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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 You're a river to cross, aren't you ? [Jillian & Brendon]

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MessageSujet: You're a river to cross, aren't you ? [Jillian & Brendon] (#)   You're a river to cross, aren't you ? [Jillian & Brendon] EmptySam 14 Avr - 4:01


La réunion de la haute direction commence avec plus de vingt minutes de retard. Elle se termine environ deux heures plus tard. Au moment de rejoindre mon bureau par la suite, le soleil est en train de se coucher à l’horizon. Je porte mon regard au loin, fixant cette vision à travers les fenêtres. Je soupire. Seigneur, je suis épuisé. Travailler sans l’aide d’une assistante est beaucoup plus pénible que je le croyais. J’ai pourtant insisté pour ne pas engager personne pour remplacer Lexie. Depuis que je suis vice-président qu’elle a été à mes côtés. Aucune autre personne ne peut avoir ce rôle à sa place désormais. Sauf que j’en suis le premier à en souffrir. Mon obstination causera probablement ma perte. Ou bien un burn-out bien prévisible. Qu’importe, pour l’heure, j’ai besoin de me retrouver un peu avec moi-même. De relaxer quelques instants avant de reprendre le boulot. Puisque ma journée n’est pas encore terminée. Je retire mon veston que je pose négligemment sur ma chaise de bureau. Je remonte les manches de ma chemise en fixant le vide. Je vais m’assoir sur l’un des sofas qui prend place dans l’espace « salon » de mon bureau. Je dépose ma nuque contre le confort du meuble. Je ferme les yeux à peine une seconde que c’est suffisant pour me faire sombrer dans un sommeil fragile. En effet, dès que l’on frappe à la porte, je me réveille avec confusion. On est le matin ? Non, je n’ai dormi qu’un quart d’heure d’après ma montre. Bon sang, je me sens pire désormais qu’on me sort de mes songes de la sorte. Je secoue la tête, tentant de faire disparaître la fatigue tenace. C’est peine perdue, je dois ressembler à un insomniaque. Je retiens un bâillement d’ailleurs tandis que je me redresse et découvre la présence de Jillian à proximité. Qu’est-ce qui se passe ? Elle ne vient pas vraiment me voir d’ordinaire. Surtout pas après des réunions aussi longues. Je la fixe avec interrogation, ce qui doit probablement trahir mon récent somme. Je l’observe en silence un peu trop longtemps avant de trouver l’énergie pour me redresser. Difficile alors qu’on a vraiment envie de se mettre en boule pour dormir absolument n’importe où. « Je peux t’offrir un café ? » Je lui dis en guise de salutations. Moi j’en ai vraiment besoin en tout cas. Inutile de cacher pourquoi plus longtemps. J’ai l’impression qu’elle m’a vu roupiller ou bien me relever du sofa. Dans l’un ou l’autre des cas, j’ai été pris la main dans le sac. Elle sait que je travaille deux fois plus qu’avant désormais que je suis responsable de tout me concernant. Oh, j’ai eu des offres de la part de secrétaires du bureau pour remplacer Lexie le temps que je trouve une nouvelle assistante. Sauf que j’ai décliné toutes les propositions poliment. Il est temps que je me prenne en main par moi-même. Je marche vers la machine à café, me retournant ensuite vers Jill. Je lui propose un siège le temps que le tout soit prêt. Elle est là pour me parler de quelque chose d’important. Je le sais parce qu’elle ne se déplacerait pas jusqu’ici autrement. « Tu le prends noir, il me semble ? » Le fait que je connaisse ce fait n’est pas hors du commun. C’est le genre de truc que je remarque. À moins que je mélange ses goûts avec ceux de Jenna, la femme de l’un de nos directeurs qui vient occasionnellement. Elle ressemble un peu à l’adjointe. C’est possible. Pour une anglaise, elle carbure davantage au café qu’au thé, ça c’est une évidence qui m’a toujours fasciné chez elle. Je lui tends sa tasse sans la quitter des yeux. Jill a un regard qui tue, ça c’est certain. Quiconque y plonge sans y être préparé risque de s’y noyer. Je réfléchis en effet un peu trop lorsque je suis fatigué. Je m’assois en face d’elle. « Si tu es là pour me sermonner, je te conseille d’attendre à demain. Je serai plus expressif après une bonne nuit de sommeil. Par contre, je prends les critiques constructives. » Je lui souris avant de boire une gorgée. Oh, je sais exactement pourquoi elle est là. Parce qu’elle n’est pas d’accord avec la direction que j’ai prise lors de la réunion que je présidais. Forcément. Elle et moi, on ne sera jamais du même avis, je crois.
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MessageSujet: Re: You're a river to cross, aren't you ? [Jillian & Brendon] (#)   You're a river to cross, aren't you ? [Jillian & Brendon] EmptyMar 24 Avr - 13:30


You’re a river to cross aren’t you
Brendon & Jillian
La migraine persiste et lui tape sur les tempes depuis le début de cette réunion. Elle a eu du mal à se concentrer tout du long surtout pour écouter des choses qui ne lui plaisent pas spécialement. Pour une fois elle n’a qu’une envie c’est de rentrer chez elle et de se faire couler un énorme bain chaud, allumer des bougies tout autour de la baignoire, se servir un verre de vin rouge et se relaxer. C’est utopique, elle le sait puisqu’elle a encore une pile de paperasses sur son bureau et des appels à passer avant de pouvoir rentrer. Elle va devoir se faire violence, avaler un cacheton et s’y mettre. Elle jette un œil à son bureau, les papiers en recouvrent la presque totalité et elle est tentée de les prendre chez elle pour bosser à la maison en toute tranquillité. Les bureaux se sont vidés, il ne reste plus que le personnel au placé, habitué à faire des hauts supplémentaires. Elle attrape son attaché case et elle y insère plusieurs dossiers avant de sortir de son bureau pour aller dans celui de Brendon. Ils ne sont pas sur la même longueur d’ondes, rarement même mais ça ne l’empêche pas d’essayer d’être un minimum courtoise pour que leur partenariat se passe au mieux. Elle n’était d’ailleurs pas d’accord avec lui sur beaucoup de choses lors de cette réunion tardive et elle avait préféré couper court pour ce soir. Habituellement, elle lui aurait sans doute pris la tête toute la soirée et même le lendemain mais ce soir elle n'en a juste pas envie, elle est étrangement exténuée et un éternel débat ne l'intéresse pas. Elle s'arrête devant la porte entrouverte de Brendon et elle la toque avant de la pousser doucement. Jill se rend vite compte au vu du visage fatigué de Brendon qu'elle vient de le réveiller et elle hausse les sourcils en croisant ses bras sur sa poitrine, cachant un léger sourire amusé. Un silence s'installe entre les deux et elle s'avance de quelques pas dans le bureau bien décidé à ouvrir la bouche pour lui annoncer qu'elle part bosser chez elle et qu'ils rediscuteront de la réunion dés demain ça c'est certain. Trop tard, il la devance. Elle fronce les sourcils, elle n'a pas l'habitude de faire dans l'amabilité avec lui malgré le respect mutuel. Elle a sa réputation de requin et lui sa réputation de gentil, leurs caractères et leurs décisions ne s'accordent jamais c'est comme ça depuis un moment. Elle hoche simplement la tête à son invitation pour un café, comment a t-il retenu ses habitudes d'ailleurs? "Tu devrais peut être reconsidérer l'idée d'embaucher une assistante." Elle le pointe du doigt, lui et sa mine exténuée, ainsi que toute la paperasse qui l'entoure. Elle finit par se laisser tomber sur un siège prés du bureau en posant ses affaires à côté d'elle. Elle affiche un sourire en coin, malgré leurs différences il la connait plutôt bien. "Je l'aurai sans doute fait si je n'avais pas la tête prête à exploser. Ceci dit j'étais bel et bien venu te dire qu'on discutera de ça demain puisque tu dois t'en douter, les décisions que tu as prises tout à l'heure me semble complètement..." Elle leva les yeux au ciel sans finir sa phrase. Il connait sa pensée de toute manière. Après s'il souhaite en discuter et qu'il la lance sur le sujet ce sera à ses risques et périls. Elle lui propose indirectement une trêve le temps d'une soirée, ça n'arrive pas tous les jours. "Merci, je comptais rentrer travailler à la maison mais je suppose que j'ai le temps pour un café.." Elle attrape la tasse de café qu'il lui tend et elle commence à boire une première gorgée. Jill ne se sent pas spécialement à son aise dans l'immédiat, elle n'a jamais fait ça avec Brendon. Ils parlent boulot rien de plus, elle ne le connait pas, ne sait rien de lui hormis son parcours professionnel et elle n'ait pas convaincue d'avoir envie d'en apprendre davantage. Mais pour l'instant elle reste assise là et elle se demande ce qu'elle va bien pouvoir lui dire pour ne pas que le silence prenne possession de la pièce. "Tu comptais rester au bureau toute la soirée?" Elle grimace doucement, elle n'est décidément pas doué pour les relations sociales et elle en revient indéniablement au boulot.      
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MessageSujet: Re: You're a river to cross, aren't you ? [Jillian & Brendon] (#)   You're a river to cross, aren't you ? [Jillian & Brendon] EmptyMer 25 Avr - 5:24


Je retiens un soupire. Je ne suis pas vraiment d’humeur à expliquer à Jillian les raisons qui me poussent à ne pas vouloir de nouvelle assistante. Je pense ne même jamais encore avoir expliqué clairement à qui que se soit ma volonté. C’est presque par entêtement que je garde secrète l’origine de cette décision. Mais bon, il n’est pas difficile de deviner ce qui m’encourage à demeurer seul pour travailler. J’étais très proche de Lexie, trop proche. Nous étions des meilleurs amis, un frère et une sœur presque. J’étais pour sa fille un parrain mais aussi une sorte de père. Désormais, tout cela n’a plus d’importance. Je ne peux pas mettre tout sur la faute du passé. Mon ancienne assistante à fait son choix de partir et moi je dois faire les miens indépendamment d’elle à présent. Ça demande un temps d’adaptation. Peut-être qu’un jour je vais engager une nouvelle personne pour m’assister d’ailleurs. Ou bien une secrétaire qui aura moins de tâches que Lexie avait. Jill est ma nouvelle partenaire au niveau décisionnel, c’est cela qui me préoccupe le plus depuis peu. « Je sais. » Je finis donc par répondre, ces deux simples mots bien peu enthousiastes qui n’ouvrent pas vraiment à la discussion. Je ne suis pas assez éveillé pour argumenter là-dessus aussi. J’espère au moins que le café va aider. Je regarde Jill en silence. Elle qui a la tête prête à exposer ? C’est une première pour moi. De la voir ainsi, je veux dire. Elle n’expose jamais de faiblesse d’ordinaire, si seulement on peut considérer une longue journée épuisante qui donne la migraine comme une faiblesse. Tout de même, c’est une facette de l’adjointe que je découvre. Elle me semble en effet plus fatiguée, mais surtout plus détendu. Elle est d’ordinaire tellement crispée, constamment prête à répliquer à la moindre de mes décisions. Je souris doucement alors qu’elle ne termine même pas sa phrase, levant les yeux au ciel à a place. Je n’ajoute rien, me contentant de m’approcher et de lui tendre sa tasse de café noir. « De rien. » Je vais prendre place non loin, sirotant ma propre tasse afin de me redonner un meilleur état. Je dois certes avoir une tête à faire peur. Jill ne m’a pas fait de commentaire à ce sujet donc j’assume que ce n’est pas si affreux que cela. Je ne cherche pas à briser le silence au début, calme de mon côté. Encore un peu endormi, peut-être bien. Je ramène mon attention sur elle alors qu’elle s’exprime. Je baisse la tasse de café et me redresse davantage, expirant longuement. « Bonne question. Cette petite sieste n’était pas planifiée, en fait. Je ne sais pas trop quoi faire du coup. Je n’aime pas l’idée d’abandonner autant de travail pour rentrer chez moi. » Je me tais quelques secondes, réfléchissant en fixant le vide. « Je pense rester encore quelques heures. Dans le pire, je sais désormais que ces sofas sont confortables. » Je termine en lui faisant un sourire qui finit par craquer en rire. Je secoue la tête de droite à gauche, trouvant que mon humour se dégrade avec la fatigue. Je reprends une gorgée de café. Elle compte faire la même chose que moi et travailler bien au-delà de ce qui devrait être recommandé. Jill aussi a à cœur Colton, je n’en ai jamais douté. Personne ne lui a dit de prendre tout ces documents et de les terminer chez soi. Un dirigeant à l’habitude de laisser le travail gouverner sa vie jusqu’à ne plus voir le reste entrer en interaction. La « vraie vie », celle en dehors du bureau, c’est elle que l’on sacrifie en premier et presque sans remord. Depuis quelques semaines cela ne me dérange pas d’adopter ce mode de vie, mais Jill est ainsi depuis bien plus longtemps. Pourquoi ? Je recommence à fixer le vide sans m’en rendre compte. « Je sais que c’est la fin de l’année financière et qu’on a tellement à faire qu’on ne sait plus où donner de la tête parfois. Mais bon, je ne m’en fait pas trop. Je sais que je peux toujours compter sur toi et que les autres ne nous laisserons pas tomber non plus. » Suis-je en train de dire cela pour me convaincre moi que plus personne ne va m’abandonner ? « Ensemble, on peut y arriver. » À qui je suis en train de parler ? Définitivement pas à Jill. Enfin, je ne pense pas. Ce sont des encouragements pour l’anxieux moi. Je soupire à cela, me calant dans mon fauteuil. « Tu me le dis si tu veux que je me la ferme parce que je te gêne trop. » Je lui demande avec un sérieux parfait, souriant ensuite comme à mon habitude.
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MessageSujet: Re: You're a river to cross, aren't you ? [Jillian & Brendon] (#)   You're a river to cross, aren't you ? [Jillian & Brendon] EmptySam 5 Mai - 12:13


You’re a river to cross aren’t you
Brendon & Jillian
Danvers ne peut s'empêcher de lever les yeux au ciel en l'entendant soupirer et de croiser ses bras sous sa poitrine. Oui tout le monde le lui répète mais en même temps ils n'ont pas tord. Il ne s'en sort clairement pas sans assistante et preuve en est qu'il a les yeux complètement défoncé par la fatigue. Elle ne le montre pas et se garde bien de le lui dire à haute voix mais elle peut comprendre qu'il est du mal à la remplacer vu la relation qu'ils avaient tous les deux. Jillian est connue pour être un mur de glace, cette image lui convient au travail et elle ne compte pas la briser en faisant dans la sympathie avec Brendon. De toute manière il ne semble pas enclin à discuter de ça et c'est tant mieux ! Elle approche ses lèvres de la tasse pour boire le café encore chaud et elle s'adosse au bureau de Brendon pour avoir un appui. Jillian a du mal à se dérider en présence de son collègue et pourtant il est absolument sympathique, elle lui accorde ça. Sauf qu'elle est en éternelle compétition avec ce dernier. En dehors du bureau, elle peut être tout à fait charmante même si elle a son caractère et qu'elle peut vite se la jouer chieuse si l'envie lui prend. "Quel patron dévoué à son boulot, décidément. A ce rythme là tu vas recevoir la médaille du patron de l'année" Une petite pique bien placé, pas trop méchante (elle aurait pu faire bien pire) qu'elle ne peut retenir en arquant un sourcil avec un sourire jaune au coin des lèvres. C'est plus fort qu'elle, il se veut gentil et tente de faire de l'humour mais la jeune femme ça l'agace parce qu'elle veut faire mieux que lui sur tous les points. Elle sait qu'il a la côte auprès des employés et quelque part, elle le jalouse peut être un peu. "Bien sur qu'on va y arriver. On n'est pas à la tête de cette société pour rien." Elle doit bien l'avouer, Brendon est aussi doué qu'elle dans son travail et si la société est aussi florissante c'est en partie grâce à lui. Elle le contredit souvent, ils sont rarement d'accord et pourtant c'est ce qui crée un rythme de travail qui fonctionne. Ils arrivent à trouver des compromis à chaque fois malgré leurs différends. Elle laisse échapper un petit rire, elle est tentée de lui dire que oui elle aimerait bien qu'il se taise pour une fois. Ça lui ferait des vacances et un moment de répit. "Je vais plutôt y aller." Elle vide sa tasse avant de la déposer sur le bureau et elle attrape sa sacoche. "Bonne soirée." Elle lui lance un bref regard avant de se diriger vers la porte qu'elle clanche... en vain. Elle fronce les sourcils et réessaye une nouvelle fois. Rien à faire, la porte reste close. Elle remarque que le verrou de l'intérieur semble cassé et elle ferme doucement les yeux en se retournant pour faire face à Brendon, une main sur le front. "Dis moi que tu peux ouvrir cette foutue porte?" Gardez son calme et respirer.       
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MessageSujet: Re: You're a river to cross, aren't you ? [Jillian & Brendon] (#)   You're a river to cross, aren't you ? [Jillian & Brendon] EmptyDim 6 Mai - 5:21


Je pouffe de rire au commentaire de Jill. Je secoue ensuite la tête. Non, je ne mérite pas de médaille. Je suis loin d’être le meilleur des patrons, car personne ne l’est. Au moins, je sais le reconnaître et je cherche constamment à m’améliorer. C’est la seule chose qui ait de l’importance. « Je fais simplement ce qu’il y a à faire pour le bien de mes employés. » Quelqu’un d’autre aurait dit « pour le bien de la compagnie », sauf que Jill sait que ce n’est pas moi. Tous mes efforts de vice-président sont toujours destinés à ceux que je représente et supervise. Il en a toujours été de même et je ne souhaite pas changer. Là est le cœur de nos désaccords, d’ailleurs. Son assurance ne démord par en tout cas. Elle est convaincue de notre réussite à cause de nos postes respectifs. J’évite de relancer sur le sujet, puisque je sais que de toute façon Jillian ne va pas ralentir l’intensité de son travaille pour autant. Ce n’est pas pour rien que je lui fais autant confiance pour être mon adjointe de direction. Je ne lui dis pas vraiment puisque je sais qu’elle n’aimerait pas trop que je la complimente de la sorte, mais je ne vois personne d’autre à son poste. Elle est celle avec le plus de compétences, tout simplement. Finalement, elle a peut-être raison. Je souris à cela, mes lèvres contre le café chaud. Je lui laisse ensuite l’opportunité de me demander le silence mais elle ne s’en saisit pas. Je demeure donc le dos bien confortable contre le sofa, alors qu’elle décide de partir. « Bonne soirée, Jill. » Je lui dis doucement, sentant déjà le sommeil me réclamer. Je ne vais pas bien loin dans le processus de l’endormissement car le bruit de la porte qu’on tire en vain à plusieurs reprises me rappelle un truc très important que j’aie oublié de faire. J’ouvre les yeux très grands sous la réalisation. Je me redresse progressivement jusqu’à oser un regard confus en direction de la jeune femme. « Euh… » Est ce qui sort d’abord de ma bouche avant que je cligne un peu des yeux et me ressaisissent. « Le verrou a cassé ce matin. Je devais appeler la sécurité pour demander à la changer mais j’ai visiblement oublié. » Je finis par avouer, fermant les yeux face à mon erreur. « Merde. » Je lâche en tentant de ne pas perdre espoir. Je me lève d’un coup, regrettant mon geste car je dois prendre quelques secondes pour me stabiliser sur mes pieds. Je me dirige vers le téléphone de mon bureau et j’appuie sur le bouton afin de rejoindre la sécurité. Il y a toujours quelqu’un qui s’y trouve, peu importe l’heure de la journée. Sauf que cette fois personne ne me répond et il n’y a pas de répondeur à ce numéro pour laisser un message. Je réessaye d’appeler par trois fois avant de me saisir du téléphone et de composer le numéro de la réception. C’est un message électronique destiné à répondre aux clients appelant hors des heures d’ouverture. Aucun humain ne va me répondre. Je raccroche, évitant de regarder vers Jill. « Peut-être que si j’appelle l’un des conseillers de la réunion, il ou elle va accepter de revenir au bureau pour nous ouvrir et… » Je m’arrête en voyant l’expression sur le visage de Jillian. « Hey, tout va bien se passer, ce n’est que temporaire. Je te promets de faire réparer la serrure dès le lendemain matin. » Je tente de la rassurer en m’approchant d’elle.
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MessageSujet: Re: You're a river to cross, aren't you ? [Jillian & Brendon] (#)   You're a river to cross, aren't you ? [Jillian & Brendon] EmptyVen 11 Mai - 14:19


You’re a river to cross aren’t you
Brendon & Jillian
Euh..Elle n'a même pas encore posé les yeux sur lui qu'elle lève déjà les yeux au ciel, la main sur la poignée cassée. Elle sait ce que ça veut dire ça, ils sont coincés dans son bureau. Quand il commence à tenter de s'expliquer, elle s'avance rapidement vers lui, le bras en arrière pointant la porte. "Oublié? Sérieusement Brendon? C'est pourtant pas compliqué de faire les choses tout de suite." Son ton monte pour tenter de masquer la panique qui s'empare d'elle. Elle ne peut pas rester ici, elle se sait enfermée et elle ne supporte pas ça. La dernière chose qu'elle souhaite c'est bien de montrer ses faiblesses à Elder parce que oui, elle en a quelques unes en réserve. Une crise de panique est vite arrivée quand elle se retrouve dans un endroit confiné ou qu'elle est consciente d'être coincée quelque part. L'accident de voiture qu'elle a vécu avec son frère et ses parents est encore bien ancré en elle même si ça remonte à des années en arrière. Ses parents sont décédés ce jour là, les souvenirs sont flous mais elle se souvient parfaitement de la sensation d'impuissance à l'intérieur de la voiture, bloqué par la taule froissée. Elle le regarde se lever pour aller appeler de l'aide, ça s'est une bonne idée au moins. Elle ferme les yeux une fraction de seconde, pour reprendre son souffle et calmer son rythme cardiaque. Pas de panique, les agents de sécurité vont venir et tu seras sorti de là en moins de deux. Elle s'est réjouie trop vite puisqu'elle regarde, impuissante, Brendon composer plusieurs fois le numéro de la sécurité et de la réception. "C'est une blague.." Ses mains deviennent moites et tape inconsciemment du pied. Les sourcils froncés elle ne le quitte plus des yeux, son visage devient presque pâle et déconfis. Elle fait un pas en arrière quand il s'approche et elle le pointe du doigt bien qu'elle soit beaucoup plus petite que lui. "Arrête ! Arrête de parler Brendon. Arrête de me rappeler qu'on est enfermés pour surement plusieurs heures ! " qu'elle lâche en essayant de ne pas hurler.  Elle cherche frénétiquement son téléphone dans son sac faisant tombé la moitié de son contenu au sol. "Merde, merde !" Il est mort, la batterie est à plat et elle l'envoie valser sur le sofa à côté d'eux. "Ok.." Elle se masse doucement les tempes en s’avançant à nouveau vers son collègue. "Ça, ça ne sort pas de ce bureau ou j'te jure que je te ferais vivre un enfer." Elle parle de son état actuel, elle ne veut pas qu'on sache qu'elle possède des faiblesses comme tout être humain. "Tu peux reparler. S'il te plait. J'ai besoin de penser à autre chose, d'oublier le fait qu'on est enfermés" Elle relève les yeux vers lui en arquant un sourcil. Elle commence à tourner en rond, elle passe du coq à l'âne elle en est bien consciente et ça doit paraître insensé pour lui mais elle panique. Ça ne sera probablement pas le dernier saut d'humeur de la soirée mais si Brendon ne joue pas le jeu elle va réellement finir par craquer.        
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MessageSujet: Re: You're a river to cross, aren't you ? [Jillian & Brendon] (#)   You're a river to cross, aren't you ? [Jillian & Brendon] Empty

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