I need someone on days like this, I do {Bambi&Gabriel}

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Bambriel ❝ il y a un endroit du cœur qui ne sera jamais rempli, un espace, un vide qu'on ne peut combler. il y a un endroit du cœur qui ne sera jamais rempli et nous attendrons encore et encore dans cet espace ❞

I need someone on days like this, I doGabriel ne savait plus quoi penser. Quoi dire. Quoi faire. Pour la première fois depuis des années, il était perdu. Noyer dans un trou sans fond. Il pensait que tout ça était derrière lui, que ce fantôme du passé s’était envolé dans les limbes de son esprit. Mais non. Elle était là. Résiduelle. A côté. A proximité de son âme, de son cœur, de sa vie, et ça. Ça lui faisait un mal de chien. Lorena vivait ici, et ça depuis qu’ils s’étaient quittés, et le fait de le savoir le rendait malheureux. Et le malheur ça se noie, dans l’alcool, dans la drogue, dans le lit d’une femme qui pourrait panser la plaie de son cœur béante. Le meilleur endroit pour oublier son chagrin c’est le bar de la ville. Un endroit qu’il connait que trop, où tous les habitués du coin ont l’habitude de le voir. Même le patron fait presque partie de sa famille. C’est triste, tellement triste quand on y pense et pourtant c’était sa vie à Gabriel. Et il n’arrivait pas à en changer. Il ne se sentait pas malheureux, mais parfois, il se sentait tellement seul, et ça c’était depuis que Lorena avait quitté sa vie. Il soupirait dans son appartement tout miteux, enfilait une tenue correcte, son cuir, et ses baskets, et il prit ses clés pour s’enfuir loin de son quotidien, qui ce soir était bien trop pesant.

Il marchait, ses pas le guidait automatiquement, il ne regardait même pas où il allait car c’était comme un automatisme. L’habitude nuisible de se rendre toujours au même endroit quand le cœur était aux abonnés absents. Il était tard, mais l’heure, Gabriel n’en avait que faire. Les néons du bar éclairaient son visage sombre, et ce n’est qu’à cet instant précis qu’il levait les yeux devant lui. La mine empreint d’une tristesse sans fond, il allait s’installer à sa place habituelle des mauvais jours, dans le fin fond de la pièce, à l’abri des regards indiscrets, près de la fenêtre. Il attendait, patiemment, qu’on lui propose l’alcool qui soulagerait la peine de son cœur, et c’est Enreick en personne qui venait soulager sa peine. Il lui adressait un faible sourire, à moitié avachit sur la banquette.

« - Bah mon grand, ce n’est pas la forme à ce que je vois. Comme d’habitude j’imagine, en double ? »

Il n’imaginait pas à quel point, car Gabriel semblait au bout de sa vie, âgé d’à peine vingt-sept ans. Mais les blessures du cœur étaient les plus douloureuses à soigner, et ça il le savait bien mieux que les autres. Il soupirait doucement, le remerciant du regard d’être aussi prévenant avec lui.

« - Oui Enreick. Merci. »

Son whisky, il allait le savourer. Peut-être deux, peut-être trois, tout dépendait de Gabriel, et de sa capacité à oublier, à digérer l’alcool. Ce soir, il allait noyer son chagrin dans l’alcool, sans honte, sans regret, car c’était tout ce qu’il lui restait à présent, dans sa vie qui n’était qu’un champ de ruine. Il espérait seulement que cette soirée n’allait pas être que morose. Alors quand le boss lui déposait son verre, il en prit une gorgée, plongeant son regard dans le liquide qui allait peut-être salvateur à son âme damné.

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Tu ne travaillais pas aujourd’hui et tant mieux. Enfin, tu avais donc décidé d’en profiter un peu et de te rendre dans un bar, boire un peu. Tu aimais cela, tu ne t’en cachais pas. Tu prenais la vie comme elle venait surtout. Tu ne te prenais jamais la tête. Tu n’aimais pas cela et surtout, tu te disais qu’il y avait qu’une vie. Et autant profiter de celle-ci car on ne savait jamais quand la vie se terminait. Oh que oui. Tu décidais donc de te rendre au bar ce soir. Ta sœur n’était pas à votre appartement puisqu’elle travaillait. Tu trouvais toujours qu’elle bossait trop mais bon.. tu allais bien finir par l’inscrire sur un site de rencontre ou quelque chose dans le genre. Hors de question qu’elle reste seule. Tu te rendais au bar avant de venir t’installer. « Bonsoir, je vais prendre un martini coca. » Tu disais en t’installant et déposant tes affaires à côté de toi. Tu remerciais finalement le serveur. « Merci. » Tu buvais une gorgée de ton verre avant de te tourner vers l’homme à tes côtés. Il semblait tout seul et en train de noyer tu ne savais quoi dans l’alcool. Bien, dans ce cas vous pourriez partager un verre ensemble, non ? « Bonsoir. » Que tu lançais finalement au jeune homme. Tu lui adressais alors un sourire. « Il faut croire que nous sommes seuls tous les deux ce soir.. je peux vous tenir compagnie ? » Tu préférais demander car bon, tu avais une fierté aussi à tenir et tu ne voulais pas te faire rembarrer par le jeune homme. Sinon tant pis, il ne saurait pas ce qu’il perd.