contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
C'est de la confiance que naît la trahison [Feat. Augustus Fletcher]
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Sujet: C'est de la confiance que naît la trahison [Feat. Augustus Fletcher] (#) Dim 29 Avr - 12:39
Des mois, voilà le temps qui s'était écoulé depuis la dernière fois qu'Augustus et Jonathan s'étaient vu. Ils avaient fait connaissance, le premier avait initié l'allemand à son métier. Petit à petit, il s'était livré à lui, et c'est sans doute la pire bêtise qu'il avait fait depuis des années.
Jonathan lui avait montré ses dessins, lui avait raconté son histoire, ou du moins lui avait fait un très bref résume de celle-ci, en contrepartie, Augustus avait donné son avis sur ses écrits et lui avait même proposé de les publier. Il pensait qu'il respecterait son choix, au lieu de quoi, il l'avait trahit. Peut-être que ce n'était pas le terme exact, mais le jeune homme l'avait pris ainsi, voilà pourquoi il ne s'ouvrait jamais aux autres, notamment pour ce genre de choses.
Isolé dans son coin, Jon avait réfléchi durant de longues semaines sur le comportement qu'il devait adopté face à ça. La colère était le premier sentiment qui avait raisonné en lui, suivi par la déception et ensuite la honte. Il n'avait jamais raconté son histoire à personne et là, alors qu'il juge quelqu'un de confiance, il se fait trahir par ce qu'il pensait être un ami. Si seulement il avait su.
Ayant le numéro de téléphone d'Augustus ainsi que son lieu de travail, il lui suffisait de revenir sur les lieux où il avait fait connaissance avec lui, histoire que les deux hommes puissent s'expliquer. Est-ce qu'il allait pour autant accorder de l'importance aux propos de cet homme ? Sans doute pas, ou très peu, il avait déjà son opinion sur la chose et il lui en voulait énormément. S'il avait supporté le contact avec les autres, il l'aurait secoué avec d'imprimer la trace de sa main sur son visage, mais il en serait tout bonnement incapable.
C'est donc sur le chemin menant au zoo que Jonathan réfléchissait à toute allure. Il ne savait quoi dire et quoi faire, il était totalement perdu, honteux à l'idée qu'un parfait inconnu pouvait connaître son histoire et ainsi ses faiblesses. Il avait désormais toutes les cartes en main pour le briser. Arrivé sur place, il se déplaca d'un pas vigoureux, désireux de retrouver l'homme coupable de ses angoisses, ce n'est que lorsque son regard se posa sur lui qu'il réalisa que ce qu'il s'apprêtait à faire était sans doute démesuré par rapport à la situation.
" - Je pensais que tu étais quelqu'un de bien, un type honnête et sincère. Finalement tu es comme tous les autres, un menteur qui n'hésite pas à utiliser les faiblesses des autres." fit-il d'une voix calme, comme si toute trace de colère s'était effacé. En vérité, c'est juste qu'il était incapable de réellement s'énerver.
C'était surtout sur ce point qu'il lui en voulait le plus. Mais au fond, très profondément en lui que si Augustus avait fait ça, c'était pour lui, pour qu'il puisse vivre de sa passion : l'écriture. Et même s'il doit allier la boulangerie et ses écrits, alors il était prêt à le faire.
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Sujet: Re: C'est de la confiance que naît la trahison [Feat. Augustus Fletcher] (#) Mar 1 Mai - 22:06
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Jonathan & Augustus.
Augustus se souvenait précisément la première fois qu'il avait rencontré Jonathan. Cela faisait des mois que cette rencontre avait eu lieu, mais ça lui arrivé encore parfois d'y penser lorsqu'il se trouvait près de l’enclot des singes pour le goûter. Honnêtement sa rencontre avec Jon l'avait touché. Il ne saurait trop dire pour quoi mais il avait toujours cette envie d'aider les autres et il avait pensé bien faire en envoyant quelques passages de ses histoires à un éditeur. Si la réponse avait été mauvaise, il ne l'aurait probablement pas dit à Jon, mais l'éditeur avait demandé à en voir plus et pour cela et bien il fallait l'accord de Jonathan. Le problème, c'est qu'il s'était complètement emporté et Gus s'était rendu compte de la connerie qu'il venait de faire. Il avait eu beau s'excuser cela n'avait rien changé.
Soupirant, il repensait à chaque fois à cet échec. Il ne pouvait pas aider tout le monde même lorsque c'était un ami. Au fil des mois, il était passé rapidement devant la boulangerie de Jonathan mais il ne s'était jamais arrêté de peur de relancer toute la rancœur qu'il devait avoir pour lui, puis il avait cessé de le faire allant juste travailler comme d'habitude. Il ne se doutait absolument pas de ce qui allait lui tomber dessus aujourd'hui. Non, il faisait son boulot comme tous les jours. Déverrouiller l'enclot, fermer derrière lui, bloquer la trappe, faire sortir les félins et surtout toujours fermer le bâtiment à clé. Les enclos des carnivores sont probablement ceux où il devait faire le plus attention. Il y avait toujours énormément de verrous mais c'était une question d'habitude.
Gus n'était pas spécialement en contact avec le public aujourd'hui. Il avait beaucoup trop de choses à faire, alors il se baladait dans le parc avec sa grosse paire de gants et sa brouette qu'il emmenait partout afin de nettoyer les enclos. Parfois, il laissait se travail aux stagiaires mais en ce moment, il n'y en avait presque pas et c'est sûrement pour cela qu'il avait autant de travail. Alors qu'il s'arrêta dans une allée pour renseigner une famille qui souhaitait se rendre au spectacle des oiseaux, il reconnu la silhouette de Jonathan qui apparu très distinctement lorsque la famille prit sa route pour une des allées du parc. Sans s'en rendre compte il perdit son sourire. Il regarda autours de lui avant de s'approcher de Jonathan en secouant légèrement la tête.
- Pourquoi tu dis ça ?
Il marqua une pause avant de reprendre.
- Une faiblesse, tu peux en faire une force en particulier dans ton cas. Pourquoi tu refuses de le voir ?
Quelque part, ça le gêner beaucoup que Jonathan le voit ainsi maintenant mais ce qui était fait, l'était et il ne le regrettait pas pour autant.
CODES c LITTLE WOLF.
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Sujet: Re: C'est de la confiance que naît la trahison [Feat. Augustus Fletcher] (#) Jeu 3 Mai - 20:36
Jonathan n'avait jamais été quelqu'un sujet à la colère, et même lorsqu'il l'était, ce n'était pas en élevant le son de sa voix, bien souvent, c'était plus dans ses propos qu'on entendait sa colère plutôt que dans sa façon d'agir. Il avait toujours été renfermé sur lui-même et ne montrait pas grand chose.
Sentant qu'en la personne d'Augustus il pouvait trouver un ami, il s'était laissé aller, et ça avait été sa plus grande faiblesse. Non seulement, lorsqu'il était venu, il s'était installé sur son petit carnet pour dessiner, puis, le jeune homme était venu à sa rencontre. Tout semblait allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, et au lieu de ça, il s'était fait planté un couteau dans le dos par celui qu'il pensait être un ami, et à qui il s'était confié. Il était tombé de haut et cette trahison lui faisait comprendre que se confier n'était jamais une option envisageable à l'avenir.
Durant des jours entiers, il s'était torturé l'esprit afin de savoir ce qu'il devait vraiment faire, s'il devait essayer de se calmer, de comprendre les réelles motivations qui avaient poussés Augustus à montrer une partie de son histoire. Mais malgré le fait qu'il ai essayé de retourner la chose dans tous les sens, il se disait que la confrontation était sans doute la meilleure option.
Il avait essayé de se préparer, de ne pas s'énerver, mais dès lors qu'il avait passé les grilles du zoo, ça avait été plus fort que lui, il avait senti toute cette déception, cette colère en lui ressurgir. Alors il avait arpenté les allées jusqu'à trouver son ancien ami en pleine discussion avec un couple qui semblait demander son chemin. Jonathan était planté là, il attendait patiemment que ce soit son tour de pouvoir lui dire ce qu'il a sur le coeur, mais aussi le tour d'Augustus de s'expliquer sur ce qu'il avait fait.
" - C'est à moi d'en décider ! Ce n'est pas à toi de prendre les devants de te montrer mon histoire à qui que ce soit. Cette histoire, c'est la mienne. C'est aussi ce qui m'a totalement détruit et m'empêche d'être quelqu'un de normal aujourd'hui. Ce que tu pouvais faire toi, c'était essayer de me convaincre de faire un pas vers ces types, mais tu n'avais pas le droit de le faire à ma place. Quand est-ce que tu vas comprendre que ces écrits transcrivent les dernières années de ma vie, celui qui le lit connaîtra toutes les faiblesses et pourra les utiliser pour me détruire entièrement."
L'allemand n'avait jamais été un grand émotif au niveau des émotions, et même s'il était en colère et qu'il avait actuellement envie de se déchaîner sur l'homme qui se tenait face à lui, en tapant de des poings contre son torse, le contact l'effraie trop pour qu'il puisse mettre à exécution ce qu'il a en tête. De plus, même s'il est extrêmement déçu, et qu'il aurait pu se mettre à pleurer parce que tout cela le touchait énormément, il n'en fit rien.
" - T'avais pas le droit Augustus, c'est ma vie, c'est mon choix. Je te faisais confiance.." finit-il par avouer d'une voix quasiment inaudible.
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Sujet: Re: C'est de la confiance que naît la trahison [Feat. Augustus Fletcher] (#) Ven 11 Mai - 11:31
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Augustus n'avait jamais agit sans réfléchir. Il avait apprit avec les années à réfléchir avant de faire quelque chose et par conséquent, il avait réfléchit un bon nombre de jours avant d'envoyer ces fameux extraits du récit de Jonathan à un éditeur. Pour lui, c'était essentiel qu'il le fasse, pour aider son ami et lui montrer que ce qu'il a vécu pouvait lui servir à avancer dans la vie. Même si certains événements peuvent nous blesser au plus profond de nous même, il est essentiel de s'en servir comme une arme. C'est du moins ce que pensait Gus lorsqu'il avait agit. Aujourd'hui, Jonathan était venu le trouver et quelque part, il avait attendu ce moment où il pourrait enfin s'expliquer avec lui, afin de lui faire comprendre pourquoi il avait agit ainsi. Il fronça son visage en entendant les paroles de Jonathan puis il lui répondit sans vraiment réfléchir car il savait absolument ce qu'il voulait lui répondre.
- Quoi ? Mais pourquoi un parfait inconnu voudrait te détruire ? En transmettant certains passages de ton histoire, je n'ai jamais dévoilé ton identité. Je n'ai jamais dis que c'était ton histoire personnelle. J'ai juste transmit des mots à un éditeur qui semblait adorer ce qu'il avait lu et qui voulait en voir plus. Jonathan, si je n'avais pas été sur de moi, je ne l'aurais jamais fait. Je suis vraiment désolé que ça te blesse autant.
Ça lui faisait mal aussi d'avoir l'impression qu'il avait commit une trahison envers un ami, mais il s'efforçait de penser qu'il avait fait ça pour son bien et qu'au final cela lui ferait ouvrir les yeux sur le potentiel d'écrivain qu'il avait. Gus regarda Jonathan frappait son poing contre sa poitrine, cela le déconcerta un peu. Avait-il également envie de le frapper ?
- Les vrais amis font exactement ce que j'ai fait. Il essaye d'élever ceux qu'ils aiment pour leur faire réaliser à coté de quoi ils passent.
Il ne voyait pas ce qu'il aurait pu dire de plus. Il était désolé et il s'était déjà excusé une bonne centaine de fois mais cela n'avait rien changé. Peut-être qu'il fallait un coupable à tout cela et il se trouvait être la personne parfaite. Il ajouta pour conclure.
- Après ta réaction, j'ai compris mon erreur et j'ai contacté l'éditeur pour lui dire que tu n'étais pas intéressé et qu'il n'y avait pas de suite aux extraits que j'avais envoyé. Tu vois, j'ai rectifié mon erreur, il ne saura jamais de qui vienne ces écrits. J'espère que ça t'aidera à m'en vouloir un peu moins.
Et c'était vrai. Augustus avait pleinement pris conscience des choses et il avait rectifié le tir comme il avait pu. Au moins, ils avaient tous les deux la réponse à la question qu'ils s'étaient posées, il y a des mois de ça. A savoir, est-ce que quelqu'un d'autre que Gus s'intéresserait à son histoire et c'était le cas.
CODES c LITTLE WOLF.
Dernière édition par Augustus Fletcher le Sam 2 Juin - 15:50, édité 1 fois
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Sujet: Re: C'est de la confiance que naît la trahison [Feat. Augustus Fletcher] (#) Ven 11 Mai - 21:26
Ce scénario, Jonathan l'avait pensé des dizaines et des dizaines de fois. Il aurait presque pu en écrire le script tellement il s'était représenté la scène dans son esprit. Et pourtant, à cet instant précis où il avait la possibilité de dire tout ce qu'il avait sur le coeur, tout semblait bloqué et il n'arrivait pas à dire ce qu'il pensait du geste de son ami. C'est vrai qu'il avait toujours été passionné par l'écriture, et le fait d'écrire tout ces mots, tout ce qui lui passait par la tête, ça l'avait aidé à garder la face durant ses périodes les plus sombres. Jamais il n'aurait pensé faire lire ces passages à quelqu'un, mais il l'avait tout de même fait. Et aujourd'hui, il regrettait ce geste qu'il avait eu lors d'un moment de faiblesse. Jonathan n'était pas fait pour avoir des amis, ni même se dévoiler, il aurait du rester dans sa bulle, là où rien ne pouvait l'atteindre. Il était sorti de sa zone de confort et il avait payé le prix fort.
Cependant, lors des propos d'Augustus, l'allemand le fixa intensément derrière ses grands yeux bleu. De longues secondes s'écoulaient. Est-ce que tout cela était vrai ? Comment avait-il pu de tromper autant ? Jonathan n'était peut-être pas du genre très sociable, mais lorsqu'il avait tord, il savait le reconnaître, c'était déjà une bonne chose. Et là, à l'instant présent, il était pris de honte. Bien sûr qu'Augustus avait caché son identité et n'avait pas dit que cette histoire était la sienne, et pourtant le jeune boulanger avait été tellement aveuglé par ce geste qu'il avait pris pour de la trahison, qu'il n'avait même pas songé à lui poser les questions principales, auxquelles il venait d'avoir les réponses.
Persuadé que ses mots n'étaient que de vulgaires lettres accrochées les unes aux autres, il n'avait jamais pensé que quelqu'un puisse s'y intéresser un jour, et pourtant, c'était arrivé, et tout cela grâce à cet homme, envers qui Jonathan avait déversé toute sa colère. Il rêvait de prendre ses jambes à son cou et de partir en courant, mais il devait assumer les propos dures qu'il a eu envers lui.
" - Augustus je.."
Il était aussi démuni que s'il venait de prendre réellement conscience de ce qui venait de se passer ici et maintenant.
" - Je croyais que tu lui avais dis tout ça.. Qu'il me connaissait et que.."
La colère qu'il avait auparavant envers son ami était désormais dirigée vers lui-même. Au fond, il était d'une part énervé de son propre comportement, mais toute cette colère venait aussi de ses écrits. De la peur qu'une personne s'y soit intéressé alors qu'il ne l'aurait jamais cru possible. Cette colère c'était avant tout un stress plus qu'autre chose.
" - J'aurai jamais pensé que de simples mots puissent attirer l'attention. Que ces mots qui font parti de mon histoire puissent avoir le moindre impact."
Et pourtant, au fond de lui, il l'avait espéré durant plusieurs semaines, plusieurs mois, mais sans jamais se dire qu'un jour cela pourrait se réaliser. Et le seul fautif à tout cela, c'était lui-même, parce qu'il avait pris peur que tout cela devienne trop concret.
" - Je suis désolé.. J'aurai pas du.."
Oui il n'aurait jamais dû faire tout ça, et encore moins envers son seul ami. Alors maintenant, il ne lui restait plus qu'à tourner les talons, partir tout en espérant que la scène qu'il venait de faire allait rapidement s'effacer dans l'esprit d'Augustus et qu'ils pourront continuer comme si de rien n'était. Il commenca à s'éloigner tout en se maudissant intérieurement de ce qui venait d'avoir lieu.
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Sujet: Re: C'est de la confiance que naît la trahison [Feat. Augustus Fletcher] (#) Sam 2 Juin - 16:10
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Augustus était un peu vexé. Toute cette histoire en vérité l'avait touché un peu plus qu'il ne pouvait le prétendre. Il avait pensé faire une bonne action et au final cela c'était retourné contre lui. Il avait rectifié le tir comme il avait pu, mais il n'avait jamais pu l'expliquer à Jonathan, enfin jusqu'à maintenant. Il n'y avait aucun intérêt à divulguer des infirmations personnelles dès un premier contact et encore moins quand on connaissait ne serais-ce qu'un peu Jonathan. Du coup, il était resté discret, mais au final ça n'avait pas changé grand-chose. C'est donc un peu vexé de voir la considération que Jonathan avait pour lui que Gus commença à ranger ses affaires dans la brouette qu'il avait à coté de lui, histoire de la ranger au plus vite afin de pouvoir débaucher. Alors que Jonathan lui parlait, il retira ses gants de travail s'efforçant de garder les yeux rivaient sur ce qu'il faisait.
- Pourquoi j'aurais fait ça ?…
Quelques secondes plus tard, il releva la tête vers son ami.
- Je voulais juste que tu puisses te rendre compte de l'importance de tes mots, pas que tu signes un contrat d'édition.
Jonathan était quelqu'un de très complexe à comprendre. Augustus avait pensé à tort l'avoir tout de suite cerné, mais c'était loin d'être le cas. Ils étaient probablement tous les deux de parfaits opposés et pourtant un certain lien s'était créé entre eux, bien qu'il se trouvait être un peu abîmé aujourd'hui.
- Pourquoi ils n'auraient pas d'impact ? Je suis presque sûr que ça aiderait beaucoup de gens de savoir qu'ils ne sont pas seuls à ressentir ce dont tu parles dans tes écrits.
Il marqua une pause avant de secouer la tête tout en regardant Jonathan.
- Non, ne t'excuses pas. Toute cette histoire c'est entièrement ma faute, j'aurais dû au moins t'en parler…
Il n'eut pas vraiment le temps d'ajouter quelque chose puisque Jonathan tourna les talons pour partir et Augustus tenta de le rattraper se prenant la brouette au passage dans la cuisse. Il sortit un « aïe ! » incontrôlable de sa bouche avant de se frotter la cuisse tout en ajoutant.
- Attend ! J'ai presque fini, je range et on va boire un verre qu'est-ce que tu en dis ?
C'était un moyen comme un autre de passer à autre chose. De parler calmement et de se pardonner mutuellement ces derniers mois de silence… Pour ça, il fallait encore que Jonathan accepte son invitation.
CODES c LITTLE WOLF.
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Sujet: Re: C'est de la confiance que naît la trahison [Feat. Augustus Fletcher] (#) Dim 3 Juin - 14:35
Jonathan avait toujours été quelqu'un de réfléchi et pourtant, sur ce coup là, il avait agit sous le coup de la colère, sans même chercher à comprendre ce qui s'était réellement passé. Blessé à de nombreuses reprises, il avait pensé qu'Augustus avait cherché à faire la même chose. Il n'avait pas confiance en lui-même, et pensait à tord, que toutes les personnes qui le côtoyait avaient des intentions pas forcément toujours très saines. Son enlèvement y est pour beaucoup et il n'arrive pas à tourner la page, bien trop traumatisé, malgré toutes les années qui s'étaient écoulées depuis ce fameux jour.
Le jeune allemand se sentait mal à l'aise. Pire, il sentait même son rythme cardiaque s'accélérer, ses mains se remplirent de fourmis et son souffle devenir plus saccadé que la normale. Il devait se calmer pour ne pas être de nouveau en prise à une nouvelle crise de panique. Jonathan était quelqu'un de calme en apparence, mais vaut mieux pas voir ce qui se cache sous le masque qu'il porte.
" - J'en sais rien.. Tu sais, quand tu restes enfermé pendant quatre ans et qu'on te promet des choses pour au final te faire souffrir, je ne sais plus quand je dois faire confiance ou non. J'ai sans cesse peur que quelqu'un me détruise, parce que c'est tellement simple et j'ai pensé que c'était ton intention en montrant mes écrits.."
Jonathan n'aura jamais assez confiance en lui pour entendre les compliments concernant ses écrits. Croire que ses écrits pouvaient plaire et avoir un quelconque impact, c'était trop beau pour être vrai. Il avait tout simplement peur de voir la vérité en face.
" - Et quand bien même, ces écrits voyaient le jour, personne ne saurait que ces écrits sont réels. Personne ne saura jamais que c'est une autobiographie, alors ça n'aidera sans doute pas grand monde."
L'allemand devait travailler non seulement sur sa façon de voir les relations avec les autres personnes, mais surtout, il allait devoir apprendre à se faire un peu confiance, même si à l'instant présent il ne voyait pas vraiment comment y parvenir. Il ne se pensait capable de pas grand chose hormis faire ses pâtisseries, c'est le seul domaine où il se sentait vraiment à l'aise. Sa zone de confort.
Pensant qu'il avait assez fait de dégâts comme ça, il valait mieux tourner les talons, mais au moment où il s'éloigna la voix d'Augustus raisonna derrière. Il lui proposait de l'attendre afin d'aller boire un verre avec lui. Jonathan n'avait jamais mis les pieds dans les bars, ils étaient bien trop souvent bondés, bien trop pour qu'il ne se hasarde à y entrer et être en contact avec les autres.
" - Je.. D'accord.. Je t'attends.."
Peut-être qu'ils pourraient toujours trouver un endroit où il n'y a pas grand monde, il l'espérait fortement mais n'en dit rien. Il prit place sur un des bancs non loin de l'endroit où Augustus se trouvait afin de l'attendre. Ses pensées s'emmêlaient, il ne savait plus quoi penser, il n'était même pas capable de vivre une existence normale, bien trop traumatisé par son enlèvement. Est-ce qu'un jour il peut espérer mener une vie normale ? Cet espoir avait disparu depuis bien longtemps de son esprit.
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Sujet: Re: C'est de la confiance que naît la trahison [Feat. Augustus Fletcher] (#) Dim 17 Juin - 8:39
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Augustus essayait vraiment de comprendre Jonathan. Il ne pouvait certainement pas se mettre à sa place car il avait grandit de la plus normale des façons. Il comprenait également le fait que Jonathan ne fasse pas forcément confiance aux gens qui l'entourent, c'était tout à fait légitime. Néanmoins, il avait un peu de mal avec le fait que Jonathan se serve de ce qui lui était arrivé pour justifier ses actes en permanence. Le fait qui vienne le voir sur son lieu de travail pour vider son sac n'était vraiment pas approprier et Augustus avait de la chance que le directeur du parc ne se balade pas dans les allées car il aurait eu le droit à de ces sacrés remontrances. Il écouta Jonathan avant de finir par lui répondre.
- Je comprends, mais je ne vois pas quel aurait été le but de tout ça. En quoi te faire souffrir aurait servi mon intérêt ? Je pensais que tu avais compris que je n'étais pas comme ça…
Il faut l'avouer, cela le vexer un peu même s'il savait que ce n'était pas forcément la faute de Jonathan, s'il pensait ainsi. N'empêche que cela le toucher un peu quand même. Il fronça ensuite légèrement les yeux n'étant pas du tout d'accord avec ce qu'il venait de dire. Combien de fois Augustus avait lu un livre qui lui avait ouvert les yeux sans que pour autant l'histoire soit vraie ? Et puis, beaucoup d'histoires sont racontées sans qu'on sache réellement si elles sont inventées ou non. Tant qu'on s'identifie à un personnage, qu'on s'attache à lui, son histoire peut forcément nous aider, mais ça c'était son point de vue.
- Je ne suis pas d'accord avec toi, il n'y a pas que les autobiographies qui aident les gens.
Maintenant qu'il connaissait un peu mieux Jonathan, il était prêt à être honnête avec lui. A lui répondre, même si cela faisait mal au boulanger. Gus était bien décidé à ne plus le ménager comme il avait pu le faire par le passé. Il n'en serait pas pour autant quelqu'un de méchant, car il ne l'avait jamais été, avec personne, mais il serait un peu plus honnête et ça c'était certain. Sur ça, Augustus proposa d'aller boire un verre, lorsqu'il aurait rangé son matériel et qu'il irait se changer, bien évidement. Il ne s'attendait à rien de la part de Jonathan, mais il accepta tout de même, ce qui le fit sourire. Augustus s’éclipsa donc quelques minutes, le temps de redevenir un parfait civil parmi les civils se promenant dans le parc. Pendant ce bref temps où il se changea et informa ses collègues de son départ, il essayait de réfléchir à un café qu'il connaîtrait et qui ne serait pas trop bondé à cette heure-ci. Il valait mieux éviter le centre ville, car c'était l'heure de pointe pour la plus part des travailleurs. En y réfléchissant, il y avait bien un petit café en dehors de la ville trop peu connu pour être bondé. Il devrait faire l'affaire, comme quoi Gus ne pensait pas du tout à faire de mal à Jonathan, bien au contraire. Il le rejoignit enfin.
- C'est bon, je suis prêt. Je t'emmène ? Je connais un petit café à l'extérieur de la ville, je pense que ça pourrait être cool comme endroit, qu'est-ce que tu en penses ?
Sur cet échange, ils se dirigèrent tous les deux vers la sortie du zoo.
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Sujet: Re: C'est de la confiance que naît la trahison [Feat. Augustus Fletcher] (#) Dim 17 Juin - 19:32
Jonathan avait toujours une personne complexe, beaucoup de gens le lui ont déjà reprochés. Ils ne savent pas comment l'approcher ni même entamer une discussion avec lui de peur de le froisser. Il faut dire que d'habitude, ce n'est pas lui qui va vers les autres, hormis derrière son comptoir à la boulangerie où il a la sensation d'être en sécurité. Dès lors qu'il quitte sa zone de confort, il ne sait plus quoi faire et perd totalement pied.
Cette fois-ci c'est ce qu'il avait fait. Jonathan avait agit de manière impulsive alors que ça ne lui ressemblait pas du tout, lui qui était d'habitude plutôt réfléchi et posé. Peut-être que c'est un signe après tout, comme quoi il n'est pas si insensible qu'on le pense. Peut-être que cette colere dont il a fait preuve c'est est la signification qu'il avance dans son processus de guérison. Il n'a jamais été en colère, pas avant aujourd'hui. Ce n'était pas forcément une bonne chose d'ailleurs puisqu'il venait d'incendier la personne qui avait cru en lui jusqu'alors.
" - Je suis désolé.. Je.. J'ai pas réfléchi.."
Il s'était laissé porter par sa colère et ça n'avait pas été bénéfique. Mais il avait tellement peur qu'on le trahisse, qu'on utilise ses faiblesses, que même s'il savait qu'Augustus était différent, il ne lui avait pas fait confiance et avait remis leur amitié en cause. Quel genre d'amis ferait ce genre de choses ? Il savait que pour se rattraper il allait devoir faire des efforts énormes et, il était prêt à les faire pour qu'Augustus voit qu'il n'était pas totalement mauvais dans le fond. Il faudrait déjà qu'il lui pardonne d'avoir fait irruption sur son lieu de travail. Comment il aurait réagit lui s'il avait fait pareil ? Il aurait très certainement été vexé d'un tel comportement et surtout, il lui en aurait voulu d'être intervenu comme ça, devant de parfaits inconnus pour lui reprocher tout un tas de choses dont finalement il n'était pas entièrement coupable.
Le jeune allemand ne savait pas quoi répondre à la réplique de son ami. Il est vrai que certains romans sont écrit de telle manière qu'on ne peut déceler si c'est une histoire vécue ou bien si ce n'est que de la fiction. Peut-être qu'il pourrait faire passer la sienne pour de la fiction, mais il n'en avait pas envie. Au-delà du fait que cette période de sa vie impacte encore son présent au quotidien, il refuse de faire croire aux gens que cette histoire n'est qu'une fiction, même s'il ne veut pas qu'on lui attribue cette histoire. Il faut qu'il montre aux gens la véritable nature des choses et, que tout n'est pas tout rose comme aimerait le penser certaines personnes.
Le jeune boulanger le laisse ensuite retourner à ses occupations, pour ranger son matériel et qu'ils se retrouvent ensuite. Jonathan n'était pas certain que ce soit une bonne idée, mais il n'était pas en mesure de refuser. Il espère simplement que l'endroit ne sera pas rempli d'une foule de personne. Quelques minutes plus tard, alors qu'il s'était installé avec son éternel carnet pour dessiner les enclos des animaux, pour réduire l'attente qui lui semblait interminable.
" - Oui si tu veux.." dit-il en refermant son carnet.
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Sujet: Re: C'est de la confiance que naît la trahison [Feat. Augustus Fletcher] (#) Dim 22 Juil - 17:38
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Jonathan & Augustus.
Augustus n'en voulait vraiment pas à Jonathan. Il n'aurait pas eu besoin d'excuser, sauf peut-être pour être venu sur son lieu de travail pour vider son sac. C'était quelque chose qui ne se faisait pas et qui pouvait très vitre mettre à mal le travail de Gus venant les visiteurs, mais la crise était passé. Ce n'était pas la fin du monde et puis Gus comprenait que lui aussi, il avait fait une erreur. Ça, il l'avait comprit depuis un moment.
Il s'excusa de devoir le laisser quelques minutes afin d'aller se changer pour quitter son travail. Gus essaya de prendre le moins de temps possible, mais visiblement, on ne pouvait pas quitter un zoo comme ça. Après s'être changer et avoir dit au revoir à quelques collègues, il rejoignit Jonathan lui proposant d'aller boire un verre dans un café. Il avait réfléchit avec attention lorsqu'il était encore dans les vestiaires, pour savoir dans quel genre d'endroit il pourrait emmener Jonathan. Il avait retenu un petit café qui venait d'ouvrir et où normalement, il n'y aurait pas trop de monde. Finalement, l'endroit idéal jusqu'au jour où il se ferait lui aussi sa place en ville parmi les autres cafés. Ils se mirent à marcher vers le parking, Gus tourna son visage vers Jonathan l'observant fermer son carnet.
- Tu viens toujours au zoo pour dessiner ?
Il marqua une pause avant d'ajouter.
- Voilà ma voiture, on peut y aller. Je connais un café qui vient d'ouvrir et qu'est plutôt sympa et pas très loin d'ici.
Ensuite, Gus pourrait bien le déposer où il voulait. Il avait l'habitude de faire le taxi pour Alex presque tous les jours, donc il pouvait bien le déposer où il le souhaitait sans aucun soucis. Le trajet en voiture fut plutôt rapide. Peu de trafic et surtout l'endroit ne se trouvait qu'à une dizaine de minutes du zoo. Pendant ce temps là, ils échangèrent quelques banalités puis Gus en vint à garer sa voiture.
- Cela te convient comme endroit ? Sinon, je peux peut-être essayer de voir si à l'extérieur du centre ville, il y a quelque chose de mieux.
Franchement, il aurait tout donné pour Jonathan se sente un peu plus à l'aise avec lui, mais c'était difficile. Gus était pourtant de nature plutôt joyeuse et convivial. Difficile d'être mal à l'aise avec lui, mais parfois c'était un peu plus compliqué.
- En tous les cas, c'est moi qui offre.
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Sujet: Re: C'est de la confiance que naît la trahison [Feat. Augustus Fletcher] (#) Dim 29 Juil - 12:29
Jonathan s'était rendu compte de son erreur. Trop tard certes, mais il s'en était rendu compte. Il avait pris pour acquis que toutes les personnes qui pouvaient lui adresser la parole avaient forcément des intentions peu recommandables à son égard. Pourtant, avec Augustus il savait que ce n'était pas le cas, alors pourquoi avait-il réagi ainsi ? Malgré ce questionnement qui tournait en boucle dans son esprit, il fut incapable de trouver une excuse à son comportement, hormis celle de la peur. Il y a certaines personnes qui ont peur des araignées, d'autres des serpents, Jonathan lui, a peur de quasiment tout dès lors qu'il quitte sa zone de confort. Et même si le zoo était un lieu où il se rendait souvent, le fait d'y croiser l'homme qu'il croyait lui vouloir de mal, ce qui faisait de ce lieu, un endroit où il était vulnérable. Comme n'importe où du moment que ce n'était pas sa boulangerie.
Le jeune homme l'abandonna quelques instants, juste pour ranger le matériel et se changer, durant ce temps, le boulanger continuait de dessiner, c'était tout ce qu'il savait faire, et il n'y a que faisant ça qu'il pouvait se détendre un peu. Ce n'était rien, juste quelques traits de crayon, mais au moins, il avait le loisir d'en faire ce qu'il souhaitait.
Tout à coup, le soigneur revient vers lui, changé. Ils étaient désormais prêt à aller boire un verre. Ce n'était pas vraiment dans les choses que faisait Jon d'habitude, mais au moins, il était accompagné, peut-être que la foule lui fera moins peur dans ce cas-là. Il hocha la tête lorsqu'il lui demanda s'il venait toujours ici pour dessiner.
" - Ça me permet de casser un peu ma routine, mais en même temps, venir ici pour dessiner, ça en fait aussi parti.. Généralement je ne suis pas dérangé et les gens ne m'adressent pas la parole, alors je peux venir ici en paix. Sans réfléchir, j'ai juste besoin de prendre un crayon et un carnet et tout paraît alors simple.."
Si seulement tout pouvait être aussi simple pour le jeune allemand, malheureusement la vérité était très différente et il le savait, il devait juste accepter de vivre avec les démons de son passé, ce qu'il n'avait pas encore réussi à faire.
" - Non non c'est très bien.. Je te fais confiance.."
Il savait qu'il ne tenterait pas de l'amener dans un endroit bondé juste pour le mettre face à ses peurs, même si c'était peut-être le seul moyen pour qu'il arrive un jour à les surmonter. Mais si Augustus avait choisi ce café c'est qu'il savait ce qu'il faisait et qu'il avait dû s'assurer que Jonathan n'y serait pas mal à l'aise. En tout cas, pas plus qu'à l'habitude.
" - Je ne vais quand même pas te laisser me payer un verre.. Je veux dire.. Je viens ici pour t'engueuler et tu trouves quand même le moyen de me payer un verre.."
Heureusement que son ami n'était pas rancunier, sinon, c'était certain que leur amitié en aurait pris un sacré coup.
" - Je suis désolé.. Pour tout.. D'être moi en fait.." avoua-t-il alors qu'il grimpa dans la voiture et essaya de se relaxer pour ne pas paniquer.
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Sujet: Re: C'est de la confiance que naît la trahison [Feat. Augustus Fletcher] (#) Mer 1 Aoû - 18:30
I believe in you.
Jonathan & Augustus.
Le trajet en voiture fut plutôt rapide. Peu de trafic et surtout l'endroit ne se trouvait qu'à une dizaine de minutes du zoo. Pendant ce temps là, ils échangèrent quelques banalités. Rien d'affolant pour lui, la faute était partagée. Gus avait eu tort d'envoyer son histoire à un éditeur et en retour Jonathan avait eu tort de venir ainsi sur son lieu de travail. Gus n'était pas partisan de mettre toujours la faute sur les autres et il acceptait lorsqu'il avait lui-même ses tors.
- Ce n'est pas la fin du monde, tu paieras la prochaine fois.
C'était aussi une façon de dire qu'ils pouvaient tous les deux passaient à autre chose et ainsi se revoir dans de meilleurs conditions une prochaine fois. Augustus fronça ensuite les sourcils lorsque Jonathan reprit la parole. Être désoler d'être lui-même ? C'était peut-être un peu exagérer enfin pour lui, tout le monde avait le droit d'exister avec sa propre personnalité. Peu importe tes peurs, tes préférences, tes loisirs ou ton univers tout simplement.
- Ne dis pas ça, chacun à le droit d'être comme il est. Et je serais loin d'être le mieux placer pour dire le contraire.
Après tout, Gus ne rentrait pas tout à fait dans le moule. Il avait passé la trentaine, toujours célibataire sans enfant et il avait laissé tomber un boulot où il était relativement bien payé pour un autre qui l'était beaucoup moins. Augustus gara ensuite la voiture sur le parking du café, annonçant à Jonathan qu'ils étaient arrivés.
- On pourrait se mettre sur la terrasse qu'est-ce que tu en dis ?
Il y avait peu de monde et surtout le temps était clair malgré la baisse des chaleurs ces derniers jours. Quelque part, c'était sûrement maintenant ou jamais qu'il fallait profiter des terrasses de café. Coupant le contact de la voiture, Gus en sortit évaluant le nombre de personnes qui se trouvaient sur place.
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Sujet: Re: C'est de la confiance que naît la trahison [Feat. Augustus Fletcher] (#)
C'est de la confiance que naît la trahison [Feat. Augustus Fletcher]
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