une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| The beauty is in the details [Abraham & Rhea] | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: The beauty is in the details [Abraham & Rhea] (#) Mer 9 Mai - 4:42 | |
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D’un geste précis et assuré, je viens poser la pointe du pinceau contre la toile pour y apporter la touche finale. Je me rapproche légèrement, mes doigts immobiles tandis que je termine l’éclaircissement de la couleur. Le pinceau est retiré, l’ensemble de l’œuvre est observé une nouvelle fois. Satisfaite, un sourire s’étire sur mon visage et reste en place alors que je m’applique à ranger soigneusement chaque outil que j’ai utilisé aujourd’hui. Mes prunelles glissent vers l’horloge accrochée au mur juste au-dessus de moi. Il a déjà vingt minutes de retard. Je laisse mon sourire s’effriter quelques secondes. Une certaine inquiétude s’installe. Il n’a jamais de retard habituellement. Je me doute qu’il doit être un homme très occupé. Je ne me suis jamais demandé ce qu’il faisait dans la vie pour posséder toutes ces œuvres qui ne demandent qu’à recevoir un peu d’amour. Mais je sens qu’il est digne de confiance, qu’il ne me demanderait pas de prendre un tel soin de ce qu’il possède sans un minimum d’admiration pour l’art. J’ai eu le droit à bien des styles différents et bien des époques à restaurer pour lui. Il semble satisfait de mon travail, malgré que parfois les délais s’allongent car je suis appelée à Wellington pour m’occuper de certaines œuvres du musée là-bas. Ça ne l’a jamais dérangé, du moins si c’était le cas il ne le faisait pas paraître. J’aime les gens qui se montrent compréhensif. Mon sourire revient, aussi rayonnant qu’au départ. Allez, il me faut ranger ! Je nettoie chaque outil le nécessitant et je prépare certains mélangent de couleur en prévision de la journée de demain. Je refais même mon stock de vernie même si le pot n’en était qu’à la moitié. Je m’occupe comme je peux, regardant de temps à autre en direction de l’horloge. Le retard s’accumule, jusqu’à me convaincre qu’il ne viendra pas. S’il a eut un empêchement, il ne m’a pas prévenu. Je fais une moue soucieuse, m’approchant de la toile que j’ai restaurée pour lui. Elle a été remise dans son cadre d’origine et exposée de telle sorte à ce qu’il me donne son ok quant à la fidélité de la restauration. S’il avait eut des critiques, j’aurais alors retravaillé l’œuvre jusqu’à sa pleine satisfaction. Mais avec son absence je n’ai pas d’indication sur la suite. Le bon de commande est près de la toile, m’indiquant le nom, numéro de téléphone et l’adresse du client. C’est à des fins de livraison, bien que la plupart des clients viennent en personne réclamer ce qui nous m’a été confié. Une idée fait son chemin dans mon esprit. Et s’il avait simplement oublié ? C’est hors du commun dans son cas, mais possible tout de même. Je ne vois pas le mal que cela peut faire de m’occuper de lui livrer cette fois. Je sais comment ça lui fait plaisir à chaque fois qu’il découvre ce que j’ai fait pour lui. Je me décide donc, préparant la toile pour la livraison en l’emballant soigneusement dans quelques couches de tissus pour amortir les chocs puis en la recouvrant d’un papier de transport. Dès que c’est terminé, je ferme les lumières de mon atelier et je quitte le musée en transportant lentement l’œuvre. Elle n’est pas trop lourde, mais elle est fragile et ancienne. Je la place dans ma voiture en m’y prenant à trois fois pour l’aligner afin de prévenir les déplacements en chemin. Je roule ensuite en dessous de la limite, me faisant klaxonner à deux reprises pour mon respect excessif des règles de vitesse. Je trouve la maison d’Abraham sans réelle difficulté, connaissant South Bay le mieux. J’hésite une fois sur place à simplement me rendre à sa porte sans le prévenir. Je décide donc de lui téléphoner. Aucune réponse. Il n’est peut-être pas là. Si ça se trouve, il est en voyage. Je sors de la voiture et vais vérifier en me rendant à l’entrée de la demeure. Je sonne un coup. Un second coup. Je toque au cas où la sonnette ne fonctionnerait pas. Déçue de l’absence de réponse, je baisse la tête, replaçant mes cheveux derrières mes oreilles et me dirige à nouveau vers ma voiture. Quel dommage, j’aurais voulu lui faire plaisir en lui redonnant sa toile aujourd’hui.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: The beauty is in the details [Abraham & Rhea] (#) Mer 9 Mai - 13:03 | |
| C'était après quelques heures de vols, que Abe était finalement rentré en Nouvelle-Zélande pour retrouver son petit calme personnel. Au départ, il n'avait pas eu le choix, suite à des conflits de travail pour un déplacement de dernière minute, ce qui avait complètement défait ses habitudes, ses horaires de travail, voir même ses loisirs. Il n'empêche qu'il avait visiter la ville de New-York au passage et en avait même profiter pour aller faire un peu de tourisme. En revanche, vus l'âge avancé et les facilités d'en perdre complètement le fil, il n'avait qu'une seule chose en tête et c'était de rentrer. Au cours de la nuit d'ailleurs, alors que la fatigue le rattrapait, il prit le premier vol après la présentation de ce pourquoi il s'était déplacer et il le prit en première classe! Pourquoi faire dans le feutrer, quand on peut tout simplement exiger le meilleur de sois-même. Enfin bref, il termina sa longue course presque aux petites heures du matin et la première chose qu'il fit mine de rien, c'est de reporter tout rendez-vous non-urgent d'une journée afin de prendre un peu de temps pour lui. Sinon il savait très bien ce qui allait l'attendre, il serait ronchon, de mauvaise parole et ne ferait que causer quelques petits soucis par-ci et par-là. Il ne chercha même pas à combattre le sommeil, il le trouva directement une fois qu'il posa bagage au pied de son lit et qu'il retira son complet avant de s'écraser tête première contre le sol en soupirant. C'est quand même fou ce que la vie peut avoir un impact quand on change la moindre parabole dans une seule et même journée. Prévoyant dormir jusqu'au lendemain, soit très exactement 24 longues heures de sommeil, quelque chose le tira de ce profond sommeil. D'abord, sans avoir le réflexe naturel, il s'agit de son téléphone qui vibra. Première pensée fût de se dire que c'était sans doute la clinique qui voulait vérifier son emploi du temps, mais il n'était pas entièrement réveiller pour se dire que la clinique n'appellerait quand même pas sur son numéro personnel après tout, mais sur son téléphone de travail. Puis ce qu'il le fit sursauter fût la sonnerie qui retentit à la porte. Il attrapa doucement son oreiller en le serrant, ouvrant lentement les yeux. Quel heure pouvait-il être? L'esprit confus, Abraham s'empressa d'attraper une chemise qui traînait contre le dossier de sa chaise et un pantalon... Il chercha son pantalon pendant un bon trente seconde mine de rien, complètement confus. Il le retrouva percher au dossier d'une de ses chaises et l'enfila. À la course, dans sa villa, Abraham coursa vers la porte, surpris que quelqu'un aille même jusqu'à toquer! Qui toque encore en 2018! Les gens n'ont donc aucune manières? Les choses s'éclaircissaient dans sa tête et il paraissait normal que ce serait sans surprise fort probablement sa chef de service qui venait encore lui dire qu'il ne pouvait pas décaler ses rendez-vous ainsi. Cela dit, alors qu'il ouvrit la porte française qui donnait sur la longue allée, près de sa Corvette de collection, il reconnu mine de rien ses petites courbes et cette démarche si évidente. En chaussette tels un enfant, Abraham accourt dans l'entrée de sa villa en sautillant presque pour ne pas salir ses pieds.
-Mademoiselle Prince! Made... Mademoiselle Prince, mais attendez!
C'est fou comme Abraham se rappelait pourquoi il ne coursait plus! Il sentait son cœur défier les règles de l'âge en tentant de courser avec autant de conviction et n'arrivait à aucun résultat convenable! Ceci dit, il parvint quand même à rattraper l'invitée qui s'était faufiler chez-lui, la chemise à demie ouverte, le pantalon boutonnée correctement et les chaussettes au pieds. Rien que l'espace d'un instant, Abraham salua doucement de la main avant de remarquer son accoutrement discutable et organisa un peu mieux ses habits en même temps qu'il terminait de la rattraper.
-Mais retirer donc cette mine de ce visage! On croirait que vous allez pleurer... Et dieu seul sait que je hais les larmes...
Quelques secondes d'un silence et il lui fit un bref sourire.
-Mais dîtes moi... Qu'est-ce que vous pouvez bien faire à mon domicile!
Un petit rire conclu cette question qui le perturba légèrement d'ailleurs. |
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