contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: — the right to keep silent (joshua) (#) Sam 12 Mai - 17:17
the right to keep silent
joshua et ellie / There is a swelling storm And I'm caught up in the middle of it all, And it takes control. Of the person that I thought I was The boy I used to know.– DEAN LEWIS.
Rien n'allait droit en ce moment. Rien n'allait comme il le fallait. Ellie était en stress total, l'anxiété grandissait dans le bas de son ventre. Isaac était à l'hôpital. Il avait prit des coups de couteaux et elle n'arrivait pas à croire que tout ceci était possible. Que tout ceci s'était déroulé dans la ville de Wellington. Paisible endroit où rien de bien grave ne se passe. Cruelles intentions. Il fallait se rendre à l'évidence, même la plus tranquille des bourgades avait son poison. La criminalité s'infiltrait plus vite et gagnait les rues enchantées. Et clairement, elle ne pouvait rien faire de plus. La justice a ses limites, la belle en avait conscience et elle ne pouvait tout gérer. Surtout en ce moment où sa vie privée basculait lentement. Elle n'en avait pas conscience, ça non.
Les dossiers s'accumulaient sur son bureau. Un réel bordel dont elle ne trouvait pas le bout. Elle se prenait constamment la tête à savoir où telle chose était rangée, mettant à sac la petite pièce qu'elle occupait. Seulement, là, il fallait qu'elle fasse du rangement et rapidement. En effet, Ellie était sur une affaire d'homophobie. Un truc comme ça. Pour tout dire, elle n'avait même pas eu le temps d'étudier le dossier comme il se devait. Elle l'avait simplement prit dans le tas, à un de ses collègues, ayant reconnu un prénom. Son prénom. Le voisin de Dylan. Le charmant voisin sur qui elle avait des doutes. On le sait tous, Ellie est une amie accomplie et bienveillante. Donc forcément, en voyant son nom, elle n'avait pu s'empêcher de le prendre. Un prétexte de plus pour convoquer le jeune homme dans son bureau et en connaitre d'avantage sur le dit homme. Seulement, elle n'était pas de la meilleure des humeurs. Shelby avait fini par ranger son bureau en à peine cinq minutes, tandis qu'on lui faisait part de l'arrivé du jeune homme. Franchement, recevoir un appel pour dire qu'on est convoqué au commissariat, ça ne doit pas mettre dans une humeur bien folle. Autant dire qu'elle s'attendait à le voir, la mine déconfite et les nerfs à bloque. Inspirant légèrement, Ellie fit signe à la secrétaire de faire entrer l'accusé. Oui, c'était un accusé de violences aggravée sur un civil. Autant dire, pas une mince affaire. Mais tous les éléments en main, Ellie s'était rendue à l'évidence qu'elle aurait sans doute fait la même chose dans son cas. Mais là n'était pas vraiment la question. Il avait frappé un homme qui avait fini par porter plainte contre lui. En même temps, au vue de la tronche qu'il avait, c'était normal. Le nez dans le dossier, la belle entendit la porte s'ouvrir et les pas s'avançaient dans son bureau. Elle ne releva même pas le nez du dossier qu'elle relisait et se contenta simplement de dire : Vous pouvez vous asseoir monsieur Pennyworth. La voix glaciale. Une tempête était en prévision. Il s'exécuta et Ellie finit par relever son regard vers lui, claquant le dossier au même moment. Vous savez pourquoi vous êtes ici ? Ne sait-on jamais. Il devait le savoir, mais Ellie préférait tout de même, poser la question.
Dernière édition par Ellie Shelby le Dim 13 Mai - 12:24, édité 1 fois
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Sujet: Re: — the right to keep silent (joshua) (#) Sam 12 Mai - 18:54
❝the right to keep silent❞ Ellie & Joshua
Devant la glace de la salle de bains, je frotte mon poing encore un peu ankylosé. Quelques égratignures s’y trouvent encore, signe de la bagarre à laquelle j’ai dû prendre part avant-hier soir. Il faut dire qu’à force de m’être acharné sur cet homme, j’y ai laissé quelques petites marques… mais c’est toujours moins que l’état dans lequel j’ai laissé ce crevard la tête dans le caniveau, avant de raccompagner Devon, la réelle victime de l’histoire. Une agression homophobe. Peu coutumier du milieu gay, j’apprenais à m’en rapprocher et démystifier un peu toutes les idioties qui peuvent être rapportées au sujet de l’homosexualité, au point de me faire au moins un bon ami – et maintenant deux, en comptant le jeune homme. Si je ne comprenais pas encore tous les tenants et les aboutissants de ce choix de vie, jamais je n’avais éprouvé la moindre haine, tout au plus de la curiosité. Alors, voir cette haine se déchaîner devant moi, surtout un soir où ma femme avait tout fait pour me rendre complètement marteau, cela avait libéré cette partie de mon être que je cherche à garder enfouie par tous les moyens. Espérons qu’elle se soit à nouveau terrée, et pour un moment. Sonnerie de téléphone. Je fronce les sourcils et jette la serviette sur mon épaule pour saisir le téléphone. « Allô ? Oui, c’est bien moi. Pardon ? Euh… eh bien, c’est-à-dire que j’ai un travail, et je dois… non, mais ce que j’essaie de vous dire, c’est que… écoutez, j’essaie de rester poli, mais vous semblez tout faire pour me forcer à me faire entendre d’une façon beaucoup moins diplomate. » lâchais-je sur un ton laconique et un tantinet menaçant. Devant l’insistance d’un fonctionnaire bien zélé, je lève les yeux au plafond, en soupirant. « Ok, ça va, je vais me débrouiller. Mais j’espère pour vous que ça ne va pas durer trois heures, j’ai une vie, contrairement à d’autres. » Et sur ces bonnes paroles, je raccroche sans prêter attention aux protestations à l’autre bout du fil. Sérieux, convoqué chez les flics maintenant ? Je soupire et regarde encore mon poing. Je suis sûr que c’est pour ça, et si c’est juste histoire de témoigner, ça pouvait bien attendre que ce soit dans mes horaires, non ? Agacé, je m’habille rapidement et saute dans ma voiture en direction du commissariat. Et étonnamment, je me surprends à invectiver quasiment tous les autres automobilistes sur ma route. D’un naturel et d’un tempérament à la fois calme et gentil, je le suis beaucoup moins quand quelque chose me tape sur le système. Là, c’est le taureau qui voit rouge. Et qui s’obstine à ne pas changer d’humeur jusqu’à ce que le problème soit réglé. Je me gare sur le parking et rentre à la volée dans le bâtiment, jusqu’au comptoir d’accueil. « Joshua Pennyworth, j’ai été convoqué par un de vos collègues… Vu votre tête, ça doit être vous, que j’ai eu au téléphone. » J’affiche un petit sourire en coin, lorsque la secrétaire se mit à déglutir en me dévisageant de la tête aux pieds. Sourire bien vite effacé pour faire de nouveau place à la mine ombrageuse qui flotte sur mes traits depuis que je suis parti. Je suis la jeune femme et rentre dans le bureau d’une autre femme. C’est bizarre, sa tête me dit quelque chose. Mais je ne suis pas d’humeur à essayer de me souvenir de qui il s’agit. Je m’installe sur le fauteuil sans même la saluer ni la remercier de pouvoir m’asseoir. Oh, tu lèves les yeux, petite brunette ? Papa s’impatiente, là. Ah, enfin. Et le claquement de dossier, pour le côté dramatique, il faudra le retenter. « J’imagine que c’est pour me remettre une médaille. Je vois difficilement pour quelle autre raison on me forcerait à manquer mon service au restaurant. » ironisais-je en fusillant la jeune femme du regard. L’humour british n’est peut-être pas la meilleure option, mais là, je suis grognon et je n’ai rien de mieux à lui servir. J’ai horreur qu’on m’empêche de faire mon boulot, surtout pour des broutilles. « Enfin, je pense surtout que c’est pour témoigner par rapport à l’agression dont a été victime Monsieur Morisson. » Bras croisés, je soupire et arque un sourcil. « Sans vouloir être grossier, pourrait-on faire vite ? J’aime beaucoup votre sens de la mise en scène, mais je regarderai un épisode de NCIS pour avoir le packaging complet. » Et insolent, avec ça. L’obstination est un vilain péché, je sais.
Pando
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Sujet: Re: — the right to keep silent (joshua) (#) Ven 18 Mai - 0:57
the right to keep silent
joshua et ellie / There is a swelling storm And I'm caught up in the middle of it all, And it takes control. Of the person that I thought I was The boy I used to know.– DEAN LEWIS.
Ellie n'était pas le genre de personne à avoir la langue dans sa poche. Bien au contraire. Elle parlait constamment, sans aucune retenue. Faisant volter sa langue sans réfléchir à la moindre de ses paroles. C'était une personne entière qui n'avait pas peur de blesser les gens. Elle estimait que la franchise était une qualité, pas un défaut. Et pourtant, plusieurs fois, elle avait blessé ses proches par les mots, regrettant par la suite. Elle s'excusait. Oui, ça lui arrivait. A de rares occasions quand elle estimait être aller trop loin. Même avec Isaac, Ellie ne savait pas faire preuve de tacts. Et lui non plus d'ailleurs. C'était sans doute pour cette raison qu'ils se supportaient et s'aimaient depuis autant d'années. Ils n'avaient pas peur de blesser l'autre, puisque de toute façon, l'autre en faisait de même.
Un silence de plomb s'était imposé dans son bureau tandis qu'elle attendait sa venue, tranquillement et posément, la tête dans un dossier. Elle relisait une dernière fois ou faisait mine de le faire en tout cas. Elle pouvait être une vraie garce quand elle le voulait, Ellie. Non pas qu'elle avait de l'être avec lui, mais forcément, voir son prénom dans un dossier sachant qu'il traînait sous les yeux de sa Dylan enceinte, ça n'avait pas du tout plu à la belle. Bref, quoi qu'il en soit, il avait fini par faire son entrer, prenant place en fin d'elle, tandis que Shelby daigna enfin lever la tête vers lui, tout en refermant son dossier. Il était grand. Elle n'avait pas eu le souvenir d'une personne aussi grande. Ouais bon, au pire, Ellie était tellement petite que tout le monde faisait géant près d'elle. Elle finit par lui demander s'il savait pour quelle raison il se trouvait dans son bureau, là tout de suite. La belle attendait une réponse sérieuse mais pour tout dire, elle ne fut pas déçue du voyage. J’imagine que c’est pour me remettre une médaille. Je vois difficilement pour quelle autre raison on me forcerait à manquer mon service au restaurant. Il s'inquiétait vraiment pour son service ? Ellie ne pu s'empêcher de retenir un sourire amusée, quant à sa remarque. Il se prenait pour le premier des rigolos lui. Et ça aurait pu s'arrêter là. D'ailleurs, il aurait mieux fait de se taire. Son humour suffisait à une seule phrase, pas deux, ni trois d'ailleurs. Enfin, je pense surtout que c’est pour témoigner par rapport à l’agression dont a été victime Monsieur Morisson. Il touchait presque au but. Mais non. Personne ne lui disait de se taire ? Sans vouloir être grossier, pourrait-on faire vite ? J’aime beaucoup votre sens de la mise en scène, mais je regarderai un épisode de NCIS pour avoir le packaging complet. Clairement, il était un genre de personnage assez unique et Ellie était la spectatrice de sa descente aux enfers. Elle n'avait pas dit un mot, le laissant faire son numéro. Elle rigolait, mais pas vraiment parce qu'il avait un humour de dingue. Non. Plus parce qu'il ne savait pas du tout ce qui l'attendait par la suite. Et la surprise serait de taille. Au bout de quelques secondes, la jeune femme finit par reprendre son sérieux, retrouvant le visage fermé qu'on lui connaissait par ici. Elle croisa ses mains sur le bureau, tout en le toisant sans cligner des yeux. Un peu sérieuse, voir trop. Qu'importe, c'était plus pour reprendre de la contenance. Je suis heureuse que vous trouviez tout ceci amusant et tout le reste. Vraiment. Elle inspira légèrement avant de reprendre. Mais vous pouvez oublier votre service, au moins pour une heure ou deux. Et si ce n'était que ça. En fait, vous n'êtes pas témoin dans cette affaire, mais plutôt suspect. Ce qui était totalement différent. Elle s'amusait de voir sa mine changeait, comme déconfite au fil de ses mots. Un certain Monsieur Withaker a porté plainte contre vous pour coups et blessures. Ellie connaissait l'histoire et pour tout dire, dans le fond, elle aurait sans doute fait la même chose. Mais on ne parlait pas d'elle, pas de son jugement personnel. Non, on parlait de la justice, de la police et de la sécurité. On parlait aussi de l'égalité de chacun. Et ce monsieur était dans son droit de porter plainte après tout, même si c'était un con. Vous avez quelque chose à dire par rapport à ça ? Le début des problèmes, clairement.
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Sujet: Re: — the right to keep silent (joshua) (#) Dim 3 Juin - 11:26
❝the right to keep silent❞ Ellie & Joshua
Elle parle peu, la demoiselle. Alors, en signe d’ennui, je croise les bras sur mon torse et attend sagement qu’elle daigne enfin me répondre… non sans jeter un œil à ma montre et tapoter doucement du pied sous la table. Impatient ? Clairement. Devon n’a pas voulu se rendre au commissariat, mais le commissariat m’a rattrapé. Y serait-il finalement allé sans m’en informer, pris par le remord ? C’est possible. Toujours est-il que j’ai une sainte horreur de devoir me coltiner ce genre de surprise lorsque je dois me mettre aux fourneaux. Certes, cette femme fait son travail, mais de là à m’empêcher de faire le mien, il y a une limite à ne pas franchir. Et de toute évidence, elle semble prête à le faire. « Une heure ou deux ? » répétais-je, en arquant un sourcil. Chérie, tu n’as aucune idée de ce que tu racontes. Il n’est pas question qu’une détective mal lunée sur ses talons aiguilles ne m’empêche d’aller bosser. Alors, deux de mes doigts se mirent à tapoter mon biceps, signe relativement éloquent que ma patience commençait peu à peu à s’émousser au fil des secondes. Suspect ? Deuxième avertissement visuel pour la miss Shelby : mon visage devint de plus en plus fermé, ma mâchoire se serra et mes doigts tapotèrent encore un peu plus vite. J’espère que tout ceci n’était qu’une vaste plaisanterie d’un goût tout à fait incertain, car autrement, le poste allait trembler. De quoi pouvait-on bien m’accuser ? J’ai sauvé la peau d’un gars qui allait se faire tabasser à mort et planter dans une ruelle juste parce qu’il était amoureux d’un autre homme. « Whitaker, c’est qui ça, ce Whit… » Ca y est, j’y suis. Je comprends enfin, alors je m’interromps. Devon n’a rien à voir là-dedans : c’est cette ordure d’agresseur qui est allé porter plainte contre moi, pour l’avoir frappé. Je baisse la tête sur mes chaussures et prend une grande inspiration pour tenter de rassembler mes pensées. Les épaules tendues, je serre les poings. On croit rêver. On marche sur la tête, dans cette fichue ville. On sauve un innocent, et on se fait rattraper par une procédurière qui veut que justice soit rendue à l’agresseur ? Je plaque sèchement mes mains ouvertes sur mes cuisses, puis je relève enfin les yeux sur mon interlocutrice. Une lueur mauvaise y danse, promesse d’un tempérament volcanique alimenté par un instinct bestial. Témoin d’une partie de ma personnalité que je préfèrerais garder enfermée derrière cette façade de gentil garçon serviable, mais qui ne peut rester impotente face à tant d’absurdité. « Oui, j’ai quelque chose à dire. » répondis-je d’une voix doucereuse, grave et dosée d’un soupçon de menace. Je m’avance doucement sur ma chaise, comme pour confesser un secret à l’agent Shelby. « Si j’avais su qu’il était capable d’un tel niveau de bassesse et qu’il soit appuyé par votre profession, j’aurais pris la peine de serrer sa gorge entre mes mains jusqu’à ce qu’il se noie dans son propre sang. » Le Joker de Batman aurait été moins persuasif que moi dans la façon que j’ai eu d’énoncer le fond de ma pensée à cet instant précis. Cependant, je prends conscience que ceci pourrait se retourner contre moi, alors je tente d’être un peu plus rationnel… « Vous vous foutez de moi, là ? Ce mec a tabassé un gars dans une ruelle, il a sorti un couteau pour le planter, j’suis intervenu pour l’en empêcher et pour me défendre… Et tout c’que vous trouvez à faire, c’est me faire venir ici parce que ce crétin a porté plainte pour coups et blessures ?! Vous êtes payée au ratio connerie par jour, ou c’est juste pour le plaisir d’emmerder le monde ?! » Je plaque mes mains sur la table qui nous sépare, provoquant un bruit sec qui résonne dans toute la pièce. « Vous réalisez un peu l’absurdité de c’que vous avancez, au moins ? Rassurez-moi ! » Eh… j’ai dit que j’allais tenter d’être un peu plus rationnel… J’ai tenté.
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Sujet: Re: — the right to keep silent (joshua) (#)
— the right to keep silent (joshua)
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