tobias • from bae to fuckboy real quick

tobias leary

from bae to fuckboy real quick

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ Né enfant unique dans un milieu aisé, il n’a pas eu à se plaindre, mais tout de même emmerdant. Personne sur qui mettre le blâme lorsqu’il brisait un truc dans la maison. Personne avec qui jouer discrètement après le couvre-feu. Personne pour le défendre lorsque son père s’acharne sur lui. › Avec sa bande de potes, ils avaient une chaîne Youtube où ils postaient des vidéos d’eux faisaient plusieurs conneries. Ils cherchaient à devenir les prochains Jackass. Puis, une cascade a mal tourné, ils ont perdu l’un des leurs et ont tout arrêté. › Très intelligent, mais ne le démontre rarement. Il préfère jouer les débiles, parce que c’est plus drôle et les gens lui mettent moins de pression. Son père surtout. Au plus grand bonheur de ce dernier, Tobias a terminé ses études secondaires. Il a intégré le programme de marketing à l'université, mais s'est fait mettre dehors après s'être fait prendre à vendre des réponses d'examen. › Son père est avocat, ce qui l'a beaucoup aidé à se sortir de la merde lorsqu'il en avait besoin. Ce dernier est loin d'être d'accord avec les choix de vie de son fils, mais n’a pas envie que les gens sachent que son fils est un « délinquant ». La réputation et tout. Enfin, il est un peu trop tard pour ça. Ce pourquoi il a coupé les ponts avec le paternel. › Aime bien débattre ses idées. Qu'il ait raison ou tort, il peut passer des heures à défendre son point. › Démontre son affection de façon vache. N'aimant pas trop les gestes affectifs, il se contente d’insultes. C’est plus simple, ça sort plus naturellement. › C’est un de ses amis qui l’a introduit à la vente de voiture. Un métier nécessitant un peu de charme, une connaissance générale en automobile et pas d’études supérieures. Parfait pour lui. Il s’est rapidement démarqué au sein de Mitsubishi, faisant sa place en tant que directeur de vente après seulement quatre ans. Mais lorsque le même poste s’est ouvert chez Mercedez, il n’a pas hésité une seconde. Il est fier de son poste, bien que ce ne soit pas un métier extraordinaire. Au fond, il est surtout content d'avoir un boulot. Puis, il passe le plus clair de son temps à être payé à draguer les demoiselles à la recherche de la voiture de rêve, qu'elle soit accompagnée ou non. Et le pire, c'est que ça fonctionne. › Vous l’aurez compris, Tobias n’est pas un fervent des relations sérieuses et cela a toujours été le cas. Réalisant assez tôt qu’il avait du succès auprès des femmes, il a utilisé son charme à son avantage, nourrissant son égo et ses besoins. Il a été en couple à quelques reprises, des histoires de quelques semaines, parfois même jours. La monogamie, c’est difficile. Sachant qu’il y a toutes ses filles à combler, ce serait dommage de ne pas donner à la communauté, non ? › Cependant, il est en couple depuis six mois avec Liam, un record à vrai dire. Infidèle, comme toujours, mais tout de même accroché à cette fille avec qui il partage maintenant un appartement. Non, il n’est pas amoureux, mais il s’est attaché à cette dernière et il n’arrive pas à lui demander de partir. En fait, Tobias n’a pas de vrais amis, auxquels il tient réellement. Mais il a elle et il tient à cette relation, cette meilleure amie qu’il a trouvée en elle. Il pourrait opter pour l’honnêteté en lui avouant la vérité, mais après quoi ? Elle le déteste, coupe les ponts et le remplace avec le premier beau gosse venu ? Il n’est peut-être pas en amour avec elle, mais il n’approuve pas ce scénario. Du coup, il préfère jouer le jeu. Il sait que ça risque de lui péter en pleine gueule, mais jusque-là, autant en profiter, non ? À ce point-ci, il ne peut plus faire marche arrière. › Bordélique, c'est loin d'être le colocataire parfait. Si on le voit ramasser un truc, c'est sûrement parce qu'il a besoin de place. Mais encore... Le divan est son trône et il y passe le plus clair de son temps assis dessus. Paresseux, procrastinateur, faut pas trop lui en demander. › En plus de se laisser trainer partout, il ne fait jamais à manger. Après, c'est peut-être mieux ainsi. À moins que vous aimez le gout de bruler ou manger des trucs pas assez cuit. Il n'a aucun talent en cuisine. Ah, non, pas vrai, il sait faire des hot-dogs, au micro-onde. › Il tient à sa forme physique. On le voit souvent traîner au gym, faire son petit jogging, un peu de sport au complexe. En revanche, il ne le fait pas pour la santé, mais pour l'image. Il aime être le plus musclé, le plus fort, le plus beau. De quoi nourrir son égo, parce qu'il n'est pas assez gros comme ça.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ zac efron</pris> tobias leary

l'histoire de ma vie

life's what you make it

C’est avec difficulté que je me rends à la porte d’entrée. Titubant de gauche à droite sur les dalles liant le trottoir à la maison. Je me sens comme Dorothée sur le chemin de briques jaunes. Mais contrairement à elle, je suis bourré et je n’ai aucun épouvantail, robot ou lion pour m’aider à parvenir à ma destination. Puis, je doute que Dorothée ait dû faire un arrêt à un buisson pour vomir ses tripes. Voilà qui est mieux. Enfin, c’est ce que je crois avant d’enjamber la première marche des escaliers pour ensuite me prendre le porche en plein face. Je me plains d’un gémissement, bien que je ne sente que brièvement la douleur. Les avantages de l’alcool : la résistance à la douleur jusqu’au lendemain matin. Mais bon, c’est la routine. Je vais à une fête, je bois, je bois, je bois et à la fin de la soirée, un de mes potes vient me déposer sagement chez moi. Ensuite, je me plante quelques fois avant d’atteindre mon lit. Ce n’est rien. Je m’en rappelle à peine le lendemain, c’est cool ! Toujours étendu sur les planches de bois, mes jambes dans les escaliers, j’attends que le monde se replace, que ça arrête de tourner, pour me relever. Je sens déjà mon diner remonter une seconde fois, mais à ma plus grande chance, rien ne sort cette fois. Mais lorsque je rouvre les yeux, c’est plus difficile et la lumière du jour vient m’aveugler. Wait, what ? Soit, d’une façon hyper étrange, la planète a fait un tour rapide, soit je suis tombé endormi comme un ivrogne sur le porche. J’aurais bien voulu que ce soit la première hypothèse et avoir été témoin d’un événement grandiose, mais non. Dorothée est de retour au Texas, prêt à affronter la sorcière qui l’attend à l’intérieur. Mon père va me tuer. I’m fucked.

« Elle est où ?! » Un flash me tire des bras de Morphée, me ramenant brutalement à la réalité. J’enfouis rapidement la tête dans mon oreiller, tandis que Rosie semble en pleine crise. Cela fait trois semaines que nous sommes ensemble et par le ton de sa voix, je comprends que c’est la fin. Si ça me fait quelque chose ? Bof. Pas vraiment. Je m’amuse plus avec sa meilleure amie. Disons que Rose est un peu plus... Possessive ? Jalouse ? Folle ? J’allais la laisser bientôt de toute façon. Je l’ignore, espérant qu’elle comprenne que je m’en fiche et qu’elle s’en aille. Mais à mon plus grand malheur, ce n’est pas le cas. Elle râle encore, je lève les yeux au ciel, la tête toujours enfoncée dans mon oreiller. Les femmes sont chiantes en couple, vous savez ? Elle s’attendait à quoi ? Ce n’est pas comme si je me cachais pour draguer. Elle voulait être en couple, j’ai seulement accepté qu’elle soit ma petite amie et c'est ce qu'elle est. Rien ne stipulait que je ne pouvais pas être partagé. Donc, je ne suis pas en tort. Du moins, pas complètement. « T’es qu’un connard, tu l’sais ça ? » What’s new ? « Mmm hmm. » Je marmonne à travers l’oreiller. Bien sûr que je le sais et si elle pense que ces mots me provoquent, elle se trompe. Ça me fait rire. Ces filles... Elles veulent être en couple avec un beau gosse charmeur, pensant pouvoir le « changer » et tenter de vivre dans un livre de Nicholas Sparks. Guess what girls ? Ça ne fonctionne pas comme ça.

Le silence règne. Personne ne dit un mot. Assis sur ma chaise, dans la salle d’attente de l’hôpital, mon regard est vide. On me sort de mes pensées à chaque annonce à l’intercom. Les autres membres de la bande sont tout aussi silencieux, chacun dans sa tête, se rejouant la scène dans notre tête. Mais aussi, on songe à ce qui va se passer après. Des conneries, j’en ai fait. Beaucoup. Cependant, je crois bien que c’est la première fois que je ressens de la culpabilité et du regret face à l’une d’entre elles. Pourtant, je n’ai rien à me reprocher. C’était un accident. Il a voulu faire le saut avec sa moto, ça s’est mal passé. On ne l’a pas forcé. On ne l’a pas fait tomber. Mais nous étions là, témoin de la scène. Le laissant s’aventurer, sachant très bien que les chances qu’il y parvienne soient minimes. On y a cru, un moment. Jusqu’à ce qu’on le voit sur le sol, immobile. « C'est fini. » Nous tournons tous la tête vers Dani, cherchant une définition positive à son « fini ». Vu les larmes sur ses joues, on comprend vite qu'il n'y en avait pas. Nous avions perdu Jay... Sur le coup, nous avons eu du mal à y croire. Nous avions eu des accidents bien pire que celui-là et nous étions toujours là. Quelques os brisés de temps à autre, mais rien de grave. Mais ce n'était pas une blague. Jay ne s'est jamais repointé le bout du nez en nous criant « JE VOUS AI EU ! ». Rien. Ses derniers mots resteront à jamais : « On se voit de l'autre côté. » Si seulement il avait su de quel côté il parlait... Il aurait peut-être changé d'idée sur ce fameux saut. Après le drame, la bande s'est séparée, peu à peu. Les cascades débiles ont cessées, les sorties se faisaient de plus en plus rarement, les disputes plus fréquentes. C'était mieux pour nous d'aller chacun de nos côtés.