Jenny Holway - Mieux vaut être sourde que d'entendre ça

Jenny Holway

La parole est d'argent mais le silence est d'or

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ Sourde et muette de naissance, elle a assez facilement appris à vivre avec son handicap. Elle sait lire sur les lèvres. Elle parle le langage des signes. Elle a toujours un petit carnet sur elle pour écrire et répondre aux personnes qui lui parlent. Elle écrit rapidement et lisiblement ~ Bien qu'elle n'ait jamais entendu de musique, elle a toujours adoré danser, bouger, se déhancher. Elle a commencé la danse très tôt. Mais pas question de lui parler de danse classique. Elle est plutôt dans le style breakdance, danse latino. Les styles assez rythmées, qui bougent. Elle fait partie d'une petite troupe où danse également son frère Cheyenne. ~ Elle adore lire. Son handicap s'avère être un réel plus pour cette activité. En effet, elle se pose volontiers sur un banc au beau milieu d'un parc animé, agité et lit alors dans son calme à elle. ~ Elle adore aussi écrire. Elle a d'ailleurs sorti deux bouquins au format numérique. Deux petits romans sur une héroïne qui débarque à New York et qui galère à faire sa place pour réaliser son rêve, devenir chanteuse. Elle est en train d'écrire le troisième. Elle qualifie cette série de romano-comédie-dramatique. ~ Elle dessine aussi très bien et s'essaye à la peinture de temps à autre. C'est une artiste dans l'âme. ~ Elle est généreuse, ouverte d'esprit, volontaire, battante, drôle. ~ Mais aussi parfois impulsive, têtue, rancunière. ~ Elle a horreur de l'odeur de cigarette. ~ Elle se considère comme plutôt bonne cuisinière. Elle fait attention à sa ligne et tente d'avoir une alimentation variée. ~ Elle suit quelques séries sur Netflix mais a parfois l'impression de rater beaucoup de choses du fait qu'il n'y ait pas de sons, pas de musiques. ~ Elle ne comprend que l'anglais et le langage des signes. Elle a par contre appris à lire en braille. Allez savoir pourquoi ... ~ Elle a découvert qu'elle était attirée autant par les filles que par les garçons à l'âge de seize ans. Cela l'a un peu chamboulé au départ mais depuis cela ne lui pose plus le moindre soucis. ~ Son rêve serait de parcourir la Terre avec sa petite troupe de danse et se produire sur la scène internationale. Ou de voir son bouquin se vendre en dizaines de milliers d'exemplaire. Même si elle sait pertinemment que l'histoire est banale, qu'elle ne révolutionne rien. Et que des bouquins du genre, il y en a des centaines qui sortent chaque mois. ~ A toujours été plutôt douée à l'école sans pour autant vouloir poursuivre des études supérieures. ~ Elle fait du bénévolat à l'hôpital ou pour la soupe populaire. ~ Elle se fie énormément au regard. Les lèvres et les mots mentent, le regard non. Elle quitte rarement le visage de son interlocuteur des yeux. Pour ne rien rater de ce qu'il pourrait dire. ~ Elle déteste ne pas pouvoir crier à certains moments. Quand elle s'engueule avec quelqu'un. Quand elle a un peu de malchance à d'autres. Elle ouvre simplement la bouche et mime un cri venant du plus profond de ses entrailles bien qu'aucun son n'en sorte. Ce qui peut-être "comique" d'un point de vue extérieur. ~  Sa famille, c'est toute sa vie. Tous lui ont appris à surmonter son handicap. Tous se serrent les coudes. Même si les récents évènements ont brisé cette bonne entente générale. Comme ses sœurs, elle ne pardonne pas à sa mère ce qu'elle a fait. Elle se dit qu'elle ne la pardonnera jamais. Peu après le décès de son père, elle a même été lui « craché » en plein visage qu'elle n'était pas sa mère. Que c'était elle qui aurait du mourir. Le tout dans des gestes brusques, secs, violents. Des choses qu'elle aurait tant voulu lui dire de vive voix. ~ Elle ne se considère pas comme handicapée ou quoique ce soit dans le genre. Elle est parfaitement normale. Elle déteste que les gens s’apitoient un peu sur son sort. "Pauvre Jenny …". Elle déteste ça oui. ~ Quand elle écrit en lettre capitale et avec des points d'exclamation, c'est que ça barde ! Pareil si elle entoure avec insistance un mot. ~ Quand elle est songeuse, elle enroule son doigt dans l'une de ses mèches. ~ Elle aime bien changer de coupe de cheveux. En queue de cheval, en chignon, avec une pince, voir même une tresse. Lissé ou bouclé.  ~ Elle a une grande garde-robe et met toujours un temps fou pour choisir sa tenue. ~ Grande fan d'Harry Potter. Elle a lu les livres plusieurs fois, vu tous les films plusieurs fois. Elle a déjà été à quelques conventions et a écrit quelques fan fiction sur l'univers. Dont une comique sur les jumeaux Weasley qui a pas mal de nombres de vues sur le site où elle l'a postée. ~ Elle adore parler potin. Elle aime savoir tout ce qu'il se passe dans la ville et parfois casser du sucre sur le dos de certaines personnes. Elle évite par contre de propager de fausses rumeurs. ~ Elle est très branchée réseaux sociaux et compagnie. Elle discute beaucoup avec ses amis par textos. Elle est plus rapide avec un clavier qu'avec un crayon et son papier. Elle traine aussi sur quelques forums où elle parle art, littérature ou danse. ~ En coloc avec Maya depuis le début d'année 2018. Un peu de mal à faire sa place au début à cause de son mutisme et sa surdité mais a rapidement trouvé ses marques, comme toujours. ~ Ce n'est pas une chose qu'elle admet ou dit comme ça de manière naturelle mais elle est plutôt fière de son popotin. ~ La barrière du mutisme n'est pas forcément un frein à la drague. Elle aime séduire, elle aime plaire. Elle aime jouer. Plus que l'acte de faire l'amour ce sont vraiment les échanges coquins qu'elle affectionne. ~ A parfois des tics vraiment très énervants pour les autres personnes. Taper sans arrêt avec son stylo sur la table. Aspirer avec une paille dans un verre presque vide. Tourner la cuillère dans sa tasse de café en frottant contre les bords. Manger des chips bien craquante, froisser le paquet, quand elle regarde un film.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ Britt Robertson </pris> Jenny Holway

l'histoire de ma vie

L'erreur est humaine, le pardon divin

*Je te déteste. Tu n'es pas ma mère.* Les gestes avaient été violents, secs. Avec une méchanceté dans le regard dont personne ne l'en aurait cru capable. Elle pensait ces mots, ces signes. Aujourd'hui encore la jeune Holway les pense. Un an après, elle ne regrette toujours pas de lui avoir craché cela à la figure à sa mère. Elle n'est plus aussi en colère. Elle n'est plus aussi méchante. Mais elle campe sur ses positions. Oh bien sûr au fond d'elle qu'elle comprend. Comment ne pas comprendre ? Sa mère a toujours été là pour tout le monde. Elle était une mère parfaite. Elle s'est toujours occupé de tout le monde, sauf d'elle-même. Mais vint le jour où elle finit par penser par elle. Enfin diront certains. Pas Jenny.Elle aurait pu décidé de s'inscrire à la musique, se mettre à la jardinerie. Mais tromper son mari ? Jenny ne lui pardonne pas non. S'il n'y avait eu que ça, elle l'aurait sans doute fait avec le temps. Elle aurait compris les raisons. Elle lui en tiendrait toujours un peu rancune mais le choc, la blessure, se serait atténué. Sauf qu'il n'y avait pas eu que cela non. Son père … Elle l'aimait. Elle l'aime toujours d'ailleurs. Sa mère aussi elle l'aimait. Elle n'avait aucune préférence parmi ses parents. A l'époque. Aujourd'hui, presque plus question de parler de sa maman. L'unique responsable du suicide de son père. Elle ne reprend pas Cheyenne ou Camden s'ils laissent glisser une information à son sujet. Elle n'a pas envie de s'embrouiller avec ses frères pour elle. La famille a toujours été sacré chez les Holway. Aujourd'hui peut-être un peu moins. Ou peut-être un peu plus. Ce drame ne l'aura pas éloignée de ses sœurs mais ne l'en aura pas rapprochée davantage non plus. Tout le monde étant déjà très proche au départ. Jenny n'a toujours pas véritablement fait le deuil de son père mais la vie continue. Alors elle continue de vivre. Elle le fait plutôt bien d'ailleurs. Elle est jeune, elle profite. Elle ne souhaite pas encore forcément rencontrer l'amour mais le jour où il frappera à sa porte, elle se jure de ne pas être comme sa mère. Un adultère qui efface vingt-trois années de souvenirs heureux de sa mère et elle. Et eux. De comment elle en était fière à l'époque, d'être sa fille. Elle vit dans le présent Jenny. Et elle ne fait pas les choses à moitié. Dès la naissance elle a du faire avec « son handicap ». Qui n'en est pas vraiment un à ses yeux. Elle n'est pas plus « anormale » ou extra-ordinaire que ses sœurs, ses amies ou ses colocs.  Ca ne l'empêche pas de danser. Chose bizarre certes mais quand on sait que Beethoven, pas le Saint-Bernard, était sourd alors pourquoi pas. Elle ne ressent pas la musique comme les autres peuvent le faire, elle ne la ressent pas du tout d'ailleurs, mais ça ne l'empêche de bouger son corps, de se déhancher. Ce qu'elle fait plutôt relativement bien d'ailleurs. La perte de son papa ne l'a pas fait se renfermer sur elle-même. Ne lui a pas donné une vision beaucoup plus froide et sombre du monde. Elle pensait que ce genre de choses n'arrivaient qu'aux autres. Que les Holway étaient immunisés aux drames. Elle avait tort. Pour autant elle a gardé sa bonne humeur, son âme d'artiste. Elle se dit que de là-haut, c'est qu'il voudrait son papa. Et silencieusement elle va parfois lui faire quelques petites confidences au cimetière. Oui sa surdité fait qu'elle est parfois un peu dans son monde. Déconnectée de tout ce qu'il se passe autour d'elle lorsqu'elle est par exemple sur un banc au milieu d'un parc à lire un livre. Elle a traversé des petites épreuves étant plus jeunes. Comme tout le monde elle a ses petites anecdotes, surtout sur le fait qu'elle soit sourde-muette. Comme tout le monde elle s'est déjà faite une sacrée entorse à la cheville. Ou a fait une bêtise si honteuse, mais pas méchante, qu'elle a demandé à sa sœur de la couvrir. Mais le fait le plus marquant remonte à il y a plus d'un an oui. Elle n'oubliera jamais le jour où elle a appris la nouvelle et encore maintenant, il lui arrive de pleurer seule le soir en pensant à son père. Des larmes de tristesse mais aussi de joie. Toujours incapable de dire un simple « pardon » à la femme qui l'a mise au monde. Mais comme on dit, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Et Jenny n'est pas une imbécile.