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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 — it's killing me to love you (shelby's family)

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MessageSujet: — it's killing me to love you (shelby's family) (#)   — it's killing me to love you (shelby's family) EmptyJeu 3 Mai - 1:09


it's killing me to love you
isaac et ellie / All I have, all I need, he's the air I would kill to breathe. Holds my love in his hands, still I'm searching for something, Out of breath, I am left hoping someday. I'll breathe again I'll breathe again. – SARA BAREILLES.
La journée avait bien commencé. Ellie était sur un petit nuage en ce moment. Le fait de savoir qu'elle allait peut être devenir maman, dans les mois à venir, suivant la fertilité de leur couple, la remplissait d'une joie qu'elle n'arrivait pas à garder pour elle. Ça se voyait dans ses sourires et la couleur plus rosées de ses joues. Elle chantonnait souvent au boulot et se mettait à rentrer moins tard les soirs, histoire de mettre toutes les chances de leur côté pour concevoir ce bébé. Oui, en ce moment, chez les Shelby, on servait des ébats tous les soirs avec une once d’amusements, sans aucune lassitudes.  Ellie avait les hormones en ébullition et ne laissait pas de répit à son mari, qui ne semblait pas son plaindre pour autant. Il s'agissait d'un homme après tout et l'appel du sexe était toujours le plus fort. Quoi qu'il en soit, la belle avait décidé, comme tous les soirs depuis quelques jours, de rentrer trop mais à son grand étonnement, elle retrouva la maison vide. Seuls les deux chiens remuaient la queue à son arrivée dans la maison. Pas de trace d'Isaac, ni même de sa moto dans l'allée. Mais Ellie ne s'en inquiéta pas plus que ça. Son mari avait pour habitude de partir les soirs, de temps à autre, avec ces copains dans les bars à boire des litres d'alcool. C'était sans doute un de ces soirs. Elle s'y était habituée, sachant très bien qu'il était inutile de vouloir briser son jardin secret. Elle ne pouvait lui en tenir rigueur au vue du nombre de fois où c'était lui qui l'avait attendu tous les soirs.

Les heures s'étaient écoulées à une allure folle, tandis qu'Ellie avait décidé de se mettre devant une série sur Netflix, une tasse de thé fumant à la main et une clope qu'avait laissé traîner son mari. Oui bon, elle n'aimait pas quand il fumait, surtout dans la maison, mais vu qu'il n'était pas présent, elle pouvait le faire sans qu'il ne le sache, et ainsi continuer de lui crier dessus comme si de rien n'était. La mauvaise fois faisait, parfois, bon train dans la bouche de madame Shelby. Seulement, elle fut couper dans son élan de mettre le cinquième épisode de sa série, lorsque son téléphone portable se mit à sonner, annonçant un message. Elle fronça les sourcils et le prit avec légèreté, se doutant bien que c'était son mari qui la prévenait de son arrivée imminente. Mais en fait non. Sa bouche forma un "o" aussitôt le message lu, fronçant les sourcils et le relisant plusieurs fois. Elle se mit à croire à une blague d'abord. Isaac était saoule, c'était certain. Une soirée avec des potes, ne pouvait finir que comme ça. Elle lui posa alors la question et ne tarda pas à recevoir la réponse, se rendant finalement compte que tout ceci n'était pas une plaisanterie. Quoi ? Hôpital ? Son cerveau ne fit qu'un tour alors qu'elle jetait déjà la clope même pas finit dans le cendrier, se redressant. Mais qu'est ce qui s'était passé bordel ? Une tonne de questions firent leur chemin dans sa caboche, tandis qu'Isaac ne semblait pas inquiet le moins du monde. Il lui annonçait ça d'une façon plutôt posé en fait, limite il lui aurait dit d'aller chercher des patates que ça aurait été pareil.  La première idée qui lui vint à l'esprit, c'était qu'il était bourré et qu'il s'était battu. Oui, la chose la plus probable et elle se mit à réfléchir à toutes les suppositions tout en se rhabillant. Elle n'allait pas investir l'hôpital de son pyjama. Quoi que. L'idée aurait été plutôt intéressante au vue de la fainéantise qui consumait ses jambes. Qu'importe. En à peine cinq minutes, Ellie était dans sa voiture, direction l'hôpital de la ville et elle ne prit même pas la peine de répondre au dernier message de son mari. Ils verraient tous ça une fois face à face.

Le trajet entre la maison et l'hôpital ne dura pas longtemps, Ellie s'était même permise de mettre le gyrophare sur sa voiture personnelle pour aller plus vite. Fallait bien trouver quelques côtés positifs à son boulot quand même. Elle se gara en vrac, qu'importe, Ellie était trop affolée pour réfléchir à la meilleure façon de garer sa voiture. Non, là elle ne pensait qu'à la chambre 404 et dans l'état qu'était Isaac. Bon déjà, il ne semblait pas être mal en point, sinon, la belle n'aurait pas eu le droit à des sms. Mais connaissant son mari, Ellie savait très bien qu'il refusait les hôpitaux, qu'importe l'état de ses blessures. Il était dur comme un roc, peut être trop d'ailleurs au point d'être presque inconscient. Les couloirs défilèrent à une allure folle, tandis qu'elle pressait le pas, presque à courir à la recherche de cette fameuse chambre. Et hop, un pas en arrière, elle venait de la louper. Inspirant légèrement, elle reprenait son souffle tandis qu'elle entrait dans la chambre 404, découvrant son mari sur un lit d'hôpital. C'était une vision qu'elle ne souhaitait à personne, même pas à son pire ennemi. Mais qu'est-ce qui t'es arrivé ? commença t'elle, inquiète, tandis qu'elle avançait doucement vers lui. Elle le scruta de haut en bas, constant qu'il semblait tout de même bien amoché. Mais pas de la façon dont elle se l'était imaginée. Non. Bien plus grave. Il avait des bandages sur le corps mais pas de trace d'une quelconque bagarre. C'était quoi ce bordel ? Oh mais ... Y a quelqu'un qui t'as fait un truc ou quoi ? La question n'avait pas vraiment de sens mais pour tout dire, Ellie en était toute retournée. Elle ne savait vraiment pas à quoi s'attendre mais le principal c'est qu'Isaac semblait bien se porter. A peu près.
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MessageSujet: Re: — it's killing me to love you (shelby's family) (#)   — it's killing me to love you (shelby's family) EmptyJeu 3 Mai - 2:09


it's killing me to love you
isaac et ellie / All I have, all I need, he's the air I would kill to breathe. Holds my love in his hands, still I'm searching for something, Out of breath, I am left hoping someday. I'll breathe again I'll breathe again. – SARA BAREILLES.
Il n’y croit pas. Il n’en revient pas d’avoir été ramené par le destin dans une putain de chambre d’hôpital. Encore une fois. Assis sans aucune aise dans ce lit trop petit, il attend que le temps passe, regarde l’aiguille qui défile, comme un vieux qui attend son tour dans le couloir de la mort. Les infirmières s’amusent lorsqu’elles passent, de voir ce grand gaillard mit en difficulté par quatre murs blancs, impressionné par ce moniteur qui produit un cinglant bip à chacun des battements de son coeur. Encore une fois, il ne connaît que trop bien les ragots de couloirs et son arrivée ayant été fracassante, il entend parfois les brides de conversation qui polémiquent autour du mystère de la chambre 404. Un homme victime d’une agression à l’arme blanche à Wellington ? C’est aussi rare que ça fait jazzer les commères dans leurs salons. Il ne pensait pas, le chef de la Meute, pouvoir être attaqué dans son propre royaume, encore moins aux portes de son château. Alors il avait baissé la garde, l’inconscient, et été sorti seul sur le trottoir du Holster, tout ça pour une ivresse nicotinée qu’il aurait pu s’offrir dans l’enceinte de son QG. Mais il se sentait invincible, intouchable. Trop puissant et trop effrayant pour qu’on ne s’approche de lui, qu’on ose toucher à un cheveu de son crâne. Il a découvert ce soir que l’inconscience traîne autour du casino et que les ombres de la rue ne sont pas toutes dans sa poches, qu’elles sont aussi capable de lui souhaiter du mal.

Il relit une dernière fois le dernier message de leur conversation et ronchonne à l’idée qu’Ellie ne lui réponde pas. Elle est en route, il le sait, mais elle ne fait pas assez vite. Même en se téléportant, elle ne serait pas assez rapide pour le désir ardent de Shelby de mettre les voiles. Alors il prend son mal en patience, le pieds frétillant d’agacement quand soudain il entend le bruit familier des talons sur le carrelage qui s’éloigne puis rebrousse chemin. La porte s’ouvre sur une jolie brunette aux yeux doux et aux épis de cheveux qui trahissent la nuit entamée de madame Shelby, d’ordinaire tirée à quatre épingles. Mais qu’est-ce qui t’est arrivé ? Il fuit son regard, évite la question et se redresse brusquement de son lit, les pieds au sol et bien déterminé à se faire la malle rapidement. Le mouvement fait irradier la douleur dans toute sa cage thoracique et son visage se crispe, ses dents se serrent et une gémissement s’échappe de sa gorge. Y’a quelqu’un qui t’a fait un truc ou quoi ? Ellie s’inquiète, s’approche de son mari abîmé. Shelby reprend son souffle, les bras qui protègent son flanc gauche, vulnérable au moindre de ses gestes. Il y a quelques mois de ça, il se serait arrangé pour ne rien dire à sa femme, pour lui cacher ses blessures et qu’elle reste dans l’ignorance mais ce soir, il a ressenti le besoin irrépressible qu’elle soit là, que ce soit elle qui vienne le sauver et pas un membre de la Meute. Alors il lève son visage vers elle, ses yeux mêlant culpabilité et fierté, tu me promets de pas hurler ? Il grimace une nouvelle fois, ses poumons lui font un mal de chien, je me suis battu, encore, et, il marque une pause, jaugeant la colère qui monte aux tempes d’Ellie, visiblement je me suis fait démonter. Ce dernier mot siffle entre ses lèvres car jamais, ô grand jamais, Shelby n’avouerait une défaite. Il a la garde infaillible et la droite précise : sa pratique de la boxe ne laisse en général que peu de chance à ses adversaires.

Dans une grande difficulté et avoir tout le malheur du monde, Isaac tente de se mettre debout, une main sur le flanc lorsqu’une grosse infirmière ouvre la porte sur le couple et se présente à Ellie, qu’est-ce que vous faites monsieur Shelby ? Elle se met à rire grassement en s’approchant pour l’inciter à se rassoir dans son lit, vous croyez sincèrement qu’avec deux plaies par arme blanche et un poumon perforé vous allez vous lever en une journée ? Laissez-moi rire, les yeux écarquillés, surpris de cette franchise, Isaac reporte son attention sur sa femme qui apprend la nature de ses blessures de la façon la plus incongrue qu’il avait pu imaginer. Foutez-moi la paix, il s'exécute malgré tout, retrouvant l’inconfort du lit médicalisé et grognant après la blouse blanche qui navigue près d’Ellie. Compliqué à gérer vot' mari madame Shelby, elle s’était penché vers la brune, comme pour lui dire un secret, tout ceci avec un grand sourire avant qu’Isaac produise un sifflement sec pour lui sommer de quitter les lieux. Et ça sent encore la cigarette dans votre chambre monsieur Shelby, les clopes c’est dehors je vous ai déjà dit, l’infirmière n’attend pas de réponse, terminant sa phrase tout en étant déjà dans le couloir. Coupable, Shelby glisse sans discrétion son paquet de cigarettes à moitié vide sous son oreiller et se retrouve confronté au regard accusateur de sa moitié. J’te promets, c’est rien du tout, il s’installe un peu mieux dans les draps, grimaçant à chaque mouvement et s'affaire à commencer à refermer les boutons à pression de son haut de pyjama pour qu’Ellie ne dispose pas de plus de temps pour admirer ses bandages imposants. Mais c’était trop tard, il le savait et il ne serait pas étonné qu'elle l'empêche de terminer ce qu'il était en train de faire pour le confronter à sa condition.
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MessageSujet: Re: — it's killing me to love you (shelby's family) (#)   — it's killing me to love you (shelby's family) EmptyJeu 3 Mai - 2:47


it's killing me to love you
isaac et ellie / All I have, all I need, he's the air I would kill to breathe. Holds my love in his hands, still I'm searching for something, Out of breath, I am left hoping someday. I'll breathe again I'll breathe again. – SARA BAREILLES.
La vérité est fragile, tirée souvent, entre deux files. Un coup de vent, un seul et l'équilibre de la chose se voit disparaître, bercé par la douloureuse impression que tout finit par s'effondrer. Il n'y avait qu'un pas à faire, un seul et unique pour tout découvrir et voir combien Ellie avait été bercer par mille et un mensonge durant toutes cette années. En temps que flic, elle avait cet instinct. Celui de savoir quand quelqu'un lui mentait ou lui disait la vérité. Hors, avec son mari, Ellie baissait sa garde. Elle n'était pas au boulot, mais avec son époux. Elle baissait les armes, se sentant en sécurité dans ses bras, incapable d'imaginée tout ce qui se tramait derrière cette idylle parfaite. Pourtant, une tonne de petites choses auraient déjà pu, lui mettre la puce à l'oreille. Mais elle restait aveugle de tout ça, ne voyant pas la vérité en face.

Les couloirs blancs défilés sous ses yeux, tandis qu'elle entreprenait une course effrénée, faisant claquer ses talons sur le sol, même à une heure pas possible. Elle avait encore osé les porter. De toute façon, c'était la seule paire de chaussures qui se trouvait dans le hall d'entrée et Ellie n'avait pas eu le temps de réfléchir à comment se vêtir pour aller voir son mari à l'hôpital. Y avait pas vraiment de tenues adéquates pour cet événement. Une fois dans cette chambre, elle ne pu s'empêcher de regarder son mari de haut en bas et constata dans quel état il se trouvait. Son cerveau était vide de questions, tandis que des milliers lui brûlaient aussi les lèvres. Une sensation totalement étrange et inconnue, qu'elle n'arrivait pas vraiment à gérer. Isaac essayait de se relever de son lit, mais Ellie ne pouvait que constater la douleur qui étirait les traits de son visage. C'était si grave que ça ? Bordel ! Mais bordel ! Y avait pas vraiment autre chose qui traversait sa petite tête. Elle finit par s'approcher un peu plus de son mari qui tentait toujours de finir sur ses deux jambes, mais la tâche semblait bien plus fastidieuse qu'il l'avait imaginé. Tu me promets de pas hurler ? Non, là, elle ne promettait rien. Mais préféra le silence plutôt que de lui dire la vérité. Je me suis battu, encore, et visiblement je me suis fait démonter. Les mecs. Ellie leva aussitôt les yeux au ciel, soufflant plusieurs fois tandis que l'exaspération de la situation lui chatouillait les tripes. Il ne pouvait pas juste ... Se retenir ? Non, c'était trop demandé ? Fallait toujours taper dans le tas après quelques verres, sans la moindre réflexion, juste le besoin de montrer quel est l'homme qui domine la situation. Ellie avait une sainte horreur de ce genre de comportement et pourtant, c'était son mari tout cracher. Il ne pouvait pas s'en empêcher. La fierté piqué au vif et les poings qui partent tout seul. Seulement, cette fois, il semblait n'avoir pas été le plus fort de la situation. Est-ce que cela lui servirait de leçon ? PAS DU TOUT. Il y replongerait tête baissée, juste par vengeance maintenant. Elle soufflait, encore et encore, regardant son mari et prête à rougir de colère. Chose qu'elle n'eut le temps de faire, coupée dans son élan par l'infirmière qui venait de faire irruption dans la chambre. La belle serrait les poings, ne voulant pas faire esclandre devant elle. Elle parlait, encore et encore, sonnant Isaac de rester bien calmement dans son lit. Ellie aurait pu retenir tout ce qu'elle disait, si elle n'était pas restée focaliser sur une seule phrase. Vous croyez sincèrement qu’avec deux plaies par arme blanche et un poumon perforé vous allez vous lever en une journée ? Laissez-moi rire. Là, elle resta stoïque sur ses deux jambes, ne bougeant plus un cil. Bouche bée par ses dires, elle essayait tant bien que mal de garder le peu de constance qu'elle avait, pour ne pas tout simplement, éclatée. Arme blanche. Poumon perforé. Ça faisait le feu d'artifice dans sa tête. La belle n'attendait qu'une seule chose, qu'elle se tire aussi vite qu'elle était arrivée.

Isaac avait reprit sa place dans le lit médicalisé, tandis que la petite dame avait quitté la pièce, le sonnant de plus fumer dans les lieux. Il avait dû se montrer incroyablement chiant lors de son hospitalisation, Ellie en était certaine. Mais bon, ce n'était pas le sujet. Elle ne l'avait lâché du regard, pas une seule fois et la colère se lisait bien dans ses yeux. Il se foutait d'elle ? Non en fait, elle ne savait pas trop. Mais clairement, y avait un truc qui n'allait pas là. J’te promets, c’est rien du tout. Il n'avait que des promesses à la bouche. Il en crachait jour et nuit, mais ne semblait pas mesurer l'importance qu'elles avaient. Ellie finit par détourner le regard de son mari, espérant simplement qu'il ne s'était pas fourré dans une affaire trop grosse pour lui. Elle savait que lors d'une soirée alcoolisée, il était facile de s'attirer des ennuis trop énormes pour les gérer tout seul par la suite. Si Isaac en était là, c'était bien qu'il y avait un truc de louche derrière tout ça. On ne poignarde pas une personne sans raison, comme ça, pour une verre de trop et une parole déplacée. La belle passa une main lasse dans ses cheveux mal coiffés et se pinça plusieurs fois la lèvre supérieure, pensant silencieusement les mots qu'elle allait lui dire. Elle essayait de contenir la colère qui lui brûlait les veines, mais soyons honnête, pour elle, c'était difficile de contenir quoi que ce soit. Rien de grave ? Il la prenait pour la dernière des idiotes ou quoi ? Elle finit par jeter son regard noir sur son mari, levant les bras au ciel. Tu rigoles ou quoi ? Tu t'es fais poignarder et c'est rien de grave ! Le son de sa voix se faisait plus forte alors qu'elle ne la contrôlait pas. La colère montait doucement, mais surement. Normal, tu bois, tu joue avec des potes et oh, un mec passe et te fou des coups de couteaux ! OUAIS TOUT EST NORMAL LA DEDANS ! Là, clairement, c'était la fin de son calme olympique. Puis toi, tu me dis simplement de venir te chercher, comme si de rien n'était, comme si TOUT CA n'avait pas la moindre importance ! Elle faisait déjà les cents pas dans la pièce, un signe de plus que ça n'allait plus. Il s'est passé quoi ? Là, t'as pas le choix, je suis pas ta femme, je suis la flic et tu vas me dire ce qui s'est passé, laisser ta putain de fierté de côté et comprendre que tout ça, BEH C'EST GRAVE ! Peut être qu'elle en faisait trop. Sans doute. Mais l'inquiétude qui bercée son coeur avait fait face à tout le reste et lorsqu'Ellie est inquiète, elle pète un plomb. C'est une émotion qu'elle gère beaucoup moins que les autres. De toute façon, quand Ellie est dans cet état, elle ne gère rien du tout.
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MessageSujet: Re: — it's killing me to love you (shelby's family) (#)   — it's killing me to love you (shelby's family) EmptyJeu 3 Mai - 10:23


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La violence était un des nombreux vices de Shelby, parmi tant d’autres. Il ne vivait pas, il n’avait jamais vécu dans un monde fait d’amabilité et de politesse. Dans son monde, à lui, celui qu’il avait bâti de ses propres mains,  les désaccords se réglaient à l’abri des regards et laissaient derrière eux l’hémoglobine comme seule preuve. On n’arrive pas à l’autre bout de l’échiquier avec les mains propres, la conscience tranquille et sans asseoir une ferme autorité. Alors oui, incapable de retenir son corps qui s’est écroulé au sol un peu plus tôt dans la nuit, Shelby ou plutôt Seth, avait silencieusement signé la promesse de représailles déjà organisées, probablement à l’issue fatale. Wellington est à lui, ses rues lui appartiennent et la nuit est sa gardienne : animé par la vengeance, il a le pouvoir de retrouver le coupable, l’inconscient qui s’est jeté dans la gueule de loup s’il n’a pas déjà la tête plantée au bout d’une pique. Parce que les nouvelles vont vite au sein de la Meute et que chacun de ses membres est ironiquement avide de justice suite à un affront de la sorte. Ils sortent les crocs, tous, sans distinction, lorsqu’une brebis égarée s’en prend à leur chef. Mais tout ça, ça dépasserait Ellie. Elle ne comprendrait pas et la sortir de l’ignorance serait le meilleur moyen de la mettre en danger. Déjà une cible facile pour toute âme porteuse de menaces à l’encontre de Shelby, il ne prendrait pas en plus le risque que ce soit elle, l’air grave et les larmes faciles, qui l’escorte jusqu’à son inévitable cellule. Alors il préfère l’entendre hurler à s’en percer les tympans, la laissant croire qu’il est un idiot cogneur de bar, plutôt que de l’imaginer six pieds sous terre.

Tu rigoles ou quoi ? Tu t’es fait poignarder et c’est rien de grave ? Comme toujours entre les Shelby, la communication se fait tonitruante et il leur en faut peu pour que leur sang ne fasse qu’un tour. Je vais bien, pour le moment fermes mais calmes, les mots d’Isaac ne parviennent pas aux oreilles d’Ellie qui lève les bras au ciel, implorant la grâce d’un dieu qui préfère aller se cacher que d’affronter la colère de la brune. Le ton monte et dans sa voix, il peut entendre le coeur d’Ellie battre avec colère pendant qu’elle entame sa ronde, celle d’une lionne en cage qui erre d’un bout à l’autre de la pièce. Elle grogne elle aussi, plus fort aujourd’hui que son propre époux qui se retrouve le souffle coupé par la douleur, comme si TOUT ÇA n’avait pas la moindre importance. Shelby observe sa femme céder à la rage motivée par l'inquiétude grandissante, sans un mot, il s'est passé quoi ? Là, t'as pas le choix, je suis pas ta femme, je suis la flic et tu vas me dire ce qui s'est passé, laisser ta putain de fierté de côté et comprendre que tout ça, BEH C'EST GRAVE ! Les décibels ne s’arrêtent plus de grimper et il entend les bruits de pas qui vont et viennent derrière la porte close de la chambre. Agacé, Isaac tente vivement de rétorquer, MAIS TU PEUX ARRÊTER DE, mais sa colère est vite réprimandée par la douleur qui lui déchire le visage, .. crier, dernier mot qui se glisse timidement entre ses lèvres, précautionneux d’éviter tout geste naturellement brusque.

Ayant besoin de peu pour être essoufflé, Shelby laisse ses explications au suspens le temps de reprendre une respiration normale. Pendant qu’elle rugissait devant lui, l’australien avait terminé de cacher les preuves de sa nuit mouvementée et il avait reprit la position du patient mal à l’aise dans son lit, les mains jointes sur son ventre et le visage fermé. Y avait du grabuge au Holster, il commence, prudent, donnant finalement le nom du casino plutôt que celui d’un autre bar afin que les protagonistes imaginaires de son mensonge aient la même version des faits que lui, un type qui en voulait à une serveuse alors comme personne n’avait l’air de bouger, on y est allé et à un contre trois, il a pas voulu le faire à la loyale le con, dans un mouvement contrôlé d’épaule, Shelby tente de remettre ce foutu pyjama qui n’a de cesse de glisser, si j’avais su, je serais resté à boire mon whiskey et je me serais pas fait chier. Il grommèle dans sa barbe de ne pouvoir élever la voix lui aussi, contraint d’être celui qu’on engueule sans qu’il puisse se défendre et vexé d’être réduit à la situation de patient. Et quel patient. Les jeunes infirmières évitent la 404 tandis qu’on envoit les plus grandes gueules pour tenir tête à monsieur Shelby, aussi aimable qu’une porte de prison et aussi acariâtre qu’une vieille mégère. Ce serait bénéfique à tout le monde qu’il déguerpisse rapidement : plus de couloirs blancs à traverser et plus de patient compliqué à gérer. Tu vas me laisser ici ? Finit-il par demander à Ellie, à demi mots, comme un adolescent qui peine à avouer ses faiblesses.
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MessageSujet: Re: — it's killing me to love you (shelby's family) (#)   — it's killing me to love you (shelby's family) EmptyJeu 3 Mai - 11:55


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L'incompréhension et l'inquiétude grandissaient dans les veines d'Ellie. Sa colère n'en faiblissait pas, bien au contraire. Elle ne se gérait tout simplement, plus. Incapable d'admettre qu'elle criait sans doute trop fort et se fichait pas mal des gens qui pouvaient écouter derrière la porte. Tout ça n'avait pas la moindre importance. Aucunement. Et elle tenait son mari, cloîtrer dans ce lit, le visage tiré par la douleur des coups qu'il avait reçu. Il ne pouvait rien faire face à elle et la fuite n'était pas une option non plus. Elle piétinait dans la pièce, se tirait presque les cheveux qu'elle décida, finalement, d'attacher sur le sommet de sa tête. L'inquiétude avait envahi ses yeux et Isaac ne pourrait pas s'en sortir si facilement. On était bien loin de la simple bagarres de bar entre deux ivrognes. Non. Il s'agissait d'une agression par arme blanche et pour la sous commissaire, tout était là la différence. Isaac ne semblait pas percevoir à quel point la situation était grave.

Elle ne lui laissait pas le temps d'en placer une, déferlant toute la colère qu'elle avait en elle sur le moment. Elle se fichait bien que des gens pouvaient l'entendre, c'était de sa faute à lui après tout si ils étaient dans cette chambre, à se donner en spectacle comme deux adolescents. Sa faute à lui. Il aurait dû rentrer tôt, tout comme elle et passait une soirée tranquille devant la télé avec leurs deux chiens. Il n'avait pas besoin d'aller boire des verres dans je ne sais quel bar. Ellie grognait, elle grognait d'impatience et voulait connaitre la vérité. La seule et l'unique. Isaac était resté silencieux, n'avait pas interrompu sa dulcinée, de toute façon, elle ne lui en avait pas laissé le temps. Jusqu'à ce qu'elle lui laisse carte blanche, ou presque, pour crier qu'il était encore dans la pièce et qu'elle n'était donc, pas toute seule. MAIS TU PEUX ARRÊTER DE, lui aussi, avait décidé d'hausser le ton, mais il fut vite rattraper par le douleur qui berçait son corps endormi sur ce lit d'hôpital. Ellie s'avança légèrement sur le moment, prête à l'aider au vue de son visage crispé. Elle voulait le réconforter mais fit machine arrière aussitôt, se rappelant qu'elle était toujours en colère contre son mari. .. crier La jeune femme fronça d'abord les sourcils. Non, elle n'arrêterait pas et il devait bien le savoir, pourquoi lui rappeler ? Un long silence s'installa ensuite, tandis que son mari essayait de garder contenance. Il était vraiment mal en point même s'il se refusait à montrer quoi que ce soit. Ellie commençait à perdre patience. Vraiment. Elle tapait du pied sur le sol de la chambre, les bras croisés contre sa poitrine, fixant son mari qui semblait fuir son regard. Oui, elle le grondait, comme on gronde un enfant qui vient de faire une connerie. Y avait du grabuge au Holster. Le Holster ? Le casino. Shelby jouait leur argent ou quoi. Déjà, il commençait mal. Ellie n'aimait pas les casinos et savoir que son mari traînait là bas, n'aidait pas à ce que ses nerfs passent. Un type qui en voulait à une serveuse alors comme personne n’avait l’air de bouger, on y est allé et à un contre trois, il a pas voulu le faire à la loyale le con. Monsieur se permet de sauver des demoiselles en détresses maintenant ? Quelle âme charitable. Ellie se mordait déjà les lèvres, attendant un peu plus que cette mince explication, dénuée de sens à son goût. Le mec avait tout de même osé sortir un couteau, il en fallait des couilles pour poignarder un type. Si j’avais su, je serais resté à boire mon whiskey et je me serais pas fait chier. Bonne idée ça, elle penserait à lui en faire un post-il qu'elle collerait à sa moto. Ellie finit par souffler plusieurs fois, se frottant le front. La jeune femme ne savait pas vraiment si elle devait le croire ou non. Si toute cette histoire avait un sens réel. Elle serrait les poings tout en essayant de reprendre son calme. Il le fallait. La belle décida alors de prendre place sur le fauteuil près de son mari, elle serait sans doute mieux assise. Je sais vraiment pas si je dois croire ton histoire ou si tu me prends pour une idiote. finit-elle par dire, comme un murmure, le regard perdu dans la pièce. Isaac avait perdu un bon de sa confiance, ça se ressentait maintenant et y avait comme son instinct qui lui disait que rien n'allait comme il fallait. Elle ne savait même pas l'expliquer. Et tu comptes pas porter plainte, c'est ça ? Tu vas me faire croire que ça aussi, c'est banal. siffla t'elle entre ses dents, amère de la réponse qu'elle connaissait déjà.

Tu vas me laisser ici ? Il osa lui demander. Vraiment. Ellie en restait stupéfaite. Comme si la question se posait. Il n'arrivait pas à se lever et à se poser sur ses deux jambes. Il était tout de même, gravement blesser et monsieur attendait de rentrer chez lui. Ellie secoua plusieurs fois la tête, tout en tournant son regard vers son mari. Elle était crevée, inquiète, en colère et il fallait qu'elle ramène un infirme à la maison en plus ? Oui je vais te laisser là. Et tu vas rester jusqu'à ce que ton médecin décide que tu peux rentrer. Elle savait ô combien cette réponse n'allait pas lui plaire. Mais Ellie s'en fichait. Elle se fichait pas mal de ce que pouvait penser Isaac sur son état de santé. Il prenait les choses trop à la légère à son goût. Elle devait bien s'inquiéter pour deux coups et prendre les décisions à sa place. Il ne pouvait clairement pas rentrer. Non. T'es au courant, quand même, qu'on essai d'avoir un bébé. Je vois pas pourquoi tu prends des risques pareils tout en sachant que tu vas avoir la responsabilité de prendre soin d'un petit être. Serment qui ne se faisait pas attendre. Il fallait bien avoir un point de pression.
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MessageSujet: Re: — it's killing me to love you (shelby's family) (#)   — it's killing me to love you (shelby's family) EmptyJeu 3 Mai - 13:35


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isaac et ellie / All I have, all I need, he's the air I would kill to breathe. Holds my love in his hands, still I'm searching for something, Out of breath, I am left hoping someday. I'll breathe again I'll breathe again. – SARA BAREILLES.
Il l’avait remarqué, la grimace de sa femme quand il a évoqué le casino. Pas étonnant pour une flic de se méfier d’un tel lieu de débauche et d’argent facile. Mais elle acceptait que son mari aille y boire un verre de tant à autre. Un bar d’un autre temps, un charme à l’ancienne : le Holster n’avait pas son pareil dans les environs et Shelby était fier d'exhiber sa propriété aux yeux de ceux qui n’ont rien mais aussi à ceux qui ont tout. L’orgueil se cultive et le pouvoir se prend en ce bas monde. Comme un renard dans la basse coure, Isaac avait réussi à planter la graine du banditisme dans Wellington et à présent, il regardait son arbre grandir à la lueur de la lune, semant ses fruits empoisonnés à qui veut les goûter. Et Ellie assistait silencieuse, ignorante à ce spectacle après lequel elle courait déjà depuis des années sans se rendre compte que la scène était son salon.

Elle tourne et vire dans la petite pièce qui retient sa rage pour qu’elle n’explose pas au monde entier. Elle se fiche des oreilles qui trainent dans les couloirs voisins et ça a le don de mettre Shelby hors de lui. Sauf que ce dernier est dans l’incapacité de faire valoir sa véhémence alors il se contient, laisse bouillir son amertume au fond de son estomac. Il ne remarque plus l’inquiétude de sa femme quand elle vient prendre place près de lui, trop obnubilé par le mensonge qu’il lui sert sur un plateau en bois de ronce. Je sais vraiment pas si je dois croire ton histoire ou si tu me prends pour une idiote, leurs regards se perdent dans les songes, dans les soupçons et les excuses à deux balles. Isaac se tourne vers la fenêtre, présentant un peu de son dos à la lionne qui retient ses coups de griffes, crois ce que t’aidera à mieux dormir ce soir. L’arrogance comme bouclier et la provoc’ comme épée, il n’en démord pas, faisant avaler à Ellie l’excuse universelle du oops chérie, j’étais au mauvais moment, au mauvais endroit, c’est tout. Le ciel est sombre dehors et les nuages menaçants mais il soupire, agacé de ne pas être sur sa deux roues à éviter les gouttes de pluie. Et tu comptes pas porter plainte, c'est ça ? Tu vas me faire croire que ça aussi, c'est banal, elle attaque là où elle sait qu’elle se retrouvera face à un mur, pour le faire enrager un peu plus. Alors toujours dans la douleur dissimulée, Isaac se retourne, appuyé sur un coude pour reporter son attention sur la brune effarouchée qui campe la chambre d’hôpital, porte plainte si ça te chante, je perdrai pas mon temps à poursuivre un type que je retrouverai jamais. Tu es un menteur Shelby, cet homme, cet inconscient, tu as déjà presque la main dessus, tu le sais. Tes griffes se referment sur lui en ce moment-même et il sera bientôt pris à la gorge par tes louveteaux qui ne cesseront jamais les recherches. Alors il siffle lui aussi sa colère au visage d’Ellie, comme elle venait de le faire, avec plus de souffle assurément.

Elle commence à peine à lever les yeux au ciel et à secouer sa chevelure qu’il anticipe sa réponse. Il pousse un râle d’agacement et entreprend de remettre le drap un peu plus haut sur son corps pour ne pas exploser en écoutant Ellie lui répondre, oui je vais te laisser là et tu vas rester jusqu'à ce que ton médecin décide que tu peux rentrer. Isaac s’insurge un peu plus, retenant ses bras de faire de grandes gestes de rébellion et lui sert comme toute réponse un marmonnement inaudible qu’il ne vaut mieux pas essayer de comprendre. C’est insupportable pour lui de rester sous la coupe d’une bande d’incapables en blouse blanche persuadés d’être les rois du monde parce qu’ils savent épeler le mot schizophrénie. Et ce qui l’agace le plus, c’est qu’Ellie le sait mais que sa bonne conscience lui dicte de laisser son cher et tendre en proie à un troupeau d’internes émerveillés d’avoir entre les mains deux plaies parfaites à l’arme blanche, cas si rare dans les paisibles rues de Wellington. T'es au courant, quand même, qu'on essai d'avoir un bébé. Je vois pas pourquoi tu prends des risques pareils tout en sachant que tu vas avoir la responsabilité de prendre soin d'un petit être, la brune vient de lancer la dernière pierre dans la marre presque asséchée de leur sérénité. Elle avait piqué dans le mille là où Shelby restait un homme méfiant et susceptible : l’enfant. Alors qu’importe la douleur qui irradie dans son corps tout entier, Isaac se redresse brusquement et s'assoit au bord du lit pour faire face à sa femme, le visage tordu par la douleur et la colère, alors écoute moi bien Ellie, c’est pas parce que j’ai l’intention d’te faire un gamin que je vais plus sortir de la maison, une main qui retient le poids de son corps sur le matelas et l’autre qui pointe un index menaçant vers la brune, Shelby vacille mais reste de marbre, c’est pas parce que j’vais boire un verre ou deux le soir que je serai moins efficace au pieu, TU M'ENTENDS ? Shelby se met à tousser d'avoir haussé le ton. Le regard dur et autoritaire, il baisse sa main lentement pour attraper le verre d’eau posé sur la table basse. Il avale le contenu du verre d’une seule traite, gorgée qui lui fait autant de bien que de mal sur le coup et laisse ses pupilles tomber au fond du verre, alors arrête de dire des conneries, j’serai un très bon père, murmure-t-il doucement, laissant sa voix mourir dans le silence de la pièce, imaginant l’ironie pour un truand de vouloir une bonne éducation pour son enfant.
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MessageSujet: Re: — it's killing me to love you (shelby's family) (#)   — it's killing me to love you (shelby's family) EmptyJeu 3 Mai - 14:13


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L'aigreur et l'amertume avaient fait place dans la minuscule pièce qu'ils partageaient. Un duel de fierté était en place et Ellie n'avait pas l'intention de lâcher quoi que ce soit. Un feu ardant vivait dans le creux de son estomac, attisait par monsieur Shelby. Autant ils pouvaient s'aimer qu'ils pouvaient s'injurier, passant de la tendresse des époux, à la hargne de deux ennemis. Avec le temps, la jeune femme avait apprit à sortir les griffes lorsqu'il se montrait trop pressant. Isaac était le seul à la mettre dans un état pareil et elle, elle savait piquer là où ça faisait mal. Certes, comme souvent, la jeune femme s'en voulait après, mais restait silencieuse, ne voulant montrer aucunement qu'elle avait au tord. C'était un peu à lui, de ranger les crocs. Et même si les disputes étaient de mise dans leur couple, il n'en restait pas moins qu'elles ne duraient pas éternellement. Et heureusement.

Crois ce qui t’aidera à mieux dormir ce soir. Il avait lancé une brindille de plus pour attiser le feu, déjà bien ardent. Elle se mordait la langue, la rage prenant place sur les traits de son visage. Il se foutait de tout. N'avait pas conscience de l'état dans lequel il se trouvait et Ellie détestait ça. Elle détestait son insouciance du moment et la façon dont il agissait. Comme un gamin, dénué de toutes responsabilités. Il devait grandir, faire face et comprendre que tout ceci n'était pas anodin. Porte plainte si ça te chante, je perdrai pas mon temps à poursuivre un type que je retrouverai jamais. Elle serrait les dents, fixait avec amertume son mari qui s'amusait de ses nerfs ce soir. Un peu trop à son goût d'ailleurs. Elle bossait dans la police, il ne pouvait pas lui dire une telle chose. C'était comme lui avouer, à demi mot, que son boulot ne servait à rien. Ellie le prit plutôt mal, se refermant comme une huître, essayant de contenir la rage qui serrait ses poings. Une chose en entraîne souvent une autre. Elle savait où piquer, elle aussi. D'une façon moins brusque que son mari, mais ça marchait quand même. Surtout lorsque celui ci se trouve en mauvais posture et demande de l'aide quant à sa situation sur ce lit d'hôpital. Bien entendu qu'il y resterait. Toute une semaine si ça pouvait lui permettre d'avoir un peu plus de jugeote dans la tête. La réponse de la belle ne se fit pas attendre et Isaac devait sans doute, déjà connaitre la réponse. Elle ne manqua pas par la suite, de lui faire la moral sur le soi disant bébé qu'ils n'avaient pas encore de toute façon. Juste histoire de piquer une dernière fois sa virilité et sa fierté. Il était hors de question pour la jeune femme de le laisser s'en tirer si facilement. Ce n'était pas dans la nature des Shelby de toute façon. Réaction qui ne se fit pas attendre bien longtemps, puisqu'il alla jusqu'à se relever pour bien la regarder. Elle ne lâcherait rien, pas même un clignement de cil. Alors écoute moi bien Ellie, c’est pas parce que j’ai l’intention d’te faire un gamin que je vais plus sortir de la maison. Le discours du mâle piquait à vif. Elle reconnaissait bien son mari là. C’est pas parce que j’vais boire un verre ou deux le soir que je serai moins efficace au pieu, TU M'ENTENDS ? Avait-elle parlé de ses compétences entre ses cuisses ? Aucunement. Mais la colère montait dans le nez de Shelby, elle en était la première spectatrice tout comme elle voyait que la douleur tirait ses traits. Pas de pitié ce soir, il n'en était pas permis. Il but son verre d'eau d'une traite. Ellie restait silencieuse, le laissant finir sa tirade avant l'explosion. Le laissant le bénéfice du doute, une dernière fois. Alors arrête de dire des conneries, j’serai un très bon père. La jeune femme n'avait pas de doute sur sa capacité à être un bon père, ce n'était pas ça le problème. Mais plutôt l’inconscience dont il faisait preuve alors qu'il avait la quarantaine bien entamée. Les hommes ne grandissent-ils donc jamais ? La belle serra un peu plus les dents et dans un mouvement brusque, elle finit par se relever de la chaise, faisant face à son époux. Pour une fois qu'elle était plus grande que lui, elle allait en profiter. Sans vraiment réfléchir à ce qu'elle faisait, Ellie attrapa le pichet d'eau qui se trouvait sur la table de chevet et le jeta à la figure de son mari, le laissant ainsi trempe, de la tête au pied. Ouais bon, c'était sans doute puéril mais finalement, elle jouait au même jeu que lui. Un petit avant goût des longues soirées que tu vas passer à te refroidir la virilité. T'auras qu'à aller sauver les putes du Holster et te prendre une balle ! Le ton de sa voix était resté étonnamment calme, mais dur à la fois. Presque autoritaire même. Il avait piqué sa colère, sa jalousie excessive et l'envie brûlante de le gifler. Mais elle n'en fit rien. M'appelle pas la prochaine fois, si tu veux même pas de mon aide ! Les lèvres pincées, elle finit par reculer de plusieurs pas, lui tournant le dos pour se saisir de la poignée de la porte. Elle était prête à se tirer. Vraiment. En le laissant là, tout seul, à grogner combien il était stupide. Le laisser à piéter dans cette chambre pour un long moment, incapable de faire ce qu'il aime, parce qu'il devra rester ici quelques temps. Sauf qu'elle fit volte face, se tournant finalement vers lui pour ajouter. T'as qu'à dire à tes chers potes de venir te chercher, je suis certaine qu'un tour de moto te f'ra pas de mal ! Elle était agacée. Sa soirée était gâchée et pour finir le tout, son mari ne voulait même pas de son aide alors qu'elle avait le pouvoir de retrouver celui qui lui avait fait du mal. Il piétinait son boulot, sa fierté et toutes les années où elle avait trimé comme une folle pour arriver sous commissaire.
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MessageSujet: Re: — it's killing me to love you (shelby's family) (#)   — it's killing me to love you (shelby's family) EmptyJeu 3 Mai - 21:12


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Il n’avait jamais laissé son esprit se questionner sur son manque de crédibilité dans le rôle de père. Quel enfant, quelle mère, accepteraient d’avoir pour chef de famille un criminel doublé d’un schizophrène ? Qu’on se le dise, ça ne fait rêver personne et bien qu’Ellie ait accepté la seconde moitié du tableau, elle freinera les deux pieds dans le sable à tous les coups en découvrant la première. Alors le soir, Shelby songe à quel genre d’exemple il pourrait être, quelle genre d’éducation il pourrait offrir à un enfant dont l’esprit reste entièrement à bâtir. Comment continuer son petit commerce tout en gardant sa famille à l’abri des menaces et de l’épée de Damoclès qui brille au-dessus de leurs têtes. Comment emmener son enfant à l’école tout en croisant ses propres dealeurs dans les coins de rues. Comment les laisser en dehors de tout ça, qu’ils n’en sachent jamais rien, les laisser vivre dans une apparente sécurité, tout en étant un type bien, un père digne et un mari sincère. Impossible. Alors oui, la remarque d’Ellie avait traversé la pièce comme une flèche venue se planter tout droit dans le torse de Shelby, bien enfoncée, bien aiguisée. Alors oui, la brune avait fait vaciller son désir déjà bancal de faire de leur couple, des parents.

Il lève les yeux vers elle quand dans un accès de colère, elle se redresse en faisant ruser le fauteuil sur le sol dans un vacarme presque assourdissant. Ses joues gonflent à l’envergure de sa colère et il lit dans son regard un combat contre elle-même. Encore une fois, il ne le voit pas venir, sa main qui s’écarte, se saisit de la carafe d’eau et la lui balance au visage. Evidemment tout droit sortie de la fontaine, l’eau est glaciale et dans une grande inspiration précipitée, Shelby lève les bras comme un cormoran qui essaie de faire sécher ses ailes, PUTAIN mais t’es cinglée ou quoi !? Dans cette position disgracieuse, Isaac ouvre la bouche comme un poisson que l’on sort de l’eau, toujours interloqué de la réaction de sa femme à l’énergie revendicatrice, un petit avant goût des longues soirées que tu vas passer à te refroidir la virilité. T'auras qu'à aller sauver les putes du Holster et te prendre une balle ! Il écarquille les yeux et réprimande un sourire : habituellement, c’est lui qui pique des colères de jalousie et voir les rôles inversés l’amuse quelque peu. Ouais, bah c’est bien c’que j’dis, t’es complètement tarée, le ton est tout de même sec tandis qu’il secoue ses mains dont l’eau n’a de cesse de s’écouler. Heureusement qu’aucune infirmière n’est témoin de cette scène car il serait dans l’obligation de repasser par la case réfection de pansement mouillé et il a bien horreur de ça. M'appelle pas la prochaine fois, si tu veux même pas de mon aide, il lève la tête vers Ellie, dépassé par le déferlement de rage dont elle fait preuve, eh, eh ! Reviens ! J’ai pas dit que j’avais pas besoin de ton aide ! Difficilement mais pressé par le temps, il se campe debout sur ses deux jambes pour rattraper sa dulcinée qui a visiblement décidé de se faire la malle, le laissant comme un connard dans sa chambre d’hôpital. Elle lui épargne le premier pas depuis hier soir en faisant finalement volte face, t'as qu'à dire à tes chers potes de venir te chercher, je suis certaine qu'un tour de moto te f'ra pas de mal. Shelby hausse des sourcils perplexes face à la réaction exagérée de sa femme, interloqué qu’elle prenne les choses tant à coeur. Mais c’était du Ellie tout craché, et c’était probablement une des ces choses qui l’avait rendu fou d’elle. Putain mais c’est le monde à l’envers ! J’me fais planté par un inconnu et en plus de ça, j’me fais engueuler ? Tout ça pour avoir été boire un putain de verre ? Shelby lève comme il peut ses mains vers le ciel, l’air interrogateur de la victime.

Ne bénéficiant pourtant d’aucun regain de vitalité, Isaac traîne douloureusement la patte vers la table de chevet et se rassoit juste à côté, au bord du lit. Grommelant comme à son habitude, il retire avec toute la difficulté du monde le tissu trempé sous les yeux d’Ellie dont le pieds s’est remit à battre le rythme sur le sol, puis il me semble que c’est toi que j’ai appelé, pas mes potes. Un fois libre de ses mouvements et moins frigorifié, il fait une boule de la chemise mouillée et la lance au visage de la brune, sans colère particulière, plutôt le geste joueur qu’autre chose, puis la jalousie ça me va mieux qu’à toi. Il esquisse un sourire, pas d’humeur à se battre plus longtemps puisque le geste impulsif de sa femme l’a finalement plus fait rire qu’autre chose. Il ouvre la porte du meuble pour en sortir une chemise hospitalière sèche et y glisse un premier bras. Shelby se rend vite compte que sans aide, il n’enfilera jamais le deuxième alors résigné et les bras faisant des tentatives assez ridicules, il lui adresse un tu veux pas m’aider, et lève la tête vers les yeux toujours accusateurs de madame Shelby pour ajouter un aimable s’il te plaît chérie ?
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MessageSujet: Re: — it's killing me to love you (shelby's family) (#)   — it's killing me to love you (shelby's family) EmptyJeu 3 Mai - 22:07


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La réaction d'Ellie aurait pu être juger enfantine, puéril. Certes. Mais sur le coup, c'était soit l'eau, soit une gifle. Elle avait opté pour la solution la moins violente des deux. Après tout, il était déjà mal en point, elle n'allait pas en rajouter une couche en le giflant. Mais ce n'était pas l'envie qui lui avait manqué, bien au contraire. Alors, sans aucune réflexion de plus, Ellie avait prit cette carafe d'eau glacée et lui avait jeté à la tronche, crachant sa colère et sa jalousie à la tronche. Il l'avait bien mérité. Oui, oui. La surprise était de taille, surtout dans les yeux de son mari qui en restait bouche bée. Il ne devait certainement pas s'attendre à ce genre de réaction, quoi que ? PUTAIN mais t’es cinglée ou quoi !? Légèrement, et alors ? Puis il se permettait de l'insulter de cinglée en plus de tout le reste. Vraiment aucune réflexion sur comment faire redescendre la colère de son épouse. Sauf qu'il finit par sourire légèrement. Sans doute l'histoire des putes et tout ça. Le brin de jalousie d'Ellie qui le faisait se marrer. Mais y avait rien de drôle dans cette histoire. Il était à l'hôpital, blessé par armes blanches. C'était quand le moment amusant au juste ? Elle l'avait loupé ? Ouais, bah c’est bien c’que j’dis, t’es complètement tarée. Et il continuait à la traiter de folle furieuse, sans aucune retenue, ce qui mit les nerfs d'Ellie en pelote. La belle décida que le mieux, c'était de partir. Voilà. Elle le laisserait ici encore un moment ou alors, il se dépatouillerait pour sortir de cet hôpital, sans elle. Parce qu'elle ne le ramènerait aucune à la maison ce soir. Elle lui signala bien au passage, de ne pas l'appeler la prochaine fois. En espérant bien entendu, qu'il n'y aurait pas de prochaine fois. Ce n'était pas dans les projets de la demoiselle de faire des allers/retours à l'hôpital pour venir chercher son mari dans un piteuse état.

eh, eh ! Reviens ! J’ai pas dit que j’avais pas besoin de ton aide ! Il ne l'avait pas clairement dit oui, mais refusait d'en dire plus sur cet homme qui lui avait fait du mal. Pour Ellie, c'était du pareil au même. Quand elle fit volte face, pourtant prête à partir de la pièce, elle remarqua un monsieur Shelby debout sur ses jambes et prêt d'elle. Il avait donc eu la force de se lever ? Elle le fusilla du regard en lui crachant sa dernière tirade sur ses potes. Vu qu'ils se battaient ensemble, qu'ils buvaient ensemble, qu'ils faisaient pleins de trucs ensemble, et bien ils n'avaient qu'à venir le chercher dans cet hôpital. Voilà tout. Elle, elle avait bien l'intention de renter à la maison, laissant son mari dans une réflexion profonde qu'il méritait amplement. Putain mais c’est le monde à l’envers ! J’me fais planté par un inconnu et en plus de ça, j’me fais engueuler ? Tout ça pour avoir été boire un putain de verre ? Oh, maintenant il jouait la victime. Pauvre petite chose victime d'un cruel complot. Ellie le fixa, puis souffla et leva les yeux au ciel, agacée. Il n'avait pas à lui tirer cette tronche. Non, ça lui fendait le coeur, elle allait finir par craquer. Tu l'as cherché amplement. finit-elle par lui répondre, la mine tout à coup, boudeuse. Elle ne comprenait pas son refus de porter plainte. Toutes personnes saines d'esprit le feraient, sans l'ombre d'un doute. Mais pas lui. Y avait quoi de logique là dedans. La seule réponse qu'elle trouvait à son refus, c'était qu'il était aussi coupable que son agresseur. Isaac avait reprit sa place sur le place, avec douleur et Ellie n'avait pas bougé d'un pousse, tapant de nouveau du pied sur le sol. C'était pour être moins énervée, mais ça ne marchait pas vraiment pour tout dire. Puis il me semble que c’est toi que j’ai appelé, pas mes potes. Elle répondit presque du tac au tac. Oui et bien laisse moi faire mon boulot alors ! C'est tout ce qu'elle demandait. Ellie croyait dur comme fer à la justice, légalité et le bien qui triomphe. Sinon, jamais elle n'aurait choisi ce corps de métier. Là clairement, Isaac ne semblait pas faire confiance en la police et donc en une part d'Ellie. Détournant trente secondes le regard, elle n'avait pas vu la chemise trempée de son mari lui arrivait en plein visage. Au contact de celle-ci, elle ferma aussitôt les yeux, surprise. La chemise s'était ensuite échouée sur le sol, laissant son visage humide de cette eau particulièrement froide. C'était comme si ce geste avait finalement mit fin à la colère de la jeune femme. Bon, pas vraiment la fin, mais disons qu'elle semblait s'être adoucie. La belle fusilla son mari du regard qui affichait un sourire joueur. Puis la jalousie ça me va mieux qu’à toi. Certes, des deux, c'était bien Isaac le plus jaloux et le plus impulsif dans ce genre de situation. Elle s'y était amusée une fois, pour le fun, pour voir sa réaction et n'avait pas été déçue du voyage. Seulement, elle ne ré essayerait pas d'aussitôt. J'aime pas savoir que tu traîne dans cet endroit. Y avait tellement de choses mal saines dans ce lieu que ça la faisait frémir de dégoût. Et y a des meufs oui, qui sont pas du tout farouches. Normal, c'était leur métier. Mais bref, Ellie n'aimait pas voilà tout. Seulement, elle ne devrait sans doute pas être jalouse de prostitués, si ?

Isaac était en train d'entreprendre de mettre une nouvelle chemise, mais il semblait bloquer au deuxième bras. Ellie n'avait pas bougé d'un pouce, aucunement décidé à ne plus afficher sa mine boudeuse. Tu veux pas m’aider. Elle ne savait pas quoi lui répondre. Si elle devait lui répondre tout court en fait. Si elle devait encore l'engueuler, se calmer ou tout simplement rester muette et s'en aller. Non, pour le coup, elle était perdue et tirée entre plusieurs options. S’il te plaît chérie ? Il la prenait pas les sentiments et le voir ainsi le fendait le coeur, littéralement. Elle finit par décroiser les bras et retira sa mine des mauvais jours pour aider son époux à enfiler cette chemise. C'est pas pour ça que tu vas sortir ce soir. Clairement non. Il n'arriverait pas à l'amadouer ce soir. Et c'est pas non plus pour ça que je suis pas en colère contre toi. Elle aurait pu s'arrêter là. Tout en finissant t'attacher la chemise dans son dos, faisant un nœud, elle ajouta. Et tout ça ... Ellie se remit en face de son mari, montrant de ses mains son petit corps féminin. C'est mort durant un moment, t'oublie. La grève du sexe était donc de mise. Oui bon, pas certaine qu'elle s'y tienne bien longtemps. Ellie avait le mental d'une chips mouillée lorsqu'il s'agissait des bras réconfortants de son mari et de ses baisers fougueux. Elle savait très bien qu'il arriverait à la faire céder sans trop d'effort. Mais pour le moment, la belle aimait l'idée qu'elle pouvait s'y tenir. Je comprends pas pourquoi tu veux pas porter plainte. Et elle remit le sujet sur le tapis, prenant place aux côtés de son mari sur le lit médicalisé. Clairement, il allait devoir trouver une bonne excuse.
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MessageSujet: Re: — it's killing me to love you (shelby's family) (#)   — it's killing me to love you (shelby's family) EmptyJeu 3 Mai - 23:27


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isaac et ellie / All I have, all I need, he's the air I would kill to breathe. Holds my love in his hands, still I'm searching for something, Out of breath, I am left hoping someday. I'll breathe again I'll breathe again. – SARA BAREILLES.
Complètement tarée, oui. Shelby le lui répéterait autant de fois qu’il le faudrait si elle ne comprenait pas. Mais au vue de la mimique brusquée et chiffonnée qu’elle affiche, elle a très bien compris. Dans ses yeux noisettes, le monde entier peut apercevoir une jolie brunette offusquée d’entendre ces mots de la bouche de son mari. Ce n’est pourtant pas la première fois et sûrement pas la dernière qu’il la provoque ainsi : une méthode comme une autre pour lui faire fermer son clapet ou la faire sortir de ses gonds. Avec elle, c’est quitte ou double et Isaac n’a pas peur de balancer toutes ses cartes sur la table à chaque engueulade. Mais elle sait, la belle, que les mots sont soufflés avec légèreté, qu’ils ne servent que de mirages pour la secouer. Elle sait aussi, et surtout, que Shelby avoue avec pudeur que le plus timbré des deux, c’est lui.

Après son demi tour musclé, elle se mit à le toiser de haut en bas, l’air furibond et les joues rougies. Shelby eut la désagréable impression d’être le gentil malade que l’on s’étonne de voir sur ses deux jambes et il allait s’en plaindre quand elle lui coupa la parole, tu l’as cherché amplement. A son tour offusqué que la faute lui retombe dessus, il détourne le regard, presque vexé qu’elle ne prenne pas sa défense. Dans les faits, c’est lui qui avait reçu deux coups de couteaux et pourtant c’était lui qui ramait face à la colère d’Ellie tandis que l’autre protagoniste devait sûrement être en train de rouler des mécaniques auprès de sa bande de glands tous aussi cons les uns que les autres. Oui et bien laisse moi faire mon boulot alors, Shelby s’arrête un instant, laisse en suspens une réponse pourtant déjà toute réfléchie pendant qu’il regarde Ellie avec un air hautain, pour moi t’es madame Shelby, pas la fliquette à l’insigne hyperactif, alors ton boulot c’est de me dire que ma cuisine est délicieuse, de me gratter la tête devant la télé et d’essayer de me faire croire que je suis le meilleur coup de cette foutue planète ! Son index l’avait encore une fois démangé, ne menaçant pas Ellie cette fois-ci, mais plutôt le monde entier ou peut-être même personne en particulier. Malgré l’intérêt passé qu’il avait trouvé dans leur mariage, il était aujourd’hui séduit par ce petit bout de femme tumultueux qui hurle à tout bout de champs. Son obsession pour l’uniforme bleu s’était envolé depuis de nombreuses années, en même temps que son indépendance proclamée. Un nouveau sourire fend le visage d’Isaac quand il assiste à la non réaction d’Ellie lorsqu’elle reçoit le cadeau trempé en plein visage. Imperturbable dans sa colère, il restait persuadé qu’elle ne durerait plus bien longtemps. Elle lâche enfin une partie du morceau, avouant à demi mots sa jalousie naissante, et y a des meufs oui, qui sont pas du tout farouches. Il pouffe de rire, littéralement, prenant cet affront à la rigolade, tu crois sincèrement que j’te tromperai avec une pute ? Oui, les mots sont crus dans la bouche du juif mais ça, elle a l’habitude puisqu’elle a vingt années de pratique derrière elle. Franchement tu me déçois, ses épaules dansent au rythme de son rire qui résonne dans la petite chambre pendant qu’il entame sa première tentative pour enfiler la chemise avant de capituler et de demander de l’aide.

Et il gagne une nouvelle fois, l’australien, quand il aperçoit la brune de défaire de ses bras croisés et s’approcher de lui avec la douceur qu’il lui connaît. C'est pas pour ça que tu vas sortir ce soir, Shelby soupire sans retenue, faisant démonstration de son mécontentement. Il pourrait sortir s’il le voulait vraiment, par un moyen ou par un autre. Il est en hospitalisation libre finalement. Mais comme preuve de sa bonne volonté nouvellement adoptée, il n’ajoute rien. Et c'est pas non plus pour ça que je suis pas en colère contre toi, il se laisse docilement faire pendant que les doigts d’Ellie termine le travail dans sa nuque, ça c’est c’que tu dis. Toujours persuadé d’avoir l’immunité avec sa femme, il joue numéro d’équilibriste à ne cessant jamais ses remarques. Et tout ça, c'est mort durant un moment, t'oublie, elle se désigne elle-même, ses bras épousant les formes de sa silhouette et Shelby ne retient pas un sourcil qui s’arque de stupéfaction, alors ça j’demande à voir. Il lui adresse un clin d’oeil provocateur afin de laisser tomber, avec précaution tout de même, dans ce lit qu’il hait tant, la main sur le coeur et la mine entre la véritable douleur et la comédie, puis j’suis terriblement blessé, va falloir que tu sois gentille et que tu t’occupes bien de moi. Il aurait été meilleur acteur s’il avait été né pour ça mais la brune comprendra le sous-entendu graveleux derrière son numéro de pauvre victime agonisante.

Elle vint alors s’asseoir près de lui, prenant place sur une partie du matelas et enchaîne avec une mine grave, je comprends pas pourquoi tu veux pas porter plainte. Isaac ne grogne pas, ne râle pas. Il contient ses remarques désobligeante en trouvant du courage dans les yeux inquiets de sa femme. Après tout, ses tourments sont ceux d’une épouse à l’écoute et protectrice, il renonce à s’en plaindre. Il aurait de quoi porter plainte lui aussi, pieu mensonge que ces mots, et puis je serais incapable de le reconnaître alors ça en vaut pas la peine, ça ferait de la paperasse pour rien. A nul instant il ne remet en cause les performances policières, au contraire, simplement il ne veut pas s’encombrer de dossiers qui n’aboutiraient pas, il le sait : mort ou vif, le coupable ne remettra plus jamais les pieds dans les rues de Wellington. On va porter plainte si tu veux mais franchement, je vois pas l’intérêt, à présent très calme, il passe sa main dans les cheveux de sa femme : officiellement pour défaire cet épi qui hante sa vision, officieusement pour sentir la chaleur de son corps entre ses doigts.
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MessageSujet: Re: — it's killing me to love you (shelby's family) (#)   — it's killing me to love you (shelby's family) EmptyVen 4 Mai - 15:19


it's killing me to love you
isaac et ellie / All I have, all I need, he's the air I would kill to breathe. Holds my love in his hands, still I'm searching for something, Out of breath, I am left hoping someday. I'll breathe again I'll breathe again. – SARA BAREILLES.
Pour moi t’es madame Shelby, pas la fliquette à l’insigne hyperactif, alors ton boulot c’est de me dire que ma cuisine est délicieuse, de me gratter la tête devant la télé et d’essayer de me faire croire que je suis le meilleur coup de cette foutue planète ! C'était tout ? Ellie avait entre ouvert la bouche, presque offusquée qu'il est décrit sa condition d'épouse aussi rapidement. Un brin macho. Elle fusilla du regard son mari et ne préféra aucunement lui répondre. De toute façon, elle n'eut pas le temps puisqu'Isaac lui avait déjà balancé la chemise mouillée sur la figure. Ce qui le faisait drôlement rire, elle un peu moins, mais ça avait eu le mérite de la rendre plus docile. La belle revint rapidement sur le sujet des prostituées qui montraient, pour quelques billets, tout leur talent de gymnaste. Du moins, c'est ainsi que madame Shelby se les était imaginée. Elle n'avait pas fait un tour au Holster pour voir. Tu crois sincèrement que j’te tromperai avec une pute ? Ellie ne dû pas comprendre les choses comme Isaac les sous entendait. Elle voyait rouge direct, ne cherchant même pas comprendre un quelconque double sens ou autre sens, allez savoir. Franchement tu me déçois. Et il riait, comme si c'était la blague de l'année. Sauf que ça ne faisait pas vraiment rire la jeune femme, au contraire. Toujours l'air boudeuse, elle finit par lui répondre, d'un ton sec. Ça veut dire quoi au juste ? Qu'elles sont pas assez bien pour tes ambitions ? La belle était piquée au vif et voyait sans doute, le mal partout. Le moindre faux pas pour que la lionne sorte de nouveau de sa cage. La dernière fois, c'était un pichet d'eau. La prochaine, on ne sait pas vraiment.

Seulement, elle prit pitié de son mari bien trop rapidement, le voyant se démenait pour enfiler un vêtement plus sec. Elle capitula, faible fasse à cet homme qui avait emprisonné son coeur. Mais lui rappelant tout de même, qu'elle boudait toujours un peu. Elle ne voulait pas lui donner victoire trop rapidement. Ellie avait aussi sa fierté et même si elle n'était pas rancunière, elle refusait à ce que tout soit aussi simple avec elle. ça c’est c’que tu dis. La belle leva les yeux au ciel. Isaac n'arrêtait donc jamais de la piquer. C'était perpétuel entre eux. Au final, il la préférait sans doute en colère plutôt que docile et chaleureuse. Elle finit par lui balancer la seule chose qu'elle n'arriverait sans doute pas à tenir, mais qui marchait tout de même bien avec son mari. Et il ... L'a mit au défit. Alors ça j’demande à voir. S'en suivit un clin d'oeil, dernier signe de cette provocation. Très bien, il voulait jouer ? Assurément, Ellie adorait les jeux. Surtout ceux là. Ne me mets pas trop vite au défi, je déteste perdre. répondit-elle, tout en l'aidant à se rallonger dans le lit. Elle remit son coussin bien en place sous sa tête, histoire qu'il soit à son aise. Puis j’suis terriblement blessé, va falloir que tu sois gentille et que tu t’occupes bien de moi. La main sur le coeur et la comédie sur le visage. Il jouait avec ses nerfs à la perfection, tout en restant attendrissant à la fois. C'était du Isaac tout cracher. J'sais pas si j'en ai envie, désolée. Elle posa à son tour sa main sur propre coeur, papillonnant des yeux. Elle jouait le même jeu de la comédie que lui. Ellie aurait aimer rester sérieuse deux secondes de plus, mais rapidement, un sourire amusé étira ses traits et elle ne pu s'empêcher d'en rire, avant de poser ses fesses sur le lit. La colère était passée, elle avait laissé place à l'inquiétude déjà bien présente et la fatigue aussi. Il se faisait tard, très tard. La belle revint sur le sujet de la plainte que son mari se refusait à faire, voulant comprendre le pourquoi du comment et surtout, peut être essayer de le faire changer d'avis. C'était une chose grave qui lui était arrivé. Pas un truc anodin ou une simple bagarre de bar sans conséquences. Il aurait de quoi porter plainte lui aussi, et puis je serais incapable de le reconnaître alors ça en vaut pas la peine, ça ferait de la paperasse pour rien. La belle fronça les sourcils tout en regardant son mari, penchant la tête sur le côté. Toute la paperasse comptait. Ellie était la mieux placé pour le savoir, elle passait presque toute ses journées le nez dedans. Elle n'eut pas besoin d'un mot pour le faire changer d'avis. On va porter plainte si tu veux mais franchement, je vois pas l’intérêt. Il vint poser sa main dans ses cheveux, les remettant en place. Oui, Ellie savait très bien quelle mine affreuse elle devait afficher en ce moment. Elle n'avait pas prévu de faire une sortie nocturne, ça lui était tombé dessus et pour tout dire, au vue de la précipitation à la laquelle elle avait quitté la maison, la jeune femme s'en sortait pas trop mal. Si tu le fais pas pour toi, fais le pour moi. murmura t'elle doucement, tout en s'approchant pour déposer un baiser sur le front de son époux. Doux et délicat, comme celui d'une maman. La belle finit par se lever du lit, retrouvant le sol de la chambre et attrapa son sac qui traînait. Il est tard, tu devrais te reposer. On re parlera de tout ça demain. Tout en enfilant son sac sur son épaule, elle ajouta. Et sois pas désagréable avec ces pauvres infirmières. Un léger rire cristallin sortit de sa bouche, tandis qu'elle l'embrassa doucement pour lui souhaiter une bonne nuit. Je repasse demain, ok ? Sa main vint caresser doucement la joue chaude de son époux, le fixant longuement. Cela faisait des années qu'ils n'avaient pas dormi séparément, Ellie n'avait pas le souvenir que c'était déjà arrivé en fait. Du coup, ça lui fendait un peu le coeur de le laisser là tandis qu'elle, retrouverait leur maison bien vide.  
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MessageSujet: Re: — it's killing me to love you (shelby's family) (#)   — it's killing me to love you (shelby's family) EmptyLun 7 Mai - 14:55


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isaac et ellie / All I have, all I need, he's the air I would kill to breathe. Holds my love in his hands, still I'm searching for something, Out of breath, I am left hoping someday. I'll breathe again I'll breathe again. – SARA BAREILLES.
Et elle n’a de cesse, madame Shelby de lui servir sa mine boudeuse et ses lèvres pincées. Monsieur, ça l’amuse plus qu’autre chose et même un œil extérieur saurait dire qu’il en joue en dehors des limites du raisonnable. Ça veut dire quoi au juste ? Qu’elles sont pas assez bien pour tes ambitions ? Elle fulmine de cette jalousie incongrue mais bien accueillie : elle flatte l’ego surdimensionné de Shelby qui n'éprouve plus une once de colère envers sa femme. Il se tient néanmoins le flanc, tiraillé entre le rire et la douleur tandis que la tension retombe entre ces deux protagonistes, comme elle le fait toujours. Du calme tigresse, j’ai pas l’intention d’aller fricoter ailleurs, ses petits doigts s'étreignent contre son manteau, les bras croisés, et il ne peut s'empêcher de la trouver belle lorsque le rose lui grimpe aux joues.

Après une passionnante joute sentimentale, les amants reviennent enfin à un sujet aux propos sérieux. Shelby est installé docilement dans son lit, sous la surveillance d’Ellie qui est assise près de ses cuisses, lui faisant face au bord du lit. Si tu le fais pas pour toi, fais le pour moi, Issac tique puisqu’il ne peut porter plainte sans craindre pour son image criminelle. Quelle gueule ça a, un patron de la pègre qui porte plainte pour deux pauvres coups de couteaux ? Son corps porte d’ores et déjà les stigmates de ses combats passés. Des cicatrices parsemées, des mains abîmées et des os brisés, Shelby met tout sur le compte de son sport favoris et pratiqué : la boxe. Idéal alibi pour les beaux yeux de la sous commissaire.

La boucle brune s’enfuit finalement d’entre ses doigts et Ellie se lève pour rejoindre la porte, pas à pas, il est tard, tu devrais te reposer, on reparlera de tout ça demain. Déçu, l’australien reste encore une fois muet, n’acceptant toujours pas l'idée de rester mourir dans ce lit inconfortable encore une nuit de plus. Et sois pas désagréable avec ses pauvres infirmières, un bref soupir  amusé donne un sursaut aux épaules de Shelby, incapable de faire une telle promesse. Il se redresse dans le lit, ça leur fait de l’animation à ces glandeuses, Ellie l’embrasse tendrement et il aurait voulu qu’il dure plus longtemps, je serais calme que si tu restes. Il rit avec précaution, sachant qu’elle avait déjà pris la décision de franchir la porte : ce chantage était, de toute façon, vain. Je repasse demain, ok ? Il acquiesce, résigné et l'observant s’en aller, la porte se refermant sur celle capable de calmer toutes ses colères. Alors il s’allonge finalement, fixant le plafond, une main sous le crâne et le coude pointé vers le mur. A défaut d’occupation, son esprit se tourne rapidement vers une réflexion autour du moyen le plus rapide de sortir de cet hôpital, tout en offusquant le plus d'infirmières possible.
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