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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 have a bite, buddy •• james

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MessageSujet: have a bite, buddy •• james (#)   have a bite, buddy •• james EmptyMar 1 Mai - 15:27



❝have a bite, buddy❞
James & Joshua

22h, on approche de la fin du service. Un torchon à la main, j’essuie le bord d’une assiette que je viens de dresser, concentré sur mon geste pour faire en sorte que l’envoi soit parfait pour le client. Une fois sûr de mon coup, je dépose l’assiette sur le passe-plat et appuie sur la sonnette pour qu’un serveur vienne l’enlever. J’ai à peine le temps de passer deux couteaux sous le filet d’eau de l’évier qu’un serveur en salle débarque avec sa petite tablette à la main. « Josh’, on a un dos de saumon thaï snacké pour la six. Et il a bien précisé qu’il voulait que ce soit toi qui le prépare. » Il y a encore quelques temps, j’aurai froncé les sourcils… mais maintenant, c’est un sourire en coin qui vient flotter sur mes lèvres. James. Ma main au feu que c’est lui. Il se pointe toujours à ces heures car il sait que mon service touche à sa fin. Sans mot dire, si ce n’est un pouce en l’air, je m’attaque au saumon que je sors de sa marinade. Sauce soja, avec une huile de sésame. L’avantage des fins de service, c’est que la majorité des accompagnements sont plus ou moins prêts, car tous les autres clients sont passés par là avant. Je dresse la timbale de riz fumé ainsi que les pousses de bambou sur le côté, deux carottes glacées au gingembre frais qui pointent vers le haut, puis je snack rapidement le poisson à l’unilatérale pour en garder le moelleux tout en lui ajoutant cette texture croustillante sur une face. Quelques points de sauce soja en plusieurs endroits, des graines de sésame grillées sur le haut du poisson, et j’essuie le bord de l’assiette pour une finition parfaite. C’est pas parce que c’est un pote qu’on doit laisser tomber le moindre petit détail de présentation. J’accroche mon torchon sur une poignée d’un des tiroirs de la cuisine, puis je prends l’assiette. « Celle-là, c’est moi qui l’amène. Fin de service, les gars. » J’adresse un clin d’œil à mes collègues, puis je quitte la cuisine d’un pas décidé.
Lorsque j’entre dans la salle de réception, il ne reste qu’un couple et quatre amis… ainsi que le jeune homme qui attend patiemment son assiette. « Le saumon thaï de Monsieur, et un verre de Sauvignon blanc offert par la maison. » annonçai-je cérémonieusement, en déposant le plat devant James comme on le ferait en restaurant étoilé. Pourquoi ? Parce que vu son niveau de vie, il doit être accoutumé à ce genre de cérémonial… et j’aime parfois à le taquiner un peu là-dessus, sachant qu’il veut désormais se hisser aux antipodes de ce modèle. Je lui colle une petite tape sur l’épaule et l’embrasse avant de m’asseoir en face de lui. « Et bon appétit. » ajoutai-je en français, nuancé de mon accent britannique. Le sourire plaqué aux lèvres, je dénoue mon tablier. « Alors, bonhomme, comment vas-tu ? Ca fait plaisir de te voir ! »

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MessageSujet: Re: have a bite, buddy •• james (#)   have a bite, buddy •• james EmptyMer 2 Mai - 18:10

Have a bite, buddy!
Joshua ft. James


James avait encore passé sa soirée dans les bureaux de Thompson’s à éplucher des dossiers laissés en suspens par son père et qui demandaient qu’on y revienne le plus rapidement possible. Il détestait l’idée de devoir conjuguer ses projets avec les restes hérités de son paternel et pourtant, il n’avait pas franchement le choix. Même en mangeant les pissenlits par les racines, Dave réussissait à intervenir dans la vie de son fils ainé et pas pour le meilleur. Ce n’est qu’à vingt-et-une heure passé que Jay se décida à abandonner sa chaise en cuir véritable pour rentrer chez lui. Il avait passé la journée à lire et à enregistrer des réponses aux courriers et ce travail, si bureaucratique soit-elle, l’avait épuisé. Il avait éteint toutes les lumières de l’immeuble et s’était échappé par la porte de derrière sans prétention. Sur la route, des tas de choses lui passaient dans l’esprit : qu’allait-il faire le lendemain ? Par quoi commencerait-il ? Quels appels avait-il à passer ? Tant de questions auxquelles il fallait qu’il réponde, au point même qu’il en oublia qu’on était mercredi et que sa femme à tout faire était encore absente pour raisons familiales. Il pouvait bien se débrouiller sans elle quelques jours, mais après une telle journée de travail, il n’avait pas envie de passer du temps derrière les fourneaux. Ainsi, il prit la sage décision de faire un détour vers l’endroit où Joshua, un de ses nouveaux amis, travaillait. A cette heure-là, il savait que le jeune homme aurait bientôt fini son service et qu’il pourrait discuter avec quelqu’un qui ne serait pas obnubilé par sa position dans l’entreprise.

Une fois la voiture garée, James arriva en trombe dans le restaurant, priant pour qu’on ne le refoule pas malgré l’heure tardive. Heureusement pour lui, un serveur le salua poliment et l’installa. Ni une ni deux, Jay ne renia pas ses habitudes et commanda un dos de saumon thaï. Il exigea par la même occasion que ce soit Josh qui le prépare. Après tout, il avait envie d’éviter que quiconque d’incompétent l’empêche de se régaler. Quelques minutes plus tard, le trentenaire vit arrêter Joshua, une assiette fumante à la main et une bouteille dans l’autre. A cette vue, James ne put s’empêcher de sourire. Son plat semblait encore plus appétissant que d’habitude et un « Monsieur » ne pouvait gâcher ça. Pour la forme, il adressa un regard assassin à son ami qui savait qu’il détestait ça et se laissa embrasser. Affamé, mais poli, James prit la peine de remercier l’auteur de la merveille et se saisit de ses couverts pour en découdre. En face de lui, Josh était assis et en retirant son tablier, il n’était plus le cuisinier, mais l’ami, un soulagement pour le PDG qui avait bien besoin de ça.

« J’ai passé la journée à éplucher des procédures, à remplir des papiers et à rédiger des courriers pompeux pour nous sortir des mauvais plans dans lesquels mon cher Papa nous a mis, mais à part ça et le fait que je sois affamé, ça va. » dit-il en engloutissant une bouchée de son plat chaud qui lui brûla légèrement l’intérieur de la bouche « Et toi, alors, toujours la corde au cou officiellement ? » demanda-t-il, la bouche à peine vide. Ici, James était à des années lumières de celui qu’il devait être quand il était monsieur Thompson et cela lui faisait un bien fou.

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MessageSujet: Re: have a bite, buddy •• james (#)   have a bite, buddy •• james EmptyJeu 3 Mai - 11:06



❝have a bite, buddy❞
James & Joshua

Les yeux noirs de James braqués sur moi, je ne peux réprimer un haussement de sourcils faussement innocent, et peu impressionné de cette démonstration. Nous savons tous les deux que la taquinerie gratuite, c’est principalement ce qui me pousse à le charrier sur ses habitudes de jeune héritier promis à un avenir aussi riche que celui de ses prédécesseurs… à ceci près que celui de Jay promet d’être un tantinet plus légal et humain que celui que son père lui aura légué. Mon tablier posé sur l’un de mes genoux, j’étire mes bras un peu engourdis par cette soirée derrière les fourneaux, réprimant un baillement par stricte politesse. Mais aussi parce qu’il restait encore quelques clients tardifs, et que voir le cuisinier montrer un signe de fatigue n’est pas bon pour le business. J’ai beau ne pas être le patron ici, j’ai à cœur que ce restaurant soit un succès pour la patronne. Lorsque mon regard se visse à nouveau sur James, je reste coi. Il mange. Il avale. Non, mieux : il engloutit. Un enfant de huit ans aurait des manières plus appropriées que le PDG qui se trouve en face de moi. Alors, au lieu de faire les gros yeux, je le regarde faire en croisant les bras sur mon torse, attendant qu’il s’étonne de lui-même de mon silence. Mon regard quitte le champ de bataille qu’est devenue son assiette, puis je cligne des yeux avec un sourire en coin. « Pardon, j’étais en train de te regarder mettre en pièces un plat digne d’une table étoilée, comme un Néandertal se ruerait sur une tranche de mammouth encore saignante… Ca va passer, ne t’en fais pas. » chuchotai-je en frottant mes yeux, à mi-chemin entre l’exaspération et l’envie d’éclater de rire nerveusement. Il est impayable, c’est sûrement pour ça que nos rapports évoluent pour le mieux : James montre tous les signes d’un homme qui a de plus en plus de mal avec les convenances de la haute société. C’est ce qui le rend vraiment intéressant.
« Oui, au sens propre comme au sens figuré. » répondis-je en caressant machinalement la chaînette dorée autour de mon cou. Elle retenait mon alliance, que j’avais décidé de retirer de ma main, mais que je souhaitais garder avec moi jusqu’à obtention du divorce. « Ca me rappelle que la lutte n’est pas finie, mais aussi qu’il faut savoir choisir avec soin la personne à qui on se livre complètement. » L’amour, c’est ça, pour moi : accepter de ne plus être seul maître à bord, pouvoir imaginer un futur avec deux capitaines à la barre… alors il faut choisir son partenaire avec une précaution plus grande que celle que j’ai pu avoir. Je lâche l’alliance puis croise à nouveau les bras. « Bois du vin, ça fera passer la chaleur. T’es rouge comme une tomate… grosse bouffe, va. » Je secoue la tête avec un air amusé et remercie le serveur qui m’apporte une bière bien fraîche. « Ca creuse tant que ça, de passer une journée à écrire sur un ordinateur ou sur un bout de papier ? T’as vraiment une vie de dingue. » Je lui donne un petit coup de pied taquin sous la table, après une gorgée de bière. « Blague à part, tu arrives à y voir un peu plus clair, dans ses combines ? J’sais que c’est toujours délicat pour l’image d’une entreprise, de flotter en eaux troubles… Tu ne prends pas trop de risques, au moins ? » L’air de rien, j’ai été à la solde de gros bonnets du même acabit que le père Thompson. Et je sais que ces gens-là n’ont aucun remords à éliminer la concurrence de la manière la plus définitive qu’on puisse imaginer… et ce n’est qu’un mince exemple.

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MessageSujet: Re: have a bite, buddy •• james (#)   have a bite, buddy •• james EmptyDim 6 Mai - 11:28

Have a bite, buddy!
Joshua ft. James


La comparaison avec un homme de Neandertal fit exploser de rire le principal concerné. Effectivement, à peu de choses près, on pouvait dire que James était retourné à l’état sauvage. Non seulement parce qu’il avait vraiment faim, mais aussi parce qu’il savait que les plats de Joshua étaient excellents et qu’il allait se régaler. Tout à coup, il avait perdu toutes ses bonnes manières, celles qui lui avaient valu de devoir utiliser une fourchette pour manger ses frites ou de différencier couteau à viande et couteau à poisson. Alors oui, Jay aimait les jolies choses et il appréciait un minimum de savoir-vivre, mais avoir passé la moitié sa vie à devoir prêter attention à ses bonnes manières l’avait fatigué et il était heureux de désormais ne plus avoir à faire avec les remarques de son père à ce sujet. « Hééééé ! Déjà, j’ai clairement moins de poils qu’un Neandertal alors je ne permets pas ! Et j’ai eu le droit à une salade ce midi lors franchement, laisse-moi faire mon Cro-Magnon tranquille, tu veux ? » dit-il avec un large sourire avant de se remettre à déguster son plat.

Entre Joshua et James, le courant était passé plus ou moins rapidement. Au début, comme tout le monde, le premier avait imaginé que l’homme d’affaire n’était bon qu’à utiliser son nom pour avoir des privilèges. Dire qu’il ne l’avait pas fait était mentir. Cependant, depuis la mort de son père, Jay rejetait la plupart des règles qui avaient conditionné sa vie jusque-là et il n’en n’était que plus heureux. Il avait plaisir à profiter des choses simples et à s’autoriser des activités que les gens de la « classe moyenne » pratiquaient. Ce changement de vie radical avait été mis en lumière par les journalistes qui juraient la fin d’une époque et peut-être la fin d’un nom. Pourtant, James était certain de contrôler l’avenir du nom et de l’entreprise d’une main de maître. Il avait juste à cœur de renouer avec le commun des mortels et de démystifier tout ce qui tournait autour de sa famille.

Joshua avait toujours son alliance sur lui, symbole d’un mariage dans lequel il était bloqué et qui semblait l’empêcher de vraiment avancer. C’était en partie pour cette raison que James n’avait jamais été un fervent supporter du mariage. Il préférait conserver sa liberté et l’échec que subissait Joshua était un exemple de plus qu’il faisait bien. « Un beau jeune homme comme toi, comme dirait ma sœur, n’a toujours pas trouvé sa perle rare ? » dit-il avant de prendre en main son verre et de boire une gorgée de vin. Délicat, mais fruité, tout ce dont il avait besoin et tout ce qu’il aimait. « T’as pas idée comme ça peut être usant. La paperasse, c’est pas pour moi. » commença-t-il avant de prendre une autre gorgée du précieux liquide pour parler d’un sujet plus sérieux « J’en découvre tous les jours donc c’est pas toujours évident, mais ça pourrait être pire, je suppose. Le temps que j’apprenne tout ce qui se faisait dans le dos du conseil d’administration, j’peux pas lancer les projets que j’ai et ça m’ennuie un peu, mais c’est comme ça que les choses se font. » conclut-il avant de terminer son plat. « Alors dis-moi, t’es toujours pas décidé à venir travailler à l’hôtel ? On aurait pourtant bien besoin d’un type comme toi ! »


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MessageSujet: Re: have a bite, buddy •• james (#)   have a bite, buddy •• james EmptyJeu 10 Mai - 18:00



❝have a bite, buddy❞
James & Joshua

« Ok, ok, le Cro-Magnon épilé. » soupirai-je en levant les mains en signe de reddition. J’ai manqué d’éclater de rire en l’entendant se plaindre d’avoir juste mangé une salade le midi. Typiquement masculin : se gaver le soir parce qu’on a été raisonnable le midi… J’en sais quelque chose, je fais la même chose. Toutefois, je pousse le vice à sortir mon smartphone de ma poche afin d’immortaliser l’instant en photo. « Voilà. Pour les fois où tu devras te comporter comme le parfait petit bourgeois bien élevé… » Sans attendre, je lui envoie la photo via message, puis je repose l’appareil sur la table. J’aime à le taquiner de temps en temps là-dessus car, du jour de notre rencontre, je voyais davantage James s’esclaffer en tapant dans des balles de golf plutôt qu’à transpirer en faisant la récolte de légumes d’un maraîcher. Je pouvais parler, j’avais tenu un restaurant étoilé à Paris : autant dire que la clientèle qui fréquente ce genre d’établissement s’approche plus du niveau de la famille Thompson que de mon niveau social. Toutefois, le simple fait de voir l’un de ces privilégiés tout plaquer – et sans snobisme derrière – afin de retrouver le goût de la chose bien faite, et surtout faite par soi-même, ça me donnait davantage envie de l’épauler plutôt que de me moquer. Il faut savoir tendre la main, lorsque l’autre fait un pas dans votre direction.
« Et ta sœur, elle est comment ? » rétorquai-je du tac au tac, avec un franc sourire de charmeur sur les lèvres. Fils unique – du moins, à ma connaissance – je m’amusais parfois de l’instinct surprotecteur des frères envers leurs sœurs, ou des aînés envers leurs cadets. C’était, en outre, un bon moyen de détourner la conversation. Il y avait bien Stella, maîtresse récurrente, mais entre nous, il n’y aurait jamais rien de sérieux. Nous n’étions que deux âmes un peu blessées et esseulées qui ont besoin d’un brin de tendresse et de volupté pour compenser. « Heureusement que la paperasse n’est pas pour toi, autrement t’aurais une vie bien triste, mon pauvre. » Qu’y a-t-il de plus chiant que ces charrettes d’employés de bureau qui passent leur temps à taper à l’ordinateur des rapports par milliers ? Attentif, je dépose ma joue dans le creux de ma main et écoute mon ami, tandis qu’il termine son plat. « Faut te dire que t’es là pour un moment, au pire. T’auras le temps de mettre en place ce que tu veux, il faut juste être patient. Tu as quoi, comme idées ? » Parler de ses projets, dans le cas de Jay, peut souvent être un risque de se faire court-circuiter. Mais si je pose la question, c’est parce qu’il sait qu’avec moi, il peut en parler sans crainte aucune. Ca permet de décharger un peu de frustration.
C’est un rire d’orgueil qui me secoue légèrement, tandis que je termine mon verre d’une traite. « J’suis trop cher pour toi, petit bonhomme. T’es pas au niveau. » Je le taquine d’un clin d’œil en reposant mon verre. James n’est pas le premier à jouer les chasseurs de tête. Sans me vanter, j’ai un pedigree que bien des établissements aimeraient obtenir, mais il n’en sera rien jusqu’à nouvel ordre. « J’ai besoin de quelque chose de simple, de tranquille. Travailler à la base, ça permet aussi de se remettre en question sur beaucoup de choses… je doute que tu me contredises là-dessus, n’est-ce pas ? » J’ai conscience de produire une cuisine bien supérieure à ce que la patronne attend de moi, et d’être payé en deçà de mes compétences, mais je m’en moque. Lorsque la vie personnelle est compliquée, j’estime que se lancer encore davantage de challenges serait contre-productif. « Après, si de temps en temps, t’as besoin d’un extra pour un séminaire ou un événement particulier, tu sais que tu peux me passer un coup de fil, pour dépanner. » Je lui fais un clin d’œil puis me lève de table en jetant mon tablier sur mon épaule. « Laisse, c’est la maison qui invite. » lui dis-je en le voyant sortir son portefeuille. « Puisque tu as lancé le sujet le premier, à mon tour de t’ennuyer avec ça… » Je le fixe droit dans les yeux, sérieux comme pas deux… puis je lui pince la joue, en me parant d’un air aussi gaga que celui d’une grand-mère sous Tranxene. « Et les amours, quand est-ce que tu te maries, mon p’tit chéri ? » Je ris puis passe mon bras autour de ses épaules. « J’peux te présenter ma future ex-femme, tu verras, c’est une femme délicieuse… » ironisai-je, sur un ton doux-amer.

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MessageSujet: Re: have a bite, buddy •• james (#)   have a bite, buddy •• james EmptyVen 11 Mai - 18:08

Have a bite, buddy!
Joshua ft. James


Le magnifique souvenir envoyé par Joshua eut le don de faire rire James. Effectivement, sur la photo, il avait quelque chose du Cro-Magnon, tout en gardant un minimum de classe grâce à la cravate qu’il portait. Une sorte de Neandertal des temps modernes qui pouvait bien se permettre de relâcher la pression d’une façon ou d’une autre et, quoiqu’on en dise, la nourriture restait le meilleur réconfort en cas de longue journée. Il y avait bien le sport et toutes les distractions qui s’y rapportaient plus ou moins, mais il était trop tard et James était bien trop fatigué mentalement pour se pencher sur la question. Et puis, de toute façon, il avait choisi la nourriture et la choisirait neuf cent quatre-vingt-dix-neuf fois sur mille s’il fallait.

Outch. La réplique pointue de Josh à propos de la sœur Thompson avait eu un sérieux impact sur le comportement de James. Non seulement il avait manqué de s’étouffer avec son vin, mais en plus, il avait proféré tout un tas de menaces de mort à l’égard de son interlocuteur. « J’préférerais encore envoyer ma sœur dans un couvent en Europe qu’elle finisse avec un abruti comme toi » rétorqua-t-il avec un sourire taquin. Œil pour œil et dent pour dent. Cependant, une fois la petite querelle d’adolescents à la testostérone gonflée à bloc terminée, James reprit un air sérieux qui ressemblait vaguement à celui qu’il avait quand il travaillait. Ses projets ? Il en avait plein. Tout ce qu’il pouvait dire, c’est qu’il comptait se démarquer de l’image du prédateur qu’était son père. « Honnêtement, j’aimerais faire des gestes pour l’environnement avec l’hôtel, promouvoir la bonne conduite écoresponsable, et aider mon prochain. On est en train de réfléchir à une idée pour aider à la scolarisation des jeunes enfants dans les pays les moins développés, mais c’est tellement compliqué de faire valoir ma bonne foi à cause de la réputation de mon père. Enfin, j’y travaille » conclut-il avant de finir son plat et son verre par la même occasion. Aucun doute, Josh était fait pour ce métier et il avait la tchatche et le talent pour occuper un poste dans un établissement de luxe. L’expérience était là, en face de James, et il s’en voulait de ne pas l’avoir comme employé même s’il était parfaitement conscient qu’il était bien mieux de ne pas mélanger relations personnelles et relations professionnelles. Il comprenait mieux que personnelle la volonté de Joshua de rester dans la simplicité et mieux que ça, il la respectait. « T’as raison, Ratatouille, mais je penserais à te faire appel si l’un de mes cuistos attrape la gale » dit-il avec un grand sourire. Le surnom de Ratatouille était venu machinalement à l’esprit de James quand il avait appris que Josh avait exercé en France et ils en riaient. Après tout, tout bien considéré, le rat de Disney n’était pas si repoussant que ça. Il remercia poliment son rongeur préféré quand celui-ci lui offrit le repas, mais le fusilla du regard quand celui-ci aborda le sujet des relations amoureuses. Sa mère était en boucle avec ça et voilà que maintenant, son ami s’y mettait. « Désolé, buddy, je ne prends pas les restes, même des copains. Et puis, entre nous, je crois qu’elle n’est pas prête à te lâcher. » répliqua-t-il en riant de bon cœur. Un point pour lui. « Sérieusement, j’ai peut-être rencontré une femme suffisamment intéressante pour me tenir éloigné des autres, mais j’ignore si c’est réciproque et surtout, si ça mènera quelque part. »


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MessageSujet: Re: have a bite, buddy •• james (#)   have a bite, buddy •• james EmptySam 12 Mai - 10:45



❝have a bite, buddy❞
James & Joshua

Pourquoi l’idée de débarquer chez James, avec mon bras autour des délicates épaules de sa sœur chérie, me fait venir un sourire de gosse avec un sombre plan machiavélique ? Dans mon adolescence, jouer le gendre imparfait m’a valu plusieurs mésaventures avec des pères ou des frères surprotecteurs, je trouvais le concept foncièrement amusant. Plus maintenant… ou un peu moins, dirons-nous. « Il paraît que les couvents sont pires que des auberges espagnoles, de nos jours, tu sais… » marmonnais-je avec un air de vendu sur le visage. Ce faux incident loin de nous, j’avais écouté ses projets avec la plus grande attention. Par moments, je me dis que le monde est chanceux que certains jeunes hommes privilégiés tels que Jay acceptent la difficile remise en question de leur ego pour faire en sorte que ce même monde soit un endroit un peu plus agréable. Pour avoir vécu dans une forme de misère humanitaire assez avancée dans l’une des plus riches capitales du monde, je visualisais très bien ce dont il voulait parler. « Ton image, c’est la tienne, pas celle de ton père. Tu sais, les réseaux sociaux sont de plus en plus utilisés pour s’adresser directement au public, plutôt que de compter sur la presse… T’es jeune, tu présentes plutôt bien, tu devrais te pencher là-dessus. » J’ai beau avoir la trentaine et ne pas être un accro des nouvelles technologies, j’aime suivre quelques personnalités du web qui nous font découvrir tout ce que le monde a à offrir et qui n’a pas assez de moyens pour se retrouver sur un média trop exigeant sur la rentabilité. C’est un créneau que le jeune PDG pouvait user à son avantage.
Ratatouille. Je plisse les yeux avant de les lever au ciel. Cela étant, il y a pire, comme surnom. Puis, j’avoue, j’adore ce dessin animé, même si rien n’égalera Aladdin dans mon cœur… Quoi ? Disney, c’est la vie, point barre. En revanche, si je pouvais me débarrasser de l’actuelle Jasmine, ce serait un profond soulagement… mais visiblement, je ne pourrai pas compter sur l’aide de mon acolyte. J’hausse les épaules, avec un air contrit. « J’aurais essayé. » commentais-je en m’installant au bar pour commander un dernier verre au barman. Une bière pression. Cela étant, je retrouve bien vite le sourire en l’entendant parler d’une possible prétendante. « Ah oui ? Et qui est la potentielle sainte qui devrait composer avec un si mauvais parti que toi ? » Le tenir éloigné des autres… Tandis que je trempe mes lèvres dans la mousse, en prenant garde à n’en pas garnir ma moustache, je souris sous cape. Il faut bien dire que la presse people n’a jamais épargné ce fameux playboy qui se tient à mes côtés… Je n’ai jamais compris ce besoin profond de certains hommes de cumuler les conquêtes comme s’il s’agissait d’un record à atteindre. Je dois être trop romantique et fleur bleue, malgré l’image de gros costaud que je peux renvoyer. « Tu as des photos ? Où tu l’as rencontrée ? » demandais-je, curieux d’en apprendre plus sur cette demoiselle. « Si tu me dis que c’est ta secrétaire, je quitte ce bar maintenant. » ajoutais-je, en lui lançant un regard condescendant. Plus cliché, tu meurs.

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MessageSujet: Re: have a bite, buddy •• james (#)   have a bite, buddy •• james EmptyMar 15 Mai - 11:52

Have a bite, buddy!
Joshua ft. James


La référence de Joshua fit sourire James. Décidément, le bougre ne s’arrêtait jamais. Même s’il le voulait, James n’avait pas grand-chose à dire des compagnons de sa sœur. Elle était une grande fille et certainement bien plus mature que ses frères à ce niveau, mais Joshua ne ferait sûrement jamais partie de ses plans et c’était tant mieux. Avoir un ami dans la famille, si c’était le souhait de certaines personnes, ce n’était pas le sien. Souvent, les amitiés et les histoires de famille ne faisaient pas bon ménage et James détestait l’idée de se retrouver le popotin entre deux chaises.

Loin de s’enflammer aux conseils de Josh, James les écouta avec attention. Il n’avait pas totalement tort. Les réseaux sociaux étaient aujourd’hui le premier média chez les jeunes, ceux qui allaient changer ou non le monde de demain. Le trentenaire n’était pas un fan de ces sites et applications sur lesquelles la vie des gens était exposée, mais il était inscrit sur chacune d’entre elles et postait de temps à autre sans réellement prêter attention à ce que ses publications enclenchaient. Non pas qu’il ne jurait que par l’avis de ses actionnaires, mais il n’avait pas vraiment le temps de se pencher sur la question. Son père avait toujours travaillé avec « la bonne vieille méthode » en passant par les journaux et les sites officiels. Seulement, pour mettre un terme à l’image de l’entreprise comme celle d’une tour d’ivoire non atteignable par le commun des mortels, les réseaux sociaux étaient une véritable bonne idée. Il fallait qu’il étudie le sujet avec des personnes compétentes, mais il ne put s’empêcher d’hocher la tête à la proposition de son ami « C’est pas bête ce que tu dis, sérieusement, je vais voir ce qu’on peut en faire. Merci, buddy. »

Le fameux Ratatouille se fit servir une nouvelle bière avec un air satisfait. Un sourire aux lèvres, il voulait en savoir plus sur ce que James avait à dire de cette jeune femme, mais il devrait se contenter de quelques bribes. Dire que la confiance n’était pas là était un grand mot, surtout concernant Josh, mais le trentenaire connaissait les rouages et il préférait taire ses relations personnelles pour les mettre à l’abri. Il avait passé des années à être traqué par les tabloïds qui tantôt avaient raison et tantôt lui inventaient des relations houleuses avec des personnalités. Des femmes, James en avait eu dans sa vie, mais il n’était pas un bourreau des cœurs. Il n’avait jamais fait miroiter monts et merveilles à l’une d’entre elles pour la laisser sur le carreau. Non, il était plutôt du genre à stipuler tout de suite ce qui était possible ou ce qui ne l’était pas. En l’occurrence, vivre un parfait amour et imaginer une vie de famille était tout bonnement impossible du vivant de son père. Désormais que le vieux avait cassé sa pipe, il était plus facile de penser à tout cela même si James ne pouvait pas clamer qu’il était prêt à passer la bague au doigt à quiconque. Il répliqua donc à son ami en espérant que ce dernier ne suivrait pas à la lettre ses indications « Etouffe-toi avec ta curiosité, le cuisto. » Il écouta son imagination et leva les yeux au ciel. Sincèrement, James, s’intéresser à sa secrétaire ? Romantiquement ? Non, jamais. Il ne mangeait pas de ce pain-là. « Hé, je pensais que t’avais un peu plus d’estime pour moi que ça, la langouste ! Non, c’est pas quelqu’un qui travaille dans le même domaine que moi, on n’a rien à voir à ce niveau-là et tant mieux. Si ça venait à se faire, je la tiendrais éloignée de la vie publique de toute façon. »

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MessageSujet: Re: have a bite, buddy •• james (#)   have a bite, buddy •• james EmptyDim 3 Juin - 17:38



❝have a bite, buddy❞
James & Joshua

Faire un travail comme celui de James ne m’aurait jamais effleuré l’esprit une seule seconde. D’une part car je n’en ai absolument pas les compétences : savoir jongler sur plusieurs tableaux, entretenir une image publique, gérer une entreprise de bout en bout, entretenir un conseil d’administration, ou que sais-je encore. C’est compliqué, très compliqué, et ça demande une énergie colossale pour brasser de l’air. Jamais je ne l’avais dit de cette manière à mon camarade, mais tout ce qui relevait de l’immatériel me semblait trop abstrait pour être important. Trop terre-à-terre, sans aucun doute, j’avais besoin de relier un travail à une action matérielle. Dans l’armée ? Sur le terrain, pour protéger des populations. Agent spécial ? Exécuter les ordres peu recommandables d’individus véreux et malhonnêtes afin de sauvegarder leurs intérêts. Dans la cuisine ? Pour sustenter une clientèle et lui permettre d’affiner son palais avec des mets travaillés. J’avais ce besoin d’être dans l’action, dans le « faire ». Le boulot, ou même la fortune du p’tit Jamie ? Il peut tout garder, je n’en voudrais pour rien au monde, et c’est certainement ce qui nous rapproche. « J’vois pas en quoi ça t’étonne que je sorte des idées qui ne soient pas que bêtes. » rétorquais-je, l’air faussement vexé. Toujours est-il que j’espérais que ce petit coup de pouce pourrait l’aider dans sa démarche de reconstruction, puisqu’il s’agissait clairement de ça. Parfois, il faut penser à la base, au lieu de se borner à fricoter avec les hauteurs.
Cela étant dit, je comprenais rapidement que le trentenaire ne se montrerait pas forcément loquace sur le sujet des demoiselles… et la moue qu’il eut en retour de sa brimade souligna ma déception. Après, je pouvais comprendre qu’il ne soit pas emballé à l’idée de crier sur tous les toits qu’il avait peut-être une jeune femme en vue. Entre moi qui sort avec une femme, en étant sous couvert d’un anonymat complet, et lui que l’on verrait parader avec une compagne à son bras sur les journaux, il y a une différence. « T’as bien raison. Il faudra l’enfermer dans la cuisine, puis dans la salle à manger pour servir le repas, et dans la chambre à coucher pour le devoir conjugal. Parce que c’est ce que toute femme rêve de faire de ses journées. » J’opinais du chef, l’air entendu avec lui, alors qu’en réalité, je le charriais gentiment. Comment réagirait-il s’il tombait sur une femme qui n’accepterait pas d’être tenue à l’écart ? Elles sont légion, et elles ont raison. Je me fends d’un sourire taquin et lui donne un petit coup de coude en buvant deux longues gorgées de bière. « En attendant, si la langouste pouvait se débarrasser de sa morue en pleine mer, il sauterait sur l’occasion… » marmonnais-je, le regard un peu plus morose. C’était sympathique de voir James commencer à s’ouvrir à une possible vie à deux, mais je mentirais si je n’avouais pas que j’étais un tantinet jaloux de sa liberté. J’avais cette sensation d’être pris au piège par une femme qui ne me voit que comme un trophée à ne pas laisser s’échapper, et c’était pesant. Vraiment. « Dans toute ta batterie de contacts, tu n’aurais pas celui d’un avocat spécialiste en divorce, par hasard ? Parce que le mien est gentil, si tu veux… mais c’est pas un acharné du barreau. Je crois que pour faire ce job, il me faut un requin, quelqu’un qui n’a pas peur de sentir l’odeur du sang dans l’eau… Au sens figuré, bien sûr. » Bien évidemment. Quoique… enfin, passons.

©️ Pando
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MessageSujet: Re: have a bite, buddy •• james (#)   have a bite, buddy •• james EmptyLun 4 Juin - 18:38

Le palais de James était sensible aux bonnes choses. Il aimait autant les recettes originales et savoureuses de Joshua que les petits plats que lui préparait son employée. Cette dernière avait une cuisine traditionnelle et généreuse qui faisait le bonheur de son estomac. Bien sûr, pour assumer tout ça, il fallait que le blond accorde une place dans son emploi du temps à l’activité physique et c’est ce qu’il avait fait. A choisir, il préférait donner de sa personne plutôt que de se passer d’une telle cuisine. Lui n’avait pas de talent culinaire caché. Il savait bien faire cuire des pâtes ou faire un hamburger, mais il ne connaissait pas de vraies recettes sur le bout des doigts qui pouvaient faire l’affaire pour un vrai repas de famille. A vrai dire, il n’avait jamais eu le temps de s’intéresser à la cuisine. Il n’avait pas d’aversion pour cette compétence, mais il n’avait jamais pris l’initiative de s’y mettre. Selon son père, la cuisine à la maison était une affaire de domestiques ou, au pire, de femmes. Jusqu’à James, les us avaient été gardés intacts et personne n’avait eu la modernité ou le courage de les remettre au goût du jour. A y réfléchir, James ne s’imaginait pas travailler en cuisine. D’abord parce qu’il avait le besoin de tout contrôler et qu’il ne pourrait sûrement pas le faire dans un restaurant de standing, mais surtout, parce qu’il ne pourrait pas accepter que d’autres personnes se régalent pendant que lui se tuerait à la tâche. La cuisine et manger en général étaient donc deux activités qui soulignaient ses travers égoïstes.

L’humour de Joshua le fit sourire. Enfermer une femme dans la cuisine ? Ma foi, il ne dirait pas non, à condition que celle-ci soit suffisamment douée et bienveillante pour ne pas l’empoisonner. En toute sincérité, il détesterait sûrement s’enticher d’une telle femme, si toutefois c’était possible. Bien qu’il ait été élevé dans un monde essentiellement masculin, James accordait une grande importance à l’égalité des sexes et il ne pouvait concevoir passer sa vie aux côtés de quelqu’un qui n’aurait pas d’ambitions. « Je rêve de rentrer chez moi, de passer le pas de la porte et de sentir l’odeur d’un gâteau me chatouillait les narines. Pour la récompenser, je lui offrirai un aspirateur ou un robot cuiseur pour son anniversaire. Enfin, seulement si elle acceptait de faire son devoir conjugal tous les dimanches après le journal télévisé… » dit-il avec humour, marchant dans la combine de son ami, avant de reprendre son sérieux. Plus grave que les déboires amoureux de James, Joshua semblait réellement s’impatienter. La situation dans laquelle il se trouvait était étouffante et il en venait à envisager des solutions qui, bien que dites sur le ton de la plaisanterie, contenaient une part de vérité. La suite de ses propos força le jeune PDG à réfléchir. Spécialiste en divorce ? Heureusement pour lui, il n’en connaissait pas. En revanche, l’environnement dans lequel il évoluait lui permettait d’avoir une batterie de connaissances qui pouvait s’avérer utiles. « J’vais vraiment finir par croire qu’un remake des Dents de La Mer avec ton ex-femme en victime te ferait plaisir, Josh. Cela dit, avant que tu n’en viennes à agir par toi-même et que je sois obligé d’aller te porter des oranges en prison, je peux te prêter quelques contacts. Ils ne sont pas spécialistes des divorces, mais ils sont sûrement parmi les meilleurs. Je leur en toucherai deux mots, si tu veux. En attendant, il faut que je file si je ne veux pas finir mort endormi sur le bureau demain. Merci pour le repas ! »
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