please don't lie to me. #judan 10

tu fixes ton téléphone avec colère. seule. avec félix. pas vraiment, non. parce que judith, tu l'as remarquée au loin, dans le parc. et elle est loin d'être seule. tu sors une cigarette de ton paquet, t'essayes de réduire un peu ta consommation, mais t'en as besoin pour ne pas vriller. parce que tu ne sais pas si le pire est de la savoir avec oscar, ou de savoir qu'elle t'as délibérément menti en te disant qu'elle était seule avec le petit garçon. tu souffles longuement, tu n'as même pas le courage de lui répondre, même si elle veut te voir. tu ne sais plus quoi penser, maintenant. tu termines par t'éloigner un pue. ça ne te regarde pas, si ? si. en réalité, si. parce qu'il y eu ce week-end ou elle t'as dit qu'elle voulait que vous soyez quelque chose. et voilà maintenant qu'elle laisse l'autre con poser sa main dans le bas de son dos, elle rit à ses mots et elle le laisse être proche. trop proche, putain. et ouai, sans doute que c'est la jalousie qui t'enflammes, mais tu ne supportes pas cette vision. tu écrases le mégot de ta cigarette sur le sol et tu fais demi-tour, te dirigeant rapidement vers l'endroit ou se trouvais judith. tu prends une longue inspiration en t'approchant, les mains enfoncées dans une veste très légère. tu ne sais même pas comment réagir, en réalité. tu lui as demandé un peu de temps, alors sans doute qu'elle a le droit d'aller le voir, non ? merde, t'en sais rien. tu soupires doucement et tu termines de t'approcher. c'est félix qui te remarque le premier. et il court vers toi en criant ton prénom. vachement discret, comme approche. tu fais encore quelque pas avant de te baisser pour être à sa hauteur. salut bonhomme. tu souffles en souriant, tes doigts glissant dans ses cheveux pour les ébouriffer. il râle un peu, mais son sourire est toujours présent. il attrape ta main pour te tirer vers sa mère et oscar. salut, judith. tu lâches en arrivant à leur hauteur. tu fronces légèrement les sourcils et tu n'accordes même pas un regard à oscar. j'vois que tu as trouvé de la compagnie. tu ajoutes en haussant doucement les épaules, faisant mine de ne pas être affecté par tout ça.

Ça me fait plaisir de pouvoir passer un moment avec vous deux. Tu souris doucement en voyant Félix s'éloigner pour jouer avec un ballon. Tu as décidé de voir Oscar. Tu l'as voulu parce que tu sais qu'il manque à Félix. Et puis, tu ne peux pas l'évincer de ta vie du jour au lendemain. C'est au-dessus de tes forces. Alors forcément, tu mens à Evan lorsqu'il t'envoie ce message. Tu ne dis pas que tu es avec Oz. Tu préfères omettre sa présence parce que tu sais qu'il n'appréciera pas. Et tu ne peux que le comprendre. Alors, forcément, tu t'en veux lorsque tu ranges ton téléphone dans ton sac. Tu t'en veux de continuer à faire des erreurs. Mais c'est pour les protéger que tu fais ça. Ça se passe bien avec Evan ? Félix m'a dit que tu étais partie en week-end avec lui. Ça y est, c'est officiel ? Tu hausses doucement les épaules. Ça te fait bizarre d'évoquer ce sujet là avec Oz. Parler de ta "nouvelle" relation amoureuse. Enfin, tu ne sais pas trop si le terme est exacte en réalité. On avance doucement. On ne veut rien précipiter. Tu réponds en faisant une légère grimace. C'est surtout que tu veux lui laisser de l'air, à Evan. Tu veux qu'il puisse prendre le temps de prendre les bonnes décisions. Tu ne veux pas le brusquer. Alors, tu patientes. Et tu es prête à le faire autant de temps qu'il faudra. Et la grossesse, ça va ? Tu hoches doucement la tête. Et tu es prête à répondre lorsque tu entends Félix crier son prénom. Et quand tu le vois se diriger vers Oz et toi, il y a forcément un frisson qui parcourt ton échine. Salut, Judith. J'vois que tu as trouvé de la compagnie. Félix ne lâche pas Evan du regard. Il reste même à ses côtés. Et toi, tu n'arrives pas à ouvrir la bouche. Tu es bien trop effrayée par la tournure que peuvent prendre les événements. Oz, je te présente Evan. Evan, je te présente Oscar. Tu souffles. Et tu as sûrement l'air un peu con comme ça. Pas tellement rassurée non plus. Je pense qu'on avait compris, Judith. Tu roules des yeux face à son ton un peu trop sec à ton goût. Mais tu ne peux pas t'attendre à mieux, après tout.

ça te fait mal de savoir que judith t'a mentis. délibérément. mais c'est félix qui t'as vu et qui t'as attiré avec lui, alors tu restes le plus calme possible, te contentant de t'adresser à la jeune femme, le ton tout de même froid, malgré tout. et tu vois dans son regard, que tu la prends au dépourvus. oz, je te présente evan. evan, je te présente oscar. un rire nerveux s'échappe de tes lèvres et tu te contentes de hausses vaguement les épaules. je pense qu'on avait compris, judith. tu retiens la vague de colère qui te submerge. t'as même pas envie d'entendre le son de sa voix ou de voir à quoi il ressemble. t'en as strictement rien à foutre de ce gars. il n'est personne. rien ni personne. tu te pinces les lèvres. je croyais que t'étais simplement avec félix ? tu demandes finalement à judith. tu prends une petite inspiration. j'te pensais pas capable de me mentir. tu ajoutes après quelques secondes, enfonçant tes mains dans les poches de ta veste parce que c'est sans doute mieux comme ça. que ça t'éviteras une connerie. tu retiens un léger soupir et tu préfères tourner la tête pour observer félix, repartit jouer un peu plus loin avec son ballon. tu te mords l'intérieur de la joue et tu ne sais pas vraiment comment réagir face à cette situation. dans un autre cas, tu aurais sans doute rejoins judith et ton fils, tu aurais joué avec lui avant de leur offrir à manger et de ramener jude à ton appartement pour passer la soirée avec elle. tu manques un souffle à cette situation et ton regard revient se poser sur la jeune femme. je sais pas si je dois croire tes messages suivants. tu m'as l'air bien accompagnée pour passer la soirée. tu souffles finalement, te retenant de ne pas devenir blessant, essayant de repenser à votre week-end, à tout ce qu'elle t'as dis à ce 'vous' qui se construit doucement. et tu essayes de ne pas douter de ces mots. tu te mords l'intérieur de la joue et tu soupires doucement.

C'est vrai que tu n'aurais pas dû lui mentir dans tes messages. Mais tu voulais le protéger. Peut-être te protéger, toi aussi. Parce que tu ne veux pas qu'il s'emporte, Evan. Et tu sais déjà qu'il voit d'un très mauvais oeil que tu fréquentes encore Oscar. Même si cette relation n'est qu'amicale. Même si tu t'efforces de le faire parce que tu sais qu'il manque à Félix. Et aussi, parce que tu veux qu'il puisse être proche de cette grossesse. Il est potentiellement le père de cet enfant que tu portes. Alors, tu ne peux pas juste l'ignorer. Je croyais que t'étais simplement avec Félix ? Tu secoues doucement la tête. Et tu n'as pas vraiment de réponse à lui apporter. Tu as fauté, encore une fois. J'te pensais pas capable de me mentir. Y'a pas mort d'homme, elle peut bien faire ce qu'elle veut, non ? Tu te tends un peu face aux mors d'Oz. Il provoque Evan, et tu ne le sais que trop bien. Et toi, tu ne veux pas de ça. Tu jettes un regard vers Félix qui s'est éclipsé pour jouer un peu plus loin avec son ballon. Ce n'est pas ce que tu crois ... Tu souffles comme une infidèle prise en flagrant délit. Alors que ce n'est pas le cas. Ça ne l'est pas parce qu'il n'y a plus rien entre Oscar et toi depuis votre séparation. Oz et Félix voulaient se voir et ... Et tu n'as aucune excuse. Tu n'en as pas de lui avoir menti, en tout cas. D'avoir dis à Evan que tu étais seule avec l'enfant. Je sais pas si je dois croire tes messages suivants. Tu m'as l'air bien accompagnée pour passer la soirée. Et tu encaisses le coup sans rechigner. Tu le mérites bien, c'est vrai. Joue pas au jaloux, mec. C'est moi le cocu dans l'histoire je te rappelle. Donc pose toi les bonnes questions avant de faire un scandale. Tu as l'impression que c'est ta fête, là. Tu as l'impression que c'est l'heure des règlements de compte. Et bordel tu n'en as pas envie du tout. Je pensais ce que je t'ai dis. Tu souffles finalement.

tu as du mal à tout saisir, savoir ce que judith veut, ce qu'elle attend de toi, tandis qu'elle se balade avec son ex au moment ou elle te dis qu'elle a envie de te voir. elle n'est pas comme ça, judith, tu le sais bien, et tu devrais avoir honte de penser à certaines choses. mais, après tout, c'est tellement fragile, entre vous. tu manques un soupir et t'approches un peu des deux adultes, tes mains enfoncées au fond de tes poches pour éviter de faire un geste que tu regretteras rapidement. y'a pas mort d'homme, elle peut bien faire ce qu'elle veut, non ? je t'ai pas demandé ton avis. tu siffles d'une voix froide, mais tu restes calme pour le moment. félix s'est éloigné pour jouer, comme s'il avait capté toute la tension qui habite votre discussion. ce n'est pas ce que tu crois ... oz et félix voulaient se voir et ... tu manques un léger soupir. tu la crois. tu veux la croire, tu veux lui faire confiance. et tu le fais. elle a toute ta confiance, elle l'a toujours eu. tu aurais simplement pu me le dire, judith. tu souffles doucement, soupirant un peu, avant d'en rajouter une couche. tu n'arrives pas à savoir si tu es en colère ou non, comment tu te sens. elle t'a menti, après tout. et ça aurait pu être n'importe qui. une amie, un ami, son frère. mais non, elle t'as cachée qu'elle était avec oscar. joue pas au jaloux, mec. c'est moi le cocu dans l'histoire je te rappelle. donc pose toi les bonnes questions avant de faire un scandale. tu te tournes vers le brun et le fusilles du regard. je pensais ce que je t'ai dit. je sais. tu murmures à l'intention de judith, avant de rapporter ton regard sur le brun. tu t'avances d'un pas en sa direction, les sourcils légèrement froncés. c'est pas mon problème, à moi, si t'as jamais réussi à la faire oublier notre histoire. c'est p'être à toi de te poser les bonnes questions. tu commences calmement. t'as élevé le fils d'un autre pendant trois ans, judith a refusée qu'il t'appelle "papa", c'est pas pour rien. tu ajoutes, un sourire arrogant au bord des lèvres. tu viens glisser tes doigts dans tes cheveux. tu manques un léger soupir et ton regard vient se poser un instant sur ton fils, un peu plus loin. ça y est, tu t'y es fait. et tu as envie de rattraper ses trois années de perdues. je passerais te prendre ce soir jude. enfin, si c'est toujours ok. tu termines par souffler. t'en as pas grand chose à foutre d'oscar, en réalité. maintenant que tu sais que judith veut construire quelque chose avec toi.

Tu n'aimes pas la tournure que prend les événements. Ça te met mal à l'aise. Et au fond, tu as l'impression d'avoir trahi Evan. Parce que tu lui as menti. Alors, forcément, tu es gênée. Forcément, tu as l'air d'une gamine prise la main dans le sac. Je t'ai pas demandé ton avis. Et tu ne pouvais pas t'attendre à meilleure réaction. Tu savais qu'il allait être froid, Evan. Et que Oz entrerait dans ce jeu là. Alors, tu veux te justifier. Tu veux qu'il comprenne que tu n'es pas là pour le tromper ou le trahir. Même si tu lui as menti, tu n'es pas avec Oscar parce que tu joues avec lui. Non, toi, tu veux être avec Evan et ton ex-fiancé l'a bien compris. Tu aurais simplement pu me le dire, Judith. Tu hoches la tête, honteuse. Et sûrement que le sang te monte un peu aux joues même. Oui, tu aurais pu le faire. Mais tu avais peur de sa réaction. Peur de ce qu'il puisse penser. Et à croire que tu as pris goût aux mensonges ces derniers temps. J'suis désolée ... Tu souffles, à peine audible. Et tu n'aimes pas ça, toi, le décevoir. Tu n'aimes pas non plus la façon dont lui parle Oscar. Cette pique de transperce le coeur. Parce que ça te rappelle que tu n'as vraiment pas assuré ces derniers temps. C'est pas mon problème, à moi, si t'as jamais réussi à la faire oublier notre histoire. C'est p'être à toi de te poser les bonnes questions. T'as élevé le fils d'un autre pendant trois ans, Judith a refusée qu'il t'appelle "papa", c'est pas pour rien. Et tu sens ton ex-fiancé se tendre à tes côtés. Tu sens que tout va éclater. Et ça ne te plait pas, à toi. Alors, forcément, c'est comme un geste un peu trop protecteur lorsque ta main vient se poser sur le torse d'Oscar. Tu ne te rends pas vraiment compte des conséquences que ça peut avoir, toi. Tu veux juste essayer de le canaliser. Je passerais te prendre ce soir Jude. Enfin, si c'est toujours ok. Tu acquiesces sans trop savoir quoi dire. Tu as peur de cette fatalité. Tu as peur de l'explosion qui menace. De la tempête qui cherche à gronder. Et finalement, la peur n'évite pas le danger. Et toi, ça ne te dérange pas de toujours passer derrière moi ? Il y a quatre ans, aujourd'hui. Ne te fais pas d'illusion, gamin, elle me revient toujours. Et puis, tu veux les protéger. Alors, tu lâches Oscar pour venir t'interposer entre eux. Pour faire barrière. Pour les dissuader d'en venir aux poings. Pas ici, les garçons. Pas devant Félix, surtout. Pas devant toutes ces personnes qui se sont déjà arrêtées pour les regarder. Et ne prend pas tes grands airs. J'suis persuadé que tu t'enfuiras dès le premier obstacle. Et il me tarde de savoir qui est le père du gamin qu'elle porte. S'il est de moi, je sais déjà que tu débarrasseras vite le plancher.

j'suis désolée ... tu hausses vaguement les épaules. tu n'as pas envie de te prendre la tête. pas avec judith. tu veux que tout soit beau, que tout soit bien avec elle. tu le veux depuis bien trop d'années que pour ne pas prendre sur toi et faire un minimum d'efforts pour rester calme. oscar te provoque, tu le sais bien. tu fronces les sourcils. par contre, te prendre la tête avec ce gars, t'en as rien à foutre. tu te mords l'intérieur de la joue, tes épaules tendus. et toi, ça ne te dérange pas de toujours passer derrière moi ? il y a quatre ans, aujourd'hui. ne te fais pas d'illusion, gamin, elle me revient toujours. gamin ? il te prend pour qui ? tu l'observes en silence durant plusieurs secondes. ou p'être qu'elle te laisse tomber à chaque fois pour un autre. en attendant, c'est avec moi qu'elle a un enfant, pas avec toi. tu souffles en arquant un sourcil. tu l'observes sans ciller. tu n'as pas peur de lui, tu es loin d'avoir peur de lui. pas peur de te battre non plus. tu te mords l'intérieur de la joue. judith se lève pour s'interposer entre vous. pas ici, les garçons. tu jettes rapidement un coup d’œil autour de toi. quelques personnes se sont arrêtées et t'as vraiment envie de leur gueuler qu'il n'y a rien voir ici. tu retiens un long soupir. et ne prend pas tes grands airs. j'suis persuadé que tu t'enfuiras dès le premier obstacle. et il me tarde de savoir qui est le père du gamin qu'elle porte. s'il est de moi, je sais déjà que tu débarrasseras vite le plancher. tu arques un sourcil en l'observant. de toi ? tu l'as touchée au moins, ces dernières semaines ? tu demandes, à moitié sarcastique, à moitié provocateur. bien trop provocateur, en réalité. tu penches légèrement la tête sur le côté. tu ne me connais pas. et je t'interdis de prétendre quoi que ce soit sur ma vie, oscar. tu siffles d'une voix froide, sans appel. j'en ai absolument rien à foutre de ce que tu penses de moi. mais alors teeeellement rien à foutre. tu lâches avec un rire. tout ce que j'sais, c'est que tu t'es fais plaquer comme une merde. deux fois. par la même femme, que, visiblement, tu n'as pas voulu retenir ni la première fois, ni la seconde. ta voix est glaciale. alors tu vois, je te tolère à côté de judith parce que félix tient à toi, mais rien de plus. tu termines en venant gratter ta joue presque distraitement. tu manques un soupir. tu te tournes vers judith, tu ne veux pas la mettre dans l'embarras. ni même mal à l'aise, même si c'est sans doute déjà fais. on peut parler deux minutes ? seuls. tu lui demandes doucement.

Tu détestes la tournure que prend les événements. Mais tu t'en doutais, bien sûr. Tu savais que si Oz et Evan se trouvaient au même endroit, ça allait faire des étincelles. Alors, forcément, c'est l'inévitable qui se produit devant tes yeux. Tu es désolée de lui avoir menti, à Evan. Mais c'était pour éviter ce genre de situation. Ou p'être qu'elle te laisse tomber à chaque fois pour un autre. En attendant, c'est avec moi qu'elle a un enfant, pas avec toi. Et toi, tu ne veux pas les voir se battre pour toi. Surtout pas pour toi. Tu remarques toutes ces personnes autour de vous qui se sont déjà arrêtées pour vous regarder. Faudrait que tu revois un peu la chronologie de notre histoire avant de commencer à la critiquer. Et tu voudrais trouver un moyen de calmer les tensions. Tout ce que tu trouves à faire, c'est de venir t'interposer entre les deux. Bien sûr, ça ne suffit pas. Parce que les deux bruns continuent à s'aboyer dessus. Et tes mots n'ont aucun impact. Non, ils sont clairement décidés à régler leur compte ici. De toi ? Tu l'as touchée au moins, ces dernières semaines ? Suffisamment pour qu'elle puisse attendre un enfant de moi, ouais. Tu ne me connais pas. Et je t'interdis de prétendre quoi que ce soit sur ma vie, Oscar. J'en ai absolument rien à foutre de ce que tu penses de moi. Mais alors teeeellement rien à foutre. Tout ce que j'sais, c'est que tu t'es fais plaquer comme une merde. Deux fois. Par la même femme, que, visiblement, tu n'as pas voulu retenir ni la première fois, ni la seconde. Alors tu vois, je te tolère à côté de Judith parce que Félix tient à toi, mais rien de plus. Tu es totalement impuissante face à ce spectacle. Et tu jettes un coup d'oeil vers Félix qui joue toujours avec son ballon. Au moins, le gamin ne se rend compte de rien, et ça te rassure un peu. Tu ne veux pas qu'il soit, lui aussi, totalement désarmé et partagé entre ces deux hommes. Elle est assez intelligente pour prendre ses propres décisions. Elle se rendra rapidement compte que tu n'es pas la bonne. Faut savoir être patient, dans la vie. Il hausse doucement les épaules. Et c'est qu'il a l'air sûr de lui, en plus.
On peut parler deux minutes ? Seuls. Tu hoches doucement la tête, glissant ton regard vers Oz qui lève les yeux au ciel. Alors, tu t'éloignes de ton ex-fiancé. Juste assez loin pour qu'il n'entende pas votre conversation. C'est sympa d'avoir gardé tes poings dans tes poches. Tu souffles en souriant doucement. Ça veut dire merci. Merci de ne pas avoir fais encore plus d'esclandres.

tu fais ça pour judith. rester calme. ne pas t'énerver. tu te pinces brièvement les lèvres et tu manques un long et profond soupir. ce gars mérite juste de se prendre un poing pour redescendre un peu sur terre. faudrait que tu revois un peu la chronologie de notre histoire avant de commencer à la critiquer. tu arques un sourcil, l'air de dire 'j'en ai rien à foutre de votre histoire' et c'est totalement ce que tu penses. tu n'en as rien à foutre de leur histoire, puisque maintenant, elle appartient au passé. jude tente de s'interposer entre vous, mais ni oscar, ni toi, n'êtes décidés à lâcher l'affaire. tu ne sais pas vraiment comment tu fais pour rester calme aussi longtemps, les mains enfoncées au fond de tes poches. elle est assez intelligente pour prendre ses propres décisions. elle se rendra rapidement compte que tu n'es pas la bonne. faut savoir être patient, dans la vie. tu arques un sourcil. tu te tournes vers judith, préférant t'éloigner un peu avec elle pour être certain de ne pas le frapper. vous faites quelques pas pour vous éloigner de son ex. tu aperçois toujours félix, qui joue un peu plus loin. il ne semble pas avoir remarqué quelque chose. c'est sympa d'avoir gardé tes poings dans tes poches. tu soupires un peu et tes doigts glissent dans tes cheveux. on est au milieu d'un parc public, y'a des enfants autour ... tu réponds simplement en haussant les épaules. tu soupires doucement. tu ne peux pas te battre avec lui devant félix. non. tu te pinces les lèvres et ton regard croise celui de judith. t'es d'accord avec ce qu'il dit ? tu demandes finalement. la mauvaise décision. sans doute que ouai, tu l'es. tu soupires une nouvelle fois et te mords l'intérieur de la joue. je peux t'embrasser ? tu demandes avec un sourire au coin des lèvres, te rapprochant un peu de la jeune femme, ta main venant effleurer sa hanche.

Finalement, Oscar se tait enfin. Et Evan n'en rajoute pas une couche. Alors, ça t'apaise un peu. Mais pas assez pour que cette boule dans ton bide disparaisse. Ce n'est pas aussi facile, après tout. Et ce n'est pas encore terminé. Même si tu t'éloignes avec Evan, Oz est toujours là. Il vous regarde, tu le sais. Même s'il veut être discret, tu peux sentir son regard sur toi. Alors, forcément, tu ressens le besoin de remercier Evan. Parce que tu le connais, et tu sais qu'il aurait pu être bien moins sympathique avec ton ex-fiancé. Il aurait pu en venir aux mains, et Oscar ne se serait pas laissé faire. On est au milieu d'un parc public, y'a des enfants autour ... Tu es un peu étonnée par sa remarque. Par cette maturité que tu découvres. Tu imagines qu'il n'aurait pas réagis ainsi il y a quelques années. Il y a quelques semaines même. T'es d'accord avec ce qu'il dit ? Tu arques un sourcil sans trop savoir de quoi Evan veut réellement parler. Oscar a débité beaucoup trop de conneries ces dernières minutes. Des choses qui ne te plaisent pas vraiment. Alors, tu secoues doucement la tête de gauche à droite. J'suis d'accord sur le fait que je suis assez intelligente pour prendre des décisions seule. Tu dis en hochant la tête. Assez intelligente, ou assez mature. Sans vouloir te jeter de fleurs. C'est juste que tu es quelqu'un de réfléchie habituellement. Tu ne fais pas de choix à la légère. Même si tu as fais quelques erreurs sur des coups de tête. Des erreurs que tu ne regrettes pas vraiment. Je peux t'embrasser ? Tu souris doucement avant de t'approcher un peu plus d'Evan. Tes doigts qui viennent se lier à l'arrière de sa nuque. Tu l'as mérité ? Tu demandes, taquine. Et puis, finalement, vos lippes viennent doucement se rencontrer. C'est plutôt bref, parce que vous êtes trop rapidement interrompus. Vous pourriez vous retenir quand même. Tu entends au loin. La voix d'Oscar parvient jusqu'à vous, et tu feins une grimace et un air désolé lorsque tu t'éloignes d'Evan. Franchement Jude, à l'heure actuelle, tu me fais plus pitié qu'autre chose. Tes doigts viennent se lier à ceux d'Evan, pressant doucement sa main. Comment tu peux préférer ce type ? Il s'est rapproché de vous, Félix qui joue toujours. Ça ne se décide pas, Oz et tu le sais. Ouais, l'amour, les sentiments, ça ne se contrôle pas. Tu n'as pas prémédité tout ça. Peut-être pas, mais faire le choix de la raison, ça se décide. Enfin, Louis te le dira mieux que moi. Et le reste de ta famille aussi. Il ne te mérite pas, tout le monde le sait. Ça va encore parler sur toi.

tu t'éloignes un peu en compagnie de judith. tu as simplement besoin de lui parler un peu sans que l'autre con ne vous entende. elle semble surprise par certaines de tes paroles. tu te mords l'intérieur de la joue et te pinces brièvement les lèvres. j'suis d'accord sur le fait que je suis assez intelligente pour prendre des décisions seule. tu hoches doucement la tête. ça te rassure, en quelques sortes. tu ne sais pas trop ou tu en es, de toute manière. tu veux juste garder judith près de toi le plus longtemps possible. le plus proches possibles, aussi. tu t'approches un peu d'elle, quémandant presque un baiser. tu l'as mérité ? évidemment. tu souffles en riant. j'ai frappé personne. tu ajoutes après quelques secondes, tes mains se posant sur ses hanches pour l'attirer doucement contre toi, vos lèvres se retrouvant avec douceur. tu pourrais l'embrasser de cette manière pendant des heures, sans jamais t'en lasser, mais bien vite, une voix retenti. vous pourriez vous retenir quand même. tu soupires en te redressant et tu hausses les épaules face à la mine désolée de judith. c'est pas de sa faute si le gars est complètement con. franchement jude, à l'heure actuelle, tu me fais plus pitié qu'autre chose. tu serres les doigts de la jeune femme dans les tiens, ton pouce caressant doucement la paume de sa main. comment tu peux préférer ce type. tu arques un sourcil. j'ai un minimum de respect pour elle, pour commencer. tu siffles d'une voix froide. ça ne se décide pas, oz et tu le sais. tu te pinces les lèvres. peut-être pas, mais faire le choix de la raison, ça se décide. enfin, louis te le dira mieux que moi. et le reste de ta famille aussi. il ne te mérite pas, tout le monde le sait. ça va encore parler sur toi. tu resserres doucement ton emprise sur sa main. toi le premier à ce que je vois ? t'as pas autre chose à foutre, sérieusement ? parce que balancer à quelqu'un que t'es censé avoir aimé et demandé en mariage qu'elle te fais pitié, je trouve pas ça très encourageant comme comportement. vraiment, bravo. tu souffles, sarcastique, tandis que ta main lâche celle de judith pour se glisser contre sa taille et attirer doucement la jeune femme contre toi. t'as réellement besoin de ça pour pas te jeter à la gorge d'oscar et le frapper de toutes tes forces.

Finalement, tu t'éloignes un peu avec Evan. Et quand il quémande un baiser, un sourire taquin ne peut s'empêcher de s'afficher sur ton visage. Est-ce qu'il l'a mérité ? Bien entendu. Il n'y a aucun doute sur le sujet. Et de toute façon, tu en crèves d'envie. Evidemment. J'ai frappé personne. Tu ris doucement alors que vos lippes viennent se rencontrer. Et ça te fait un bien fou de le sentir si proche de toi. Parce que tu t'en veux de lui avoir menti. Tu aurais préféré ne pas le faire, c'est vrai. Mais il est trop tard pour reculer. Et c'est ce que tu as cru être le plus juste. Pour ne pas l'inquiéter. Pour éviter qu'il s'énerve, aussi. Ou même que ça détruise toutes vos chances d'avoir ce quelque chose. Sauf que vos lèvres se séparent rapidement. Tu entends Oz au loin. Mécontent de cette vision. Bien sûr, tu ne peux que le comprendre. A l'heure actuelle, tu n'apprécierais pas de le voir embrasser une autre femme devant tes yeux. Même si Evan est là. Pas après toutes ces choses que vous avez partagé tous les deux. Et ses mots sont bien trop terribles, à Oscar. Ils te font mal, mais tu ne sourcilles pas. Non, tu veux paraître forte. Et tu viens serrer la main d'Evan entre tes doigts. Tu espères que ça évitera qu'il le frappe, cette fois. J'ai un minimum de respect pour elle, pour commencer. Mais tes explications ne suffisent pas. L'amour, ça ne se contrôle pas. Et ouais, peut-être que tu as fais le choix du coeur plutôt que de la raison. Mais c'est ce qu'il te semble être le plus juste. Toi le premier à ce que je vois ? T'as pas autre chose à foutre, sérieusement ? Parce que balancer à quelqu'un que t'es censé avoir aimé et demandé en mariage qu'elle te fais pitié, je trouve pas ça très encourageant comme comportement. Vraiment, bravo. Tu secoues doucement la tête alors que Evan vient te prendre par la taille. Un regard vers Félix pour t'assurer qu'il ne se préoccupe toujours pas de cette discussion. Et tu es rassurée lorsque tu le vois encore jouer. Et si on oubliait tout ça et qu'on rentrait chacun chez soit ? C'est tout ce que tu trouves à dire. Tu coupes presque la parole à Oz qui avait déjà ouvert la bouche pour rétorquer. Mais tu n'as pas envie d'en entendre plus. En réalité, tu commences même à sentir tes nerfs lâchés tellement tu en as marre de cette situation. Félix, on rentre chaton. Le gamin ne se fait pas prier et arrive rapidement à ta hauteur avec son ballon sous le bras. Dis au revoir à Oz et Evan, on rentre chez tonton. Il rechigne un peu mais s’exécute. Tu profites qu'il aille embrasser Oscar pour te tourner vers Evan. On s'écrit. Tu murmures à son intention. Et finalement, après que le gosse ait fais une bise à Evan aussi, tu t'éloignes avec lui.