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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 El que quiere interesar a los demás tiene que provocarlos. ∆ Brendon & Gina

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MessageSujet: El que quiere interesar a los demás tiene que provocarlos. ∆ Brendon & Gina (#)   El que quiere interesar a los demás tiene que provocarlos. ∆ Brendon & Gina EmptyLun 16 Avr - 14:29


El que quiere interesar a los demás tiene que provocarlos.
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"Ravie de t'être... de t'avoir rencontré Tanya." Fronçant les sourcils, la jeune costaricaine lutte avec son anglais. Le vol a été long et la fatigue à tendance à jouer sur ses capacités. On peut ne pas s'en rendre compte mais ça demande une effort certain à la brune de parler en cette langue qu'elle ne maîtrise que partiellement. Ayant enfin récupérée la valise contenant ses maigres effets personnels, elle s'accorde un moment pour souffler, pour réellement réaliser ce qui lui arrive. Elle est arrivée, ici, à Wellington. Elle est bel et bien en Nouvelle-Zélande. Une peur fugace l'assaille, celle de l'inconnu. Elle a voulu changer de vie et finalement elle l'a fait. Sauf qu'elle n'a plus aucune idée de quoi faire maintenant. Elle a agit sous l'impulsion, voulant se rendre là où sa mère a toujours rêvé d'aller. Ce n'était pas une mauvaise idée mais elle se dit qu'elle aurait peut-être dû y réfléchir à deux fois, prendre le temps d'avoir un réel plan. Secouant la tête, elle se fait une raison. Elle n'a jamais été du genre à tergiverser, elle a beau être rationnelle, c'est quelqu'un qui agit sur l'instant. C'est ce qui lui redonne motivation, elle a pris une décision et elle va s'y tenir, elle va réussir. Remontée à bloc, elle se décide à chercher la sortie d'un pas décidé. Peut-être un peu trop décidé, c'est ainsi qu'elle se retrouve à bousculer quelqu'un. "¡Joder! Lo siento." Son sac et son contenu se renverse au sol, la distrayant tellement qu'elle en vient à parler en espagnol dans ce pays où si peu de personnes le pratique. "Désolée, je veux dire désolée." Ramassant ses affaires à la va-vite, elle lève la tête vers le brun que qu'elle vient de malmener. "Je suis un peu... tendue, oui c'est ça le mot." Elle lui sourit. "Grand déménagement tout ça tout ça." On pourrait trouver ça étrange qu'elle parle aussi facilement de sa vie à un inconnu qui n'en a sûrement rien à faire mais Gina est comme ça, ouverte et franche, sur tout.


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MessageSujet: Re: El que quiere interesar a los demás tiene que provocarlos. ∆ Brendon & Gina (#)   El que quiere interesar a los demás tiene que provocarlos. ∆ Brendon & Gina EmptyVen 20 Avr - 2:51


Sydney a été ennuyant. Moi qui croyait trouver dans ce voyage d’affaire l’opportunité de me changer les idées, c’est peine perdue. À la place, je n’ai pas cessé de penser à ce qui me tourmentait et de me dire que j’aurais aimé avoir à mes côtés quelqu’un pour partager la beauté de la ville. Si je ne trouve même plus de plaisir dans une activité aussi agréable que le voyage, alors je ne sais plus quoi faire de ma personne. Le découragement est victorieux tandis que l’avion atterrie à l’aéroport de Wellington. Je suis silencieux et triste, on peut le déchiffrer d’un simple regard dans ma direction. Je soupire alors que j’emprunte les allers pour rejoindre la douane. Le fait de devoir attendre patiemment ne m’importune même plus. Lorsque c’est mon tour, j’offre un faux sourire à la personne qui s’occupe de moi. Puis, je traîne ma carcasse jusqu’à apercevoir les bagages qui sont un à un disponible pour la cueillette sur le tapis roulant. Je fixe dans cette direction, ne remarquant pas vraiment ce qui m’entoure. On me rentre dedans, me faisant expulser l’air dans mes poumons brusquement tandis que le choc frappe le plus fort dans mon diaphragme. Je recule d’un pas, relevant une expression confuse sur une jeune femme. Je fronce les sourcils alors qu’elle s’exclame dans une autre langue. Suis-je dans le bon aéroport ? Je regarde aux alentours et reconnais pourtant celui de Wellington. Mon regard chocolat revient sur la personne m’ayant bousculée. Ses yeux me fuient toutefois puisqu’elle les alterne entre moi et le sol. Le contenu de sa valise est à mes pieds. Elle continue à me parler au moins alors que moi je suis anormalement muet. Je finis par me laisser tomber à genoux et à commencer à machinalement l’aider à réunir ses effets personnels. La tâche me distrait partiellement. Lorsque tout est ramassé, je me relève lentement. On dirait que je suis rouillé de partout. Ou plutôt, que je suis tellement épuisé d’avoir aussi peu dormis que mon corps est une épave. Qu’importe, je parviens à étirer un faible sourire. Elle déménage, c’est en effet particulièrement stressant. « Ce n’est rien. Je ne vous en veux pas. Je comprends votre… tension. » Je souris un peu plus grand, ne sachant pas pourquoi j’ai repris le même terme qu’elle. Son accent est fort, comme si elle n’avait pas l’habitude de s’exprimer en anglais. Je devine que c’est même précisément le cas. « Vous arrivez de où ? » Je lui demande sans réfléchir, mon regard un peu plus brillant de vie. « Je suis de Wellington. J’y vis depuis mon enfance. Du coup, je suis curieux. » Mon expression me semble fausse par contre. Pas que je ne sois pas effectivement curieux, mais je cache difficilement mon envie de m’assoir dans un coin et de me plaindre de mon sort. On remarque bien mes cernes et l’absence de vitalité dans mon regard. Si elle ne l’a pas remarqué, ça ne devrait pas tarder. Je suis loin d’être à mon meilleur, malgré le costume cravate que je porte en ce moment.
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MessageSujet: Re: El que quiere interesar a los demás tiene que provocarlos. ∆ Brendon & Gina (#)   El que quiere interesar a los demás tiene que provocarlos. ∆ Brendon & Gina EmptyVen 20 Avr - 16:28


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Très gentiment, l'homme que Gina vient de bousculer l'aide à ramasser ses quelques affaires. "Ce n’est rien. Je ne vous en veux pas. Je comprends votre… tension." Elle lui sourit rapidement. Gina a toujours eu un air très classieux, elle le sauvegarde même aujourd'hui alors que le vol l'a éprouvé, c'est en quelque sorte inhérent chez elle. Voilà pourquoi on dirait qu'elle se relève avec prestance - après avoir fermé sa valise - les cheveux pourtant quelque peu en bataille. "C'est gentil de votre part. De là où je viens, on m'aurait déjà hurler dessus. Enfin on aurait essayé." Un sourire en coin lui échappe. Elle se dit que peut-être, dans le cas inverse, elle l'aurait aussi fait. "Vous arrivez d'où ?" La fatigue de Gina commence à la rattraper - en prouve les valises qu'elle a sous les yeux - il lui faut quelques secondes pour formuler sa réponse. "Tout droit de Puérto Límon, Costa-Rica. Autant dire, pas la porte pas à coté." Elle sourit de toutes ses dents, très fière de se rappeler de l'expression qu'elle vient d'utiliser. "Je suis de Wellington. J’y vis depuis mon enfance. Du coup, je suis curieux." Ça se peut se comprendre, se dit la brunette. Elle-même, lorsqu'elle travaillait encore pour son grand-père était très curieuse quand elle apprenait que des touristes venaient de loin. Elle trouvait toujours le moyen de leur parler. Et dieu sait que quand Gina veut quelque chose, elle l'obtient. "Comprendo, c'est la première fois que je quitte mon pays. C'est tout nouveau." Buttant sur le dernier mot, elle fronce les sourcils. "Et je dois dire que je suis un peu pommée, on est pourtant qu'à l'aéroport mais je peux déjà dire que c'est muy différent." Elle hausse les épaules. "En tout cas, je mourais pour une douche, je suis toute  pegajoso... je veux dire... poi... poisseuse je crois. Oui c'est ça, poisseuse." Elle sourit d'un air mutin, comme pour excuser ses hésitations. C'est bien drôle de voyager mais ça demande bien des efforts. Cette pensée lui arrache d'ailleurs une petite grimace.


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MessageSujet: Re: El que quiere interesar a los demás tiene que provocarlos. ∆ Brendon & Gina (#)   El que quiere interesar a los demás tiene que provocarlos. ∆ Brendon & Gina EmptyLun 23 Avr - 2:08


La confusion qui emplie mon esprit et dirige presque mon corps est accablante. Je suis confus à propos de moi-même, surtout. De l’être que je suis devenu à la suite du départ des personnes les plus importantes pour moi. Seul, j’ai l’impression de vivre à moitié. De ne pas vraiment être comme je devrais être, disons. J’aide cette femme mais seulement par réflexe, car les impulsions demeurent ce qui me dirigent désormais, pas le réel besoin d’aider comme normalement. C’est tellement déroutant que je préfère parler plutôt que de laisser mon cerveau analyser cela. Je sais que je vais une fois de plus tomber dans un état d’anxiété majeure si je me laisse aller à réfléchir sans être capable de m’arrêter. Une fois lancé, c’est impossible d’y parvenir. Ma tête se met à songer à tout ce qui est possible pour elle de le faire et moi je suis le spectateur de ce processus infernal. Non, je dois penser à rien. Je suis content de voir qu’elle est donc suffisamment bavarde pour m’aider dans ma bataille silencieuse. Elle m’apprend que dans son pays elle aurait eu le droit à des reproches. Je ne connais pas assez les autres cultures pour déterminer précisément avec cette seule information d’où elle provient. Donc je lui demande clairement. J’hausse les sourcils à sa réponse. « Costa… wow ! » Je m’exclame malgré moi. C’est la première fois que je rencontre quelqu’un de ce coin de pays. Je lui assure qu’en tant que local cela me rend vraiment curieux de connaître son point d’origine. Sa réponse m’amène aussitôt un tas de questions en retour sauf que toutes les formuler serait de l’indiscrétion. Je cherche juste à comprendre au fond pourquoi c’est en Nouvelle-Zélande qu’elle a choisit comme destination plutôt qu’ailleurs. Par contre, je me tais. Je laisse ainsi la chance à mes réflexions envahissantes de prendre le dessus. Cela commence à me donner une migraine. Je pense que je devrais m’assoir un moment pour me calmer. Quoique, je voulais partir, non ? Je ne me souviens même plus de ce que j’avais l’intention de faire avant qu’elle me rentre dedans accidentellement. C’est génial ça, oui vraiment ! C’est la voix à l’accent fort de la costaricaine qui parvient à attirer mon attention. Je lui souris. « Oui effectivement, le choc culturel commence dès la sortie de l’avion. » Mon intervention n’apporte rien. Je serais mieux de juste la laisser s’exprimer. Je rapproche instinctivement mon visage du sien lorsqu’elle hésite beaucoup sur ses mots et en dit certains en une autre langue. Je finis par saisir ce qu’elle me dit, ce qui me fait penser à ce que je voulais faire. Ma valise ! « Vous avez réservé une chambre à un hôtel ou bien il y a des gens qui vous accueille durant votre séjour ici ? Je peux vous conduire là où vous allez demeurer si vous voulez. Comme je reviens d’un voyage d’affaire, ma voiture est garée dans le stationnement de l’aéroport. Je dois aller chercher ma valise d’abord, mais si ça vous intéresse, ça va me faire plaisir de vous conduire encore plus rapidement à une douche. » C’est moi où ça sonne mal ce que je viens de dire ?
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MessageSujet: Re: El que quiere interesar a los demás tiene que provocarlos. ∆ Brendon & Gina (#)   El que quiere interesar a los demás tiene que provocarlos. ∆ Brendon & Gina EmptyMar 24 Avr - 13:58


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"Costa… wow !" Gina hausse un sourcil, se retenant de rire. C'est presque si ses yeux ne sont pas sortis de ses orbites comme dans les cartoons se dit-elle. "Si mes origines provoquent ce genre de réactions à chaque fois, je vais beaucoup m'amuser ici." Elle lui offre un petit sourire moqueur, sourire qui reste néanmoins bienveillant, elle se contente seulement de s'amuser de la situation. Elle peut paraître quelque peu narquoise quelque chose mais ça n'a jamais néfaste, bien au contraire. Gina est seulement quelqu'un qui s'amuse de tout et de rien. "Oui effectivement, le choc culturel commence dès la sortie de l’avion." Elle hoche la tête. Ça peut paraître étrange mais il lui semble que tout brille plus ici. "C'est... differente, ça c'est sûr. Tout semble plus... riche." Et quelque part, elle est convaincue que ça l'est. Le Costa-Rica a beau être un des pays les plus opulents d'Amérique du Sud, il reste néanmoins un pays avec ses soucis. "Vous avez réservé une chambre à un hôtel ou bien il y a des gens qui vous accueille durant votre séjour ici ? Je peux vous conduire là où vous allez demeurer si vous voulez. Comme je reviens d’un voyage d’affaire, ma voiture est garée dans le stationnement de l’aéroport. Je dois aller chercher ma valise d’abord, mais si ça vous intéresse, ça va me faire plaisir de vous conduire encore plus rapidement à une douche." Se dandinant d'un pieds à l'autre, le regard en l'air, elle lui offre un sourire innocent, un peu comme lorsque les enfants avouent avoir fait une bêtise. "En fait, je ne sais pas vraiment où aller... Ma decisíon était un peu irréfléchi je dois dire. Je me suis dit que je me débrouillerais sur place." Si elle a toujours réussi à s'en sortir chez elle, il n'y a aucune raison que ce ne soit pas pareil ici. "J'ai envoyé un messaje a una amiga, elle est latine aussi, elle devrait me donner une bonne adresse." Enfin, elle l'espère du moins. Et comme si Esmeralda avait entendu ses prières, Gina reçoit un message de la jeune femme lui indiquant l'adresse d'un hôtel qui devrait lui convenir.


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MessageSujet: Re: El que quiere interesar a los demás tiene que provocarlos. ∆ Brendon & Gina (#)   El que quiere interesar a los demás tiene que provocarlos. ∆ Brendon & Gina EmptyJeu 26 Avr - 2:14


Quelle rencontre inusité. Mais ne sont-elles pas toujours aussi surprenantes quand on y pense ? Les meilleures rencontres sont celles qu’on ne peut anticiper. Donc rencontrer une femme venant d’aussi loin ramène un peu ma vitalité, ma curiosité étant piquée. Elle semble apprécier ma réaction d’ailleurs. Je lui souris, ne sachant pas quoi faire d’autre. Je pense aussi qu’elle va s’amuser à découvrir comment sont les néozélandais. Similaires mais également tellement différents des gens qu’on rencontre en Amérique ou en Europe. Même si nous sommes très américanisé forcément, la culture nous ressemblant le plus est celle des australiens. Je n’ai pas été dépaysé par Sydney, d’ailleurs. C’est un peu comme être passé de Los Angeles à New-York. Il y a des différences par-ci par-là, mais rien de majeures. Je l’observe quelques secondes sans rien dire à sa remarque suivante. Je ne pourrais pas dire si la Nouvelle-Zélande est plus riche que le Costa-Rica. J’ai du mal à figurer clairement ce qu’elle veut dire par là. Peut-être que c’est l’apparence de ciment et de métal du bâtiment de l’aéroport qui lui donne le sentiment d’être dans un endroit plus… industriel ? Moderne ? Urbain ? Qu’importe, je retrouve mon sourire. « On finit par s’y habituer. Très vite, même. » Je continue de lui assurer pour qu’elle voit tout aussi positivement que possible. Le changement c’est bien, mais c’est surtout terrifiant quand le choc est trop important pour ce qu’on peut supporter. Là-dessus, je peux en témoigner. J’ai après tout été élevé dans la pauvreté avant d’être amené dans une famille aimante et plus aisée. J’avais du mal avec l’aspect trop propre des choses au début, si je me rappelle bien. Spontanément, je lui propose de la conduire où elle le souhaite pour lui éviter des frais de taxi, qui ne sont pas donnés d’ailleurs. Je reste sans mot alors qu’elle m’avoue de son air innocent qu’elle n’a pas de plan dans l’immédiat pour la nuit. Pour les prochaines nuits aussi d’après ce que je comprends. Elle est simplement partie de son pays sans rien préparer d’avance. Bon sang, elle n’a peur de rien celle-là. J’ouvre enfin la bouche pour répondre lorsqu’elle reçoit une notification sur son téléphone. Je la laisse regarder ce dernier avant de laisser transparaître une certaine inquiétude dans mon regard lorsqu’elle me scrute à nouveau. « Est-ce que vous avez les moyens pour un hôtel ? Je veux dire, il y en a pour tous les prix mais c’est bien plus cher ici, je pense. Je crois. » Je ne sais pas, je présume en fait. « Je peux… » Oui je pourrais, mais c’est une idée folle. Je ne la connais pas du tout. Je ne peux pas l’inviter à rester chez moi le temps de se trouver un truc bien sans même avoir une garantie sur elle. Je baisse le regard sur le plancher. « Je peux vous aidez si jamais… si c’est trop difficile au début. » Je ne sais pas comment le formuler et pourtant parler est ma force. Surtout que la jeune femme comprend peu l’anglais, je dois lui rendre la tâche encore plus pénible. Je déglutie et je lui tends une main d’un coup. « Je m’appelle Brendon, sinon. » Oui, j’en oubli même la base de toute conversation avec toute cette histoire.
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MessageSujet: Re: El que quiere interesar a los demás tiene que provocarlos. ∆ Brendon & Gina (#)   El que quiere interesar a los demás tiene que provocarlos. ∆ Brendon & Gina EmptyLun 30 Avr - 19:29


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"On finit par s’y habituer. Très vite, même." Gina jette quelques coups d'oeil par ci, par là à travers les vitres : tout à l'air plus décontracté, plus coloré. Et venant d'une costaricaine, ce n'est pas peu dire. "J'en doute pas. J'ai adoré les photos de Wellington que j'ai vu." Photos qu'elle a rapidement regardé avant d'entrer l'avion hier au soir. " Est-ce que vous avez les moyens pour un hôtel ? Je veux dire, il y en a pour tous les prix mais c’est bien plus cher ici, je pense. Je crois." Elle grimace doucement, rien n'est moins sûr. Enfin, elle fait confiance à Esme, elle a vécu tout ça avant elle après tout. "Si je me débrouille bien, je pense que oui, si mon amie m'a envoyé l'adresse c'est que ça doit être bíen... Ce ne sera que provisoire de toute façon." La brune hoche la tête, il faudra rapidement qu'elle  trouve un logement où elle risquera le pire. "Je peux vous aidez si jamais… si c’est trop difficile au début." Elle hausse un sourcil, soudain très intéressée. "Est-ce que c'est une réelle proposition ou simplement de la politesse ?" Comme à son habitude, Gina est directe, elle préfère ne pas passer par quatre chemins. Elle se dit en effet que ça pourrait être pas mal qu'il la dépose jusqu'à l'hôtel puisque son amie Esme vient de lui dire que les taxis sont très chers ici mais elle ne veut pas pour autant s'imposer. C'est avant tout quelqu'un de très indépendant. "Je m’appelle Brendon, sinon." Je tend la main, un léger sourire aux lèvres. "Gina, Gina Jimenez." Et bien évidemment, c'est en disant son nom que son accent ressort le plus.


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MessageSujet: Re: El que quiere interesar a los demás tiene que provocarlos. ∆ Brendon & Gina (#)   El que quiere interesar a los demás tiene que provocarlos. ∆ Brendon & Gina EmptyDim 6 Mai - 0:49


Je hoche la tête, me disant qu’effectivement l’amie de la jeune femme ne lui aurait pas donnée une adresse sans savoir que l’endroit lui convenait. Tout de même, je n’aime pas l’idée de laisser la costaricaine se vider de ses réserves d’argent sans rien faire. Ça où j’ai désespérément besoin de compagnie et ça commence à me jouer sur la santé mentale. Parce que même si j’apprends que tout est sous contrôle, que sa vie à l’hôtel n’est que temporaire, je l’invite tout de même à venir chez moi. Implicitement. Oui, parce qu’elle pense que je ne suis pas très sérieux, on dirait. Cela me laisse sans mot pendant quelques secondes avant que je me réveille enfin. Il faut que je la rassure immédiatement. On pourrait me prendre pour l’un de ces fous qui entourloupent des gens vulnérables pour ensuite les conduire dans des endroits pas bien. Pas que je la trouve particulièrement vulnérable, c’est juste qu’elle vient d’arriver et que… Parle ! « C’est une réelle proposition. J’ai une maison trop grande pour moi depuis… j’ai une chambre de vacante dès maintenant. Je sais que ça sonne comme une plaisanterie mais je vous assure que tout ce que je veux c’est vous aidez. » Et m’aider par la même occasion. Est-ce qu’elle le voit dans mon regard que je suis totalement désespéré ? J’espère bien que non. « D’être votre guide, à la limite. Parce que je ne veux pas m’imposer, bien sûr. Désolé, je suis encore en décalage horaire, on dirait. Je ne pense plus clairement. » Je tente de faire passer mon comportement là-dessus mais ce n’est pas aussi vrai que ça. Bon sang, faite qu’elle ne me prenne pas pour un maniaque. Je trouve le moyen malgré ma maladresse de me saisir de sa main et de me présenter officiellement à elle. Je souris instantanément en découvrant que oui elle vient bien d’un autre pays juste à l’entendre parler. « Hum, je n’ai pas tout compris, désolé. Mais bienvenue en Nouvelle-Zélande, Gina. » Je me devais de le faire. De rendre le truc officielle, autant pour elle que pour moi. Je pointe en direction des bagages. « Je peux au minimum vous payez un café et une viennoiserie de l’aéroport, j’ai entendu dire que la nourriture faisait très locale. » Je vois ma valise qui se pointe justement sur le tapis roulant, prête à être cueillie. « Je vais chercher mes bagages, on se rejoint à l’une des tables ? » Je lui pointe à présent la direction du restaurant de l’endroit avant de me dépêcher de retrouver mes affaires. Je vérifie l’état de la valise avant de la réclamer et de rejoindre d’un pas rapide et nerveux Gina. J’ai l’impression de lui faire peur, de la draguer, bref de faire tout ce qu’un type bien ne devrait pas faire en sa compagnie. Je suis soulagé au moment de la retrouver. Elle ne s’est pas sauvée, c’est déjà un bon signe. Enfin, je pense. Je laisse la jeune femme choisir ce qu’elle veut à manger et à boire avant de faire de même et de l’aider à tout transporter à nos places. Converser à nouveau va m’occuper l’esprit. « Votre amie est en Nouvelle-Zélande depuis longtemps ? » Je demande avec curiosité, ne pouvant m’empêcher de me dire que Gina serait plus en sécurité avec moi que dans un hôtel quelconque. Pourquoi je suis d’un coup surprotecteur avec une parfaite inconnue ? Aucune idée.
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MessageSujet: Re: El que quiere interesar a los demás tiene que provocarlos. ∆ Brendon & Gina (#)   El que quiere interesar a los demás tiene que provocarlos. ∆ Brendon & Gina EmptyMar 8 Mai - 15:53


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"C’est une réelle proposition. J’ai une maison trop grande pour moi depuis… j’ai une chambre de vacante dès maintenant. Je sais que ça sonne comme une plaisanterie mais je vous assure que tout ce que je veux c’est vous aidez." Gina n'a pas l'habitude d'accepter l'aide de qui que ce soit. C'est quelqu'un de très indépendant, un peu trop pour son bien d'ailleurs. Ajoutez à ça un entêtement sans borne... Objectivement, on peut dire que la mort de ses parents l'a atteinte bien plus qu'elle ne le pense. Ça l'a poussé à ne compter que sur elle. "Està gentil de ta part mais je ne peux pas accepter, c'est bien trop." Sa proposition reste tout de même tentante pour la belle qui se retrouve sans ressource ici mais elle ne veut rien avoir à devoir à personne. Loger chez lui serait un bien trop grande service pour elle. Ce n'est pas comme ça que son grand-père l'a élevé. Il lui disait toujours "si tu veux quelque chose, fais en sorte de l'avoir par toi même". "D’être votre guide, à la limite. Parce que je ne veux pas m’imposer, bien sûr. Désolé, je suis encore en décalage horaire, on dirait. Je ne pense plus clairement." La costaricaine hoche la tête, elle ne saurait dire pourquoi mais elle pense qu'il est sincère. Elle a toujours eu un bon instinct pour ce genre de choses ayant la capacité d'analyser une situation la tête froide. Ce n'est pas quelqu'un qui se laisse facilement berner. "Ça, pienso que je peux accepter. C'est vraiment sympathique." Cela lui semble un bon compromis. "Hum, je n’ai pas tout compris, désolé. Mais bienvenue en Nouvelle-Zélande, Gina." Elle lève les deux mains en l'air en signe d'excuse. Son anglais est loin d'être parfait, elle en est consciente, elle espère l'améliorer rapidement maintenant qu'elle est ici. "Merci beaucoup. Et re-bienvenue chez toi." Elle lui offre un large sourire, se sentant très chanceuse d'être tombée sur un homme si avenant. Ce n'est pas tous les jours que ça arrive. Surtout que la plupart du temps, elle trouve les personnes gentilles très agaçantes. Comme si elles étaient mielleuses, sautes mais ce n'est pas le cas avec Brendon, voilà pourquoi elle le qualifierait plus d'avenant que de gentil. "Je peux au minimum vous payez un café et une viennoiserie de l’aéroport, j’ai entendu dire que la nourriture faisait très locale." Sa première réaction est encore une fois de refuser, ayant déjà accepter qu'il soit son guide en quelque sorte, mais sa gourmandise la rattrape bien vite. Comment dire non à une si alléchante proposition ? "Ça devrait pouvoir se faire. Mais on peut partager la note tout de même ?" Bien plus qu'une question d'éducation ou d'indépendance, qu'on l'aide la gêne. Ce ne sera pas de refus pour les viennoiseries quoiqu'il en soit, son ventre crie famine. "Je vais chercher mes bagages, on se rejoint à l’une des tables ?" Ça sonne comme un bon plan, voilà pourquoi elle s'exécute, prenant place à une table au plus près du comptoir et donc au plus loin des passants. Le bruit de la foule a tendance à lui taper sur les nerfs. "Votre amie est en Nouvelle-Zélande depuis longtemps ?" Les sourcils froncés, elle y réfléchit quelques secondes essayant de se rappeler ce qu'Esme lui a dit. "Trois mois je crois mais c'est plus une correspondante qu'una amiga." Gina ne peut pas considérer réellement quelqu'un rencontré sur le net comme une amie mais en tout cas, c'est une bonne connaissance. "En fait j'ai une autre amie qui vit ici. C'est una razon... enfin je veux dire : une raison de ma venue. Mais elle est en voyage pour le moment." Elle espère qu'elle reviendra vite d'ailleurs, pour pouvoir lui faire la surprise parce que bien évidemment, elle n'est pas au courant... Et ainsi, ils continuent de discuter un moment avant qu'ils ne commencent à faire le tour de la ville. La rencontre de la costaricaine avec ce bien gentil néo-zélandais laisse penser à Gina qu'elle a fait le bon choix. C'est comme si c'était un signe.

FIN

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