pretending that everything is great is easier than facing the ugly truth - thea.

Thea Whitman

now I feel the weight of the world is on my shoulders

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ (one) Canadienne avant tout, Thea possède aujourd'hui une double nationalité. En effet, après avoir passé le plus clair de sa vie en Australie, elle s'est faite naturalisée. Elle est aujourd'hui titulaire d'un visa en Nouvelle-Zélande qui lui permet de travailler et de vivre dans ce pays qu'elle apprend petit à petit à connaître. (two) Née dans une famille aux revenus modestes, elle n'a jamais manqué de rien sans rouler sur l'or non plus. Elle a eu la chance de grandir dans une famille aimante où elle a été fille unique pendant huit années avant qu'un bébé surprise ne fasse son apparition chez les Whitman. Voilà comment Thea s'est retrouvée grande soeur sans en avoir réellement envie. (three) Même si elle ne fait pas un métier artistique à proprement parler, Thea a toujours eu l'âme d'une artiste. Attirée très tôt par le dessin, elle a longtemps pris des cours pour le plaisir. Et puis avec le dessin est venu la musique. C'est à la flûtre traversière qu'elle s'est mise, instrument qui lui permet de se glisser dans un nouvel orchestre dès qu'elle change de domicile. (quatre) Mais sa plus grande passion, elle la réserve pour la littérature et pour les livres. les murs de sa chambre sont couverts de bibliothèques où elle stocke ce qu'elle appelle ses trésors. Car oui, pour Thea les livres sont des trésors de savoirs en tout genre. Elle a passé la plus grande partie de son adolescence la tête dans un livre à absorber comme une éponge toutes les informations qu'elle pouvait trouver. Aujourd'hui, il est rare qu'elle ne raffle pas la mise lors de soirées quizz ou Trivial Poursuite entre amis. (cinq) Ambitieuse et persévérante, Thea n'a jamais eu peur de se lancer des défis académiques. Elle s'est donc lancée dans un douple diplôme littérature et marketing qu'elle a mené à son terme avant de se lancer dans une thèse sur la littérature américaine. Oui, elle a sacrifié sa vie sociale et professionnelle, on le lui dit souvent mais elle ne voit pas cette période comme un sacrifice mais plutôt comme une période de stimulation intellectuelle énorme où elle a su repousser ses limites. Elle est désormais prête à tout affronter. (six) Claustrophobe, elle déteste par dessus tout les endroits bondés. La seule et unique fois où elle s'est rendue en boîte de nuit, elle a fait une crise de panique telle qu'elle a terminé aux urgences. Depuis elle évite scrupuleusement ce genre d'endroits mais aussi les centres commerciaux le week-end, les bars quand il y a trop de monde ... De toute manière, Thea a besoin de discuter avec ses amis plus qu'autre chose, elle n'a jamais compris l'intérêt d'aller se trémousser toute la nuit sans pouvoir se parler tellement la musique est forte. (sept) Si Thea compte aujourd'hui ses vrais amis sur les doigts d'une main, c'est parce qu'on a abusé de sa gentillesse, de sa confiance et des fois de sa naïveté. On lui en a fait subir des choses, à tous les âges, dans des circonstances tellement différentes qu'encore aujourd'hui elle se demande comment elle aurait pu l'éviter. Alors elle s'est refermée sur elle-même et a terriblement de mal à accorder sa confiance. Le déménagement à Island Bay il y a deux ans a pour elle était une épreuve terrible car elle a dû se reconstruire un entourage, repartir de zéro. Cela lui a demandé de très gros efforts à faire sur elle-même mais elle se sent enfin à sa place dans cette ville et c'est ça qui compte. (huit) C'est sa soeur, et colocataire, qui a inscrit Thea sur une application de rencontre. Cette dernière n'ayant eu aucun contact romantique ou sexuel avec la gente masculine depuis deux ans, sa soeur a décidé qu'il était temps que cela change. Et même si Thea lui en a voulu au début, elle a dû vite avouer que ce n'était pas si désagréable que ça. Et puis il y a cet homme avec qui elle parle depuis quelques temps et qui l'attire de plus en plus mais ça, personne n'a besoin de le savoir. (neuf) Amoureuse de séries télévisées depuis son adolescence, elle n'a pas hésité une seule seconde à s'inscrire sur Netflix pour bingewatcher toutes les nouveautés que produit cette plateforme. Elle est comme ça Thea, elle préfèrera passer la soirée sous la couette avec un chocolat chaud et Netflix que d'aller se trémousser en boîte de nuit. Elle est également inscrite sur d'autres plateformes plus locales, c'est une série addict. (dix) A préférer rester chez elle, Thea est devenue une vraie Martha Stewart ou Julia Child. C'est un cordon bleu en cuisine qui ne se satisfait jamais de ce qu'elle a acquis. Voilà pourquoi chaque semaine elle se met au défi de tester une nouvelle recette qu'elle trouve dans les livres de cuisine qu'elle achète régulièrement. (onze) Un rêve cher à Thea est de vivre une belle histoire avec un homme qui l'aimera à sa juste valeur. Elle est bien consciente de n'avoir rien de parfait, elle est cette intello que les Américains adorent mettre dans leurs séries télévisées et elle n'est pas la plus belle femme du monde mais elle a des choses à offrir, elle en est certaine. Et elle a envie d'avoir des enfants, un désir qu'elle cache surtout après le cap de la trentaine qui à ses yeux, sgnifie que son temps est compté. (douze) Thea est quelqu'un de très féminin. On dirait pas quand on la voit traîner en jogging ou en vieux t-shirts chez elle quand elle a la flemme de s'habiller mais elle aime se faire belle, se maquiller, prendre le temps d'être désirable. Si personne n'est là pour apprécier ses efforts, elle le fait pour elle. (treize) Thea son sport préféré c'est la lecture. Pas sportive pour un sous, elle manque cruellement de coordination. Vous voyez Mia dans Princesse malgré elle ? Ben imaginez Thea à la place et vous n'êtes pas très loin. Pour éviter de s'empater cependant, elle court une à deux fois par semaine, jamais plus.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ claire holt</pris> thea whitman

l'histoire de ma vie

once upon a dream

Ouf ! J’ai enfin le temps d’écrire ! Papa ne voulait pas que je t’amène avec moi à l’hôpital, il a dit que j’allais te perdre. C’était une raison idiote mais j’ai rien dit parce que je sais que papa il a eu très peur. On a pas voulu m’expliquer pourquoi mais maman elle a failli mourir quand May est arrivée. Enfin elle s’appelle pas May, elle s’appelle Marianne mais moi je trouve que c’est pas joli même si maman elle aime beaucoup. Après des jours et des jours et des jours à l’hôpital, maman est rentrée à la maison. Elle se repose dans son lit avec papa et ils ont un micro pour entendre May. Mais c’est moi qui dois m’en occuper aussi parce que je suis sa grande sœur. Au début, je voulais pas qu’un bébé arrive mais maman elle avait des étoiles dans les yeux et la grande sœur d’Amandine elle m’a dit que c’était une grande responsabilité et que j’allais adorer. Pour l’instant je suis pas sûre mais j’ai décidé de donner mon nounours préféré à May. Je suis une grande maintenant, j’en ai plus besoin. Quand je lui ai donné avant que maman la mette au lit, elle m’a fait un sourire de bébé et s’est collée contre le nounours. Maman m’a dit qu’elle pouvait pas encore le prendre dans ses bras, elle était trop petite. J’ai décidé que j’allais être une super grande sœur et comme j’aime pas dormir dans des endroits que je connais pas sans quelqu’un que je connais, j’ai décidé que j’allais dormir dans la chambre de May ce soir comme ça si elle a peur dans la nuit je pourrai l’aider à ne plus avoir peur. Ah avant de partir … J’ai entendu papa au téléphone parler de l’Australie. Il parlait de maison et de travail. J’espère qu’on va pas déménager, je veux pas arrêter de voir Amandine …


Les larmes sont inutiles, je le sais. Et pourtant elles ne peuvent s’empêcher de tomber. Cette soirée aurait dû être merveilleuse, cette soirée aurait dû rimer avec danse, rires et joie. Mais comme d’habitude, je n’ai pas le droit à ces petits plaisirs. J’étais plongée dans un livre quand Jack est venu me demander de l’accompagner au bal du lycée. Comme je te l’ai dit, je ne comptais pas y aller et pourtant, je me suis retrouvée à lui dire oui. Jack est un sportif du lycée, tout le monde le sait mais il est loin d’être le plus populaire. Dans l’équipe de natation, il est également dans l’équipe de réserve de football, je ne  risquais rien n’est-ce pas ? J’avais donc cherché une robe et des talons assortis, j’étais préparée comme il se devait. Et tout a bien commencé. Il est venu me chercher et nous sommes allés au bal. J’ai eu droit à trente minutes de tranquillité avant de finalement comprendre pourquoi les regards que portaient mes camarades sur moi ce soir là étaient désolés ou moqueurs. Désolés car personne n’avait daigné me prévenir. Moqueur car briser une personne en public semble être un levier de satisfaction important pour des adolescents. J’étais donc le dindon de la farce, une farce préparée par la moitié des élèves de mon année qui riaient à gorge déployée alors que je retenais mes larmes. J’ai tout pris dans la figure, les insultes, les railleries, je savais qu’essayer de m’enfuir serait futile alors j’ai attendue que ce soit fini et quand enfin leur attention se porta sur la désignation du roi et de la reine de la soirée, là, enfin je me suis enfuie. Je ne comprends pas … Pourquoi ais-je mérité ça ? Comme le dit l’expression, demain est un autre jour.  


Diplômée … Aujourd’hui est le grand jour de la remise des diplômes. Après cinq années à faire passer mes études avant tout, à enchaîner des nuits blanches, à passer plus de la moitié de mon temps à la bibliothèque, je décroche enfin les deux diplômes que je prépare depuis des années. J’aurais pu m’arrêter là, c’est vrai mais je n’ai pas l’impression d’avoir été au bout de mes capacités, d’avoir appris assez de chose. Papa et maman ont été surpris quand je leur ai dis que je voulais faire une thèse mais j’arrivais avec un argumentaire soutenu et ils n’ont pas cherché à m’en dissuader. En février prochain, je commencerai donc ma thèse en littérature américaine après une pause bien méritée. Mais il n’est pas question de pause aujourd’hui. La cérémonie occupera la plus grande partie de la journée et après un dîner avec mes parents, je file retrouver ma meilleure amie qui a insisté pour que je l’accompagne à une fête. Je ne suis toujours pas sûre que c’est une bonne idée mais je n’a plus d’excuse pour lui dire non et elle le sait. J’ai donc prévu un petit ensemble sexy mais classe à la fois. Je doute faire une rencontre très intéressante ce soir mais il est peut-être temps de laisser derrière elle la petite intello et d’au moins montrer à mes camarades qu’il ne faut pas toujours juger un livre à sa couverture. Mais c’est futile, je le sais. Demain ils ne se souviendront de rien et s’envoleront pour de nouvelles aventures. Pour l’instant, c’est une robe fleurie que j’ai enfilé, elle est parfaite pour la cérémonie et dans tous les cas cela n’a pas d’importance, la toge cachera les fleurs. D’ailleurs, je discutais avec mon professeur de littérature et il m’a organisé une rencontre avec une éditrice. Il semble penser que c’est un métier fait pour moi. Je n’en suis pas vraiment certaine mais cela ne me coûtera rien d’aller prendre un café en sa compagnie. C’est toujours agréable de découvrir le parcours des gens ayant suivi quasiment les mêmes études que vous. Et puis qui sait ? Peut-être que c’est ce que je voudrai faire un jour !


Je voulais lui faire une surprise. Quelle conne j’ai été … Le nouvel an approchait et hier soir c’était vendredi alors je voulais lui faire une surprise. La semaine a été longue et dure et c’était toujours plus agréable de souffler à deux non ? Je me voyais déjà dans ses bras, le laissant prendre le contrôle alors que je devenais sienne toute entière. J’étais loin de me douter cependant que je n’étais pas la seule à être sienne. Il ne m’avais jamais réellement donné son adresse mais la trouver n’a pas été difficile. J’arrivais donc directement du travail et je me garais devant la maison. Le fait qu’elle ressemble à une maison familiale ne me traversa pas l’esprit. J’étais déjà dans ses bras, rien ne pouvait me faire plus plaisir. Quand la porte s’ouvrit sur un enfant qui devait avoir six ans, je fronçais les sourcils. Je le saluais avant de regarder l’adresse sur mon téléphone pour m’assurer que j’étais au bon endroit. Vu que personne n’entrait, une femme ne tarda pas à apparaître dans l’encadrement de la porte me demandant ce que je voulais. J’allais lui répondre que je ne savais pas très bien quand je le vis apparaître dans l’encadrement de la porte. Son regard surpris et la panique qui s’inscrivit sur son visage me fit comprendre ce que je refusais de voir sans doute. Je me suis excusée, lui disant m’être trompée de maison avant de prendre mes jambes à mon cou. Il m’a appelé, il doit toujours être en train d’essayer de me joindre mais j’ai coupé mon téléphone. Je … Comment j’ai pu me faire avoir pendant un an par un homme menant une double vie ? Les larmes coulent et soudain, j’ai l’impression de revenir des années en arrière, au lycée, puis à l’université, puis maintenant. Je … Mais pourquoi ? Il est hors de question que je sois la seule à souffrir, lui aussi paiera et j’ai déjà décidé quel allait être mon dernier acte dans cette histoire. Mais pas tout de suite, s’il y a une chose que la littérature m’a apprise, c’est que la vengeance est un plat bien plus appréciable quand il est mangé froid.


Me voilà enfin à Island Bay. Je viens d’arriver dans l’appartement de ma sœur. Quand elle m’a confiée que sa colocataire cherchait à quitter les lieux, je n’ai pas hésité à sauter sur l’occasion de la rejoindre. J’avais besoin de changer d’air, à tous les niveaux. Besoin d’une autre atmosphère, d’un lieu neuf et où aucune trace ne me suivrait. Un lieu où personne ne me connaît et où je ne connais personne, un lieu où je peux recommencer à zéro. J’en ai réellement besoin, je le sais mais après l’impulsivité de départ, je ne peux m’empêcher de penser que c’était idiot de ma part. Mais une fois une idée mise dans la tête de ma sœur, il n’était pas possible de reculer. Ma valise à peine ouverte sur le lit, voilà que je sens l’anxiété m’envahir. Je n’étais pas une personne anxieuse étant enfant, c’est une caractéristique qui m’est venue avec le temps. Island Bay … Ville qui a l’air accueillante mais l’idée d’avoir à me faire de nouveaux amis me terrifiait. Il allait falloir que je donne ma confiance à de nouvelles personnes, que je décide si elles pouvaient être fiables. Mais comment puis-je faire une chose pareille ? Je n’en sais rien mais il faudra que je le découvre. Il faut aussi que je nettoie cette chambre avant de m’y installer. May n’a jamais été une pro du ménage mais ce n’est pas grave. Il y a au moins une constante dans ma vie qui n’est autre que mon travail. Une position d’éditrice de romans « Young Adults » s’est libérée en Nouvelle Zélande et après tous les efforts que j’ai fait dans ma maison d’édition, ils n’ont pas été trop difficiles à convaincre surtout que je ne demandais pas beaucoup d’avantages supplémentaires. Alors au moins j’ai mon travail, des lectures à venir et puis j’ai toujours Netflix pour occuper mes soirées et peut-être que dans un an, j’aurai des amis sur lesquels je pourrai compter.


Comme tu le sais j’ai toujours été plutôt old school avec les technologies. Je préfère lire un livre en papier dans les transports que fixer sans arrêt mon portable. Mais depuis que j’ai commencé à parler à Nahele, c’est comme si mon portable était devenue une partie de moi. C’est idiot je sais … Ce n’est pas comme si je ne peux plus m’en séparer mais … C’est bien la première fois qu’une personne pour laquelle j’ai swapper l’image à gauche m’intrigue et m’intéresse. Cela fait quelques temps que nous discutons et c’est bien ainsi. May avait raison, l’application était une bonne idée. Le fait qu’il y ait nos deux écrans entre lui et moi, c’est un moyen de préserver ma carapace, de me confier des fois sans qu’il n’ait à lire l’embarras sur mon visage. Pourtant, je sais que cela ne peut pas durer éternellement ainsi, il va vouloir me rencontre. Enfin peut-être ? Je ne peux m’empêcher de l’espérer malgré la peur bleue que cette idée me procure. Mais ne faut-il pas arrêter d’avoir peur quelques fois ? Si je ne le rencontre jamais, alors comment pourrais-je savoir si nous pouvons nous donner une chance ? Ou si j’ai envie de la lui donner ? Je sais que c’est inévitable mais je repousse, je repousse, je repousse sans cesse. Sur un autre sujet, j’ai réservé des billets d’avion pour des vacances en Australie. Maman fait une grande fête pour son anniversaire et il est hors de question que je loupe ça ! Et puis ma maison d’édition n’est pas ravie de tous les congés accumulés et non pris qui s’accumulent sur mon compteur alors j’ai du retard à rattraper à ce niveau là même s’il est peu probable que je m’arrête d’un coup. Bon, je te laisse, faut que je termine Riverdale, il ne me reste que quelques épisodes.