LIZZIE ★ let me be a part of the narrative

elizabeth waltham

Don't take another step in my direction
I can't be trusted around you

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ 01. Elle sait qu'elle est bisexuelle depuis qu'elle a douze ans, et a fait son coming-out quand elle en avait seize. 02. Elle n'est rien sans son café du matin, et fonctionne à peine sans caféine dans les veines. 03. Elle est végétarienne depuis l'université, et plus vegan qu'autre chose la plupart du temps. 04. Elle possède quelques tatouages qui sont uniquement visibles quand elle porte très peu de vêtements. 05. Elle a un petit bichon qu'elle aime comme si c'était son enfant. 06. Elle a toujours un carnet de croquis dans sa poche, ainsi que son iPad dans son sac pour dessiner dès que l'inspiration arrive. 07. Elle s'envole pour l'Australie chaque Noël, seule période de l'année où elle voit sa famille. 08. Elle et Chris s'entendent comme chien et chat, à toujours se faire les pires crasses du monde mais à s'adorer coûte que coûte. 09. Elle est très volage, malgré le fait qu'elle soit amoureuse du même homme depuis qu'elle a seize ans. 10. Elle possède une cicatrice sur le torse, qu'elle a reçu à onze ans après qu'une des blagues de Chris ait très mal tournée.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ jennifer morrison</pris> elizabeth waltham

l'histoire de ma vie

I am the one thing in life I can control

« Mais non, maman… Bien sûr que… Arrête d’en rajouter… »
Lizzie soupire lourdement en fermant la porte de sa maison. Son chien accourt immédiatement pour la saluer, sautant joyeusement avec de petits cris de bonheur. Elle se baisse pour le prendre dans ses bras, téléphone coincé entre son oreille et son épaule.
« Evidemment que je… » elle continue, avant de se faire interrompre une fois de plus, et lève les yeux au ciel. Sa voix devient bien plus sarcastique lorsqu’elle répond, « Non, je vais le laisser dormir à la rue. Il l’a bien mérité. »
Comme si c’était possible – comme si elle allait laisser Chris dormir dehors, au lieu de l’accueillir à bras ouverts. Ils ont beau s’être fait les pires crasses du monde lorsqu’ils étaient gamins, il n’en reste pas que Chris est son petit frère. C’est le devoir de Lizzie de le protéger coûte que coûte, de s’assurer qu’il va bien malgré toutes les conneries que sa salope d’ex lui a fait subir.
Leur mère, une fois n’est pas coutume, s’excite encore pour rien. Lizzie trouverait cela adorable, si ce n’était pas aussi envahissant. Même avec un océan qui les sépare, elle arrive à imposer sa présence dans la vie de Lizzie – ce n’est pas pour rien qu’elle est restée en Nouvelle-Zélande quand le reste de la famille s’est relocalisée en Australie, après tout.
Elle ne voit même pas le problème. Chris a débarqué la semaine dernière, a posé ses valises dans la chambre d’amis, et s’est bourré la gueule avec Lizzie à peu près tous les soirs depuis. Classique.
Leur mère est juste très douée pour en faire des tonnes, comme si le ciel allait leur tomber sur la tête, ou comme si Lizzie était la pire sœur au monde. Elle a essayé de tuer Chris une seule fois. Par erreur. Quand elle avait neuf ans. Pas de quoi en faire une caisse, sérieusement.
« Sinon, comment ça va ? » Lizzie demande en entrant dans sa cuisine. Elle ouvre le frigo et trouve les restes du thai food de la veille, qu’elle attrape et fout au micro-onde.
Sa mère change de sujet assez facilement, pour quelqu’un qui paniquait il y a à peine dix minutes, parlant de cette pièce de théâtre qu’elle est allée voir la semaine dernière, et de cette soirée mondaine, et ceci, et cela. Lizzie lève un peu les yeux au ciel – depuis quand sa mère a un emploi du temps plus chargé que le sien ? – mais écoute attentivement.
Et puis, la bombe. « J’ai reçu une très jolie carte pour mon anniversaire. De la part d’Alec. »
Lizzie ferme les yeux. Prend une large inspiration. Expire lentement. « C’est… gentil de sa part ? »
« Tellement adorable. C’est les petites attentions qui comptent, tu sais ? »
Parlant de sa mère et d’en faire des tonnes… Alec lui souhaite son anniversaire tous les ans depuis qu’il est en couche-culotte, et tous les ans elle ne peut s’empêcher de s’extasier devant le fait. Lizzie sait pertinemment pourquoi – elle ne connaît sa génitrice que trop bien – et s’entête à ignorer les sous-entendus. Ce qui n’empêche jamais sa mère de continuer, encore et toujours…
« Il est toujours célibataire ? »
« Aux dernières nouvelles… » Lizzie lève les yeux au ciel une fois de plus. Comme si elle n’était pas intéressée. Comme si elle n’était pas au courant de tout ce qui se passe (ou ne se passe pas) dans la vie d’Alec. Comme si elle ne pouvait pas s’empêcher des crises de jalousie dès qu’une femme l’approche de trop près, comme si elle ne se jetait pas dans les bras du premier venu pour l’oublier. Elle aimerait tellement l’oublier, lui et les sentiments qu’elle a à son sujet. « Je lui passerais le bonjour pour toi. »
« Un si gentil garçon… Tu te souviens quand vous aviez seize ans et… »
« Okay, maman, je dois y aller. Bisous. »
Non mais.