartenir au monde. Mais parfois c’est aussi la colère, la tristesse, et les désillusions.
Plus jeune Sélène était une danseuse appliquée, minutieuse, mais trop libre. Elle avait du mal à suivre les consignes, et la rigidité de la danse classique avait était rapidement trop étroite pour son désir de liberté.
L’énergie de l’enfance, de l’espoir qui vient de naître et la candeur de ses élèves lui apporte un réconfort intense et lui permet de continuer à danser auprès d’eux.
/Everyone cries if you poke them in the eyes/ Sélène est entière et franche, elle sait mentir, mais elle n’aime pas user de ce genre de stratagème, seulement parfois pour protéger les autres. Elle ressent les choses trop fort, trop violemment de temps à autres, et dans sa tête des centaines d’éclats de verres viennent picoter ses yeux clairs. Elle est bienveillante, et l’injustice, les manipulations et le rejet de l’autre la bouleverse.
/I had a flashback of something that never existed/ Une tasse de café, un rayon de soleil et de la musique, c’est absolument ce que Sélène préfère le matin. Elle aime les petits détails, elle veut rendre perceptible chaque particule de son existence. Alors elle regarde attentivement le nuage de vapeur d’eau au-dessus du café brûlant, les poussières qui virevoltent et brillent dans un rayon de lumière, le bruit des feuilles qui bruissent, les gouttelettes d’eau sur un brin d’herbe, le son d’un klaxon au loin, un nuage avec une forme cocasse, une fleur qui a perdu un pétale, un chat qui miaule sous un arbre, une craquelure sur la peinture du plafond,...
/Private thoughts made public/ Pétrichor ou l'odeur particulière que prend l'atmosphère après la pluie
Le vieil homme et la mer d'Hemingway,
Tendre est la nuit de Scott Fitzgerald,
Fahrenheit 451 de Bradbury
Nager sous la pluie
La soupe de potimarron
Avoir les cheveux salés par la mer
Chanter sous la douche
Regarder les gens passer
Les pivoines
Les orages d'été
Les vieux jouets en bois
Les cadavres exquis
Jouer aux cartes
Danser à n'en plus sentir ses pieds
Manger des glaces vanille-fraise
Ecouter de la musique et sentir les basses faire résonner sa cage thoracique
les indiscrétions sur le joueur
pseudo/prénom ○ solär bear
âge ○ 23
pays/région ○ France
présence ○ Minimum 1x par semaine, oui oui, j'ai bien dit minimum
○
comment as-tu connu island bay ○ dans le top RPG d'obsession 27
scénario/pré-lien/inventé ○ scénario de
@Andrew Lewis raison de ton inscription ○ J'ai été tellement emballée par IB qui à l'air d'avoir une ambiance bien chouette, active, dynamique, etc... que ça faisait bien une semaine que je guettais un scénario qui me plairait, et j'ai trouvé :coeur: ! Et puis pour finir en apothéose, ça fait bien 7-8 ans que je ne me suis pas inscrite sur un RPG, alors c'est que vous m'avez vraiment envoûtés, non ?
dernier mot d'amour ○ amour
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<pris>○ zoey deutch</pris> sélène fawkes