une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
|
|
| A distress call [Jane & Brendon] | |
| Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: A distress call [Jane & Brendon] (#) Dim 15 Avr - 2:44 | |
|
Ce message ne m’est pas destiné. Une simple erreur de destinataire, il me semble. Il me suffit d’effacer le message sans y prêter attention. Ou encore d’informer cette personne de la situation. Oui, c’est ainsi que j’aurais du agir si je n’avais pas eu cette boule dans l’estomac depuis mon réveil. La solitude nouvelle qui s’est emparée de moi commence à m’affecter. Je ne suis pas le genre de personne qu’on peut laisser en solo. Je vis mal seul. Je dois avoir la certitude qu’il y a toujours quelqu’un près de moi. Non seulement j’ai perdu la femme que je croyais aimer toute ma vie, mais en plus j’ai également été abandonné par celle qui m’a redonné espoir en l’amour et celle que je considérais comme ma sœur. Je me sens terriblement délaissé et je ne sais pas vers qui me tourner pour régler la situation. Au point où j’en suis n’importe qui ferait l’affaire. Un inconnu même. Et juste quand je me dis cela, je reçois ce message texte. Je ne comprends pas au début. Je réalise au bout de la troisième relecture que c’est une erreur de numéro. Au lieu de supprimer l’invitation à venir discuter à la plage, je fixe l’écran de mon téléphone en silence. Ce n’est pas moi que cette personne souhaite voir incessamment. Je ne devrais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas. Mais en même temps, une pensée égoïste prédomine en moi. J’ai besoin de cette rencontre. Ce n’est même plus une option, refuser n’étant plus à ma portée vu l’intensité de mon mal intérieur. Il faut que je me présente pour… l’aider ? Le message n’est pas explicite à ce niveau. Les mots évoquent que quelque chose ne fonctionne plus comme avant et qu’il faut désormais que les choses changent. Sauf que ça peut être n’importe quoi, il me semble. Si ça se trouve, je pourrais me retrouver en danger en acceptant de me rendre au point de rendez-vous. La plage. C’est à proximité de chez moi en plus. Je connais bien le coin plus tranquille où je dois me rendre pour rencontrer la personne en erreur. Je soupire, contraint de vivre avec ma décision. Je ne prends même pas la peine de me changer, de retirer le costume que je porte toujours pour aller travailler. J’oublie seulement volontairement de remettre mon veston, demeurant en chemise au moment de quitter ma demeure. Je marche sans vraiment me presser, toujours embêté par l’idée même de me rendre où je compte aller. Je ne peux pas reculer. Il faut donc que j’avance. Je rejoins le sable et je commence à m’y promener en longeant le quartier de South Bay. J’atteins un coin rocailleux, m’y enfonçant afin de rejoindre une seconde section de plage fréquentée surtout par les plongeurs. Il y a trop de roches pour les touristes ou même les surfeurs. Mes yeux tombent sans mal sur la silhouette à proximité des vagues, assise au sol. Je la rejoins en quelques minutes. Elle doit être dans la Lune puisqu’elle ne remarque ma présence que lorsque je viens m’assoir juste à côté. Je vois bien la surprise sur son visage, sortant mon téléphone pour qu’elle comprenne la raison de mon apparition soudaine. « Je ne pouvais pas ignorer votre appel à l’aide. Je ne sais pas ce qui se passe et je suis certain que ça doit être ce que vous désirez le moins en ce moment que de réexpliquer votre problématique à un inconnu. Mais, est-ce que pour une fois, on pourrait prétendre se connaître depuis des années et dire tous ce qu’on a sur le cœur ? J’en ai marre de répondre « ça va » à tous ceux qui me demande comment je vais. Visiblement, on est deux, non ? » Je la regarde avec une humidité dans le regard. Elle peut me prendre pour un fou de vouloir ainsi qu’on devienne l’espace d’un moment le confident de l’autre, mais je n’ai pas d’autre idée en tête. Je suis perdu, brisé. Désespéré aussi, j’ai l’impression. J’inspire d’ailleurs très mal, sentant le nœud dans mon estomac se nouer fortement sous ma peine. L’anxiété s’active rapidement en moi. Il est clair que j’ai ouvert la porte à des émotions que je retiens depuis trop longtemps et qu’à présent il est risqué de simplement la refermer comme si de rien n’était. Car rien ne va plus.
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: A distress call [Jane & Brendon] (#) Dim 15 Avr - 15:20 | |
| Tu veux bien me rejoindre à la plage ? A dix-neuf heures. J'ai besoin de toi ... Ton doigt met quelques secondes avant de se décider. Avant de frôler la touche envoyé de ton téléphone. Tu ne sais pas si c'est la bonne solution. Tu ne sais pas si Scar pourrait réellement t'aider. Mais tu as envie de le voir. La solitude te pèse depuis trop longtemps. Tu tournes en rond dans ton studio. Tu te ballades sur le port, sur la plage. Et tes journées ne riment plus vraiment à grand chose. Mais, aujourd'hui, tu as envie d'avancer. Tu as besoin de parler. D'exprimer tout ce qui te tracasse. Les Braxton qui se sont déchirés. Ta maladie. Tes ambitions envolées. Tu sombres doucement. Et tu n'es pas certaine de réussir à sortir la tête de l'eau sans aide. Et Scar. Scar reste cette personne dont tu as besoin. Pourtant, tu le connais à peine. Voire même pas du tout. Mais il y a ce truc que tu ne peux expliquer. Alors, finalement, tu te lances. Tu as passé ton après-midi assise sur le sable chaud. A scruter les vagues qui s'échouaient sur les rochers. A bouquiner un roman que tu arrives à terminer en quelques heures à peine. Tu te sens bien, ici. Bien mieux que seule chez toi. L'heure tourne. Il va bientôt être dix-neuf heures. Et tu n'as eu aucune réponse à ton appel à l'aide. Tu ne sais pas si Scar va se pointer à ton rendez-vous. Et tu commences forcément à angoisser à l'idée qu'il ne vienne pas. Tu t'es peut-être fais des illusions. Sûrement que tu n'étais qu'un amusement. Alors, à quoi tu peux bien t'attendre ? Tu en viens à regretter ton message. Et tu penses même à partir de cet endroit. Enfin, jusqu'à ce qu'un mec se pointe et vient s'asseoir à côté de toi. Forcément, tu es surprise. Et tu te demandes ce qu'il peut bien faire là. Ce côté de la plage est habituellement désert. C'est un endroit où personne ne se rend. A cause du chemin sinueux qui l'y mène. Mais aussi parce qu'il est impossible d'y faire quoi que ce soit hormis s'allonger et profiter de la nature sauvage. Je ne pouvais pas ignorer votre appel à l’aide. Je ne sais pas ce qui se passe et je suis certain que ça doit être ce que vous désirez le moins en ce moment que de réexpliquer votre problématique à un inconnu. Mais, est-ce que pour une fois, on pourrait prétendre se connaître depuis des années et dire tous ce qu’on a sur le cœur ? J’en ai marre de répondre « ça va » à tous ceux qui me demande comment je vais. Visiblement, on est deux, non ? Bordel, tu ne t'attendais clairement pas à ça. Tu te recules légèrement, le détailles, les yeux écarquillés par la surprise. Sauf que ce type, il n'a pas l'air de ce foutre de toi. Non. Tu vois dans son regard qu'il est sincère. Aussi désespéré que toi. Alors, finalement, tu hoches doucement la tête. Je ne voulais pas vous importuner. Tu ouvres enfin la bouche au bout de quelques secondes de réflexion. Tu te méfies, forcément. Est-ce une blague de Scar ? Ça se pourrait. Je m'appelle Jane. Si vous devez jouer la comédie pendant ces prochaines minutes, autant qu'il connaisse ton prénom après tout. Déballer ton sac auprès d'un inconnu ? Pourquoi pas. En fait, tu trouves l'idée plutôt intéressante même. Prétendre aller bien, c'est toujours plus facile. Ça évite de déblatérer pendant des heures ou d'expliquer une énième fois ce que les autres ne comprennent pas. Parce qu'au fond, personne ne peut comprendre. C'est l'impression que tu as depuis tellement de temps. Que personne n'arrive à te comprendre. Ou ne le veut vraiment. Ils sont seulement bons à donner des conseils qu'eux-même n'écouteraient pas.
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: A distress call [Jane & Brendon] (#) Lun 16 Avr - 5:26 | |
|
M’importuner ? Seigneur, si elle savait à quel point ma vie est misérable en solo. Si je n’étais pas assis sur le sable en ce moment avec elle, je serais probablement assis dans mon salon à me morfondre sur mon sort. Donc cette rencontre est tout sauf dérangeante. Elle est importante. Vitale même. Ok, j’exagère. Sauf que c’est faux si elle pense que je suis contrains d’une quelconque façon à cette rencontre. Plutôt que de lui dire tout cela, je souris un peu stupidement, regardant ailleurs. L’anxiété ne me permet pas de m’exprimer avec mon aise habituelle. Une personne me connaissant serait même surprise de me voir aussi discret et sans mot. Le nœud dans mon estomac ne fait pas que me rappeler que je suis en souffrance, il me dépossède aussi de toute ma confiance. Je suis vulnérable. Je pense que si Jane m’avait rejeté à la place d’accepter mon offre de parler que je n’aurais pas pu retenir mes larmes. Ça fait très masculin de dire cela. Surtout pour un patron d’entreprise. Personne ne devrait assister à un tel spectacle. Et dire que je suis celui qui clame que les dirigeants sont comme monsieur et madame tout le monde. Me voilà à me dire plutôt qu’il est important pour l’intégrité de leur image de ne pas être vu dans un tel état de faiblesse. Je digresse. Les pensées s’entrechoquent tellement rapidement dans ma tête qu’il est difficile de garder le focus. Je regarde pourtant Jane dans les yeux à présent. « Je m’appelle Brendon. » C’est un bon début. Je la fixe dans l’attente de la suite. Elle n’est plus choquée par ma soudaine apparition dans son existence. Ses traits se durcissent même il me semble alors qu’elle commence à me parler sans filtre. C’est ce que je voulais. Entendre son opinion me pousse à moi-même réfléchir à la question. À quel point les autres sont incapables de se mettre réellement à notre place afin de vraiment saisir ce qui nous bouleverse. Comment les conseils et les critiques sont si faciles à donner alors que jamais respectés au fond par celui qui les donne. Il n’y a pas mille et une façons de le dire, certaines personnes devraient se taire. Sauf qu’on ne peut pas changer la nature humaine qui est de juger son prochain dès que l’opportunité se présente. On a beau prétendre le contraire, nous jugeons tous et ce à chaque jour. Je ne fais pas exception à la règle. Tout simplement parce que c’est plus facile de le faire que de se casser la tête à comprendre l’autre. Je perds mon focus alors que je continue à réfléchir, me mettant à fixer le vide. « Effectivement, personne ne semble comprendre, surtout pas nous. Je n’ai absolument aucune idée de comment me sortir la tête de l’eau. J’ai l’impression que je n’en vois pas la fin, que je vais toujours demeurer ainsi. Stupidement, je me dis que je le mérite. Donc j’évite de m’en vanter, tu vois. Je ne veux surtout pas de quelqu’un qui m’assure que c’est faux, que je ne devrais pas souffrir en silence. Au fond de moi j’ai seulement envie de comprendre pourquoi ça m’arrive à moi. Je n’ai rien demandé. » Je soupire. Suis-je toujours en digression ou j’ai respecté le sujet de conversation ? Je ne sais plus. Ma tête tourne un peu. Si je tombe dans l’inconscience est-ce que Jane va appeler une ambulance ? J’ai suffisamment confiance en cette inconnue pour le croire. Alors, pourquoi s’arrêter là ? « Je ne pense pas que je puisse vous aidez. Je vais être honnête, je crois ne pas être utile du tout en ce moment. Par contre, je vous écoute. Pourquoi avoir demandé de l’aide ? » Ah, en voilà une question à dix millions. Si seulement je pouvais moi-même être en mesure d’y répondre.
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: A distress call [Jane & Brendon] (#) Jeu 19 Avr - 15:24 | |
| Je m’appelle Brendon. C'est vrai, tu n'as pas tellement envie d'importuner cet homme avec tes histoires. Des histoires de gamine. Tu n'es qu'une enfant, ça se voit. Adulte sur ta carte d'identité, mais c'est tout. Quant à ce Brendon, il est bien plus adulte que toi. Ça se voit facilement. Pourtant, tu ne le repousses pas. Il est là de son plein grès, après tout. Il est là parce que tu as demandé de l'aide à quelqu'un d'autre. Une erreur, sûrement. Mais il est venu. Et ça te suffit à accepter sa présence. Peut-être même plus, d'ailleurs. Ça te suffit parce que tu as ce sentiment d'en avoir besoin. Tu as besoin de parler, de vider ton sac. C'est pour ça que tu as demandé à Scar de te rejoindre. Parce qu'à l'instant précis où tu as envoyé ton message, tu ne voyais que lui. Mais en réalité, Brendon peut être la personne parfaite aussi. Il peut l'être parce qu'il ne te connait pas. Parce que même s'il veut te juger, tu n'en tiendras pas tellement compte. Effectivement, personne ne semble comprendre, surtout pas nous. Je n’ai absolument aucune idée de comment me sortir la tête de l’eau. J’ai l’impression que je n’en vois pas la fin, que je vais toujours demeurer ainsi. Stupidement, je me dis que je le mérite. Donc j’évite de m’en vanter, tu vois. Je ne veux surtout pas de quelqu’un qui m’assure que c’est faux, que je ne devrais pas souffrir en silence. Au fond de moi j’ai seulement envie de comprendre pourquoi ça m’arrive à moi. Je n’ai rien demandé. Au fond, tu sais que tu te plains pour pas grand chose. Que cette descente aux enfers, tu l'as toi-même provoquée. Ou plutôt, tu ne te retiens pas de couler un peu plus. Il y a des personnes qui souffrent beaucoup plus que toi. Des personnes affamées. Des personnes qui ont perdu des êtres chers. Toi, tu es simplement malade. Une maladie bénigne, en soit. Mais une malade qui t'empêche d'avancer. Sans compter les Braxton qui se déchirent. Alors, forcément, personne ne peut comprendre. Parce que la plupart des gens pensent que c'est facile de sortir la tête de l'eau. La plupart des gens pensent que ce n'est qu'une mauvaise phase. Qu'un moment difficile. C'est pour ça que tu ne parles à personne. Je n'ai pas envie d'entendre que d'autres vivent pire que moi. Que je n'ai pas à me plaindre. Parce qu'en soit, on assimile tous nos moments difficiles d'une certaine manière. Moi, je suis simplement trop faible. Tu n'es pas comme Kara, c'est vrai. Tu n'es pas du genre à tout renier pour mieux te protéger. Tu n'es qu'une gamine fragile. Je ne pense pas que je puisse vous aidez. Je vais être honnête, je crois ne pas être utile du tout en ce moment. Par contre, je vous écoute. Pourquoi avoir demandé de l’aide ? Sa question te percute. C'est trop brusque. Mais c'est sûrement ce qu'il te faut. Ton regard glisse sur le brun. Et tu as ce nœud à l'estomac. Tu n'en as jamais parlé. Jamais. Tu n'as jamais évoqué toutes ces choses qui te hantent. J'ai simplement l'impression que j'ai foiré ma vie. Mais j'en ai simplement perdu le contrôle. J'aurai dû être danseuse. Sauf que j'ai cette maladie qui m'en empêche. Ma famille se tourne le dos et s'éloigne chaque jour un peu plus. Et puis, il y a ces médicaments que je prends ... Tu secoues doucement la tête. Les larmes montent facilement. Elles menacent. Et toi, tu as peur d'exploser. Tu te dévoiles et tu n'en as pas l'habitude. Ce message était adressé à un garçon que j'ai rencontré et qui me plait. J'ai besoin d'aide parce que j'pense qu'il peut me sortir la tête de l'eau. Il est devenu ton espoir, Scar.
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: A distress call [Jane & Brendon] (#) Sam 21 Avr - 3:46 | |
|
Faible ? Je scrute ses traits un instant. Je ne vois pas de la faiblesse sur son visage, dans son regard. Peu importe ce qui l’accable, ce n’est pas visible de l’extérieur. Cela ne se sent pas non plus dans son attitude. J’ai le sentiment qu’elle s’est habituée à son sort, tout comme je tente d’avaler la pilule au fond. Cela ne signifie pas que c’est plus facile pour elle pour autant. Ou encore qu’elle tolère ce qui la rend « faible ». Il y a de toute évidence de la frustration en elle par rapport à son mal. Je peux m’identifier à cela. La rage que provoque mon impuissance face à ma situation est beaucoup plus grande que je voudrais l’admettre. Je sens la colère me ronger presque autant que la tristesse. Toutes des émotions que je devrais libérer pour mon bien mais que je garde pourtant captives, peut-être par honte de dévoiler au monde que je souffre également. Jade et moi sommes donc plus similaires encore que je ne le croyais. Sa faiblesse est probablement d’une origine différente de la mienne, mais elle nous étouffe l’un comme l’autre. Pour combien de temps encore, ça je ne peux le dire. C’est frustrant de ne pas savoir quand on va enfin aller mieux. Alors, à défaut de tout connaître de ma situation, je tente d’en apprendre plus sur la sienne. Je vois dans ses prunelles qu’elle souhaite m’en parler. J’attends donc ainsi, les secondes me semblant des minutes tandis que nous laissons les bruits environnant couvrir le silence. Puis, elle s’exprime enfin, non sans me sembler gêner. Elle a honte de ce qu’elle me révèle. De s’exposer autant à quelqu’un. J’apprends qu’elle est malade. Le type de maladie en soit n’est qu’un détail pour moi. La signification est claire, cela l’incommode et la fait souffrir. Quelle soit mortelle ou non, cette maladie est devenue une partie imposée d’elle. Une part non désirée et peut-être impossible à s’en débarrasser aussi. Moi ce sont mes choix qui viennent me tordre jusqu’à en hurler de douleur. Je me suis trompé, encore une fois. J’ai accordé mon cœur à la mauvaise personne et j’ignore si j’arriverais à le reconstruire après cela. La perte, l’abandon même, c’est la plus grande de mes peurs et c’est elle que je récolte à la suite du départ des deux plus importantes femmes de ma vie. J’ignore comment vivre sans elles, c’est évident, non ? Pour moi ça le devient un plus à chaque jour. Je suis condamné à vivre dans l’ombre de mes craintes et à en connaître les répercussions dès que je laisse tomber mon masque d’assurance. Je suis en effet faible, moi aussi. Je l’écoute en me voyant dans chacun de ses mots, dans chacun de ses gestes. Même dans les larmes qu’elle retient. Je n’ai pas l’audace de la toucher afin de la consoler, tout simplement parce que nous demeurons deux inconnus l’un pour l’autre. Sauf que mon regard empathique tente de rejoindre cet espoir qu’elle s’est trouvée en ce garçon. C’est à lui qu’elle devrait parler en ce moment, pas à moi. J’ai conscience que je suis celui qui n’aura jamais une telle valeur à ses yeux. Je ne suis que le type de la plage pour Jane, c’est ça ? Quelle importance ça peut avoir ? Je ne sais plus. J’ignore pourquoi je suis encore là, d’ailleurs. « Tu aimerais être quelqu’un d’autre, changer ce qui cloche dans ta vie. S’il y a bien une chose que j’ai apprise en laissant mes parents détruire mon enfance, c’est que les épreuves qui sont mises sur notre chemin sont les raisons même de notre existence. Si tu n’étais pas aussi forte, tu n’aurais pas eut à affronter ce que tu affrontes en ce moment. La famille, la maladie, l’amour… on fait tous notre possible face à ce qui est totalement hors de notre contrôle. Parfois, on est juste un peu hors-route. Et se remettre dans la bonne voie n’est pas aussi simple, surtout quand on décide de s’isoler. » Je pense à ce que je viens de dire et j’ai la tête trop en ébullition pour moi-même déchiffrer ce que je cherchais à lui dire avec tellement de mots. Je soupire. « Je suis content que tu aies trouvé une personne qui influence positivement ta vie. J’ai confiance qu’il puisse en effet t’être bénéfique. » Pourquoi j’ai la sensation que je vais m’évanouir d’un coup ? Les étourdissements cessent lorsque je parle. Alors je dois parler. « Toute ma vie on m’a laissé tomber. Oh il y a eu des gens biens qui m’ont permis d’avoir un foyer stable et de faire de bonnes études. Mais quand je regarde ma vie actuelle avec du recul, je ne vois pas en quoi cela m’a tellement été bénéfique d’obtenir un diplôme universitaire. Je n’ai pas vraiment changé depuis toutes ces années au fond. Je finis toujours par briser tout autour de moi. Par faire fuir les gens. Je pensais qu’elle était l’exception pourtant. » Ma tête se comprime d’un coup. Lorsque j’inspire ensuite, l’air cesse d’entrer. La panique a prit le dessus.
repère staff pour comptage de points merci de ne pas retirer /!\ |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: A distress call [Jane & Brendon] (#) Sam 28 Avr - 10:08 | |
| Tu as cette sensation de faiblesse. La sensation que tu n'arriveras jamais à te sortir la tête de l'eau. Tout s'effondre autour de toi. Plus rien ne va. Cade qui t'ignore. Kara qui te déteste parce que tu as pris la défense d'un aîné plutôt que de l'autre. Ryan qui semble ne plus avoir besoin des Braxton. Et c'est sans compter sur les deux autres Braxton qui ont totalement déserté vos vies. Bref, tu te sens seule, Jane. Et tu sais bien que tu es la principale fautive. Outre ta famille qui prend de mauvaises décisions et qui te repousse ; tu ne cherches pas à te sociabiliser un peu plus pour compenser. Loin de là, même. Tu aimerais être quelqu’un d’autre, changer ce qui cloche dans ta vie. S’il y a bien une chose que j’ai apprise en laissant mes parents détruire mon enfance, c’est que les épreuves qui sont mises sur notre chemin sont les raisons même de notre existence. Si tu n’étais pas aussi forte, tu n’aurais pas eut à affronter ce que tu affrontes en ce moment. La famille, la maladie, l’amour… on fait tous notre possible face à ce qui est totalement hors de notre contrôle. Parfois, on est juste un peu hors-route. Et se remettre dans la bonne voie n’est pas aussi simple, surtout quand on décide de s’isoler. Je suis content que tu aies trouvé une personne qui influence positivement ta vie. J’ai confiance qu’il puisse en effet t’être bénéfique. Il touche un point presque trop sensible, Brendon. Et au fond, il a peut-être raison. Mais tu es bien trop aveuglée par ce qui te fait souffrir pour t'en rendre compte. Il est parfois préférable de s'isoler plutôt que de laisser quelqu'un nous faire souffrir d'avantage. C'est d'ailleurs pourquoi tu es bien contente que ce soit le brun qui ait répondu à ton appel à l'aide plutôt que Scar. Laisser le garçon s'immiscer dans ta vie n'est peut-être pas la meilleure des solutions. Même si tu l'apprécies. Même si ces quelques minutes passées en sa compagnie t'ont fais oublier tout ce qui te tracasse depuis tant de mois. A l'heure actuelle, tu préfères te dévoiler à cet inconnu plutôt qu'au garçon mystérieux que tu viens à peine de rencontrer. Même si c'est dur. Même si parler est au-dessus de tes forces ; ça te fait du bien. Toute ma vie on m’a laissé tomber. Oh il y a eu des gens biens qui m’ont permis d’avoir un foyer stable et de faire de bonnes études. Mais quand je regarde ma vie actuelle avec du recul, je ne vois pas en quoi cela m’a tellement été bénéfique d’obtenir un diplôme universitaire. Je n’ai pas vraiment changé depuis toutes ces années au fond. Je finis toujours par briser tout autour de moi. Par faire fuir les gens. Je pensais qu’elle était l’exception pourtant. Finalement, tu te rends rapidement compte que lui aussi est tout autant détruit que toi. Tu détournes ton attention du paysage pour laisser ton regard glisser sur Brendon. Tu n'es pas bête, tu vois bien que la panique s'empare de lui. Alors, tu viens poser ta main sur son bras. Sans trop savoir si ce simple geste suffira à l'apaiser. Tu ne m'as pas fais fuir. Et pourtant, ça aurait pu être le cas. Tu souffles pour essayer de le rassurer un peu plus. La jeune femme que tu es aurait bien pu prendre ses jambes à son cou en se rendant compte qu'un inconnu était venu à ce rendez-vous. Pourtant, tu es restée. Je suis certaine que ces personnes qui t'ont abandonné s'en mordront les doigts un jour ou l'autre. Et si ce n'est pas le cas, c'est qu'elles n'en valaient pas la peine. C'est peut-être un peu bateau comme phrase. Le genre de discours qu'on tient automatiquement lorsque quelqu'un a le coeur brisé. Mais tu es intimement convaincue que c'est vrai. Que ceux qui disparaissent de nos vies n'avaient pas à y avoir leur place. Je n'ai jamais aimé personne. Je n'ai jamais pris aucun plaisir à me donner à un homme ou à vivre une relation amoureuse. J'crois que je ne suis pas normale. Mais j'crois surtout que ça m'aide à ne pas avoir cette sensation de tout faire foirer. Asexuée, c'est le diagnostic qui tombe quand tu fais des recherches sur internet. Toi, tu considères simplement que tu n'es pas faite pour ça. Et que tu n'as jamais rencontré la bonne personne, surtout.
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: A distress call [Jane & Brendon] (#) Sam 28 Avr - 22:00 | |
|
J’observe Jane à la recherche d’un signe quelconque que ce que je dis ou fais mène quelque part. Il semblerait que non à l’entendre se convaincre que l’isolement est nécessaire à l’occasion. Je ne peux pas le nier puisque je pense la même chose. Je sais que nous sommes tous les deux dans la mauvaise direction sauf que je n’ai pas les compétences ou la force de nous pousser ailleurs. Je dois me rendre à l’évidence que ce n’est pas aujourd’hui que tout va miraculeusement se régler pour nous. Je laisse les pensées négatives et le désespoir prendre le dessus. Ma tête s’anime d’elle-même, produisant un nombre incalculables de paroles, de regrets et de tourments qui se bousculent dans mon espoir. Il y a tellement de bruit à l’intérieur que cela m’étourdit. Je perds rapidement le contrôle. Je suis submergé par ce qui me semble être la nature même de mon problème : je pense trop. Je suis depuis toujours mon pire ennemi. La preuve m’est dévoilée une fois de plus aujourd’hui. Je tente de me sortir de ce qui m’accable en silence. Ma respiration s’intensifie durant le processus, laissant des larmes tomber durant mon combat. Dans un geste désespéré je présume, je glisse ma main dans celle de Jane et je serre celle-ci avec un mélange de douceur et de crainte. Cette main qu’elle avait pourtant posée sur mon bras mais qui n’a pas suffit à me transmettre assez d’apaisement. Elle ne m’a pas fuit, c’est vrai. Et je ne souhaite surtout pas qu’elle le fasse. Pas maintenant, du moins. J’ai besoin de savoir qu’il y a quelqu’un à côté de moi en ce moment. Quelqu’un qui se souci de moi. Je tourne un regard mouillé dans sa direction. Ma gorge se serre horriblement d’un coup, me rendant incapable de lui dire que ces personnes qui m’ont abandonnées se fichent pas mal de moi. Elles n’en valent donc pas la peine, j’imagine que c’est vrai. Je continue de la regarder attentivement alors qu’elle me révèle ne jamais avoir aimé. Les larmes se calment d’un coup, tandis que j’inspire profondément sans cesser de la fixer. Je me sens mal de m’être plaint à se point de ma propre peine sans avoir réalisé que de son côté il y avait aussi une personne qui saignait à cause de l’amour. Mes réflexions redeviennent logiques progressivement, me permettant d’en venir à une conclusion quant à son désintérêt de l’amour. « Est-ce que c’est à cause de ta maladie que tu ne te laisses pas vivre ce genre de choses ? Ou ce sont les médicaments que tu prends ? » Je demande d’une voix un peu rouillée par l’émotion. Dans ma recherche de compréhension, je réalise à peine que je tiens toujours sa main dans la mienne et que je la serre à présent un peu plus fort. « Est-ce que tu as déjà ressentie quelque chose pour quelqu’un ? » Mais d’où me viennent toutes ces questions indiscrètes ? Aucune idée, mais j’ai besoin de les dire. De comprendre pourquoi nous sommes si différents. Je ne peux pas vivre sans amour. De son côté, elle semble s’être fait une vie sans ce sentiment douloureux. Qu’est-ce qui nous différencie à ce point ?
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: A distress call [Jane & Brendon] (#) Dim 29 Avr - 13:37 | |
| Parler. Te confier. Tu n'as pas fais ça depuis bien longtemps. Oh, tu as bien évoqué le sujet Scar avec Kara, mais ça s'est arrêté là. Parce que tu as perdu toute cette complicité qui vous unissait avec ta jumelle. Parce que la famille, les Braxton, tout a beaucoup trop changé en quelques mois. Tu n'as plus personne autour de toi, Jane. Et forcément, ça te pèse. Alors, parler avec Brendon. Te confier à lui, ça te fait du bien. Il n'est pas là pour te juger, tu l'as vite compris. Il n'est qu'une oreille attentive. Tout comme tu décides de l'être avec lui. Est-ce que c’est à cause de ta maladie que tu ne te laisses pas vivre ce genre de choses ? Ou ce sont les médicaments que tu prends ? Vos doigts sont toujours liés. Et ça a ce côté réconfortant qui t'apaise. L'amour, ça a toujours passé au second plan. L'amour, ça n'est pas fais pour toi. Et ça a toujours été le cas. Ma maladie n'a rien d'une fatalité. Et mes médicaments me servent simplement à apaiser mes maux. J'pense seulement que je ne suis pas faite pour aimer. Et ça, par contre, c'est une fatalité. Toi, tu rêves d'amour. Du rêve du grand amour, de quelque chose de beau et de merveilleux à vivre. Mais tu as l'impression d'être simplement incompétente lorsqu'il s'agit de tout ça. Une handicapée des sentiments. Est-ce que tu as déjà ressentie quelque chose pour quelqu’un ? La question te frappe forcément. Les mots te font mal. La réponse, tu la connais déjà. Oh ça oui, tu la connais par coeur. Jamais. Tu souffles alors que ta voix déraille un peu. Tu retiens ces larmes qui menacent de rouler sur tes joues. Si tu te considères comme une femme forte n'ayant pas besoin d'amour pour vivre, tu souffres d'être aussi différente de tout ceux qui t'entourent. Tout le monde aime un jour. Tout le monde a déjà eu la sensation d'aimer, même à vingt-et-un ans. Toi, jamais. J'ai cru aimé à plusieurs reprises. J'ai cru avoir des sentiments. Et dès que les relations devenaient plus sérieuses, je me rendais compte que ce n'était que des espoirs. Je voulais aimer, mais je n'aimais pas. C'est une vérité un peu trop dur à exprimer. Mais tu hausses finalement les épaules, ton regard qui glisse à nouveau sur le brun. Je ne suis tout simplement pas faite pour l'amour. Tu conclues en riant légèrement. Mais Scar dans tout ça ? Pourquoi tu as agis ainsi avec lui lors de votre première rencontre ? Il y a eu ce truc entre vous. Quelque chose de nouveau.
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: A distress call [Jane & Brendon] (#) Dim 29 Avr - 15:16 | |
|
Ne pas être fait pour l’amour. Je ne sais pas quoi penser de cela. Pour moi, c’est un peu comme dire que la Terre ne tourne pas autour du Soleil. Aimer est une évidence dans mon esprit. Entendre Jane penser autrement est assez déroutant. J’arrive toutefois à me mettre à sa place à cet instant, à cause de la souffrance intense que je ressens par rapport à ceux que j’ai perdu et que j’aimais trop. Il serait plus simple de ne jamais aimer personne pour m’éviter d’avoir mal. Sauf que j’en suis incapable. Est-ce qu’elle s’est tellement convaincue qu’aimer était dangereux qu’elle détruit toutes les occasions qu’elle rencontre d’aimer justement ? C’est une possibilité. Sa réponse suivante me fait aussi mal que si j’avais moi-même prononcer le mot. Cette absence d’amour est la source même de son problème, des difficultés qu’elle a présentement. C’est clair à mon esprit bien que je ne sache pas comment l’aider à briser le mauvais sort qui l’empêche de ressentir ce sentiment vital. Voir l’humidité dans son regard me brise le cœur. Je me bats avec l’action de la serrer fort dans mes bras. Je lui tiens la main, c’est déjà un geste suffisamment intime entre deux inconnus. Je ne peux tout de même pas aller plus loin. Je n’ai pas envie de lui donner plus de faux espoirs, de lui dire comme n’importe qui dirait, de lui affirmer qu’elle finira par trouver le bon gars. Car l’avenir on ne peut le prédire. On ne sait pas ce qui va advenir de nous et des autres. On peut espérer, mais pas se voiler la face avec des choses irréalistes. Pour moi, Jane est capable d’aimer. Elle a seulement peur de ce que cela va lui faire. Son cœur est exclusif. Fragile aussi, probablement. Alors, je décide de briser toutes les barrières. Je laisse mes larmes couler librement et je m’approche de la jeune femme suffisamment pour l’accueillir contre mon torse. Je ferme les yeux, demeurant collé à elle en silence. Je peux percevoir les battements de son cœur contre le mien. Ce dernier ne demande qu’à être aimé. Et il le sera lorsqu’elle autorisera quelqu’un à éprouver ce genre de sentiment pour elle. Je fais prolonger l’étreinte bien qu’elle pourrait aisément la briser si elle le souhaitait. Pour l’instant, le geste me réconforte à un tel point que je pourrais m’endormir contre son épaule si je me laissais aller. J’inspire profondément, calme à présent. « Laisse-toi du temps… Nous avons besoin de la même chose au fond. Tu pourras aimer lorsque tu seras prête à l’être. C’est stupide, je sais. Mais je pense que tu es trop dur avec toi-même. Tellement exigeante que tu ne te laisse aucune chance. Fait confiance à ton cœur même si tu préfères l’ignorer lorsqu’il bat un peu plus fort. » Je la libère enfin de notre étreinte, me laissant à la place tomber sur le sable. Je ferme à nouveau les yeux, le dos confortable dans ce dernier.
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: A distress call [Jane & Brendon] (#) Dim 29 Avr - 16:07 | |
| Laisse-toi du temps… Nous avons besoin de la même chose au fond. Tu pourras aimer lorsque tu seras prête à l’être. C’est stupide, je sais. Mais je pense que tu es trop dur avec toi-même. Tellement exigeante que tu ne te laisse aucune chance. Fait confiance à ton cœur même si tu préfères l’ignorer lorsqu’il bat un peu plus fort. Il marque un point. Un très gros point, même. Tu as toujours été exigeante avec toi-meme. Tu as toujours voulu être la meilleure en tout. Gamine qui se croit plus forte et plus intelligente. Le sport, les cours. Tu as toujours tout fait pour avoir une âme parfaite dans un corps parfait. Mais en réalité, tu n'es rien de tout ça. Tu t'es trompée sur toute la ligne. Finalement, tu viens t'allonger à ses côtés. Tu as sûrement raison. Tu murmures tout en fixant le ciel. Le soleil commence à s'échapper pour éclairer un autre hémisphère. Et toi, tu sais déjà que la nuit va être longue. Merci d'avoir répondu à cet appel à l'aide. Tu souffles finalement alors que ton regard glisse à nouveau sur Brendon. Ouais, tu es satisfaite de cette rencontre. En réalité, tu as même beaucoup apprécié pouvoir t'appuyer sur cet inconnu. Pouvoir tout lui dire, sans filtre, sans mentir. Tu as déversé ta colère et ta tristesse. Et tu dois l'avouer, ça t'a fait un bien fou. Tu as pu passer au-delà des apparences. Celles que tu t'ais construites depuis ces derniers mois. Paraître heureuse et sereine alors que tu ne l'es pas vraiment. Et finalement, tu restes silencieuse plusieurs minutes. Près de cet homme qui a réussi à t'apaiser. La nuit tombe lorsque tu te relèves finalement. Tu as mon numéro, au besoin. Tu souffles après avoir agité ta main pour lui dire au revoir.
fin du rp.
|
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: A distress call [Jane & Brendon] (#) | |
| |
| | | | A distress call [Jane & Brendon] | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|