L’horoscope du jour... (Harper et Noa)

Je vis n’importe comment en ce moment. L’idée, c’est de passer le moins de temps possible à la maison. Uniquement pour venir prendre une douche et du linge propre. Je pourrais m’en passer. Je peux utiliser les sanitaires du Centre Nautique. J’y est pensé. Je l’ai fait durant une semaine depuis l’anniversaire. Juste après l’anniversaire. Le temps de... Bah ! Le temps de prendre du temps. J’ai même songé à utiliser une laverie automatique pour le linge, mais c’était allez trop loin. C’était partir. C’était... Ç’aurait été vivre dans ma voiture en mode vagabond. J’aurais eu un fourgon, oui. Une voiture, c’est plus délicat. J’ai pourtant prévu le pire en cas de nécessité absolue, avec des points de repli. Mais je ne suis pas partie. J’ai prévu par contre. Prendre un boulot en urgence et louer un garage dans un coin paumé de Wellington. Ça, c’est ma base de repli en cas de problèmes. Le boulot pour le loyer et manger en cas de... Putain, ce qui me tourne dans la tête en ce moment ! J’envisage le pire. Pourquoi le pire ? Pourquoi est-ce que j’en arriverai au pire ? Je sais qu’à un moment donné, j’arriverai à ce pire. Peut-être pas. J’en sais rien.

C’est l’occasion aussi de récupérer mon courrier : une carte postale d’un copain qui étudie en Australie, une facture et mon magazine mensuel de surf. Je le feuillette sans vraiment m’arrêter sur un article. Je me retrouve rapidement dans les dernières pages. Je découvre avec un grand étonnement qu’il y a une rubrique horoscope du mois. J’avais jamais fait attention. Je cherche le signe qui correspond à ma date de naissance, poissons, et lit en diagonale ce qui est écrit : Une très belle rencontre pourrait survenir. Elle pourrait même être digne de ce que vous imaginez depuis plusieurs années. Votre vitalité vous sera insufflée par vos amis qui savent vous sortir de votre routine. Acceptez les invitations, car vous passerez du bon temps. Du n’importe quoi. Je suis sûre que pour tous les signes c’est du même acabit, que d’un mois à l’autre, ils recopient ce qui était pour l’un pour le mettre à l’autre. Je ne me suis jamais attardée sur ce genre de délire. Je ne sais pas pourquoi j’ai achevé l’ouverture du magazine à cette page. Je n’ai pas le temps d’achever ma réflexion sur ce hasard que l’on sonne à la porte. Courrier en main, je vais ouvrir. Je me retrouve devant une jeune femme. Je l'observe rapidement avant de baisser le regard sur ma main, sur le magazine qu'elle tient. — Ah ouais ! Puis j'ai un petit sourire pour elle. — Alors c'est toi la super rencontre qui va bousculer ma routine ?

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{l’horoscope du jour}
crédit/ tumblr ✰ noa & harper.

Ce matin, Harper est concentrée sur son travail. Elle a un important devoir à rendre pour la fin de semaine à l’université. Mais le sujet la bloque un peu. «Un réaction de stress face à une surprise ou un imprévu. Décrivez et commentez la réaction du sujet. »  La jolie brune a soudain un éclair de génie. Qui serait mieux placé pour l’aider sur cette problématique que Kenzo ? Depuis le temps qu’ils travaillent ensemble, Harper sait que ce genre de situation et de réaction doivent lui être familières. Elle sait aussi que ses professeurs apprécient lorsqu’elle s’appuie sur des faits réels. Harper quitte donc en vitesse son pyjama, elle enfile un jean et un t-shirt. La jeune femme quitte donc son appartement avec dans son sac à main un bloc-notes et de quoi écrire. Elle est pleine d’espoir, elle espère que son ami pourra l’aider, et surtout qu’il sera bien chez lui vu qu’elle n’a pas annoncé sa venue…

Harper frappe à la porte d’entrée et attend. C’est une jeune femme qui lui ouvre, son visage lui semble familier. En un instant Harper reconnait la belle Noa, celle qu’elle avait rencontrée lors des speed-dating caritatifs de la Saint Valentin. « Alors c’est toi la super rencontre qui va bouleverser ma routine ? » Harper reste muette, elle est un peu prise de cours par cette situation. Comment tout ceci est possible ? « Bonjour Noa ! » Harper hésite, elle s’est trompée de porte ? Elle ne comprend plus rien. « Une rencontre qui va bouleverser ta vie ? A ce point-là ? » Harper sourit, elle avait oublié à quel point Noa savait brisé la glace et mettre à l’aise.

C’est sûrement le coup du hasard, mais la jolie brune a déjà du coup matière à rédiger son devoir. Elle vient d’être surprise, et complétement prise au dépourvu. Harper fixe Noa comme pour chercher une explication. « Je ne comprends pas. Je viens voir Kenzo. » La jeune femme reste totalement déboussolé par la situation. « Que fais-tu là Noa ? Tu connais Kenzo ? Pourquoi es-tu chez lui ? » Rien dans les conversations qu’Harper a eu avec son protégé ne fait surface dans la mémoire d’Harper. Elle ne souvient pas qu’il ait dit vivre avec quelqu’un. Et puis Noa ne correspond pas à la description qu’il a faite de son amie dont il est amoureux. Le flou reste donc total pour la jeune brune.

Harper reste figée sur le palier de la porte. Elle attend avec impatience la réponse de Noa. En faisant fi de toute cette situation gênante, la jeune fille ne peut pas nier que de revoir Noa lui fait très plaisir. Elles avaient pourtant bien sympathisé au speed-dating, mais le temps à manquer pour que les deux jeunes femmes se revoient plus tôt. Le hasard fait encore bien les choses pour que Noa et Harper se revoient contre attente.

Je ne m’attendais pas du tout à voir la brune avec qui j’avais sympathisé au speed-dating devant la porte. Nous avions échangé quoi ? Un numéro de téléphone, mais pas une adresse. Elle est surprise autant que moi. Je lâche un petit rire quand elle me renvoie l’histoire de la rencontre qui va bouleverser ma vie. Je me souviens de notre conversation, des points communs, de la raison pour laquelle nous avions échangé nos numéros. Points communs, du tragique à revendre, à en écrire du roman pour faire pleurer dans les chaumières, de quoi remplir de drama les vingt-quatre épisodes de la série qui fait elle aussi pleurer... Ouais ! Son histoire et la mienne sont parfaites pour cela. “Bouleverser ma vie”, c’est peut-être fort comme expression, mais c’est peut-être pas si faux. J’aurais bien besoin de tempérer alors qui mieux qu’elle pour me remettre les pieds sur terre. Ce n’est pas pour autant que je vais la prendre à la gorge pour me défouler de mon propre stress.  Le premier choc de la surprise atténué, les questions viennent et surtout un prénom. Kenzo ! Oh mon dieu ! Elle me l’avait dit qu’elle avait rencontré un certain Kenzo. Mon Kenzo ? Mon frère ! — On va faire ça dans l’ordre. Sourire, parce que sans sourire, la vie est moins savoureuse. — Bonjour. Contente de te revoir. J’espère que tu vas bien. Je me décale pour lui laisser voir l’intérieur de la maison. Grande maison, un look très moderne, classe. Ma mère dirigeant une grande entreprise, le niveau sociale a marqué la bâtisse et son aménagement même s’il n’y a pas étalage de luxe. N’ayant pas baigné dedans toute notre vie, nous savons la valeur des choses et prendre ce dont nous avons besoin, sans nous priver certes mais surtout sans sombrer dans l’abondance outrancière. — J’habite là. Enfin, là et dans la dépendance surtout, dans le jardin à côté de la piscine. Je suis donc autant chez moi, que chez ma mère, que chez Kenzo qui est mon frère. Si on parle bien du même garçon gentil et gaffeur... J’hausse un sourcil comme si j’avais un doute, alors que je n’en ai aucun. Il n’y a qu’un seul et unique Kenzo ici. — Pas de chance. Il n’est pas là. Tu vas devoir te contenter de moi ou repartir errer sur les chemins. Mais ce serait dommage, maintenant que tu es là, de te priver d’un des sourires ravageurs de la famille Lane. Je lève la main et agite mon magazine en l'air. — Et tu ne voudrais surtout pas contredire l’horoscope de la semaine. Je serais obligée d’envoyer une lettre sévère au journal sur les compétences du rédacteur. Si elle est venue voir mon frère, je ne pourrais pas le remplacer suivant la raison qui a motivé sa venue. Plaisanterie ou pas. Sourire ou pas.

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crédit/ tumblr ✰ noa & harper.

Harper reste dans la confusion. C’est une bonne surprise, il n’y a pas de doute là-dessus. Mais une surprise qui est tout de même très déroutante. Elle se souvient lui avoir ouvert son cœur, comme elle ne le fait que très rarement. Mais ce que dégageait alors Noa avait plu à Harper, cela l’avait poussé à lui accorder sa confiance. Elle lui avait ainsi ouvert son cœur et confié son lourd passé. Une partie tout du moins. Harper avait eu le sentiment qu’avec elle, inutile de se cacher, de faire semblant, de jouer les filles parfaites à qui rien n’est jamais arrivé. C’était une impression des plus agréables que de se mettre à nu, et de s’y sentir bien.

« Bonjour. Contente de te revoir. J’espère que tu vas bien. » Noa semble heureuse de revoir Harper, ce qui soulage un peu la jeune fille et la fait sortir de sa torpeur. Noa se décale alors comme pour inviter Harper à entrer chez elle. La jolie brune reconnait l’intérieur de la maison de Kenzo. Le luxe d’une maison familiale et chaleureuse comme Harper en a longtemps rêvé quand elle était petite. « J’habite là… Kenzo est mon frère. » Tout s’explique donc enfin, la présence de Noa, la surprise d’Harper. Tout prend enfin du sens. Et la jeune fille se sent soulagée.

Harper finit de détendre complètement l’atmosphère en faisant une petite blague qui fait beaucoup rire Harper. La jeune brune en profite alors pour sourire à Noa et répondre à son invitation et entrer dans la maison. « Du coup, oui je veux bien profiter de ta compagnie. Ça me fait plaisir de te revoir. » Harper espère ne pas déranger Noa dans son programme de la journée. Ce n’est pas dans ses habitudes de déranger les gens, ni de s’imposer à eux. « J’espère quand même que je ne te dérange pas.» Harper sourit de son mieux à Noa pour lui faire comprendre qu’elle est très heureuse de partager ce moment avec elle.

« En fait je suis venue rendre visite à ton frère. J’avais besoin de lui pour un de mes devoirs pour l’université. » Harper doit continuer son explication pour que tout paraisse clair à Noa. « En fait, il est un petit peu mon protégé, une sorte de sujet d’étude. Je fais des études de psycho. Et du coup Kenzo m’aide sur certains sujets qu’il a lui-même subi, ou des choses qui le hantent. » Harper tente de s’expliquer sur la nature de sa relation avec le frère de Noa, mais elle ne sait pas si tout ceci est bien clair. De toute façon, Noa sait qu’Harper est lesbienne. Donc elle ne se fera aucune illusion sur la nature de leurs contacts. La jolie brune essaye de changer de sujet pour retomber sur ses pattes. « Vous avez vraiment une maison magnifique. On y respire beaucoup de joie et d’amour.»

Harper accepte mon invitation à entrer, je vais garder mon abonnement à ma revue préférée de surf. — Non voyons, aucun dérangement. J’attendais une rencontre, alors c’est parfait. Harper et Kenzo, voilà donc l’histoire. Pas banal. — Hum... ton sujet d’étude... psycho... L’image d’Aoline se superpose à celle de Harper. Oui. Non. La situation n’est pas la même. Mon frère a l’air d’accord pour cet arrangement, pour ce que j’en comprends. J’espère qu’elle ne lui soutire pas quelques confidences au-delà de ce qu’il souhaite. Avec Aoline, c’était tout autre chose. Elle a profité de ma détresse sans me dire qui elle était et les conséquences directes qu’il pouvait y avoir au sein de notre famille. A contrario, notre échange entre elle et moi s’est passé justement en toute confiance au speed dating. Nous avons partagé un drame terrible que nous avons vécu l’une et l’autre. Aoline... sa confidence n’avait rien à voir. Elle a eu aussi une expérience des plus horribles, la façon dont elle me l’a dite tenait de l’exemple thérapeutique, aucunement d'un partage de souffrance. J’espère que mon frère ne livre pas tous ses petits secrets. Se retrouver le personnage principal d’une thèse, ça peut-être amusant à première vue, très dérangeant aussi s'il est trop mis à jour. Je l’entraine vers le salon pour nous installer sur le canapé. Des compliments sur la maison. — Il a fallu du temps et beaucoup d’énergie à notre mère pour arriver à atteindre ce confort. Elle en a enchainé des petits boulots, des grands, l’un après l’autre ou ensemble avant de devenir PDG chez BMW. — L’amour, oui. Pour ce qui est de la joie, ça dépend des jours. C’est variable, comme chez tout le monde je suppose. En ce moment, non, ce n’est pas le rire du matin au soir. On a connu plus difficile, alors ça s’arrangera, si j’y mets du mien. Il y a juste à attendre le moment où j’y arriverai... la motivation surtout. — Alors Kenzo te raconte sa vie, dans les moindres détails ? Confession intime ? Sur lui uniquement ? Avec les psys, j’ai eu ma dose de surprises alors je demande avant qu’on me le serve pimenté. Je suis assise sur le canapé, installée confortablement, un bras appuyé sur le dossier, tournée vers ma visiteuse imprévue. J’avais prévu de devenir amie avec Aoline, avant, quand mon frère m’a parlé d’elle. Avant qu’elle joue à la professionnelle sans me prévenir qu’on était déjà de la même famille. Avec Harper, je n’ai pas du tout envie de la même chose, que ça dérape, que la situation devienne épineuse une seconde fois avec mon frère.

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{l’horoscope du jour}
crédit/ tumblr ✰ noa & harper.

« Non voyons, aucun dérangement. J’attendais une rencontre, alors c’est parfait» Harper sourit à son amie, elle est heureuse de retrouver la complicité qui les avait tout de suite rapprochées lors du speed dating. Le feeling est toujours là. Noa accepte avec une fiérté non dissimulé les compliments d’Harper sur la beauté de sa maison. Cela résonne comme une réussite, une revanche sur la vie presque. « L’amour, oui. Pour ce qui est de la joie, ça dépend des jours. C’est variable, comme chez tout le monde je suppose » Sur ce point, il n’y a pas l’ombre d’un doute, les deux jeunes femmes en ont bavé, et plus que d’autres elles connaissent le prix et la valeur des moments de joie et d’amour.  Le passé est souvent difficile à porter et à assumer chez les Watson, mais l’amour fait face. Et c’est ainsi que la famille continue de vivre, continue de croire au bonheur, continue de rire et de sourire. « Alors Kenzo te raconte sa vie, dans les moindres détails ? Confession intime ? Sur lui uniquement ? » Cette question sonne un peu comme une interrogatoire aux oreilles de la jolie brune. Mais la jeune fille ne se dégonfle pas, elle peut tout expliquer. Elle n’a rien à cacher. Et puis c’est honorable de la part de Noa de vouloir protéger son frère, c’est un beau geste. « Pour te rassurer, je vais tout te raconter depuis le début. » Harper prend alors place dans le grand canapé du salon et commence son récit. « Pour te rassurer, je vais tout te raconter depuis le début. » De cette façon Harper cherche à rassurer Noa, elle peut avoir confiance en elle. « En fait, nous nous sommes rencontrés dans un parc. Nous avons été tous deux témoins d’une scène pas tout charmante de plusieurs garçons qui ont insulté et harcelés des jeunes filles qui se promenaient. » Harper prend son temps pour tout bien raconter, elle veut pas laisser d’ombres. « Du coup avec Kenzo nous sommes intervenus, et ça nous a rapprochés. De fil en aiguille, on s’est un peu raconté nos passes temps, nos passions. C’est comme ça que je lui ai parlé de ma passion pour la psychologie. Et c’est ainsi qu’il m’a demandé des conseils. » La jolie brune est consciente qu’elle est en train de faire un long monologue, mais cela lui semble important de ne rien cacher à Nao, pour partir sur des bonnes bases de confiance. « Du coup, on a tous les deux établis une relation où lui me parle de ses difficultés et où moi je l’aide du mieux que je peux à le soutenir et lui faire ouvrir les yeux sur le comportement humain, les réactions auxquelles il faut s’attendre. » Voilà, tout est dit. Harper attend impatiemment la réaction de Noa, va-t-elle comprendre le lien qui les unit ?

J’écoute patiemment les détails que me donne mon invitée. J’imagine Kenzo intervenant pour défendre le groupe de jeunes filles. Trop gentil et respectueux pour laisser passer ce genre de comportement. Mais tellement peu bagarreur ! Je n’ose pas interrompre ses explications par une remarque du style : « Ne me dis pas qu’il s’est pris les pieds dans le tapis et s’est étalé devant les connards. » Parce que mon frère adoré, c’est son style : veux bien faire mais se loupe. — Je vois. J’hoche de la tête pour lui signifier que l’idée de cet échange n’est pas mauvaise. Sans vraiment la connaitre, je me sens en confiance avec Harper. Si je le suis, Kenzo peut l'être. — C’est bien qu’il est quelqu’un sur qui se reposait en cas de besoin. La famille est toujours présente, mais un oeil extérieur c’est parfois mieux. Moins d’amour, moins de compassion, plus de rigueur. Avec les tensions de ces derniers temps, que Kenzo ait quelqu’un à qui demander conseil est une bonne chose... et moi... sauf que moi je suis sourde aux conseils ! Je le sais. Je fonce, j’expérimente et si je me casse la gueule, je ne demande à personne pour m’aider à me relever. J’assume mes conneries. Pas de reproches à faire à qui que ce soit, « Ouais, je t’ai écouté et c’est pire ! » Mais avant de se lancer dans une longue conversation, je me dois d’être une hôtesse digne de ce nom. — Est-ce que tu veux boire quelque chose ? J’ai un petit sourire espiègle. — Profite, c’est moi qui invite. Une note d’humour pour ne pas déroger à mes habitudes. Je me lève sans attendre avançant à reculons vers la cuisine qui donne directement sur le salon dans ce grand espace partagé entre ces deux pôles détente/culinaire et une zone salle à manger  repérable à sa grande table bordée de chaises. — N’hésite pas, nos ressources s’étalent sur un vaste registre. Du jus de fruits bio à quelques alcools, même s’il y en a moins qu’à une époque, café, thé... Et si tu insistes, je peux même te servir un verre d'eau du robinet. Je retiens un rire en me disant qu’on pourrait ouvrir une épicerie. Ma mère veille à ce qu’on ne manque pas de produits frais. — Ensuite tu me diras quel sujet d’étude nécessitait l’intervention de mon frère, aujourd'hui ? Sait-on jamais, peut-être que je pourrais mettre mon grain de sel, que j’aurais une réponse particulière à apporter.