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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 this can't be the end (avery)

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MessageSujet: this can't be the end (avery) (#)   this can't be the end (avery) EmptySam 12 Mai - 17:04

This can't be the end
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Mercredi, 18 heures. Ce jour allait sans doute marquer les esprits ou plutôt mon esprit. Celui-ci était noté un peu partout d’ailleurs : dans mon agenda au bureau, dans mon téléphone et sur le tableau d’affichage de ma cuisine. Pourtant, je n’étais pas du tout impatient de me rendre à ce rendez-vous pour clore notre procédure de divorce après presque deux années à tergiverser à ce propos. Ce n’était plus qu’une question de temps avant de nous séparer d’un côté et d’un autre et continuer nos chemins sans cette personne que nous pensions être notre moitié, notre âme sœur. Certes, la fin de notre histoire peut attrister, j’aurais le mérite de dire néanmoins qu’elle aura été mon seul et unique amour. Avery allait donc retrouver de sitôt son nom de jeune fille, ce que ses parents n’étaient pas prêts de rechigner alors qu’ils souhaitaient le gendre dont tous les parents rêvent pour leurs filles uniques et non du mec banal venant d’une famille modeste. Je savais pertinemment que je n’étais pas le petit ami idéal entre mes défauts incalculables et surtout mon avis au sujet des enfants, toutefois je m’étais laissé surprendre à la demander en mariage. Une chose inimaginable à l’époque où je me réveillais dessous des couettes d’inconnues jusqu’à finir par trouver la femme qui avait donné un sens à ma vie. Ce ne serait plus que des souvenirs et un passé bientôt, à la suite de nos signatures. Après ça, ses parents ne risquaient pas de perdre du temps pour entamer leur recherche pour trouver leur gendre idéal. D’un côté, un autre homme pourrait la combler sur tous les points dont son désir d’enfants, ce que je lui avais partagé à contrecœur à notre dernière rencontre, à l’hôpital. Celle-ci était restée silencieuse à ce sujet. Avery méritait le meilleur, vraiment. Pour ma part, j’espérais simplement tourner la page avec ce divorce après toute cette mélancolie quitte à retrouver mes vieux démons ; l’avenir me le dirait. Pour le moment, je ne pensais qu’à une seule chose, ce divorce. Ainsi donc, nous avions convenu d’un rendez-vous après un accord commun sur les biens à partager que nos avocats se sont chargés de mettre en forme par de la paperasse. Au fond, même si je risquais sur le moment d’être déçu de perdre ma voiture haut de gamme, je finirais par l’oublier très vite à l’inverse de celle ayant partagée ma vie pendant plus de dix années dont un mariage de sept années. Il m’arrivait de me remémorer des événements marquants de notre vie de couple, notre mariage en faisait parti. De même, notre rencontre me revenait parfois à la conscience. Autant dire qu’elle était plutôt cocasse puisqu’il s’agissait à la base d’un pari avec mes collègues de travail et inconsciemment j’étais tombé sous son charme. Aucune fille ne m’avait jamais produit cet effet à l’exception d’Avery. Sans m’y attendre, les événements s’étaient enchainés sauf que j’étais loin de me douter de notre séparation et encore moins des circonstances. Si cet incident et l’avortement suivant après ça ne s’étaient jamais passés, notre relation était faite pour perdurer. Avec des « si » on pourrait refaire le monde. Malheureusement, ce n’est pas aussi simple que ça. Alors, nous nous retrouvions en pleine procédure de divorce tandis que nos sentiments étaient toujours présents tout comme la rancœur l’un envers l’autre autour de cet avortement. Peut-être que nous aurions pu éviter ça si Avery m’avait touché un mot sur le fait d’être enceinte ou encore si elle avait gardé ce bébé et l’avait élevé comme elle l’aurait souhaité, car avoir un enfant avec l'une de nos bouilles était un rêve, la concernant. Dorénavant que le mal était fait, je me rendais donc au tribunal pour mettre un terme à notre relation par ce divorce. J’appréhendais quelque peu à force de m’approcher du lieu du rendez-vous. Face au bureau du juge traitant notre affaire, je franchissais le seuil de la prote sans grande conviction après avoir toqué à la porte et découvrais donc sous mes yeux le juge ainsi que les avocats dont mon avocate que je saluais par un signe de tête tout en m’installant auprès d’elle. « Bonjour, M. Sawyers. Il ne vous manque plus qu’à signer les papiers pour clore la procédure et profiter enfin de votre liberté. » me soufflait-elle. Ce qu’elle me disait là, ça rentrait par une oreille et ça ressortait par l’autre. Je savais bien le pourquoi du comment je me trouvais là à cet instant, mon avocate n’avait nul besoin de me le rappeler. Par contre, je doutais profiter soi-disant de ma liberté une fois le divorce prononcé. Il me faudrait sans doute un temps pour pouvoir digérer ça. Cela ne risquait pas d’être une mince affaire de ne plus penser à elle. Alors que j’attendais sagement l’arrivée d’Avery, je finissais par la voir débarquer avec précipitation dans le bureau du juge. Ceci ne m’étonnait pas vraiment puisque son travail l’avait surement retenue d’où son retard. A ce moment, je me demandais si je devais la saluer ou l’ignorer. Au vue de l'événement, je décidais de la saluer timidement avec un léger sourire sur le coin de mes lèvres. « Bonjour. » Mon regard se portait aussitôt sur le juge, me rappelant pourquoi j’étais là. Il ne restait plus qu’à commencer à jeter un œil aux nombreuses feuilles de notre convention avant l’instant fatidique. Justement, le juge n’hésitait pas à manifester son impatience : « Si vous le voulez bien, nous allons commencer votre audience avec vos avocats vous représentant. » Par réflexe, je jetais un regard en direction d’Avery, peut-être parce que la partie de moi-même espérant retrouver notre relation d’antan attendait qu’elle conteste ce divorce.


Dernière édition par Sean Sawyers le Jeu 14 Juin - 17:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: this can't be the end (avery) (#)   this can't be the end (avery) EmptyMer 16 Mai - 16:22



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Elle s’observe une toute dernière fois dans le miroir, tout en défaisant son chignon haut qui maintenait sa chevelure aux reflets roux. La brune pose son regard sur l’horloge présente au-dessus de la porte de la salle de garde, avant de constater qu’elle était en retard pour son rendez-vous. Elle passe rapidement une main dans ses cheveux, pour les remettre bien en place avant de fermer son casier et de récupérer son sac à main sur le banc, tout en se dépêchant de sortir de l’hôpital pour se rendre là où elle aurait dû être présente depuis une bonne vingtaine de minutes. Après plusieurs mois d’indécision, elle avait fini par accepter de signer les papiers du divorce, mettant ainsi définitivement un terme à son histoire avec Sean. Les sentiments restent présents, et surement pour de nombreuses années encore. Il restera malgré tout Sean, sa moitié, son âme-sœur, son tout. Un peu plus tôt, son téléphone portable avait sonné, plusieurs fois. La brune aux reflets roux avait demandé à une de ses internes de répondre, puisque la personne au bout du fil semblait insistée. Son interne lui annonce qu’elle a son avocate au téléphone, et qu’elle lui rappelle son rendez-vous dans une heure. Un rendez-vous comme celui-ci, la brune ne peut pas l’oublier. C’était écrit un peu partout dans son appartement. Elle se souviendra de cette date, comme elle se souvient de la date de son avortement. Ce n’était que le début de sa descente aux enfers, si on peut le dire ainsi. Elle demande de mettre le haut-parleur, pour pouvoir répondre à son avocate, elle-même. Au bout du combiné, elle l’entend prendre la parole, pour prévenir les personnes avec elle, surement l’avocat de Sean et la personne qui préside le rendez-vous pour le divorce, en disant que sa cliente a un contretemps et qu’elle fait au mieux pour arriver le plus vite possible. La voici donc devant la porte, respirant un grand coup, tout en passant une main sous ses yeux, pour ne pas montrer qu’elle a les yeux rougis pour ses pleurs. Une fois son inspiration prise, elle entre dans la pièce, rapidement, en présentant ses excuses. « Excusez-moi, une opération de dernière minute. » Son métier est très prenant, et cela le confirme amplement. La brune est totalement dévouée pour son travail. C’est un peu la seule chose qui lui permet de tenir le coup, face à la situation dans laquelle, elle se retrouve. Elle vient s’installer en face de son futur ex-mari, et croise son regard, ce qui la perturbe un peu. Sean la connait. Au fil des années, il a pu l’étudier, et il doit bien se douter qu’elle avait pleuré, pour avoir les yeux rougis à cet instant. Il lui adresse un mince sourire, tout en la saluant. La brune en fait de même, ouvrant la bouche pour le saluer en retour, même si aucun son ne sortait de sa bouche. Elle porte ensuite son attention sur le juge alors qu’il se met à parler, surement impatient de passer à son prochain dossier. La brune, elle se sent perdue. Elle n’était pas prête à abandonner son nom de famille, et récupérer le nom de ses parents. Elle aimerait crier, lui dire que toute cette histoire est de la folie et qu’elle l’aime encore, terriblement. C’est comme si elle pensait être en plein cauchemar et que dans sa tête, cette petite voix insiste pour lui dire de se réveiller, en vain. Mais si elle est bien présente dans ce bureau, c’est pour mettre un terme à son mariage avec Sean, de laisser cette histoire au passé pour qu’ils puissent avancer, chacun de leur côté. Elle n’était pas encore prête à redevenir Avery Valentyne. La brune soupire un instant, écoutant le juge parler, avant de poser son regard sur Sean. Elle l’observe un instant, sans rien dire, les yeux larmoyants. C’est comme si pendant un instant, elle cherche à se remémorer tous les bons souvenirs qu’ils ont eu ensemble, parce qu’en sortant de cette pièce, tout sera désormais derrière elle, derrière eux. « C’est ce que tu veux ? » Elle connait déjà sa réponse, mais elle a besoin de lui poser cette question. Peut-être que c’est un moyen comme un autre de croire que Sean va se réveiller lui aussi, et mettre un terme à toute cette folie, se rendant compte qu’il veut encore l’avoir comme femme, recommencer là où leur histoire s’est arrêtée, là où elle a été mise en suspens. « C’est vraiment ce que tu veux ? » Elle le répète, pour qu’il lui réponde, insistant presque pour se faire du mal.


Dernière édition par Avery Valentyne le Mar 19 Juin - 13:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: this can't be the end (avery) (#)   this can't be the end (avery) EmptySam 19 Mai - 21:10

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Pendant un instant, un court instant, je m’étais demandé ce que je faisais là ; à m’interroger si ma décision était la meilleure ou non, si je n’allais pas le regretter après ça. Connaissant sa position, Avery ne souhaitait guère signer ces papiers puisqu’elle voulait croire encore à notre amour, peut-être se disait-elle qu’il suffisait de le raviver tel un feu mourant. A m’avoir caché ce secret durant tout ce temps, Avery avait réussi à me décevoir ; une première. Il ne s’agissait pas là d’un simple et banal petit secret, mais d’un secret auquel personne ne se douterait à moins de le vivre. Avec ça, cette confiance, dont je pensais être un atout de notre couple, s’était brisée en mille morceaux d’où ma rancœur encore vive. D’autant que je n’étais pas resté les bras croisés à la voir s’éloigner petit à petit pour me cacher ce secret, je m’étais donné corps et âme pour comprendre son éloignement en m’intéressant à elle et même par des petites attentions plus qu’à l’ordinaire. Avery aurait dû réagir, en temps normal. Alors, pour lui faire violence, j’avais cru, en réclamant le divorce, qu’elle me ferait savoir la raison de son comportement pour dissiper une bonne fois pour toute tous mes doutes, quitte à m’apprendre qu’elle voyait un autre homme ou tout simplement qu’elle ne m’aimait plus. Néanmoins, cela n’avait pas suffit d’où pourquoi nous en étions arrivés là, dans cet endroit pour signer les papiers du divorce. J’aurais préféré éviter ça, mais lorsqu’elle s’était enfin décidée à me confier son avortement, une fois la procédure de divorce enclenchée, la colère était là malgré les souvenirs de notre passé m'incitant à la mélancolie. Autant le dire, il était trop tard pour se réveiller puisque le mal était fait. Je n’avais même pas eu mon mot à dire sur cet avortement. Avery aurait peut-être réussi à me convaincre de vouloir élever cet enfant, sachant qu’avant ça, elle avait réussi à faire de moi un autre homme, plus souriant et plus confiant. Celle-ci n’avait nullement essayé, alors que son souhait avant tout le reste était d’avoir un enfant. A ne rien comprendre, d’où pourquoi je m’étais demandé si je connaissais bien celle dont j’avais épousé. Ainsi, je m’étais persuadé qu’il ne pouvait plus rien avoir entre nous si cette confiance n’était plus là. Complexe tout ça, vous ne trouvez pas ? Je déteste me prendre la tête. Autant en mettre fin avec ce divorce. J’attendais donc patiemment la venue d’Avery, en retard à notre audience, jusqu’à la voir débouler dans le bureau. « Excusez-moi, une opération de dernière minute. » A l’entente de son explication, aucune surprise. Aussi dévoué pour son travail, sauf que je comprenais que ce n’était plus que la seule chose dont elle pouvait porter de l’intérêt. Avery ne perdait pas de temps pour s’installer face à moi, aux côtés de son avocate. Notre juge n’hésitait pas à grimacer et faire une remarque pour montrer son impatience, ce qui me faisait un tant soit peu sourire même si l’appréhension était là. Après ça, je sentais un regard dans ma direction, celui d’Avery. « C’est ce que tu veux ? » me disait-elle, les yeux mouillés. Avery connaissait déjà ma réponse, celle dont j’essayais tant bien que mal de lui faire croire, bien qu’au fond mes sentiments étaient encore présents. Je préférais rester silencieux plutôt que de la blesser et détacher mon regard d’elle pour ne pas me laisser prendre par les émotions. Un silence s’était donc installé. Face à cette confrontation, les acteurs de notre divorce ne souhaitaient pas intervenir. « C’est vraiment ce que tu veux ? » Avery persistait en répétant une nouvelle fois sa question à laquelle elle connaissait très bien la réponse. Malgré cette persévérance, je continuais de rester silencieux, avec la gorgée serrée, car même si ma tête voulait passer à autre chose, ne plus croire à notre amour après cette déception, mon cœur, lui, me disait de rester avec elle, oublier ce divorce et retrouver notre relation. Pour ne pas me préoccuper davantage l’esprit, je décidais de regarder le juge tout en lui demandant : « On peut commencer, s’il vous plait. » A cet instant, nous n’entendions plus que le juge commençant à lire à haute voix le début de notre convention. Plusieurs pages composées cette convention, l’attente allait être interminable jusqu'au moment fatidique des signatures, de quoi nous mettre à tergiverser. Justement, pour éviter ça, je me mettais à penser tout bêtement à mes dossiers de travail, ce qu’il me restait à faire au bureau. Toutefois, lorsqu’il faisait référence aux biens à partager notamment ma voiture, je me concentrais sur ses propos puisque cette voiture avait de la valeur à mes yeux. De toute manière, bien que je risquais d’être triste de devoir m’en séparer, j’allais finir par être réjoui à l’idée de m’en offrir une neuve plus tard. Il fallait bien nous répartir équitablement l’argent dépensé dans divers biens matériels. Je repartais dans mes pensées, imaginant cette fois-là ce que je devais acheter pour mon nouvel appartement. Récemment, avant ce jour, un appartement m’avait tapé dans l’œil. Cependant, j’étais encore quelque peu hésitant. Inconsciemment, je devais surement attendre la signature des papiers pour me dire que notre appartement ne nous appartenait définitivement plus. Par un léger coup d’épaule, mon avocate me sortait de mes pensées. « M. Sawyers, signez à cet endroit. » Je comprenais alors que nous étions enfin arrivés à ce moment. Je regardais le juge avant de mettre la main sur le papier. Mon avocate me désignait l’endroit où je devais signer. Je l’avais bien repéré, juste besoin d’un temps pour me demander une dernière fois si je faisais là le bon choix. J’apposais ma signature sur le papier et le rendais au juge, en fin de compte. Seul l’avenir me le dirait.


Dernière édition par Sean Sawyers le Jeu 14 Juin - 17:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: this can't be the end (avery) (#)   this can't be the end (avery) EmptyLun 21 Mai - 23:11



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Elle n’a pas oubliée son rendez-vous, même si on peut croire le contraire. Ce n’est pas vraiment l’endroit où elle a envie d’être, actuellement. Comme elle lui a dit, la dernière fois qu’ils se sont vus, si elle accepte de signer les papiers du divorce, c’est uniquement pour lui. Elle ne le fait absolument pas pour elle. Au fond, c’est comme si elle espère avoir encore une chance pour repartir sur de bonnes bases avec Sean. Elle l’aime, elle l’aimera pour un nombre indéniable d’années. On ne peut pas oublier une personne aussi importante que celle que l’on aime, et qui dure depuis des années. Elle arrive donc en retard à ce rendez-vous, mais c’est surtout parce qu’elle a eu une opération de dernière minute, et qu’elle n’a pas eu d’autres choix que de rester à l’hôpital. Elle a tenté d’expliquer son retard à son avocate, pour qu’elle puisse faire attendre le juge, et l’autre partie composée de Sean et de son avocate. Elle a fait de son mieux pour être présente le plus tôt possible. Elle s’est assis en face de son futur-ex-mari, n’osant pas le regarder au début, peut-être parce que c’est trop douloureux. Elle sait que quand elle sortira de cette pièce, elle sera divorcée, et ce n’est pas évident à accepter. Celui qui s’occupe d’enregistrer leur divorce semble pressé que ce rendez-vous se termine, il leur montre d’ailleurs son impatience. La réunion commence, et au bout de quelques instants, elle ne l’entend plus, elle n’écoute plus ses paroles. Son regard se concentre sur Sean, avant qu’elle ne lui demande si c’est ce qu’il veut, ce divorce. Elle maintient son regard, mais aucun mot ne sort de sa bouche. Elle l’observe, comme si c’est la dernière fois qu’elle le voit. Elle réitère sa question, une nouvelle fois. Elle ne veut pas le perdre, et elle a l’impression que c’est exactement ce qu’il est en train de se passer, de se produire. La phrase que Sean ose enfin sortir de sa bouche, a pour effet de lui briser le cœur. Elle se contient du mieux qu’elle peut pour ne pas fondre en larmes. Au moins, le juge semble content de cette réponse puisqu’il reprend la parole pour enfin commencer le rendez-vous pour finaliser cette procédure de divorce. Il se met à parler de la répartition des biens, et elle bloque sur la voiture de son mari, celle qui chérie tant. Elle laisse le juge parler, tout en se penchant vers son avocate pour lui toucher deux mots. Cette dernière ne tarde pas à lever la main, pour pouvoir s’exprimer. « Ma cliente est prête à faire une concession pour la voiture de son mari. » Après tout, elle sait que Sean tient énormément à sa voiture, il serait presque déprimé s’il venait à la perdre. Peut-être même plus que si il l’a perdait, elle. Qui sait. La discussion continue pendant quelques minutes, avant que chacune des avocates ne précisent à leurs clients l’endroit où ils doivent signer. Elle reste silencieuse et observe Sean, tenant le crayon dans ses mains et s’approchant de l’endroit où il doit apposer sa signature. Ce qu’il ne tarde pas à faire, avant de rendre le document au juge qui le transmettait à l’avocate de la brune aux reflets roux. « A votre tour, Madame Sawyers. » Cette appellation lui déclenchait un frisson. Peut-être parce qu’elle se rendait compte que c’était la dernière fois qu’on pourra la nommer ainsi. Elle s’empare du document, pendant que son avocate lui indique l’endroit où elle doit signer en retour. Elle hésite un instant, prenant une profonde inspiration. Elle n’avait plus le choix, aucun retour en arrière n’est possible. Elle sait qu’elle a fait la plus grosse erreur de sa vie quand elle a avorté. Elle qui pensait que c’était la meilleure des solutions, elle s’est bien trompée. Elle a besoin de lui dans sa vie, et même si elle était au courant depuis le début que Sean ne voulait pas d’enfants. Malheureusement, quand elle est tombée enceinte, elle pensait qu’elle allait le perdre, alors elle a pris cette décision, sans même lui en parler d’abord. Et finalement, ce n’était pas le bon choix. A cause de son avortement, elle l’a perdue. Une bonne fois pour toute. Elle observe Sean, avant de saisir le stylo que lui tendait son avocate, pour signer le papier du divorce après plus d’un an et demi de procédure. Les dernières secondes sont les plus dures, mais elle prend son courage à deux mains pour pouvoir signer les papiers. Une fois fait, elle repousse les papiers vers le milieu de la table, avant d’observer le juge. « Vous avez besoin de ma signature ailleurs ? » Elle veut savoir si elle doit encore restée dans la pièce ou si elle peut s’en aller. On lui fait comprendre que c’est bon pour eux, et que le divorce est bien prononcé. Elle fait un simple signe de tête, avant de se lever de sa chaise et de récupérer son sac à main. Elle observe une dernière fois celui qui est désormais son ancien mari, avant de tourner le dos aux personnes présentes dans la pièce pour quitter cette dernière. Elle se retrouve à l’extérieur du bâtiment, passe ses mains sur son visage, en laissant sortir une longue expiration, comme si elle relâchait toute cette pression.


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MessageSujet: Re: this can't be the end (avery) (#)   this can't be the end (avery) EmptyVen 25 Mai - 18:09

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Au fond, notre vie est faite de choix. Certains choix sont plus importants que d’autres, mais toute personne a le choix d’agir. Peu importe nos choix, ils ont chacun des répercussions sur notre vie, minimes ou non. Telle que ma décision d’arrêter mon parcours scolaire, de quitter le domicile familial, de couper tout contact avec mon père, de m’impliquer dans une relation amoureuse ou encore mon mariage. Chacun de nos choix conduit notre vie. Ainsi, si mes choix avaient été différents, ma vie aurait surement pris un autre sens. Si Avery avait décidé de me toucher un mot sur sa grossesse, peut-être que nous n’en serions pas là. Ce divorce aura été l’un de mes choix les plus mûrement réfléchis voire complexe. A me demander si je n’allais pas le regretter jusqu’à la dernière minute, tiraillé entre l’amour et la rancœur. A l’inverse, d’autres de mes choix ne s’étaient pas faits attendre. Autant ne pas prendre ça à la légère, sachant qu’il n’y aurait aucune possibilité pour revenir en arrière après ce divorce à moins de nous promettre une nouvelles fois fidélité. Après tout, qu’est ce fidélité veut dire ? Plusieurs représentations sont associées à ce mot, mais d’après moi il signifie l’attachement envers notre bien-aimé à qui nous promettons d’être dévoués par les sentiments et la vérité. Chose à laquelle Avery avait oublié pour m’avoir caché son secret, alors que j’essayais tant bien que mal de comprendre son éloignement. Au final, le mariage est inutile si ce n’est que pour dire des paroles en l’air. Suite à ça, comment continuer à croire à l’amour ? Avec cette signature, je faisais ainsi une croix sur l’amour. Plus rien n’atteindrait mon cœur et si ça arrive, je fuirais cette fois-ci. Je ne ferais pas deux fois la meilleure erreur. Néanmoins, je doute retomber amoureux. Avery serait mon seul et unique amour. Personne n’arrivera à sa cheville. Certes, ça ne manque pas de belles femmes dans les rues, mais aucune n’aura une si belle personnalité que celle d’Avery. Après ça, j’allais peut-être la regretter notamment les bons petits plats qu’elle me préparait ou au contraire, je finirais par l’oublier, l’avenir me le dirait. Déjà, ce nouvel appartement me permettait de me faire à l’idée d’un nouveau départ, fallait-il encore que je l’aménage pour pouvoir y vivre bien que je ne me souciais pas jusque là de la décoration puisque Avery s’était chargée d’aménager notre logement à l’époque. Celle-ci m’avait tant apporté sur tellement de points tel un pilier. Depuis son départ de l’appartement, je ressentais ce vide, surtout lors du coucher sans cette présence à mes côtés dans notre lit. Il fallait que je me fasse vraiment à l’idée pour ne plus vivre dans le passé. Alors que je m’égarais dans mon esprit, les paroles de l’avocate d’Avery me refaisaient revenir à la réalité. « Ma cliente est prête à faire une concession pour la voiture de son mari. » Alors là, j’étais loin de m’y attendre. Ce geste de la part d’Avery me touchait du fond du cœur puisqu’elle savait pertinemment que ma voiture était chère à mes yeux. D’un autre côté, si j’acceptais ça je devais forcément faire une concession sur autre chose, peut-être une partie de ma part sur la vente de notre appartement. Après réflexion, je regardais mon avocate avant de lancer mon regard sur l’avocate de la partie adverse pour lui dire : « C’est d’accord, je suis prêt à donner une partie de l’argent de la vente de l’appartement. » Mon avocate acquiesçait, ne trouvant rien à redire. Pour remercier Avery, je lui lançais un petit sourire, quelque peu attristé par la situation que nous vivions. Avec l’aide de nos avocates, le juge rectifiait donc ce point de notre convention avant de reprendre là où il s’était arrêté. Du charabia me faisant encore perdre dans mes pensées jusqu’à ce qu’on me demande de signer pour approuver ce contrat. Il était plus que temps. Par la fenêtre du bureau, je voyais que la nuit commençait à s’installer. Après m’être interrogé une dernière fois sur ce divorce, je signais très vite les papiers. Au tour d’Avery, justement. « A votre tour, Madame Sawyers. » Cela était bien la dernière fois qu’elle se ferait nommer ainsi. D’ailleurs, un petit pincement au cœur se produisait lorsque j’entendais ces propos. Je la voyais ensuite se saisir d’un stylo avant de jeter un regard dans ma direction. Je ne pouvais m’empêcher de la regarder également comme pour la soutenir dans cette dure épreuve. Sa signature inscrite sur les papiers, je comprenais que nous étions enfin divorcés et qu’elle reprenait ainsi son nom de jeune fille. « Vous avez besoin de ma signature ailleurs ? » Ces derniers mots et un dernier regard avant de la voir rapidement se lever de sa chaise et quitter la pièce. Hors de question que notre relation se termine ainsi après ce geste qu’elle m’avait fait là et tout ce que nous avions vécu ensemble. Alors, je saluais très vite les acteurs de notre divorce et m’empressais de sortir du bureau pour retrouver Avery en espérant ne pas la rater. Cherchant du regard Avery à travers le bâtiment, je la retrouvais finalement stopper à l’extérieur. Pour ne pas la voir partir, je l’interpellais : « Avery ! » A sa proximité, je reprenais un peu mon souffle pour répliquer : « Je te remercie encore pour la voiture. » Avant de lui partager le fond de mes pensées : « Je tiens pas à ce que notre relation se termine comme ça, surtout après ce qu’on a vécu. Tu ne penses pas qu’on devrait terminer sur une bonne fin ? » A cet instant, je me demandais comment arriver à cette finalité. Mon choix était fait. « Qu’est ce que tu dis d’aller boire un verre à l’appartement pour te remercier ? Pis tu pourras récupérer tes dernières affaires que j’ai trouvé en faisant mes cartons. » Dans l’attente de  sa réponse, un sourire sur le coin de ms lèvres s’était dessiné.


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MessageSujet: Re: this can't be the end (avery) (#)   this can't be the end (avery) EmptyDim 27 Mai - 12:46



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Elle ne se sentait pas très bien, elle n’arrêtait pas de passer une main dans ses cheveux pendant que les formalités de son divorce soit réalisées. Pour elle, c’est comme si c’était encore irréel. Elle n’arrive pas à se mettre en tête qu’une fois ce rendez-vous terminé, elle n’aura plus aucun lien avec celui qui aura été son mari pendant quelques années. Bon d’accord, on ne peut pas oublier autant d’années ensemble, mais plus rien ne sera plus comme avant. Elle gardera en mémoire tous les bons souvenirs qu’elle a pu avoir avec Sean, mais ce sera tout de même douloureux. Elle ne peut pas être insensible face à cette situation, surtout qu’elle sait que c’est entièrement de sa faute si leur couple est en train de se séparer, et d’officialiser le tout aux yeux de la loi. Elle pensait que son avortement serait la meilleure des solutions après avoir appris qu’elle était enceinte, surtout puisqu’elle était au courant que Sean ne voulait pas d’enfants. Il ne lui a pas caché. Au contraire, Avery était au courant depuis le début. Elle tentait de se concentrer sur autre chose, de penser à son travail pendant que la procédure du divorce se passe. Elle écoute que d’une oreille. Il n’empêche qu’un détail attire son attention, quand ils doivent se répartir les biens qu’ils ont en commun. Elle prend un instant pour discuter à voix basse avec son avocate, lui disant qu’elle voulait que la voiture, l’Aston Martin, reste à son époux. Cette voiture, Sean se l’est acheté après avoir eu sa promotion. C’est son bien, à lui. Surtout que pour la brune aux reflets roux, ce n’est que matériel et elle n’a jamais été vraiment fan de cette voiture. Ne voulant pas intervenir directement, c’est son avocate qui a pris la parole pour annoncer à la partie adverse que sa cliente était prête à faire une concession pour que la voiture reste à son mari, qu’elle ne rentre pas dans leur patrimoine commun. Sean semble surpris, et il prend le temps de se concerter avec son avocate, avant de s’adresser à celle d’Avery, avouant qu’il était prêt à donner une certaine somme sur l’argent qu’il pourra récupérer de la vente de leur appartement. Son avocate se tourne vers elle, pour voir si elle était d’accord ou non. Heureusement, elles avaient pu en parler en amont, lors d’un autre rendez-vous. Son avocate avait voulu la préparer au mieux pour finaliser cette procédure de divorce. Elle lui avait dit comment tout allait se dérouler, donc elle n’était pas réellement surprise. C’est pourquoi il lui suffit simplement d’un regard, pour que son avocate comprenne là où elle voulait en venir. Son avocate lui demande tout de même si elle est certaine de son choix, et elle lui confirme son choix. L’avocate de la brune se racle la gorge, avant de s’adresser à la partie adverse. « Ma cliente ne veut aucune compensation financière, par rapport à la voiture. » Certes, elle aurait pu demander autre chose en échange, mais ce ne serait pas elle. Pas Avery. Elle n’est pas comme ça. « Elle estime que cette voiture lui revient de droit, car son mari se l’est acheté suite à sa promotion. C’est son bien, pas celui de ma cliente. » Ce point pouvait être finalisé, ils ne leur restait plus qu’à signer les papiers pour officialiser le divorce. Son mari est le premier à avoir les papiers en main, elle l’observe pendant qu’il signe, dans un silence pesant. Puis, ce fut à son tour. Elle stresse, elle sent des bouffées de chaleur. Avery aurait pu demander à sortir un instant, pour pouvoir souffler mais elle ne le fit pas pour autant. Le regard que Sean lui tient à ce moment-là reste tout de même rassurant, même si c’est tout aussi déchirant. Elle tient fermement le stylo dans ses mains, avant de se décider à signer. Au bout d’un an et demi de procédure, le divorce entre eux est finalement réel. « Ce fut l’un des divorces les plus simples. » Simple ? Il ose dire simple ? Cette remarque lui fend le cœur. C’est pourquoi elle préfère s’en aller, demandant avant si on avait besoin de sa signature sur un autre document. Face à une réponse négative, elle se lève de sa chaise, et quitte la salle. Elle ne pouvait plus rester une seconde de plus dans cette pièce, encore moins après le divorce prononcé. Elle s’arrête en sortant du bâtiment, prenant le temps de prendre une profonde inspiration et expiration. Elle se retenait de pleurer, parce que ce qui venait de se passer dans cette pièce était bien trop émouvant et elle a en tête les derniers mots du juge. Comme quoi ce divorce était simple. Etant venu sans voiture, puisqu’elle ne conduit plus depuis son accident, elle commence à marcher, cherchant une cigarette dans son sac à main. C’est alors qu’elle entend son nom. Elle ralentit le pas, ramassant sa cigarette, pour être polie, avant de faire face à son ex-mari. Ce dernier la remercie pour la voiture, et elle lui adresse un sourire avant de lui répondre. « Pas besoin de me remercier. Je sais à quel point tu tiens à cette voiture. C’était logique pour moi que tu en es l’exclusivité. » Elle n’en était pas fan, et elle l’a très rarement conduit. Et puis, ce n’est pas comme si elle avait envie de s’acheter une nouvelle voiture puisqu’elle ne conduit plus actuellement. Ces prochains mots furent touchants. Sean ne voulait pas que leur histoire se termine sur une fin comme le divorce. Il lui propose donc d’aller boire un verre dans leur ancien appartement, ainsi elle pourra récupérer aussi les dernières affaires lui appartenant. « Pourquoi pas. » Autant le faire tout de suite, afin de ne pas raviver de souvenirs douloureux plus tard. « J’abuse si j’te demande de me conduire là-bas ? J’ai toujours pas repris le volant, depuis mon accident. » Sean sait se montrer aidant. Il accepte donc et la route en voiture se fait dans un silence total. Aucun n’ose surement parler de ce qui vient de se passer. Arrivés en bas de l’immeuble, Sean gare la voiture et ils montent à l’étage où leur ancien appartement se trouve. Elle le laisse ouvrir la porte, avant d’entrer à l’intérieur et d’observer tous les moindres recoins. « Ca fait bizarre de revenir ici… Maintenant que tout est terminé. » Sans attendre, la brune va dans la cuisine pour récupérer deux verres avant d’attendre que Sean vienne la retrouver dans la pièce. « Qu’est-ce qui te reste à boire ? »


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MessageSujet: Re: this can't be the end (avery) (#)   this can't be the end (avery) EmptyLun 4 Juin - 21:01

This can't be the end
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Personne ne se doute à quel point l’amour peut tant faire souffrir que rendre heureux. Autant se fermer à l’amour et ne penser qu’à s’amuser pour ne pas connaître ça. Aveuglé par ce sentiment, je me croyais au dessus de tout avec elle. Pourtant, une chute brutale au bout du compte. Avec ce divorce, mes troubles finiraient par disparaitre d’après moi. Du moins, j’essayais de m’en convaincre, me rendant compte toutefois que ceci n’allait pas se faire du jour au lendemain après toutes ces années partagées avec elle, peut-être même que ça ne changerait pas grand chose. Pour l’instant, je souhaitais y croire. D’autant qu’avec la vente de notre appartement où de nombreux souvenirs de notre vie à deux étaient renfermés, cela m’aidait en quelque sorte à avancer puisque nul choix que de chercher un autre logement, de quoi me donner un second souffle. Justement, je souhaitais reverser ma part sur la vente de l’appartement à Avery pour avoir décidé à la dernière minute de me laisser ma voiture dont je chérissais tant. Avery ne semblait pas de cet avis, son avocate allait me l’apprendre. « Ma cliente ne veut aucune compensation financière, par rapport à la voiture. » Cela ne m’étonnait pas vraiment venant de sa part. Je m’y attendais quelque peu, la connaissant. Avery n’est pas quelqu’un de superficiel, elle a de nombreuses qualités dont celle d’avoir un cœur en or. Personne ne peut être insensible comme moi-même pour en être tombé davantage sous le charme. Ceci me touchait d’autant plus. « Elle estime que cette voiture lui revient de droit, car son mari se l’est acheté suite à sa promotion. C’est son bien, pas celui de ma cliente. » expliquait-elle à la suite. Avery n’avait nullement oublié l’histoire de cette voiture, d’après ce que j’entendais de la bouche de son avocate. Autant ne pas rechigner ces propos, néanmoins. J’acquiesçais d’un signe de tête tout en regardant mon avocate. Il ne suffisait plus qu’à le formaliser avant d’arriver au moment crucial, les signatures. Autant pour l’un que l’autre, ce moment avait été fort en émotion, bien que j’essayais de ne rien laisser paraitre. « Ce fut l’un des divorces les plus simples. » Quel connard ! D’où il se permettait de faire cette réflexion mal placée celui-là. Au fond, j’aurais bien foutu la trouille de sa vie à ce mec étriqué dans son costume, mais je voulais éviter d’avoir des problèmes avec la justice et perdre mon travail en plus de ça. Des paroles ô combien blessantes puisqu’elles faisaient fuir Avery, d’où pourquoi je me décidais à lui toucher un mot de façon diplomate pour éviter les problèmes. « Sur un an et demi, on a eu le temps de le régler c’est pour ça que c’est simple pour vous. » De quoi comprendre que cela n’avait été guère facile pour nous notamment pour nos avocates nous ayant couru après pour régler les papiers. A la fin de ce rendez-vous, nos avocates ne se prendraient plus la tête avec notre divorce. Après mes propos, je me levais de ma chaise et m’empressais pour retrouver Avery après les avoir tous salués rapidement. Ce divorce ne devait pas se terminer sur cette note après tout ce que nous avions vécu ensemble. Par chance, elle se trouvait devant le bâtiment. Celle-ci ne devait pas filer entre mes doigts, je n’hésitais donc pas à l’interpeller pour la stopper. Face à elle, un regard perplexe en voyant sa cigarette. D’abord, je voulais la remercier encore fois pour son geste. « Pas besoin de me remercier. Je sais à quel point tu tiens à cette voiture. C’était logique pour moi que tu en es l’exclusivité. » Avant de lui partager mes pensées, à savoir mon souhait que notre relation ne se termine pas ainsi. Je lui proposais donc de partager un verre à l’appartement, fallait-il encore qu’elle approuve cette idée. « Pourquoi pas. » Sa réponse ne s’était pas faite attendre et me faisait sourire à l’entendre. Sur le point de lui proposer de l’emmener, Avery prenait les devants. « J’abuse si j’te demande de me conduire là-bas ? J’ai toujours pas repris le volant, depuis mon accident. » Cette même idée lui avait traversé également l’esprit. Par ailleurs, j’apprenais qu’elle n’avait toujours pas repris le volant. Avery devait surement s’arranger avec ses collègues pour ses trajets entre son logement et l’hôpital et inversement. Alors, ma réponse était déjà toute trouvée : « Pas de soucis, j’allais te le proposer. » De suite, nous ne perdions pas de temps pour aller jusqu’à ma voiture, celle dont elle avait décidé de me laisser sans aucune contrepartie. Quant au trajet, il était plus long qu’à l’aller par le silence puisque aucun de nous ne semblait vouloir sortir un mot de sa bouche. Arrivé à destination, Avery pouvait sans aucune difficulté retrouver le chemin de notre appartement. Par galanterie, je lui ouvrais la porte même si elle possédait encore les clés et la laissais rentrer la première dans l’appartement, certain qu’un sentiment de nostalgie risquait de l'emparer dés le franchissement du seuil de la porte. « Ça fait bizarre de revenir ici… Maintenant que tout est terminé. » Voilà, je ne m’étais pas trompé. Avery faisait comme si elle était chez elle, comme si elle n’avait jamais quitté cet endroit. « Ça ne sera bientôt plus que du passé. » soufflais-je quelque peu nostalgique de certains moments passés dans cet appartement. Pour éviter de nous mettre à ressasser le passé, je décidais de tourner ses mots autrement. « Peut-être parce qu’il reste plus grand-chose dans l’appartement, maintenant que tout est dans les cartons. » lui répondais-je en la regardant avec un léger sourire. Des cartons refermant diverses affaires nous entouraient, en effet. Il ne me restait plus qu’à les transporter jusqu’à mon nouvel appartement. Avery ne tardait pas à prendre deux verres dans la cuisine. « Qu’est-ce qui te reste à boire ? » Ceci me faisait sourire, conscient du peu de choix s’offrant à nous. Quelle idée de l’inviter à boire un verre s’il n’y avait rien à boire, tout compte fait. « Alors … T’as le choix entre de la bière, du whisky et … de la bière. » finissais-je par lui dire. Pour tout dire, il ne restait quasiment plus rien même dans le réfrigérateur. « Malheureusement, je n’ai pas pensé à aller faire les courses comme je passe plus mon temps à l’extérieur qu’à l’appartement. » Après lui avoir confié ça, je lui demandais tout de même ce qu’elle souhaitait boire. « Tu préfères quoi ? » Une fois sa réponse annoncée, je ne tardais pas à aller chercher sa boisson avant de m’installer sur le canapé dans le salon. « Ce mec … je lui aurais bien foutu mon poing dans sa tronche. D’où il sort ça sérieusement ! » Rien que le fait de lui en parler, je sentais une colère s’éveillait en moi. « Comme si c’était simple d’oublier toutes ces années partagées à deux ... » soufflais-je avec une voix plus basse.


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MessageSujet: Re: this can't be the end (avery) (#)   this can't be the end (avery) EmptyMar 5 Juin - 22:54



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Le divorce est prononcé. C’est désormais officiel. Au bout d’un an et demi de procédure, engagé par Sean, ils ne sont plus liés l’un à l’autre. La brune aux reflets roux pensait réellement que leur couple allait pouvoir supporter n’importe quel obstacle. Ils n’étaient pas tout le temps en accord tous les deux, mais ce n’est pas pour autant que cela entachait leurs sentiments. Bien au contraire. Le principal désaccord dans leur couple, c’est les enfants. Même si elle est au courant depuis le début de leur relation, Sean ne veut pas d’enfants. Pour lui, c’est bien mieux chez les autres que dans sa vie. Elle est tombée enceinte, et sans en parler avant à son mari, elle a décidée d’avorter. Cet enfant allait causer bien des troubles au sein de son couple, et la brune connaissant la réaction de Sean. Elle ne pensait pas que cela allait autant l’affecter, et elle s’est éloignée de son mari, le délaissant pour son travail. Il n’a pas supporté d’être mis à l’écart, alors pour la faire réagir, il a demandé le divorce. Ce n’est que quelques mois après que Sean aura découvert que sa femme a mis un terme à une grossesse non désirée. Il lui en a voulu de lui avoir caché. Peut-être que les choses auraient été différentes si elle avait osée lui en parler. La brune s’était donc retrouvée dans cette pièce, pour signer les papiers du divorce. Une lourd épreuve à surmonter, et qui va laisser de nombreuses séquelles. Ce qui est le plus blessant dans l’histoire, c’est à cause de cette phrase que le juge a prononcé, après que Sean et elle aient signés les papiers. Le fait qu’il dise que ce divorce fut l’un des plus simples qu’il ait pu traiter. Déchirant pour Avery. Elle préfère s’en aller, sans même savoir que Sean s’est permis de lui répondre. Elle n’avait qu’une envie, quitter la pièce le plus rapidement possible. C’était nécessaire pour Sean de passer à autre chose, de pouvoir avancer mais ce serait quand même dur pour la brune. Elle veut faire comme si de rien n’était, comme si cette situation ne l’affecte pas autant mais son regard peut l’a trahir. Elle avait quitté le bâtiment, cherchant une clope dans son sac à main pour arrêter de stresser un peu. La brune s’arrête après avoir entendu son prénom. Et cette voix, elle la reconnaitrait parmi tant. Son mari, ou plutôt son ex-mari. Il la remercie pour la voiture et la brune ne peut s’empêcher de lui répondre qu’il n’a pas besoin de la remercier. L’Aston Martin, c’est une véritable histoire d’amour avec Sean. Elle ne peut pas lui enlever. Elle pensait que cette conversation viendrait terminer leur relation, mettant définitivement un terme à leur couple. Ce qui ne semblait pas être de l’avis de Sean. Il lui propose même d’aller boire un dernier verre à l’appartement, pour bien terminer leur histoire. Même si elle aurait pu hésiter, la brune ne traine pas à lui donner une réponse, en lui disant qu’elle est d’accord. Bon, elle abuse un peu en lui demandant de l’emmener avec lui, dans sa voiture. C’est aussi parce qu’elle ne conduit plus depuis son accident de voiture. Un traumatisme qui n’est pas encore tout à fait réglé. Peut-être d’ici quelques mois. On verra bien. Ce n’est pas prévu pour l’instant, en tout cas. « Merci. » C’est tout de même la moindre des choses. Il allait tout de même être son chauffeur. Ils se rendirent à sa voiture, avant de se retrouver à l’appartement. Elle entre la première dans les lieux, et elle ressent quelque chose de bizarre. Surtout maintenant que tout est terminé. Une fois encore, la remarque de Sean vient la troubler, la blesser. Elle sait qu’il peut être maladroit, alors elle tente de ne pas trop se focaliser sur cette remarque. Surtout qu’il se rattrape, en lui disant qu’il ne reste que des cartons dans l’appartement, d’où cette sensation bizarre. Il se rattrape comme il peut. « C’est surtout parce que ce n’est plus réellement notre appartement, désormais. » Pour passer à autre chose, la brune aux reflets roux se dirige vers la cuisine pour attraper deux verres, tout en demandant à Sean ce qui lui restait à boire. Ce dernier ne tarde pas à la retrouver dans la cuisine, en lui disant les deux choix possibles. Whisky ou bière. Hm… Elle ne put s’empêcher de sourire face à ses remarques, avant de lui répondre. « Va pour une bière. » Il lui ouvre sa bouteille de bière, avant d’aller s’affaler sur le canapé. Un nouveau silence s’installe légèrement entre eux, avant que Sean ne prenne de nouveau la parole, discutant du juge et de sa remarque très mal placée de toute à l’heure. « Ce mec est un con. » Elle trouvait qu’il avait une sale tête, elle ne s’était pas trompée. Comme quoi, son intuition est encore plutôt bonne. Bizarrement, depuis que le divorce est prononcé, elle a moins du mal à en parler. Comme si cela avait été bénéfique pour elle. « On ne peut pas oublier ce qui s’est passé entre nous… C’est impossible. » Elle a tellement de souvenirs avec son ex-mari, qu’il faudrait qu’elle devienne amnésique pour les oublier. Autant dire que ce n’est pas prêt d’arriver. Avery hausse les épaules, avant de porter la bière à ses lèvres pour en boire une gorgée. Elle s’éloigne un instant du salon et de Sean, pour poser sa bière sur la table bar et ouvrir le carton qui se trouve à côté. Les dernières affaires qu’elle avait laissées dans l’appartement avant de le quitter, à toute vitesse après avoir appris qu’il demandait le divorce. Il a dû tout placer dans le carton, peut-être même prêté attention aux objets. « Tu te souviens de ça ? » Elle se tourne vers Sean, le sourire présent sur ses lèvres, alors qu’elle lui montre un bijou, un bracelet en argent. « J’avais cassé par inadvertance mon bracelet, lors de notre première rencontre. Il avait une valeur tellement sentimentale pour moi que tu as remué ciel et terre pour m’acheter le même. » C’est une des choses qui ont fait qu’elle est tombée sous son charme. « J’étais persuadée de l’avoir perdu, mais j’osais pas te le dire, vu tout le mal que tu avais eu pour le trouver. » Un objet comme celui-ci, elle ne peut pas s’en séparer. « Tu l’as trouvé où ? »


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MessageSujet: Re: this can't be the end (avery) (#)   this can't be the end (avery) EmptyDim 10 Juin - 17:20

This can't be the end
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Après un an et demi de procédure et d’hésitation aussi, le divorce était prononcé. Me voilà officiellement divorcé. Je ne m’en rendais pas réellement compte encore, surement dans les jours allant suivre. D’ailleurs, l’alliance était encore à mon doigt. Depuis notre séparation, celle-ci était restée à son emplacement. Je n’avais nullement pensé à la retirer, peut-être parce que je me raccrochais encore à notre passé ou par habitude de la porter, tout simplement. D’un moment à l’autre, je risquais d’en prendre conscience et de la retirer alors, ne signifiant plus rien à mes yeux depuis le jour où Avery avait détruit cette confiance entre nous en se murant dans le silence avec son secret. Après ça, ce ne serait plus qu’une marque blanchâtre faite avec le temps et l’environnement. Celle-ci finirait par disparaitre elle aussi. Dorénavant, notre relation était bel et bien terminée et l'avenir était incertain alors que je m’imaginais vieillir à ses côtés avant ça. Même si le cœur n’oublierait jamais, nous devions continuer notre bout de chemin, chacun de notre côté, et ne plus s’accrocher à notre passé. Néanmoins, je refusais d’entendre de tels propos blessants sur notre relation d’antan, quelque soit la personne. D’après le juge, notre divorce était l’un des plus simples. A cet instant, j’aurais tellement aimé lui foutre la trouille de sa vie pour le faire revenir sur ses mots, car ceci était loin d’être facile nous concernant. Peut-être que certains, en situation de divorce, n’auraient pas tenu rigueur de cette observation voulant plus que tout ne plus être liés l’un à l’autre, mais je ne partageais pas le même point de vue. Pour éviter de m’attirer les foudres de mon autorité au travail, je décidais toutefois de lui faire une réflexion avant de me précipiter pour sortir du bureau et retrouver Avery devant la façade du bâtiment. Je souhaitais finir cette journée riche en émotion, surtout pour elle, sur une bonne note. Son regard m’en avait dit long durant toute notre audience. Quelques paroles échangées et nous voilà en route vers notre appartement. Avery le retrouvait depuis tout ce temps où elle était partie. Comment ne pas être nostalgique en entrant dans cet appartement ? Impossible. Cet appartement était imprégné de souvenirs de notre période ensemble. Après le divorce, une autre page se tournerait avec sa vente. D’ailleurs, je n’hésitais pas à lui faire comprendre quitte à me montrer maladroit, comme toujours. Cette maladresse finirait par me tuer ! J’essayais tant bien que mal de me rattraper en spécifiant les cartons dispersés un peu partout dans l’appartement pour expliquer un tant soit peu cette drôle d’impression l’envahissant. « C’est surtout parce que ce n’est plus réellement notre appartement, désormais. » Avery n’avait pas tort. Dés le moment où elle avait quitté l’appartement, cet appartement ne vivait plus et renfermait juste notre passé d’où pourquoi je n’étais que de passage dans cet endroit cherchant à l’éviter le plus possible pour ne pas me mettre à ressasser ce passé. Mon nouvel appartement allait être une bouffée d’air frais, en plus de m’aider à trouver un second souffle. Suite à ça, Avery me demandait aussitôt ce qu’il restait à boire, ne souhaitant pas être plus explicite sur ses paroles. Je lui proposais donc le peu de choix s’offrant à elle, à savoir de la bière ou du whisky. « Va pour une bière. » Suite à cette réponse prévisible, je m’occupais d’aller chercher sa bière ainsi qu’une autre pour moi-même dans la cuisine. Cela m’aurait plutôt étonné qu’elle réclame le whisky. Après m’en être chargé, je rejoignais Avery dans le salon où elle attendait patiemment et m’installais dans le canapé auprès d’elle. Je revenais sur les dernières paroles tenues par le juge tout en versant les bières dans les verres dont elle s’était occupée de ramener. « Ce mec est un con. » Avery m’enlevait les mots de la bouche, sauf que j’aurais été plus vulgaire. Je lui partageais ensuite le fond de mes pensées. Certes, ça ne serait pas facile pour nous d’oublier ce que nous avions vécu ensemble, malheureusement. Pour ne pas dire, inimaginable. « On ne peut pas oublier ce qui s’est passé entre nous… C’est impossible. » Décidément, nous partagions les mêmes pensées. Il faut dire que nous nous complétions l’un l’autre. Je croyais réellement que nous étions faits l’un pour l’autre, mais je m’étais trompé. A ce sujet, je décidais de ne pas lui répondre pour ne pas me laisser prendre par les sentiments avec notre ancienne histoire. Alors, je m’emparais de mon verre de bière et disais sans réfléchir : « On trinque à quelque chose ? » Me rendant compte de ma bêtise, je ne tardais pas à répliquer : « Enfin, je te souhaite plutôt le meilleur à venir. J’espère qu’on restera tout de même en contact. Sache que tu peux toujours compter sur moi. » lui confiais-je. Après ces mots sincères, je buvais quelques gorgées de ma bière. Alors que la plupart des divorcés souhaiteraient le pire à l’autre, à l’inverse j’espérais qu’Avery parvienne à voir de l’avant quitte à fonder sa famille avec quelqu’un d’autre. Rien que d’y penser, cela me dégoûtait quelque peu sachant que nous aurions très bien pu continuer notre histoire si cet incident ne s’était jamais produit. Avery se levait ensuite pour se diriger vers un carton où était enfermé quelques affaires à elle. « Tu te souviens de ça ? » Voyant, après m’être retourné, qu’elle se mettait à tendre son bras, j’essayais de comprendre ce qu’elle voulait me montrer là avant que mon regard se porte sur son bracelet en argent. A cet instant, un sourire s’était dessiné sur mes lèvres, repensant à l’histoire liée à ce bracelet. « J’avais cassé par inadvertance mon bracelet, lors de notre première rencontre. Il avait une valeur tellement sentimentale pour moi que tu as remué ciel et terre pour m’acheter le même. » Je m’en souvenais comme si c’était hier et n’hésitais pas à le faire savoir à Avery : « Je m’en souviens parfaitement. » Pour ses beaux yeux, je m’étais démené pour essayer de retrouver le même bracelet, à l’identique. Jamais une fille n’avait eu autant d’importance pour que je réagisse ainsi. « J’étais persuadée de l’avoir perdu, mais j’osais pas te le dire, vu tout le mal que tu avais eu pour le trouver. Tu l’as trouvé où ? » Tôt ou tard, je m'attendais à cette question, elle ne me surprenait donc pas vraiment puisqu'elle ne connaissait pas toute l’histoire. Ce jour-là, elle allait la connaitre. « Ça risque d’être étonnant, mais après avoir cherché dans plusieurs bijouteries sur Wellington, j'en ai fait une vingtaine au moins, un petit bijoutier me l’a créé sur mesure. » Effectivement, après de longues et éprouvantes recherches, un bijoutier ne payant pas de mine s’était proposé pour me le créer, me redonnant de l’espoir alors que je ne pensais pas réussir. A mon tour, je me souvenais subitement d’une anecdote, dans l’appartement néanmoins. « Tu te souviens de la raison de l’éclat sur le carrelage de la cuisine ? » De nouveau, je ne pouvais m’empêcher de sourire. Voilà que nous devenions nostalgiques avec nos souvenirs. « Tu avais renversé un plat de lasagne par terre, alors qu’elles auraient été mieux dans mon ventre ! Quel gâchis. » disais-je avec humour. Bien sûr, je ne lui en voulais pas du tout, sachant pertinemment qu'elle ne l'avait pas fait exprès. Dans ce cas, j'aurais montré mon mécontentement ! « Cette cuisine a toute une histoire à elle toute seule. » Voilà que je me laissais emporter par un autre souvenir attaché à la cuisine, plus espiègle. Je ne doutais pas qu'elle ne s'en souvienne pas, pourtant je lui rappelais : « Tu te rappelles qu'on avait essayé de se faire un câlin dans la cuisine ? Entre toi qui te prend un coup sur la tête avec la hotte et moi dans les reins avec un tiroir mal fermé. » A ce moment, un ricanement de ma part se faisait entendre. « Ça nous a tout de suite refroidi. » Après ça, je prenais quelques gorgées de ma bière.


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MessageSujet: Re: this can't be the end (avery) (#)   this can't be the end (avery) EmptyLun 11 Juin - 20:58



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C’est une sensation tellement bizarre qui l’envahie alors qu’elle entre dans cet appartement. Celui qui a été le sien, pendant quelques années. Ses années de vie commune avec Sean, leurs années de mariage. On peut dire qu’ils ont été un peu de la vieille école, par rapport à ce point, d’ailleurs. Ils ont commencés à vivre ensemble, seulement après leur mariage. Avant, Avery vivait chez ses parents, et Sean était en colocation avec son cousin depuis plusieurs années. Même si la brune passait beaucoup de temps chez Scott, elle ne se sentait pas comme chez elle. Puisque ce n’était pas le cas, après tout. Elle ne prononce aucuns mots, posant son regard sur cet appartement où elle a partagée tellement de souvenirs avec son ex-mari. Oui, parce que désormais, elle ne peut plus dire que Sean est son mari. Ce n’est plus le cas. Le divorce a été prononcé, et ils ne sont plus liés l’un à l’autre, désormais. Elle ne dit rien, et observe autour d’elle. Comme si elle cherchait à se rappeler des souvenirs dans leur appartement, des choses qu’elle ne voudra pas oublier, pour rien au monde. Au bout d’un instant, elle prend tout de même la parole, lui avouant son ressenti quand elle se trouve dans cette habitation. Actuellement, les cartons sont présents un peu partout dans la pièce principale, et les quelques meubles restants sont tous vides. C’est déprimant comme vision. Avery préfère se faire à l’idée, et elle se répète, sans cesse, dans sa tête que ce n’est plus son appartement, que c’est pour cette raison que c’est bizarre de ressentir ses émotions. Elle l’a même dit à voix haute, pour tenter de se convaincre. En attendant, Sean lui avait proposé de boire un verre, pour se quitter en bons termes. C’est quand même mieux de s’être quittés après le divorce prononcé. Il aura suffi d’une remarque de la part de cet abruti, pour la faire fuir de la pièce, presque en courant. Ce divorce n’était pas simple, pas pour elle, pas pour lui, pas pour eux. Sean lui propose les deux seuls choix de boisson qui se trouve dans l’appartement, et Avery opte pour la bière. Pendant qu’ils allaient chercher les bières, la brune observait encore autour d’elle. Elle s’installe sur le canapé, et Sean verse sa bière dans un des deux verres qu’elle avait posée sur la table basse, quelques minutes plus tôt. Son ex-mari prend son verre dans ses mains, avant de lui proposer de trinquer à quelque chose. La brune arque un sourcil, l’observant sans ne pas comprendre réellement où il voulait en venir. Elle s’apprêtait à lui demander un peu plus d’explications, mais Sean est plus rapide, et il prend de nouveau la parole. « Je te souhaite le meilleur, également. » Sean mérite d’être heureux. Et c’est tellement dur de se dire que c’est possible, mais que ce serait sans elle. C’est tellement douloureux, mais Avery cherche un peu à se montrer forte. Ne pas montrer à Sean qu’elle est en miette, qu’elle est anéantie par la situation dans laquelle ils se retrouvent. « Je sais. » Simple et précis. Elle est au courant qu’il sera présente pour elle, mais elle a préférée ne rien dire par rapport au fait qu’ils resteront en contact, tout de même. Encore faut-il qu’elle le veuille. Ce qui n’est pas forcément le cas, pour l’instant. Avery a besoin de faire un peu le point dans sa vie, de prendre un nouveau départ, et de penser à autre chose qu’à Sean comme c’est le cas, constamment, ces derniers temps. Tant que la page ne sera pas définitivement tournée dans ses esprits, Avery ne pourra pas se retrouver face à lui sans ressentir une pointe au cœur. Elle l’aime. Elle ne va pas l’oublier en un claquement de doigts. C’est tout bonnement impossible. La brune porte le verre à ses lèvres et boit une gorgée de sa bière, avant de se lever et de regarder dans les cartons. Sean l’avait averti qu’il avait mis dans des cartons, les dernières affaires d’Avery, qu’elle n’avait pas eu l’occasion de venir chercher auparavant. En tombant sur son bracelet en argent, elle ne peut s’empêcher de sourire, tellement de sentiments et de souvenirs lui reviennent en mémoire. Elle lui pose la question, de savoir si il s’en souvient, et c’est le cas. Son sourire est tout autant présent sur ses lèvres que sur celles de la brune, qui croisant son regard un instant avant de reprendre la parole, lui avouant qu’elle pensait l’avoir perdue, mais qu’elle n’osait rien lui dire, de peur de le vexer après tout le mal qu’il avait eu pour lui offrir. Elle l’écoute lui donner sa version de l’histoire, et elle ne pouvait s’empêcher de la trouver émouvante. Elle aurait presque envie de l’embrasser à l’instant même. Elle se retient, parce que ça ne serait pas sérieux, et surtout parce que Sean risque de la repousser. « Je savais que tu t’étais donné beaucoup de mal, mais pas à ce point-là. Je… Je te l’avais dit, auparavant mais merci. Merci beaucoup, Sean. » Il préférait surement parler d’autre chose, puisque son ex-mari se mit à parler d’une autre anecdote, les concernant, et par rapport à cet appartement. Sean lui demande si elle se souvient de la raison de l’éclat sur le carrelage de la cuisine, elle fait un hochement de tête, en souriant de nouveau. « Comment l’oublier. » Elle boit une nouvelle gorgée de sa bière, un peu plus importante que la précédente. Elle se met à rire en se rappelant la scène de son plat de lasagnes qui s’est retrouvé au sol, suite à sa maladresse. « Mes lasagnes sont tout le temps bonnes, même sur le sol de notre cuisine, elles auraient été délicieuses. » Elle plaisantait, bien entendu mais c’était surtout pour détendre un peu l’atmosphère. Elle continue de boire, surtout après s’être sentie rougir quand il lui dit que cette cuisine a été témoin de tellement d’histoires entre eux. Elle se souvient parfaitement de cette fois où ils ont voulu passer à l’étape supérieure dans la cuisine, et qu’ils s’y sont mal pris, elle se prenant un coup dans la tête et lui dans les reins. Elle mêle son rire au sien. « On n’a pas voulu tester de nouveau la cuisine après ça, tellement on savait que c’était une mauvaise idée. » C’est vrai que ce n’était pas pratique. « Remarque, la douche c’était pas terrible non plus. D’une elle est petite, et de deux, la paroi de douche n’était pas très solide non plus. » L’alcool commence un peu à faire son effet, et il faut dire que la brune n’est pas très portée sur la boisson, alors cela lui monte un peu vite à la tête. « Oh, et tu te souviens de la nuisette que tu m’avais acheté pour notre première saint-valentin en tant que couple marié ? » Une magnifique pièce en dentelle qui avait pour don de le faire craquer en un instant. « Je me demande si elle me va toujours. » Avery ne pense pas l’avoir récupérée alors la nuisette doit surement se trouver dans une de ses boites en cartons.


Dernière édition par Avery Valentyne le Mar 19 Juin - 13:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: this can't be the end (avery) (#)   this can't be the end (avery) EmptyJeu 14 Juin - 18:24

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Tellement de souvenirs étaient rattachées à cet appartement, des bons tout comme des mauvais. Naturellement, les plus beaux souvenirs prenaient amplement le dessus sur les mauvais, néanmoins les dernières images me venant à l’esprit étaient nos disputes liées à son éloignement ou encore son avortement. Cette dernière dispute m’avait profondément atteint pour ne pas m’en avoir touché un mot après cet événement surement traumatisant pour Avery. Je lui souhaitais tout de même le meilleur à venir malgré cette grosse déception. « Je te souhaite le meilleur, également. » Au final, elle semblait se faire à la situation, oubliant presque l’émotion l’ayant traversée durant l’audience de notre divorce. D’autre part, je me proposais de l’aider si jamais elle avait besoin d’aide pour n’importe quelle situation. « Je sais. » Par ses mots, elle me faisait comprendre avoir reçu mon message. J’étais conscient que de rester en contact avec elle n’allait pas m’aider à avancer, mais pour être honnête, j’avais l'impression de l’avoir abandonné avec ce divorce. Après ça, Avery se levait du canapé pour regarder ce que pouvait contenir l'un de ses cartons. Celle-ci en sortait un bracelet. Aux yeux des autres, un objet banal pourtant Avery y tenait vraiment, ce qu’elle me rappelait en me spécifiant également un souvenir marquant lié à ce bracelet. Je lui racontais ainsi tout le mal dont je m’étais donné pour essayer de lui en retrouver un autre en bon état. « Je savais que tu t’étais donné beaucoup de mal, mais pas à ce point-là. Je… Je te l’avais dit, auparavant mais merci. Merci beaucoup, Sean. » Suite à ça, un sourire timide apparaissait sur mes lèvres en lui confiant : « C’est normal, j’ai envie de dire. J’aurais pu décrocher la lune pour tes beaux yeux. » Je ne voulais pas croiser son regard à cet instant, de peur de me laisser emporter par mes émotions, d’où pourquoi mon regard était plutôt posé sur mon verre. « Tu m’avais ensorcelé dés le premier jour, c’est pour ça. » J’enchainais ensuite sur une anecdote concernant la cuisine et l’un de ses plats dont elle réussissait si bien. Plutôt dingue comment sa cuisine pouvait me manquer d’ailleurs. « Comment l’oublier. » Avery ne s’était pas empêchée de rire avec ce court récit de notre passé, de quoi me faire sourire. Par la suite, elle n’hésitait pas à plaisanter de sa maladresse. « Mes lasagnes sont tout le temps bonnes, même sur le sol de notre cuisine, elles auraient été délicieuses. » Subitement, un autre souvenir, plus cocasse, faisait son apparition dans mon esprit. Je ne tardais pas à le partager lui aussi. Bien sûr, ce moment épique dans la cuisine me faisait rire en y repensant. Un rire communicatif, car Avery riait elle aussi. « On n’a pas voulu tester de nouveau la cuisine après ça, tellement on savait que c’était une mauvaise idée. » Certes, après cette mauvaise expérience, cette idée s’était définitivement envolée de nos têtes, de peur de vivre les mêmes mésaventures de nouveau. « Remarque, la douche c’était pas terrible non plus. D’une elle est petite, et de deux, la paroi de douche n’était pas très solide non plus. » Je n’étais pas de cet avis. Justement, ce petit espace permettait de nous rapprocher et ne pas nous délier au risque de se sentir à l’étroit dans la douche, donc. Quant à la vitre, Avery n’avait pas tort. Personnellement, la cuisine était la seule à m’avoir déçu. « C’est ce que tu penses. Je ne m’en plaignais pas, moi. » lui répondais avec un sourire niais avant de boire ma bière. Avery semblait se laisser aller grâce à la bière et ses propos allant suivre allait me le démontrer : « Oh, et tu te souviens de la nuisette que tu m’avais acheté pour notre première saint-valentin en tant que couple marié ? » Je m’en souvenais, bien sûr, puisque je lui avais offerte cette nuisette justement après m’être senti mal à l’aise dans la boutique de lingerie où je l'avais acheté. Cela était la première fois où j’entrais dans une telle boutique. A mon avis, j’étais surement passé pour un vicieux au premier abord auprès des vendeuses alors que je regardais les sous-vêtements. Au fond, ceci m’était bien égal si c’était le cas, car je tenais à lui faire plaisir tout en marquant le coup de cette première saint-valentin avec ce cadeau, en plus de me satisfaire. De plus, dés que j'en avais l'occasion lors de cette fête particulière, je préférais m'amuser au lit avec elle plutôt que de faire comme la plupart des couples entrain de jouer les sentimentaux, d’autant que je suis loin d’être doué pour partager mes sentiments à l’égard de mes proches. « Tu m’as fait perdre la tête avec cette nuisette, tu sais. » Avery l’avait surement remarqué vu que je n’avais pas perdu de temps pour lui sauter dessus en la découvrant avec cette nuisette. D’un côté, peu importe les sous-vêtements qu’elle pouvait porter ou même rien, elle me faisait toujours le même effet jusqu’à ce que tout s’arrête suite à son avortement, à mon grand regret. « Je me demande si elle me va toujours. » A cet instant, une seule pensée avait traversé mon esprit. Malheureusement, je me faisais à l’idée que je ne la reverrais plus, même une dernière fois, dans cette nuisette avant d’être presque certain de l’avoir rangé dans un des cartons du déménagement. « Hm … Je crois bien qu’elle est dans un des cartons. » disais-je en levant les yeux vers le ciel avant de me lever du canapé pour regarder dans les cartons renfermant les affaires d’Avery. Déjà, un premier carton où la dite nuisette n’y était pas. Celle-ci ne pouvait que se trouver dans le dernier carton. Par chance, elle y était bien. « Ah, là voilà ! » Je la tirais du fond du carton pour l’extirper de là. Après tout ce temps, je la revoyais sous mes yeux. Je la montrais ensuite à Avery en la tenant par les bretelles avec mes doigts. « Je te mets au défi de … » Soudain, toutes les lumières de la pièce s’éteignaient simultanément. Cet événement inattendu nous surprenait, sur le coup, et nous plongeait dans l’obscurité. Par chance, nous n’étions pas complètement dans le noir, la pièce était éclaircie par la lumière du début de soirée. J’oubliais très vite la nuisette en la laissant sur le carton pour essayer de comprendre d’où était l’origine du problème. « Putin ! C’est quoi ce bordel ? » m’exprimais-je un peu vulgairement pour faire savoir mon mécontentement alors que nous commencions à nous détendre. Deux temps trois mouvements, je me dirigeais vers l’une des fenêtres de l’appartement donnant sur la rue pour jeter un œil sur les lampadaires et savoir si ce n’était pas une coupure d’électricité générale. De là, les lumières étaient visibles. J’en concluais donc que le quartier n’était pas touché par l'incident avant de m’empresser de sortir de l’appartement pour juger si l’immeuble était le seul à avoir une coupure d’électricité. Pour ça, la seule mesure était d’allumer la lumière du palier. Aucun résultat, en ne voyant rien se produire alors que j’étais entrain de jouer avec l’interrupteur. Je revenais ensuite dans l’appartement pour mettre au courant Avery de la situation. « Ça m’a l’air d’être une coupure d’électricité dans l’immeuble. Je vais aller chercher des bougies pour éviter de nous retrouver après dans le noir. » A penser à des bougies en particulier, ayant dormis quelques temps dans un tiroir du salon, un sourire se dessinait sur mon visage. « Tes belles bougies vont finalement servir ! » disais-je avant d’aller chercher les bougies en question renfermées dans un des cartons et des allumettes dans la cuisine. J’en allumais quelques unes et les disposais dans certains coins du salon comme sur la table basse pour que nous puissions tout de même nous voir tout en échangeant. « Je disais quoi déjà … » Au final, j’arrivais à retrouver rapidement le fil de notre discussion, dont j’exprimais par un : « Ah, oui ! » Alors, je retournais chercher cette fameuse nuisette pour pouvoir l’exposer aux yeux d’Avery et lui partager mon idée. « Je te mets donc au défi de l’enfiler, pour savoir si elle te va toujours ou non. » disais-je avec un sourire malicieux en espérant qu’elle accepte pour garder cette ambiance s’étant tout juste installée. Puis, je lui tendais ce léger bout de tissu.
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MessageSujet: Re: this can't be the end (avery) (#)   this can't be the end (avery) EmptyMar 19 Juin - 13:25



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Ce bracelet, c’est toute une histoire. Il a une valeur sentimentale pour la rousse, alors que pour toute autre personne, c’est un simple objet qu’elle porte à son poignet. Sean avait mis le restant de ses affaires dans des cartons, et elle avait voulu fouiller. C’est ainsi qu’elle a retrouvé le bracelet qu’elle pensait avoir perdu. Il lui raconte le récit plus détaillé de sa trouvaille, et la rousse, elle se rend compte que tout le mal qu’il s’est donné pour pouvoir lui dénicher ce bracelet, celui à l’identique que le sien, qu’elle avait à son poignet lors de leur rencontre, et qu’elle avait malencontreusement cassé, à cause de sa maladresse. Il était quand même allé dans plusieurs boutiques pour trouver le même modèle, finissant par aller voir quelqu’un pour qu’il le lui créé à l’identique. Avery prend encore la peine de le remercier, tellement touchée par autant d’attention de sa part. Si elle le pouvait, elle l’embrasserait pour le remercier. Elle en avait envie, c’est certain. Mais le rappel à la réalité est bien trop présent. Ils viennent de signer les papiers du divorce. Elle n’est plus liée à Sean. Et pourtant, les paroles suivantes de son ex-mari n’aident en rien à la situation. Le brun lui avoue qu’il aurait pu décrocher la lune, rien que pour elle, et qu’elle l’avait comme qui dirait ensorcelé dès qu’il l’avait vu, la première fois. La rousse, elle le cherche du regard mais il n’a pas les yeux rivés sur elle. Peut-être parce qu’il est légèrement mal à l’aise, par rapport à ce qu’il venait de lui dire. Avery le connait. Sean n’est pas forcément quelqu’un qui ose parler de ses sentiments et qui fait de belles déclarations romantiques. Il l’a fait que très peu de fois durant leur relation, pour la conquérir, et pour la demander en mariage. Ce sont les deux fois qui l’ont réellement marquée. Elle ne préfère rien dire, pour ne pas le mettre plus mal à l’aise. C’est déjà un exploit qu’il s’ouvre à elle, à cet instant. Pour changer de conversation, Sean l’oriente vers une autre anecdote. Son célèbre plat de lasagnes qui est tombé sur le sol de la cuisine, faisant un éclat sur le carrelage. Elle se met à rire, en se souvenant de la tête qu’elle avait faite après avoir fait tomber son plat, encore plus quand Sean lui parle de la fois où ils ont voulu faire un câlin dans cette même pièce, et que ce fut laborieux. L’expérience n’a pas été retentée par la suite, du moins, pas dans la cuisine. La rousse lui fait alors remarquer que la douche n’était pas non plus pratique. Elle se mit à rougir suite à la remarque de Sean, quand il lui dit que c’est son point de vue, et que lui, il ne s’en plaignait pas. « D’où le fait que tu viennes souvent me retrouver sous la douche. » Ça fait bizarre de reparler de choses aussi personnelles alors que leur histoire vient de se terminer aux yeux de la loi. A croire qu’elle arrive presque à se lâcher, autant, pour la première fois. Elle boit, peut-être un peu plus qu’à la normale, mais Sean lui avait proposé de boire un verre pour terminer ce rendez-vous sur une meilleure note que la remarque de l’autre con, de toute à l’heure. Avery boit une nouvelle gorgée de sa bière, avant de se remémorer la séduisante nuisette qu’il lui l’avait offert après leur mariage, pour célébrer la fête des amoureux. Sa remarque l’a fit sourire, quand il lui avoue qu’elle lui faisait perdre la tête quand elle l’a portait. « Je me rappelle qu’une fois enfilée sur moi, tu ne résistais pas à venir très vite me la retirer. » Sean lui sautait dessus très rapidement, avec ou sans cette nuisette d’ailleurs. Ce n’était que pour pimenter un peu plus leur couple. Tout ceci a été un peu chamboulé après son avortement. Pendant un temps, la rousse trouvait l’excuse des heures supplémentaires au travail pour sauter le câlin du soir. C’est surtout qu’elle avait du mal à ce qu’il la touche, après ce qui s’est passé. Avery en est tout de même ressortie brisée. Un brin curieuse, la rousse se demande, à voix haute, si la nuisette lui va encore. Après ses paroles, Sean lui avoue qu’elle doit se trouver dans un des cartons, et avant même qu’elle ne puisse dire quelque chose de plus, Sean se lève du canapé pour aller fouiller dans les cartons. A en croire son état de satisfaction, il est très heureux de retrouver la nuisette dans le dernier carton. Il peine un peu à la sortir de là, mais il l’a brandit fièrement, la tenait par les bretelles. Il commence même à faire une phrase qui fait écho dans la tête de la rousse. Elle s’attend à la suite, ce qui n’envisage rien de bon en réalité, mais toutes les lumières de la pièce où ils se trouvent viennent s’éteindre. « Ils ont pas perdu de temps avant de nous couper l’électricité… A peine signés les papiers, plus de courant. » Elle se met à rire, légèrement. Bien entendu, c’était pour plaisanter qu’elle faisait cette remarque. C’était surtout pour détendre un peu plus l’atmosphère. Encore heureux, la nuit n’est pas complètement tombée, donc ils peuvent se voir un minimum. Sean gesticule dans tous les sens, va voir à la fenêtre comme dans le couloir de l’immeuble, comme pour évaluer les dégâts, avant de revenir quelques instants plus tard dans l’appartement pour donner son verdict. Coupure de courant dans l’immeuble. Bon, au moins, ce n’est pas qu’eux. « On ne se moque pas, elles sont belles mes bougies. » Oui, Sean était en train de la narguer, en lui disant que ses bougies allaient enfin pouvoir servir. Il se moque, le vilain. « Et puis, t’es bien content qu’elles soient encore là, sinon on aurait été bien emmerdés, et on aurait dû écourter la soirée. » Dans le noir, c’est pas terrible. Elle ne serait surement pas restée, c’est même certain. Sean les allume, une par une et les dispose dans la pièce principale de l’appartement, tamisant un peu la lumière, donnant une toute autre tournure à cette soirée. Surtout que Sean reprend là où il en était, en la mettant au défi d’enfiler la nuisette pour voir si elle arrive encore à rentrer dedans, ou non. En temps normal, et par rapport à la situation, la rousse aurait surement répondu par la négative. Mais là, il faut avouer que la bière commence un peu à faire son petit effet. Le sourire malicieux de Sean veut tout dire, surtout qu’il lui tend le bout de tissu en dentelle. Un sourire se dessine également sur les lèvres de la rousse, avant de récupérer la nuisette, le reste de sa bière et une des bougies. Il faut quand même qu’elle voit quelque chose, en allant se changer. La soirée allait mal terminée, mais elle se laisse aller. Avery a tellement pour habitude de tout avoir sous contrôle, c’est bien parfois de lâcher prise. Elle en a bien besoin, en ce moment, vu le tournant de sa vie. Une fois dans la salle de bain, Avery pose la bougie sur le rebord du meuble avant de retirer ses vêtements pour enfiler le bout de tissu qui épouse à la perfection ses formes. Elle s’observe dans un miroir un instant, tout en passant une main dans ses cheveux pour les remettre en place. Et puis, tout d’un coup, elle est prise d’une vague d’anxiété. Est-ce que c’est réellement une bonne idée ? Sans prendre le temps de plus réfléchir, elle termine sa bière, et quitte la pièce pour retrouver Sean dans le salon. Au fond d‘elle, elle se sentait nerveuse, mais elle tentait de ne pas le montrer au brun. Elle affiche un sourire charmeur, avant de l’observer tout en se mordillant la lèvre. « Alors, ton verdict ? » Il ne reste plus qu’à voir si la nuisette fait encore son petit effet, ou si le charme est totalement rompu suite au divorce.
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MessageSujet: Re: this can't be the end (avery) (#)   this can't be the end (avery) EmptyJeu 5 Juil - 17:45

This can't be the end
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Avery me manquait, terriblement. Qu’importe ce dont je voulais faire paraitre aux autres, les sentiments étaient encore là. Je m’efforçais de me prouver le contraire, mais c’est comme vouloir cicatriser instantanément une blessure. Alors, j’essayais tant bien que mal de les enfouir au plus profond de moi dans l’espoir que ce sommeil les retienne. Il fallait me concentrer sur le présent pour ne plus vivre dans le passé et avancer vers l’avenir. Me remémorer avec elle ces souvenirs me faisait replonger dangereusement dans le passé. Je n’en prenais pas réellement conscience, préférant être imprégné par ces doux moments de notre histoire d’antan. Cependant, j’allais finir par m’en vouloir. Avant ça, nous nous remémorions donc quelques états émouvants et également cocasses passés. Avery s’était jetée à l’eau en m’évoquant une des anecdotes liées à un bracelet cher à ses yeux qu’elle venait de retrouver à tout hasard dans un carton. Celle-ci s’interrogeait sur une chose. Aussitôt, je lui expliquais comment je m’étais démené pour lui retrouver le même bracelet, à l’identique, après un fâcheux incident jusqu’à même finir par lui confier tout mon amour pour elle à cette époque. Pour éviter d’être submergé par les émotions, rien qu’avec son regard, je concentrais mon attention sur un autre point. De cette manière, je ne voyais pas ses yeux scintillés lors de cette confession. Partager mes sentiments à mes proches dont Avery n’avait rien d’ordinaire pour moi, d’où pourquoi elle réagissait surement ainsi. D’autres récits des plus surprenants suivaient tels que nos parties de jambes en l’air. De cet œil, ceci était plutôt difficile dans la douche, ce dont me rappelait Avery. A l’inverse, je ne m’en plaignais pas, surtout pour être serré l’un à l’autre. Cette réflexion faite à voix haute, elle se mettait alors à rougir légèrement avant de répondre : « D’où le fait que tu viennes souvent me retrouver sous la douche. » Avery venait en quelque sorte de comprendre le pourquoi du comment je me glissais sous la douche avec elle lorsque nous étions ensemble. Rien ne me retenait, hormis si elle me faisait entendre être épuisée par le travail. De quoi me couper net toute envie, surtout lorsque cette phrase revenait un peu trop souvent à mon goût, notamment sur la fin de notre relation. Dans tous le cas, cette envie, tout le monde la connait. « Comment résister à la tentation ? » lui demandais-je alors, même si ça risque d’être difficile de répondre. Après tout, il fallait bien entretenir la flamme pour faire perdurer notre couple, sauf qu’autre chose s’était interposé dans notre relation jusqu’à finir par la détruire. A ce propos, Avery me remémorait la nuisette que je lui avais offerte pour notre première saint-valentin, un objet de tentation puisqu’elle me faisait perdre la tête en la portant. « Je me rappelle qu’une fois enfilée sur moi, tu ne résistais pas à venir très vite me la retirer. » Avery s’en souvenait bien, elle aussi. Plutôt drôle, pour ne pas dire étrange, que nous discutions en toute facilité de ce sujet comme si notre relation ne s’était jamais terminée malgré notre divorce. Peut-être que l’alcool y était pour quelque chose, même si la bière en contient peu. Pour autant, elle faisait son petit effet sur Avery. D’ailleurs, je croyais bien être tombé sur la nuisette en faisant les cartons pour le déménagement, d’où pourquoi je n’hésitais pas alors à aller regarder dans les cartons renfermant ses affaires pour essayer de la retrouver, même si je pouvais me tromper. Par chance, je remettais la main dessus et étais assez fier de ma trouvaille. Alors que je souhaitais partager mon idée, suite à sa réflexion, toutes les lumières de la pièce s’éteignaient simultanément. Après ça, j’étais entrain de ronchonner tandis qu’Avery en riait plutôt. « Ils ont pas perdu de temps avant de nous couper l’électricité… A peine signés les papiers, plus de courant. » Ceci ne me faisait pas vraiment sourire, cependant je ne laissais rien paraitre à Avery plus préoccupé à trouver d’où provenait cette coupure d’électricité. Je ne tenais pas à ce que cet incident vienne troubler cette bonne entente après tout ce que nous venions de traverser à cause de cet avortement. M’agitant dans tous les sens dans l’appartement puis dans le couloir de l’immeuble, je finissais par trouver la cause et la partageais à Avery. Seule solution, en attendant que le problème soit résolu, s’éclairer à la bougie. Je décidais donc de m’emparer des bougies jamais servies d’Avery pour que nous puissions ainsi mieux nous voir avant de les disposer un peu partout dans le salon tout en m’en moquant. « On ne se moque pas, elles sont belles mes bougies. » me répondait-elle suite à ma moquerie avant de répliquer : « Et puis, t’es bien content qu’elles soient encore là, sinon on aurait été bien emmerdés, et on aurait dû écourter la soirée. » Avery n’avait pas tort. Ceci m’aurait attristé, si ça avait été le cas. « D’accord, j’avoue. Je suis bien content de les avoir. » finissais-je par avouer. Toutes les bougies allumées, cela donnait une toute autre ambiance dorénavant. Je n’en oubliais pas pour autant de lui révéler, enfin, l’idée que je venais d’avoir avec sa nuisette, en réalité un défi, avec un sourire révélateur. Avery se demandait si elle lui allait encore, elle pourrait ainsi le savoir si elle acceptait le défi. Celle-ci affichait un sourire en guise de réponse avant de s’en emparer et prendre la direction de la salle de bain en embarquant aussi avec elle une bougie pour qu’elle puisse voir quelque chose pendant son changement de tenue. Je me réinstallais dans le canapé et sirotais ma bière en me demandant si ce défi était une bonne idée, au final. Cette nuisette me provoquait toujours le même effet, en y repensant. Quelle connerie. « Ce n’est pas comme ça que tu arriveras à te la sortir de la tête … » pensais-je, dés à présent perplexe de la découvrir. Plus le temps de réfléchir, elle se présentait devant moi avec la fameuse nuisette sur ses épaules. « Alors, ton verdict ? » disait-elle avec un air plutôt coquin. Pendant un court instant, je restais silencieux et l’admirais avec de grands yeux, aussi belle qu’au premier jour. Rien n’avait éteint son charme, même les années. Sa nuisette soulignait à la perfection les courbes de ses seins et de ses hanches, de quoi ne laisser insensible aucun homme, pas même moi. Cette chaleur naissante et incontrôlable. Aucun doute, elle me provoquait encore la même sensation avec cette nuisette. A croire que je n’étais plus maître de mon corps, celui-ci se dirigeait doucement vers Avery, tel un aimant. Quant à mon regard, il semblait être obnubilé par elle. Face à elle, je la regardais une dernière fois ; est-ce qu’il fallait que je m’arrête là et lui demande de se rhabiller ? Avant de choisir, je la complimentais. « Tu es magnifique. » Merde ! Plus envie de me poser mille et une questions. Alors, je décidais de lui dire le fond de mes pensées. « Tu me fais toujours autant d’effet. » lui confiais-je avec un sourire au coin de mes lèvres. Je décidais ensuite de rapprocher mon visage un peu plus du sien, mais je ne voulais pas l’embrasser tout de suite pour la mettre à l’aise et la faire fuir. Dans le fond, elle pouvait me repousser pour diverses raisons dont le divorce. Pour ne pas la brusquer, je lui laissais un petit temps de réflexion. Voyant qu’elle ne s’opposait pas, je commençais alors à l’embrasser à pleine bouche en déposant ma main sur l’une de ses joues. Pour mieux profiter de ce moment, je m’arrêtais pour la soulever de façon à pouvoir la porter et la transporter jusqu’au canapé. Allongée tout du long du canapé, je m’empressais de me mettre au dessus d’elle pour continuer de l’embrasser avec tant de passion. Très vite, je me redressais pour retirer mon t-shirt et le balançais dans la pièce. Après tout ce temps sans l’avoir touchée, je mettais finalement plus de douceur dans mes mouvements pour pouvoir profiter pleinement de ce moment. Un baiser par ci et par là, de ses lèvres en descendant jusqu’à sa poitrine, et ma main se laissant balader sur certaines parcelles de son corps comme entrain de le redécouvrir. Chacune de ses courbes étaient effleurées par mes mains pour l’émoustiller encore plus. Brulant de désir, la nuisette atterrissait déjà par terre et les quelques boutons de mon pantalon étaient déboutonnés. Rien ne pouvait me troubler, je ne pensais plus à rien, juste me délecter de cet instant qui serait sans doute le dernier.
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MessageSujet: Re: this can't be the end (avery) (#)   this can't be the end (avery) EmptyJeu 5 Juil - 23:15



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Ce n’est pas une bonne idée. Elle en est parfaitement consciente, en plus. A partir du moment où Sean l’a mise au défi d’enfiler cette nuisette qu’il lui avait offerte, quelques années plus tôt, elle a su tout de suite que c’était une mauvaise idée. On ne peut pas vraiment dire que la situation soit simple. Ils sortent tous les deux de leur rendez-vous au tribunal, où les papiers du divorce ont été signés après un an et demi de procédure. C’est désormais officiel. Plus rien ne les relient tous les deux. Ils ne sont plus mariés, et ils forment encore moins un couple. Elle allait devoir retrouver son nom de naissance, et réapprendre à vivre sans la présence de Sean à ses côtés. Ce dernier lui avait proposé de venir boire un verre dans leur ancien appartement, pour terminer ce rendez-vous sur une note un peu plus positive, et ainsi, se dire au revoir correctement. Elle se doute bien qu’ils seront amenés à se croiser dans les rues de la ville, mais ils ne seront pas obligés de venir s’adresser la parole. La rousse se doute bien que ce sera un peu douloureux, au début. Elle ne pourra pas faire comme si rien ne s’était passé entre eux. Ils ont un passé commun, tous les deux. Avery ne pourra certainement pas l’oublier, pas tant que ses sentiments pour son ex-mari seront encore présents. Au fil des années, ses sentiments se sont intensifiés, et même si elle a décidée de mettre un terme à cette grossesse, d’ôter la vie à ce petit être grandissant en elle, elle ne l’aimait pas moins pour autant. Sean l’a surement cru. Avery s’est éloignée de son mari. Ce dernier a cru un instant qu’elle avait un autre homme dans sa vie. C’est ce qu’elle a entendu. Ce n’était pas du tout le cas. Sean est le seul et l’unique homme qui l’intéresse réellement. Elle l’a aimé. Elle l’aime. Elle l’aimera. Alors, quand elle s’observe devant le miroir, dans cette nuisette, elle se trouve ridicule. Son ex-mari est dans l’autre pièce, surement en train de boire sa bière, et elle, elle se retrouve à moitié nue, dans la salle de bain, se passant un peu d’eau sur le visage. Un peu comme si elle cherchait à se raisonner, elle-même. Ce qui est d’autant plus étonnant, c’est que la rousse arrive presque à se lâcher. Bon l’alcool doit aider. Il faut dire ce n’est pas dans ses habitudes de boire beaucoup d’alcool, alors forcément cela doit lui monter un peu à la tête. Elle prend un instant, comme si elle cherchait des raisons de revenir en arrière, de se rhabiller normalement. Et puis, la rousse, elle se ressaisit, et elle sort de la salle de bain pour retourner dans la pièce principale. Elle retrouve Sean, assis sur le canapé en train de boire sa bière. Un peu comme elle l’imaginait. Avery, elle l’observe en souriant, avant de lui demander son verdict. Certes, elle avait réussi à la mettre sur elle, à rentrer dedans sans aucun problème, mais cela ne veut pas dire pour autant qu’elle la porte aussi bien que quelques années plus tôt. Le regard de son ex-mari se pose sur elle, et comme si on revenait quelques temps en arrière, il n’ose plus la lâcher des yeux. C’est une petite victoire pour la rousse. Ce n’est pas n’importe quel homme qui pose son regard sur elle. C’est lui. Le seul qui a réellement compté dans sa vie. Non pas qu’elle en ait eu beaucoup, bien entendu. C’est simplement Sean. Son Sean. Il ne l’est plus réellement désormais, et elle trouve que c’est bien dommage. Son ex-mari pose sa bière et se lève du canapé, avant de se rapprocher d’elle tout en lui disant qu’elle est magnifique. Ce compliment l’a touche. Enormément. Avery s’apprête même à le remercier, mais il vient à lui dire qu’elle lui fait autant d’effet qu’auparavant. Il lui sourit, et elle en fait de même, tout en se mordillant la lèvre. On pourrait presque croire qu’elle cherche à l’allumer. Et à vrai dire, elle ne s’est pas trop si c’est le cas. La rousse, elle est un peu perdue. C’est comme si elle se lâchait, refusant un instant d’avoir tout sous contrôle. Ce qui n’est pas du tout dans ses habitudes, c’est clair. Leurs regards posés l’un sur l’autre, elle le voit Sean, qui se rapproche de son visage doucement. Et il s’arrête, comme si c’était pour lui demander la permission de se rapprocher d’autant plus. Avery, elle ne montre aucun signe d’opposition. Au contraire, elle lui fit un léger signe de tête, comme pour lui donner son approbation. Sans plus attendre, Sean vient l’embrasser. A cet instant présent, elle oublie le fait qu’ils ne sont plus mariés, ni même ensembles. Avery, elle est heureuse. Rien que de ressentir le contact de ses lèvres sur les siennes, elle ressent comme un sentiment de plénitude. Sean ne se contente pas simplement de l’embrasser. Il l’a soulève pour pouvoir l’emmener sur le canapé, l’allongeant avant de venir s’allonger sur elle, tout en continuant de l’embrasser. Elle passe ses bras autour de son cou, donnant plus d’intensité au baiser qu’ils étaient en train d’échanger. Il était tellement passionnel. Ils se retrouvent comme au début de leur relation, mais ce n’est pas réellement pareil. A travers ses baisers, la rousse elle le ressent comme un adieu. Après tout, tout est terminé entre eux. C’est une belle façon de mettre un point final à leur histoire, dirons-nous. Sean retire son t-shirt, et la rousse ne put s’empêcher de rire en le voyant le balancer dans la pièce principale de l’appartement. Elle revit à travers ses caresses, ses baisers. Chacun réapprend à connaitre l’autre, la moindre parcelle de leurs corps à nouveau liés. Les quelques vêtements qu’ils portaient ne tardèrent pas à retrouver le t-shirt de Sean, au sol. Avery, elle sourit timidement, brûlante d’envie d’aller plus loin. Ils sont plus proches qu’ils ne l’ont été ces derniers mois. Ce soir, ils partagèrent une dernière nuit d’amour. Le temps d’une dernière fois, leurs corps ne firent plus qu’un. A croire que durant l’espace d’une soirée et d’une nuit, le temps s’était arrêté. Avery s’était réveillée, quelques heures plus tard, blottie dans les bras de son ex-mari. Comme si rien n’avait changé entre eux. C’était avant que la rousse ne se mette de nouveau à cogiter, à se rendre compte que c’était un adieu entre eux. Avery tente de se faire la plus discrète possible, pour se lever du canapé et aller retrouver ses vêtements dans la salle de bain. Elle récupère ses autres affaires, avant de porter son regard sur Sean, une dernière fois. Elle lui laisse ensuite la clé de leur appartement sur le bar de la cuisine avant de quitter les lieux, le laissant encore endormi sur le canapé. Avery et Sean ne sont plus. Il est temps d’aller de l’avant.
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