Tout est question d'argent. -Brendon & Juliet-

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Tout est question d'argent.

Juliet était complètement perdue, elle avait fait un prêt il y a peu de temps mais ne comprenaient rien aux financements que tout cela entendrait et avait donc décidé de prendre rendez-vous avec son conseiller pour qu'il l'aide un peu à comprendre, elle avait beau avoir un diplôme de gestion ce n'était pas pour autant qu'elle comprenait quelque chose à la finance. Son ex-mari aurait pu l'aider mais il était sûrement bien trop occupé à batifoler avec une minette bien plus jeune que lui. Cette idée l'a rendait malade, elle qui avait pensé pendant dix sept ans qu'il lui resterait fidèle comme il avait pu le lui jurer. Tu parles.

Les documents sous le bras, elle s'était rendue à la société qui lui avait accordé son prêt, cette fois, elle avait pris un taxi, elle avait le permis mais pas de voiture, se déplaçant surtout dans un moyen de locomotion écologique c'est à dire le vélo mais il faisait plutôt froid aujourd'hui et elle couvait probablement un rhume donc elle ne prenait pas de risque, elle se devait de travailler pour ne pas ressasser des choses auxquelles elle ne voulait pas penser.

Il était aux alentours de dix heures trente quand elle arriva et ne patienta pas longtemps avant qu'elle soit appelée dans le bureau du conseiller, il n'était pas celui qui avait accordé son prêt et elle espérait donc qu'il ne soit pas un incompétent. Ils discutèrent d'abord du financement du prêt avant qu'il ne se mette à parler de la boutique de la jeune femme et de ses finances.

«Non mais... Je ne suis pas venue parler de ca...»

«Madame...»

«Mademoiselle... Je suis là pour mon prêt pas ma boutique.»

Elle ne savait pas où se mettre ni quoi dire, l'homme l'a regardait comme ci elle n'allait pas savoir rembourser son prêt tout ca parce qu'une boutique d'antiquité n'est pas spécialement quelque chose qui fonctionne et pourtant, il pouvait voir sur les papiers que sa boutique fonctionnait bien.

Mais alors qu'elle s'apprêtait à sortir furieuse du bureau, un homme élégant et plutôt pas mal s'arrêta devant le bureau de son conseiller ce qui sans comprendre pourquoi réinstalla instantanément Juliet sur son siège.

«Euh... Tout va bien boss?»

Demanda le conseiller.

Codage par Libella sur Graphiorum

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Une autre journée où le travail prend toute la place. C’est bien car ça m’occupe l’esprit. Il y a tout de même quelque chose de tellement hypocrite avec le fait de me rendre au bureau et de laisser croire que tout va bien. Le temps à fait son œuvre d’ailleurs. Les gens ont cessés de me questionner sur mes soucis. La vie continue après tout. Je peux donc presque laisser croire que je suis guéri de mes blessures. Blessures figuratives, évidemment. Mon corps se porte bien, mais mon esprit est embrouillée, déchirée, tente de se reconstruire après autant de perte. Qu’importe, moins je pense à la situation et plus je vis dans le déni. Non, plus théoriquement je devrais aller mieux. Les portes de l’ascenseur s’ouvrent sur l’étage dont j’avais la responsabilité de diriger avant de devenir vice-président de la Société Colton. Je connais donc chaque recoin, chaque employé même. Je m’avance en ignorant mon téléphone qui vibre d’un coup dans ma poche. Je sais déjà qui tente de me joindre. Jillian n’est pas d’humeur à ce que j’évite son appel volontairement, mais moi je ne suis pas suffisamment « hypocrite » aujourd’hui pour ne pas être rigide dans mes réponses. Et oui, le gentil patron dont j’ai la réputation en a parfois marre et laisse les émotions de sa vie personnelle le submerger. Heureusement, personne n’est parfait. Surtout pas moi. Je suis à la moitié de mon trajet afin de me rendre au bureau de l’actuel superviseur du département où je suis avant de me laisser distraire par une discussion. Une cliente ne semble visiblement pas satisfaite de ce que l’un de mes conseillers l’informe. Je m’approche par curiosité avant d’être carrément à proximité. Littéralement en train de bloquer le passage, il faut dire. J’observe l’homme qui est surpris par ma présence. Moi aussi je suis surpris par mon culot. J’interromps carrément une rencontre privée. « Jeff, tu permets que je prenne la relève ? » Je n’ai aucune idée de ce qui me pousse à vouloir être celui qui sauve la journée et notre réputation, mais il est clair que ce n’est pas Jeff qui va y parvenir. Il cligne quelques fois des yeux avant de réagir. « Hum, oui, pas de problème. » Je souris et je m’approche de la cliente du conseiller. Je lui tends une main afin de me présenter d’abord à elle. « Brendon Elder, vice-président chez Colton. Vous m’autorisez à vous kidnappez un instant du bureau de votre conseiller, mademoiselle ? Je tiens à personnellement m’assurer que vous obtenez un service impeccable. Ce n’est pas dans mes habitudes, mais il y a un début à tout, n’est-ce pas ? » Comment me dire non quand je me permets de la charmer un peu. Je fais même signe pour qu’elle m’accompagne à l’extérieur du bureau. Jeff ne sait plus où se mettre. Je viens de lui voler sa cliente oui, mais c’est pour son bien.

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Tout est question d'argent.

Juliet était le genre de personne a garder son calme sauf quand la situation devenait trop compliquée comme lorsqu'elle avait vu son mari dans les bras d'une autre. Mais ici devant se conseiller, elle sentait que la moutarde lui montait au nez. Il était d'une politesse comme jamais la jeune femme avait fait face auparavant. Il avait l'air de penser que parce qu'elle a un physique des plus avantageux, elle n'avait rien dans la cervelle. Elle se sentait excédée au plus haut point et n'avait qu'une seule envie, sortir de ce bureau et demander un autre conseiller mais elle n'eut que le temps de se lever quand un homme entra. Elle se demanda qui il pouvait être jusqu'à ce que son conseiller dise le mot boss. Il était donc le patron, c'était parfait, elle allait pouvoir lui dire comment son employé venait de la traiter.

Assise sur sa chaise, elle se leva et se dirigea vers l'homme ses dossiers sous le bras. Elle accepta la main qui lui tendit et Juliet qui n'avait pas touché à un autre homme se sentit plutôt gênée alors que ce n'était qu'une simple poignée de main.

- Juliet Callahan, enchantée. Je vous autorise, on ne peut pas dire que l'accueil ai été très chaleureux... Effectivement, les premières fois on en a tout au long de notre vie.

Elle suivit donc le président de la société avec un soulagement non dissimulé. Il était déjà plus chaleureux que ce fameux Jeff. Elle espérait juste qu'il ne la prenne pas pour une écervelée comme le conseiller avait pu le faire.

- Vos employés sont toujours aussi désagréables ou c'est juste avec certains clients?

Demanda-t-elle intriguée. Elle ne voulait pas que Jeff se fasse virer mais qu'au moins il change de comportement envers les clients qui viennent tout de même ici avec une question d'argent et de confiance elle n'était donc pas très heureuse d'avoir été prise pour plus bête qu'elle n'a l'air. Elle trouvait même plutôt ca honteux. Elle ne se permettait pas de faire ca avec les clients qui venaient acheter des antiquités dans sa boutique alors qu'il n'y connaissait pas forcément quelque chose.

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