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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 deux blaireaux en galère (scar)

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MessageSujet: deux blaireaux en galère (scar) (#)   deux blaireaux en galère (scar) EmptyMar 3 Avr - 20:55

deux blaireaux en galère
scar & craig
Ne pas travailler pour un patron était quelque chose que Craig appréciait plus que tout, mais ça lui arrivait de faire des conneries à cause de ça, d’oublier un peu la notion du temps. Il mangeait à des heures anormales, dormait le jour, vivait la nuit. En fait, il était totalement déréglé par rapport au reste du monde et il faut dire que ça l’agaçait de temps à autres, surtout quand il devait sortir de chez lui. Ce jour-là, il avait peint toute la journée, oubliant que le temps défile toujours à une allure folle quand il a de l’inspiration. Sa toile achevée, il se permettait de regarder l’heure, il avait des choses à faire aujourd’hui : 19h30. La merde, le magasin où il devait aller fermait dans une trentaine de minutes et il avait prévu de faire de grandes courses pour ne pas y retourner tous les deux jours. Il enfilait en vitesse une tenue potable pour sortir de chez lui, un jean, une chemise, et le voilà déjà dehors, à courir dans la rue pour se rendre au centre commercial, qui n’était même pas dans son quartier. Après un petit footing, il passait enfin les portes coulissantes de ce lieu si énervant pour lui. Il détestait faire les courses, et s’il devait acheter des fringues, il préférait le faire sur internet. Comme tous les centres commerciaux, il pouvait voir différents petits commerces, pour des habits, des skates, des sacs, des guitares, des bijoux en toc, des conneries pour faire des farces entre jeunes. Bref, un centre commercial quoi. Il y avait aussi la partie alimentaire, un magasin bien plus conséquent où on pouvait clairement faire ses courses, et c’était cette partie-là du magasin qui fermait dans maintenant dix minutes. Alors le tatoué se dit qu’il fallait se bouger le cul, et aussitôt dit, aussitôt fait, il fit ses courses pour la semaine, prenant que des conneries à grignoter en se disant qu’au pire, il commanderait à manger. Son sac en mains, il quittait le supermarché, assez fier d’avoir réussi à tout acheter. Puisqu’il n’appréciait pas forcément de venir dans les lieux de ce style et que donc il ne le faisait jamais, il se dit que c’était une bonne idée de zieuter les quelques magasins qui n’avaient pas encore fermés. Au milieu du centre commercial, il y avait aussi un magasin qui ne se fermait pas par de grands rideaux métallique, qui était un mix de tout ce qu’on peut trouver dans le centre. Quelques petites choses alimentaires, des conneries, des fringues, des jouets. Une vraie épicerie au milieu. Et il s’était perdu là-dedans, jetant un coup d’œil à un rayon de bouquins, feuilletant les livres qu’il trouvait intéressant, lisant des résumés. Jusqu’au moment où il entendit un gars gueuler « à demain ! » et un bruit assez sourd de fermeture. De là, les lumières s’éteignaient, laissant place à quelques lampes qui étaient bien moins lumineuses mais existantes pour que l’on puisse voir malgré tout s’il y a du mouvement sur les caméras de surveillance. Au début, il pensait à une farce et sortait de ce petit magasin, les sourcils froncés, regardant autour de lui. ▬ Y’a quelqu’un ? Demandait-il, répétant sa question plusieurs fois, de plus en plus fort. Personne, il semblait être seul, avec ses courses, enfermé dans le centre commercial.
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MessageSujet: Re: deux blaireaux en galère (scar) (#)   deux blaireaux en galère (scar) EmptyMer 4 Avr - 13:55

Deux blaireaux en galères. Scar & Craig Les jours passent et se ressemblent. Après une nuit à traîner dans les bars du coin, le brun se réveille très tard dans l’après-midi dans l’appart de Chris. D’ailleurs, il n’y a absolument aucun bruit, il ne doit pas être là. A cette heure, il doit avoir les mains dans le cambouis au port. Et Scar devrait être en train de l’aider. Mais c’est de sa faute, il avait qu’à le réveiller avant de partir. A moins que le garçon soit arrivé après son départ. Il hausse les épaules, il se rattrapera demain ou après-demain. Il se relève pour se diriger vers les placards de la cuisine pour essayer de dénicher une bière. Après quelques minutes retourner la pièce, il abandonne. Visiblement, il n’y en a plus. Faut dire que Chris passe sa vie à en boire. Il soupire bruyamment, il va devoir aller en acheter. Il regarde l’heure sur son portable, 19 h 15. Putain, ses bières favorites ne se trouvent qu’au centre commerciale de Wellington. Et comme il se déplace uniquement à pied, ça va être tendu d’arriver avant la fermeture. Il décide de prendre le risque et de se mettre à courir. Après quelques kilomètres de courses, il arrive devant l’enceinte et miracle il n’a pas encore fermé. Il ne prend même pas la peine de regarder le nombre de minute qui lui restent et s’engage à l’intérieur. Il se dirige vers le magasin qui lui seul vend les bières japonaises, les asaki. C’est vraiment les meilleures, mais elles sont difficiles à trouver en Nouvelle-Zélande. Il parcourt les rayons et s’arrête à celui qui l’intéresse. Il regarde les alcools et se demande s’il ne devrait pas également acheter du whisky… Il pourra passer une petite soirée solo au port comme ça. Il hésite entre plusieurs marques, fait une comparaison des prix, mais les lumières s’éteignent, faisant disparaître les étiquettes dans la pénombre. C’est quoi ce bordel ? Il regarde autour de lui et sort de la petite épicerie. Personne. Il sort son portable et voit inscrit 20 h 10. Il est enfermé dans le centre commerciale. Génial. Les gars ne peuvent pas faire correctement leur boulot et s’assurer qu’il n’y a personne peut-être ? Il n’a pas dû entendre l’appel passé dans le magasin pour dire qu’il allait fermer. Alors qu’il allait traiter de tous les noms le personnel, une idée lui traverse l’esprit. Il y a de l’alcool partout et en plus de ça gratuit. Il s’empresse de retourner à l’endroit où il était et prend la première bouteille qui lui passe sous la main. Il l’ouvre et boit quelques gorgées. Il sourit après avoir rassasié sa soif. Bon avant d’essayer de trouver une sortie, pourquoi ne pas faire le tour du magasin ? Il y aura peut-être des petites choses à voler et aucun vigile pour l’en empêcher. Il met sa capuche sur sa tête en espérant que ça suffira pour qu’on ne le reconnaisse pas sur les caméras. Il passe de petites boutiques en petites boutiques, tout en finissant sa bouteille. Il n’a plus totalement ses idées claires, mais il n’est pas non complètement bourré. Mais ça suffit pour faire germer dans son esprit, une idée ridicule. Il prend un balais et monte dessus. Il monte dessus et court dans les couloirs faisant semblant de voler. Il est tout seul après tout ? Peu importe s’il joue comme un gamin. Sauf qu’il passe devant un autre gars qui a l’air aussi paumé que lui. Il se stoppe et envoie valser le balais un peu plus loin. Faisant mine qu’il ne s’est rien passé.

- J’pensais être tout seul. Bref, tu peux m’ouvrir ? Faudrait penser à faire le tour du bâtiment avant de fermer. Ca fait pas pro.

Il ne sait absolument pas si le garçon devant lui est un vendeur, ou un agent de la sécurité. Surtout qu’il a l’air d’être dans la même situation que lui au vu de l’air perdu qu’il aborde. Mais il tente quand même, il n’a pas envie de passer la nuit ici.

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MessageSujet: Re: deux blaireaux en galère (scar) (#)   deux blaireaux en galère (scar) EmptyMer 4 Avr - 17:28

deux blaireaux en galère
scar & craig
Quand il n’était pas à l’aise avec une situation, qu’il ne la maîtrisait pas, qu’il ne savait pas comment s’en sortir, il devenait très vite impatient. Au bout de quelques minutes, il était déjà sur les nerfs, continuant de demander à plusieurs reprises s’il y avait quelqu’un ou s’il était vraiment destiné à passer la nuit ici, tout seul, enfermé comme un vulgaire criminel. Après, il faut dire qu’il avait un confort bien plus conséquent qu’en prison, mais il avait envie de rentrer chez lui et de profiter de son lit, de ses chips, de son ice tea et d’oublier ce centre commercial maudit. Déjà qu’il détestait ces endroits, devoir y rester contre son gré, c’était la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Il allait clairement se mettre à hurler quand il entendit du bruit, des pas, visiblement. Il se retournait sur lui-même quelques fois, jusqu’à apercevoir une silhouette un peu plus loin. Les lumières qui éclairaient pour les caméras étaient assez faibles, ça ne lui donnait pas un champ de vision extrêmement large. Quand il vit la personne, c’était un gars, visiblement bourré ou alors, juste cinglé, sur un balai. Il fronçait les sourcils, s’attendant à absolument tout, sauf à ça. Le mec avait totalement été grillé mais il jetait quand même le balai au loin, comme s’il se débarrassait de l’arme d’un crime. Finalement, Craig rigolait à cette image, se foutant littéralement de sa gueule. Il se décidait quand même à s’approcher du garçon en question, espérant que ce soit le nettoyeur qui se faisait quelques délires, après tout, il avait le bon équipement, non ? C’est en l’entendant parler qu’il comprit qu’ils étaient dans la même situation et qu’il allait devoir le supporter, ou du moins, trouver une solution avec lui pour se barrer au plus vite de cet endroit. Il avait son sac de courses toujours dans sa main, regardant rapidement vers celui-ci. ▬  J’suis désolé gars, je sais pas si je t’ai fait un faux espoir, mais j’suis client ici. Il soupirait longuement, regardant autour de lui énième fois. Il espérait trouver une issue, comme par magie, une sortie de secours ouverte, un rideau métallique donnant à l’extérieur, une fenêtre mal fermée. Quelque  chose, pour s’en aller, oublier ce début de soirée minable. ▬  En plus j’ai acheté du surgelé, ça fait chier. Il aurait pu s’inquiéter d’être vu sur les caméras de surveillance, après tout, même s’il n’avait rien volé, il pouvait être accusé d’avoir fait exprès de rester dans l’enceinte de l’établissement et être jugé, condamné à de la prison ou à une amende. Mais non, il s’inquiétait pour ses glaces qui allaient certainement fondre et ne plus être mangeables.
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MessageSujet: Re: deux blaireaux en galère (scar) (#)   deux blaireaux en galère (scar) EmptyMer 11 Avr - 21:15

Deux blaireaux en galères. Scar & CraigIl entend le gars devant lui rigoler. Bon, il ne peut pas vraiment lui en vouloir, il aurait fait exactement la même chose à sa place. Et même pire, il ne se serait pas gêné pour se moquer ouvertement. Sauf que là, c’est lui qui est passé pour un fou. Dans ces moments-là, il faut mieux faire semblant qu’il ne s’est rien passé. Histoire d’éviter que ce ne soit encore plus gênant, cela ne sert à rien d’essayer de se justifier. Il va juste réussir à s’enfoncer un peu plus. C’est pour cette raison qu’il a lancé le balais un peu plus loin, pour effacer les preuves et faire disparaître l’objet du crime. Il adopte une attitude plus sérieuse et ose même lui demander de lui ouvrir pensant que c’est un salarié. Parce que c’est bien sympa de se retrouver enfermer dans un centre commercial mais il ne compte pas y passer la nuit. Il a d’autres choses à faire. Cependant, il s’avère que son interlocuteur est aussi paumé que lui.

- P’tain les blaireaux, le personnel est vraiment à chier dans c’magasin.

Ou alors c’est eux les blaireaux. C’est un peu de leur faute, ils n’ont pas fait attention aux horaires de fermetures ni aux multiples relances qui ont dû être faites par micro. Sauf que c’est Scar, il rejette toujours la faute sur les autres. Pour lui, les personnes qui travaillent ici doivent faire attention à ce qu’il ne reste pas de clients dans le bâtiment, peu importe s’ils sont obligés de faire plusieurs tours. Ils sont payés pour ça après tout. Il hausse un sourcil lorsque le brun lui parle de ses produits surgelés. Il s’inquiète seulement pour ça ?

- Mec faut toujours penser à prendre une glacière quand t’achètes du surgelé. Sauf si t’habites à deux pâtés de maison.

C’est une règle d’or. Surtout dans sa situation où l’appart de Chris se trouve au port et qu’il fait le chemin à pied. S’il ne prend pas ses précautions, lorsqu’il arrive dans la cuisine, les glaces ont eu le temps de fondre. Mais bon ce n’est pas la question. Il faut qu’ils trouvent un moyen de sortir de là.

- Bon il doit forcément y avoir une sortie de secours ou une merde comme ça. Avec un peu de chance ils auront oublié de fermer une porte.

Il reste sceptique face à cette possibilité, vu la chance qu’il a eu jusqu’à maintenant, ce ne sera pas aussi simple de se casser d’ici.  

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MessageSujet: Re: deux blaireaux en galère (scar) (#)   deux blaireaux en galère (scar) EmptyMar 24 Avr - 22:50

deux blaireaux en galère
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Deux abrutis enfermés contre leur volonté dans un magasin pour toute une nuit s’ils ne trouvent pas une solution rapidement, clairement, il faut le voir pour le croire. Craig lui-même n’arrivait pas à réellement l’assimiler, croyant presque à une blague du personnel. Mais quel magasin serait assez tordu pour faire semblant d’enfermer deux clients, qui visiblement, ne sont pas de grands fans des courses ? Personne. ▬ Ouais, enfin, comment t’as fait pour pas entendre qu’ils allaient fermer ? Il lui rejetait presque la faute dessus, comme s’ils étaient venus ensemble. Le tatoué aurait dû s’estimer heureux d’avoir un compagnon avec lui, car si Scar avait bien entendu l’alerte des derniers membres du personnel, il se serait retrouvé totalement seul. Il levait les yeux au ciel en l’entendant le conseiller pour les produits surgelés, l’Anglais aurait très bien pu y penser tout seul. C’est vrai qu’il était loin de chez lui, qu’il n’avait aucun véhicule, alors pourquoi n’avait-il pas pensé à quelque chose pour tenir ses aliments au frais ? Il ne se posait pas tellement la question, mieux vaut éviter, après tout, ça allait rapidement devenir le cadet de ses soucis. ▬ T’as déjà vu une porte de secours ouverte, toi ? Même quand il y a de la circulation ? C’est à se demander s’il y a pas un mur derrière, elles sont jamais ouvertes. Il soupirait, avançant malgré tout vers une d’entre elles, illuminées par la fameuse petite lampe verte qui indique que c’est bel et bien une sortie de secours. Il tente d’ouvrir la porte : fermée. ▬ Ton idée est à chier. Il était honnête, regardant Scar avec presque du mépris. C’est vrai qu’il y avait très peu de chances qu’ils trouvent une issue comme celle-ci, car si c’était le cas, ça voudrait dire que des gens de l’extérieur peuvent entrer dans le magasin. Et ça, c’est totalement irréaliste. ▬ Faut défoncer le rideau métallique. Toujours de la violence, avec lui. Il regardait Scar avec un air de défi, étant visiblement sérieux dans ce qu’il venait de dire, capable de balancer tout et n’importe quoi sur ce fameux rideau pour se libérer de l’emprise du magasin.
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MessageSujet: Re: deux blaireaux en galère (scar) (#)   deux blaireaux en galère (scar) EmptyMer 25 Avr - 18:57

Deux blaireaux en galères. Scar & Craig Plus les minutes passent, plus il se dit que la situation est carrément surréaliste. Des clients qui se retrouvent piéger dans le bâtiment, cela ne doit pas arriver souvent. Est-ce de leur faute ou du manque de vigilance du personnel ?  Si c’est la seconde solution, les salariés sont très mauvais parce qu’ils ont commis deux erreurs puisqu’ils sont deux à se retrouver comme des cons prisonniers dans le centre commercial. Il hausse un sourcil lorsque le mec devant lui rejette carrément la faute. Et lui alors ? Il a peut-être une meilleure excuse pour s’être retrouvé dans cette merde ?

- Ah parce que toi c’est pas d’ta faute hein ? J’regardais probablement les alcools avec un peu trop de concentration.

C’était bien devant ce rayon qu’il avait raté l’annonce de la fermeture non ? Il se souvient plus bien. Il regarde autour de lui tout en proposant une solution pour se sortir de là, qui n’est surement pas la meilleure qui soit. Le brun reste septique fasse à celle-ci et son compagnon de galère l’est tout autant. Et il n’hésite pas à lui faire savoir en lui disant que son idée était ridicule après avoir essayé d’ouvrir l’une des sorties de secours. Il n’a pas vraiment tord mais cela ne veut pas dire que Scar apprécie comment il lui parle et qu’il va lui donner raison. Il croise les bras.

- T’as peut-être une meilleure idée l’génie ?

En effet il en a une, défoncer le rideau métallique. Il est vraiment sérieux ? C’est le meilleur moyen qu’ils se fassent tout les deux poursuivre par les flics alors qu’à la base ils n’y sont pour rien. Il n’a pas envie de se retrouver en garde à vue demain, il a déjà assez de problèmes avec le commissariat du coin. Et il sera difficile d’expliquer à Ellie qu’il est innocent après avoir explosé une porte. Non, il faut trouver autre chose.

- T’as envie de t’retrouver en cellule demain soir ? Non parce que si c’est ton but dis le moi tout de suite. Doit y avoir une autre manière de s'barrer d'ici.

C’est le monde à l’envers, aujourd’hui c’est lui qui doit calmer les ardeurs de l’autre gars. Normalement, ce sont les autres qui lui font des remontrances à longueur de journée. Peut-être parce qu’il n’a pas envie d’être embarqué pour quelque chose qu’il n’a pas fait. Il retourne dans l’épicerie et marche dans les rayons, essayant de faire marcher un peu sa tête. Son regard tombe sur un déodorant. Il l’empoigne et se tourne vers Craig.

- Si vous êtes enfermé comme deux blaireaux dans un magasin, n’hésitez pas à utiliser le déodorant Dove pour éviter de puer la transpiration.

Est-ce que c’est vraiment le moment de faire des blagues ? Non. Mais il ne faut pas lui en vouloir, il y a encore une grande quantité d’alcool qui coule dans ses veines. Il lève les yeux vers le plafond et une petite lumière s’allume dans son esprit. Les conduits d’aérations ! Ils doivent forcément mener quelque part et avec un peu de chance, ils arriveront à trouver la sortie.

- Faut trouver des conduits d’aérations, tu sais grimper et t’as pas peur du vide ?

Parce que si ce n'est pas le cas, ils n’iront pas bien loin.
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MessageSujet: Re: deux blaireaux en galère (scar) (#)   deux blaireaux en galère (scar) EmptySam 28 Avr - 20:13



deux blaireaux en galère


C’est vrai qu’il avait de bons arguments pour lui faire comprendre que son idée n’était pas la meilleure de toutes. S’ils tentaient et réussissaient à défoncer le rideau métallique, ils risquaient de déclencher l’alarme du magasin et les policiers ignoreront sûrement leurs explications et concluront à une tentative de cambriolage. Et même s’ils sont assez malins pour vérifier les caméras de surveillance, ça reste un délit, de la casse qu’ils devront payer. Visiblement, le malheureux compagnon de Craig n’était pas enchanté à l’idée de se retrouver derrière les barreaux seulement pour sortir d’ici. Ce serait ironique comme situation, être enfermé quelque part pour avoir tenté de se libérer d’un autre. ▬ Bon, j’te l’accorde, c’est pas la meilleure de mes idées. Ils n’allaient pas défoncer le rideau. Du moins, pas maintenant. Craig le savait, s’ils ne trouvaient pas rapidement une solution, il allait s’impatienter et réellement tenter de tout foutre en l’air. Il attendait de savoir si son camarade avait une autre idée, un éclair de génie. Il le suivait à travers les rayons, regardant partout autour de lui, bien qu’il ne risquait pas de trouver une issue juste en parcourant le magasin. Il souriait en le voyant faire le con, préférant voir son côté enfantin d’un bon œil. Mieux valait ne pas se mettre à dos la seule personne qui pourrait l’aider à sortir d’ici, après tout, mieux vaut deux cerveaux qui s’agitent les neurones plutôt qu’un seul. Même le cerveau d’un gamin qui joue avec un balai, qui fait la pub d’un déodorant et qui a sûrement trop bu. ▬ T’es vraiment trop con.. Cette fois-ci, il ne parlait pas sur un ton accusateur ou menaçant, plutôt sur celui de la rigolade. Le brun fronçait cependant les sourcils en l’entendant parler des conduits d’aérations. Il n’avait vu ça que dans les films d’espions et avait toujours jugé ça irréaliste, impossible. Mais il fallait admettre qu’ils n’avaient pas non plus énormément de possibilités, qu’il ne pouvait pas se permettre de trier entre les propositions attirantes et celles qu’il juge totalement folles. Il regardait en l’air, regardant les entrées pour voir s’ils n’allaient pas être vraiment trop à l’étroit. ▬ J’ai pas peur, nan. Il le prouvait en commençant à grimper le rayon des déodorants, faisant au passage tomber quelques fameux produits Dove, en faisant exprès. C’était pas elle, sa marque préférée. Il se relâchait cependant seulement au deuxième étage du rayon, trouvant l’escalade assez difficile dans ces conditions. ▬ Doit bien y avoir un escabeau ou une connerie comme ça dans le coin.  
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MessageSujet: Re: deux blaireaux en galère (scar) (#)   deux blaireaux en galère (scar) EmptyDim 29 Avr - 14:40

Deux blaireaux en galères. Scar & Craig Défoncer le rideau métallique c’est vraiment la dernière chose à faire, le plan Z s’ils ne trouvent aucune autre solution. Mais s’ils ne dénichent aucune autre issue, ils n’auront pas d’autres choix que de détruire le matériel du centre commercial. Il est hors de question qu’il reste enfermer ici. Néanmoins, avant d’envisager cette possibilité, il fait le tour du magasin à la recherche d’une idée, il réfléchit toujours mieux en bougeant qu’en restant statique. Et puis peut-être qu’en regardant un peu mieux les alentours il trouvera une sortie, une brèche, un trou… Bien que les probabilités de tomber dessus sont minces. Entre temps, il essaye d’amuser son compagnon de galère en faisant une pub pour le premier déodorant qu’il a trouvé. Ce qui lui vaut une petite pique du brun. Cette fois-ci il ne se sent pas agressé comme tout à l’heure, il l’a dit sur le ton de la rigolade. Vu ses prestations depuis le début de la journée, il n’y a pas d’autres mots qui peuvent aussi bien le décrire. C’est en levant les yeux face à sa réplique qu’il pense à utiliser les conduits d’aérations. Il n’a jamais fait ça, il ne sait même pas s’ils tiendront face à leur poids. Il n’a pas eu l’occasion de faire ça auparavant, c’est le moment ou jamais de tester. Il observe le garçon grimper et faire tomber dans sa progression les fameux déodorants Dove. Un léger sourire s’inscrit sur son visage, il sait pertinemment qu’il l’a fait exprès. Celui-ci s’élargit un peu plus lorsqu’il voit qu’il peine à monter. Il le rejoint rapidement, avec une agilité déconcertante et s’arrête à son niveau.

- On est bientôt en haut pépé, plus que quelques efforts à fournir.

A lui de lui lancer une pique, simple vengeance pour tout à l’heure. Il continue son ascension pour arriver en haut de l’étagère. En attendant que son partenaire se pointe, il tâte le plafond pour trouver ses fameux conduits. Il en dégote un et se tourne victorieux vers Craig qui a réussit à le rejoindre.

- En espérant que ça mène quelque part…

Il saute pour se propulser dans le conduit. C’est très étroit mais il y a de la place pour qu’ils puissent passer. Il tend ensuite son bras vers le jeune homme pour l’aider à se hisser lui aussi.

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MessageSujet: Re: deux blaireaux en galère (scar) (#)   deux blaireaux en galère (scar) EmptyDim 29 Avr - 18:15



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Son compagnon de fortune avait visiblement envie de le narguer, de lui montrer qu’il était plus doué que lui en escalade. S’ils s’affrontaient dans un autre sport, la boxe, par exemple, ce serait certainement pas le même des deux garçons qui pourrait se vanter d’une victoire. Il ignorait son surnom, « pépé », et se concentrait plutôt sur les étagères, le rayon à grimper petit à petit. Finalement, encouragé par l’envie de ne pas se ridiculiser face à lui, il y arrivait, grimpait au haut du rayon. De là, ils avaient une vue sur tout le magasin, quelque chose de pas forcément beau à regarder, ni d’intéressant. Mais c’était la première et certainement dernière fois qu’il voyait ceci, alors autant y prêt attention deux secondes. ▬ On va se casser salement la gueule, c’est tout ce qu’on gagnera. Plus ils approchaient de l’instant où ils allaient monter dans les conduits, plus il s’inquiétait, se disait qu’ils n’y arriveraient jamais. Mais Scar se hissait dans l’un d’eux, visiblement, ils ne pouvaient plus reculer. Il soupirait un grand coup avant d’attraper la main de son camarade qui l’aidait à entrer à avec lui. Là-dedans, ils étaient plus qu’à l’étroit, pouvant malgré tout se tenir à quatre pattes. ▬ Bouge ton boule. Dit-il en le poussant légèrement pour qu’il avance. Ils s’aventuraient totalement à l’aveugle, peut-être que ces conduits ne menaient à rien, que ce n’était qu’une climatisation ou un chauffage, quelque chose qui ne passe que par l’intérieur du magasin. Mais le brun ne voulait pas perdre espoir, maintenant qu’ils avaient fait l’effort et la bêtise de grimper le rayon et entrer là-dedans, il fallait aller au bout de l’idée. Alors ils avançaient dans ces fameux tunnels, à la recherche d’une sortie, qui n’était finalement pas très loin d’eux puisqu’au bout de quelques « pas », ils pouvaient enfin sentir l’air frais venant de dehors. ▬ Faut vraiment pas être claustrophobe avec ces cons-là. Il n’allait certainement pas revenir dans ce centre commercial avant de longues semaines, l’expérience avait été drôle à certains moments, c’est vrai, mais être enfermé n’était pas la chose qu’il préférait malgré tout.  
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MessageSujet: Re: deux blaireaux en galère (scar) (#)   deux blaireaux en galère (scar) EmptyDim 29 Avr - 19:01

type='text/css'> Deux blaireaux en galères. Scar & Craig Il le nargue c’est vrai, parce qu’il est dans son élément. Depuis tout petit, il monte sur tout un tas de choses parfois pour se sortir de situations périlleuses comme celle-ci. Alors il en profite et prend un malin plaisir à en jouer. Il ne voit pas pourquoi il devrait s’en priver. Il lève les yeux au ciel en l’entendant se plaindre. Il n’a certes pas tort, ils ne savent pas si les conduits sont assez résistant pour soutenir leurs poids mais ils n'ont pas d'autre choix. De toute façon, cela devrait aller, ils ne sont pas bien gros tout les deux. Ils se hissent dans le conduit et bien évidemment c’est très étroit. Ils ne peuvent ni se mettre debout ni même pas tendre les bras sur les côtés. Il faut dire qu’ils ne sont pas dans un couloir.

- Mate pas mon cul comme ça, ça en devient presque gênant.

Il sait très bien que ce n’est pas le cas mais il a justement envie de le gêner en lui balançant ça. Il fait très sombre et il ne voit pas grand-chose. Il ne sait pas du tout où il va. Mais tant pis, il espère juste qu’ils ne vont pas tomber dans un trou, ou une connerie du genre. Au fur et à mesure de leur progression, ils sentent enfin un air frais. C’est soit celle de la nuit ou soit celle d'un ventilateur. Il touche une parois métallique sauf que celle-ci ne s’enlève pas lorsqu’il la pousse avec la main. Bon il va devoir utiliser les grands moyens.

- Tu vois, tu l’as enfin ta destruction du matériel du centre commercial.

Il se retourne et s’aide de ses jambes pour frapper la parois. Au bout de quelques coups, il réussit enfin à se frayer un passage vers l’extérieur. Il souffle, ils ont réussi à se sortir de là ! Il est presque fier de lui. Il n’aurait pas pu rester enfermer dans cette endroit toute la nuit. Il se tourne vers son compagnon de galère.

- On a galéré mais au final on a réussi à se dépêtrer de cette merde !

Il lui fait un signe de la main avant de se diriger vers le port et vaquer à ses occupations.

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MessageSujet: Re: deux blaireaux en galère (scar) (#)   deux blaireaux en galère (scar) EmptyDim 29 Avr - 19:30



deux blaireaux en galère


Une interdiction de mater son cul, il l’avait senti arriver à des kilomètres à la ronde. Il était sûr et certain qu’il répliquerait d’une manière telle que celle-ci et, visiblement, il ne s’était pas trompé. Le brun ne répliqua rien, cependant, trop concentré à se transformer en un cube humain. Ils étaient à l’étroit, c’est vrai, peut-être même un peu trop pour réussir à marcher quelques minutes de plus sans réellement se faire mal quelque part. Il avait le dos en compote et les genoux qui commençaient à lui faire mal, mais heureusement, l’air frais vint rapidement leur indiquer qu’ils étaient au bout de leur route. La nuit, il ne l’avait jamais autant aimé. Il rigolait bêtement en l’entendant lui dire qu’ils allaient enfin détruire le centre commercial, le poussant encore pour qu’il se dépêche. ▬ La ferme et tape. Dit-il, se reculant légèrement pour le laisser s’occuper de la grille qui empêchait les deux hommes de voir la lumière de la lune, celle des lampadaires, celle de la liberté. Finalement, après quelques coups, la grille céda enfin et ils eurent la possibilité de descendre là. Craig ne se fit pas prier, secondant son compagnon pour sortir de là. ▬ Bah, tu vois, si ça avait été moi qui aurait dû taper, elle serait tombée en un coup. Visiblement, il se sentait toujours légèrement vexé pour leur escalade d’il y a quelques minutes, fallait bien qu’il se mette en avant sur quelque chose. ▬ Autant te dire que là, ils ont sûrement perdu un client pour toujours. Il abusait, évidemment, mais c’est clair qu’il allait revenir qu’au bout d’un certain temps, et plus jamais en dernière minute. Il soupirait, s’étirant, restant sur place quelques instants tandis que son camarade s’en allait. Il répondait à son signe de la main, prenant la direction inverse pour rentrer chez lui. Il se rendait compte qu’il avait oublié ses courses à l’intérieur, au final, ils avaient juste perdu leur temps, leur argent et leur force dans cette bataille. ▬ Quel blaireau… Se dit-il à lui-même, tandis qu’il rentrait chez lui.  
© Frimelda, sur une proposition de © Blork


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