Dark Secret - PV Abraham

ONGLET 1 ONGLET 2

Dark Secret

billy ft. abraham

Jour 1. Il fait froid. J'en ai marre et sincèrement je ne comprends plus tout ce qui arrive. Cela fait exactement quelques heures que j'ai officiellement quitté le Massachusetts et que je viens de poser les pieds en Nouvelle-Zélande. Les gens me regardent de travers, tout comme je les regarde aussi de haut en bas, puisque je déteste les gens qui ne font que juger les autres, du coup je leur rends leur médecine aussi brusquement. Cette ville à sincèrement l'air emmerdante à souhait et franchement j'avais pas envie de quitter mon chez-moi... J'ai tout laisser derrière pour qu'elle puisse vivre en paix et elle ne le saura jamais! Je traîne mon sac contre le sol pendant quelques mètres avant d'en avoir ma claque et de tout laisser par terre et de littéralement m'asseoir dessus. Je suis supposer faire quoi maintenant. Je suis supposer me trouver quelque chose à faire? Comme-ci rien n'avait jamais exister?

Je veux dire, je ne peux pas rentrer dans les endroits et donner mon antécédent pour me trouver un job, puisque je dois quand même paraître ''Décéder'' des radars. Rien à faire, je vais vraiment péter un câble! Il fait froid, les gens sont pas du tout familier et j'en ai marre! Je me lève d'un coup et je relâche un léger cri de frustration en foutant un bon coup contre mes valises « VIE DE MERDE ». Alors là si les gens ne me regardaient pas, maintenant ils me fuient... C'est mieux? Je ne sais même pas. Rien à faire, tout le monde n'en saurait rien et je vais me soulager... Me reste plus qu'à sauter d'un pont. J'attrape mon sac avec haine et je l'emmène avec moi. Ohhhh vous me direz, le mec qui veut se suicider et qui rapporte son sac c'est pas crédible? Et vous pensez qu'on fait comment pour couler dans l'eau sans poids accrocher à son pieds...

Laissez agir le génie dans cette histoire, que j'en termine avec ma vie de merde. J'arrive enfin près du pont et je défait lentement les sangles du sac pour m'en servir afin d'attacher le tout à mon pieds. Quoi ne dit-on pas que c'est la facilité pour mieux couler? Rien à faire, de toute manière bientôt les réflexions stupide du mec dont tout le monde se fou seront derrière lui. J'attache le sac, puis je soulève la tête en remarquant une luminosité pointer sur moi. Je tourne la tête et je vois un portable braquer sur ma gueule « Mais t'es sérieux! Toi un mec qui s'apprête à sauter d'une falaise tu juges important de filmer? » Mais sérieusement dans quel état je suis tombé! Visiblement aider son prochain c'est un concept complètement désuet! Tant pis j'en ai marre, je retourne vers ce que je fais et je m'assure que la sangle est bien serrée pour sauter. J'ai droit à un seul coup et ce serait sacrément con de le louper et de me retrouver paraplégique. « Tu peux pas te reculer... Allez faire autre chose... Sérieusement... » Je le regarde avec une toute petite larme qui s'écoule sur ma tempe.

made by black arrow

ONGLET 1 ONGLET 2

La soirée était fraîche et Abraham venait de terminer sa journée. Franchement, après 72 heures accumulées au total depuis qu'il avait mit les pieds dans l'hôpital, juste le fait d'une bonne nuit de sommeil ne lui ferait que le plus grand des biens. Ceci dit, alors qu'il embarqua dans son véhicule, son portable vibra et une dernière demande de son patron retentit sur l'écran de son portable. Habituellement, vus le nombres d'heures déjà attribuées, il n'aurait même pas dit quoi que ce soit et ce serait directement dirigé vers chez-lui, mais il ne pouvait pas réellement refuser vus que c'était sur sa route et que ce n'était qu'un seul arrêt, puis reprendre directement la route. Il parcouru donc l'hôpital pour aller chercher le dossier et reprit sa route vers sa voiture en soupirant. Pour la seconde fois aux détours des couloirs, tout le monde lui souhaitait une bonne soirée, alors que Abraham ne répondait que d'un vague signe de tête. Quand même, au bout de deux fois redire aux gens une bonne soirée, les manières viennent qu'à en prendre un coup. Il s'installa doucement derrière son volant, alluma la musique classique pour se détendre et mit enfin la clef dans le contact. Rien que le son du moteur qui démarre me fait un bien fou, presque comme celui d'un massage au beau milieu d'une soirée réussie. Embrayage en place, musique d'ambiance et c'est partit pour retourner vers la destination, puis direction maison. Au fil des rues qui défile tout va pour le mieux, sauf à un instant dans lequel un en tournant un coin, il remarqua qu'un bouchon se créait lentement. Un accident? À cette heure? Sur cette rue? C'est presque improbable! Abraham s'étira doucement pour voir ce qui pouvait bien se passer et il remarqua que tout le monde ralentissait pour regarder un drôle d'individus au bord d'un pont avec son sac.

-Génial...

Abraham reposa ses yeux sur la route, l'homme n'allait probablement pas sauter. Il pensa que c'était sûrement encore un de ses mecs qui font ça pour de l'attention et qui se retrouve d'ailleurs dans l'hôpital par la suite à réclamer des anti-dépressif pour mieux aller. Ceci dit la conscience professionnelle de Abe lui gratta le derrière de la tête, comme cette petite voix qui vous fait culpabiliser lorsque vous ne faîtes pas ce que vous devriez. Il cogna un petit coup contre son volant

-Fais chier...

Puis il sortit de la voie pour faire demie-tour et se garer près du jeune homme. Il traversa la route en soupirant et enfila ses lunettes pour bien voir ce qu'il était en train de faire. En s'approchant, il remarqua d'ailleurs un homme qui filmait la scène et lui arracha son portable des mains avant de lui redonner avec un air plutôt mécontent. L'homme quitta les lieux et Abraham continua de s'approcher du jeune homme avant de regarder le ciel décourager et de remettre ses yeux sur lui, mains dans les poches.

-Hé le génie, si tu voulais réellement t'accrocher le sac au pied, il faudrait peut-être que ta courroie soit aussi attacher à ton sac... T'en penses quoi.

À la seconde que le jeune blondinet dévia le regard pour regarder le sac, Abraham en profita tels une fusée pour lui courir dessus et le plaquer sauvagement au sol. Il profita de l'élément de surprise pour s'asseoir sur le torse de l'adolescent en approchant le regard près de lui.

-Tu penses que c'est malin de vouloir faire ce genre de connerie pour de l'attention? Des dizaines de petits cons dans ton genre font perdre des milliers de dollars au système pour ce genre de connerie... Tu ne bouges pas, j'appelle la police.

Abraham chercha dans quelle poche il avait bien mettre son portable et regarda la voiture en se souvenant qu'il était rester sur la banquette, côté passager. Il ne pourrait donc pas bouger, ni demander de l'aide.

ONGLET 1 ONGLET 2

Dark Secret

billy ft. abraham

J'ai à peine le temps de de réfléchir qu'un homme en costume, avec ses grands airs vient se moquer de moi et j'ignore pourquoi, mais je baisse le regard pour vérifier lorsqu'il me dit de simplement m'assurer de faire les choses correctement. Un temps, deux mouvement, je me retrouve plaquer solidement sans le moindre temps de réaction et lourdement sur le sol. J'admets qu'au départ la réaction me laisse choquer, puisque jamais dans ma vie je n'ai été agressé de la sorte et que visiblement lui oui, mais ce n'est que de mal en pie. Il me crache des paroles qui me sonne tellement surjouées dans les oreilles que j'en devient dans une phase de malaise pour lui. Puis bon, autant je voulais me faire remarquer, autant je vois sérieusement pas ce que ça peut lui foutre! Il aurait simplement pût m'empêcher et me laisser filer. Ceci dit il me garde au sol avec cette pression qui m'empêche même de réfléchir tellement il est insistant. « Mais foutez moi la paix... Vous voulez quoi... Des acclamations de journalistes? Un autre trophée à mettre sur votre mur? » Il n'avait pas l'air de comprendre sous ma remarque et j'ai gentiment empoigner sa cravate « Juste ce bout de tissu vaut au minimum dans les trois chiffres... Et le stylo qui sort de votre poche orné or, est assurément un authentique qui vaut également dans les trois chiffres... Vous êtes quoi... Docteur? Avocat? Et vous chercher à vous remonter l'estime? » Forçant avec les coudes je suis parvenus à rouler doucement sur le côté pour le repousser fortement sur le dos. Le seul inconvénient, c'est qu'alors que je me relève pour aller marcher plus loin, la sangle qui rattache mon pieds se tends ce qui vient me clouer lourdement au sol tête première. « BORDEL! IL ÉTAIT ATTACHÉ! »

Frustré, je me relève doucement en l'observant, puisqu'il m'a très bien eu avec son petit jeu d'acteur et je commence sincèrement à en avoir plein la tête de son manège. Pourquoi il ne fait pas comme les autres, pourquoi il ne quitte pas. « Et tu restes là... T'as pas mieux à faire justement que de t'acharner sur mon cas? Mais c'est quoi cette ville... Autant vous nous ignorer... Autant vous nous foutez pas la paix. » Je commence à dire n'importe quoi par frustration, par découragement personnel et surtout par accumulations des derniers jours. Au cours des dernières heures, je viens de quitter la femme que j'ai aimer, menti à ma famille, été menacer par des criminels de haut niveaux, reconnu possiblement coupable des plus grandes fraudes possible dans l'histoire de ce pays si ça ne venait qu'à se faire savoir. Du revers de ma mains poussiéreuse, j'essuie quand même les larmes sur mon visage et je vois l'inconnue avec mon porte-feuille entre les mains. Je n'ai pas eu la chance de changer mes cartes, dieu seul sait ce qu'il y a comme contenu qu'il ne doit pas découvrir! J'ai encore tout mes accès M.I.T., mes brevets ingénieurs et tout ce qui ne doit pas être vus par quelqu'un qui ne connaît pas mon secret. J'aurais sacrément dût sauter, là je suis encore plus dans la merde. Je m'avance lentement en soulevant la tête et je le surveille, puisqu'au moindre geste je ne vais pas prendre de chance et l'agresser directement. « Écouter, je vais vous suivre peu importe dans quel coin perdu vous voulez m'apporter. Je veux juste récupérer mon porte-feuille et on oublie cette histoire. On à un deal? » Je le regarde et je viens détacher la sangle du sac de mon pied en m'approchant par la suite près de lui.

made by black arrow

ONGLET 1 ONGLET 2

Le temps de réaction pour Abraham a été littéralement fascinant à observer chez le jeune homme, comme d'un lion en cage qui tente de sortir, qui tente de simplement fuir et il connaissait ce regard. Il avait travailler avec des menteurs, des alcooliques, des gens qui cachent certains trucs, mais rarement avec quelqu'un d'aussi stresser qu'il le démontre au moment actuel. Toujours allongé au sol après s'être fait bousculer comme une feuille en papier, il glissa ses mains pour se relever lentement et remua son veston histoire de retirer la poussière. Au passage il constata que dans la chute, l'inconnue avait perdu un bien qui lui semblait cher vus sa réaction soit son porte-feuille. Dénaturé d'être le genre de personne manipulatrice, menteuse ou même encore joueuse, Abraham n'aurait jamais eu l'intention d'ouvrir le porte-feuille, puisque dans sa moralité c'est un bien qui ne lui appartient aucunement, mais l'excès de réaction provoqué chez l'homme fût tellement impressionnant, qu'il allait s'en servir contre lui, sans qu'il sache qu'il n'en avait pas l'intention de faire rien. Une fois sur ses pieds, Abraham s'approcha de l'autre homme et mit le dit porte-feuille en sécurité dans son veston pour qu'il obéisse à ses demandes. Ce serait en effet beaucoup trop facile de simplement ''rendre'' le bien et que l'autre homme tente quoi que ce soit. Ne dit-on pas dans le jargon français, que l'on apprends pas à un singe à faire la grimace? C'est un peu l'applicable réalité ici. Le jeu est terminé, il est temps pour le spécialiste de reprendre les commandes.

-Docteur et crois moi le jeune, j'en ai rien à faire de mon image à l'âge et l'expérience que j'ai déjà consacrer. C'est à mon tour de parler...

Abraham changeait littéralement de ton de voix et de méthodologie pour s'enfoncer dans un terrain qu'il avait bien étudier, la psychologie. Il utiliserait certaines méthodes pour forcer ce qu'il voulait du jeune homme et surtout tenter d'appliquer les méthodologies pour savoir le fond de ses actions. Les idéologies ou les tentatives suicidaires n'étant aucunement quelque chose que Abraham approuvait, ayant lui-même traverser des périodes sombre et difficile.

-Ramasse ton merdier et va porter le tout à la voiture. T'en fais pas pour ton porte-feuille, j'y touche pas et je te le rends... C'est juste pour m'assurer que tu ne tenteras pas de me refaire le coup deux fois.

Il lui fit un bref sourire et aussi froidement qu'il était venu, il attrapa un des sacs du jeune au passage pour se diriger vers sa voiture. Avec ses clefs, il déverrouilla le coffre et l'ouvrit pour y déposer ses trucs. C'est quand même impressionnant les quelques valises qui traînent, à croire que peut-être en fait il est un touriste ou encore un de ses étudiants qui à fuguer. Mains dans les poches, le docteur s'appuya contre la voiture en laissant la chance à l'invité de tout mettre dans le coffre et de le refermer.

-Monte...

Abraham s'installa derrière le siège pilote de la voiture et mit contact en attendant que son passager soit attaché pour se mettre à conduire. Le silence était d'or certes, mais tant de question peut se bousculer dans un esprit. Abraham reprit donc lentement la route et aucun mots ne se sont échanger durant les quelques première minutes, jusqu'à ce que le véhicule soit contraint de ralentir à un feu rouge. Le docteur soupira, se gratta le front et tourna doucement la tête vers le jeune

-On va manger un truc... Et tu as intérêt à me dire pourquoi t'es tombé aussi bas gamin. Si tu me dis ce que je veux savoir, je te rends tes trucs et je ne dis rien à la police. Sache juste que, peu importe tes problèmes, il y a toujours une solution derrière le problème... Et que tu n'a pas à en arriver là pour t'en sortir... Crois-moi, je parle d'expérience.

La voiture roula encore quelques mètres avant de s'arrêter dans un fast food à mi-chemin. Abraham sortit sans même attendre le jeune, puisqu'il savait qu'il allait suivre.

ONGLET 1 ONGLET 2

Dark Secret

billy ft. abraham

Je n'ai pas forcément envie de suivre l'inconnue, vous le feriez? Un mec sortit de nulle part, qui vous à agresser, vous à crier dessus et qui vous oblige à monter dans sa voiture? Rien à faire, je n'ai pas le choix, je décide de le faire pour la simple et bonne raison qu'il détient toujours mon portefeuille en otage. Sans quoi il y aurait longtemps que je l'aurait laisser crever au bord de la route. J'essuie doucement mes larmes qui coules et je décide de le suivre en obéissant comme un enfant qui suit son père, en récupérant les bagages qui, malgré tout, se sont éparpiller un peu partout au sol. Rapidement on en arrive vers la voiture et je dois avouer que je ne suis pas habituer à autant de luxure, mais j'obéis en posant les trucs dans le coffre avec ma tête d'enterrement.

Je referme délicatement le coffre et je marches vers le côté du véhicule, m'arrêtant au niveau du côté passager. Le vieil homme m'indique d'embarquer dans le véhicule avec son ton de voix à la limite autoritaire, ce qui ne me donne sincèrement pas envie d'embarquer avec lui, mais je me dis que je lui signalerai dans quelques instants. Sans surprise on roule une rue, puis une autre et à un moment son regard se tourne vers le mien pour me laisser place à un super monologue bien réfléchi et bien formuler. J'avoue que mon humeur n'est pas aux révélations, qu'il semble être sur une terre qu'il ne connaît pas. Je regarde le véhicule s'arrêter et je fixe le restaurant avant de tourner la tête vers lui ne préférant pas répondre. « Docteur hein... Vous êtes sacrément mauvais dans votre domaine... Docteur... » Je sors du véhicule et je regarde le restaurant avec une drôle de tête.

Avec le temps, j'ai appris à cesser de manger gras, de m'entraîner et de paraître mignon pour Maryse, mais là ça... C'est un sacré pas en arrière. J'attends que le dit docteur ouvre la marche et main dans les poches je le suis en observant sa démarche et en toussant un rire. Il me fait tellement rire avec son veston et sa carrure d'homme mûre. D'ailleurs quand on rentre dans le restaurant je remarque qu'il salut les gens de la tête et qu'il est reconnus assez facilement « Vous êtes quoi... Un genre de célébrité locale... » Je tousse un rire forcer pour me croire capable de tenir le rôle de l'adolescent encore drôle, mais je me rends bien vite compte que certaine tête locale ne semble pas apprécier mon sens de l'humour. Je garde mes mains dans mes poches et mine de rien on se fait donner une table relativement en retrait des autres et je m'assied en face du Docteur en posant ma tête vers l'arrière soupirant doucement. « Dans quoi je me suis embarquer... »

C'est vrais. Moi je demande rien à personne et je me retrouve ici. Entre le suicide et le burger bien gras d'une cantine en bords de route, je dois dire que je suis sacrément perdus dans mes pensées. Je remarque ce regard persistant sur moi et je sais ce qu'il veut... Encore entendre des réponses. Alors, je décide donc de lui donner ce qu'il veut, mais sans nécessairement lui dire la vérité, après tout un mensonge ou deux n'a jamais tuer personne. « Vous êtes chiant... Vous le savez? Vous n'auriez pas plonger votre nez dans mes affaires, vous seriez chez-vous dans votre maison ou villa à tellement de valeur que vous auriez débouché une de vos bouteille de vin avant de simplement vous couler un verre et vous auriez été rejoindre votre femme ou encre vos enfants en regardant la télé sur votre écran géant... » Je m'avance doucement avec un sourire sur mes lèvres et je deviens tout à fait immorale dans mes propos. « Et si j'avais tuer quelqu'un... Que le cadavre se dissimule dans votre valise... Et que je vais à tout moment attendre gentiment que vous appeliez la police pour qu'ils vérifient votre coffre... hein? » Je fixe son regard et j'étire un sourire encore plus large avant de m'enfoncer dans la banquette « C'est pas compliqué... J'ai jouer mes dernières économies, j'ai tout perdus et j'ai voulut en finir avec ma vie... » Quel beau mensonge qui pourrait passer inaperçu.

made by black arrow

ONGLET 1 ONGLET 2

Le restaurant était certes une diversion pour le mieux agréable, mais Abraham ne l'avait pas choisis pour son côté pratique, mais encore pour son côté réaliste. Être en présence d'un inconnue qui à tenter de s'enlever la vie et le ramener dans une autre partie de la ville peut vite comporter son lot de problèmes ou indirectement ses mensonges. Ici Abraham était un habituer et connaissait bien les gens qui venaient, si le jeune homme tenterait réellement quelque chose, il n'irait pas bien loin, surtout que le poste de police est à moins d'un kilomètre du restaurant. Le docteur avait battue le gamin à un jeu d'analyse et s'apprêtait à le battre une seconde fois. Il prit évidemment place devant Billy et l'observa, analysant sa posture, ses manières, ses remarques jusqu'au moindre tic et se berça dans ses analyse psychologique. Le jeune home tenta de le bercer avec des paroles à l'eau de rose, racontant les fantasme que pouvait donner la réalité Américaine avec ses élans de rose et de clicher, citant par exemple la femme ou encore le chiant et ça ne fit que lui donner un morceau de sourire au coin des lèvres. Pour tout dire, Abraham posa ses coudes contre la table et entrelaça lentement ses mains en posant son menton près de celle-ci silencieux. Le jeune homme continuais de déblatérer encore et encore des histoires ne serait-ce moins intéressante et qui tenait la route l'une que l'autre, ce qui lui donnait encore moins l'envie de même s'y sentir intéresser. C'est fascinant il n'empêche, comment le cerveau peut même aller creuser dans l'imagination lorsqu'il le souhaite pour avoir encore plus de réponse. Abraham le laissa terminer avec roman de meurtre et garda son petit sourire derrière ses main, soulevant lentement le regard et rebaissant doucement ses mains. Il retira lentement ses lunettes et soupira en rigolant très faiblement derrière le geste négligeant de la tête pour lui symboliser qu'il était décourager avant de remettre doucement ses lunettes et de fixer le jeune homme.

-Vous êtes le pire... Scénariste qui soit. Ne faîtes jamais de films.

De manière réaliste, Abraham savait les risques du danger, connaissait quand même un temps soit peu le danger de sauver qui que ce soit auprès d'une falaise. Il ne savait pas ce que pourrait être la réalité, mais il pouvait assurément confirmer que ce jeune homme n'avait certainement pas tuer quelqu'un quand même. Un moment passa entre-temps et lorsque la serveuse s'approcha doucement, Abraham prit la parole ne laissant même pas le jeune dire quoi que ce soit.

-Ce sera deux spécialité du jour Diane et je te pries, sers nous donc deux bière fraîche, celle de ton choix. Au fait tu passeras le mots à ta mère que la tarte était excellente!

La jeune serveuse fit un sourire à Abraham et nota sur son petit cahier, quittant avec les commandes. L'homme suivit la serveuse du regard et le porta de nouveau sur le jeune homme.

-Alors... Commençons donc par les formules de politesse. Partons du bon pied puisque votre histoire doit sacrément être intéressante pour vous retrouver ici. La base d'un récit c'est de connaître son jeune héro, je vais donc me présenter le premier, Docteur Abraham Lewitt.

Le docteur sortit doucement le porte-feuille de son veston et le déposa lentement contre la table en ne quittant pas le jeune homme du regard. Il sait qu'il veut le porte-feuille et c'est tout à cet instant l'important d'une négociation réussie.

-Je reposes donc ma question gamin. T'es debout au précipice, près à sauter et tu va me faire croire que ton histoire n'est pas assez pertinente? En revanche elle l'est assez pour cacher un porte-feuille. Voilà donc ce que je pense, tu me prends sacrément pour un vieux dépasser... Pas capable de comprendre ce qui se passe. Tu es en fuite. J'ignore pourquoi, comment, mais c'est thèse... Et peu importe ce que tu fuis, je ne suis pas ton père, ton juge, un agent fédéral... Je suis juste un mec qui t'offres une discussion devant une bière... Soit tu parles... Soit la soirée va être sacrément longue. Alors?

ONGLET 1 ONGLET 2

Dark Secret

billy ft. abraham

Je me fais rapidement griller sous mes inventions farfelues lorsque le docteur Lewitt, qui vient de se présenter à moi, m'indique de ne jamais être scénariste et j'avoue être vexer. Il pose encore mon porte-feuille sur la table et je fixe celui-ci avec une grande appréhension, puisque même si je lui mens, il ne lui suffit que de l'ouvrir pour être en mesure de valider mes renseignement en quelques secondes et me jeter comme une feuille à la poubelle et me rapporter directement. Je croises donc doucement les bras en les posant contre la table du restaurant et je le fixe dans les yeux avec un air qui en dit long. Un silence plane d'ailleurs entre nous durant quelques instants, puisque je ne sais pas du tout quoi faire de lui. Habituellement, vus son âge, je me tenterais de récupérer le porte-feuille et de me tirer, mais la réalité c'est que mes choses sont coincées dans le coffres de sa voitures et que j'ignore complètement je fais quoi après... Je me retrouve dehors, je tente de fuir sans savoir dans quelle direction aller et je me retrouve coincer par les policiers au bout de quelques mètres?

Je laisse un long soupire s'échapper coincer dans un piège sans issue et je me laisse basculer doucement contre le dossier de mon siège en fixant toujours Abraham. « Billy... Billy Kitkat... Oui comme la barre chocolatée » L'habitude que les gens le mentionnent ou me questionne si c'est réellement en référence au chocolat que je suis ainsi nommer. Je glisse d'ailleurs lentement mes deux mains dans mes cheveux, moi qui avait prévu de ne rien dire et je m'approche de nouveau près de lui « Vous avez raison... Je suis en fuite. J'ai appris des informations qui pourraient nuire à ma famille, mes amis et surtout à moi... Et je ne voulais pas mettre aucune vie en danger. Du coup je me suis dit que... » Je ravale doucement mes émotions en sentant les larmes remontées lentement au coin des yeux embrumant ma vue. Mon cerveau est en panique, je suis en train de dire le plus lourd secret à porter depuis déjà quelques semaines. Ce secret qui à démoli tout ce que j'avais avec moi au Massachusetts. Cet homme, je ne le connais pas, mais juste d'en parler, c'est comme-ci je cherchais son pardon pour voir en lui que je pourrais être pardonner un jour de tout ce que j'ai laisser derrière moi. Pourrais-je un jour réellement me reconstruire? Est-ce qu'il y a réellement un avenir pour nous? Je viens essuyer avec ma manche une petite larme qui se tente de fuir sur ma joue pour le regarder encore une fois. « ...Que si j'étais mort, que je n'aurais pas à vivre avec cette lourdeur. Que les gens croiraient à un suicide simple et que personne n'aurait de questionnement plus direct à ce sujet... »

Je ne vais quand même pas lui dire quel en est la source du secret, mais je sais qu'il va sans doute chercher à me questionner... Ou peut-être pas... Je panique, je suis prit d'un stress et j'attrape un des mouchoirs pour les mains et je m'y essuie le coin des lèvres en sentant une pression sortir de moi-même. « J'ai fuis le M.I.T. Pour qui je travaillais... Et si ils apprennent que je suis ici... C'est terminer pour moi Docteur... » Mon regard se voit sincère et se voit surtout insistant à la recherche du sien, tentant de me connecter au sien pour qu'il voit que cette voit je ne rigole pas. D'ailleurs lentement je tends les mains vers le porte-feuille en ne quittant pas ses yeux et je l'ouvre en retirant la première carte qui s'y trouve. Mon badge d'accès du M.I.T. Que je glisse très doucement devant lui. « Pour le bien de ma vie... Pour le bien de ceux que j'ai fuis... Vous devez... Absolument ne rien dire à personne... » C'est vrais quoi, en quelques secondes il n'avait qu'a attraper son portable, prendre une photo de la carte et l'envoyer au M.I.T pour qu'ils me retrouvent tels de petits soldats et qu'ils me rapporte chez-moi pour me faire porter le chapeau et que je sois obliger de simplement être publiquement humilier et accuser. « Aidez moi... Si c'est vraiment votre intention... Ou alors laissez moi partir... »

made by black arrow

ONGLET 1 ONGLET 2

Il ne fallut à Abraham d'un soupçon de menace bien placer pour sentir qu'il avait littéralement touché la bonne corde chez le jeune homme qui se présenta à être en réalité un certain Billy. Aussi il surprit Abraham par la facilité de se mettre à table, ce qui lui exposa son bon fond, sa tendresse et réellement son engouement pour l'aide qu'il recherchait indirectement. Il est vrais que l'homme n'avait pas réellement tout les détails de l'échange avec son passer, mais il en avait assez apprit pour que l'histoire qu'il lui raconte aie un réel maintien entre la fiction et le réalisme. Ce qui donna réellement un coup de vérité dans ce qu'il racontait fût très exactement lorsque Billy s'exécuta à ouvrir le porte-feuille pour montrer ce qui était réellement fort probablement la raison de cacher autant d'émotion devant un porte-feuille, soit ses vraies identités. Quelques mystères restait encore nébuleux dans l'esprit du docteur, mais il pouvait lire en lui un réel besoin d'aide et le fait qu'il s'adonne ainsi à Abraham était un signe de confiance indirectement. Lorsqu'il laissa l'ultimatum à l'homme, la serveuse revint avec les bières et les repas, qui s'avérait à être de délicieux sandwich avec des frites et deux bières maison rousse pour faire passer le tout. Abraham remercia poliment la jeune serveuse qu'il connaissait relativement bien et dont il était familier, avant de simplement retirer doucement ses lunettes pour les glisser dans sa poche et regarder Billy qui ne semblait toucher à rien attendant une réponse de la part d'Abraham. Le docteur laissa un petit soupir en guise de réponse, puisqu'il comprenait que le jeune homme venait de se vider le cœur, mais reprit aussitôt la conversation de la manière à son sens la plus raisonnable qui soit.

-Mange, je te promets de t'aider, mais vus la couleur de ta peau et de tes cernes... Mange pour le moment.

Billy semblait si fatiguer, épuiser et surtout presque à dire vrais mourant sans forcément en démontrer les signes. La blancheur de la peau était tellement évidente qu'on pouvait sentir que son état d'alerte avait été présent depuis déjà quelques jours. Cela ne fut d'ailleurs pas très long qu'au bout de la première bouchée, il en entama une seconde, mâchant comme-ci cela faisais quelques jours qu'il fuyait les restaurants peut-être ou encore les commerces à épicerie fine. De bon cœur, Abraham souleva d'ailleurs son assiette et vint partager la moitié de ses frites avec lui en soupirant, tels un père qui offrirait plus de cette succulente patate à son fils.

-Je ne suis pas fanatique des pommes de terres... Allez mange mon garçon.

Le repas se déroula comme prévu dans les quelques minutes qui suivirent rapidement vus l'appétit de Billy. Au bout de ce délais les deux hommes discutèrent peu, mais discutèrent bien. Abraham partagea son appréciation pour l'université du Massachusetts ou même encore Harvard et les deux cerveaux trouvèrent leur points culminants, échangeant comme-ci ils se connaissaient depuis toujours. Certes le docteur était encore fâcher que Billy aie tenter de lui mentir au sujet de certaines informations, mais il pouvait tout à fait comprendre qu'on ne fait pas confiance au premier venu et c'est pour ça qu'il n'en portait pas rancune. Mine de rien, au fil de la conversation, Abraham comprit également le besoin qu'aurait Billy au cours des prochains mois ou même années à s'installer en Nouvelle-Zélande, puisque cette terre promise est en quelques sortes l'avènement d'une vie à laquelle si on est pas du tout préparé, on termine à la rue. Ça lui rappelait tout ses esprit, toutes ses âmes qu'il avait croiser et qui arrivait avec de grands projets, mais qui finissait par disparaître tels poussière dans la nature une fois que tout était tomber à l'eau. Billy rappelait un peu de ses gens, mais vus la connexion qui s'était rapidement lier entre les deux hommes et surtout après le fait que l'homme lui ai sauver la vie, ce serait un peu dommage de le laisser pourrir à son sort. Une fois sa bière terminée, Abraham s'approcha doucement de Billy et grattant son menton, il lui montra le restaurant avec ses mains.

-Tu aimes cet endroit? J'en connais le propriétaire. Je sais que c'est pas le boulot de rêve, mais... Tu pourrais y travailler pour te payer un toit, plutôt que de sauter dans les rivières... Qu'en penses-tu... Dis-toi que parfois après avoir toucher le sol, on ne peut que remonter vers le haut... .

Comme tout le monde connais Abraham, étant logé et bon citoyen depuis des années, beaucoup lui rendait service facilement en échange de consultation médicale à un rien. Alors décrocher un emploie pour Billy ici, ce serait du gâteau. D'ailleurs l'homme sortit doucement de sa poche son second téléphone portable, un modèle inférieur un peu désuet, mais inconnue de Billy et surtout de son entourage. Comme cet appareil ne servait que lorsque Abraham partait de la région pour faire un transfert d'appel dessus, il décida de le donner à Billy.

-Un numéro est déjà programmer, je te l'écrirai sur un bout de papier. Voici donc ce que tu va faire pour moi, pour toi surtout. Créer ta vie ici, travaille, installe-toi, socialise, mais surtout... Soit discret et fais toi oublier du monde extérieur... Si tu tiens parole, que tu ne fais pas de bêtise, je tâcherai de voir au congrès médical si un cerveau comme le tien peut nous rejoindre à l'hôpital pour améliorer ton sort.

Abraham prit ses lunettes et les enfilas en se dirigeant dans le stationnement avec Billy, lui laissant ses bagages.

-Une seule règle pour un meilleur avenir. Ne déconne pas Kitkat... Et je serai ton homme de parole.

Une poignée de main en signe de nouvelle amitié et le docteur lui rappela que son numéro était pré-programmer en cas d'urgence uniquement. Il embarqua dans son véhicule et c'est ainsi que les deux hommes se quittèrent pour de bon.

RP TERMINÉ.

ONGLET 1 ONGLET 2