contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Shame, noun : feeling or disgrace, dishonor. ≈ Nahe ft. Helsie
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Sujet: Shame, noun : feeling or disgrace, dishonor. ≈ Nahe ft. Helsie (#) Mer 11 Avr - 12:14
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L’Ameritalian allait enfin pouvoir être ouvert pour la première fois ce soir. Après des mois de travaux après ses heures de travail, le restaurant était finalement prêt à produire pizzas, pâtes et burgers pour les habitants d’Island Bay. L’emplacement en centre-ville était idéal, bien que le loyer soit plus cher qu’ailleurs : les passants étaient nombreux et les touristes, eux, se laisseraient forcément attirés par un restaurant italien. Nahe espérait débuter en trombe. Il avait investi dans des flyers qu’il avait distribués avec Lily et Leanne. Il avait aussi fait de la promotion sur les réseaux sociaux, lui qui détestait ça, en promettant aux premiers clients de leur offrir la boisson et le dessert. Cette ouverture le stressait un peu, lui qui était d’habitude d’un naturel si calme, parce qu’elle représentait beaucoup à ces yeux. En déclarant l’Ameritalian ouvert, il levait le rideau sur l’un de ses premiers projets en solitaire depuis son divorce. Certes, il avait emménagé tout seul et refait la peinture de chez lui à son goût, mais le restaurant était la concrétisation de sa volonté. En dix ans de relation, il avait suivi les volontés de son ex-femme et n’avait jamais pris une décision égoïste. Avec le restaurant, il tentait quelque chose et prenait le risque de renoncer à son métier stable d’ambulancier, mais se plonger dans la rénovation des lieux, élaborer la carte et s’investir dans la création d’un espace accueillant avait été vraiment ce qui l’avait mis en joie. Bien sûr, il restait encore des tâches à accomplir et des finitions à faire, mais ce soir, il assurerait le service des ventes à emporter. Le restaurant avait été un investissement et il ne pouvait continuer plus longtemps à vivre ainsi. Désormais, il fallait qu’il ait un retour sur cet investissement.
Alors vers 16h30, une heure avant d’entamer la préparation des lieux et de commencer à prendre les commandes, Nahe avait décidé de se reposer dans le parc. Le soleil était de sortie et lui avait besoin d’être en contact avec l’air frais et la nature avant de s’enfermer pour plusieurs heures dans ses locaux. Il s’était donc allongé sur l’herbe, à l’ombre et sous un arbre, et contemplait la vie qui grouillait dans le parc tout en jetant de temps en temps un œil à sa montre. Il avait pourtant mis une alarme à son téléphone, mais comme il était nerveux, une part de paranoïa prenait possession de son esprit et ne le laissait pas en paix. D’ailleurs, ses meilleurs amis, ceux qui le connaissaient vraiment, le savaient : il était stressé. A ça, ils lui proposaient des solutions censées : bien respirer, ne pas s’inquiéter… Quand tout à coup, il reçut un message de Seth dans lesquels se trouvaient les premiers mots d’une chanson paillarde bien connue. Pensant être tout à fait seul et isolé, Nahe se mit à entonner la suite des paroles « Toi qui voulais… Toi qui voulais… Toucheeeer, toucher la chatte à la voisine ah… Oh oh oh oh… »
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Sujet: Re: Shame, noun : feeling or disgrace, dishonor. ≈ Nahe ft. Helsie (#) Jeu 12 Avr - 17:06
Qu’il face beau ou mauvais temps, j’ai pour habitude, lorsque je quitte le travail, d’aller courir. Au journal, je suis toute la journée assise, alors quand vient l’heure de la sortie, j’ai besoin de me dégourdir les jambes. C’est pourquoi, je ne rentre pas directement chez moi ; même si au début c’est comme ça que je procédais ; je me change dans les toilettes et j’enfile une paire de baskets, puis je sors. Généralement, je vais sur la plage, mais depuis une semaine ou deux, c’est au parc, que j’ai pris mes habitudes. Il faut dire que chaque fois que je vais au parc, je fais des rencontres, ce qui met un terme à ma course. Alors, parfois, ce sont des bonnes rencontres, comme celle avec mon beau patineur, mais parfois, je m’en passerais. Enfin, toujours est-il que pour être tranquille, c’est donc au parc que je me rends depuis moins d’un mois. Hier, il pleuvait, alors mon footing aura été de courte durée, mais aujourd’hui, il fait beau. Un temps idéal pour se dégourdir les jambes. D’ordinaire, j’ai toujours mes écouteurs vissés sur les oreilles, mais j’ai bêtement oublié mon iPad dans la voiture, donc, c’est sans, avec seulement le bruit de la nature environnante que je m’élance. Et ça me fait un bien fou, vraiment. Adieu le stress du bureau et des temps relativement courts dont nous disposons pour faire faire un numéro ; encore que j’aie de la chance je m’occupe que de la partie culinaire. Finis les bruits de conversations puériles de mes collègues de travail ; franchement qu’est-ce que j’en ai à foutre de sa nouvelle paire de chaussures ? Finit tout ça. Il n’y a plus que moi, mes baskets et ce parc magnifique. Je me sens bien. Je fais un premier tour de circuit, puis alors que je reviens à mon point de départ, je constate qu’un homme s’est affalé dans l’herbe. Mais alors que je passe près de lui, je m’arrête net, choquée. « J’vous demande pardon ? » fais-je, les points sur les hanches. Je ne le connais ni d’Eve, ni d’Adam, mais se ne sont pas des paroles dignes d’un gentleman ; bien que je n’y connaisse rien. Disons, que je n’apprécie vraiment pas que l’on s’adresse à moi de la sorte. Cela dit, j’ai bien conscience d’être ridicule à vouloir jouer les gros bras, alors que je ne ferais pas de mal à une mouche. Je me sens d’ailleurs minuscule à côté de ce grand gaillard.
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Sujet: Re: Shame, noun : feeling or disgrace, dishonor. ≈ Nahe ft. Helsie (#) Jeu 12 Avr - 20:41
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Puisqu’il était totalement plongé dans sa bulle, Nahe ne s’était pas rendu compte qu’une jeune femme était désormais devant lui, prête à en découvre. Alors certes, il avait sûrement entonné un peu trop fort les paroles de la chanson paillarde envoyées par Seth, mais il ne s’attendait pas à ce que quelqu’un l’ait entendu. Mort de honte, il releva la tête et fit face à son destin. A ce moment-là, il aurait bien voulu qu’un trou de souris se creuse devant lui pour qu’il puisse s’y glisser sans la moindre attente. Comment allait-il justifier ça, maintenant ? Il n’était pas habitué à se faire remarquer. Il ne l’avait jamais été. Dans les cours de récrés, Nahele avait toujours été celui qu’on voyait à peine parce qu’il jouait tranquillement dans son coin. Dans la vie, il était à peu près pareil. Il ne lui arrivait jamais de se mettre en avant et il avait en horreur de se retrouver au centre de l’attention. Dans la situation, il avait que quelques regards sur lui, mais il se sentait déjà devant un tribunal attendant simplement qu’il plaide en sa faveur. Il prit alors une grande respiration et choisit de jouer la carte de l’honnêteté.
« Euh… En fait, je ne m’adressais pas à vous » avança-t-il avant de se lever sur ses deux pieds et d’avancer son téléphone portable suffisamment près de la jeune femme pour qu’elle puisse lire le message qu’avait envoyé Seth « C’est de la faute de mon ami qui voulait… me faire rire » finit-il par avouer en serrant les dents. Si la situation était arrivée à quelqu’un d’autre que lui, Nahe aurait sûrement explosé de rire tant il trouvait ça ridicule. Cependant, dans la situation présente, il n’avait pas la moindre envie de rire. Il espérait que la jeune femme ne décide pas de l’accuser d’une quelconque tentative de harcèlement. « Je vous promets que je ne m’adressais pas à vous, je ne m’étais même pas rendu compte que vous étiez là » dit-il avant de baisser les bras, preuve de sa bonne foi.
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Sujet: Re: Shame, noun : feeling or disgrace, dishonor. ≈ Nahe ft. Helsie (#) Sam 14 Avr - 9:20
Alors là, c'était bien la première fois qu'un truc pareil m'arrivait. Et j'espère aussi que ça sera la dernière, parce que, si vous voulez mon avis, il y a de bien meilleure façon de draguer. Là, ce n'est pas de la drague, c'est plus du harcèlement si vous voulez mon avis. Voilà pourquoi, je tente tant bien que mal de me redresser, de me montrer forte. De bomber le torse, comme un homme que je ne suis pas. J'ai sans doute l'air ridicule, d'autant plus que des gens se sont arrêter pour voir et j'ai envie de disparaitre terre, mais lorsque je demande des comptes au jeune homme, je m'attends à tout, sauf à ce qui suit. En effet, le voilà tout gêné, j'aurais juré qu'il rougissait. Le voilà en train de m’expliquer qu'il ne s'adressait pas à moi, qu'il se croyait seul au onde et qu'il venait simplement de recevoir un message d'un ami, qui, en toute innocence, voulait le faire rire. J'ai du mal à le croire, pour moi, s'il se sent aussi gêné, c'est parce qu'il vient d'être prit la main dans le sac. Mais pour prouver ces paroles, il me montre son téléphone portable et je suis bien obligée de constaté qu'il à effectivement reçu un message avec les paroles de cette chanson paillarde ; que soit dit en passant je ne connais pas vraiment bien que j'ai entendu mon père la fredonner une fois en passant. "Merde alors ! C'est bien la première fois qu'un truc pareil m'arrive !" que je réponds, surprise, quoique soulagée de ne pas être la victime d'un autre pervers. Je baisse aussitôt ma garde. Mon professeur de self-defense me dirait que j'ai tort d'agir comme ça, mais cet homme n'a pas l'air d'un taré psychopathe donc j'estime qu'il a droit au bénéfice du doute. "Je fais si peur que ça ?" je reprends, encore étonnée par sa réaction.
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Sujet: Re: Shame, noun : feeling or disgrace, dishonor. ≈ Nahe ft. Helsie (#) Sam 14 Avr - 18:43
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S’il avait été le personnage d’un cartoon, Nahe aurait sûrement eu une petite goutte au niveau du front. Il avait eu chaud et sans le message de Seth, preuve qu’il n’était pas totalement en train de dérailler, il n’aurait sûrement pas fait long feu. Bon, certes, la jeune femme était loin d’être menaçante par la taille, mais il savait qu’elle pourrait lui faire sa fête d’une autre manière. Il était donc soulagé que cette histoire se termine comme ça et sentit son rythme cardiaque descendre rapidement. Nahe détestait les histoires comme celles-là et il avait tendance à les éviter. Le conflit faisait partie des choses qu’il avait en horreur et même si cela concernait une inconnue, il n’avait pas envie qu’elle se sente offensée.
Il ne put retenir son rire quand elle lui demanda si elle faisait si peur que ça. Fallait-il qu’il lui réponde la vérité, au risque de la vexer, ou qu’il aille dans son sens ? Nahe n’était pas de nature peureux. Il n’était pas non plus bagarreur, que ce soit avec les hommes ou les femmes, mais il n’avait pas facilement tendance à se laisser intimider par la violence ou l’agressivité. Alors non, elle ne lui avait pas vraiment fait peur, mais il avait à tout prix voulu éviter le malentendu. La situation était suffisamment gênante comme ça et il comptait bien raconter ça à Seth en lui remontant les bretelles. Bon, le pauvre avait fait ça sans savoir qu’il se trouvait au parc et c’était parti d’un bon sentiment, mais quand même ! Il espérait ne pas se trainer l’étiquette du « chanteur amateur de chansons paillardes aux paroles très peu distinguées » éternellement et croisait les doigts pour que personne d’autre ne l’ait entendu. A première vue, c’était le cas. Les passants curieux s’étaient rassis et étaient à nouveau en train de vaquer à leurs occupations, laissant Nahe et la jeune femme inconnue comme deux statues vivantes au milieu du chemin. En tentant de reprendre son état d’homme normalement constitué et articulé, il fit tomber son téléphone sur la pelouse et se pencha immédiatement pour le ramasser. Décidément, il enchaînait les bourdes qui pouvaient laisser penser de lui qu’il était un looser. Le stress n’était vraiment pas ce qui lui allait le mieux.
« Disons que j’avais pas envie que vous pensiez que j’étais un psychopathe à tendance pervers sexuel. » dit-il avec un sourire soulagé « Je suis un peu angoissé parce que j’ouvre mon nouveau restaurant ce soir et mon ami a voulu me détendre, enfin, c’est toujours un peu maladroit et abracadabrantesque comme situation, mais promis, je ne vous veux aucun mal ! »
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Sujet: Re: Shame, noun : feeling or disgrace, dishonor. ≈ Nahe ft. Helsie (#) Dim 15 Avr - 9:27
Je ne suis pas méchante. Loin de là, je suis même la douceur incarnée, à ce qu'il parait. En même temps, quand on vit avec la peur au ventre, c'est difficile d'être méchant, n'est-ce pas ? Car c'est ça le problème : j'ai peur. Tout le temps, constamment. J'essaye de me montrer forte, mais tout le monde sait que je ne ferais pas de mal à une mouche. L'autre problème, c'est que ça pousse les gens à profiter de ma gentillesse et j'en souffre beaucoup. Enfin, là n'est pas la question. Et puis, je n'aime pas les conflits, la violence, ce genre de chose. Je n'aime tout simplement pas vivre comme ça. Je ne suis pas imposante, j'ai plutôt tendance à faire rire lorsque j'essaye de me faire entendre, parce que je suis plutôt menue malgré que je manque comme une vache parfois ; voilà pourquoi, la réaction du jeune homme me surprends. Il me donne l'impression d'avoir peur de moi, ou alors qu'il se fiche de moi, ou alors les deux à la fois. Du coup, je me permet de lui en faire la remarque, ce qui semble l'amuser. Je commence alors à me dire que la seconde option est la bonne, et qu'il se paye tout simplement ma tête. Je pourrais mal le prendre, mais comme je l'ai déjà souligner, je suis gentille, trop gentille. Rares sont les fois ou j'élève la voix, ou je tape du poing sur la table. Alors, je ne dis rien, j'attends simplement qu'il précise le fond de sa pensé, ce qui ne tarde pas à arrivé. Il m'explique avoir craint que je ne le prenne pour ce qu'il n'était pas, à savoir ; pour reprendre ses mots ; un psychopathe à tendance pervers sexuel. Cette fois c'est à mon tour de rire, mais sans la moindre intention de me moquer. Il ajoute qu'il est nerveux parce que son restaurant ouvre aujourd'hui. "Oh !" fais-je surprise. "Je tiens la rubrique culinaire d'un journal, ça m'intéresse ça !" fais-je, curieuse.
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Sujet: Re: Shame, noun : feeling or disgrace, dishonor. ≈ Nahe ft. Helsie (#) Dim 15 Avr - 18:15
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Nahele n’était pas du genre à se moquer. Du moins, pas méchamment. Il n’avait jamais été de ceux qui se payaient la tête des autres à tort et à travers. Tout ça n’était qu’une question d’éducation et la sienne avait été terriblement stricte sur ce point. A première vue, la jeune femme ne semblait pas lui tenir rigueur de ses propos et il ne pouvait que s’en féliciter. Même si la situation semblait difficile à améliorer au départ, il avait tout arrangé en étant honnête, quitte à passer pour un adolescent attardé.
Quand elle annonça qu’elle était journaliste et qu’elle écrivait à propos de la nourriture, Nahe ne sut comment réagir. Fallait-il qu’il profite de l’occasion et brandisse le logo de son enseigne comme un drapeau ? Au fond de lui, il n’avait pas franchement envie d’aller à l’offensive de cette façon. De toute façon, que pouvait-il bien dire ? Qu’il ouvrait un restaurant à mi-chemin entre la cuisine italienne et la cuisine américaine, avant tout pour se faire plaisir ? Qu’il faisait tout lui-même sans la moindre aide pour le moment parce qu’il ne pouvait pas se permettre d’employer quelqu’un pour l’aider ? Non, il valait mieux qu’il se taise sur ce sujet. Il ne pouvait pas se plaindre. Il avait eu l’opportunité d’ouvrir son propre restaurant et il était fier d’entre être arrivé là. Maintenant, il allait se donner corps et âme pour que l’Ameritalian se démarque et devienne l’une des adresses préférées des habitants d’Island Bay. Il avait bien déposé des flyers dans les boîtes aux lettres et avait fait de la publicité sur les réseaux sociaux, mais une petite réclame de plus ne lui ferait clairement pas de mal. Il fallait qu’il saute sur l’opportunité et qu’il profite de cette rencontre inattendue pour apporter un peu plus de visibilité. Rester maintenant à savoir comment il allait vraiment s’y prendre. Il fallait qu’il réfléchisse vite et qu’il fasse preuve de spontanéité, chose qu’il n’était pas habitué à faire, pour montrer qu’il était désormais jeune chef d’entreprise déterminé.
« J’ouvre le restaurant italo-américain du centre-ville ce soir. Enfin, pour l’instant, je vais juste me contenter de satisfaire les commandes à emporter. J’attends d’avoir une clientèle un peu plus solide pour embaucher des livreurs. Quant à la salle, ça ne devrait pas tarder. Il faut que je trouve quelqu’un pour m’aider. » dit-il avant de se rendre compte qu’il monopolisait légèrement la conversation. Il se tut quelques instants avant d’enchaîner « Si vous aimez les pizzas, les burgers et les pâtes, je peux vous proposer de goûter deux trois spécialités gratuitement. »
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Sujet: Re: Shame, noun : feeling or disgrace, dishonor. ≈ Nahe ft. Helsie (#) Lun 16 Avr - 17:26
J'étais journaliste culinaire, certes, mais pas critique. Je ne faisais pas la tournée des restaurants dans le but de dire à mes lecteurs, lesquels mettre sur leur carnet d'adresse et lesquels éviter. Non, je me contentais simplement de proposer des recettes avec des produits saisonniers, d'interviewer des blogueuses et des blogueurs célèbres, de proposer des bons plans comme des ateliers cuisine, des cours de cuisine et j'en passe. Mais je n'étais pas qualifiée pour "critiquer" les restaurants. De toute manière, je ne me le permettrais pas, tout simplement parce que j'aime beaucoup trop manger pour ça. "Ne vous en faites pas, je ne suis pas critique, lorsque je vais au restaurant c'est uniquement pour me faire plaisir en mangeant un plat bien préparé !" répondis-je, car je ne voulais surtout pas qu'il pense que j'étais un parasite. C'est quelque chose que je ne pourrais jamais faire ça, vraiment pas. Déjà, lorsque j'ai du remplacée une collègue au pied levé sur une interview alors que ce n'est pas du tout mon rayon, j'étais vraiment mal. Alors, me rendre dans un restaurant pour le noter, jamais. De toute manière, je suis trop gentille, alors j'aurais toujours des scrupules à mettre une mauvaise note. Il m'expliqua ensuite que le restaurant ouvrait dans le centre-ville, avec des commandes à emportée uniquement, pour commencer. parla suite, il ferait des livraisons à domicile et pourquoi pas, un service en salle. J'avais hâte de découvrir ce nouveau restaurant, d'autant plus qu'il était à moitié italien, moi qui raffole de la nourriture italienne, je ne pourrais être qu'aux anges. "Je suis dingue de cuisine italienne. Je suis irlandaise de naissance et mes grands-parents maternels, vivaient dans le Sud de la France, alors lorsque j'allais en vacances chez eux, on se rendait souvent en Italie !" expliquais-je. "Alors vous pensez bien que votre proposition de gouter les plats me tente bien !" plaisantais-je.
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Sujet: Re: Shame, noun : feeling or disgrace, dishonor. ≈ Nahe ft. Helsie (#) Lun 16 Avr - 18:01
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La formation de cuisinier, Nahe l’avait faite sur le tas. C’était toujours lui qui cuisinait quand il était encore marié et quand il recevait – bien que cela était devenu de plus en plus rare – des invités. Alors bien sûr, il avait quelques notions. Quand il avait compris que Sofia voulait le garder sain et sauf près d’elle, il s’était mis à suivre des cours en même temps qu’il travaillait à droite à gauche. En tout, il devait avoir fait plus d’une centaine d’ateliers de tous les horizons. Il se rappelait de la fois où il avait appris à faire des sushis, lui qui détestait le poisson. En réalité, il avait toujours su quelle était la cuisine qu’il préférait manger et préparer. Nahe partait du principe que si ce qu’il faisait était bon à ses papilles, ce serait le cas pour une bonne partie des gens, dans la limite des goûts de chacun. Pendant des années, il avait appris auprès de professionnels diplômés et avait affiné ses compétences jusqu’à finir par ouvrir son propre restaurant. La cuisine qu’il faisait n’était pas gastronomique, elle n’était pas « fine » et basé sur des savoirs rares voire inconnues, mais elle découlait de mélanges réfléchis et à base de produits de grande qualité. La qualité, c’était ce que Nahe privilégiait toujours et il était heureux de pouvoir proposer à ses futurs clients des plats à base d’ingrédients de l’agriculture locale n’ayant pas subi, pour la plupart, le supplice de l’importation. Quand il avait dû élaborer sa carte, il lui avait fallu faire des choix : proposer une carte dans ses cordes, suffisamment variée et équilibrée pour que chacun y trouve son bonheur. Dans l’ensemble, il pouvait se vanter d’être parvenu à compléter ses exigences. Bien sûr, il ne pouvait le nier, il avait donné sa préférence à la fabrication de pizzas puisqu’il était un maître en la matière. Là où il pouvait se démarquer, avant même de parler de la combinaison des ingrédients, c’était dans la qualité de sa pâte. Nahe avait sa propre recette qu’il avait mis des années à élaborer et dont il pouvait désormais s’autoproclamer créateur.
Apprendre que la jeune femme n’était pas critique l’avait soulagé. Evidemment, il ferait tout pour qu’elle reparte de son restaurant la panse pleine et satisfaite de ce qu’elle avait mangé, mais avec l’ouverture, la pression était déjà assez forte. En plus de ça, elle avait des origines qui justifiaient d’une grande connaissance de la cuisine traditionnelle italienne. Wow. Au fond de lui, Nahe espérait qu’elle ne soit pas déçue en découvrant la carte qu’il proposait et les recettes plutôt exotiques qu'il y avait ajoutées.
« Eh bien j’espère que je ne vous décevrai pas ! Si vous voulez, vous pouvez goûter ça dès ce soir ? Je peux vous faire un assortiment de petites portions pour que vous goutiez à tout, qu’est-ce que vous en dites ? » proposa-t-il en espérant une réponse positive « Et si cela vous intéresse, je peux vous faire montrer comment je travaille, je sais que c’est important pour certaines personnes ! »
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Sujet: Re: Shame, noun : feeling or disgrace, dishonor. ≈ Nahe ft. Helsie (#)
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