A tout ceux que l'on a perdu (+) Nina

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A tout ceux que l'on a perdu

Declan & Nina

Une année que la femme de ma vie s’en était allée. Une putain d’année où je devais apprendre à vivre sans elle. Sans ce sourire qui me rendait encore plus heureux que de voir notre fille en train de rire de bonheur. Plus jamais Yasmine n’aura la chance de serrer fort sa fille dans ses bras. Plus jamais je ne pourrais la serrer tout contre moi. Son absence me pesait et pourtant je me devais de ne rien montrer devant ma fille. Parce que Naya avait beau n’avoir que six ans, elle était loin d’être bête et savait quand j’allais bien ou non. Aujourd’hui était un jour spécial puisque cela aurait de l’être l’anniversaire de Yasmine. Elle aurait eu 28 ans à son tour si ce maudit chauffard ne nous avait pas foncé droit dedans. Si seulement je n’avais pas pris cette route ce soir-là, elle serait toujours là avec moi, sa fille, nous deux tout simplement. On serait restés cette famille parfaite qu’on était. Du coup, ma sœur qui me connaissait bien avait anticipé cette date et avait prévu de prendre Naya chez elle pour la soirée. Peut-être qu’elle savait que j’allais finir ma soirée dans un bar à repenser à celle que j’aimais, que je ne peux oublier ? Et puis il faut dire qu’avec le retour d’Am’ dans ma vie, mon cœur est tout à coup partagée entre les deux seules femmes que j’ai aimé dans ma vie. Parce qu’on pense souvent qu’un bel homme comme moi avait une liste de conquêtes aussi longue qu’un serpentin. Sauf qu’il n’en était rien de tout cela, ça ne m’intéressait pas d’avoir un tas de filles à mes pieds. En avoir aimé deux me suffisait amplement, surtout quand l’on sait ce que cela implique au jour d’aujourd’hui. Certes j’avais la chance de pouvoir recoller les morceaux avec Am’ mais Yasmine restera à jamais dans mon cœur et il était hors de question pour moi qu’une autre femme entre dans la vie de ma fille. Même si de toute évidence ma fille semblait adopter la fille d’Am’, ces deux-là étaient inséparables. Un peu comme leurs parents en somme. Quoiqu’il en soit, venant d’entrer dans ce bar se trouvant en ville, mon but ce soir allait être de boire jusqu’à ne plus avoir mal en repensant à Yasmine. Dur challenge, pensais-je. Mais peut-être pas si impossible que cela au final. Alors une fois assis au comptoir du bar, je vins directement commander un bon whisky à la serveuse/barmaid. « Bonsoir, possible d’avoir un bon vieux whisky ? », lui demandais-je, sachant qu’il était encore tôt et qu’il n’y avait pas grand monde dans le bar. Peut-être étais je arrivé trop tôt ? Peu importe la peine et la douleur n’attendent pas, elles.

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@Nina Baranovski

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pain is a bitch

nina & declan

Nina avait penché la tête sur le côté et elle avait poussé un long soupir. La rouquine n'irait pas jusqu'à dire que sa vie était en miettes. Mais c'était pas forcément ... C'était pas forcément génial. Mais alors pas du tout. Elle essayait, pourtant, de remonter la pente. Mais la perte du bébé qu'elle aurait pu avoir avec Finn jouait sur son moral. Et elle ne savait toujours pas comment prendre la chose ? Bien ou mal ? Difficile de dire. C'était vraiment difficile. Dans le sens où elle avait toujours eu des doutes par rapport à cette grossesse. Elle pensait que c'était une erreur. Et elle n'était pas prête pour ça. Par contre, maintenant que le petit poids n'était plus en elle, elle avait l'impression qu'il lui manquait quelque chose. Peut-être que c'était rien. Peut-être que ... peut-être que ça finirait par lui passer. Peut-être qu'elle devait simplement oublier. Ouais. C'était la meilleure chose à faire. Passer à autre chose. Voilà tout. Elle cligna des yeux quelque peu. Elle était perdue dans ses pensées depuis quelques minutes. En fait, elle décrochait souvent en ce moment. Elle avai un peu de mal ... à ... Et bien, à se concentrer correctement à dire vrai. Fort heureusement, pour le moment, ça ne jouait pas trop sur ses études. Une chance d'ailleurs. Parce qu'elle se serait retrouvée vite larguée à dire vrai. Et si c'était le cas, pour ses examens et tout ça, ça serait la véritable merde. Peut-être que les études, c'était pas pour elle au final. Elle avait réfléchi à pas mal de choses. A comment organiser sa vie, ses journées, si jamais elle gardait le bébé. Jongler avec ses cours et tout ça. Et elle était venue à la conclusion que ... qu'elle ne pourrait pas mener les deux de front. Ou alors, ça serait compliqué. Maintenant, elle n'avait plus à se poser la question. Non. Du tout. Un homme avait débarqué au bar. Il s'était installé. Et il avait demandé du whisky. "Oui. On a ça." Elle eut un hochement de la tête et elle en vint à se tourner pour récupérer la bouteille de Whisky. Elle refit face au jeune homme après avoir récupéré un verre qu'elle déposa face à lui. Et elle ne tarda pas à transférer le liquide ambré dans le verre du brun. "Et voilà." En tout cas, elle constatait qu'il ne semblait pas ... Comment dire ... Ouais, y'avait quelque chose qui n'allait pas. Ca se voyait. Après tout, elle-même reconnaissait la misère et le désespoir quand elle le voyait. Parce qu'il était exactement comme elle. Ouais. Mais elle n'allait pas le lancer sur le sujet. Parce qu'elle-même n'aimait pas en parler. Donc, elle se doutait que ça devait être la même chose pour lui.

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A tout ceux que l'on a perdu

Declan & Nina

Voilà un an que je devais apprendre à vivre sans la femme que j’aimais, sans la mère de ma fille. C’était dur mais ma fille m’aidait à rester fort et à ne pas craquer. Bien sûr bien souvent il m’arrivait de craquer dans ma chambre le soir avant de m’endormir, sauf que je m’efforçais de ne rien montrer devant Naya. Elle avait elle aussi son deuil à faire, elle était encore jeune, elle n’avait que six ans et elle avait déjà perdu sa mère. Par chance, elle était très proche de sa tante, ma sœur adorait sa nièce qui le lui rendait plus que bien. D’ordinaire, les anniversaires de Yasmine, on les passait en famille tous les trois, sauf que cette année était différente. J’allais devoir fêter l’anniversaire de ma femme sans elle, elle manquait plus qu’on pouvait l’imaginer, je n’imaginais jamais ma vie sans elle et pourtant la vie était vraiment mal foutue. On m’avait enlevé la femme qui m’avait redonné envie de croire en l’amour et avec qui j’avais eu la plus merveilleuse des petites filles avant de me faire retrouver la femme que j’avais aimé et qui m’avait abandonné. Je n’en voulais pas à Amaia, les sentiments pour elle ne m’avait jamais quitté, ils étaient juste enfouis au fond de moi depuis toutes ces années. Et à présent j’étais partagé entre une multitude de sentiments qui se bousculaient en moi, j’avais presque l’impression de trahir Yasmine en voulant renouer avec Am’. Pourtant ma fille voulait me voir de nouveau heureux et s’entendait bien avec la fille d’Amaia donc j’allais être amené à la croiser très souvent, j’allais devoir apprendre à cesser de culpabiliser et commencer à me dire que Yasmine voudrait aussi me voir de nouveau heureux. Pour l’heure, j’avais envie de passer une soirée en tête à tête avec une bouteille de whisky, ce n’était sans doute pas la meilleure que j’avais pu avoir mais aujourd’hui c’était tellement un jour spécial que je ne voulais pas gâcher la soirée de ma fille avec ma tristesse et mon deuil. Je venais donc d’arriver dans ce bar et après avoir demandé un verre de whisky, la barmaid vint me servir. Je sentais bien qu’elle avait remarqué que je n’étais pas au mieux de ma forme, elle semblait pas aller bien non plus. Je décidais donc de boire d’un coup mon verre avant de venir répondre à la jeune femme. « Possible d’en avoir deux autres ? C’est tellement triste de devoir fêter l’anniversaire de la femme qu’on aime sans elle, n’est-ce pas ? », lui fis je, me doutant qu’elle allait sans doute penser qu’on m’avait largué, à moins qu’elle ait vécu aussi un deuil et qu’elle comprenne.

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pain is a bitch

nina & declan

Elle avait ce goût amer dans la bouche. En fait, depuis qu'elle venait travailler au Foxglove, elle ne se sentait plus très bien. Pas depuis sona gression. Et encore moins depuis qu'elle avait perdu son bébé. En fait, Nina se posait tout un tas de questions. Et elle ne savait pas vraiment quoi faire. Elle ne savait pas si c'était une bonne chose de continuer à travailler ici. Elle ne savait plus quoi faire. En fait, la jolie rouquine était perdue. Elle qui était si ... elle qui était si déterminée. Elle qui vait toujours su ce qu'elle devait faire. A quel moment elle devait le faire. Et comment le faire. Elle avait envie que tout s'arrête. Elle avait envie de redevenir celle qu'elle avait toujours été. Elle en avait marre. Elle en avait vraiment marre. Elle ne savait pas comment se sortir de tout ça. Elle voulait s'en sortir. Restait à savoir comment.

Elle avait poussé un soupir. Revenant sur la terre ferme, si on pouvait dire ça ainsi. Elle devait se concentrer sur son boulot, même si le goût n'était pas là. Elle passa une main légèrement dans ses cheveux jusqu'à ce qu'un de ses clients demande un bon vieux whisky. Alors oui. Elle l'avait servi. Elle n'avait pas attendu bien longtemps pour le faire. L'homme avait bu le verre d'une traite. Ou presque. "Sacrée descente." Ouais. Il était vrai que ... Oh, ce n'était pas le premier client qui buvait une boisson aussi rapidement. Non. Il y en avait souvent. Des personnes qui venaient là pour noyer leur chagrin. Le brun ne lui avait rien dit. Mais s'il était là, c'était forcément pour noyer son chagrin. Nina pouvait se tromper, bien sûr. Si ça se trouvait, il avait juste besoin ... besoin de se changer les idées. Certains venaient. Buvaient un verre. Ou deux. Et puis, ils repartaient. Aussi rapidement qu'ils étaient arrivés. Le brun ? Elle n'en savait trop rien. Peut-être qu'il ferait comme tous les autres. Qu'il alla boire un coup. Et partir. Sans demander son reste. Il faisait bien ce qu'il avait à faire. Elle, de toute manière, ce n'était pas comme si ... Et bien, ce n'était pas comme si elle pouvait partir. Elle pourrait le faire. Le jour où elle changerait de boulot. Peut-être qu'elle devait y songer d'ailleurs. Elle prit une lente inspiration tandis qu'elle essuyait quelques verres qu'elle avait nettoyé il y avait de cela quelques minutes. L'homme l'interpela une nouvelle fois. Il lui demandait deux autres verres. Alors, Nina s'était saisie de la bouteille et elle avait commencé à verser du liquide ambré dans son verre. Il lui confia qu'il fêtait l'anniversaire de la femme qu'il aimait. "Oh ... Je suis désolée pour vous." Elle avait un peu des pensées morbides, là, tout de suite. Alors, oui, elle pensait plutôt qu'elle était morte. Et pas qu'elle ait pu le laisser. "Vous voulez ... Vous voulez m'en parler un peu ?" lui demanda-t-elle. "J'suis pas forcément de très bons conseils en ce moment. Mais j'ai une très bonne oreille attentive." Elle hocha de la tête. Au moins, c'était déjà ça. Elle ne pensait pas vraiment qu'elle pourrait l'aider à évacuer sa peine ou quoi que ce soit dans le genre. Mais Nina voulait croire que ... parfois, parler, ça aidait. Et ça faisait du bien. Elle avait eu ce genre de discussion avec Sasha. Pas qu'elle s'était sentie bien bien mieux après sa discussion avec lui mais bon. Ca l'avait aidé à voir un peu plus clair. Ca l'avait aidé à comprendre qu'elle ne pouvait pas continuer comme ça.

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A tout ceux que l'on a perdu

Declan & Nina

Perdre la femme qu’on aime peut nous rendre vulnérable et fragile durant un certain temps. Et c’était ce qui m’arrivait toujours au moment de l’anniversaire qu’on aurait dû fêter en famille, tous les trois avec Naya. Cette année, Yasmine aurait eu 29 ans et pourtant cette chienne de vie me l’avait enlevé. Ma fille avait perdu la possibilité de grandir avec sa mère à ses côtés, Yasmine ne pourra plus voir grandir sa fille. Certes elle a dû partir au Paradis et de là-haut elle continue de veiller sur sa fille et sur moi. Sauf que ce n’est plus comme avant, je peux sentir comme un manque dans les yeux de Naya, sa mère lui manque mais elle n’ose jamais m’en parler. Peut-être a elle peur de me rendre triste davantage ? Peut-être sent elle que si elle en parle, je pourrais la gronder alors elle préfère taire son mal être et garder son magnifique sourire ? Quoiqu’il en soit, ce soir il n’est question que de moi et d’alcool. C’était tout ce dont j’avais trouvé afin de supporter l’absence de Yasmine et le retour d’Amaia dans ma vie. Comme si cela ne suffisait pas, j’avais perdu la mère de ma fille et je venais de retrouver la première femme que j’avais aimé … La vie était vraiment mal fichue et seule une bouteille de whisky allait m’aider à affronter cette soirée qui s’annonçait morose. La barmaid vint me servir mon verre que je bus en un instant, comme si boire vite allait estomper la douleur, sauf qu’elle était toujours là. Cette putain de douleur qui ne voulait jamais s’en aller était toujours là malgré un verre de whisky. Peut-être qu’après plusieurs verres cela allait s’estomper ? Mais pour l’heure, je venais de dire la raison pour laquelle j’avais envie de boire à la barmaid qui semblait disposée à m’écouter. Mais le voulais je moi ? C’était une autre histoire pour le coup, devais je parler de cela à une parfaite inconnue ? Si cela m’aidait plus que la bouteille à avoir moins mal, peut être devrais-je tenter le coup après tout ? Alors je vins lui répondre. « Merci … », lui disais je, suite au fait qu’elle était désolée, c’était adorable de sa part et elle n’était pas obligée d’être touchée par mon histoire, bien qu’elle ne soit pas au courant de toute l’affaire du tout pour le moment alors je repris. « Vous voulez vraiment que je vous raconte comment ma femme est morte sous mes yeux à cause d’un banal accident ? Comment ma fille de 5 ans a vu mourir sa mère ? », lui demandais je, sans trop vouloir la blesser, même si ça avait du être le cas. Mais voilà depuis la mort de ma femme, je prenais énormément sur moi pour ne pas montrer ma douleur à ma fille et du coup quand j'étais seul face à une bouteille, je pouvais parfois me montrer assez froid quand on me demandait comment ma femme était morte. Je vins attendre sa réponse, sans trop savoir quoi dire de plus …

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pain is a bitch

nina & declan

Le pauvre ... Perdre sa femme ... Enfin, elle ne savait pas si c'était une mort naturelle, une mort accidentelle, ou bien si elle était tout simplement partie. A près tout, pour le moment, le grand brun n'avait pas précisé. Mais elle croyait lire dans son regard une certaine détresse. Il n'allait pas bien. Il n'était pas bien. Non. Elle croisait des gens. Assez régulièrement, assez souvent. Elle était serveuse. Elle était parfois au bar. Et Nina se devait de naviguer entre les clients et le bar. Alors oui, ça lui arrivait de voir que ... Et bien, de constater que telle ou telle personne n'était pas au top de sa forme. La rouquine n'irait pas jusqu'à dire qu'elle les reconnaissait de loin. Non. Ce n'était pas le cas. Mais elle le constatait. Souvent. Trop souvent. Est-ce qu'elle attirait la misère des gens ? Est-ce qu'elle les reconnaissait facilement à cause de ses propres problèmes ? Elle n'en savait rien. Peut-être bien. Peut-être que les gens qui avaient des soucis le sentaient. Et ils finissaient par se regrouper. Qui sait ? En tout cas, s'il voulait parler, elle pouvait l'écouter. La rouquine était dotée d'une oreille attentive. Ca n'était pas rare qu'un client vienne pleurer sur son épaule. Parfois, Nina mettait volontairement de la distance entre ces personnes là et elle. Pourquoi ? Parce qu'ils se montraient un peu envahissants. Ou parce que c'était des habitués et qu'elle savait qu'ils avaient toujours des soucis. Et c'en était parfois un peu épuisant. Ok, elle aimait bien les entendre se plaindre de temps à autre. Et elle pouvait comprendre que ... et bien, que oui, parfois, la vie était dure et tout ça. Mais pour autant, est-ce qu'ils devaient lui pourrir la vie ? Elle-même vivait des choses pas forcément drôles. Et elle ne s’épanchait pas sur le sujet. Entendre les autres, ça ne la dérangeait pas. Parler d'elle, ça, c'était autre chose. Oui. Enfin, passons. L'homme avait levé le nez vers elle. Il n'était pas agressif. Quoi que, c'était peut-être un peu à la limite mine de rien. Peut-être qu'il était peiné. Peut-être que ça lui faisait plus de bien que de mal. Difficile de dire. Elle secoua la tête légèrement à ce qu'il venait de dire. "Si vous ne voulez pas, je ne vais pas vous obliger." Elle secoua la tête à nouveau. "Je serais même mal placée pour vous obliger à faire quelque chose. Ce n'est pas vraiment mon style." Mais alors pas du tout. "J'peux même vous laisser un peu seul si vous préférez." Après tout, hein, elle avait du travail à faire. Et elle n'avait pas envie de s'immiscer dans sa vie ou quoi que ce soit dans le genre. Non. "Après, si vous voulez parler, de tout, de rien, j'peux rester pour écouter." Ca la dérangerait pas. Mais s'il ne voulait pas parler de la perte de son épouse, non, elle ne l'obligerait pas à le faire. Par contre, comme elle le disait, s'il voulait parler d'autre chose, banco, tout simplement.

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