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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 Une panne imprévisible - Jonathan

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MessageSujet: Une panne imprévisible - Jonathan (#)   Une panne imprévisible - Jonathan EmptyMar 1 Mai - 22:00

Deux mois que tu bossais à l’hôpital de Wellington, cinq où tu avais emménagé dans cette ville de la Nouvelle Zélande. Cette terre nature te va plutôt bien même si la dynamique de la ville de New-York pouvait te manquer. Tu ne t’en rends pas compte tout de suite parce que tu es dans tes recherches, tu drive ta nouvelle installation et t’essaies même de retrouver la fille de ta femme. C’est un explois mais cette requête te permet d’alimenter ta propre curiosité. En effet, tu sais que Lorena étudie dans l’hôpital où tu avais jeté ton dévolu mais tu n’es pas complètement idiot en cherchant dans les informations confidentielles de l’hôpital tout de suite. T’as eu recours à un détective privé qui t’a donné des informations très rapide. Tu pousses des portes, ta pause déjeuné est terminée depuis quelques minutes mais tu traînes un petit peu à l’accueil ou l’hôtesse te fait de l’oeil depuis ton arrivée. Après quelques minutes de yeux doux et un sourire qui en disait long, tu avances vers l’ascenseur en glissant son numéro dans la poche, un air victorieux sur le visage. Sauf que Rayan, ton meilleur ami de fac attire ton attention. Tu as su ce qui se passait et ce pourquoi il t’évite. Maintenant tu sais mais tu n’es pas encore prêt à l’affronter, tu préfères attendre et le laisser mariner un petit peu plus longtemps. Après tout, les retombées seront beaucoup plus violentes en connaissant bien la folle furieuse qui te servait de belle-fille. Tu hausses les épaules et tu vois un jeune homme choisir son étage et les portes se refermant sous ton nez, tu fais signe à l’individu de retenir la boîte en métal. Ton bras passe, le tronc aussi, t’es maintenant à l’intérieur et tu remercies l’homme barbu : « Je vous remercie. » Tranquillement, tu sélectionnes ton étage et rejoint tes mains sur le dossier que tu tiens encore contre toi, ta veste de costume remontant légèrement sur tes poignets. Silencieux, cet ascenseur est clairement silencieux. Tu n’aimes pas quand il n’y a pas de bruit alors tu joues du tam-tam avec tes pouces sur le dossier, en regardant les chiffres défilés au-dessus des portes coulissantes. Soudain, la boîte tressaute et tu arrêtes ton air de musique que seul toi devait reconnaître. Cela arrive de temps en temps mais ça ne t’arrange pas, quelques semaines auparavant, des collègues t’avaient raconté qu’ils étaient restés quelques heures coincées. Le service technique avait tardé ce qui t’avait hérissé le poil. Tu n’aimais pas perdre ton temps alors tu pinces les lèvres en priant que rien ne se passe. Sauf que la lumière blafarde habituelle aux hopitaux se mit à grésiller et tu la regardes, impuissant tandis que l’ascenseur s’immobilise. Calmemant, tu regardes ton voisin et d’un geste, tu appuies encore sur le bouton de son étage. Les chiffres au dessus des portes indiquaient 3e étages. Tu y étais presque que tu t’énerves en appuyant un peu plus fort : « Bon.. » Tu lâches en soufflant tout en appuyant sur la cloche, signalant la panne et votre présence dans la carlingue. Le contact se fait et tu expliques la situation. La son se met à grésiller et tu entends que le service technique allait bientôt arriver, et qu’en attendant, il fallait rester calme. Il haussa les épaules quand la cloche se désactive et tu reprends ta place initiale. Ils vont arriver, c’est ce que tu avais compris. Tu soupires.
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MessageSujet: Re: Une panne imprévisible - Jonathan (#)   Une panne imprévisible - Jonathan EmptyJeu 3 Mai - 20:37

Suite à ses problèmes de respiration, Jonathan est régulièrement suivi par un médecin, donc il lui arrive qu'environ une fois par mois il est un rendez-vous à l'hôpital afin de s'assurer que tout aille mieux. Et aujourd'hui en faisait partie. Bien évidemment, on lui avait déjà spécifié qu'il ne devrait pas fumer, mais il est vrai que ça lui arrive parfois quand il est vraiment très nerveux, ça lui permet de se détendre, même si c'est contraire à ses problèmes de santé.

Il s'était donc levé sans grand intérêt, mais c'était aussi pour sa santé, et même s'il était plutôt négligeant sur certaines choses, il savait que s'il ne suivait pas ces rendez-vous, ça jouait contre lui, alors il n'avait pas d'autres choses que de s'y rendre. Le médecin qui s'occupait de lui, ne connaissait rien à son histoire, pas même son enlèvement ni le reste et c'était bien mieux ainsi, ça lui permettait de dire tout ce qu'il voulait, mais certainement pas la vérité.

Jonathan avait donc franchi les portes du bâtiment médical, en direction de l'accueil, il s'était annoncé, malgré qu'on commence à bien le connaître, on savait qu'il n'était guère enclin à ouvrir une discussion si on ne l'y forçait pas. Et là réceptionniste l'avait bien compris, elle ne l'obligea pas à parler et l'invita à montrer dans les étages pour rejoindre la salle d'attente pour son rendez-vous.

Autant pour monter un ou deux étages, Jonathan n'est pas fainéant au point de prendre l'ascenseur, d'autant plus qu'il déteste être enfermé dans cette boîte métallique, ça lui rappelle trop sa captivité. Mais là, il y a quand même cinq étages à monter et il n'a pas dautres choix que d'emprunter ce qu'il déteste. Alors il se dirige vers ce dernier, les pieds traînants. Une fois dedans, un homme au loin lui fait signe de retenir les portes, ce qu'il fait. Il est peut-être sauvage, mais pas au point d'être totalement inhumain non plus, c'est juste qu'il a dû mal à montrer ce qu'il ressent, c'est pas la fin du monde, même si c'est sacrément handicapant.

Les portes se referment et Jon est coincé dans cette cabine en fer avec un autre homme, ce qui ne sert guère à le rassurer. Et là suite des événements vient le prouver. Un soubresaut se fait sentir et l'ascenseur s'immobilise. Ce n'est que l'instant de quelques secondes, du moins c'est ce qu'il préférait se dire pour ne pas paniquer, mais lorsque l'engin est toujours immobile après quelques minutes, c'est l'autre homme dans la cabine qui prend les devants en prévenant les secours. Il a suffit d'un mot, d'un geste et l'allemand est pris d'une crise de panique.

Respiration saccadée. Corps tremblant. Forces réduites. Jonathan n'en était pas à sa première crise de panique, en règle générale, il pouvait les gérer lorsqu'il était seul chez lui, en revanche, dans un endroit si exigu et avec un homme en plus, il lui suffisait de fermer les yeux pour sentir son odeur, entendre ses paroles, et craindre que tout cela ne recommence. Il se mit en boule, par terre tout en se balançant d'avant en arrière en murmurant des propos incompréhensible.
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MessageSujet: Re: Une panne imprévisible - Jonathan (#)   Une panne imprévisible - Jonathan EmptyJeu 3 Mai - 22:49

Tu ne t’es pas vraiment pris la tête, l’hôtesse d’accueil te fait de l’oeil depuis le début où tu es venu pour lui demander la RH. En fin de compte, tu sais ce que tu cherches et t’as pas l’intention d’en laisser pour les autres, tu prends et tu jettes. C’est comme ça que tu gères les choses et de toute façon, tu ne promets rien d’autre. Ta tête est clairement centrée sur Lorena et quoi de plus prenant qu’une nana qui te rejette, rien. Toi, Owen, personne ne te rejette, surtout pas une femme, ta cible. En fin de compte, tu souris, t’en feras qu’une bouchée mais tu veux lui faire mordre gentiment la poussière. Toujours est-il que cette jolie brune va te faire sortir une autre comme elle, de ta tête. T’es fière de toi, du haut de tes 42 ans, t’arrives encore à séduire. Tu passes l'ascenseur, l’homme qui t’a permis de monter ne t’adresse pas un mot mais tu n’y prêtes pas attention. T’es beaucoup trop concentré sur les prochaines fois où tu vas approcher la Miss Caldwell. Tu joues de tes pouces, n’ayant aucun divertissement ailleurs, tu fais ce que tu peux pour rester zen mais manque de bol, l’ascenseur s’immobilise. Il n’a pas eu l’air d’avoir mal, puisqu’il ne s’est même pas ébranlé dans sa montée. Calmement, tu prends les choses en main. Ce n’est pas une panne qui va te faire perdre les pédales. La seule chose qui peut éventuellement te refroidir, c’est le vide. Un comble quand tu apprends que ton père était maître d’oeuvre des plus grands ponts d’Amérique. Tu réponds aux questions métallique de la demoiselle, un peu agacé, cependant, tu montres ton impatience. Tout ce qui te reste à faire, avec ton compagnon, c’est d’attendre patiemment que les secours arrivent. Sauf qu’en te retournant vers ce dernier, tu ne t’attends pas du tout à ce spectacle. L’homme blanchit et se roule en boule, en pleine crise de panique, sous tes yeux. Tu restes un peu pantois, l’homme murmure des choses que tu ne comprends pas, ça ressemble presque à de l’allemand mais tu n’en ais pas sûr. T’es pas un expert en la matière mais la gestuelle de brun l’avertis d’un truc, il a peur de toi. La petite boite en métal qui te garde prisonnier avec lui ne te donne pas beaucoup d’espace entre lui et toi alors ça va être compliqué : « Monsieur, comment vous vous appelez ? » Tu demandes, tu veux établir un contact et que l’homme se situe dans le peu d’espace qui provoque sa panique. Tu poses un genoux à terre pour te mettre à sa hauteur et pose ton dossier. Adoptant cette position, tu gardes tes mains sur tes jambes : « Je suis le médecin Owen Richardson. Je ne vous veux aucun mal et les secours vont arriver très rapidement, respirez à fond… » Tes mots se noient dans ses paroles incompréhensibles mais la peur du brun te frappe, quelque chose n’est pas net.
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MessageSujet: Re: Une panne imprévisible - Jonathan (#)   Une panne imprévisible - Jonathan EmptyVen 4 Mai - 7:05

Jonathan a toujours été un grand malade des sentiments, les relations, même sociales n'avaient jamais été son fort. Bien sûr, il assurait la clientèle de la boulangerie, mais tant qu'il était dans sa zone de confort, il se sentait plutôt bien, et d'ailleurs, il était même plutôt différent que si on le croisait dans la rue, ou même dans cet ascenseur.

Depuis son enlèvement, malgré ses nombreuses séances avec son psychologue, l'allemand n'avait jamais réussi à aller de l'avant, il restait inévitablement bloqué dans cette période sombre de sa vie. Celle où un homme l'avait kidnappé à la sortie de l'école alors qu'il n'avait que six ans. Quel genre d'homme pouvait être un tel monstre pour profiter de la faiblesse et l'innocence d'un enfant ? Lui en tout cas, n'a pas semblé s'en préoccuper. Durant les quatre années qui ont suivi, il l'a utilisé à sa guise, comme un objet, il l'a nourri, il l'a maintenu en vie tout simplement, mais le pire c'est qu'il l'avait violé à de multiples reprises.

Jon n'avait plus jamais réussi à vaincre un quelconque contact que ce soit avec un homme ou une femme. Il avait tellement peur que tout cela recommence. Alors il avait toujours tout fait pour ne pas fréquenter les endroits où odeurs qui pourraient lui rappeler ces quatre années de captivité, au lieu de ça, il était desormaos bloqué dans un ascenseur. C'était bien sa veine. La prochaine fois, un étage ou dix, il prendra les escaliers !

L'homme à ses côtés semble autoritaire lorsqu'il répond aux questions posées par la jeune femme à l'interphone. Exactement comme son agresseur. Quand il était pris d'une crise de panique, il était comme coupé du monde durant quelques instants, comme s'il était présent physiquement mais que son esprit divaguait ailleurs, notamment dans cet endroit où il avait passé plusieurs années séquestré.

L'inconnu qui se tient désormais devant lui, essaye de le rassurer tant bien que mal, en établissant un contact oral. Jonathan ne lève pas les yeux vers lui, mais si c'était le cas, il y aurait vu ses yeux bleus azur totalement perdu, implorant qu'on le laisse tranquille. Tout comme ils montreraient aussi que cet homme est totalement brisé.

" - Jon. Jon. Jonathan."

Toujours avec un mouvement de balancier d'avant en arrière, il était reconnaissant au médecin de ne pas essayer de le toucher. Les secours vont peut-être arriver très vite, mais ça n'empêche que l'esprit de Jonathan ne peut s'empêcher de faire l'amalgame entre l'endroit de sa détention et cet ascenseur. Lorsqu'il essayait de se défendre contre l'homme qui l'avait enlevé, il avait bien souvent adopté cette position, repliée sur lui-même. Il avait beau avoir la trentaine, parfois, il avait encore l'allure d'un petit gamin paumé, comme à cet instant précis.

" - Sortir. Je veux sortir. Pas touché. Ne me touchez pas."
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MessageSujet: Re: Une panne imprévisible - Jonathan (#)   Une panne imprévisible - Jonathan EmptyDim 13 Mai - 16:31

Incompréhensible, tu ne comprends pas qu’une telle chose peut encore arriver dans un hôpital, heureusement qu’aucun patient grièvement malade ne s’est retrouvé coincé. C’est l’idée qui t’a frôlé lorsque tu te rendis comptes qu’un homme ne se sentait pas si bien que ça. Son attitude à la fois soumis et effrayé m'interpelles. Tu ne comprends toujours pas ce qui se passe mais tu es médecins, tu es là pour ça, pour aider les autres. Après avoir fait un rapide examen de ce qu’il y a autour de toi, tu décides de rester à distance. Toutefois, dans cette cabine, c’est vraiment difficile de faire plus qu’actuellement. Tu restes à distance et tu cherches à établir le contact, savoir qui il était et ce qu’il faisait à l'hôpital. Tu ouvres la bouche, l’intonation de ta voix est plus douce, affable et tu espère que ça va aider à rassurer le garçon. L’hésitation dans la voix de ton interlocuteur te permet quand même de comprendre. Jonathan. Une bonne chose de faite. Tu le regardes sans pour autant insister, Jonathan te donne l’impression d’avoir une peur panique et pas seulement le fait d’être enfermé ici : « Très bien, Jonathan. Tout va bien très bien se passer. Les techniciens vont rapidement débloquer l’ascenseur et nous permettre de sortir, comme vous le désirez. » Le brun se balance sous tes yeux, aurait-il peur de toi, de ta proximité ? Comment établir un diagnostic sans connaître le fond et la forme : « Jonathan ? On va faire quelque chose ensemble. » Tu n’attends pas qu’il te regarde, c’est déjà assez difficile pour lui de le savoir aussi proche : « On va faire quelque chose de très simple. D’abord, vous allez fermer les yeux et inspirer profondément. Tout seul, vous allez poser une main sur votre ventre et inspirez par le nez. » Tu sais qu’il te voit, dans son champs de vision périphérique alors tu le fais. Tu fermes les yeux, mets une main sur ton abdomen et inspires profondément. Une fois fois. Deux fois. Trois fois. « Ensuite, vous allez former une boule de chaleur, qui grossira à volonté. Autant qu’il vous conviendra d’avoir, une boule infranchissable, sécurisante, rassurante… » Fréquentée pendant plusieurs mois une magnétiseuse te sert plutôt que prévus, et l’impression est double, tu y arrives. Tu ouvres les yeux, espérant que les choses se passent beaucoup mieux pour Jonathan que pour toi : « Je vous promets de ne pas m’approcher de votre boule protectrice, ni même tenter quelque chose… » tu promets, toujours d’une voix rassurante et tu mets tes mains dans ton dos : « Est-ce que ça vous convient si je mets mes mains dans le dos ? » Tu veux ouvrir la communication et savoir. Cette réaction n’est pas seulement claustro-phobique. C’est plus poussé que ça, ton instinct ronronne : « Vous êtes ici pour voir quelqu'un ? » demandes-tu, curieux. 
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MessageSujet: Re: Une panne imprévisible - Jonathan (#)   Une panne imprévisible - Jonathan EmptyDim 13 Mai - 21:01

Sans savoir pourquoi, immédiatement après l'arrêt de la cabine d'ascenseur, Jonathan se met dans un coin, tel un enfant apeuré. Les souvenirs douloureux de sa captivité l'assaillent et il ne peut tout simplement pas contrôler cette crise de panique qui s'annonce. Il doit passer pour un fou aux yeux de l'homme à côté de lui, mais c'est plus fort que lui, il ne contrôle plus rien et désormais, le temps que mettra le personnel technique avant d'arriver détermina pendant combien de temps l'allemand doit endurer cette nouvelle épreuve.

Quitte à choisir, il aurait encore préféré être enfermé dans un centre commercial, dans une salle de classe ou autre, ça lui laissait assez de distance ave les éventuels autres personnes prisent au piège. Mais dans un ascenseur, il était assez compliqué de garder une distance de sécurité entre eux, et le médecin semblait avoir compris que tout contact était à bannir.

Une première question est posée, tant bien que mal, le jeune homme y répond tout en baffouillant. Heureusement son interlocuteur a réussi à décrypter et il a compris son prénom. Première étape passée. Maintenant, il faut qu'il arrive à se calmer, à canaliser ces pensées douloureuses qui envahissent son esprit. Encore plus lorsque l'homme lui demanda de fermer les yeux. C'était l'équivalent pour lui de tous les assauts qu'il avait subit par son kidnappeur. Lorsqu'il s'en prenait à lui, aussi petit qu'il soit, son premier réflexe était de fermer les yeux pour se projeter ailleurs, là où il avait de bons souvenirs. C'est ça qui l'a aidé à surmonter sa captivité.

" - Je ne peux pas fermer les yeux.."

Lorsqu'il était seul, il le faisait, mais là, c'était impossible, il ne connaissait pas cet homme et l'idée qu'il puisse s'en prendre à lui l'angoissait au plus haut point. Ce qui ne l'aidait clairement pas à retrouver un souffle normal. En revanche, il s'appliqua pour faire le restant, à savoir de poser une main sur son ventre et de caler sa respiration de la sorte.

Comme si son interlocuteur avait compris ce qui se passait dans son esprit, il garda ses distances et lui annonça même qu'il ne tentera pas de s'approcher de lui une fois cette fameuse bulle créée. Tellement surpris qu'il puisse lire en lui, son regard bleu apeuré se posa dans celui de l'homme collé contre la paroi opposée de l'ascenseur.

Reconnaissant des efforts qu'il faisait, Jonathan hocha la tête lorsqu'il lui dit qu'il gardait ses mains dans son dos. Instantanément, une première partie de son angoisse se calma petit à petit, même si elle n'était jamais très loin. Puis, voyant qu'il essayait de discuter, de lui changer les idées, l'allemand dut à son tour faire les efforts nécessaires pour tenir la discussion.

" - Non.. J'étais là pour moi.. J'ai un rendez-vous par mois pour suivre mon asthme.."

Il n'était toujours pas serein, mais il était peut-être un peu plus décontracté depuis que l'homme avait ses mains dans son dos. Au fond il s'en voulait de lui imposer d'être dans une telle position inconfortable, mais c'est la seule chose qui le rassurait un peu.
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MessageSujet: Re: Une panne imprévisible - Jonathan (#)   Une panne imprévisible - Jonathan EmptyJeu 5 Juil - 17:05

Tu ne comprenais pas ce qui se passait, être face à un homme visiblement victimisé par quelque chose ou quelqu'un, ce n'était pas ton domaine sinon tu aurais choisis la psychologie plutôt que l'oncologie. Néanmoins, tu te savais doter d'un don pour l'empathie sinon tes patients ne seraient pas tous aussi content de sortir de ton bureau. En tout cas, c'était comme ça que tu réussissais à garder le sourire en allant et venant dans ce dernier avec de bonnes ou mauvaises nouvelles. Il fallait bien relativiser lorsque souvent les informations n'étaient pas tout le temps positif.

Tu gardas tes distances avec le jeune homme, il ne donnait pas l'impression de dépasser la trentaine surtout avec cet air apeuré d'un enfant prit au piège. Tu pris donc des gants pour tenter de rassurer et surtout calmer la crise d'angoisse. T'essayais la discussion mais visiblement, ce n'était pas par là que les choses devaient commencer. Et puis tu optas pour décrire tes gestes, ta position et surtout où se trouvaient tes mains. Jonathan, comme tu as cru entendre le dire, était son prénom alors tu pris le temps de le calmer. Cela ne servait à rien de le précipiter.

- Je ne peux pas fermer les yeux... »
- Ce n'est pas grave, ce n'est pas grave. » rassuras-tu en gardant un ton calme, loin de t'énerver puisqu'après tout, le brun était progressivement entrain de se calmer. Il tremblait beaucoup moins. T'essayais vainement de te souvenir du numéro qu'il y avait d'allumer en pensant fortement qu'il devait se diriger vers l'étage psychologie.

Seulement, et surtout par respect pour son interlocuteur à l'accent allemand, tu demandas où il allait. C'était la manière la plus simple et plus désintéressée que tu avais trouvé pour assouvir ta curiosité mais sa réponse te surprit : « Non.. J'étais là pour moi.. J'ai un rendez-vous par mois pour suivre mon asthme.. » Après avoir brièvement froncé les sourcils, tu n'ajoutas rien d'autre, conscient qu'il fallait sûrement lui laisser un peu plus de temps pour enchaîner. Peut-être allait-il dire quelque chose d'autre.

Voyant que la tension remontait de plus belle devant un silence aussi lourd que gênant, toi, docteur, tu cherchas quelque chose à ajouter, craignant d'aller trop loin ou pas assez pour le faire continuer à parler. Les minutes tournaient beaucoup plus vite lorsqu'on occupait ton esprit mais rien ne te venait. Tu n'étais pas un homme de la conversation lorsque tu es dans un domaine que tu ne connais pas. D'autant plus que tu avais également tes propres problèmes personnels à régler : « Qu'est-ce que vous faites dans la vie, Jonathan ? » avais-tu finis par demander, en manque de sujet plus croustillant.
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MessageSujet: Re: Une panne imprévisible - Jonathan (#)   Une panne imprévisible - Jonathan EmptyDim 8 Juil - 11:59

Jonathan n'avait jamais réussi à tourner la page sur son kidnapping, il refusait encore qu'on ne touche et il avait toujours cette crainte de dormir, parce que ça impliquait qu'il soit dans l'obligation de fermer les yeux et donc, de revivre encore et encore cette scène qui se rejouait dans son esprit. Il ne cessait d'être tourmenté par tout cela et il se demandait si un jour, il sera dans la capacité d'avoir une vie normale, sans être toujours sur la défensive ou craindre que quelque chose de mal lui arrive. C'était épuisant de vivre ainsi, mais il n'y a que comme ça qu'il arrivait à survivre.

En boule dans un coin de cette cage métallique, qui normalement ne devait qu'un moyen pour se rendre plus rapidement à l'étage demandé, Jonathan lui, avait l'impression que tout cela n'était qu'un piège. Il n'était pas adepte des théories du complot, mais des fois on pouvait se demander ce qu'il avait fait à son karma pour se retrouver toujours dans des situations comme celle-ci. S'il était venu ici plus tard, est-ce que l'ascenseur se serait aussi arrêté de la même manière ? Il n'aura probablement jamais la réponse à cette question, à supposer déjà qu'il réussisse à sortir de ce cagibi qui lui prenait le peu d'air qui restait encore dans ses poumons.

Cependant, il s'était quand même apaisé, ses muscles s'étaient calmés tout comme ses tremblements, mais son état n'était toujours pas rétabli à la normale, mais c'était sur le chemin. Peut-être que cet homme avait un diplôme de psychologie et qu'il arrivait à lire les gestes de son corps. C'est ce qu'on dit très souvent, on a beau ne rien dire, notre corps parle à notre place, dans la manière de se déplacer, de réagir on peut parfois étudier les comportements des personnes pour savoir réellement ce qu'elles pensent ou autre. Dans le cas présent, ce n'était pas très compliqué de voir et comprendre que l'allemand est terrorisé et totalement traumatisé par un événement passé.

" - Je suis boulanger pâtissier.. Vous.. Vous travaillez ici vous ?"

Au fond, il connaissait déjà la réponse. La vraie question était de savoir de quelle spécialité il s'occupait. Avait-il vu juste ? Était-il dans le domaine de la psychologie même si c'était de manière détournée ? De base, un médecin devait forcément être un minimum psychologue pour comprendre ses patients, mais il y en a certains qui le sont et d'autres moins. Comme le fait d'éprouver de l'empathie envers quelqu'un.

" - Normalement je prends toujours les escaliers, il a suffi d'une seule fois, la seule fois où je prends l'ascenseur pour me retrouver bloqué dedans.. Pourquoi c'est sur moi que ça tombe ? Qu'est-ce que j'ai fais pour que mon karma me fasse ça ?" fit-il en plantant ses yeux dans ceux de son interlocuteur pour la première fois. Son regard était profond mais vide. Aucune émotion. Rien.

Ses propos n'étaient pas vraiment adressés à son interlocuteur mais plutôt à lui-même, sauf qu'il avait parlé à voix haute, comme bien souvent lorsqu'il était nerveux.
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