contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
You're a river to cross, aren't you ? [Jillian & Brendon]
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Sujet: You're a river to cross, aren't you ? [Jillian & Brendon] (#) Sam 14 Avr - 4:01
La réunion de la haute direction commence avec plus de vingt minutes de retard. Elle se termine environ deux heures plus tard. Au moment de rejoindre mon bureau par la suite, le soleil est en train de se coucher à l’horizon. Je porte mon regard au loin, fixant cette vision à travers les fenêtres. Je soupire. Seigneur, je suis épuisé. Travailler sans l’aide d’une assistante est beaucoup plus pénible que je le croyais. J’ai pourtant insisté pour ne pas engager personne pour remplacer Lexie. Depuis que je suis vice-président qu’elle a été à mes côtés. Aucune autre personne ne peut avoir ce rôle à sa place désormais. Sauf que j’en suis le premier à en souffrir. Mon obstination causera probablement ma perte. Ou bien un burn-out bien prévisible. Qu’importe, pour l’heure, j’ai besoin de me retrouver un peu avec moi-même. De relaxer quelques instants avant de reprendre le boulot. Puisque ma journée n’est pas encore terminée. Je retire mon veston que je pose négligemment sur ma chaise de bureau. Je remonte les manches de ma chemise en fixant le vide. Je vais m’assoir sur l’un des sofas qui prend place dans l’espace « salon » de mon bureau. Je dépose ma nuque contre le confort du meuble. Je ferme les yeux à peine une seconde que c’est suffisant pour me faire sombrer dans un sommeil fragile. En effet, dès que l’on frappe à la porte, je me réveille avec confusion. On est le matin ? Non, je n’ai dormi qu’un quart d’heure d’après ma montre. Bon sang, je me sens pire désormais qu’on me sort de mes songes de la sorte. Je secoue la tête, tentant de faire disparaître la fatigue tenace. C’est peine perdue, je dois ressembler à un insomniaque. Je retiens un bâillement d’ailleurs tandis que je me redresse et découvre la présence de Jillian à proximité. Qu’est-ce qui se passe ? Elle ne vient pas vraiment me voir d’ordinaire. Surtout pas après des réunions aussi longues. Je la fixe avec interrogation, ce qui doit probablement trahir mon récent somme. Je l’observe en silence un peu trop longtemps avant de trouver l’énergie pour me redresser. Difficile alors qu’on a vraiment envie de se mettre en boule pour dormir absolument n’importe où. « Je peux t’offrir un café ? » Je lui dis en guise de salutations. Moi j’en ai vraiment besoin en tout cas. Inutile de cacher pourquoi plus longtemps. J’ai l’impression qu’elle m’a vu roupiller ou bien me relever du sofa. Dans l’un ou l’autre des cas, j’ai été pris la main dans le sac. Elle sait que je travaille deux fois plus qu’avant désormais que je suis responsable de tout me concernant. Oh, j’ai eu des offres de la part de secrétaires du bureau pour remplacer Lexie le temps que je trouve une nouvelle assistante. Sauf que j’ai décliné toutes les propositions poliment. Il est temps que je me prenne en main par moi-même. Je marche vers la machine à café, me retournant ensuite vers Jill. Je lui propose un siège le temps que le tout soit prêt. Elle est là pour me parler de quelque chose d’important. Je le sais parce qu’elle ne se déplacerait pas jusqu’ici autrement. « Tu le prends noir, il me semble ? » Le fait que je connaisse ce fait n’est pas hors du commun. C’est le genre de truc que je remarque. À moins que je mélange ses goûts avec ceux de Jenna, la femme de l’un de nos directeurs qui vient occasionnellement. Elle ressemble un peu à l’adjointe. C’est possible. Pour une anglaise, elle carbure davantage au café qu’au thé, ça c’est une évidence qui m’a toujours fasciné chez elle. Je lui tends sa tasse sans la quitter des yeux. Jill a un regard qui tue, ça c’est certain. Quiconque y plonge sans y être préparé risque de s’y noyer. Je réfléchis en effet un peu trop lorsque je suis fatigué. Je m’assois en face d’elle. « Si tu es là pour me sermonner, je te conseille d’attendre à demain. Je serai plus expressif après une bonne nuit de sommeil. Par contre, je prends les critiques constructives. » Je lui souris avant de boire une gorgée. Oh, je sais exactement pourquoi elle est là. Parce qu’elle n’est pas d’accord avec la direction que j’ai prise lors de la réunion que je présidais. Forcément. Elle et moi, on ne sera jamais du même avis, je crois.
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Sujet: Re: You're a river to cross, aren't you ? [Jillian & Brendon] (#) Mar 24 Avr - 13:30
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Sujet: Re: You're a river to cross, aren't you ? [Jillian & Brendon] (#) Mer 25 Avr - 5:24
Je retiens un soupire. Je ne suis pas vraiment d’humeur à expliquer à Jillian les raisons qui me poussent à ne pas vouloir de nouvelle assistante. Je pense ne même jamais encore avoir expliqué clairement à qui que se soit ma volonté. C’est presque par entêtement que je garde secrète l’origine de cette décision. Mais bon, il n’est pas difficile de deviner ce qui m’encourage à demeurer seul pour travailler. J’étais très proche de Lexie, trop proche. Nous étions des meilleurs amis, un frère et une sœur presque. J’étais pour sa fille un parrain mais aussi une sorte de père. Désormais, tout cela n’a plus d’importance. Je ne peux pas mettre tout sur la faute du passé. Mon ancienne assistante à fait son choix de partir et moi je dois faire les miens indépendamment d’elle à présent. Ça demande un temps d’adaptation. Peut-être qu’un jour je vais engager une nouvelle personne pour m’assister d’ailleurs. Ou bien une secrétaire qui aura moins de tâches que Lexie avait. Jill est ma nouvelle partenaire au niveau décisionnel, c’est cela qui me préoccupe le plus depuis peu. « Je sais. » Je finis donc par répondre, ces deux simples mots bien peu enthousiastes qui n’ouvrent pas vraiment à la discussion. Je ne suis pas assez éveillé pour argumenter là-dessus aussi. J’espère au moins que le café va aider. Je regarde Jill en silence. Elle qui a la tête prête à exposer ? C’est une première pour moi. De la voir ainsi, je veux dire. Elle n’expose jamais de faiblesse d’ordinaire, si seulement on peut considérer une longue journée épuisante qui donne la migraine comme une faiblesse. Tout de même, c’est une facette de l’adjointe que je découvre. Elle me semble en effet plus fatiguée, mais surtout plus détendu. Elle est d’ordinaire tellement crispée, constamment prête à répliquer à la moindre de mes décisions. Je souris doucement alors qu’elle ne termine même pas sa phrase, levant les yeux au ciel à a place. Je n’ajoute rien, me contentant de m’approcher et de lui tendre sa tasse de café noir. « De rien. » Je vais prendre place non loin, sirotant ma propre tasse afin de me redonner un meilleur état. Je dois certes avoir une tête à faire peur. Jill ne m’a pas fait de commentaire à ce sujet donc j’assume que ce n’est pas si affreux que cela. Je ne cherche pas à briser le silence au début, calme de mon côté. Encore un peu endormi, peut-être bien. Je ramène mon attention sur elle alors qu’elle s’exprime. Je baisse la tasse de café et me redresse davantage, expirant longuement. « Bonne question. Cette petite sieste n’était pas planifiée, en fait. Je ne sais pas trop quoi faire du coup. Je n’aime pas l’idée d’abandonner autant de travail pour rentrer chez moi. » Je me tais quelques secondes, réfléchissant en fixant le vide. « Je pense rester encore quelques heures. Dans le pire, je sais désormais que ces sofas sont confortables. » Je termine en lui faisant un sourire qui finit par craquer en rire. Je secoue la tête de droite à gauche, trouvant que mon humour se dégrade avec la fatigue. Je reprends une gorgée de café. Elle compte faire la même chose que moi et travailler bien au-delà de ce qui devrait être recommandé. Jill aussi a à cœur Colton, je n’en ai jamais douté. Personne ne lui a dit de prendre tout ces documents et de les terminer chez soi. Un dirigeant à l’habitude de laisser le travail gouverner sa vie jusqu’à ne plus voir le reste entrer en interaction. La « vraie vie », celle en dehors du bureau, c’est elle que l’on sacrifie en premier et presque sans remord. Depuis quelques semaines cela ne me dérange pas d’adopter ce mode de vie, mais Jill est ainsi depuis bien plus longtemps. Pourquoi ? Je recommence à fixer le vide sans m’en rendre compte. « Je sais que c’est la fin de l’année financière et qu’on a tellement à faire qu’on ne sait plus où donner de la tête parfois. Mais bon, je ne m’en fait pas trop. Je sais que je peux toujours compter sur toi et que les autres ne nous laisserons pas tomber non plus. » Suis-je en train de dire cela pour me convaincre moi que plus personne ne va m’abandonner ? « Ensemble, on peut y arriver. » À qui je suis en train de parler ? Définitivement pas à Jill. Enfin, je ne pense pas. Ce sont des encouragements pour l’anxieux moi. Je soupire à cela, me calant dans mon fauteuil. « Tu me le dis si tu veux que je me la ferme parce que je te gêne trop. » Je lui demande avec un sérieux parfait, souriant ensuite comme à mon habitude.
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Sujet: Re: You're a river to cross, aren't you ? [Jillian & Brendon] (#) Sam 5 Mai - 12:13
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Sujet: Re: You're a river to cross, aren't you ? [Jillian & Brendon] (#) Dim 6 Mai - 5:21
Je pouffe de rire au commentaire de Jill. Je secoue ensuite la tête. Non, je ne mérite pas de médaille. Je suis loin d’être le meilleur des patrons, car personne ne l’est. Au moins, je sais le reconnaître et je cherche constamment à m’améliorer. C’est la seule chose qui ait de l’importance. « Je fais simplement ce qu’il y a à faire pour le bien de mes employés. » Quelqu’un d’autre aurait dit « pour le bien de la compagnie », sauf que Jill sait que ce n’est pas moi. Tous mes efforts de vice-président sont toujours destinés à ceux que je représente et supervise. Il en a toujours été de même et je ne souhaite pas changer. Là est le cœur de nos désaccords, d’ailleurs. Son assurance ne démord par en tout cas. Elle est convaincue de notre réussite à cause de nos postes respectifs. J’évite de relancer sur le sujet, puisque je sais que de toute façon Jillian ne va pas ralentir l’intensité de son travaille pour autant. Ce n’est pas pour rien que je lui fais autant confiance pour être mon adjointe de direction. Je ne lui dis pas vraiment puisque je sais qu’elle n’aimerait pas trop que je la complimente de la sorte, mais je ne vois personne d’autre à son poste. Elle est celle avec le plus de compétences, tout simplement. Finalement, elle a peut-être raison. Je souris à cela, mes lèvres contre le café chaud. Je lui laisse ensuite l’opportunité de me demander le silence mais elle ne s’en saisit pas. Je demeure donc le dos bien confortable contre le sofa, alors qu’elle décide de partir. « Bonne soirée, Jill. » Je lui dis doucement, sentant déjà le sommeil me réclamer. Je ne vais pas bien loin dans le processus de l’endormissement car le bruit de la porte qu’on tire en vain à plusieurs reprises me rappelle un truc très important que j’aie oublié de faire. J’ouvre les yeux très grands sous la réalisation. Je me redresse progressivement jusqu’à oser un regard confus en direction de la jeune femme. « Euh… » Est ce qui sort d’abord de ma bouche avant que je cligne un peu des yeux et me ressaisissent. « Le verrou a cassé ce matin. Je devais appeler la sécurité pour demander à la changer mais j’ai visiblement oublié. » Je finis par avouer, fermant les yeux face à mon erreur. « Merde. » Je lâche en tentant de ne pas perdre espoir. Je me lève d’un coup, regrettant mon geste car je dois prendre quelques secondes pour me stabiliser sur mes pieds. Je me dirige vers le téléphone de mon bureau et j’appuie sur le bouton afin de rejoindre la sécurité. Il y a toujours quelqu’un qui s’y trouve, peu importe l’heure de la journée. Sauf que cette fois personne ne me répond et il n’y a pas de répondeur à ce numéro pour laisser un message. Je réessaye d’appeler par trois fois avant de me saisir du téléphone et de composer le numéro de la réception. C’est un message électronique destiné à répondre aux clients appelant hors des heures d’ouverture. Aucun humain ne va me répondre. Je raccroche, évitant de regarder vers Jill. « Peut-être que si j’appelle l’un des conseillers de la réunion, il ou elle va accepter de revenir au bureau pour nous ouvrir et… » Je m’arrête en voyant l’expression sur le visage de Jillian. « Hey, tout va bien se passer, ce n’est que temporaire. Je te promets de faire réparer la serrure dès le lendemain matin. » Je tente de la rassurer en m’approchant d’elle.
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Sujet: Re: You're a river to cross, aren't you ? [Jillian & Brendon] (#) Ven 11 Mai - 14:19
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Sujet: Re: You're a river to cross, aren't you ? [Jillian & Brendon] (#)
You're a river to cross, aren't you ? [Jillian & Brendon]
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