contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: En tout bien tout honneur. ▲ Alexy #4 (#) Lun 2 Avr - 4:30
En tout bien tout honneur - Alexy
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La boule au ventre, les yeux rivés dans leurs reflets. Ca doit bien faire cinq minutes, resté planté face au miroir, sourcil arqué, phase de déni entamé. T'étais pourtant enthousiaste il y a quelques heures, à la réception du message. Tellement, que tu n'as pas pû résister à aller faire un tour à la salle ensuite, ne serait-ce que pour frapper dans le sac comme le défouloir de souvenirs hantés. Dwight nouvel homme, Dwight rédempteur. C'est si mignon que ça en deviendrait drôle de te voir compter les secondes de tes mains moites. Tu n'as même pas pris le temps de répondre à son dernier texto, ta mine en disait long; après tout, elle peut aussi péter un câble, se décider à t'empoisonner peut-être. Au pire, tu mourras avec elle, devant elle, c'est plutôt réjouissant à y repenser. Tes efforts n'auraient pas été vains non plus en ce sens donc tu peux te calmer. Oui, calme toi; ce n'est qu'un dîner sans fioritures et vous resterez vous-même; c'est peut-être ce qui te t'effraie le plus d'ailleurs. Tu ne voulais pas la brusquer, ou tenter quoique ce soit si elle avait regretté un seul instant vos retrouvailles. En soit, est-ce au moins le terme à employer ? Quoiqu'il en soit, elle semble y avoir réfléchi. C'est plutôt bon signe, du moins, c'est tout comme. La nuit commence lentement à tomber et t'es toujours planté là, dans tes pensées. Tu as peur, aussi con que ça sonne, tu flippes, à presque t'en demander où sont passés tes attributs. Pourtant, c'est elle. Même si ce genre de rencard à l'ancienne ne s'est jamais expérimenté entre vous, ça reste elle, alors ça se passera forcément bien pour toi. Oui, mais pour elle ? Qu'est-ce que t'en sais ? Peut-être qu'au final, elle se rendra compte que ça ne collera jamais, peut-être qu'elle a toujours la haine au fond d'elle, ce qui est totalement excusable tu l'admets, peut-être qu'il lui faut désormais plus qu'un homme à la vie de pochtron. Peut-être, peut-être pas. L'incertitude totale. Mais qui ne tente rien n'a rien, n'est-ce pas ? Alors tu te lances, tout beau, tout propre. T'as même opté pour une chemise sous ton cuir, un truc simple, un look un tant soit peu sérieux qui pourrait un jour te coller à la peau, supposément. Tu t'élances, claque la porte sur un élan d'émotion, bouteille de Jacquesson, achetée quelques heures plus tôt, à la main. Adresse en mémoire, tu te diriges vers le quartier pavillonnaire. Du Alexy tout craché, calme, silencieux, étrangement chaleureux. Te garant juste en face, t'es bien content de ne pas voir d'autres voitures ou âmes bavardes sillonner aux alentours mais également la jeune femme t'attendre dans l'entrée. Tu es dans les temps, encore heureux. Devant sa porte, tu entends aboyer. Tiens donc; depuis le temps qu'elle en voulait un. C'était dans vos projets; enfin surtout le sien. Tu n'as rien contre les compagnons à quatre pattes, mais ce n'est pas dans votre appartement bien que large que tu aurais voulu accueillir un canidé, ou autre animal. Pourtant, une concession est vite à faire, et pour son vingt-cinquième anniversaire, tu aurais vite fait eût de flancher. Mais t'es parti quelques semaines avant; ouais. Tu n'as pas vraiment le temps de frapper, ni même de prendre une longue inspiration se voulant gratifiante, que la porte s'ouvre. "Hey." Moment akward. Tu ne sais quoi dire, quoi faire. Naturellement, tu la trouves si belle que t'en perdrais presque les mots. Et non, ce n'est pas une phrase toute faite, tu le penses vraiment sur le coup, et t'as probablement l'air stupide à la zieuter comme un homme affamé. Deuxième option. " J'espère que t'aime le champagne. " A revoir. Tu sais déjà qui va tenir la chandelle ce soir, te baissant à la hauteur du chien pour le caresser de manière plutôt prévoyante. " Tu ne l'as pas entraîné à me mordre, c'est déjà ça. " Ok. Tu devrais peut-être reprendre tout depuis le début.
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Sujet: Re: En tout bien tout honneur. ▲ Alexy #4 (#) Lun 2 Avr - 22:28
en tout bien tout honneur
dwight ft, alexy.
T'y as réfléchis... beaucoup trop même, peser le pour et le contre, savoir s'il n'allait pas lâcher un gros "lol" ou pire, simplement ne pas répondre au sms. En fait, tu trouvais tous les prétextes pour pouvoir repousser l'échéance de cette demande. Parce que ce n'était pas rien, pour toi, ça voulait au contraire tout dire de l'inviter chez toi, dans ta petite maison, lui faire découvrir ton nouvel intimité qu'il ne connaissait pas. Et si vous ne sauriez quoi vous dire? Et s'il n'y aurait que des blancs, si vous ne seriez pas à l'aise? Tu ne voulais pas imaginer une soirée catastrophe en sa compagnie. Vos soirées ont toujours été telles que tu les aimais, ni trop, ni pas assez, vous vous complétiez si bien autrefois malgré vos différences frappantes... Ces soirs où tu te collais contre lui alors qu'il regardait la télé, un programme dont tu n'étais absolument pas fan mais qu'importait, du moment qu'il t'enroulait de son bras fort, ces soirs où vous trouviez l'occasion ultime pour vous engueuler, afin de mieux vous réconcilier quelques minutes plus tard, ces journées où il acceptait, bien qu'il n'aimait pas réellement ça, de venir se balader avec toi pour soit faire des boutiques ou t'extasier devant un beau paysage. Mais ces souvenirs fus interrompus par un texto; sa réponse. Ton estomac se serre et tes lèvres se tendent en un sourire de gamine, lui donnant l'adresse de chez toi, commençant déjà à paniquer pour le repas. Le repas... Mais qu'est-ce que t'allais bien pouvoir faire? Pas un truc trop élaboré, un truc simple. Il aime les choses simples. T'aimes ça aussi alors... ça t'arrange. Regardant dans ton congélateur et ton frigidaire, tu sortais ce que t'avais pour te donner une idée. 18 heures 40, ton plat chauffe, il ne te manque plus que d'aller te débarbouiller et aller enfiler body noir dos nu avec un jean slim. Cette tenue était simple et efficace. Tu ne voulais pas trop en faire mais ne voulais néanmoins pas paraître trop négligée, au fond, tu voulais encore et toujours le séduire, qu'il te regarde comme il le faisait avant... Cils rehaussés, comme à ton habitude, tu n'aimais pas fortement le maquillage, tu descends en courant, pieds nus quand tu entends un de tes chiens aboyer, signe que Dwight était sûrement arrivé. Ok, ne stress pas, tu ne passes pas un exam Alex, c'est juste ton ex, ton premier amour, l'homme qui hante ton esprit depuis une petite décennie, rien pour te mettre dans cet état.... Tu souffles, poussant ton chien de l'entrée pour ne pas lui flanquer la porte au museau et découvre ton amour face à toi. Tu n'avais rien à en redire, il était beau. Merveilleux. Comme toujours. Tu lui souris timidement et rougis lorsque ses pupilles glissent pour te regarder. « Bonsoir.. Oh c'est gentil, fallait pas te donner la peine. Mais oui, ça me suffit amplement. » Il serait même venu les mains dans les poches que t'aurais ressentie la même excitation, rien ne pouvait te faire plus plaisir que sa simple présence. Tu te pince les lèvres en t'emparant de la bouteille pour le libérer, jusqu'à ce qu'il ne s'abaisse pour caresser ton chien. Et pour le coup, ton rire ne pouvait être caché à ses dires. « Comme si j'allais un jour oser faire ça. » Tu t'éloignes de la porte pour le faire entrer, l'invitant même à te suivre jusqu'à la salle à manger où tu arrachais nerveusement, les mains tremblantes la protection du champagne, tendant la bouteille à ton invité. « Tu peux.. l'ouvrir? J'ai jamais réussi à faire ça. » Tu grimaces, évitant même de rencontrer son regard pour ne pas être plus déstabilisée que tu ne l'étais déjà. Allant, en attendant, chercher les coupes, tu ventiles ton visage avec tes mains, te donnant même des gifles intérieurement pour te ressaisir et ne pas frôler l'hyperventilation. « T'aimes le rôti? Le risotto? Je t'ai invité sans même avoir pris le temps de faire des courses, c'est tout ce que j'ai trouvé dans mon frigo et mes placards, désolée.... » Tu oses enfin le regarder, l'air totalement gênée.
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Sujet: Re: En tout bien tout honneur. ▲ Alexy #4 (#) Mer 4 Avr - 3:31
En tout bien tout honneur - Alexy
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Piqué sur le vif alors que tu caresses encore le chien, tu as tendu une belle perche à la brune pour au final constater que vous n'aviez pas besoin de grand chose pour détendre l’atmosphère qui pèse autour de vous. Parce qu'au fond, tu n'es pas serein. Toi qui d'ordinaire agis sans grande réflexion, te voilà là; mûri dans tes questions, dois-tu lui voler un baiser ? La prendre dans tes bras ? Lui faire la bise ? Ne rien faire, oui. Te contenter de te redresser et de lui afficher un honnête sourire, la laisser mener la danse et admirer le décor comme si cela t'importait tant. Parce qu'au fond, rien ne compte davantage que de l'avoir à tes côtés, pour toi seul, pour une soirée qui ne virerait enfin pas à la catastrophe; juste vous deux, et les quelques autres âmes qui abritent cette maison. " Ah, mais quand tu disais aimer les animaux, j'm'attendais pas à te voir vivre dans une réserveanimalière. " Que tu exagères un peu volontairement alors occupé à dévisser le muselet. Bouchon parti sans grande difficulté, tu attends le retour de la maîtresse de maison pour t'adonner à tes devoirs d'hôte, sans vraiment réussir à la quitter du regard autre que pour servir les deux coupes qu'elle venait de déposer sur la table pour aussitôt retourner en direction de la cuisine. Un peu en retrait, tu la suis tout de même, plutôt rassuré de ne pas être le seul à tenter vainement de contenir tes émotions. " Dois-je te rappeler qui s'occupait de la cuisine à l'époque ? " Vois-tu par là une meilleure façon de vouloir la rendre à l'aise ? Parce que pour ravaler ta salive, pour le coup, t'es plutôt doué. Tu restes à l'entrée, la regardant avec insistance alors qu'un sourire plutôt narquois se dessine, tentant de rattraper tes maladresses dans la foulée. " C'est parfait pour le repas, d'ailleurs, si tu veux que je t'aide pour quoique ce soit..." T'es là. Ouais, tu joueras le majordome s'il le faut. Ça ne te ressemble pas de te plier en quatre, mais tu n'as jamais trouvé ça convenable de rester assis à attendre en te tournant les pouces. Puis, t'es avec elle; c'est toujours différent. Alors que tu t'éloignes, t'affairant simplement à déposer ton cuir sur l'une des chaises de la salle à manger, un second colocataire à quatre pattes t'accueille comme il se doit. " Celui-là, il m'aime bien. " Que tu lances. Visiblement, tu as un succès encore inavoué envers les petites bêtes. Un soucis en moins. En vérité, tu ne réalises pas vraiment la situation, une journée banale en somme et te voilà chez elle, chez celle qui a prouvé à bien des égards son statut, celle qui t'avait manqué plus que de raisons. Toi qui n'imaginais déjà pas vos retrouvailles se faire avec autant d'intensité, toi qui t'attendais au plus gros des râteaux que l'histoire n'ais jamais connu, tu t'retrouves comme le petit poucet perdu sans ses haricots, dans une histoire revisitée ou la foret ne se trouve être que cet endroit si singulier et propre à la jeune femme, à son indépendance, à tout ce qu'elle a réussit à bâtir sans toi; l'amour en retrait. Et bien que la situation te paraît étrange sur le moment, tu ne peux dénier ce bien-être qui t'entache. " ça va toi depuis...la dernière fois ?" A savoir, depuis qu'on t'a embarqué chez les flics pour elle, quand les noms d'oiseaux ont vrillés entre vous pour se transformer en véritables déclarations ? Peut-être est-ce pour cela que tout te paraît bizarre ce soir, vous n'êtes sûrement pas fait pour toutes ces commodités et règles de politesse en toute logique. Mais d'une certaine manière, tu sais qu'elle ne t'appartient toujours pas. Alors tu agis comme si tu parlais à la personne la plus influente du monde, quitte à sembler plutôt idiot, parce que le rôle est loin de te coller à la peau. Même avec la Reine, tu serais sûr d'être plus à l'aise; parce que tu t'en foutrais de lui plaire en fait. Tu t'en foutrais, tu ne jouerais pas ta vie pour elle ou pour quiconque si ce n'est ces yeux enfantins qui te fixent pour le moment. Bon, reprends toi.
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Sujet: Re: En tout bien tout honneur. ▲ Alexy #4 (#) Jeu 12 Avr - 22:34
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Une adolescente invitant son crush à dîner, voilà à quoi tu ressemblais ce soir. Evidemment, tu voulais te faire belle pour lui, tu voulais qu'il te regarde comme il t'a toujours regardé, avec des yeux animés qui te faisaient passer pour la plus belle, pour l'unique. Et dès les premiers instants, ça avait été l'effet escompté, tes joues rosies ça te redonnait une certaine confiance pour la suite bien que tes gestes et paroles étaient totalement brusques et imprécis. Parce que ce n'était pas n'importe quel homme, n'importe quelle personne. C'était tout simplement lui, Dwight, l'homme qui te faisait vibrer rien qu'à imaginer sa silhouette dans tes pensées. Il avait d'ailleurs l'air tout aussi gêné que toi et heureusement dans un sens car tu aurais eu du mal à supporter une autre pression, surtout si de son côté il aurait pensé à ce que ce soit une simple soirée banale. Parce qu'au fond, elle ne l'était pas. Qui aurait cru qu'un jour tu puisses l'inviter chez toi, celui qui t'a fait souffrir -pour ton bien, aujourd'hui tu le sais- alors qu'il y a de ça presque un an, tu aurais voulu qu'il reparte de la Nouvelle Zélande. Aujourd'hui, s'il venait à partir, tu en mourrais. Tu ferais tout pour le faire rester ou au pire, partir avec lui. Il est certain que tu ne pouvais plus vivre aussi loin de lui et même s'il ne le savait pas, que tu n'oserais pas le lui dire surtout maintenant, tu le pensais fort. Tu ris, amusée face à ses dires, c'est vrai que tu as toujours adoré les animaux, tu défends cette cause et il devait bien se douter que tu en adopterais. « Et encore, t'as pas vu les deux chats à l'étage, ils sont entrain de dormir dans mon lit.. » Puis le pire dans tout ça c'est que t'en voulais encore des animaux, mais la maison n'était pas si grande et le jardin encore moins. La vieille fille avec des tonnes d'animaux dans sa maison t'avait aussi éloigné de cette envie. Tu te mords la lèvre au simple souvenir du passé lorsqu'il en fait allusion, souriant même timidement. Parce que tu ne peux pas que te renfrogner à chaque fois qu'une image te frappe en plein visage. Aujourd'hui, tu n'as plus qu'à accepter ce qu'il s'est passé et enfin avancer. « Oh non! Toi tu restes assis, t'es l'invité je te rappelle, alors hors de question que tu mettes les mains autre part que sur la table. » Ou sur moi. Du calme Alexy, ne commence pas à t'imaginer ça ou sinon tu ne finiras clairement pas la soirée vivante. Parce que manger en face d'une tomate bien mûre, ça le fait pas trop. Autant pour lui que pour toi d'ailleurs. Tu te décides enfin d'aller retrouver ton bel invité après avoir enchaîné les allées et venues, te délectant de chaque regard qu'il pouvait te lancer jusqu'à t'asseoir en face de lui, le rictus élargi lorsque tu le vois caresser ton second chien. « Vous êtes mignons. » Le tableau est mignon. Le chien est mignon. Dwight est mignon. Non, canon. Ok Alex, respire. Prend ta coupe de champagne, trinque avec lui et bois, mais pas trop. Hydrate toi avant de fondre, tu n'as pas besoin de ça, pas ce soir en tout cas! Ton regard croise le sien et t'as du mal à le détacher, hypnotisée par ce qu'il dégageait, emprisonnée par ses pupilles, par son regard qui te donnait des frissons à n'en plus finir. Merci Dwight de me faire revenir sur Terre, cesse d'avoir cette emprise folle sur moi, tu me fais fondre. Clignant à plusieurs reprises des yeux, tu claques tes ongles sur ta coupe à présent posée sur la table pour te donner contenance. « Je vais bien et toi? D'ailleurs, j'ai pas osé t'envoyer de messages ou t'appeler pour savoir comment ça s'était passé le lendemain... Y'a pas de suite, rassure moi? » Et pour le coup, t'étais stressée à autre chose, tu priais même intérieurement pour qu'il te dis que tout était arrangé et qu'il ne risquait rien car au contraire, tu aurais été la seule et unique fautive dans tout ça. Evidemment, tu ne voulais pas discuter de sujets qui fâchaient mais ça t'importait tellement de savoir où il en était avec cette histoire, tu voulais qu'il te rassure et qu'il te dise qu'il allait bien, que tout irait bien à présent. Parce que ce n'était que cette chose qui t'importait le plus, sa personne.
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Sujet: Re: En tout bien tout honneur. ▲ Alexy #4 (#) Mar 1 Mai - 4:44
En tout bien tout honneur - Alexy
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Un arrière goût de premier rendez-vous. Tu pourrais, aisément d'ailleurs, comparer ce tête-à-tête à votre tout premier rencard voilà dix ans passé. Tu te passerais bien de lui dire que t'as l'impression que ça date de la veille, que cette mine toute aussi gênée que candide ne te rappelle rien de mieux que ces bonnes réminiscences. Ce soir-là, tu avais été la chercher en voiture, te garant devant le perron de chez sa mère en bon gentleman, la rue éblouie par les phares et animé par la musique, la gaieté des insouciants, la bouteille à l'arrière, tu la charriais sur sa toute récente majorité sans penser au surlendemain. C'était trop facile de jouir de cette position de force à l'époque. Tu savais que la gamine qu'elle était encore en rêvait, mais tu ne voulais pas t'en amuser pour autant, parce que tu tenais déjà à elle, assez pour penser que cela ne serait qu’éphémère et qu'elle s'en rendrait compte par elle même. L'arroseur arrosé, tu n'avais pas tardé à te demander si cela valait la peine, s'il n'était pas trop tôt, ou trop tard, les prémices d'une longues série de questions migraineuses sans penser que dix ans après, vous en seriez là, à boucler la boucle, à recoller les morceaux, toi et ton inconfort impayable, la brune et son regard illuminé. Tu as toujours été quelque peu observateur mais tu ne veux en rien te jeter les offrandes pour le moment. Cette soirée était... inévitable, en quelque sorte. Et d'un côté, ça te rassure de savoir que l'avis est le même pour un tiers, comme le malaise se marie bien, à en devenir presque plaisant. « Hors de question que tu mettes les mains autre part que sur la table » Sans déconner, comment ne pas se retenir de rire face à ça ? Tu restes un homme, qui plus est, face à sa douce. Serait-elle assez malsaine pour l'avoir clamé haut et fort intentionnellement ? Tu n'auras sûrement pas la réponse dans l'immédiat, tant mieux...tu présumes. Okay, souffles un peu Dwight. Prends une coupe tiens, et sers-là quand elle revient ; parfait. Vous trinquez, regard rivé dans celui de l'autre, clos à la première gorgée, tu ne peux que sourire béatement face au spectacle que la jeune femme te donne à voir. Elle est juste... charmante. Magnifique à vouloir renier tant bien que mal l'effet que tu lui fais. Chevilles gonflées ? Non, juste une manière d'oublier que de ton côté, tu n'es sûrement pas en meilleur état qu'elle pour le moment. Tu dois être beau à voir d'ailleurs, les rétines qui divergent de part et d'autres de la pièce, le cœur qui tambourine à chacun de vos croisements incongrues, l'atmosphère qui se détend... enfin.. question qui fâche ; respires ! Raclement de gorge, posture droite.. pas trop non plus. « Non.. enfin, oui, je vais bien, mais non, je ne suis pas poursuivi. Le gars a annulé sa plainte apparemment, et je te jure que j'y suis pour rien ! » Ouais, nan, trop tôt. « Enfin, ça n'empêche qu'étrangement, les flics du coin ont l'air d’apprécier l'ambiance du pub depuis peu donc, affaire à suivre. Préviens-moi juste si tu comptes repasser un jour. » Puis quelque fois, c'est mieux de collaborer avec l'ennemi. Tu dois une fière chandelle à Jackson. Peut-être aller lui faire son plein de course, ou prendre sa semaine de nettoyage du palier en guise de remerciement. T'en sais rien, mais pour le coup, tu n'as jamais vraiment été habitué à ne pas rechigner quand ton voisin te tape sur les doigts. Passons. " D'ailleurs, c'était qui ce type ? Tu le connaissais ? Il est pas revenu te voir, ou te menacer, ou t'agresser ? " A traduire, signer son arrêt de mort en s'en prenant à ton précieux ? Tu bouffes presque tes mots sous tensions, peut-être devriez-vous changer de sujet. Tant qu'elle se rappelle qu'au final, tu seras toujours là pour elle. Toujours et coûte que coûte.
shame on me:
navré pour ce temps de réponse !
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Sujet: Re: En tout bien tout honneur. ▲ Alexy #4 (#) Dim 20 Mai - 21:37
en tout bien tout honneur
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Petite fille timide tu es, petite fille timide tu resteras et surtout devant l'être tant aimé. Assumes le fait de l'avoir invité, toi qui avais l'air si détendue et sûre de toi à l'envoi du message, où est donc passée cette soudaine confiance? Enfoui sous les jupons de ta mère, sans doute. Mais cette gêne, tu l'apprécies quand même un peu, ça te prouves à toi même que ça n'a pas changé d'antan, que tu ressens toujours les mêmes sentiments envers lui, sûrement même décuplés depuis cette séparation qui te paraissait être une éternité, une vie entière loin de ton homme, loin d'une grande partie de toi. Mais ce soir, t'allais essayer de ne rien faire foirer; le dîner en priorité pour ne pas faire tache face à ses beaux yeux, déjà qu'il te lance des décharges à chaque regard échangés, prête à fondre sur place ou lui sauter dessus pour l'embrasser. Prends sur toi, tout va bien se passer. Voilà que t'en viens sur le sujet qui fâche, tu le vois se tendre un instant et ne peux t'empêcher de souffler de soulagement lorsqu'il te dit qu'aucune poursuite n'a été faite. Grand Dieu, merci! « Promis la prochaine fois que je passe te voir, j'essayerai de ne pas faire de faux pas. » Tu le regardes, rougissant aux souvenirs de la dernière fois dans son bar où rien ne s'était passé comme prévu. Mais où tout avait plutôt bien fini. Les sourcils soudainement froncés, tu lui attrapes la main dans la seconde qui suit comme pour directement le rassurer de ses questions. « Je ne l'ai plus revu depuis. En fait, je le connaissais de loin, c'était le petit ami de ma meilleure amie... j'ai voulu aller le voir pour l'empêcher de lever encore la main sur elle.. » Tu souffles en haussant les épaules, te souvenant de ce moment où Siloë t'a avoué avoir été battue par ce foutu Jayden. « Heureusement que tu as été là. C'est même peut-être grâce à toi qu'ils ne sont plus ensemble aujourd'hui. » Peut-être, ou pas. Mais dans tous les cas, tu lui en étais fortement reconnaissante et ça, tu n'aurais pas assez de vie pour le lui montrer. Heureuse d'une certaine manière de voir qu'il serait toujours présent pour toi, quoi qu'il arrive. Même si dans le fond, tu aurais tout donné pour que vos retrouvailles se passent différemment que les dernières fois. « Et je ne te remercierais jamais assez d'être venu ce soir là. » Inconsciemment, ton regard perdu dans le sien, sa main prisonnière dans la tienne, tu viens la lui caresser avec le pouce, ta tacticité revenue. Mais, malgré tout, tu ne voulais pas avoir l'occasion de le revoir juste pour ces choses là, juste pour te protéger, t'aider ou que sais-je. Peut-être que ce soir était une façon de te faire pardonner des problèmes qu'il a eu à cause de toi, ou alors simplement que tu voulais profiter de ce que vous vous êtes dis en fin de soirée pour tenter le tout pour le tout. Tant qu'il est près de toi... tout te convient. Revenant d'ailleurs à tes esprits, tu te mords la lèvre, lui lâchant la main à contre coeur pour te lever. « Je vais allez chercher le plat. » Si tu pouvais retarder l'heure où vous mangeriez pour pouvoir le garder encore plus longtemps avec toi, tu l'aurais fait volontiers. T'aurais même préparé plusieurs entrées pour pouvoir rester avec lui jusqu'au milieu de la nuit, repousser le dessert jusqu'au matin ou l'empêcher tout simplement de partir par tous les moyens. Cependant, tu reviens rapidement avec les plats, manquant d'en faire tomber un au passage avec ta maladresse, le servant même en premier. « Tiens, comme ça, si c'est pas bon, tu auras été mon goûteur. » Tu ris légèrement, te repositionnant face à lui, te servant à ton tour.
shame on me too:
PAAAAAARDON PARDON PARDON. je me flagelle juste après promis.
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Sujet: Re: En tout bien tout honneur. ▲ Alexy #4 (#) Dim 27 Mai - 23:51
[justify]
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Qu'est-ce qu'elle appelle « faux pas » ? Non pas que tes souvenirs divaguent, au contraire, car au final, tu n'en regrettais pas l'épilogue. Peut-être qu'elle englobe le tout, que vous n'êtes plus sur la longueur d'ondes, qu'elle t'a même invité ce soir pour signer officiellement la fin du livre ? Des tonnes d'hypothèses, les doigts serrant la coupe, t'es d'un ridicule là, bon sang. C'est pas le moment de te prendre la tête, ça ne l'est jamais avec toi, en fait. Ce n'est pas comme ça que tu es supposé te mettre à la place des autres et encore moins y arriveras-tu avec Alexy, sûrement la raison qui fait d'elle la première victime collatérale de tes vices. Mais pour l'instant, tu ne trempes que tes lèvres dans ta coupe, tu n'es pas là pour ça, rappelles-toi en. Contentes-toi, quand elle te précise la raison qui l'a poussé à aller voir ce gars, de soupirer de soulagement mais un brin agacé. Agacé d'être autant admiratif et à la fois peiné de sa loyauté, de son insouciance. « Tu savais que j'allais être là. » Soulagé, car même si tu n'en as que faire sur le moment des problèmes conjugaux des principaux concernés, Alexy va bien et ce mec a mérité tes poings. On ne touche pas aux femmes, point. Elles peuvent être parfois sournoises, on frappe dans les murs ; si t'as réussi avec elle pendant toutes ces années, personne ne peut trouver d'excuses pour le cas de Jayden. Mais tu n'es pas là pour ça, ne l'oublies pas, encore une fois. Voilà, relaxes-toi, agrippes son doigt baladeur de ton pouce, ne la laisse pas partir, plus partir. « Je vais aller chercher le plat ».. sauf pour les cas extrêmes. Tu t'apprêtes à te lever à ton tour mais tu te remémores la règle du soir. T'as pas l'habitude de rester assis mais tu n'as pas non plus envie de la mettre en colère, même gentillette. Tu peux en revanche l'aider à porter le tout quand elle arrive les mains chargées, ce que tu t'empresses d'ailleurs de faire quand un plat manque de tomber. Tu passes ta vie à servir des verres, tu boxes ; disons que tu as de bons réflexes. Tu frôles sa main à ton tour pour le récupérer, à peine par inadvertance. « Tant que ce n'est pas empoisonné, j'ai aucune raison de ne pas le dévorer en deux bouchées » Tu es sérieux en plus, tes yeux brillent devant un simple risotto en partie parce que tu n'as jamais su cuisiner jusqu'au plus basique des mets, non pas que tu ne sais pas lire les indications sur les emballages ; tu n'aimes juste pas ça, alors tu passes à autre chose et tu oublies la marmite. On ne précisera pas la nature de la petite cicatrice sur ton pouce, on peux éventuellement reconsidérer la chose comme une forme de traumatisme. Alors apprécier le repas du soir, tu sais que ce ne sera pas compliqué, t'as pas oublié qui s'en occupait et tu as une petite fringale, toute petite. « C'est délicieux. » T'en oublierais presque les bonnes manières de ne pas parler la bouche pleine, mais le regard crispé de la brune sur ta fourchette manque de te faire éclater de rire. Les nerfs, toujours les nerfs. « Tu t'y fais à la vie dans le coin ? Bristol, ça te manque pas trop à toi ? » Question à double consonance. Tes yeux la fixent intensément, culpabilisant presque de ne pas en être resté aux gestes inconscients. Tu t'étais pourtant promis de ne pas entrer dans ce terrain avant de franchir l'entrée, surtout quand on sait ce qui l'a poussé à s'installer ici, à l'autre bout du monde ; te fuir sans savoir que ton grappin se cramponnait encore à vous, vous deux contre le reste.
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Sujet: Re: En tout bien tout honneur. ▲ Alexy #4 (#)
En tout bien tout honneur. ▲ Alexy #4
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