› center bay (RP COMMUN)

**○ inscrit le** : 20/06/2016

center bay

Toute la ville dit que vous êtes les plus chanceux, vous avez le droit à une fête foraine ! Vu le prix de toutes ses installations, la mairesse a préféré les installer uniquement dans le centre. Vous n'êtes donc pas malchanceux et vous avez de quoi vous amuser ! Vous n'avez plus qu'à espérer que la pluie qui s'abat actuellement sur le quartier sud ne décide pas de venir jouer les troubles-fêtes chez vous !

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❝ Center Bay Fairground ❞
Commun

Le boucan a valu le coup. Tard la nuit, ils installaient encore la grande roue et le tourniquet que je déteste faire de peur de voltiger hors circuit. Je viens de rentrer de Canberra, cette nuit-même et le début de Center Bay était bouché. Je n'ose imaginer pour Parker. J'ai passé deux heures au lit, deux heures pour dormir avant de faire réveiller par l'ouverture de cette fête foraine. Alors, bon, je me suis levée, me suis vêtue d'une petite robe blanche avec des escarpins bleu. Ma coiffe fut simple et minutieuse, tout comme mon maquillage. Je sors bien habillée pour une fête foraine, moi même je ne sais pas trop pourquoi je m'habille ainsi. Je sors dans la rue et m’entraine au fin fond de la petite fête foraine qui battait déjà bien de son plein en cette matinée. Une grande roue, le tourniquet de la mort, un grand carrousel tout mignon, des stands divers dont celui de la Barbe-à-papa, stand incontournable pour la gourmande que je suis ! Je m'avance vers ce dernier pour faire la file et en recevoir une avec les trois couleurs proposés ; bleu, rose et blanc ! Dire que je ne me sens plus renaître enfant serait mensonge et pur sacrilège ! Une fois ais-je eu le droit à mon baton avec ce petit nuage de sucre tricolore au bout, je vagabonde dans la foire, observant les stands, cherchant ma prochaine cible et je tombe sur une petite maison hantée en miroir. Deux choses bien chiantes à faire en un seul endroit ; maison hantée et palais des miroirs ! Surtout ce truc de miroirs, on s'y perd toujours et cela a tendance à nous rendre complètement dingue. Je ne sais pas combien de temps je vais rester dans cette foire, mais sûrement toute ma journée !

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Center Bay Fairground

'Cause if people are good neighbours... We don't really care about what happens behind closed doors.

Pax n'était pas franchement fan des fêtes de voisins traditionnelles, se retrouver autour d'un barbecue pour parler avec des gens de plus de 50 ans qui allaient jouer aux hypocrites alors que le reste de l'année ils se plaignaient tout le temps de vous au proprio... Merci mais non merci. Mais cette fois c'était différent, Pax n'avait quasiment que des voisins de sa génération, quelques uns plus vieux, certains plus jeunes, mais ils avaient l'air très terre à terre, et il ne les avait jamais vraiment rencontrés, donc c'était sûrement la bonne occasion. Et puis il devait avoué qu'il avait été considérablement motivé par la fête foraine, il était fan de ce genre de trucs depuis son plus jeune âge. La première attraction sur laquelle il tomba fut une sorte de montagne russe, il n'y avait que très peu d'attente, et la file semblait l'appeler, il se sentait obligé. Quand il descendit du manège sa tête ne devait plus ressembler à grand chose, il était essoufflé et ses jambes tremblotait, mais il ne regrettait pas ! Paxton était friand des sensations. Avant même de se rendre compte de quoi que ce soit il se retrouva à attendre pour acheter une sucrerie. Son choix se porta sur une pomme d'amour, il devait avouer qu'il n'en avait jamais mangé, sa mère ne l'avait jamais laissé, malgré les différentes supplications de lui, sa petite sœur et son grand frère. Une fois qu'il se retrouva avec le bâton dans la main, il dévora le fruit sucré avidement, c'était vraiment délicieux, même si ça collait aux dents.
Le français passe devant une sorte de maison hantée avec ce trucs de labyrinthe de miroirs, argh, très peu pour lui, il garde un affreux souvenir, il devait avoir quelque chose comme 8 ans quand il s'était cogné dans un de ces miroirs et avait saigné du nez pendant 10 bonnes minutes avant que sa mère ne le somme de rentrer à la maison. Du coup il resta planté devant l'édifice à se demander si oui ou non il allait rentrer dedans.

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Center Bay Fairground

C O M M U N

Hier en fin d’après-midi, en rentrant du travail, j’avais pu remarquer l’installation de stands et manèges dans le centre ville. Ce qui m’avait enthousiasmé mais aussi agacé du fait que j’avais dû stationner ma voiture à quelques mètres de plus de mon appartement. J’avais déjà repéré les stands de bonbons, barbes à papa et le stand de tir ainsi que la grande roue, on ne pouvait pas passer à côté de cette immense structure, il faut dire. Par contre, je n’avais pas réfléchi au pourquoi de cet événement particulier. Il me fallut attendre le lendemain matin pour apercevoir, depuis la fenêtre de mon appartement, les banderoles affichant « Fête des voisins » et comprendre enfin. Ces derniers temps, mon travail occupait la majeure partie de mes journées que je ne prenais même plus le temps de lire le journal. En effet, après une longue journée de travail, je n’avais qu’une envie : m’avachir dans mon canapé et devant ma télévision avec une bière fraiche. Le cliché classique d’un homme lessivé par sa journée. Avery travaillait ce jour-là et ne pourrait profiter de la fête à mon grand regret. Moi qui m’imaginais avec elle entrain de manger une barbe à papa bien que me connaissant j’aurais mangé une bonne portion de celle-ci, profiter d’un moment à deux sur la grande roue et également faire la maison hantée, les grands enfants que nous sommes parfois, avec elle agrippée à mon bras. Malheureusement ceci n’aurait pas lieu. Arriverait-t-elle à me retrouver sur la fête foraine après son travail ? J’en doutais. Ce matin je me décidais donc à enfiler les premiers vêtements qui me tombaient sous la main pour sortir de l’appartement et aller rejoindre la fête. Peut-être que j’allais retrouver des amis ou encore faire la connaissance de nouveaux venues, mais je pensais actuellement à aller au stand de tir que j’avais pu repérer la veille. En tant que policier, je n’allais nullement avoir le mal à remporter le gros lot. D’ailleurs une grosse peluche attira mon attention parmi les lots proposés. Un gros ours qui pourrait plaire à Avery. Ma partie réglée, on me remit une carabine en main. Je n’avais plus qu’à la remporter.

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❝ Center Bay Fairground ❞
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Je regarde la maison en carton ou je ne sais quelle est sa matière pour être si transportable par les forains, je reste plantée devant, ne sachant trop quoi en faire. Y entrer ou rester dehors et contempler le reste des stands ? Je tourne mon visage pour découvrir un inconnu qui hésite aussi bien que moi. Je m'approche asse secrètement. Les mains dans mon dos, ne montrant aucun signes d'hostilités. « On hésite, on a la trouille ? » Je déguste ma barbe-à-papa avec les doigts. Je peux parler de trouille ; j'y suis même pas entré. Mais je taquine l'inconnu parce que je me suis toujours fait des alliés comme ceci. Je regarde le monsieur, qui, serait au goût de toutes sauf pour moi ; logique. « Pauline, j'habite au 145. » Je ne propose pas ma main à serrer, elle est si collante qu'on risque de finir ensemble. Collés, je parle. @Paxton Hastings (on peut continuer longtemps hein)

Je reste quelques instants avec cet inconnu avant de l'abandonner sans monter dans le petit manège qu'est cette maison hantée. Je lui indique que je vais continuer mon petit tour et c'est libre à lui de me suivre. Je visite, chemine les quelques stands que je n'ai pas fait et pose mon regard sur le stand du tir à la carabine. Un homme assez costaud (@Sean Sawyers) remportait la plus belle mise ; un bel ours en peluche qui m'arriverait au genoux. Je reste admirative devant son exploit et je l'applaudit, je ne sais pas trop pourquoi mais je le fais. Je déguste à nouveau ma barbe-à-papa, hésitant à jouer moi aussi. J'ai fait de la chasse auparavant, étant plus jeune, avec mon oncle et mon père mais cela remonte à si longtemps que je doute tenir une carabine aussi bien qu'avant. Je vacille sur mes pieds et me décide à retourner d'où je viens. La maison hantée. Je reste à nouveau devant pour finir mon bâtonnet en bonbon nuageux pour pouvoir entrer et prendre un des petits trains.

Spoiler:

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❝ Center Bay Fairground ❞
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Ce matin lorsque je me réveille, ce n'est pas la grande forme. Je ne me sens pas dans mon assiette. J'ai presque la nausée. Comme je ne travaille pas ce matin , je profite pour trainer au lit un peu plus de raisons. Mais je finis par m'en extirper et descendre en pyjama dans la cuisine. Sur l'ilot central, se trouve une assiette couverte d'aluminium avec un mot manuscrit. "Sers toi. On se rejoint pour le déjeuner? C". Je reconnais l'écriture de ma petite sœur. Je soulève l'emballage pour découvrir des pancakes à la myrtille tièdes. Miam cela me donne faim malgré la nausée . Elle a due les faire avant de partir à la Brasserie. Je lance la Nespresso , sort des couverts et une tasse du placard. Une fois, ma tasse de café servi, je m'installe pour attaquer mon petit-déjeuner. Je réalise que j'avais faim, car je dévore mes pancakes . Mon regard est attiré par un mouvement au niveau de la baie vitrée qui donne sur le salon. Je me lève pour voir ce qui se passe. Quel est mon étonnement de découvrir la fête Foraine qui bat déjà son plein . C'est la grande roue qui tourne qui avait attiré mon attention. Puis-je me souviens que Caity m'en avait parlé la veille quand j'avais vu les forains s'installer dans la rue. A Island Bay , la fête des Voisins était une tradition pour laquelle la Mairesse ne lésine pas sur les moyens. Au vu de la grande roue et des attractions, je n'en doute aucunement. Je retourne dans la cuisine pour ranger et faire la vaisselle de mon petit-déjeuner.

Puis, je passe dans la salle de bain qui se trouve au rez-de-chaussée du loft. Ma sœur a sa propre salle d'eau attenante à sa chambre donc je suis presque l'unique utilisatrice de cette salle de bain. L'eau chaude évacue les derniers bribes de sommeil en moi. Enroulé dans une serviette, je me brosse les dents. Mon regard tombe sur la boite de tampon que j'ai acheté la semaine dernière. L'idée de l'arrivée des Anglais me traverse l'esprit et machinalement je me mets à compter. Un exercice que j'ai l'habitude de faire dans mon activité d'obstétricienne. D'après mon compte je devrais les avoir. Peut être que le stress de mon déménagement et mon nouveau poste perturbe un peu mon cycle. Je me sèche les cheveux tout en me disant que de toute façon, je ne craignais rien car ma dernière relation sexuelle … My god , elle date de cinq semaines ...avec Clay lors de mon dernier séjour en Angleterre. Nous avions cédé a nos désirs charnels la veille de mon départ. Après ma fausse couche et au retour de Clay de Libye , j'avais pensé à tord qu'on retenterait pour avoir un enfant. Mais nos rapports s'étaient avérés compliqué. Après ma décision de divorcer, je n'avais pas pris le temps de me faire poser à nouveau un stérilet. Une pointe de panique me saisit. Non.. ce n'est probablement rien...juste un petit retard de rien. Je regagne ma chambre pour m'habiller, car je compte faire une balade à la fête Foraine avant de rejoindre Caithy a la Brasserie. Voir peut-être acheter un test de grossesse.

Je sors habillé d'un jean slim , d'un tee-shirt blanc et d'une veste noire. J'ai décidé d'opté pour un maquillage nude et de chausser une paire d'escarpin noir/léopard. Chaussure que j'ai emprunté à ma sœur. Je remarque des nuages assombrie le ciel vers le sud . Tant pis on verra bien s'il pleut , je repasserais prendre un parapluie ou filerais directement à la Brasserie. A cette heure de la matinée, la foule est déjà bien présente. Je déambule parmi les stands. L'odeur des popcorns et de la barbe a papa qui plane est alléchante. Cela me rappelle quand mon frère , nous trainaient avec ma sœur et moi dans tous les manèges possibles et imaginables. Même si Caithy était bien trop jeune pour certains. Je m'approche du stand de Tir, car je pense reconnaitre Sean. (@Sean Sawyers) Un homme sur lequel j'ai reversé mon café le mois dernier. Depuis nous nous saluons chaque fois que nous nous croisons au coffee shop. Je le laisse remporter son trophée de peluche . Une femme blonde l'applaudit avant de partir dans la direction opposée. C'Est-ce moment que je décide d'intervenir . Joli tir … Je lui adresse un sympathique sourire puis montre la récompense qu'il vient de gagner. Le lot est mignon, mais encombrant . Il s'agit d'un gros ours en peluche .

Recap de la maniaque du Detail:

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Center Bay Fairground

'Cause if people are good neighbours... We don't really care about what happens behind closed doors.

La profonde réflexion de Paxton fut en quelques sortes interrompue par une jeune fille blonde (@Pauline Seiter), qui arrivant derrière lui, sembla le taquiner un peu, lui demandant si il avait la trouille. Il hésitait à répondre par la vérité, qu'en effet il avait un peu la trouille, mais ça ne faisait pas très glorieux à dire lors d'une première rencontre il fallait bien l'avouer. « Non pas vraiment la trouille, un mauvais souvenir d'enfance on va dire... Et toi alors, la frousse ? » Il agrémenta le tout d'un sourire, le tutoiement était venu naturellement, il se voyait mal la vouvoyer surtout vu leur sujet de conversation, et puis après c'est une fête des voisins non ? Pax était un peu choqué de lui-même de n'avoir jamais remarqué cette jolie jeune femme qui de toute évidence habitait le même quartier que lui. Peut-être qu'elles ne l'intéressaient plus tant que ça finalement. Enfin bon, il laissait ce genre de préoccupations philosophiques pour plus tard, il n'avait pas trop envie de penser à ça en ce moment. Elle lui confirma qu'elle habitait au 145 et ajouta qu'elle s'appelait Pauline. « Sympa comme prénom, enchanté Pauline du 145, moi c'est Paxton, je suis au 77. » Le français était curieux d'apprendre à connaître les gens qui vivaient dans les environs, et pour une fois, il fit la conversation avec une inconnue, la plupart du temps les gens parlaient et lui se contentait de répondre avant de finir par s détendre, on pouvait donc dire qu'il changeait un peu ses habitudes, et oui il y avait un début à tout! « Tu habites dans le coin depuis longtemps ? »

Une fois leur conversation terminée, Pauline s'éclipsa, sûrement avide de découvrir le reste de la foire, Pax l'était aussi mais cette maison hantée l'obsédait un peu. Il prit son courage à deux mains et fit un tour dans la maison hantée, et puis ressorti de là un peu déçu, il n'avait franchement pas eu peur, en même temps ça ne l'étonnait pas vraiment, les souvenirs d'enfance étaient souvent trompeurs ! En descendant du wagon, il vit Pauline, qui apparemment s'apprêtait à faire un tour elle aussi.
L'interprète fit un tour sur la fête foraine, elle était vraiment sympa, il s'arrêta près d'un stand qui lui faisait bien envie : celui des popcorns. Il se sentit obligé d'en prendre, ça faisait longtemps qu'il n'en avait pas mangé. Tout en faisant la queue, il se fit la réflexion qu'il n'y avait pas encore foule, toutefois le trentenaire ne doutait pas que ça n'allait pas tarder à arriver !

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Center Bay Fairground

C O M M U N

Une fête foraine est le meilleur moyen pour faire revenir quiconque en enfance et lui rappeler des souvenirs. C’était mon cas. Dans un coin de ma tête, je gardais plusieurs souvenirs avec le stand de tir. Dés que j’ai été capable de tenir une carabine, lorsque j’étais enfant, je m’arrêtais déjà au stand de tir. Je n’étais pas aussi doué qu’aujourd’hui, mais c’était la bonne combine pour attirer les filles. D’ailleurs, il ne me fallut pas longtemps pour décrocher le gros lot et attirer l’attention de deux jeunes femmes avec ce lot en question. Aucunes filles ne résistent à un gros ours en peluche. Je suis sûr qu’elle serait même capable de se battre pour l’avoir mais celui-ci était destiné à une personne particulière. Je n’avais eu aucune difficulté à dégommer chaque ballon qui voltigeait dans le petit rectangle de bois et n’avais manqué aucun coup pour l’obtenir. L’un après l’autre, les ballons éclataient dans un fracas saisissant. Il ne me restait plus qu’un seul ballon à dégommer. Concentré sur ma cible, je ne prêtais attention aux deux personnes qui se tenaient à mes côtés. C’est lorsque j’atteins ma cible que l’une d’elle m’applaudit. Le forain remit mon lot. Mon regard se tourna ensuite en sa direction, une jolie blonde ( @Pauline Seiter ), et je la remerciai de ses applaudissements par un sourire avant que celle-ci ne s’éclipse. L’autre personne se permit de me dire : « Joli tir » Cette voix m’était familière. Je me retournais et découvris : « La coffee addict ! » ( @Emily Montgomery ) Malheureusement son nom ne me venait plus à l’esprit, mais je me souviens parfaitement du moment où elle avait renversé son café bouillant sur ma chemise, il y a un mois de cela. Heureusement un de mes collègues m’avait prêté une de ses chemises. « Le lot est mignon, mais encombrant » Elle n’avait pas tort. « C’est vrai .. » dis-je pas très futé. J’aurais du penser à faire le stand de tir en dernier pour m’éviter de le trimballer dans toute la foire. « Pour une fois on se rencontre en dehors du café. D’ailleurs je ne savais pas que tu étais du quartier ! »

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❝ Center Bay Fairground ❞
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Le manège en impose un peu, cela m'intimide et me fait peur. Je ne sais pas si je dois y aller ou visiter encore un peu et le garder pour la fin. Je détourne le regard un quart de seconde et j'aperçois un inconnu que j'ai sans nul doute déjà croisé dans la rue. Je viens me faufiler près de lui, le taquinant un peu alors que moi, ce n'était pas mieux. J'ai la grande gueule, je le sais. « Non pas vraiment la trouille, un mauvais souvenir d'enfance on va dire... Et toi alors, la frousse ? » J'arque mon sourcil, surprise de découvrir qu'on est tout d'un coup assez proche pour se tutoyer. Mais soit, j'entre dedans. Je lâche un petit rire nerveux. « Pas du tout... Je me demandais si je ne devrais pas tout voir puis ensuite faire les trucs cool. » Ah oui, je suis très atteinte. Je n'ai quasiment jamais dit le cool parce qu'il n'est plus si cool que ça ce mot-là. Comme c'est la fête du quartier, nous sommes tous voisins. Je décide de me présenter puisque le tutoiement est de fête. « Sympa comme prénom, enchanté Pauline du 145, moi c'est Paxton, je suis au 77. » Il se fout de ma gueule mais cela me fait sourire contre toute attente. Faut dire qu'avec le voyage à Canberra des plus... mouvementé, je suis d'humeur à sourire et rire. Je ne cherche pas la petite mouche sauf avec Parker. D'ailleurs ça va se finir comment avec elle ? Je sais qu'au bureau tout redeviendra normal mais dans nos têtes ; ça ne l'est plus. On a couché ensemble quand même. « Enchanté. Bon, je vais vous laisser avec cette magnifique demeure. Moi, je vais faire la visite. » J'indique le reste de la foire d'un mouvement de pouce par-dessus mon épaule. Je le gratifie d'un sourire et d'un mouvement de ma main pour lui dire au revoir d'un sens plus amical. Comme si juste nos prénom et adresses suffisaient. (@Paxton Hastings)

Je me balade, sillonne quelques stands enfantins, ma barbe-à-papa toujours présente. Je m'arrête au stand de tir pour découvrir un monsieur gagnant le gros lot. Je l’applaudi, au passage et il me gratifie d'un sourire puis je m’éclipse, comme un fantôme. je retourne au manoir hanté, le petit train ayant fait son tour, je jette mon bâtonnet dans la poubelle la plus proche et me dirige dedans, croisant Paxton d'avant. cela n'est pas si terrible, c'est pour des enfants après tout. Je sors de l'attraction après avoir découvert qu'effectivement, rien ne sert d'avoir la frousse. Mains inoccupées, je me balade dans toute l'attraction quand une annonce à l'interphone vient attirer mon attention. « Concours du plus gros mangeur de nos spécialités australiennes : Meat pie et sausage roll ! Tous les concurrents sont acceptés ! Rendez-vous à midi pour ce succulent repas sur la grande place. » Je tend l'oreille et souris de plus belle. Il nous reste encore un peu de temps avant l’événement alors je continue ma visite. Le cul à terre, une tâche sur ma belle robe blanche, j'avais heurté quelqu'un.

HRP:

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Center Bay Fairground

C O M M U N

Passant une main dans tes cheveux, tu attends bien sagement devant la porte. Tel un chien, cette comparaison n'est pas avantageuse … Pas du tout, mais bon c'est pourtant ce que tu fais : tu attends. Tu aurais pu rentrer, mais tu lui as dit dans le hall et puis bon gardons pour le moment, les pieds loin de cet appartement. Les souvenirs de la fameuse nuit reviennent doucement te hanter. Ce n'est pas déplaisant, mais tu n'es pas un habitué de ce genre de chose … Enfin bref, tout ça pour dire que tu l'attends dans le hall. Première sortie officielle, un brin stressé tu es, ce n'est pourtant pas ton genre, mais là… Tu as les mains moites, mais c'est un bon trac. Pour votre premier sortie officielle, vous avez opté pour la fête foraine. C'est mignon, charmant et enfantin. Parfait pour vous ! Tu ne sais plus qui a eu l'idée, mais en tout cas vous étiez tous les deux d'accord. Au moins un bon départ, Anna est en vadrouille, pour changer. Elle doit sûrement chasser ses pokemons ou un truc du genre. Ellie a décidé de s'y rendre, mais avec Chris, elle veut qu'il lui capture un gros nounours. Il a cédé après toutes ses supplications, ce qui t'as bien amusé. La porte s'ouvre et ton regard se perd, comme à son habitude ses derniers jours, surtout en sa présence. Toujours aussi magnifique. T'as pas l'air d'un idiot à la fixer ainsi. Il faudrait que tu arrêtes, sinon un jour elle va réaliser que tu es un psychopathe de première catégorie. « Salut » Dis-tu en déposant tes lèvres sur les siennes. Elle prolonge ton baiser, on se calme. Oui, tu peux le faire. Tu relâches ton étreinte. « Prête à te faire battre ? » Et oui ! Vous êtes partis sur un délire de qui battrait qui à la pêche aux canards … Oui un jeu enfantin et alors ? C'est digne de vous ! « J'te préviens j'étais imbattable ! » Petit clin d’œil. Bon tu étais imbattable lorsque tu avais cinq ans, les choses ont changés depuis … Fin toi surtout, pas le jeu. Manquerait plus que ce jeu est changé ! Si c'est le cas, tu fais un scandale, toute ta stratégie repose sur le canard rouge ! Oui y avait toujours un canard rouge ! Fin il était rouge, tu as un doute à présent ! L'odeur des croustillons et autre délice arrive à tes narines, le pied. Il n'y a pas foule et c'est mieux. On ne peut pas dire que la foule soit ton délire. Gardant ta main dans la sienne, c'est la tienne… ça te fait bizarre de penser ainsi. Enfin la tienne, elle ne t'appartient pas, mais elle est avec toi, rien qu'avec toi. Penny et Patapouf sont restés à la maison, chacun chez eux bien sûr ! D'ailleurs tu suspectes que son chat ne t'aime guère ! Le regard qu'il t'a lancé, tu te le remémores encore. L'est fou ce chat ! Ton regard scrute chaque détail, essayant de voir si tu reconnais du monde. Pour l'instant ce n'est pas le cas. « par où tu veux commencer ? » dis-tu en plantant ton regard dans le sien. Ton ventre crie famine, mais lui il va attendre. C'est qui qui commande ici ? C'est toi !

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Center Bay Fairground

C O M M U N

Plantée devant le miroir de ma chambre, j'avais l'impression d'être de retour à l'adolescence. Un tas de fringues traînait à côté de moi, témoignant des nombreux essayages que j'avais fait. Une journée à la fête foraine... Fallait adapter sa tenue à toutes les éventualités. Une jupe ? Non, merci, je ne tenais pas à ce que tout le monde voit ma culotte après un coup de vent dans une attraction. Des talons ? Surtout pas, je tenais à la survie de mes pieds. Ouais, valait mieux rester dans les valeurs sûres. T-shirt, jean et baskets. Voilà. C'était pas super sexy, mais Dougie s'en contenterait. Ouais et puis merde, il allait bien finir par me voir un jour en pyjama dégueulasse, autant l'en préparer en douceur. Et puis, il m'avait vu un lendemain de gueule de bois, le maquillage dégoulinant et les cheveux en bataille... On avait franchi un cap dans l'intimité.
Comme prévu, je le rejoignais dans le hall de l'immeuble que nous partagions et c'est, sourire aux lèvres, que je le découvris, encore plus mignon que dans mes souvenirs. « Salut ». Il déposait ses lèvres sur les miennes et j'en profitais pleinement. « Prête à te faire battre ? ». Je pouffais de rire alors qu'il me toisait avec ce regard plein de malice. "Tu sais pas à qui tu t'adresses Powell, tu vas rentrer chez toi en pleurant !". Haha ! Ouais, bon, c'était pas très sympa, mais pas de pitié, j'étais une vraie compétitrice dans l'âme - ou pas -, je détestais perdre - ou pas -. « J'te préviens j'étais imbattable ! ». Une fois de plus, je riais alors qu'il attrapait ma main et que je sentais une douce chaleur me prendre aux tripes (et non, je n'avais pas envie de faire caca). "Si tu crois me faire peur, tu te mets le doigts dans l'oeil jusqu'au coude !".

C'était nouveau pour moi, de me balader ainsi, main dans la main avec un homme... Enfin, il n'était pas mon premier petit-ami, mais disons que ça faisait une paye que je n'avais pas eu d'homme dans ma vie... à part Patapouf mon chat. Enfin, je ne savais pas vraiment si Dougie et moi étions vraiment ensemble, mais en tous les cas, cette rencontre était un rendez-vous et puis, il semblait vouloir la même chose que moi : une histoire sérieuse. Du coup, c'était vraiment plaisant de me balader entres mes voisins, au bras d'un homme fort charmant. Ouais, il était sexy le Dougie, et j'avais presque envie de faire quinze fois le tour du quartier pour bien montrer à tout le monde que c'était mon mien... Bon, dit comme ça, ça faisait un petit peu psychopathe en folie, mais bon... j'l'étais pas, promis ! Parole de scout ! « par où tu veux commencer ? ». Bonne question. Je regardais autour de moi, à la recherche de l'illumination divine. Y avait trop de choix. Et moi, j'avais du mal à prendre des décisions lorsqu'il y avait plus de trois possibilités. Pas le temps de répondre qu'une annonce au micro me précédait. « Concours du plus gros mangeur de nos spécialités australiennes : Meat pie et sausage roll ! Tous les concurrents sont acceptés ! Rendez-vous à midi pour ce succulent repas sur la grande place. ». Immédiatement, un sourire prit place sur mes lèvres alors que je plantais mon regard dans celui de Dougie, haussant les sourcils de manière exagérée. "Haha, j'espère que t'aimes bien la tarte à la saucisse !". Bon, c'était pas forcément le plan séduction le mieux rodé de la terre, mais bon, qui dit concours, dit prix à la fin et qui dit prix à la fin, dit Reese ne rentre pas les mains vides... ou du moins, le ventre vide et ça, c'est bien, très bien même. Mais bon, il n'était pas encore midi et on avait du temps à tuer avant de nous exploser le bide. "Sinon, j'pense qu'on devrait garder la pêche aux canards pour la fin... histoire que tu rentres pas chez toi en pleurant tout de suite", je riais quelques secondes avant de reprendre. "On peut faire un tour dans la maison hantée ?". Ouais, parce que c'était connu que ça faisait pas peur du tout peur ce genre de truc... N'est-ce pas ?

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Center Bay Fairground.
RP Commun

Clayton n'arrivait pas à rester chez lui à ne rien faire. A vrai dire dès qu'il s'arrêtait, il se mettait à penser et tout de suite il se retrouvait en Libye à revivre ses pires cauchemars. Le problème c'est cas part son ex-femme il n'avait pas encore rencontrer ou retrouver de personnes à Island Bay. Heureusement depuis son arrivée, les routes s'étaient retrouvés bloqués un peu dans tous les sens et il avait eu vent d'une fête dans le quartier. Dans le sien, il y aurait une fête foraine. C'était le genre de festivité qui attirait beaucoup de monde et donc, il n'avait plus de raison de rester tout seul dans cet appartement.

Attrapant une veste, il claqua sa porte d'entrée pour sortir de chez lui. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas participer à un rassemblement comme celui-ci, il n'en avait plus le temps sauf maintenant et pas sûr qu'au fond cette perspective lui plaise, lui qui aimait son métier plus que tout se retrouver un peu sur la touche. Peut-être qu'il pourrait négocier avec la Mairesse pour faire un article sur cette charmante fête de village. Il y avait beaucoup de monde, dans les rues et sur les stands. Pas sûr que Clay au final fasse quelque chose même si l'odeur du sucre chaud dirigé ses pas vers un stand de gourmandises. Quand il s'agissait de nourriture, Clay était vraiment faible. Heureusement qu'il prenait également soin de son coeur en ayant une bonne activité physique sinon bonjour les dégâts.

Plusieurs personnes le regarder, il n'aimait pas beaucoup ça. C'était quelque chose de courant mais il avait peur qu'on le reconnaisse. Son histoire était passé aux informations et même son retour au pays avait médiatisé dans le monde entier. Il détestait ça, la compassion des autres mais malgré tout, il souriait du mieux qu'il le pouvait. Le stand de popcorns n'était plus très loin désormais.

Spoiler:

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Center Bay Fairground
Commun

Ce matin, tu es partie de l'appart avant même que Dougie ne soit levé. Ouais, cette journée de fête de voisin, tu pensais jamais en vivre une. Tu en avais vue dans les séries ou films américains, mais par chez toi, il a pas ce genre de rassemblement. Bon, tu viens quand même d'une ville Irlandaise où les get together de voisins, c'est assez quotidiens, du genre Mme O'connel invite tout le monde le dimanche et tes voisins font des barbecues quasiment tous les jours en été. Du coup, tu savais que tu voulais pas manquer la journée d'aujourd'hui, la curieuse en toi veut savoir ce qu'est cet évènement. Quand tu as vu l'annonce sur l'affiche au coin de la rue, tu as voulu demander à ton frère de t'accompagner, mais rapidement t'as compris que c'est pas avec toi qu'il voulait passer cette journée. Il t'a rien dit, mais t'as compris qu'il se trame un truc entre lui et la voisine... Faisant une grande fille de toi, tu as décidée d'y aller seule. Enfin, c'était ton plan initial jusqu'à ce que tu vois qu'ils cherchaient des bénévoles pour aider au stand des pâtisseries. Depuis deux jours, tu passes les journées avec Mme Ampleman pour l'aider à tout finaliser et ce matin, tu as passé la matinée à l'aider à monter le stand. Ta journée commence bien, c'est le moins qu'on puisse dire. En plus, pour te récompenser de ton implication, tu as même eu droit à une barbe à papa gratuite! Rose, comme tu les aimes, qui fait la taille de ta tête. Sans but précis, tu déambules, tu regardes les gens avec leurs prix, les couples heureux, les enfants... quand sans le vouloir, tu renverses une inconnue. « Oh, désolée ! Je mangeais ma barbe à papa, je ne regardais pas où j'allais, je suis vraiment bête. Je... Est-ce que tout va bien ? » tu t'enquières, inquiète.

c'est moi L'ULTIME BOULET de la vie:

Dernière édition par Anna Powell le Sam 6 Aoû - 6:00, édité 5 fois

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❝ Center Bay Fairground ❞
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L'annonce du plus gros mangeur attire mon attention. Je ne dis pas que je vais le faire, mais regarder me plairait bien. C'est assez amusant et en même temps c'est écœurant. Surtout quand ils vomissent à la fin. Mon attention fut portée sur l'annonce et non sur les coins de la fête forraine. Bien fait pour moi. Mon cul se retrouve sur le sol de goudron, mes yeux clos par le choc soudain. Je relève mon regard pour apercevoir une jolie rouquine. Un style de femme que je n'ai pas testé mais qui m'attire. Je souris alors qu'elle semble totalement désolée. (@Anna Powell) « Oh, désolée ! Je mangeais ma barbe à papa, je ne regardais pas où j'allais, je suis vraiment bête. Je... Est-ce que tout va bien ? » Je ricane alors qu'elle est dans tous ses états. Je remarque bien que ma robe possède une petite tâche mais rie de bien inquiétant puisqu'elle n'a que sa barbe-à-papa. Je me dis alors que c'est juste un nuage de sucre. « C'est bon, tout va bien. Je respire, c'est l'important. » Ma bonne humeur se propage, je l’espère, sur elle afin qu'elle arrête de s’inquiéter pour une petite erreur. Je pardonne tout aux femmes. « Vous pourriez m'aider à me relever ? » Je lui tend une main, parce que après tout, je suis toujours à même le sol dur. Je ne sais pas si elle est bisexuelle ou lesbienne mais je comte le découvrir. Si elle n'aime que les hommes, je compte bien lui faire découvrir que les femmes c'est tout aussi bon. Elle me tend sa main délicate que j'attrape. Un peu collante, la faute à sa barbe-à-papa, je me relève et nos corps sont si proches que j'ai envie de lui sauter dessus. Mon envie de sexe est la faute à Parker et à Canberra. Je me recule légèrement et lui gratifie de mon plus blanc sourire. « Merci beaucoup... ? » J'attendais son prénom parce que après tout, nous sommes sûrement voisines ! J'aimerais bien. J'arrache le bout de son nuage rose de ma robe, pas de tâches gravissimes. Je suis soulagée. J'approche ce bout de bonbon nuageux à mes lèvres et l'avale. « Enchanté, je m'appelle Pauline. » Je souris, toujours un regard tendre sur elle.

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Heureusement pour toi, l'inconnue sourit même si elle se retrouve sur le sol par ta faute. Ton air anxieux a plus l'air de la faire rire qu'autre chose, ce qui te soulage un peu, mais pas complètement. Si tu n'étais pas aussi... aussi... aussi Anna, quoi! Pour certains, tout ce qu'ils touchent se change en or, pour toi c'est tout ce que tu touches finit pas se briser d'une manière où d'une autre. Bref, t'as la poisse, rien de nouveau. « C'est bon, tout va bien. Je respire, c'est l'important. » Au moins cette fois, ta bourde n'est pas très grave, mais tu devrais être plus prudente. Tu souffles et un peu plus soulagée cette fois, tu mets une main sur ta poitrine avant de sourire. Peut-être ton début de journée n'est-il pas aussi catastrophique que tu pensais. « Vous pourriez m'aider à me relever ? » D'un coup sec, tu tends la main, parce qu'en étant soulagée, tu as oublié d'être serviable, comme si tu ne pouvais pas faire plus d'une chose à la fois. « Oh oui, pardon, mais où avais-je la tête » tu dis en aidant la jolie blonde à se remettre sur les pieds. Sans gêne, tu la détailles. On pourrait facilement croire que tu aimes les femmes, mais en fait tu as tendances à les regarder beaucoup parce que tu veux savoir leurs secrets. Comment faites-vous pour avoir d'aussi beaux cheveux ? Et votre tenue ? Et vos yeux ? Si d'autres jeunes femmes dans la vingtaine se plaisent à mater les hommes, toi ton truc ce sont les filles. Pas parce que tu souhaites tenter un truc avec l'une d'entre elles, oh non, juste parce que trouves ça tellement beau et gracieux, une femme. Il faut dire que niveau coquetterie et féminité tu en as encore pas mal à apprendre. « Merci beaucoup... ? » « Anna! Moi c'est Anna. Encore une fois désolée pour... » tu te tais. Il n'y pas une once de malice ou de frustration dans le regard de la blonde, alors aussi bien cesser de parler de ce malheureux incident. En plus, quand tu parles vites, ton accent irlandais prend de plus en plus d'ampleur, manière pour que personne ne te comprenne. « Enchanté, je m'appelle Pauline. » « Enchantée Pauline! On peut dire que notre rencontre fut.. percutante » tu dis en riant légèrement. Ouais, l'humour, c'est un autre truc que tu réussis pas très bien. « J'avoue que je ne vous avais jamais vue dans le coin! Bon, je viens d'arriver, c'est un peu normal. J'habite au no 273, et vous ? En fait c'est une adresse temporaire, je crèche chez mon frère le temps de me trouver une place bien à moi » tu précises en avançant vers la compétition de bouffe un peu plus loin. Pas que t'as envie de participer, mais t'as toujours trouvé ce genre de truc ridicule et complètement à mourir de rire.

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