AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis

 

 coffee time (owen)

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: coffee time (owen) (#)   coffee time (owen) EmptyMer 9 Mai - 12:02



coffee time


Bailey vivait avec ses habitudes Australienne depuis sa naissance et ça avait été difficile pour lui de tout laisser tomber du jour au lendemain. Il ne discutait plus avec son père adoptif tous les soirs devant la télévision, ne retrouvait plus ses amis au parc tous les après-midi et n’allait plus boire son café matinal au restaurant du coin de la rue, celui tenu par des amis à ses parents. Dans l’avion qui lui avait fait quitter ses terres natales pour le mener en Nouvelle-Zélande, il avait eu le temps de prendre conscience de tout ce qu’il sacrifiait pour quasiment rien. Ce n’était pas une décision qu’il regrettait mais plus les jours passaient ici, plus il se rendait compte qu’il aurait agit différemment s’il avait pris le temps d’y réfléchir. Se contenter d’appeler sa mère biologique, savoir si elle veut réellement le rencontrer, lui dire de se bouger pour le rejoindre en Australie. Trouver d’autres solutions, des alternatives à son départ précipité, une autre manière d’arriver à ses fins. C’est un mal pour un bien, se répétait-il tous les matins en se réveillant, en ne reconnaissant pas sa chambre dans laquelle il avait dormi durant vingt et un ans. Ce matin-là était différent de tous les autres. Sans savoir pourquoi, il débordait de motivation et avait envie de se créer de nouvelles habitudes, de bouleverser son nouveau quotidien en bougeant un peu. L’horloge de son téléphone lui annonçait qu’ils venaient de dépasser la neuvième heure de la journée. À cette heure-ci, il n’y avait pas grand-chose à faire, surtout dans une ville qu’il est loin de connaître. Il s’obligeait malgré ça à s’habiller en vitesse, se passer la main dans les cheveux sans réellement trouver une coiffure qui irait à son avantage et finalement sortir de chez l’ami qu’il squattait depuis quelques jours. Prendre un petit-déjeuner à l’extérieur de la maison dans laquelle il vit actuellement, c’était retrouver une habitude abandonnée à Perth. En poussant la porte du café dans lequel il allait boire une boisson du même nom, il savait qu’il allait malgré tout ne pas se sentir chez lui. Les propriétaires de cet établissement ne sont pas deux personnes qu’il a l’habitude de voir depuis qu’il a cinq ans, non, ce sont des inconnus qui le traiteront comme n’importe lequel des clients présents ici. D’ailleurs, c’est à l’un d’eux que Bailey adressa la parole, avant même de commander ce qu’il désirait. ▬ La place est libre ? Il s’était dirigé vers le comptoir, n’ayant pas envie d’aller s’asseoir à une table. Il avait toujours trouvé les serveurs beaucoup trop lents dans les lieux tel que celui-ci et pour une simple tasse de café, il n’allait certainement pas attendre vingt minutes. Dix pour qu’on lui prenne sa commande, dix autres pour qu’on lui serve. Il n’attendait même pas la réponse de l’homme à ses côtés, posant ses fesses sur le siège, tandis qu’il faisait un signe à la personne derrière le comptoir pour qu’elle vienne le servir. Il commandait finalement son simple café, étant la seule chose qu’il prenait en petit-déjeuner, n’étant pas de ceux qui dévorent de tout dès le matin.
© Frimelda, sur une proposition de © Blork
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: coffee time (owen) (#)   coffee time (owen) EmptyDim 13 Mai - 10:41



coffee time

Perth - North Bay.
Tu te demandais encore ce qui t’as pris pour en arriver là. T’avais fait une virée, tu t’en souvenais bien de ça. Tes collègues et toi-même avaient misé sur une tournée de bar dans le Nord de la ville. Tu ne savais toujours pas pourquoi. Il ne fallait pas être devin pour deviner que tu t’étais bien retournée le cerveau dans cette tournée et qu’elle restera graver en tête très longtemps. Dans cette virée nocturne, tu as rencontré une fille. Belle, fraîche et surtout, elle t’avait littéralement allumé. C’était déjà très facile de te faire succomber aux charmes des formes féminines mais alors bourré, ça l’avait été encore plus. T’avais quitté ces draps, tu t’étais rhabillé et avais couru jusqu’au premier café que tu croisais. Les effets de l’alcool s’était légèrement dissipé, tu n’avais qu’un bruit de fond sourd dans fond de ton crâne alors tu t’étais dit qu’un peu de caféine et une aspirine bien diluée dans l’eau te feraient du bien. Collé au bar, tu cherchais le sachet d’aspirine que tu avais piqué dans la pharmacie de la jeune femme que tu n’allais pas forcément revoir, et le secoua pour gagner réunir le contenu dans le fond. Il ne fallait pas que tu lâches de la rampe, toi, Owen, t’étais de plus en plus vieux pour ce genre d’activité et pourtant, tu subissais les effets douloureux à chaque fois mais au moins, tu oubliais Lorena. Cette fille t’obsédait et elle, elle te rejetait comme un vulgaire vautour qui tournerait autour d’une carcasse réservée. Tu redressais la tête quand tu avais compris qu’on t’adressait la parole et t’acquiesça : « Oui, c’est vide ! Installe-toi ! » finis-tu par dire en voyant qu’il n’avait pas attendu qu’il réponde mais en même temps, ce n’était pas les places qui manquaient dans ce café. Curieux, affable, tu t’en voulais déjà de ta démarche : « Longue journée en perspective ? » demandes-tu en voyant l’attitude morose de la personne qui était assise à côté de toi.
© Frimelda, sur une proposition de © Blork
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: coffee time (owen) (#)   coffee time (owen) EmptyVen 18 Mai - 23:04



coffee time


Il n’avait pas pris le temps de détailler la personne à côté de lui après s’être installé sur le tabouret. Il était concentré sur sa commande qui, à son plus grand étonnement, ne tarda pas à arriver jusqu’à lui. Sa boisson en mains, il se retenait d’en boire déjà quelques gorgées, étant tombé dans ce piège-là trop de fois. On croit pouvoir boire à sa guise mais en réalité, le liquide à l’intérieur est brûlant et tout ce que l’on récolte, à défaut de pouvoir boire, c’est une anesthésie générale du palais. Après avoir sucré celui-ci, Bailey remuait son café pour qu’il refroidisse plus vite, enfin, c’est une technique qu’on lui avait apprise il y a quelques temps et ça ne semblait jamais fonctionner, mais il s’entêtait à chaque fois à le faire. Et puis, c’est pas comme s’il avait énormément d’activités à faire en attendant de pouvoir consommer. Finalement, la personne qui le sauva de l’ennui qui commençait déjà à s’installer dans sa tête, c’était l’homme à ses côtés, qu’il avait ignoré depuis qu’il s’était assis ici. Avant de répondre à celui-ci, il se permit de le regarder durant de longues secondes. De l’analyser. Il avait l’air fatigué, comme s’il avait passé la nuit à faire la fête, ou quelque chose dans ce genre. Les cernes, c’est ça qui le trahissait. ▬ Pas vraiment. Répondit-il finalement, tandis qu’il continuait de remuer sa boisson. ▬ J’ai plus à aller en cours, mes amis sont tous occupés à faire quelque chose. J’ai rien à faire. Il avait déballé toute sa vie, enfin, toute sa journée en quelques secondes, comme ça, à un inconnu. Il se grattait légèrement la tête, un tic nerveux, réfléchissant à ce qu’il pouvait faire aujourd’hui. Maintenant qu’il lui avait posé cette question, il se la posait également à lui-même et c’est vrai que ses plans pour aujourd’hui étaient réduits au néant. Il n’avait rien à faire. Soupirant, il reportait son regard sur son camarade. ▬ Et toi, t’as des projets pour aujourd'hui ? Bien que certainement âgé de deux fois son âge, il se permettait de le tutoyer, l’homme à ses côtés avait débuté cette forme de discussion alors il n’avait pas envie de tout couper par un vouvoiement, trouvant celui-ci inutile.
© Frimelda, sur une proposition de © Blork
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: coffee time (owen) (#)   coffee time (owen) EmptyVen 15 Juin - 16:24



coffee time

Perth - North Bay.
Impossible pour toi de fermer l'oeil de la nuit alors tu as décidé de profiter de ces insomnies à ton bon plaisir. Tu n'avais pas réussi à faire revenir la jeune femme vers lui, elle ne te comprenait pas et semblait ne pas vouloir faire l'effort. Pour toi, c'était une cause perdue et pourtant tu ne cesses de t'y accrocher, tu te sens pathétique devant ton petit déjeuner improvisé dans ce café. Lorsque quelqu'un s'assied à côté de toi, tu lui jettes un coup d'oeil et tu te rends compte qu'il est jeune, plus jeune que toi, un étudiant surement mais après tout, tu as oublié de croire à ce que les autres rejette. Tu t'es brûlé à croire au bonheur au côté d'une femme. Il commande sa boisson et t'en profite pour faire la même commande, tu as siroté le café sans même faire attention au croissant et aux tartines généreusement garnies. Avec toi, c'est facile de sympathiser, t'appelles toujours les personnes à problème, comme si tu n'en as pas assez dans ta vie, tu en appelles d'autre. Malheur, il semble autant au fond du trou que toi alors tu lances la conversation. Bingo, sa réponse ne te surprend pas du tout alors un petit sourire s'affiche discrètement sur ton minois fatigué : « Pourquoi t'as l'air si dépité. Au contraire, ça t'ouvre de nombreuses possibilités de choix de vie... » Lâches-tu en haussant les sourcils, ajoutant la petite dosette de sucre qui te relèvera bien le goût amer du liquide noir. Pendant que tu tournes la cuillère dans ton café, tu réfléchis à quoi répondre à ce parfait inconnu. Au fond, il a la vie devant lui et d'après toi, il pourrait faire de grande chose. Plutôt sympathique à regarder, tu ne lui vois aucune porte se fermer en réalité : « Jour de congé, enfin. Je l'attend depuis des mois et me voilà entrain de prendre mon petit déjeuner comme un con, tout seul.. » Tu t'arrêtes là. Tu as l'air assez pathétique comme ça, autant éviter de pleurer sur ton sort. Tu ne dois t'en prendre qu'à toi même : « Je ne pense pas avoir de projet qui mérite d'être honoré. » Owen, toi, tu n'as jamais été aussi bas dans la chaîne des boulets et maintenant, que tu as pensé toucher le fond, tu tombes encore plus bas, magnifique : « Et comme ça, tu as arrêté tes études ? Dans quel cursus ? » demandes-tu pour retourner l'attention sur ton nouvel interlocuteur.
© Frimelda, sur une proposition de © Blork
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: coffee time (owen) (#)   coffee time (owen) EmptySam 7 Juil - 21:15


coffee time

Ne rien avoir à faire, traîner toute la journée à la maison ou tenter de visiter la ville, ce n’est pas amusant. Ça l’est durant quelques jours et après, on s’ennuie. On a envie de faire quelque chose pour se sentir important, se bouger et paraître utile. Quand il étudiait, il savait qu’il ne perdait pas son temps car ce qu’il apprenait lui servirait plus tard, dans son futur métier. Maintenant il n’a plus rien et le pire dans tout ça, c’est que c’est un choix. Il peut reprendre ses études, on lui a dit plusieurs fois. Il ne veut pas, pas maintenant, pas après tout ce qu’il vient de traverser. Il a besoin d’être stable mentalement pour pouvoir se poser et étudier, pour reprendre son sérieux. Il y a beaucoup trop de choses qui ne tournent pas rond, actuellement, pour qu’il le fasse. Et c’est à cause de ça qu’il se retrouve dans un café, seul, à boire un café pour seul petit déjeuner. Il se dit que la vie ça craint, que l’on est jamais heureux de sa situation. Les enfants rêvent de sortir comme les adolescents, les adolescents rêvent de devenir adultes, les adultes se rappellent avec nostalgie de leur adolescence et les personnes âgées prennent le recul sur tout ça, voient qu’elles ont loupées leur vie en voulant toujours plus que ce qu’elles ont. C’est nul. Il a de quoi être dépité, cette façon de vivre est loin d’être la plus plaisante. L’homme à ses côtés doit certainement le savoir, le début de la vie d’adulte semble éloignée pour lui, bien qu’il ne lui paraisse pas très vieux. Bailey ne peut pas s’empêcher de pouffer en l’entendant dire qu’il est ici, seul, comme un con. Les deux partagent au moins une chose : ils ne sont pas là où ils voudraient être. Il boit rapidement une gorgée de son café avant de reposer la tasse, grimaçant légèrement. Il aime cette amertume, mais il a toujours autant de mal aux premières gorgées. ▬ Il y a un point positif à être ici. Le café est pas trop mal. Autant faire de l’humour, les deux ont la même humeur désagréable que beaucoup de personnes ont au matin. Normalement, avec cette attitude, on préfère ne pas discuter. C’est l’exception qui confirme la règle. ▬ J’étudiais la médecine. Il rêve de devenir médecin, il le sera peut-être un jour. Dans longtemps, très longtemps. Pour l’instant, il se voit finir serveur ou caissier, faire un métier qui ne lui paraît absolument pas attirant. Il ne se sent pas au-dessus de ces personnes mais pour lui, ce serait insultant d’autant régresser. Son avenir lui paraît trop flou, il ne sait même pas ce qu’il fera demain. Alors dans dix ans, est-ce qu’il sera médecin ? Peut-être, peut-être pas. ▬ Et toi, c’est quoi ton boulot ? Autant le lui demander, s’il est du genre à rêver d’un jour de congé, c’est qu’il doit bosser dans quelque chose de compliqué. Soit dans un domaine sérieux où on ne compte pas les heures, soit dans un truc à la con où les patrons sont des escrocs.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: coffee time (owen) (#)   coffee time (owen) EmptyMer 8 Aoû - 11:02



coffee time

Perth - North Bay.
Owen, dans quoi tu t'embarques ; T'as encore fait n'importe quoi tout à l'heure et maintenant, tu te vois entrain de parler à un inconnu qui semble autant perdu que toi. « Il y a un point positif à être ici. Le café est pas trop mal. » Tu fais toujours tourner le café dans la tasse luisante, elle sort sûrement de lave vaisselle, ça te rassure peut-être un petit peu au fond, tu vas quand même poser tes lèvres dessus. Qui l'a fait avant ton passage ? « T'es le genre de personne qui voit toujours le verre à moitié plein. ça peut aider parfois mais pas toujours » Il est à moitié vide le tien, Ô Grand Charmeur New-Yorkais ! Te voilà embarquer dans une bourgade où tout le monde connait tout le monde, mais toi t'es presque invisible parce qu'une femme ne te voit pas. T'enchaînes, t'as pas envie de laisser le silence s'installer alors tu lui demandes ce qu'il fait dans la vie. Après tout, il est tôt, trop tôt pour s'habiller seulement pour aller boire un café au bar du coin. «  J’étudiais la médecine. » « Étudiais! » Tu l'as bien noté dans ta petite tête. Tu ne sais pas trop comment déchiffrer cette phrase du coup, tu répètes à haute voix tout simplement. Tu as passé tellement d'année à l'école, dans les longs couloirs blancs des hôpitaux de New-York sans réussir à t'en fatiguer. C'est devenu une ressource inépuisable de nouveauté, tu n'as pas eu le temps de t’inquiéter du temps qui passe puisque les choses avancent trop vites en médecine. A l'époque, tu as vu des personnes quitter les bancs des amphy, le rythme n'étant pas tenable pour eux. Toi, Owen, tu n'as rien raté, t'es même ressorti avec les félicitations au sujet de ta thèse sur la relation entre la neurologie et le cancérologie. «  Je suis cancérologue urgentiste. » Expliques-tu, même si tes compétences sont largement plus vastes que ce que tu prétends ici. Tu peux même ressortir le squelette tellement celui-là te tient encore à cœur. C'est une évidence, tu es fait pour franchir les portes coulissantes de cette grande bâtisse, t'es fait pour ça. T'aides les gens à guérir, à avancer mais tu ne penses pas à toi, à comment ton avenir est encore incertain. « Qu'est-ce qui t'a fait arrêté, une nana ? » demandes tu avec un petit sourire au coin et t'en profite pour boire ton café, mais tu te brûles les lèvres. Mine de rien, tu reposes ta tasse et reprends ta cuillère pour refroidir ce liquide. Un goût amer dans la bouche te rappelle que tu n'as rien sucré alors tu déchires le petit sachet et jettes l'intégralité du sucre dans la petite tasse.
© Frimelda, sur une proposition de © Blork
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: coffee time (owen) (#)   coffee time (owen) EmptyJeu 9 Aoû - 20:50


coffee time

Optimiste, il l’est. Dans les pires situations comme dans les meilleures, il essaye de voir le bon côté des choses pour se sortir de mauvaises passes. Il se sent parfois fléchir, il a souvent l’impression que ça ne rime à rien et qu’il devrait se laisser aller et déprimer, comme beaucoup de personnes dans ce monde. Mais il se rattrape toujours, ce n’est pas comme ça qu’il aime vivre. Il préfère se défier lui-même, se retrousser les manches et se lancer à corps perdu dans des batailles qu’il n’est pas sûr de gagner. S’il n’agissait pas de cette manière, il ne serait pas là aujourd’hui, il serait dans le café des amis de ses parents et mangerait le petit déjeuner de la routine qu’il aimait tant. Il profite de son verre à moitié plein pour profiter de la vie, cette vie qui défile à une vitesse folle, accompagnée de ses imprévus et défis, ceux qu’il accepte et relève, la tête haute. Aujourd’hui, son humeur n’est pas forcément joyeuse, il tire un peu la tronche, mais il sait qu’il ira mieux dans quelques temps. Même quand il a l’impression de toucher le fond, il croit en lui-même et en une force insoupçonné qui l’aidera à remonter la pente. Ça a toujours été comme ça, pourquoi ça changerait ? ▬ C’est mieux comme ça, non ? Il hausse ses épaules en regardant son café avant de sourire face à sa réaction concernant ses études. Quand il lui explique son métier, il comprend mieux. Pour un médecin, ça doit être compliqué à comprendre qu’un gamin préfère abandonner ses études. Il a des raisons, enfin, c’est ce qu’il dit. Peut-être qu’elles ne sont pas valables pour beaucoup d’autres personnes. Il fronce les sourcils en entendant Owen avant de hocher sa tête de haut en bas, ouais, une femme l’a fait arrêté. ▬ Ouais, une nana. Ma mère. C’est peut-être pas ce à quoi il s’attendait. ▬ J’habitais en Australie avant, j’ai déménagé pour elle. J’ai encore un peu d’mal à m’y faire, donc je me vois pas reprendre mes études maintenant.. Il boit une gorgée de son café avant de se tourner légèrement sur son tabouret pour regarder Owen, s’invitant un peu plus dans la discussion qu’ils semblent mener. Au début, il répondait par politesse, maintenant, il est intéressé. ▬ Mais dis-moi comment c’est, s’te plaît. Il parle de son travail, comment ça se passe, à l’hôpital ? ▬ J’ai encore tellement de choses à apprendre.. Je sais que ça vaut le coup, mais à quel point ? Voir quelqu’un repartir en bonne santé, ça représente quoi à tes yeux ? Sauver la vie d’une personne, c’est quelque chose que l’on ne peut pas oublier. Enfin, c’est ce qu’il pense. Est-ce qu’il se rappelle de tous les patients qu’il a aidé à s’en sortir ? Et de tous ceux qui sont morts sous ses yeux ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: coffee time (owen) (#)   coffee time (owen) EmptyVen 9 Nov - 19:14



coffee time

Perth - North Bay.
Je ne sais pas si c’est mieux comme ça, tout dépend de ce que tu crois toi et pas les autres.” lâcha machinalement Owen qui but une gorgée de son café trop chaud, fumant. Il était cancérologue depuis une dizaine d’années et il n’avait jamais remis en cause sa détermination dans ses études. Difficile pour lui de comprendre qu’un étudiant abandonne tout d’un seul coup c’est pourquoi il pensa subitement à son ex. Elle était venue en lui présentant la première échographie de son enfant. De leur enfant. Il n’en voulait pas, il n’était pas prêt à l’époque, il n’avait rien à offrir à l’enfant et il n’était pas question qu’il arrête tout pour finir serveur ou éboueur, il avait d’autre projet pour lui : “Ouais une nana, ma mère.” Le regard d’Owen se fronça subitement. Il l’intérogea du regard : “J’habitais en Australie avant, j’ai déménagé pour elle. J’ai encore un peu de mal à m’y faire, donc je me voix pas reprendre mes études maintenant.” Owen acquiesça, il avait toujours eu cette facilité à faire parler les gens, c’était surement pour ça qu’il faisait bien son métier. L’empathie qu’il évoquait faisait du bien même si la nouvelle n’était pas forcément celle à qu’on attendait à la fin. Il imita son interlocuteur en buvant une nouvelle gorgée plus appréciable : “Qu’est-ce qui a fait que tu as tout quitté ? Elle est malade ?” demanda le docteur, qu’est-ce qui avait forcé ce jeune à tout foutre en l’air. La maladie était une bonne excuse, si seulement c’en était vraiment une. Lui-même ne bougeait toujours pas concernant la tumeur de sa mère. Un confrère s’occupait d’elle, quelqu’un de confiance mais étant son fils, il n’aurait jamais pu voir ce qui se passait pour sa propre mère. “Mais dis moi comment c’est, s’te plaît.” Un petit sourire gêné s’échappa de sa gorge : “J’ai encore tellement de chose à apprendre… Je sais que ça vaut le coup, mais à quel point ? Voir quelqu’un repartir en bonne santé, ça reprendre quoi à tes yeux ?” Owen s’appuya sur le bar, les bras en appuie tout contre son torse, il n’était pas sûr et certain de ce qu’il allait dire : “Une victoire ? Un bouchon de champagne qui éclate, une boite de chocolat sur le bureau en remerciement. Mon métier, c’est une vocation, c’est quelque chose qui doit te motiver même après un échec.” souffla Owen, rêveur : “Si tu aimes ce que tu fais, il n’y a pas de raison que tu te plantes…” Une phrase judicieusement trouvée et qui provenait tout droit des dernières paroles de son père, avant qu’il ne succombe à sa méningite foudroyante. “Et puis, il faut se dire, si tu n’arrives pas à te convaincre toi-même, personne n’y arrivera à ta place…” termina Owen, regardant le jeune homme.
© Frimelda, sur une proposition de © Blork
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: coffee time (owen) (#)   coffee time (owen) EmptyLun 12 Nov - 20:54


coffee time

C’est vrai que sans les détails, on peut imaginer des milliards de scénarios. Un mariage, une maladie, un nouvel enfant. Bailey ne sait pas si son histoire est réellement intéressante, on ne pourrait peut-être pas faire un film sur sa vie. C’est vrai, un gamin qui quitte son cocon pour se risquer à rejoindre sa famille biologique, ça n’a rien de miraculeux. J’ai été adopté quand j’avais quelques jours et j’ai récemment appris qui était ma mère biologique. Elle vit ici donc j’ai déménagé pour la retrouver. C’est tout ou rien, soit ça se passe super bien et on rattrape le temps perdu, soit j’ai perdu mon temps en venant ici. On verra ça au fil des jours, mh. En attendant, j’bois du café et je discute avec des inconnus. C’pas plus mal. Dit-il finalement en haussant ses épaules. S’il y avait vraiment eu ce lien très fort entre lui et sa mère, peut-être qu’à l’heure actuelle, il serait chez elle. En train de prendre le petit déjeuner, de discuter. Il ne sait pas vraiment ce qu’il attendait en arrivant ici, pour le moment, il apprend juste à la découvrir. Petit à petit, sans chercher à la brusquer. Il se contente de ce qu’il a, de ce qu’on peut lui donner. Comme toujours depuis sa naissance, d’ailleurs. Finalement le sujet ne reste pas porté sur Bailey et heureusement : Owen a énormément de choses à dire, beaucoup plus intéressantes. La médecine est un art aux yeux de Bailey et lorsqu’il peut en apprendre un peu plus sur ce que l’on ressent quand on fait le bien dans ce monde, il ne dit pas non. Alors il écoute attentivement ce que lui dit le cancérologue, des étoiles dans les yeux. Je sais que ça, c’est c’que je veux. Il hoche sa tête, tout en parlant. Je suis pas prêt pour le moment mais ça viendra, j’en suis sûr. Parce que je veux voir des personnes repartir avec des sourires sur le visage, en ayant la santé. Il fronce les sourcils, se doutant qu’il rencontrera parfois la mort, sachant qu’il va devoir apprendre à vivre avec. Je me demande.. est-ce que tu crois en dieu ? Enfin, pas forcément un grand monsieur dans le ciel qui joue aux sims avec les humains mais j’sais pas, tu penses qu’il y a un paradis, que les gens qui meurent à l’hôpital vont quelque part dans un endroit plus paisible ? On lui a souvent dit que les médecins n’ont pas d’autre choix que d’avoir la foi, autant le demander directement à quelqu’un qui pratique ce métier.  
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: coffee time (owen) (#)   coffee time (owen) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
coffee time (owen)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
island bay ::    :: trash :: rps-
Sauter vers: