Louis Northam
petite citation pour faire joli
nom ○ northam. prénoms ○ louis armand. âge ○ trente ans. lieu de naissance ○ island bay, le seul hôpital de la ville, dans une petite chambre avec des couleurs pastels au mur et beaucoup de sang et de larmes. Il était le premier des sept, l’enfant chéri et béni qu’un couple de croyants avait tant prié pour avoir. statut civil ○ célibataire, il panse les plaies d’une rupture douloureuse comme il peut avec des litres de whiskey et des portes fermées à double tour aux stores baissés et à la lumière perpétuellement éteinte. Il brode du noir et déprime dans son coin. Ça l’avance en rien mais ça reste une putain de catharsis. orientation sexuelle ○ hétérosexuel. métier/études ○ il tient une petite boutique de meubles qui mêlent vintage et neuf. Le vintage, il le dégotte au fin fond des rues de la ville et puis partout ailleurs dans le pays, parfois même on le dépose à sa porte. Ensuite, il fait jouer ses talents d'ébéniste pour réparer et polir ces reliques d’un temps où tout était mieux. Le reste, le neuf, il le fait lui-même. S’il devait se donner un titre ça serait ‘entrepreneur ébéniste’ mais il n’aime pas la prétention qui se dégage de ses mots mis côte à côte. Alors il préfère ne rien dire, hausser les épaules et pointer du doigt l’univers autour de lui et dire : « Tout ça, c’est moi. » C’est la réponse qui lui semble la plus humble et la plus authentique. Cette boutique c’est lui. groupe ○ workin' day and night. avatar choisi ○ gaspard ulliel.
les informations en vrac
la partie anecdotes ○ (point un) Lorsqu'on lui demande pourquoi avoir choisi ce métier d'ébéniste, Louis est renvoyé à ce moment magique de son enfance où ils étaient venus, ses parents, lui et quelques uns de ses frères et soeurs, chercher les meubles qu'une parente éloignée dont aucun ne se souvenait leur avait laissé après sa mort. Il se souvient avoir parcouru les pièces du vieil appartement, passé ses mains d'enfant sur les courbes boisées qui décoraient le salon, les chambres et la salle à manger. Il y avait quelque chose de fascinant et à la fois morbide de voir que ceux qui restaient d'une personne n'était pas ses os ou sa chair putréfiée mais ses meubles. Il y avait l'âme de cette parente dans son mobilier, de son rocking-chair usé à sa large penderie d'où des robes des années 1970 tombaient en désuétude. Les meubles trahissaient l'ancienne occupante, racontaient chaque recoin sombre de son esprit. Il s'est dit à ce moment qu'il voulait en être, il voulait devenir un artisan de l'âme. C'était une idée plutôt blasphématoire, osée pour un habitué des rangs de l'église et c'était peut-être ça qui déclenchait une certaine excitation en lui. L'envie de briser les règles, ne plus suivre à la lettre les enseignements du Christ. C'était sa petite rébellion à lui qui ne disait pas son nom. Il voulait qu'il reste quelque chose de lui des siècles après. Lui allait partir mais ses créations, elles, survivraient l'éternité.
(point deux) En trente ans de vie, Louis a connu plusieurs filles et quelques femmes mais l'amour, le vrai, le seul, le grand, celui qu'on cherche au détour d'une rue mal éclairée, d'un café trendy bourré d'hipsters ou encore dans les sites les plus sordides de rencontres, il ne l'a aperçu qu'une fois. Elle était un peu comme lui, amoureux des choses qui ne meurent jamais. Ils se connaissaient depuis tout petit, comme la plupart des natifs d'Island Bay. Elle et sa famille vivaient à deux rues de la sienne, ils ont fréquenté les mêmes écoles, sont allés à la même fac et pourtant ils ont fait que se croiser, s'effleurer sans jamais vraiment se rencontrer. Et puis, un jour, c'est arrivé un peu par hasard. Il n'y avait plus deux rues entre eux mais un mur. Elle était devenue sa voisine et au fil des mois à se dire bonjour, au revoir et autres formules de politesse ils ont pris le temps de se parler. Après les paroles vinrent les baisers et puis les sorties et enfin l'engagement. Ils sortirent ensemble pendant deux ans avant qu'elle le largue pour un motif bidon qu'il a eu du mal à digérer. Et puis, un mois après, il la voit avec un autre. Il lui pose des questions, elle avoue l'avoir trompé. Il s'en va, n'ose plus la regarder de peur de dire des choses qu'il regretterait. Aujourd'hui, il ne veut plus entendre parler de qui que ce soit ou de quoi que ce soit. De toute façon, l'amour c'est surfait.
(point trois) La famille est ce qu'il y a de plus important pour Louis. Né au sein d'un foyer de catholiques soudés par les liens sacrés du mariage et l'amour de la famille, Louis s'est vite glissé dans le rôle de l'aîné, le grand frère sur lequel n'importe lequel des petits Northam peut compter. Il n'éteint que rarement son téléphone, toujours à l'affût d'un coup de fil de détresse ou d'une bonne nouvelle à annoncer. Et c'est bien ça qui le gène. Louis ne peut envisager le mariage sans le concept d'éternité. Bien qu'il ne relègue la religion qu'à un aspect purement culturel, il abhorre toute sorte d'engagement parce que pour lui c'est plus que des simples mots, c'est une prison de laquelle il doit accepter de s'enfermer volontairement. Alors il garde ses relations à distance, il évite de donner de faux espoirs ou d'envisager quoi que ce soit de sérieux.
(info un) Louis boit exclusivement du whiskey. C'est une habitude maladive qui lui vient de son père, vétéran et amateur des bonnes bouteilles. Depuis qu'il a l'âge de raison, il goûte à tout mais revient toujours au whiskey, comme son père et tous les ancêtres Northam.
(info deux) Quand Louis ne s'enferme pas dans son atelier pour travailler les diverses planches de bois traînant ici et là, il sort voir des concerts, flâner dans des festivals. Il écoute de tout, il n'est pas difficile, tant que la musique inonde ses oreilles et le rend ivre de plaisir.
(info trois) Louis a toujours été quelqu'un de manuel. A la fois bricoleur et cuisinier, il a toujours besoin d'être au contact des choses, de sentir des matières inertes et froides ou palpitantes et chaudes sur sa peau. Elevé dans une famille avec des moyens limités, il a très tôt appris à tout faire lui-même et apprécier à se salir les mains.
(info quatre) Si ça n'avait tenu qu'à lui, il n'aurait jamais mis les pieds à l'université. Il a toujours considéré ça comme une perte de temps et d'argent. Lui ce qu'il a toujours voulu c'était de mettre ses mains dans le cambouis et de commencer à travailler tôt. Mais il fût contraint par sa famille de poursuivre une éducation supérieure à l'école des beaux arts où il découvrit que le travail du bois n'était pas qu'une question de scie et d'outils mais bel et bien d'oeuvre d'art. Il ne regrette rien après coup et il ne cesse de remercier ses parents pour leur clairvoyance.
(info cinq) Louis vit depuis quelques années dans un petit appartement au centre de la ville. Le bâtiment est plutôt ancien mais ce sont les moulures délicates, sorties tout droit d'un autre temps, qui l'ont conquis. Son appartement est devenu une sorte de laboratoire où il s'invente architecte d'intérieur. Il y entrepose ses meubles ratés d'eux mêmes que ses chefs d'oeuvre personnels qu'il n'ose mettre en vente. Il y a aussi son chat (nommé sobrement 'le chat') qu'il retrouve parfois assis sur le siège le plus haut, le toisant avec cet air arrogant qu'il ne maîtrise que trop bien.
(info six) L'endroit favori de Louis à Island Bay est la mer. Il lui arrive souvent dans ses mauvais jours de fermer la boutique, de conduire à travers la ville pour s'arrêter devant l'étendue de sable. Il claque la porte de sa carcasse en ferrailles et se pose là, au milieu de rien. Il va toujours aux plages qui n'attirent pas grand monde. Les touristes, les jeunes qui boivent jusqu'à leur perte, très peu pour lui. Il se délecte du silence troublé seulement par le bruit des vagues, le ronronnement du vent et sa propre respiration parvenant à ses oreilles.
(info sept) En dehors de son métier, Louis n'a pas vraiment de grande passion si ce n'est le cinéma. S'il était honnête, il reconnaîtrait que ce n'est pas seulement pour rentabiliser sa carte d'adhérent mais c'est bien parce qu'il aime ça, le septième art, surtout les soirs de semaine, lorsqu'il n'y a personne dans la salle et qu'il est seul en tête à tête avec un écran de plusieurs mètres.
les indiscrétions sur le joueur
pseudo/prénom ○ junebug/alex.
âge ○ vingt-et-un ans.
pays/région ○ tolosa, la ville rose.
présence ○ minimum une fois par semaine.
comment as-tu connu island bay ○ bazzart.
scénario/pré-lien/inventé ○ pré-lien de judith northam.
raison de ton inscription ○ ça va faire une bonne année que j’ai arrêté le rp car je n’ai pas trouvé de « maison » où crécher mais ça me manquait et ce forum a l’air sympa donc me voilà.
dernier mot d'amour ○ j’espère trouver ma maison ici.
- Code:
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<pris>○ gaspard ulliel </pris> louis northam