wrong person (evan)

Elle avait passé une agréable nuit, sans donner les détails, et d’autant plus qu’aujourd’hui, elle avait congé, elle n’allait pas demander mieux. C’est en sortant de chez elle, qu’elle décide de se rendre au centre-ville pour faire les courses, le sourire aux lèvres, et la tête en l’air, elle ne peut plus s’arrêter d’élargir ses lèvres. Ses sourires semblent donner le bonheur aux passants, ou au contraire, elle se fait regarder étrangement par des gens sûrement moins sujettes à être heureux. Elle aperçoit une silhouette et une tête qui lui semble bien connue, de dos, on dirait pratiquement une vieille connaissance, un vieil ami de longue date. C’est sûrement sa joie qui la rend idiote ou sa confiance, mais sans qu’il puisse s’en apercevoir, elle vient lui donne une fessée pour le taquiner. « Avoue que tu ne l’avais pas vu venir hein ! » Nahla se met à rire, toujours de dos, mais c’est lorsqu’il se retourne vers elle, qu’elle remarque qu’il est loin d’être la personne qu’elle est censée connaître. Son visage devient tout rouge, envahi par la honte et la gêne. Ça lui apprendra à avoir cette assurance aujourd’hui et de penser connaître les gens de dos. « Oh mon dieu.. je suis tellement, mais tellement désolé.. » Elle ne pouvait pas être plus mal à l’aise que ça. Elle passe ses mains sur son visage, ça ne change rien même si elle se couvre, mais quand même.

tu viens tout juste de déposer félix chez judith. enfin, chez tom, mais tu as déposé ton fils à sa mère, c'est ce qui compte, au final. c'est un peu étrange d'avoir passé du temps comme ça avec lui, juste avec ton fils. tu n'es pas habitué à ça, à ton rôle de père. tu as bien du mal à t'y habituer, d'ailleurs. mais tu essayes de faire au mieux, tu aimerais revenir quatre années en arrière pour pouvoir rester, accompagner judith pendant cette grossesse, tout découvrir de la paternité en temps et en heures. et pas avec autant de retard. un soupir s'échappe de tes lèvres, tu as décidé de faire un tour au centre d'island bay pour te changer un peu les idées. tu marches tranquillement dans les rues de la ville, savourant le calme de cette journée. une paire de lunettes de soleil sur le nez, tu ne fais pas vraiment attention aux gens autour de toi. tu sors de tes pensées quand tu sens une main venir claquer tes fesses. tu sursautes (parce qu'ouai, c'est pas vraiment banal comme situation) avoue que tu ne l’avais pas vu venir hein ! tu te retournes en retirant tes lunettes de devant tes yeux, les sourcils légèrement froncés. tu te retrouves face à une jeune femme qui semble se rendre compte de ce qu'elle vient de faire. à un parfait inconnu. tu te pinces les lèvres. oh mon dieu.. je suis tellement, mais tellement désolé.. tu restes silencieux quelques instants, l'observant, légèrement septique, avant de hausser les épaules. ce n'est rien ... tu souffles. tu n'es pas du genre à t'offusquer réellement pour ce genre de choses. même si ça reste très inattendu et que tu ne sais même pas comment réagir. ça vous arrive souvent de confondre les gens, comme ça ? tu demandes en riant, parce qu'évidemment qu'elle t'a prit pour quelqu'un qu'elle connaissait. tu esquisses un petit sourire à l'encontre de la jeune femme.

Ça ne devait pas se passer comme ça, elle avait cru faire face à un vieux pote et au final, elle se retrouve à claquer les fesses d'un inconnu. Ce n'est déjà pas son truc de faire ce genre de geste, il a fallu qu'elle tombe sur un étranger, et les gens dans la rue ont dû sévèrement la juger comme une folle ou une droguée. Son visage est rouge, elle aurait voulu partir en courant, mais elle aurait l'air encore plus louche que le geste qu'elle venait de poser. Elle a fait sursauter ce pauvre gars, elle se sent bien mal. « Non, pas du tout.. » Elle se met à rire nerveusement en secouant légèrement la tête. Ce n'est pas possible, sa journée avait commencé du bon pied et pouf, ses sourires nias se sont transformés en un sourire timide. « Ce n'est même pas mon genre d'agir de la sorte, je ne sais pas trop ce qui m'a pris.. » Nahla place ses cheveux sur le côté, tout en tentant de se calmer les nerfs et de retrouver ses esprits. « Si je peux te payer un verre ou même un truc à manger, pour me faire pardonner, parce que j'avoue me sentir pas mal gêner et idiote.. » Et pas qu'un peu, et elle espère qu'il ne lui en veut vraiment pas pour ce qu'elle venait de faire. De toute manière, elle comprendrait, c'était déplacé.

s'il y a bien une chose à laquelle tu ne t'attendais pas, c'était bel et bien de te faire claquer le cul en pleine rue, par une femme que tu ne connais tout simplement pas. si encore, c'était quelqu'un dans tes connaissances, dans ton cercle d'ami, tu aurais été un peu moins déboussolé que ça, mais ... tu ne l'as jamais croisée de ta vie et c'est sans doute ça le plus étrange. non, pas du tout.. tu te pinces brièvement les lèvres et tu ne sais pas trop comment réagir à tout ça. tu n'es pas du genre à te prendre la tête, de toute manière. et sans doute qu'une bonne partir de la population serait offusquée. ce n'est même pas mon genre d'agir de la sorte, je ne sais pas trop ce qui m'a pris.. tu lui offres un petit sourire. destress, tout va bien. tu souffles en glissant tes doigts dans tes cheveux, avant d'accrocher tes lunettes de soleil au niveau du col de ton t-shirt. si je peux te payer un verre ou même un truc à manger, pour me faire pardonner, parce que j'avoue me sentir pas mal gêner et idiote.. tu hausses vaguement les épaules. tu te mords l'intérieur de la joue et tu observes la rousse quelques instants. ça va, t'en fais pas. je vais pas porter plainte pour si peu. tu lâches avec un rire. tu viens te gratter la joue du bout des doigts. va pour un verre, mais pas besoin de me l'offrir. tu ajoutes finalement en avisant un café un peu plus loin.

nahla s'en voulait, parce que ce n'est pas à tous les jours qu'elle va claquer le fessier d'un pauvre inconnu qui n'a rien demandé. heureusement, il ne semble pas trop lui en vouloir, ou alors, il cache bien son jeu et il prépare déjà sa vengeance. ouais, il faut vraiment qu'elle arrête les séries policières. elle lui sourit, cette fois-ci, plus détendue. elle hausse les épaules en riant, parce que bon, s'il veut porter plainte, elle est plus ou moins la bonne personne. « si jamais tu veux porter plainte, fais-moi signe, je peux prendre ta déposition en charge. » à savoir s'il allait capter ou pas, mais elle n'allait pas non plus jouer son rôle de flic, elle est en congé et elle a envie de décrocher de son boulot le temps d'une journée. ça ne fait que six mois, mais elle peut déjà sentir la pression, autant le boulot que ses supérieurs. « c'est la moindre des choses, espèce de sang-de-bourbe.» elle se mord la lèvre, elle avait entendu ça récemment, ça lui avait donné envie de le dire à voix haute et elle n'est pas certaine qu'il va comprendre. il va finir par la prendre pour une cinglée, si ce n'est pas déjà le cas. peu importe, ils se dirigent vers le café un peu plus loin et ils entrent à l'intérieur. elle va s'installer dans un coin moins bruyant que les autres et elle attend qu'il en fasse de même pour poursuivre. « et toi, ça t'arrive souvent de te faire claquer les fesses ? » plaisante-t-elle.

si jamais tu veux porter plainte, fais-moi signe, je peux prendre ta déposition en charge. tu laisses un petit rire s'échapper de tes lèvres et tu arques un sourcil amusé. outch, je vais devoir me tenir à carreau, maintenant. tu souffles avec un sourire amusé au bord des lèvres. elle te semble assez jeune, et tu ne sais pas vraiment quoi penser de tout ça, mais, au fond, ça ne te regardes sans doute pas. tu manques un léger soupir. un petit rire s'échappe de tes lèvres à sa réplique suivant et tu l'invites à se diriger tranquillement vers un café, un peu plus loin. la jeune femme à l'air tout à fait sympathique et tu as bien envie de faire sa connaissance. vous vous installez tranquillement, dans un coin de l'établissement assez tranquille. tu viens t'asseoir en face de la jeune femme. et toi, ça t'arrive souvent de te faire claquer les fesses ? tu relèves un peu la tête et tu laisses un rire s'échapper de tes lèvres. de la part d'une parfaite inconnue ? non, pas vraiment. tu pouffes doucement de rire. je m'appelle evan au fait. tu lâches après quelques secondes de réflexion. parce que tu ne sais rien d'elle et que ne sait rien de toi, enfin, hormis tes fesses. pas même ton prénom. un serveur arrive rapidement pour prendre vos commandes, et tu te contentes d'un simple café.

nahla élargie son sourire suite à ses paroles. elle n'allait pas jouer les policières. et de toute manière, ce n'est pas comme si c'était un crime, et puisqu'ils vont boire un truc ensemble, ça doit être réglé, non ? ils se rendent donc dans ce fameux café pas très loin d'où ils étaient, elle n'avait rien prévu d'extraordinaire et puis ça va peut-être soulager un peu sa conscience s'ils restent en bon terme. elle pose son sac à main sur ses genoux et elle lui retourne plus ou moins la même question que tout à l'heure, mais à l'inverse. elle se met à rire, la prochaine fois qu'il se retrouve dans cette situation, ça ne sera pas elle l'inconnue, elle retient bien la leçon, ne plus jamais faire ça. « enchanté, moi, c'est nahla. » elle ne prend pas la peine de lire le menu, elle sait déjà ce qu'elle va prendre, alors elle attend qu'un serveur arrive pour prendre la commande. « café viennois pour moi. » elle regarde vite fait alentour d'eux pendant qu'il donne sa commande et le temps que l'employé retourne en arrière du comptoir. nahla pose son attention sur le jeune homme. « vous vivez dans le coin alors ? je suis peut-être même en train de chambouler votre horaire. » plaisante la rousse.

tu ne pensais pas que ta sortie allait se terminer de cette manière. tu te diriges tranquillement vers le petit café, au coin de la rue, accompagné de cette jeune femme qui semble toujours gênée de ses propres actes. une petite table dans un coin calme, comme pour apaiser les tensions inexistantes. tu te pinces les lèvres et tu ris doucement à la question. tu n'as pas vraiment l'habitude de ça, de sentir une main contre tes fesses. enchanté, moi, c'est nahla. tu hoches doucement la tête. les présentations sont faites, avec un peu de retard sans doute, mais elles le sont. tu te pinces brièvement les lèvres et tu laisses la jeune femme commander quand un serveur approche, avant de commander un café à ton tour. vous vivez dans le coin alors ? je suis peut-être même en train de chambouler votre horaire. tu croises le regard de la jeune femme et tu hausses vaguement les épaules. j'habite sur east bay et je rentrais justement chez-moi, alors chambouler ma journée ... pas vraiment. tu souffles doucement. on peut se tutoyer, je pense ? tu demandes en souriant un peu. elle est un peu plus jeune que toi, après tout. mais tu as bien du mal avec toutes ces règles de politesse et de bienséances. tu n'aimes pas te prendre la tête avec ça. tu retiens un petit soupir et te mords l'intérieur de la joue, tes doigts glissant dans ta nuque quelques instants. j'espère que ta journée n'est pas chamboulée non plus, je m'en voudrais. tu ajoutes après quelques secondes de silence, tandis que le serveur ne tarde pas à revenir vers vous pour déposer vos boissons sur la table. tu le remercies d'un petit hochement de tête.

les présentations étaient enfin faites, elle pouvait mettre un nom sur l'inconnu qu'elle avait percuté avec sa main. elle était curieuse de savoir si elle ne venait pas de chambouler sa vie en quelque sorte, en tout cas, il était évident que pour elle, c'est une rencontre hors du commun. ce n'est quand même pas à tous les jours qu'on fait ce genre d'approche et que l'on finit deux secondes après dans un café. elle rit légèrement à sa réponse, c'était déjà ça, tout semblait okay à présent, le stresse commence à déjà pas mal diminuer et elle retrouve son teint de porcelaine. « évidemment qu'on peut, c'est juste une habitude avec mon métier. » dit-elle en souriant. presque qu'une routine avec son métier, faire sa polie, placer le vous devant, parler à son supérieur avec un ton calme et faire sa gentille fille « non, aucunement. je n'avais rien de prévu d'extraordinaire, on va dire que ça ajouté un peu de piquant. » est-ce qu'elle pouvait dire ça ? pourquoi pas, au final, c'était assez rigolo comme situation, surtout parce qu'il ne l'a pas trop mal pris. elle avait prévu de faire des courses, de se promener dans le centre-ville, il n'y a rien qui chamboule sa journée pour le moment. la rousse remercie le serveur et elle commence à boire sa boisson, et elle s'essuie la bouche, à cause de la chantilly. « tu fais quoi dans la vie ? ».

tu ne pensais pas qu'une telle rencontre pouvait avoir lieu, et surtout, qu'elle pouvait se terminer de cette manière, accoudé à la table d'un café du centre-ville, en train de discuter comme si tout était parfaitement normal, alors que rien ne l'est réellement et que si vous faites connaissance, c'est belle et bien parce que la rousse t'a claqué les fesses en pleine rue. tu trouves ça amusant. évidemment qu'on peut, c'est juste une habitude avec mon métier. tu hoches la tête avec un sourire, tu n'as jamais été des plus portés sur toutes ces manières. tu n'aimes pas la distance qu'impose un 'vous'. non, aucunement. je n'avais rien de prévu d'extraordinaire, on va dire que ça ajouté un peu de piquant. un rire t'échappe et tu laisses le serveur déposer vos tasses sur la table. tu attrapes ton café pour y plonger les lèvres. tu l'observes quelques instants. tu fais quoi dans la vie ? tu hausses vaguement les épaules et te mords l'intérieur de la joue, secouant légèrement la tête. je travaille sur wellington, dans un petit restaurant. mais ... c'est provisoire, je reviens tout juste en ville, j'avais besoin d'un job, et n'importe lequel faisait l'affaire. tu souffles en riant, tes doigts glissant dans tes cheveux, tandis que tu viens boire une nouvelle gorgée de café. et toi alors ? un quelconque lien avec la police ? tu demandes, un sourire amusé sur les lèvres. tu n'es peut-être pas le plus intelligent de la pièce, mais tu restes tout de même assez futé. tu observes la jeune femme quelques secondes. elle te paraît bien jeune, mais ... après tout, c'est parfois trompeur. et vous n'êtes clairement pas assez proche pour que tu te permettes de lui poser la question.

on pouvait dire que c'était la chose loufoque de sa journée, sûrement la dernière, pour le moment, il n'y a rien qui peut battre ça. et elle va se tenir à carreau, plutôt qu'aborder les gens dans la rue de cette façon. sûrement qu'en rentrant chez elle, nahla va finir par en rire, mais elle va surtout éviter d'en parler à tout le monde, au risque qu'on se moque d'elle et qu'on en parle pendant des jours et des jours. le face-à-face, c'est toujours mieux, maintenant, elle le sait. la rousse continue de boire sa boisson chaude avant de lui demander ce qu'il fait dans la vie, autant faire connaissance un minimum. elle hoche la tête à sa réponse. « c'est toujours mieux que rien, tu as raison. » elle comprend que c'est un revenant ou un nouveau, mais elle évite de demander, ça n'a pas tellement d'importance. elle pose sa tasse déjà bien entamée sur la petite assiette et elle lui adresse un sourire. « je suis de la police. » confirme-t-elle et la façon dont elle le dit, ça fait des années qu'elle est là, mais en réalité, ça fait que six mois, c'est une recrue. le problème en disant ça, c'est que les civils vont douter et remettre en doute ses compétences, sachant que finalement, tous les policiers passent par cette phase. elle rit légèrement. « pas depuis bien longtemps, mais c'est un détail. » elle attrape sa tasse à nouveau pour boire quelques gorgées de son café viennois. « je suis bien contente qu'il n'y ait pas de rancune suite à l'incident.. »

l'événement s'est déjà tassé et maintenant, vous êtes tranquillement installés dans un des petit cafés d'island bay, établissement bien sympathique et assez calme en journée, bien qu'aujourd'hui semble légèrement plus agité, sans que tu ne saches réellement pourquoi. c'est toujours mieux que rien, tu as raison. tu hoches distraitement la tête. tu n'as pas vraiment de diplôme, de toute manière. tu te débrouilles un peu comme tu peux, en essayant de trouver des jobs pas trop merdiques. tu retiens un léger soupire et tes doigts glissent dans tes cheveux. tu ne comptes pas reprendre tes études à trente ans passés. je suis de la police. tu souris doucement à son attention. pas depuis bien longtemps, mais c'est un détail. ça, tu t'en doutais un pu, mais tu gardes cette information sous silence. tu te mords l'intérieur de la joue et tu termines ta tasse de café en une gorgée, la déposant ensuite sur la coupelle, avant d'éloigner le tout du bord de la table. je suis bien contente qu'il n'y ait pas de rancune suite à l'incident.. une nouvelle fois, un sourire se dessine sur tes lèvres. c'est déjà oublié. tu lui assures en haussant vaguement les épaules, après tout, ce n'est pas comme si elle t'avait agressée au couteau, ou quelque chose dans le genre. bon, elle t'a confondu avec une connaissance, de dos ... tu ne peux pas vraiment lui en vouloir, si ? vraiment, ne te prends pas la tête avec ça. tu glisses tes doigts dans ta nuque brièvement. et puis, ça va devenir une anecdote sympathique à raconter. tu ajoutes avec un sourire. une sacrée anecdote, effectivement. tu te pinces les lèvres et tu essayes d'imaginer la réaction de judith face à tout ça. tu n'en sais trop rien.

Ce n'était pas le plus important dans cette histoire, qu'elle soit policière depuis neuf ans ou dix mois. De toute manière, là, elle est en congé, et elle avait envie d'en profiter un peu avant de bousculer soudainement cet inconnu. Il n'avait de toute façon pas fait foirer ses plans, puisqu'elle n'avait rien prévu, si ce n'est que faire les courses et se balader un peu en ville. Elle n'était clairement pas là pour claquer le cul des inconnus. La rousse lui sourit à son tour, encore heureux, ça aurait été un peu gênant de porter plainte pour cela, sachant qu'elle bosse dans le commissariat du coin. Elle attrape sa tasse, et elle termine les dernières gorgées de son café avant de s’essuyer les lèvres avec la serviette en papier. « C’est bon, mon capitaine, c’est oublié. » Dit-elle dans un large sourire, malgré sa phrase assez pourrie. Elle voulait passer à autre chose, on ne peut pas le nier, c’était un incident, pas un meurtre et ça devenait plus drôle que gênant en y repensant. Peut-être pas assez pour la dire à tout le monde, mais quand même. « En effet, même si je vais éviter de la raconter à mes proches. » Elle rit légèrement, alors qu’on apporte la note pour les deux cafés, elle sort dix dollars pour pouvoir payer, comme elle lui avait fait savoir. « J’espère qu’on se recroisera, mais d’une façon moins.. farfelu. » Elle lui la laisse même sa carte, celle que l'on donne aux policiers avec son poste, et dernière, il y a son portable, si jamais elle n'est pas présente.