sweater weather. (brendon)

Elle lui a envoyé un sms. Tout simple tout con. Elle doit lui rendre sa veste quand même. Il avait été un parfait gentleman, c'est une évidence que de lui rendre ce qui lui appartient de droit. Alors elle lui a donné rendez vous dans un café un peu plus loin de chez elle. Après avoir déposé Jayden à l'école, elle s'est baladée un peu jusqu'à l'heure du rendez vous dans l'après midi, après que Brendon ait fini de bosser. Il lui reste encore deux bonnes heures avant d'aller chercher son petit soleil à l'étude. Et puis ce soir, pas de cours à la fac, c'est un bon point. Oh bien sur elle adore y aller mais les examens s'approchent et ça l'effraie un petit peu. Peur de ne pas être à la hauteur et de louper tout ça. Parce que sans ces cours validés, elle ne pourra pas intégrer cette école d'art si chère à son coeur. Enfin la fac de dessin. Ses premiers examens se sont bien passés mais à l'oral elle se débrouille bien. Heureusement que Jane l'aide pour l'écrit. Quoiqu'il en soit, elle s'installe à une table du café, la veste lavée et pliée dans son sac et elle l'attend. La serveuse vient vers elle pour prendre sa commande mais elle lui explique qu'elle attend un ami. Parce que c'est ce qu'il est devenu après tout. Esme s'attache vite aux gens. Surtout dans ce pays étranger. Elle envoie rapidement un sms à Eléa pour qu'elles révisent ensemble le lendemain et pose son téléphone sur la table au moment où Brendon entre dans le café. " Salut ! " Elle se lève pour s'afficher et qu'il la voit et se rassoit une fois que la bise est faite. " Comment tu vas ? " Autant commencer par les politesses d'usage.

Je reçois le message texte d’Esme en plein milieu d’une réunion. Je regarde toujours mes notifications malgré la présence des regards de mes collègues sur moi car j’ai régulièrement des affaires plus importantes à régler qui me sont envoyées. Les autres ne se formalisent donc pas très longtemps de mon impolitesse. Je réponds positivement à l’invitation d’Esme à un café après le boulot. Je n’ai pas des heures de travail régulières, pouvant quitter très tard le soir ou au contraire commencer en plein milieu d’après-midi. Du coup, je peux partir bien souvent selon le moment qui me convient le mieux et il n’y a personne qui m’arrête. C’est pratique d’être le grand patron dans de tels cas. Il y a beaucoup de désavantages bien sûr sauf que celui-ci fait partie des avantages du métier de vice-président d’une importante compagnie. Je trouve toutefois le moyen de retrouver ma voiture avec déjà quelques minutes de retard. Ajouter à cela le trafic de Wellington et je suis au moins vingt minutes en retard au moment de me stationner dans la rue du café. Je me dépêche de sortir de mon véhicule et je cours même afin de rejoindre la porte d’entrée. Je m’arrête devant celle-ci, me souvenant qu’il serait préférable d’éteindre la sonnerie de mon téléphone pour ne pas être dérangé une fois en compagnie de la jeune femme. Je fais donc cela tout en usant de mon corps pour pousser la porte du café. J’entre à l’intérieur et je relève la tête pour trouver Esme. Elle est facile à localiser, sa voix m’arrivant clairement malgré le bruit ambiant. Je range mon téléphone dans la poche de mon pantalon, retire mes lunettes de soleil de sur mon nez et je m’approche d’elle en souriant. « Salut ! Désolé du retard ! » Je lui dis une fois à sa hauteur, embrassant chacune de ses joues par politesse. Je continue de sourire tandis que nous prenons place à la table, l’un en face de l’autre. Je vois qu’elle s’est bien occupée de ma veste et c’est très gentil de sa part. Je suis même surpris par l’odeur agréable qui se dégage du sac posé sur la table dans lequel elle l’a soigneusement rangée. Je la regarde avec des yeux pétillants. « Ça va un peu mieux. Plus le temps passe et plus je m’habitue au célibat, disons. » Je grimace à cela. Je suis le pire célibataire qui existe au monde, incapable de supporter la solitude même une seule seconde. « Mais ça pourrait être pire, donc. » J’ajoute en riant, reposant mon dos complètement contre la chaise afin de m’étirer à demi. La serveuse vient vers nous à ce moment et je commande un café en insistant pour être celui qui va ramasser la facture au moment de partir. Esme m’a donné rendez-vous ici mais je n’ai jamais eu l’intention de lui laisser payer sa consommation ou la mienne d’ailleurs.

Il ne tarde pas à arriver et retire ses lunettes de son nez en s'excusant du retard. Esme secoue la tête de gauche à droite, ça n'a pas franchement d'importance, d'autant qu'elle n'a pas du attendre bien longtemps. Elle dépose le sac avec la veste sur la table et le pousse légèrement vers lui. Elle ne veut pas l'attaquer directement avec ça mais au moins ce sera fait. Elle lui demande comment il va et il lui parle de son célibat. Oui, ils en ont discuté dans la voiture la dernière fois. De cette séparation difficile. Esme a un petit sourire triste. Oui, c'est triste qu'il soit mal à cause d'une femme. " Si ça va quand même alors c'est le principal. " Toujours mettre en avant le côté positif. Toujours être optimiste. Toujours voir le verre à moitié plein. La serveuse revient, Brendon commande un café et lui précise qu'il paiera les consommations. Visiblement, Esme n'a pas le choix. Elle soupire mais toujours avec le sourire aux lèvres. " Un chocolat chaud s'il vous plait. " Elle adore le café mais elle en a déjà pris deux aujourd'hui. Si elle veut dormir un peu cette nuit, il vaut mieux qu'elle se calme sur les excitants. Surtout que Jayden se réveille bien tôt même quand il n'y a pas école. " Tiens et merci encore. " Elle pousse la veste et sourit. " Elle ne t'a pas trop manqué j'espère. " Elle rigole, bien évidemment, ce n'est qu'une veste, il doit en avoir d'autres en stock. Puis sinon il ne la lui aurait pas laissé. " Je t'ai pas demandé mais tu fais quoi dans la vie ? " Parce que les questions, elle en a toujours en stock. Et la dernière fois ils n'ont pas forcement trop eu le temps de discuter.

Esme est encore une fois positive. C’est remarquable qu’elle en soit capable si régulièrement. Moi je suis le roi de la négativité, un éternel pessimiste. Sauf que c’est bien de rencontrer quelqu’un qui arrive à voir les choses sous un autre angle. Effectivement, je vais un peu mieux et c’est une bonne nouvelle en soit. Ça veut dire que je récupère, que j’arrive à m’en sortir même si c’est beaucoup trop long à mon goût. Tout ne peut pas cicatriser instantanément en quelques secondes. Il faut que je me laisse du temps, bien que cela ne me plaise pas. Esme se prend un chocolat chaud, ne protestant pas à mon désir de lui payer. J’ai l’habitude de me battre pour les moindres petites choses avec les femmes qui étaient autrefois dans ma vie. Du coup, ne pas avoir à le faire est un véritable soulagement. Elle me rend ma veste et je lui offre un grand sourire alors qu’elle cherche à savoir si le vêtement m’a manqué. « Je préfère qu’elle soit en ta compagnie que dans mon dressing room avec les autres ! » Je ris, sachant qu’au fond cette veste a été bien plus utile à Esme qu’elle ne l’a jamais été à moi. Je demeure souriant, même lorsqu’elle commence à me poser des questions. Étant une personne qui adore particulièrement l’art de la conversation, je ne me fait pas prier pour répondre et alimenter celle-ci. « Je suis vice-président de la Société financière Colton, basée à Wellington. D’où le costume-cravate. » Je fais un signe pour englober mon habit du jour. Je n’ai pas eu le temps de m’arrêter chez moi pour me changer avant de venir après tout. Je remarque du coin de l’œil la serveuse qui s’approche avec nos commandes respectives. « Étrangement, la plupart des gens sont surpris quand ils apprennent que je suis un patron d’entreprise. Je n’ai pas l’air d’un tyran assoiffé d’argent, ça doit être ça. » Je continue en riant. « Plus sérieusement, je suis comme ça avec tout le monde. Mes amis, mes employés, mes… les femmes. » Je soupire. Je reviens toujours à cela, il semblerait. Ça commence à m’énerver de ne pas être capable de pleinement décrocher de mes soucis. Le café qui arrive devant moi est le bienvenu. Je la pointe en retrouvant mon sourire. « Je suis curieux de découvrir ce que tu fais dans la vie. » J’avoue, l’observant avec un regard pétillant d’une curiosité retrouvée.

Brendon est charmeur, Brendon l'amuse. Leur personnalités sont concordantes même si Esme s'est montrée jusque là assez discrète malgré tout. " Promis j'en ai pris grand soin. " Evidemment elle ne l'a pas remise après la soirée, elle en avait chez elle et elle ne pouvait pas risque de l'abîmer. C'est marrant comment on peut faire attention aux objets qu'on nous prête comparés aux notres. Esme fait attention à ses affaires mais c'est une grande maladroite. " Wow monsieur le vice-président et bien et bien... " Esme prend un air impressionnée, parce qu'elle l'est, mais elle finit par rigoler. Parce que forcément, c'est assez amusant de rencontrer quelqu'un avec autant de responsabilités dans ce genre de soirées Harry Potter. Et puis surtout les on dit et les a priori auraient pu laisser penser que le jeune homme se foutait des gens. Alors que non. Et en effet il lui confirme que son métier n'est pas tout de suite associé à son visage. Il lui apprend que ce n'est pas la première fois qu'on lui fait ce genre de réflexion. " C'est vrai que t'es plutôt ouvert, j'aurai pas pensé non plus. " Non, vraiment pas. Il bute encore sur les femmes, elle a de la peine pour lui. Ca doit être récent, elle sait comment elle était au moment de sa rupture. C'était pareil pour elle. " Tu me vois dans quoi ? " Elle pose ses coudes sur la table et place sa tête dans ses mains. Mais comme un dessin vaut mieux que des mots, elle le laisse réfléchir en sortant de son sac son carnet à dessins et le lui tend. Ses petits personnages, ces petites bouilles un peu caricaturales, ces têtes qu'elle prévoit pour l'animation. Des mini BDs, des croquis de décors, des personnages masculins, féminins, dans toutes les positions. " Je veux bosser dans l'animation plus tard. Donc plutôt dans l'art. "

J’aime la réaction d’Esme lorsqu’elle apprend ma profession. Même si elle semble impressionnée au départ, elle passe rapidement outre pour me faire entendre une fois de plus son rire. Je sais qu’elle n’a pas une opinion différente de moi malgré ce nouveau fait qu’elle découvre et c’est ça le plus important. Mon métier ne me défini absolument pas et je pense qu’elle le comprend à cet instant. Je souris tandis qu’elle affirme qu’il est vrai que je sois une personne ouverte d’esprit et qui ne donne pas l’impression de posséder autant de pouvoir et de responsabilités. Pourtant, c’est bien vrai et je ne fais pas mal mon travail pour autant. Je n’ai jamais été celui qui dispute ou insulte juste parce que j’ai un titre. Ce n’est pas comme ça qu’on arrive à avoir la meilleure productivité avec ses employés, en tout cas. Je suis réellement intrigué lorsqu’elle souhaite que je devine quel métier je vois pour elle. J’ouvre la bouche pour répondre mais elle m’offre plutôt son carnet de croquis que je scrute avec attention, souriant sous la fascination que m’apporte ses dessins. Je caresse même du bout du doigt l’un des décors particulièrement complexes qui a du lui prendre des heures à faire. C’est vraiment impressionnant. Je relève la tête lorsqu’elle me donne au final la réponse. « Wow, c’est magnifique ! » Je lâche, sincère. Je baisse les yeux à nouveaux sur le carnet pour poursuivre mon exploration de ce qu’il y a à l’intérieur. Je tourne encore un peu les pages avant d’arriver à la fin et de lui rendre, une expression toujours subjuguée sur le visage. « Tu as vraiment du talent, c’est impressionnant. Avant que tu me montres tes dessins, je te voyais travailler avec des enfants. Tu es douce et calme, tellement gentille aussi. Tu me faisais penser à une institutrice de maternelle ou même à une écrivaine de livres pour enfant. » Je souris à cela, reprenant une gorgée de mon café. « Tu étudies en art à l’université, donc ? » Je conclue en me disant que forcément vu son âge et sa passion elle doit être encore aux études. Ce n’est qu’une déduction, après tout. J’ai moi-même été à l’université pour devenir actuaire et je n’use jamais de mes compétences dans mon métier actuel. Donc peu importe ce qu’on étudie, ça ne nous garantie pas de devenir exactement cela une fois sur le marché du travail.

Elle lui présente son carnet comme preuve de ce qu'elle fait. Enfin, ce n'est pas encore son métier, c'est ce qu'elle souhaite faire plus tard. Elle est jeune, donc oui, encore en études. Elle sait que certains à son âge travaillent déjà mais ce n'est pas son cas. Les études sont obligatoires pour ce genre de boulot. Et puis surtout les diplômes rassurent, malgré le coup de crayon qui doit être impeccable. Ca prouve le sérieux. Il regarde son carnet et lui fait des compliment qui la font rougir légèrement. Même si ça ne se voit pas sur son visage hâlé. " Merci. " Sourire timide, un peu gêné. Il continue de regarder les pages avant de lui rendre son bien. Elle le récupère et le replace dans son sac. Il finit par lui dire dans quoi il la voyait et ça amuse la vénézuélienne. Parce qu'il n'a pas tort. Oh ça non, il est loin d'avoir tort. " Pas encore, à partir de la rentrée prochaine. Pour l'instant je prends des cours d'anglais pour me perfectionner pour la fac. " Son chocolat face à elle, elle en prend quelques gorgées. " Mais t'as pas tout faux. Je suis fille au pair ici, c'est comme ça que j'ai atterri à Island Bay. Je m'occupe d'un petit garçon et c'est mon premier public pour mes dessins. J'ai pas la prétention de dire que je travaillerai un jour dans les studios Pixar, mais c'est mon rêve. Donc pour les enfants. Tu m'as plutôt bien cernée. " En effet, beaucoup de vrais dans ses paroles. Esmeralda n'est pas scénariste même si forcément pour ses petits personnages, elle invente des petites scénettes. Mais elle rêve de dessiner un personnage qui sera vu par le plus grand nombre, qui pourra amuser les enfants, émouvoir les parents et toucher le public. Peut être un jour, après tout avec un peu de détermination... Mais sinon, l'idée de dessiner pour des livres pour enfants commence à lui trotter en tête. Il faut juste trouver l'écrivain qui l'accompagnera là dedans.

Je suis vraiment heureux de pouvoir retrouver Esme. Son énergie m’apaise par sa simple présence. Son rire est presque une musique à mes oreilles. Je passe vraiment un bon moment même si je sais qu’on est encore presque des inconnus l’un pour l’autre. Au moins, je sais désormais qu’il y a une possibilité d’amitié entre nous et que nous pouvons compter mutuellement sur l’autre. C’est agréable de trouver quelqu’un comme ça surtout après avoir perdu des gens que je pensais éternel dans ma vie. Ça me redonne un peu confiance en l’amitié et au hasard qui nous pousse parfois à faire de nouvelles rencontres inusités. Je hoche la tête en découvrant que pour le moment elle prend des cours d’anglais. Je trouve qu’elle s’exprime très bien dans cette langue qui j’imagine n’est pas celle qu’elle a l’habitude d’employer depuis la naissance. C’est bien qu’elle travaille autant pour son avenir et pour son intégration dans le pays. Oui parce qu’ici l’anglais est la langue qui prime donc il vaut mieux pour elle qu’elle apprenne à la maîtriser pour ne jamais rencontrer de difficultés. Je comprends mieux ensuite pourquoi elle me donne l’impression d’être un rayon de soleil pour les enfants. C’est parce qu’elle s’occupe d’un. Je laisse passer sur mon visage la surprise de cela avant de sourire très grand. « Il a de la chance d’avoir tes dessins en primeur. » Je dis avec un faux air jaloux. Je trouve ça adorable qu’elle lui offre ainsi une première vue de ses œuvres. Il doit être un bon critique, ça j’en suis certain. Les enfants sont francs pour ce genre de choses. Cela me fait vraiment plaisir d’en apprendre plus sur elle et de réaliser qu’elle est vraiment sur la bonne voie pour faire tout ce dont elle a envie dans la vie. J’ai déjà été à sa place, il y a longtemps il me semble. Quand je me remémore mon début de vie d’adulte, je ne trouve pas les mêmes qualités et la même motivation que je découvre chez Esme. Et si j’ai réussis à me rendre aussi haut malgré tout, alors elle peut accomplir des miracles. « Ça me fait penser, j’ai des contacts si jamais tu as besoin. Je peux t’arranger une rencontre avec des maisons d’édition ou des boîtes publicitaires qui doivent forcément rechercher des dessinateurs. La Société Colton les finances depuis des années alors je les connais bien. Si ça t’intéresse, je peux leur parler de toi. » Je lui propose, parfaitement à l’aise avec l’idée qu’elle décline si elle souhaite se promouvoir par elle-même ou attendre à plus tard. Je ne compte pas la presser non plus, loin de là. Je suis bien à simplement savourer mon café en sa compagnie. Rien n’est urgent.

Brendon est à l'écoute. Ca c'est le moins que l'on puisse dire. Parce qu'Esmeralda elle parle, elle lui raconte des anecdotes sur Jayden sur sa passion et il lui répond. " C'est gentil de dire ça et puis c'est un vrai enfant. " Non pas qu'il en existe des faux bien sur... " S'il a quelque chose à dire il le dit sans détour. " Ouais, un gosse quoi. Esme parle encore et encore. Elle aime le dessin, elle aime l'animation. Bien évidemment, elle veut faire partager cette passion. Et pour ça et bien il faut qu'elle fasse ses études, qu'elle perce dans le milieu. Y'a pas de secret. Elle se fige, la tasse de chocolat près de ses lèvres lorsqu'il reprend. Afin d'être plus alerte sur ce qu'il est en train de dire. Parce que c'est important. Ses yeux s'écarquillent, elle ne s'attendait pas à ça du tout. " Oh mais... " Oui, elle bug, elle bégaye presque. " C'est gentil merci ! Enfin pour le moment j'ai besoin de faire mes études mais je pense qu'on aura des stages. Si jamais ils prennent des stagiaires pourquoi pas ? " Esme sourit, Esme est sereine. Parce qu'Esme semble trouver quelques points d'attache à Island Bay malgré qu'elle ne soit pas du coin. Travailler dans la publicité ce n'est pas forcément ce qu'elle recherche de base, mais pour un stage ou entrer dans le monde du travail, pourquoi pas après tout. Même si elle ne compte pas quitter son travail chez Axl de si tôt. Mais de toute façon, les heures de la fac coïncident avec celles de l'école de Jayden, donc même à la rentrée il n'y aura pas de problèmes. Sa petite vie commence à être bien huilée par ici et c'est loin de lui déplaire. Elle a de toute façon la carte de Brendon, elle pourra le recontacter lorsqu'elle le souhaite. Elle n'hésitera pas c'est certain.