contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
J’ai du personnel qualifié, que lui avait dit ce type. Devant cette grosse boîte de production, Alice ne peut s’empêcher d’être sceptique. Le bâtiment ne laisse rien paraître, il est gros, gris, avec sa grosse porte de garage et son entrée réservée au personnel. Il y a juste cette plaque, « MOOVIE », avec une paire de seins à la place des O. il ne lui avait jamais précisé quel genre de films il faisait et maintenant, la brune était fixée. Ce n’était pas trop pour lui plaire. Et malgré tout, Rory continuait de la presser pour trouver un perchiste et un monteur vidéo. Après lui avoir affirmé qu’elle connaissait du monde, sa tante n’avait pas pu se défiler. Elle regrettait juste sa robe trop décolletée, trop moulante et sa paire de talons hauts. Il n’empêche qu’après dix bonnes minutes d’hésitation, elle profita de l’arrivée d’un employé pour prendre une grande inspiration et entrer. A l’intérieur, c’était comme on aurait pu l’imaginer. Du monde, beaucoup de pièces, des décors, des caméras, du matériel de partout. Elle manqua même de trébucher sur des fils mais évita la chute de justesse, se remettant juste à avancer. Son regard un peu perdu cherchait le réalisateur, sans vouloir le trouver toutefois. L’image qu’elle avait de lui avait étrangement changée, subitement. « Ma belle, il y a eu un changement pour le script. Tu jettes un coup d’œil s’il te plaît. Marlene t’attend pour le maquillage, les robes de sorcière sont dans la loge. » Le type, petit et atteint d’une forte calvitie, lui fourre une feuille dans les mains. Le script. Parce qu’ils en ont besoin dans un porno ? c’était la première nouvelle. Alice voulait bien admettre que ce milieu là était juste de la comédie et une accumulation de plans scénarisés dans les moindres détails, elle a du mal à croire que la discussion ait plus d’importance que l’acte en lui-même. A moins que ce soit une spécificité masculine qui lui a échappé. Plus par curiosité que par intérêt, la brune finit par se perdre dans sa lecture, près d’un des plateaux. Un de ceux qui lui semblait extrêmement bizarre, d’une. Et de deux, est-ce que c’était sérieux, ou le producteur avait décidé de lui faire une blague à gros budget. Elle sent une personne s’approcher d’elle, ce qui la fait retourner instantanément. « Est-ce que c’est sérieux cette… chose ? » Elle montre le torchon grimace. « On va vraiment me faire croire qu’il y a des gens que ça intéresse, ça ? Si je comprends bien, il faut être habillée en sorcière sexy, chapeau inclus, et trouver dans le grimoire une formule pour invoquer un beau sorcier ténébreux ? » Elle cligne des yeux, regarde le plateau. « Je veux pas critiquer le travail, mais juste deux choses. Tu as déjà essayé de t’envoyer en l’air près d’une cheminée ? Eh bien c’est une mauvaise idée, parce qu’il y a des cendres, des bouts de charbon qui tombe, et que ça brûle le dos. Sans parler du tapis. A moins que le balai serve à nettoyer. » L’argent investi dans du décor inutile tout ça pour voir un acte de copulation, c’était quand même hallucinant. « Et deuxièmement, depuis quand il y a un fantasme des sorcières ? Dès le plus jeune âge, ce n’est clairement pas un personnage qui fait bander avec les verrues et le nez crochu. Non, vraiment, c’est trop pour moi. J’aurais pas dû venir. » Elle secoue la tête. Elle engagera personne qui soutient ce genre de scénario, oh que non.
highlander
Cleo Carter
ONGLET 1
○ âge : 36 (05.01)
○ statut : mariée
○ métier : perchiste, productrice de films x également
○ quartier : east bay, #133
○ orientation sexuelle : hétéro
○ informations en vrac :
née mcleod ❋ petite fumeuse ❋ mariée depuis novembre 2017 ❋ à seth qu'elle connaît depuis la mi-octobre de cette même année ❋ devenue copine avec les pompiers du coin à force de mettre le feu à sa cuisine en tentant de... ben cuisiner ❋ calamité derrière les fourneaux ❋ a la main verte par contre ❋ aime la déco ❋ super danseuse ❋ a remporté des prix au swing, au rock acrobatique et au lindy hop dans sa jeunesse ❋ orpheline, ses parents sont morts dans un accident de voiture quand elle avait dix ans ❋ fan de muse et de musique alternative ❋ scottish pride ❋ a un bébé corgi portant le doux nom de cher ❋ les responsabilités et autre trucs chiants d'adultes, c'est pas trop sa tasse de thé ❋ carbure au café et au thé justement ❋ pourrait passer des nuits entières à jouer à l.a. noire ❋ accro à buzzfeed unsolved, friends et westworld ❋ adore les films d'horreur ainsi que ceux de tarantino et l'âge d'or du cinéma ❋ pleure trop souvent devant les films ❋ a une aversion pour les dindes depuis far cry 5 ❋ n'a temporairement plus le permis et se balade à bicyclette mais participe parfois à des courses de rue ❋ fashion victim
Décidément ce job de ne cessait de la surprendre. Pourtant, ça faisait quinze ans qu’elle bossait dans cette branche. Oh, elle détestait toujours autant ça et plus que jamais elle avait hâte que son contrat prenne fin mais elle ne pouvait que saluer l’originalité de certains scénarii. Là par exemple, les scénaristes étaient partis dans un trip sorcellerie. Avec boule de cristal, don de divination et compagnie. Elle, ça lui faisait penser à Harry Potter – qui semblait la persécuter en ce moment – et fatalement à des mineurs et donc dans sa tête ça faisait un peu pédo sur les bords mais depuis le temps, vous pensez bien qu’elle avait renoncé à faire part de son avis aux différents réalisateurs pour lesquels elle avait travaillé. Cleo rêvait d’un avenir pas si lointain où elle pourrait éventuellement discuter avec l’un d’entre eux. En attendant, elle subissait. Enfin là surtout, elle se reposait contre sa perche en faisant éclater sa bulle de chewing-gum, attendant sagement qu’on lui dise de se bouger un peu. Ce qui ne tarda pas. C’était un peu l’effervescence on set et elle était la seule à ne pas s’affairer, aurait-on dit.
« Dis donc, Cleo, t’arrêtes de bâiller aux corneilles et tu t’actives un peu ? Merci. »
Roulement d’yeux. Si elle pouvait, elle le tabasserait avec sa perche, ce pauvre type, ou alors elle ferait de lui la star de son prochain film à la noix. Vivement la fin. Mais elle allait se bouger et commencer par un test son. Son regard parcouru la foule présente ; elle ne reconnaissait aucun visage. A Canberra c’était différent, elle était même devenue pote avec certains acteurs. Bon pas tous parce que certains ne se prenaient carrément pas pour de la crotte et se la jouaient star qui ne fréquentait pas le petit personnel mais elle n’avait quand même pas eu que de mauvaises expériences. Et puis ses yeux se posèrent sur une jeune femme. Mâture mais plutôt jolie. Et vu ce qu’elle portait, elle devait probablement faire partie du casting. Enfin, elle l’espérait. La rouquine se dirigea donc droit sur elle.
« Hello, j’espère que je vous dérange pas mais j’aurais besoin de quelqu’un pour les tests son. »
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running in the shadow.
Listen to the wind blow, down comes the night. Running in the shadows, damn your love, damn your lies. Break the silence, damn the dark, damn the light.
Le type à qui elle vient de lâcher le discours la fixe, écarquille des yeux alors que sa bouche s’articule dans le vide. Il n’avait pas l’air de s’y attendre, ne semble plus savoir où il habite. Avoir une personne qui lui fait des reproches ne semble pas être dans son quotidien semblerait-il. A l’observer de haut en bas, Alice ne sait même pas quel rôle il peut bien avoir. Quoique vu son accoutrement… peut-être un acteur. « Tu te contenteras de faire passer le message à… peu importe qui écrit ce torchon. » Il hoche vigoureusement la tête, s’éloigne rapidement, la feuille entre les mains. La brune soupire, secoue la tête et se remet en marche à la recherche de ce producteur de malheur. Jusqu’à ce qu’une autre personne se mette sur sa route. Une rouquine visiblement blasée, au look étrangement décent vu l’endroit. Vu la perche qu’elle tenait, elle devait faire partie du staff. Ce qui était une bonne nouvelle, mais l’ambiance du lieu, aussi animée, rendait même une simple demande stressante. « Des tests sons ? Euh… ouais. Si je peux aider, je suppose. » Elle hausse les épaules, suit la rouquine peu importe où elle compte l’amener. Cela lui donnera une raison légitime de parcourir les locaux et de guetter l’intérieur des salles jusqu’à voir cette face de pigeon. Si Alice ne fait pas tâche dans le décor, elle n’est pourtant pas à l’aise. C’est un sacré exploit d’ailleurs. En attendant, si elle en revenait à son premier but, à savoir débaucher une employée… cela valait le coup de profiter de ces précieuses minutes. « C’est un bon employeur, Dale ? Il y a l’air d’y avoir pas mal de monde. Certaines personnes préfèrent de plus petites équipes… » Elle doit s’interrompre, faire un écart pour éviter une furie qui visiblement vient de terminer un autre tournage. Qui gueule que John lui en a mis dans les yeux. Grimace instantanée. « Même si chacun fait ce qu’il veut. » Elle en avait bien chié pendant des années, mais l’honneur n’aurait certainement pas résisté si elle avait dû se lancer dans le porno…
highlander
Cleo Carter
ONGLET 1
○ âge : 36 (05.01)
○ statut : mariée
○ métier : perchiste, productrice de films x également
○ quartier : east bay, #133
○ orientation sexuelle : hétéro
○ informations en vrac :
née mcleod ❋ petite fumeuse ❋ mariée depuis novembre 2017 ❋ à seth qu'elle connaît depuis la mi-octobre de cette même année ❋ devenue copine avec les pompiers du coin à force de mettre le feu à sa cuisine en tentant de... ben cuisiner ❋ calamité derrière les fourneaux ❋ a la main verte par contre ❋ aime la déco ❋ super danseuse ❋ a remporté des prix au swing, au rock acrobatique et au lindy hop dans sa jeunesse ❋ orpheline, ses parents sont morts dans un accident de voiture quand elle avait dix ans ❋ fan de muse et de musique alternative ❋ scottish pride ❋ a un bébé corgi portant le doux nom de cher ❋ les responsabilités et autre trucs chiants d'adultes, c'est pas trop sa tasse de thé ❋ carbure au café et au thé justement ❋ pourrait passer des nuits entières à jouer à l.a. noire ❋ accro à buzzfeed unsolved, friends et westworld ❋ adore les films d'horreur ainsi que ceux de tarantino et l'âge d'or du cinéma ❋ pleure trop souvent devant les films ❋ a une aversion pour les dindes depuis far cry 5 ❋ n'a temporairement plus le permis et se balade à bicyclette mais participe parfois à des courses de rue ❋ fashion victim
L’enthousiasme de la demoiselle transparaît littéralement – c’est du sarcasme – lorsqu’elle répond qu’elle veut bien aider. Serait-ce encore une sacrée vedette ? Les « sacrées vedettes », c’était comme ça que Cleo appelaient ces acteurs de porno qui avaient trop pris le melon. Ça la dépassait totalement mais il y en avait bien plus qu’on ne pourrait le croire. Bref, elle la remercia d’un hochement de tête et lui fit signe de la suivre un peu à l’écart, sans quoi elle ne pourrait jamais rein tester avec tout ce boucan. Tandis que l’écossaise s’assurait que le micro était bien fixé sur sa perche, la jeune femme lui demanda si Dale était un bon employeur. Moment de flottement pour la rouquine qui ne savait pas du tout qui était Dale. Mais si elle l’avouait de but en blanc, ça ferait mauvais genre. Okay, elle devrait s’en foutre royalement étant donné que rien ou presque ne faisait plus mauvais genre que de bosser dans le porno mais… elle ne pouvait s’en empêcher.
« Euh… »
Pendant ce temps-là, elle cherchait du regard un type ayant une tête de Dale. En vain, parce que c’est pas facile de se représenter à quoi une tête de Dale pouvait bien ressembler. Tant pis.
« Oui. C’est votre première fois avec lui ? Si j’peux vous donner un conseil, faut éviter à tout prix de bosser avec Barney Gable, il est… eww. Les autres ça passe. »
Il fallait déjà bien tout pour garder sa santé mentale dans ce métier alors si elle pouvait aider. Elle s’approcha du micro, mis son casque en place et testa d’abord à coups de « un, deux, un, deux ».
« Au fait, je m’appelle Cleo, je suis l’élue. »
Harry Potter ? Star Wars ? Matrix ? Non, pour le son, uniquement. Et c’était bien suffisant ; elle avait donné un coup de main au montage une fois et avait bien cru qu’elle allait finir par s’arracher les yeux, une autre en tant que figurante et ç’avait été… très embarrassant. Soit, Cleo tendit alors la perche de sorte que le micro se retrouve un peu au-dessus de l’actrice et lui fit signe qu’elle pouvait débuter.
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C’est une ambiance assez étrange. De par le lieu, qui laisse planer une ambiance décadente, et ensuite par le contraste entre leur attitude face à l’endroit. La rousse déambule comme si de rien n’était, tandis que la brune arête son regard sur le moindre détail qui lui déplaît. Elle n’est pas facile à choquer, ne peut pas dire qu’elle ressortira d’ici traumatisée. Mais il y a tout de même un gouffre dans les films terminés où les filles ont une apparente intimité et la réalité où elles ne se gênent pas pour déambuler nues après le… travail. Il faut croire que cela termine par être une habitude, car c’est à peine si la perchiste note la scène embarrassante. Elle lui lance juste un conseil, fait s’agiter l’imagination d’Alice. Sans connaître ce type, elle n’avait aucune envie de le croiser. « Je ne sais pas qui ferait confiance à un type qui s’appelle Barney. » Le nom n’annonçait rien de bon. « Disons qu’il m’a dit de passer, il pouvait m’aider pour… quelque chose. » Mais plus elles avançaient dans le studio, moins Alice trouvait que cela soit une bonne idée de débaucher quelqu’un qui travaillait ici. Sans grande surprise, le personnel était surtout masculin. Ça laisse tout le loisir à la visiteuse d’étudier un peu le fonctionnement de ce monde particulier tandis que la jeune femme ajuste son matériel. La dénommée Cleo, donc. L’élue. « Oh. Ça… doit être un rôle important. » Elle est pas sûre que ça signifie vraiment quelque chose, se contente juste de hausser les épaules et d’accepter. « Alice. Je suis… Disons que je venais voir Dale, et celui-ci est introuvable. L’endroit n’est pas tout à fait ce que j’imaginais. » Deux nanas passent encore devant elles en petite tenue, gloussant comme des adolescentes. Quoique cette comparaison serait mal venu vu les films produits ici. De toute façon, ce n’est pas le sujet. Le micro se retrouve au-dessus de sa tête, attendant les premiers mots. « Je n’ai pas eu le script, mais ça doit pas être difficile pour un scénario de porno. Alors… Bonjour monsieur le plombier, l’évier dans la cuisine fuit, j’aurais besoin de vous pour me refaire la tuyauterie… » La voix est volontairement aigue, ridicule. Elle ne ferait pas une bonne actrice porno, c’était certain. « Il t’en faut encore ? »
highlander
Cleo Carter
ONGLET 1
○ âge : 36 (05.01)
○ statut : mariée
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○ informations en vrac :
née mcleod ❋ petite fumeuse ❋ mariée depuis novembre 2017 ❋ à seth qu'elle connaît depuis la mi-octobre de cette même année ❋ devenue copine avec les pompiers du coin à force de mettre le feu à sa cuisine en tentant de... ben cuisiner ❋ calamité derrière les fourneaux ❋ a la main verte par contre ❋ aime la déco ❋ super danseuse ❋ a remporté des prix au swing, au rock acrobatique et au lindy hop dans sa jeunesse ❋ orpheline, ses parents sont morts dans un accident de voiture quand elle avait dix ans ❋ fan de muse et de musique alternative ❋ scottish pride ❋ a un bébé corgi portant le doux nom de cher ❋ les responsabilités et autre trucs chiants d'adultes, c'est pas trop sa tasse de thé ❋ carbure au café et au thé justement ❋ pourrait passer des nuits entières à jouer à l.a. noire ❋ accro à buzzfeed unsolved, friends et westworld ❋ adore les films d'horreur ainsi que ceux de tarantino et l'âge d'or du cinéma ❋ pleure trop souvent devant les films ❋ a une aversion pour les dindes depuis far cry 5 ❋ n'a temporairement plus le permis et se balade à bicyclette mais participe parfois à des courses de rue ❋ fashion victim
Ce monde était celui dans lequel Cleo évoluait depuis maintenant quinze ans. Oh, ça n’avait pas toujours été simple, loin de là. C’était un peu comme pour les chefs, un secteur principalement masculin où il faut pouvoir s’imposer si on veut se faire une place. Par chance, la rouquine n’a jamais été du genre à se laisser marcher sur les pieds et elle ne manque pas de répondant. Mais à chaque changement d’équipe de tournage, c’est la même histoire, il faut de nouveau leur prouver qu’elle n’hésitera pas à répliquer si on la cherche un peu trop, ce qui est vite lassant. Un peu comme de voir des gens à poil à longueur de journée. Au début c’est aussi embarrassant qu’intriguant et puis on n’y fait même plus attention, comme dans un camp de nudistes. La réaction de l’autre jeune femme face à tout ça lui laisse entendre qu’elle s’est peut-être trompée ; et si elle ne faisait pas partie du casting ? A moins que ça soit son tout premier, mais… à moins bien sûr que ce soit le résultat de l’explosion du phénomène cougars ces dernières années. Elle n’en sait trop rien alors elle se met à rire parce que c’était vrai : personne de sensé ne ferait confiance à un type qui s’appelle Barney.
Puis la conversation s’oriente de nouveau sur ce fameux Dale et ça fait tilt dans la tête de l’écossaise. Il doit s’agir du réalisateur ou bien d’un producteur ; si seulement elle essayait de se souvenir au moins du nom des gens avec qui elle travaille, mais à quoi bon ? L’année prochaine, elle ne sera plus obligée de travailler avec eux. Mais bref, ça prouve qu’Alice n’est définitivement pas au casting et ça faisait tellement longtemps qu’elle ne s’était pas trompée à ce sujet que le rouge lui monte instantanément aux joues, faisant ressortir ses taches de rousseur, plutôt discrètes habituellement, par la même occasion.
« Ah bon ? »
La rouquine fait comme si de rien n’était mais se demande tout de même à quoi cette femme pouvait bien s’attendre en venant ici. Ce n’était pas si différent des autres plateaux de tournage sur lesquels elle avait travaillé, que ce soit ici ou à Canberra, c’était juste plus thématisé. Est-ce que ça voudrait dire qu’elle n’était pas au courant que ce Dale faisait du porno ? Alors dans ce cas, oui, elle pouvait très bien comprendre que ça devait faire un choc.
Soit, puisqu’elle était là et qu’elle avait gentiment accepté de l’aider pour ses tests, Alice improvisa un petit texte qui fit pouffer Cleo discrètement. Ça on peut le dire, elle avait vu juste et c’est précisément ce qui rendait la scène aussi surréaliste que drôle. Une fois qu’elle eut fini, elle ramena la perche vers elle, repoussa son casque sur ses épaules et leva les deux pouces.
« C’est nickel, merci beaucoup ! Vous voulez que je vous aide à trouver Dale ? »
Ça n’allait pas vraiment être du gâteau, étant donné qu’elle ne savait même pas à quoi il pouvait bien ressembler mais c’était la moindre des choses.
repère staff pour comptage de points merci de ne pas retirer /!\
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