contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Blinded to see the cruelty of the beast JOSHUA&DEVON
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Sujet: Blinded to see the cruelty of the beast JOSHUA&DEVON (#) Sam 12 Mai - 12:13
Blinded to see the cruelty of the beast
Louis passait quelques jours chez ses parents. Devon voulait travailler sur de nouveaux projets professionnels concernant la photographie et même s’il n’aimait guère se séparer de son fils, il préférait le confier à des personnes de confiance. D’ailleurs le petit garçon fut ravi d’aller en vacances chez papi et mamie. Il ne savait pas encore comment envisager ces nouvelles perspectives, il venait de manger, il se faisait tard et Cheyenne était encore au bureau. Depuis quelques temps il faisait énormément d’efforts pour ne plus mettre de pression sur ses épaules, d’un pour que leurs rapports soient beaucoup moins tendus et aussi car il savait que son homme avait besoin aussi d’avoir l’esprit occupé par son boulot, non par un petit ami hystérique qui pétait les plombs quand il rentrait à une heure tardive. Pour ce soir il avait eut une petite idée, d’un geste de main il récupéra ses clés sur le meuble de l’entrée, sa veste et débuta sa marche vers le centre ville. Les effets bénéfiques de l’air frais le revitalisèrent, s’avançant d’un pas énergique, il arriva devant le bâtiment sur lequel était fixé une magnifique plaque dorée aux effigies de « Holway & associé ». Petit sourire au téléphone, il appela Cheyenne, il décrocha au bout de quelques sonneries, au téléphone il lui annonça qu’il avait une petite surprise en bas de son bâtiment. Les mains dans les poches, il patienta, son cœur s’accéléra en le voyant traverser le hall. Cheyenne fut devant lui, demandant ce qui n’allait pas, Devon lui expliqua alors qu’il avait besoin d’une petite pause méritée. Et sans aucune retenue il l’enlaça et l’embrassa avec ferveur. Petits regards complices, sourire de connivence, ils évoquèrent leur journée et au bout de quelques minutes son compagnon mit fin à l’interlude par un rapide baiser. Reprenant alors sa marche, un peu plus léger, heureux de l’avoir vu, même si ça n’était qu’un infime instant, il prit la direction du retour vers la maison. Le photographe ne voulait plus de crises, plus de désaccords entre eux, il refusait l’idée de pousser son homme vers la sortie. Il devait accepter l’idée que l’homme qui partageait sa vie devenait quelqu’un d’important et devoir intégrer les conséquences. Ne serait-ce que de l’avoir vu cinq minutes, il en était réjoui.
C’est donc main dans les poches, sifflotant, que ses pas foulaient le bitume des trottoirs. Passant par quelques raccourcis, la maison n’était plus qu’à une dizaine de minutes. Un sentiment assez bizarre d’être suivis l’accompagnait depuis avoir délaissé son petit ami. La rue était mal éclairée et se mit à hâter le pas. Des bruits de pas se répétaient en écho avec les siens, un inconnu en face de lui et il n’osa pas se retourner pour vérifier qu’il y en ait un second. Devon mettait en sourdine ses craintes, Island Bay n’était pas connu pour son insécurité.
L’homme était trapu et sans raison aucune il le bouscula fermement. Devon inspira s’arrêta et se retourna. « Vous pourriez vous excuser non ? » Telle la mort il était habillé de noir. « Pas avec les tapettes dans ton genre ! » Sur le moment il fronça les sourcils et se mit à reculer, prêt à prendre la fuite. Pourquoi s’était-il arrêté. Aussi vite l’idée arrivée aussi vite elle fut éteinte par cette main qui le pris au col bac. « Je t’ai vu de bégotter avec l’autre PD, alors ça t’éclate les petits mecs ! Moi je pense que ta race devrait s’éteindre ! » L’horreur naissait en lui, il avait envie de crier mais chaque son était bloqué dans sa voix. Son dos rencontra le mur abrupt derrière lui, il se mit à se débattre. « T’aimes ça t’amuser avec les mecs ! Alors on va s’amuser tous les deux ! » La malveillance dans le regard sombre de l’individu lui donna des nausées. Ses pieds ne touchaient plus le sol. Il s’agitait, l’homme tenta un premier coup de poing au niveau du visage mais il la dévia au dernier moment. Un cri de douleur se répandit dans la rue lorsque les phalanges craquèrent sur le béton. « Je vous en supplie lâcher moi ! » Des images traversèrent son esprit, Louis rigolant, jouant avec des bulles de savon, son premier baiser avec Cheyenne, et si ce soir ils n’étaient plus là pour eux. Le second coup lui coupa le souffle, il avait pris son abdomen pour cible, il n’avait rien entendu se briser mais il tressaillit. Comment faire face à une armoire à glace ? Le bruit glacial d’un cran d’arrêt ouvert dans la nuit, la lame étincelante face à ses yeux. « Alors pédale envie de te faire défoncer avec mon joujou ? » Il ne savait pas se battre. Au XXIème siècle il n’aurait jamais imaginé que des ordures pareilles existent. Devon avait assumée sa relation avec Cheyenne alors qu’il n’avait jamais eut d’attirances pour les hommes, il avait eut peur des moqueries, des rires, de l’abandon de ses proches mais jamais d’une lame prête à lui prendre sa vie…
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Sujet: Re: Blinded to see the cruelty of the beast JOSHUA&DEVON (#) Sam 12 Mai - 16:10
❝blinded to see the cruelty of the beast❞ Devon & Joshua
Je vais la tuer. Radicalement. Je commence à ne pas voir d’autre solution pour lui faire entendre raison. On a beau avoir partagé des années de vie commune, un réel amour à l’époque, des projets et j’en passe, je ne reconnais plus celle qui se fait encore appeler « Madame Pennyworth ». Nous avons pris des chemins tout à fait opposés, nous avons des envies qui ne se rejoignent en aucune manière… mais son ego la pousse à ne pas vouloir divorcer. Sous aucun prétexte. Encore trop idéaliste, j’ai imaginé qu’un dîner dans un restaurant huppé de la ville nous permettrait de nous poser et d’en parler calmement, sur un terrain neutre. Rien à faire, elle ne cède pas un millimètre, trop convaincue de pouvoir « me garder ». Je suis quoi, un trophée ? Rien de plus ? Ce n’est qu’en voyant ma main commencer à trembler près du couteau à poisson que j’ai compris qu’il fallait que je parte. Maintenant. Sans attendre. Ma vision se saccadait, j’entendais presque le sang battre dans mes tempes. Il ne fallait surtout pas que je me laisse aller, alors je préférais m’en aller avant de commettre une bêtise et gâcher cette image d’homme gentil et sans histoire que j’avais passé tant de temps à construire pour estomper la bête. « Si j’étais toi, j’oublierais jusqu’à l’idée de me suivre. Je ne plaisante pas. » avais-je chuchoté à l’oreille de Bianca, avant de quitter la table. Et vu le regard inquiet qu’elle avait posé sur mon poing fermé, le message était passé. Elle opine du chef, en silence, j’en profite donc pour prendre la tangente sans demander mon reste. « La note sera pour elle. » grognais-je au serveur qui m’avait vu me lever pour partir, craignant de ne pas voir les dollars sonnant et trébuchant. Qu’il ne s’en fasse pas, Madame est plus riche que Crésus, c’est bien l’une des seules choses sur lesquelles elle peut dormir, ces temps-ci. D’agacement, je claque la porte du restaurant derrière moi et regarde ma main gauche à la lumière du réverbère : elle tremble toujours, mais moins. Ca y est, je commence à me calmer. Mes yeux glissent sur le trottoir puis remontent jusqu’à la découpe des bâtiments dans la noirceur de la nuit… marcher me fera le plus grand bien, d’autant plus que je n’habite pas très loin. Les mains dans les poches, j’arpente donc les rues en prenant de profondes inspirations afin de faire baisser la tension qui habite encore tous les muscles de mon corps. Ce n’est qu’à une quarantaine de mètres de mon immeuble qu’un son étrange attire mon attention. Un bruit sourd suivi d’un gémissement. Je fronce les sourcils et tourne la tête au coin d’une ruelle un peu plus escarpée, tâchant de déterminer l’origine de ce bruit. Soudain, tandis que je m’approche doucement, je vois deux silhouettes se découper près du mur. L’une massive, peu rassurante, et l’autre un tantinet plus fine et dans une posture moins assurée. Ce fut l’appel de détresse du second qui mit fin au moindre doute. J’accélère d’un pas presque inaudible jusqu’à l’agresseur, et les mots qu’il emploie n’arrangent rien à la colère qui commence à reprendre ses droits en moi. Je me dresse dans le dos de l’agresseur et arrête son geste en agrippant son poignet pour lui faire une clé dans le dos. « Tu vas le lâcher, ton joujou, ou sinon j’te casse le bras, pigé ? » Surpris, je sens le type se crisper et lâcher le cran d’arrêt sous la surprise, mais il ne se laisse pas faire pour autant : il se jette en arrière pour me plaquer dos au mur opposé. Je grogne en sentant un objet métallique cogner contre ma colonne, me faisant relâcher ma prise. Le type fait volte-face et m’assène un crochet du droit en pleine mâchoire, assez fort pour me mettre à genoux. Sonné, je secoue la tête et serre les poings. « Oh oh, t’aurais pas dû, sombre con… » lâchais-je en crachant du sang. Le timing était idéal. Cette bête que j’ai essayé de faire taire vient juste de se réveiller. Plus de tremblements, plus de signes avant-coureurs : je me redresse, les traits fermés et le regard noir. La bête est aux commandes. Et elle ne montrera aucune pitié. J’esquive un coup de cran, qu’il a ramassé au passage, puis un second, avant de lui coller un coup dans les côtes. J’enchaine les attaques au corps, un coup de pied sur le côté de son genou et j’entends un craquement sinistre suivi d’un cri de douleur alors qu’il s’effondre en gémissant. Cette fois, c’est un sourire sadique qui se dessine sur mes lèvres. « Alors, tu fais moins l’malin, pas vrai, connard ? » Je lui envoie un coup de genou en plein visage, qui le jette au sol, avant de le rattraper par la gorge pour le plaquer contre le mur, près de son ancienne victime. « Excuse-toi, ou j’te crève après t’avoir fait bouffer tes dents ! Allez, excuse-toi ! » rugis-je, en resserrant ma prise autour de son cou, assez pour faire ressortir quelques veines à l’œil nu. Depuis combien d’années n’avais-je pas ressenti cette adrénaline et ce frisson ?
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Sujet: Re: Blinded to see the cruelty of the beast JOSHUA&DEVON (#) Sam 12 Mai - 19:51
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Devon plaqué contre son mur, pris aux pièges, menacé d’un couteau, il contemplait ses dernières minutes de vie. Avec un peu de chance, il pourrait toujours se laisser pour mort dès le second coup. Clairement il était face à un déséquilibré qui n’aimait pas les homosexuels, classiquement ce genre de personnes intolérantes qui possèdent leur propre critère de la normalité. Une ombre se projette sur eux, très certainement celle de la mort. Mais à sa grande surprise cette ombre fit lâcher son couteau à cet homme et au passage il desserra du point sur son cou, le laissant respirer. Il se laissa glisser le long du mur, une longue douleur le fit grimacer au niveau du nombril. Il n’y avait pas été de main morte dans son agression. Depuis quand les criminels faisaient dans la dentelle ? Son héro se battait pour lui, surpris que quelqu’un vienne prendre sa défense. Les gens se défilent, ne supporte pas s’impliquer dans un combat qui n’est pas le leur, préférant jouer les spectateurs glauques sur un coin de trottoir. Cet homme n’avait pas hésité à foncer sur ce mec sans aucune raison et à se battre pour qu’il puisse garder sa dignité. Il était grand, un corps puissant, sûrement tout en muscles. Alors qu’il l’avait le dessus, son agresseur usa d’uppercut, le frappant au niveau de l’angle de sa mâchoire. Supporter silencieux des événements se déroulant devant ses yeux. Il croisait les doigts pour qu’il n’ait pas grand-chose ou qu’il ne lui arrive pas pire. Ses yeux horrifiés constatèrent le sang projeté de sa bouche, signe qu’il avait été touché. La vulgarité dont fit preuve son défenseur ne le dérangea pas en cet instant. Il était fasciné par cet individu, de la façon dont il c’était muté en animal lorsqu’il avait été touché, un corps à corps terrifiant, les deux adversaires étaient impressionnants. Mais son héro avait repris le dessus, ses poings rebondissaient. La violence pour la violence, il tremblait encore dans son coin par une situation en dehors de ses principes de vie. La haine, la violence, l’insurrection, la vulgarité. Quand il entendit le craquement pour sa fracture du genou, il ne pu s’empêcher de vomir, penchant la tête pour ne pas se souiller.
Il n’avait pas vu la suite, il s’essuya la bouche avec la paume de sa main, il eut la tête de cet homme juste en face de la sienne. Pour des excuses ? En serait-il capable ? Est-ce que des excuses étaient sincères sous l’effet de la contrainte ? Il avait raison pourtant, il devait s’excuser, au moins le dire pour ne pas finir comme un cas désespéré. « Je m’excuse ! » Ses yeux exprimaient une colère terrible mais il se demandait s’il recommencerait vraiment après ce soir. Avoir sa tête en face de lui à nouveau, lui donnait envie de vomir à nouveau mais la première fois ça l'avait fait souffrir. Surement des contusions, rien de grave. Se redressant difficilement, il déposa une main sur l’épaule de son sauveur pour qu’il cesse toutes hostilités. « Stop ! Après deux fractures et de nombreux hématomes, il va rester quelques mois à l’hôpital ! Cette enflure ne fera pas de mal à grand monde ! » Une fracture du genou demande énormément de temps pour se réparer. D’un coté, il faillit lui demander de lui casser le second afin d’être vraiment sûr.
Devon ne voulait pas appeler la police, une telle affaire pouvait prendre des ampleurs qui pourraient avoir des retombés sur la profession de Cheyenne. Il était hors de question qu’il vienne ruiner tout ce qu’il avait construis jusqu’à aujourd’hui. « Venez on se tire d’ici !» Sans réfléchir, n’étant pas d’un naturel rancunier, il ne pu s’empêcher de chercher son téléphone sur lui, le lancer au sol et l’écraser à multiple reprises avec le talon. « On verra qui pourra appeler une ambulance pour un être aussi insignifiant que toi ! » La main sur le ventre encore nauséeux et les jambes tremblantes. Il n’osa pas se rattraper à son héro singulier, déposant sa main sur le mur, le temps de retrouver ses esprits. Pas la peine d’abuser de la situation. Il semblait aussi avoir besoin de soins.
Dans l’immédiat c’était le confort de sa maison dont il avait besoin, la sécurité de celle-ci. Tournant la tête vers cet inconnu, il ne pu s’empêcher de lui demander. « Ca vous dérange de me raccompagner jusqu’à chez moi ? J’habite à cinq minutes et pour vous remercier je vous paye un coup ! » Le photographe avait parlé assez bas, de façon à ce que l’autre crotte ne l’entende pas. Si en plus il apprenait qu’il habitait dans le coin, il pourrait revenir pour finir le travail. Il n’aurait jamais fait venir un inconnu chez lui si Louis avait été là. Peut-être que c’était aussi un psychopathe qui allait lui taper dessus. Pas d’hôpital, il refuserait d’y aller, il ne mettait jamais les pieds là bas. Un bon scotch, une cigarette et ça irait mieux. Mais il préférait avoir une personne à ses cotés, il n’était pas peureux mais après cet événement il ne savait pas si un taré se cachait au coin de sa propre rue.
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Sujet: Re: Blinded to see the cruelty of the beast JOSHUA&DEVON (#) Dim 13 Mai - 12:21
❝blinded to see the cruelty of the beast❞ Devon & Joshua
Je commence à réaliser que c’est à peu près depuis que je me suis mis à mon compte dans mon propre restaurant à Paris que je n’ai pas replongé dans cette fange de noirceur, de violence et de colère. Je l’entends résonner à mes oreilles comme les bourdons d’une guerre en approche, le feu d’une rage qui tranche à vif dans la moindre de mes émotions à cet instant. Ma main serre cette gorge qui me paraît soudain si fragile, si délicate malgré la corpulence de l’individu qui suffoque ces excuses extirpées non sans mal. L’entendre gémir, le sentir trembler sous la paume de ma main me ramène à une époque sombre où j’en retirais une satisfaction malsaine, une époque qui, visiblement, était moins effacée que ce que j’aurais pu imaginer. Pourtant, j’entends une autre voix, plus lointaine, qui cherche à se frayer un chemin jusqu’à mon oreille. Masculine. Insistante. Et soudain, c’est le contact de la main de la victime sur mon épaule qui m’arrache en partie à la contemplation sordide de ce déchet humain qui serre les dents pour trouver une infime partie de contenance. Sourcils froncés, je ne réponds pas au jeune homme qui se tient les côtes. Non. Je veux le blesser. Encore. Pas parce qu’il le mérite, même si c’est le cas. Je veux l’achever parce que j’en suis capable. Mais étonnamment, c’est l’insistance à vouloir partir de la victime qui parvient à me dissuader de commettre cette erreur. Je lui assène encore un violent coup de poing au visage, sentant une brisure sous mes phalanges serrées. Le type s’effondre près du caniveau, je m’accroupis à son niveau pour murmurer d’une voix tremblante d’une rage à peine contenue. « T’avise pas de recommencer, sinon j’me montrerai moins clément la prochaine fois, ordure… » Sans autre mot pour lui, je me redresse et remarque que le jeune homme a réduit le téléphone de son agresseur en miettes. Bien vu. Nous commençons à sortir de la rue, mais j’ai encore l’impression de ressentir cet étrange aveuglement de colère qui m’empêche de voir les choses autrement qu’en rouge. Ma respiration est encore lourde, grave, sonore. Pas par la fatigue, mais par le besoin d’évacuer cette pression latente. « J’te suis. » répondis-je sans même le regarder, d’une manière presque abrupte. Ce qu’il faut comprendre, c’est que je suis en train de me concentrer pour remballer le packaging de la machine de guerre, et que ce n’est pas évident de le faire quand on est tiraillé au niveau de l’attention. Nous continuons à marcher, dans un silence presque religieux. Au fur et à mesure, l’air frais aidant, je sens mes muscles se décontracter, mon dos se courber un peu moins, et ma mâchoire qui se desserre. Même mon visage commence à se détendre. En revanche, je suis obligé d’enfoncer ma main gauche dans ma poche pour éviter de la voir trembler. D’après les médecins de l’armée, c’est une sorte de traumatisme psychologique persistant. Je sais, ça fait pas sociopathe/meurtrier du tout, c’est ça qu’on aime. Je tourne parfois la tête sur le côté, comme pour me débarrasser des quelques nœuds dans ma nuque. « On ferait mieux d’aller à l’hosto. Ou chez les flics. Faut pas laisser passer ça. » lançais-je à mon interlocuteur. Enfin, je le regarde dans les yeux, lorsque nous sommes devant la porte de son logement. C’est même la première fois que je prends la peine de le détailler physiquement. « Au fait, moi c’est Joshua. » Non, je ne lui serrerai pas la main pour le moment, encore trop sensible. Je jette un œil par-dessus sa tête et aux alentours. Personne ne nous a suivi. On peut dire que l’incident est clos. « Tu veux pas appeler quelqu’un, t’es sûr ? » Insistant, peut-être, mais c’est pour mieux se couvrir, que je lui propose ça.
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Sujet: Re: Blinded to see the cruelty of the beast JOSHUA&DEVON (#) Dim 13 Mai - 19:57
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Devon n’avait pas eut le choix d’intervenir dans l’élan destructeur de cet homme. Il avait joué les sauveurs pour lui, il n’était même pas sûr d’être encore en vie à cette heure. Mais ça n’est pas pour autant qu’il allait laisser un homme se faire tuer. Le colosse ne pu se retenir de frapper une dernière fois la victime, affirmant sa détermination et sa violence. Lui-même se choqua à briser son téléphone pour éviter qu’il n’aille à l’hôpital trop tôt. Etait ce véritablement une attitude à adopter ? C’était sur le coup de la colère et de la vengeance, doit-on être aussi cruel ? La réponse avait été facile, il venait de se calquer sur l’attitude de son agresseur. Son héro lui prodigua un dernier avertissement avant que tous deux ne prennent la direction de la maison dans laquelle il vivait avec Cheyenne. L’homme le suivait. Etrangement, détournant le regard, il pouvait encore ressentir cette tension dangereuse, électrique, il semblait posséder par un démon inconnu. Sur le moment il se demanda s’il était très sage de le faire venir jusque chez lui. Jusqu’au moment où son état s’améliora, reprenant un comportement humain. En y repensant il avait été véritablement impressionnant avec son agresseur. Il est plus droit, son visage plus serein, toute trace d’une quelconque nervosité avait disparue. Devon ne chercherait pas à le contrarier et l’aventure avait été assez éprouvante. « Je n’ai reçu qu’un seul coup, je devrais m’en remettre, il a été juste très… » Ses paroles remontaient en lui, la vision qu’il avait eut de sa vie, comme si de sortir avec un homme était malsain, jusqu’à aujourd’hui il n’avait pas douté, trouvant même l’idée naturelle. Même si ça n’avait pas été un choix de vie, il était tomber amoureux, ca avait été inévitable avec Cheyenne. Il doutait, si des personnes n’approuvaient pas, était-ce réellement bien ? Il se sentit bête, c’était une idée débile, ça serait comme de condamner une personne parce qu’elle était rousse, pourtant cette couleur n’était pas courante chez l’être humain. « Pas d’hôpital pour moi ! Vous faites ce que vous voulez, je refuse de mettre les pieds là bas. » Le photographe se massa un peu le ventre, il devrait réussir à survivre, malgré son physique assez mince il restait de bonne composition. Cet endroit était proscrit depuis la mort de son frère. « Je crois qu’après ce que vous lui avait fait, pas besoin de flics et s’il est assez bête pour porter plainte contre nous, je vous sers d’Alibi, après tout nous nous ne connaissions pas avant ce soir….je dirais que vous étiez sur le même banc que moi ! » Il n’avait même pas répondu à sa présentation, il le tutoyait alors que Devon le vouvoyait depuis le début. « Moi Devon ! Enchanté Joshua et je ne te remercierais jamais assez pour ce que tu as fait pour moi ce soir ! »
Quel inconnu viendrait au secours d’une âme en détresse dans ce monde égoïste. Soudainement le poids de la culpabilité le saisis, le tirailla, il s’arrêta et entra dans la première cabine rouge, il composa le numéro des urgences pour appeler une ambulance. Qui a plus de minuit passerait par cette rue ? Il ne voulait pas avoir un mort sur la conscience, il ne supporterait pas de lire dans le journal qu’un homme est mort sur Mapple sans en connaitre les raisons. En plus il serait inculpé pour homicide involontaire. De nouveau il reprit la direction de chez lui, il se tourna vers l’homme. « Alors ce verre de scotch ça te dis ? » Il était devant le portail de sa maison, un sourire aux lèvres, il avait mérité bien plus qu’un verre. Il plongea son regard doré dans le regard azur de Joshua. « je te propose du scotch et une mallette à pharmacie ! » Peut-être que Joshua va vouloir rentrer chez lui où aller chez les flics définitivement. Si c’est le cas, il lui demandera de ne pas le mêler à ça. Le traumatisme avait été assez pour lui, pas besoin de mêler la police à ça.
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Sujet: Re: Blinded to see the cruelty of the beast JOSHUA&DEVON (#) Sam 19 Mai - 16:09
❝blinded to see the cruelty of the beast❞ Devon & Joshua
J’avais froncé les sourcils en regardant celui qui se prénommait donc Devon, peu enclin à le suivre sur ce refus de se rendre à l’hôpital. Je n’avais pas tout vu de son altercation avec ce sombre individu, mais la prudence aurait dû l’emmener vers les soins médicaux les plus proches, à moins qu’il ne soit médecin lui-même. Il ne voulait pas de la police non plus. Pour autant, je n’insistais pas, encore trop sur les nerfs pour réagir sainement pour l’instant : ma main tremblait encore dans la poche de mon pantalon, signe que la moindre contrariété pourrait éveiller à nouveau mes instincts les moins sympathiques. Pour toute réponse, je me contente d’opiner du chef et le suit sans broncher jusqu’à l’entrée de son logement. « C’est rien, t’en aurais fait autant pour moi. » répondis-je machinalement, en regardant de l’autre côté de la rue pour vérifier que personne ne nous suivait. Ou peut-être qu'il ne l'aurait pas fait. Un fanfaron à gros bras aurait profité de l’instant pour pavaner, en faire des caisses, exiger peut-être encore un peu plus de dévotion… mais pas moi. Au fond, j’ai risqué ma vie de nombreuses fois pour de parfaits inconnus, parfois même pour trois fois rien. Une fois de plus, une fois de moins, qu’est-ce que ça représente ? Tout ce que ça me fait réaliser, c’est que le monstre que je pensais parti depuis des années est toujours là. Une mauvaise soirée additionnée à une situation dangereuse, et voilà qu’il surgit de nouveau. Pendant que Devon s’arrête à une cabine pour appeler une ambulance, je lève la tête vers les étoiles. Un type a failli le tuer, et il a quand même assez de remords pour s’assurer qu’il ait la vie sauve. Curieux. Après, ça me rassure dans la perspective de ne pas avoir sauvé la peau d’un salaud fini. L’aurais-je fait ? Probablement pas. A ce titre, ne serait-ce pas Devon le véritable héros de la soirée ? Sans doute. Sans aucun doute, même. Un peu ailleurs, je réalise seulement un peu tard qu’il me pose une question alors que nous sommes devant un portail. « Hein ? Ah, pardon… Euh, ouais, pourquoi pas un scotch. J’conduis pas, de toutes manières. » Pourquoi j’ai dit ça ? C’est drôle, le plus désorienté de nous deux, c’est peut-être moi. J’entre à sa suite et lève le regard sur l’intérieur de la maison. Un intérieur décoré avec goût, spacieux, chaleureux. « J’t’emprunte ta salle de bains deux minutes, si ça ne te dérange pas. » Après avoir eu l’accord du propriétaire des lieux, je rentre dans la pièce et asperge mon visage d’eau fraîche, avant de regarder mon reflet dans le miroir. J’ai la lèvre un peu enflée et légèrement fendue. Mais je ne saigne plus, c’est toujours ça. Un beau bleu et une bouche de babouin pendant un jour ou deux, puis ce ne sera plus qu’un lointain souvenir. Je ressors et adresse enfin un léger sourire à Devon. « Merci pour le scotch. » J’en avale une gorgée, non sans faire une légère grimace au passage. « Bon, allez, enlève ton haut. » lançai-je en reposant le verre sur une table et en retroussant les manches de ma chemise. Tiens, je remarque qu’elle est tachée de sang et d’éclaboussures de la ruelle. Tant pis. Lorsque je relève les yeux vers le jeune homme, je remarque qu’un détail semble bloquer. Et enfin, je percute. « Non non, mais j’vais pas te demander de te mettre à poil pour… ‘fin non, c’est juste pour regarder si t’es pas blessé. Alors allonge-toi sur le canapé et enlève ton haut. » J’approche doucement de lui, croisant les bras sur mon torse tout en arborant un air à la fois peu commode et gentiment menaçant. « C’est ça ou j’t’emmène à l’hôpital. Au choix. » Tu veux pas te faire examiner par un médecin ? Alors c’est moi qui m’y colle. Pas envie que sa négligence ou sa timidité l’achève, vu la manière dont il a titubé après s’être fait brutaliser, tout à l’heure.
Pando
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Sujet: Re: Blinded to see the cruelty of the beast JOSHUA&DEVON (#) Mer 23 Mai - 17:43
Devon avait remercié son super-héros d’être intervenu sans lui il serait sans doute dans un coin du caniveau à moitié mort, se vidant de son sang. Il était encore choqué de la haine de cet individu à son encontre. Cette réponse a l’amour entre deux personnes. Dans sa vie il n’avait pas conçu un jour sortir avec un homme, c’était une conception éloignée. Avait il été amoureux trop jeune sans vérifier d’autres perspectives. Marchant l’un à côté de l’autre son ventre était encore douloureux. En son âme et conscience il n’aurait pas agis comme lui. Devon refusait toute forme de violence et il était incapable de se battre. Il était vrai qu’il ne serait pas resté impuissant et aurait essayé d’intervenir pour sauver l’individu, préalablement il aurait certainement appelé la police. « je ne sais pas me battre, je pense que je pourrais ralentir l’agresseur et encore... » Même a l’école il faisait partie de la catégorie des artistes. Non de ces brutes ayant besoin de leur dose de testostérone. Il souleva les épaules en signe de regrets. Une fois arrivé devant chez lui, il proposa un petit remontant a l’individu que lui même avait besoin.
Joshua semblait avoir abandonné l’idée de le convaincre de voir des hommes soit en blouse blanche soit en uniforme. Il poussa la porte d’entrée, l’homme sur ses talons. Il était surpris qu’il ait accepté son invitation. Cheyenne allait rentrer tard. Et sans hésiter il lui présenterait son sauveur. Une fois dans la maison il lui demanda la direction de la salle de bain qu’il lui indiqua. « Tu as une trousse à pharmacie sur l’an porte de droite » Devon se dirigea vers le bar extirpant deux verres et une bouteille au liquide ambrée. Servant deux bonnes rations. Joshua surgit souriant et rafraîchis. L’etat de son visage ne semblait pas inquiétant mais il devrait surveiller ça. Avec cette peur chronique des hôpitaux cet homme aurait peut être des séquelles. Lorsqu’il posa sa question il prit un air surpris. Il allait lui dire qu’il avait déjà quelqu’un dans sa vie. Un peu perdu par tous les événements de cette dernière heure. Le photographe ne pu s’empêcher de rire devant la justification de sa demande. Il ne pu s’empcher de rajouter en blaguant. « Tu as de très bonnes techniques de drague » Il ignorait tout de cet homme, ne sachant pas si ses désirs allaient vers homme et femme. Peu lui importait dans son cas. En soit malgré tout il n’avait pas le choix. Devon bu une gorgée de scotch et commença à déboutonner sa chemise. Quelle situation surnaturelle, maintenant qu’il lui avait sauvé la vie il allait l’examiner. D’un il n’avait pas envie de voir l’ombre d’un médecin et le physique de ce nouvel ami était dissuasif. D’ailleurs en observant son visage et ce corps impressionnant il ferait un excellent sujet photo, il adorait les gens atypiques. Il laissa glisser sa chemise le long de ses bras la mettant sur le dos d’une chaise. Son physique était mince et une musculaire dessinée, un ventre plat grâce au jogging. Une marque rouge débutait de son nombril jusqu’au bassin un peu douloureuse. Vu le coup qu’il avait réceptionné, cette marque était logique. Devon s’allongea sur les coussins du canapé fixant le plafond. «Tu es médecin de profession? » Devon faisait difficilement confiance au corps médical, dans son esprit ils avaient tués son frère. Mais Joshua avait fait là démonstration de sa confiance. « Je suis sur que j’ai rien! Mais si ça peut te rassurer! »
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Sujet: Re: Blinded to see the cruelty of the beast JOSHUA&DEVON (#) Dim 3 Juin - 11:03
❝blinded to see the cruelty of the beast❞ Devon & Joshua
Des égratignures ou des bleus, j’en avais eu ma dose par le passé. Parfois même pire. Certains de mes anciens camarades d’armée avaient fait le choix de se tatouer le corps aux endroits précis où les missions les avaient marqués : blessure par balle, cicatrice due à une opération à la va-vite, et j’en passe… En ce qui me concerne, j’avais toujours formellement refusé. Toujours est-il qu’un soûlard homophobe n’est certainement pas celui qui m’amochera le plus. Ce qui m’inquiète le plus, c’est cette montée en pression rapide qui m’a poussé à me montrer aussi violent dans la défense de Devon. Pour l’heure, je préfère laisser ça de côté et me concentrer sur le jeune homme qui fut relativement décontenancé par ma demande. Il est vrai que dit comme ça, j’aurais aussi bien pu tomber sur un gars qui se serait dessapé sans même poser de question. Bonjour l’angoisse. Flatteur, mais c’est pas ma came. Trop de poils, pas assez de poitrine, comme j’aime parfois à le dire lorsque Cheyenne me taquine gentiment à ce sujet. J’hausse les épaules, avec un sourire charmeur. « Avant, j’aurais mis un peu de musique jazzy, quand même… on n’est pas des animaux. » plaisantais-je, en gratifiant le jeune homme d’un clin d’œil amical. Tandis que je le laisse retirer sa chemise, je me dirige vers son congélateur pour y piocher quelques glaçons que je mets dans une poche formée avec du film étirable qui traînait dans le coin. Lorsque je reviens, je l’invite à s’allonger sur le canapé d’un signe de tête. Assis à côté de lui sur une chaise, je dépose le sac sur la table basse et me penche sur son ventre pour l’observer, sourcils légèrement froncés. « Non, j’suis cuisinier. J’veux juste voir si la viande est suffisamment attendrie avant de t’ouvrir en deux. » A ces paroles, je lève les yeux vers les siens, lentement. Une lueur mauvaise, presque sadique vient s’y loger, l’espace d’une poignée de secondes, assez pour semer le doute dans son esprit sans doute déjà chamboulé… avant que je n’éclate de rire pour dissiper cette tension. « Mais non, j’te charrie ! J’ai été dans l’armée, avant, c’est juste pour ça que j’ai quelques réflexes pour parer au plus urgent. » Je pose ma main à plat sur son abdomen et suit la marque rouge qui se dessine, appuyant en douceur par endroits pour tester si rien n’a été cassé ou déchiré. « Par contre, je suis vraiment cuisinier. Et pour l’humour déplorable, ce sont mes origines britanniques. Incurable depuis trente-quatre ans, on apprend simplement à vivre avec. » ajoutais-je sur un ton on ne peut plus sérieux. Je me redresse et dépose la poche de glace sur son ventre. « Quelques hématomes, tu vas avoir des marques pendant plusieurs jours, mais ça ira. Garde la poche sur toi jusqu’à ce que les glaçons soient complètement fondus, et prends un cachet de décontractant musculaire avant d’aller dormir, tu es tout tendu et ça pourrait te faire vraiment mal demain matin, au réveil. » Je me redresse et attrape mon verre pour en boire une gorgée. « Tu vis seul ? » demandais-je en regardant un peu autour de moi. Pour le moment, je ne précisais pas le fond de ma pensée, juste qu’il serait bon qu’il ne rumine pas cette sale expérience de son côté, mais plutôt qu’il puisse se libérer de ce poids en toute tranquillité. Avoir quelqu’un à qui se confier serait une bonne chose.
Pando
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Sujet: Re: Blinded to see the cruelty of the beast JOSHUA&DEVON (#) Dim 10 Juin - 10:43
Blinded to see the cruelty of the beast
Là n’était pas une question de pudeur, c’était la surprise de la question de la part d’un homme tel que Joshua. Bien qu’il avait rapidement compris que l’homosexualité était un fait, non un trait de caractère, non une envie de mode, c’était une réalité qui n’obéissait à aucune loi et aucuns critères physiques réels. C’était ainsi, résultant du phénomène amoureux, partie intégrante de la personne. Ainsi Joshua aurait très bien pu être un homme aimant les hommes. Ca ne le regardait pas. Dérouté par les événements, le sens de sa question avait été dénaturée et avait créé son hésitation, la précision permit la logique. Et il eut un petit ricanement à sa réflexion. « T’oublies les bougies et les huiles parfumées ! Et peut-être que là…t’aurais pu me pécho à la mode jeuns ! » Devon avait l’humour facile et Joshua semblait être un homme de ce tempérament. A ses yeux seul Cheyenne comptait et malgré la plastique de rêve de cet homme, qui pouvait être un brin attirant, pour lui n’existera que la personne avec qui il est. Cependant il devait admettre qu’il serait un sujet de photographie parfait, il se questionna, se demandant sous la chemise s’il y avait cette symétrie. Les traits de son visage étaient à la fois très prononcé mais avait la finesse de la gentillesse. Le paradoxe de la beauté à travers l’imperfection, un regard bleu qui avait été plutôt haineux, en cet instant n’exprimait que son altruisme. Le capturer dans son objectif, sans rien, abrupt, pour ce qu’il est. Même sonné par une agression, sa passion reprenait le dessus. L’œil de l’artiste et non de l’homme reprenait le dessus.
Très à l’aise Joshua se rendit dans la cuisine pour faire un sac de glaces de fortune. Allongé torse nu sur son canapé, la situation n’avait plus rien d’étrange. Même s’il imaginait la tête de Cheyenne s’il rentrait à cette heure si et il eut envie de rire, ce qui était une assez mauvaise idée vu son état. Le voyant prendre une chaise, il annonça son métier et une lueur assez étrange naquit au fond des prunelles de ce qui était pour lui encore un inconnu. Une panique se mit à le saisir. Peut-être était-il vraiment un Ted Bundy en puissance, sauvant les gens pour mieux les tuer par la suite. Un soupir de soulagement contracta sa poitrine. « Tu sais que tu aurais fait un excellent acteur ! J’y aie vraiment cru grand idiot ! » La fin de sa phrase était affectueux. Le laissant palper la zone, il n’y avait rien de sensuel, il eut une grimace, c’était désagréable, et il avait hâte qu’il termine son examen rapide. Quand il eut terminé, il ne pu s’empêcher de rire, serrant contre lui le sac de glace. « Arrête ! J’espère bien que ton humour est incurable, il manque trop de mec comme toi ! » L’armée ? Ca explique sûrement ce physique, un poste de commando ou de l’élite d’intervention. Il avait maitrisé son agresseur sans aucun mal. « Je dois avoir encore quelques décontractants dans la cuisine ! » Le photographe se redressa, se remettant en position assise, reprenant une gorgée de son verre. « Je vis avec mon petit ami et mon fils ! Mon fils est chez mes parents et mon petit ami Cheyenne » En pensant à son homme, il marqua une pause. « Je ne sais pas à quelle heure il va rentrer, il a pas mal de boulot en ce moment ! » Une vague d’émoi le saisit, en cet instant il aimerait qu’il soit là pour se blottir contre lui, pour lui dire combien il avait besoin de lui. Il n’y avait que son travail qui comptait, encore et encore. Il ignorait comment lui annoncer qu’il c’était fait agresser sur le chemin du retour, il avait été le voir cinq minutes pour l’embrasser.
« Devenir cuisinier après l’armée ? Ca n’est pas un peu rêche comme reconversion professionnelle ? » La glace imprégnait sa peau et lui faisait du bien. De nature curieuse, il avait envie de savoir, l’homme n’était pas obligé de répondre. Le scotch était un aussi bon remède que les décontractants musculaires et il s’en servit un second verre. Devon n’était pas un grand buveur et le premier verre lui faisait déjà tourner la tête. Il se prit une cigarette de son paquet et l’alluma, préalablement il se leva pour ouvrir la porte fenêtre et retrouver sa place. « Tu trouves le tablier plus charmant que le treillis ? Je te comprends, j’ai aussi horreur du kaki ! »
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Sujet: Re: Blinded to see the cruelty of the beast JOSHUA&DEVON (#)
Blinded to see the cruelty of the beast JOSHUA&DEVON
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