contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Very Bad Trip I - PV Lydia (#) Mer 16 Mai - 6:38
Very Bad Trip I
billy ft. lydia
Cette vibration dans la tempe, ce bruit qui me titille, pourquoi je n'arrive pas à ouvrir les yeux. Je ne fais que me serrer doucement contre ce qui est contre moi. Une peau si douce, des courbes parfaite. J'ai enfin Cleo pour moi. C'est comme un rêve devenu réalité et doucement j'entre-ouvre un œil en soulevant la couverture. Je ne peux pas voir tant mes yeux sont embrouillé, mais je sais distinguer les courbes féminine quand même. Je referme doucement les yeux avec un sourire et je soupire en gardant les yeux bien clos. La tête me vibre tellement que je présume que je peux deviner comment la soirée de hier s'est terminée... Alcool, alcool, alcool et je n'ai certainement pas bu d'eau. Je referme mes yeux et je laisse doucement Morphée revenir me chercher pour une autre petite séries de minutes, histoire de simplement pouvoir me permettre d'étirer mon sommeil. Finalement les rêves qu'on ne fait pas quand on à trop bu... Mes rêves jonglent d'un hamburger qui me chante du Lionel Richie à un lapin qui me parle de manger un hamburger.
Je rigole doucement en sentant ses tambours dans mes tampes me cogner doucement! Bordel Billy à quoi tu as penser quand tu as bu tout cet alcool! Sincèrement j'ai aucune notion de ce qui se passe et je sourit bêtement, parce que cette nuit devait être la meilleure nuit à vie depuis un sacrer bout de temps.... D'ailleurs je fais mon coquin en laissant doucement mes doigts se glisser lentement contre le corps de Cleo. Son parfum sens sacrément différent tiens... Baaah c'est vrais que dernièrement elle à un penchant pour tenter de nouvelles expérience, dieu seul sait dans quel coin elle à acheté celui-ci. D'ailleurs je tombe de nouveau endormi, puisque je sais que mes yeux n'arrivent pas à s'ouvrir, mais je l'entends respirer fortement, elle doit donc sacrément dormir dur la petite demoiselle. Mine de rien, le sommeil me rattrape rapidement et j'avoue que je sens mon corps aussi lourd qu'une brique puisque je tombe littéralement la tête sur l'oreiller. Je ne fais pas long feu et le manque de sommeil se fait sacrément ressentir. Cela dit, je ne peux pas lutter contre ce sommeil, nous sommes bien d'accord, mais à un certain instant, après avoir bu autant d'alcool, je décide de me lever. Premièrement avant toute chose, je viens embrasser doucement l'épaule de Cleo et je commences par m'asseoir dans le lit, tournant le dos à Cleo, ne réalisant pas tout de suite mon environnement n'ayant pas encore même ouvert les yeux. Je fais ma traditionnelle routine du matin, relâchant un bâillement légèrement bruyant, suivis de petit bruit de bouche.
Le goût dans ma bouche est si horrible qu'on croirait un mélange entre une litière et une distillerie. Je ne crois pas avoir autant bu depuis quelques années, mais franchement, il faut bien se faire plaisir un jour ou l'autre non? Fatalement un coup de canon retentit dans mes tempes et j'avoue que ça me fait ouvrir les yeux. La vache... Je ne vois rien, c'est aussi flou qu'un aveugle qui voit pour la première fois et j'ignore dans quel coin on peut bien être. Est-ce que Cleo à encore louer un hôte.? C'est quoi cette connerie... Je tente de me lever et à peine je force pour soulever mon poids, que mes bras ne trouve aucune force, me clouant de nouveau les fesses dans le lit. J'avoue que j'étire un sourire et de ma voix super rauque je rigole doucement en imaginant que j'ai pas eu la force de me lever. Je retente, mais cette fois je force avec tout mon corps. Je réussi à me lever, je titubes quelques secondes, mais j'y arrive en me stabilisant doucement. Je soulève mes bras comme un champion qui vient de gagner une compétition et je regarde Cleo pour voir si elle n'aurait rien remarquer... Apparemment que non. Je rehausse doucement les épaules et je rebaisse les mains en marchant doucement pour découvrir en même temps que je cherche la toilette. La chambre n'est pas particulièrement grande, mais avec la gueule de bois qui prends beaucoup de place dans mon esprit j'avoue que je cherche à m'y retrouver, ayant la vue qui se replace doucement.
Je traîne des pieds, je renifle et j'ai sacrément envie de pisser. D'ailleurs, pendant que j'entre dans la salle de bains, je me vois dans le miroir et c'est marrant parce que autour du cou j'ai une petite culotte. C'est quand même cool Cleo m'a laisser jouer avec sa petite culotte... Bon je sais que les mecs doivent quand même avoir déjà tous fait ça, mais je ne peux pas m'empêcher de le faire avec un petit sourire salace, je viens renifler la culotte... D'ailleurs, aucune odeur n'en ressors mise à part le détergent... C'est des gros mensonge de dire que les culottes ça sens quelque chose finalement... Je viens doucement déposer le tout autour de mon cou comme c'était et j'ouvre la toilette pour commencer à uriner. Ceci dit un bruit étrange me fait lentement tourner la tête vers la baignoire et j'avoue que là je me questionne vachement en changeant de programme. Pourquoi un bruit... Viens de la baignoire... Je glisse doucement ma mains vers le rideau de la baignoire et alors que je le tire doucement, je vois un poulet qui est simplement allonger dans la baignoire et qui me regarde sans réaction. J'avoue que ma tête de con s'affiche bien parce que mon cerveau n'enregistre pas l'information. Puis la logique entre en ligne de compte et je réagit une seconde fois en fronçant les sourcils UN POULET DANS LA BAIGNOIRE! Mais qu'est-ce qu'on à fait comme soirée! Je referme doucement le rideau et je décide de laisser tomber la toilette, puisque visiblement c'est une mauvaise idée... Je referme doucement la porte et je continue à chercher comment vider cette vessie. J'avoue que mon regard s'arrête l'espace d'un instant vers l'évier de cuisine, mais ma logique qui commence à se réveiller me dit doucement ''T'es quand même pas si crade que ça quand même...'' Ouais non, mauvaise idée aussi.
Je cale et la vessie aussi visiblement. FAUT QUE J'ÉVACUE, pas le choix, c'est le plan d'urgence, je vois le balcon et je ne me pose même plus la question si on est encore dans l'envisageable du correct ou non. Je veux dire, on à une PUTIN DE POULE dans la baignoire. J'accours donc dans la chambre, fesse à l'air, sans m'en rendre compte et je vais sur le balcon pour relâcher ce qui semble être une alerte jaune! Alors que je cherche pour défaire mon pantalon, je me rends compte de ma nudité et j'avoue que je suis terriblement troubler, ce qui me force à uriner encore plus rapidement. Je sais que c'est mal, je sais que certaines personnes auront peut-être conscience que je suis littéralement en train de ''pisser'' du balcon de ma chambre d'hôtel je suppose, mais bon... Voilà, la vie est ainsi faîtes. Aussitôt terminée, aussitôt je m'empresse de rentrer dans un silence de ninja pour ne pas réveiller Cleo! Je marche sur la pointe des pieds et je regarde un peu la chambre pour voir dans quel genre de chambre on à bien pût finir! C'est quand même luxueux pour un petit hôtel, du coup je me demande sincèrement durant quelques instants, si on aurait pas décider sur un coup de folie de partir pour Las Vegas ou encore New York!
Comme elle n'a peut-être jamais visiter les états, j'aurais pût avoir envie que Cleo soit dans le délire de se marier même dans les states... Bon en vrais je ne le ferais pas, mais c'est beau de rêver. J'accours doucement vers la petite cuisinette pour voir ce que je peux concocter à Cleo, lorsque mon regard s'arrête justement sur mon portable qui est sur le comptoir. Je devrais peut-être vérifier quelle heure il est et si quelqu'un à tenter de me joindre... Mais en même temps je devrais surtout profiter d'elle, puisque je suis enfin seul à seul et que c'est un rêve de quelques années. Raaaah puis elle dort. Je pourrai quand même envoyer à Lydia une photo de la vue par la fenêtre! Alors que je récupère le portable, je soupire, quelle surprise il est mort. Ayant un Iphone et que j'ignore si un chargeur peut se trouver, je part à la fouille d'un chargeur toujours cul nu avec une culotte autour du cou, juste histoire de garder un dévolu sur ce qui se passe présentement. Bon tant pis, je trouve pas de prise... Je regarde le micro-onde avec un petit sourire salace.
C'est vrais que si on met un Iphone au micro-onde 30 secondes, il va réellement se charger? Je sais que par la physique de la théorie la triangulation des calcula, la force d'impact et surtout la pression ionique que pourrait constituer un micro-onde dans le processeur A7 du Iphone, ça constituerait une sacrée panne de courant et fort probablement que j'explose mon appareil sur le champs. Cela-dit, je suis ironiquement vachement tenter de le faire quand même au bénéfice de la science. Je glousse en m'approchant du micro-onde, mais un mouvement dans le lit me fait sursauter! Je précipite un geste agressif pour reposer mon appareil contre le comptoir et je me dirige lentement, mais sûrement vers le lit. Si Cleo sait que je suis débout, elle va péter un câble, si elle sait surtout que je m'amuse sans elle... Oh j'en sais rien, ce que je sais c'est que je dois m'allonger. Je rehausse doucement la couverture pour venir me blottir contre elle, lorsque mes yeux s'intéresse à un petit détails sur le corps nu que je vois devant moi... Cleo, de souvenir, elle était pas rouquine? Là j'avoue que j'ai un petit doute, mais je suis trop cogner pour m'en apercevoir finalement Je viens lentement glisser mon corps contre le sien, ne laissant qu'une couverture agir tel une barrière, empêchant nos hanches nue de faire contact. Rappelons quand même que cette couverture n'est qu'une fine couverture de satin qui n'empêche pas de ressentir tout ce qu'il y à de merveilleux dans cette accolade. Un instant. Alors que je viens pour déposer ma tête contre l'oreiller, ma tête se fige sur le sac à main près de la porte et j'avoue que je me gratte la tête ayant un pouls un peu plus pesant. Oh non...
Lentement j'approche doucement ma main de sa chevelure et je soulève lentement pour regarder le visage. Une seconde de silence avant un hurlement de panique. « AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhh » Je fige en criant! Comment elle, peut être dans mon lit et surtout nue!!! MON DIEU NON! Crier est une mauvaise idée, puisque la douleur aux tempes laisse ma tête lourdement venir cogner l'épaule de Lydia « LYDIA... non non non non non non » Je répète la même chose en boucle avant de glisser une main sur l'épaule de Lydia soulevant le regard pour ne pas observer quoi que ce soit qui puisse avoir un lien avec son intimité « Bon sang! Mais LYDIA QUOI!!!! Ouvres tes yeux!? » Tant pis, le tout pour le tout, dans un seul geste, j'agrippe ses épaules pour l'asseoir dans le lit et je la remue frénétiquement comme-ci le feu était pris dans la chambre en exposant toutes mes vapeurs de stress d'un coup « TU VEUX BIEN ME DIRE CE QU'ON FOU À POIL DANS UNE CHAMBRE D'HOTEL QUE TOUT LES DEUX!!!! » Elle m'a droguer... AH LA SALOPE, elle à eu ce qu'elle voulait... voulait de... Attends... Si ça se trouve... C'EST MOI QUI L'AI DROGUÉES!!!! « JE SUIS TELLEMENT DÉSOLER!!!! »
Attends pourquoi je lui dis ça! Là c'est toi qui passe pour un psychopathe! Oh mon dieu... J'ai droguer mon ex-cousine par alliance et je l'ai traînée aux états-unis!!! Je me lève d'un coup devant Lydia qui vient de se réveiller, ignorant complètement les paramètres existant comme par exemple que je suis cul nu devant elle « On est JE SAIS PAS OU avec un POULET DANS LA SALLE DE BAIN ET... » je réalises... Mon dieu... La culotte autour du cou... Mes yeux s'agrandissent doucement et je me revois en train de sentir la culotte « Euh... Lydia... Rassure moi... La culotte que j'ai autour du cou...La... La culotte... Que... Elle est à toi? Par tout... hasard? » Mon dieu, faîtes qu'elle dise non. Mais combien sont les chances que la seules filles qui est cul nu dans un hôtel puisse réellement te sortir que non, elle ne va quand même pas t'avoir laisser prendre sa culotte... Ou encore si ça se trouve, ça ne fait que confirmer la théorie de l'avoir droguer. D'ailleurs je ne réalise toujours pas que je suis nu comme un vers devant elle et je mets mes mains devant ma bouche en imaginant le pire scénario. Maryse est descendu par avion ici, elle nous à retrouver tout les deux et nous à obliger à se revoir sous l'effet d'un truc pour savoir si on allait ou non copuler. « MARYSE NOUS À DROGUER... » Billy... Putin, ta gueule... Sérieusement, là elle va te prendre pour un... « Attends... Je rêve ou tu m'a regardé l'entre-jambe.. LYDIA!!! » Je baisse la tête rougissant et je viens de remarquer que j'ai l'oiseau sortit, du coup j'attrape le premier oreiller qui me passe sous la main pour me cacher l'entre-jambe « Bordel de merde POURQUOI ON EST NU... Et dans quelle pièce j'ai foutu mes vêtements!? »
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Sujet: Re: Very Bad Trip I - PV Lydia (#) Sam 19 Mai - 23:12
J’émerge lentement d'un sommeil profond, presque sans rêve, au son d’un gloussement masculin. Et la première chose qui m’interpèle, alors que je bouge sur le matelas d’un lit que je présume être… le mien, c’est les battements de coeur qui résonnent jusque dans mon crâne. Ce qui est particulièrement douloureux, je dois dire. D’ailleurs, ma bouche pâteuse, au goût indescriptible mais particulièrement dégueulasse, m’informe directement du pourquoi de cette douleur lancinante à la racine de mes cheveux que je sais en pétard. Je me paye une sacrée gueule de bois ce matin. Enfin, est-il seulement le matin ? Mes paupières closes ne semblent pas être plongés dans un noir profond donc, je présume que oui. Il y a du mouvement dans le lit, tout d’un coup. Je ne m’en inquiète pas. Particulièrement quand je sens la chaleur d’un corps masculin se blottir contre moi, dans mon dos. Dans ma tête, il s’agit de Paxton. Car c’est évident, ça ne peut-être que Paxton. Seulement, impossible de me rappeler à quel occasion nous aurions pu boire à ce point ou… même comment se sont passés nos retrouvailles. Je sourie en me faisant la remarque intérieure que le sexe est le meilleur moyen de se réconforter, surtout dans notre cas. Ça l’a toujours été, d’ailleurs. Je n’oublierais jamais toutes ces fois où bestialement il m’a prise à chaque coin de notre maison, pour me faire comprendre combien malgré la virulence de nos mots, il m’aimait plus que tout. Je sourie toujours plus, au delà de la douleur qui m’encouragerait à grogner. Je me sens comme sur un petit nuage de quiétude que rien ne pourrait dissiper. Tellement, que j’enfouie toujours plus mon visage sous mes cheveux emmêlés, pour m’endormir à nouveau. Pourquoi se presser à se lever, après tout ? Personne ne m’attends ! Et si quelqu’un m’attends hé bien… je m’en excuserais, voilà tout. J’ai tellement pas envie de me prendre la tête avec les choses de la vie quotidienne, aujourd’hui. Non j’ai juste envie de prolonger ce rêve dans lequel je me prélasse, au delà de toutes conséquences. Je déplore d’ailleurs la sensation - pourtant douce, de ce drap de satin m’empêchant de sentir la peau de Paxton à même mon bassin. Peut-être me prive-t-il d’une alléchante érection matinale dans mon dos, qui m’encouragerait de soigner cette migraine par une bonne séance de câlin matinale ? Oui. J’admets. Je suis gourmande. Je l’ai toujours été au réveil. Soudainement, mes cheveux sont relevés de mon visage apaisé, souriant, par la main de mon compagnon. Je sourie d’avantage en lui soupirant, amoureusement.
_ Bonjour mon amour. Je le salue par instinct, m’attendant à entendre la même chose en retour.
Puis, tout d’un coup, un crie surgit de nulle part. Je ne bouge pas pour autant, n’appréciant pas la douleur qu’il amplifie dans la foulée.
_ Mierda. Il n’peut pas arrêter de gueuler c’lui là. Je bougonne, toujours persuadée de parler avec Paxton, tandis que son front se dépose contre mon épaule dénudée.
La voix se fait de nouveau entendre. C’est celle de Billy.
_ Sors de cette chambre, Billy ! Je grogne plus fort, l’imaginant au bout du lit, horrifié par le fait de me voir à poil dans le même lit que mon ex. _ C’est humain le sexe alors remets-toi…
Faudra bien qu’un jour il trempe son crayon quelque part puis… il devrait être content que ce n’est pas lui dans le lit, justement. J’vous dit pas le malaise après. Ça me ferait presque rire si j’étais pas autant dans le coaltar. Et si j’appréciais pas non plus cette main chaude se mouvant sur ma peau. Billy insiste pour que j’ouvre les yeux. Mais non, quoi ! Je sais très bien qui est dans le lit avec moi, pas besoin que je m’en assure ! D’ailleurs, je voudrais encore pioncer à cause de ma gueule de bois. Ça serait possible qu’il me l’accorde avant de faire appelle à moi comme si j’étais sa mère ?! Réponse immédiate autant que brutale : non. Je suis assise de force dans le lit, agrippée par les épaules, avant d’être secouée mais d’une violence telle que j’ai envie de le tuer.
_ PUTA MAIS ARRÊTE BILLY ! MIERDA ! J’hurle en ouvrant les yeux, ce qui m’est très pénible. _ C’EST QUOI TON PROBLÈME À LA FIN ?
Je vous jure. Autant j’ai acceptée beaucoup de chose de lui, pour lui, mais qu’il me réveille comme ça parce qu’il a une peur bleue des gens à poils dans un lit, c’est impossible ! J’me retiens d’ailleurs de le gifler pour calmer son hystérie, autant que me venger, quand il me hurle qu’il veut des explications pour le fait que nous soyons tout deux nus dans le même lit, dans une chambre d’hôtel. En faite, ça me fige même totalement quelques secondes, le temps que le cerveau accepte l’information et l’analyse. Dans mon état, c’est plus long que d’ordinaire, je vous assure. Et là, quand c’est bon, c’est le choc. Non non non non non non non non non non non non non non non NOOOON ! Non je n’ai pas pu faire ÇA ! Pas pu LUI FAIRE ÇA ! Fuck Mierda Merde ! C’est une catastrophe ! J’ai dépucelée un mec qui ne voulait même pas coucher avec moi de base c’est… c’est… Rhaaa putain j’ai pas de mots pour décrire ça ! Puis, pourquoi il s’excuse ?! Attendez, c’est quand même pas lui qui m’a saoulé pour me sauter quand même ?! Non. Mon gentil Billy n’a pas pu me faire ÇA ! Surtout que… suffisait qu’il demande finalement! Je l’aurais fais sans hésitation ! Attendez. De quoi je parle là d’un coup ? Non. Non. Il ne vaut mieux pas que je m’aventure là puis… ARGH ma tête ! Je la prends dans mes mains comme pour m’ôter la douleur de cette façon. Il faudrait vraiment que Billy arrête de gueuler comme il le fait ! C’est insupportable !
_ Tu pourrais pas baisser d’un ton ! Je lui reproche, dans l’espoir que cela suffise à l’en convaincre. _ Tu amplifies mon mal de tête à hurler comme un malade !
Pour le moment, on s’en branle totalement d’où on est et pourquoi il y a un fucking poulet dans la salle de bain ! Pourquoi ? Parce que ça sert à rien de chercher, les souvenirs vont revenir graduellement dans les minutes voir heures qui passent. Pour l’instant, le plus judicieux serait de commander de l’aspirine puis de se calmer. Ouais. J’aimerais tellement ça, m’enfiler deux aspirines dans l’espoir que ça arrête ces putains de tamtam mentaux !
_ J’y pense ! J’énonce en regardant Billy, suspicieuse. _ Comment ça se fait que toi tu puisse hurler comme ça ? T’as pas mal à la tête ?!
S’il me dit non, définitivement, il est responsable de cette situation et me prend pour une débile en hurlant comme une jouvencelle en détresse. Je regarde la culotte dont il me parle soudainement, autour de son cou. Hm… Très honnêtement, j’ai un peu de mal à savoir si je la portais hier mais… ouais… elle ressemble à une des culottes que j’ai chez moi donc…
_ Je crois. Je soupire en le regardant avec désolation. _ D’ailleurs, tu pourrais me la rendre ça s’rait sympa !
J’ai pas envie qu’il la garde au cou indéfiniment. Je n’ai pas non plus envie de savoir ce qu’il a fait avec elle ! Si ça se trouve il s’est branlé en la reniflant ou en… SPERME ! Ce mot me frappe le crâne comme une claque dans la gueule ! Il faut vite que j’trouve une capote qui me soulagera sur le fait qu’on ait au moins eu la présence d’esprit de ce protéger, car j’ai clairement pas envie de tomber enceinte de Billy. Ça compliquerait encore plus notre relation, fois mille ! Je plonge ma tête sous les couvertures du lit, à la recherche du condom salvateur, en passant le matelas au crible de ma main. Rien à signaler, si ce n’est que Billy part dans des délires que je ne relèverai pas. Maryse, franchement ?! Elle voudrait tout sauf nous voir baiser comme des malades mais… bref. Je regarde la virilité de mon ami pour voir s’il n’y aurait pas encore un bout de caoutchouc déroulé. Non plus. Bon bah va falloir fouiller la chambre. Enfin, quand ma jeune pucelle cessera de se comporter en prude !
_ T’es grotesque, Billy. Je grommelle en roulant des yeux face à son comportement lorsqu’il s’en aperçoit. _ A presque trente ans t’imagines bien que c’est pas la première que j’ai vue, non ?
Bon, de là à mater la sienne, je suis d’accord, c’est un peu abusé. Mais je cherchais juste une putain de protection, MERDE !
_ Tu d’vrais plutôt t’inquiéter de trouver une capote Billy car j’prends pas la pilule, au cas où ça t’intéresse, et j’sais pas toi mais j’ai pas envie qu’on ajoute un enfant à ce merdier qu’est notre relation. Je râle en me laissant retomber sur le matelas, lourdement.
En faite… Je ne comprends pas pourquoi il se met dans de tels états. Si on l’a fait, on l’a fait. On ne pourra pas remonter le temps pour nous empêcher de baiser à deux comme des malades puis… *soupir* Faut admettre que si c’est arrivé, bah c’est que ça le devait, c’est tout. Enfin là je psychanalyse avec une gueule de bois et je devrais pas ! Je sors du lit, entièrement nue, pour trouver une aspirine ou une capote. C’est ça mes priorités à partir cet instant. Le reste, j’aviserais plus tard ! Oui, même me vêtir. Je ne suis pas particulièrement pudique.
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Sujet: Re: Very Bad Trip I - PV Lydia (#) Lun 21 Mai - 20:25
Very Bad Trip I
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« Allez faire quoi? Vous êtes complètement malade » Le soleil viens à peine de réveiller que j'ai mon portable qui m'a réveiller en vibrant avec insistance. Au bout de la ligne, mon frère et quelques amis à lui ont dans l'idée d'aller faire le tour de la Nouvelle-Zélande et de s'organiser une tournée de tout établissement pouvant vendre de l'alcool. Je ne vois vraiment pas ce que j'irais y faire là-bas, surtout que je ne connais que très peu ses amis ou son entourage. Je jette un regard à mon calendrier et c'est vrais que je n'ai rien prévus pour les prochains jours, mais j'ignore si c'est sage d'aller faire ce genre d'activité en Nouvelle-Zélande. « Laisse moi y penser et je te rappelle... » Je raccroche le portable et je laisse ma tête lourde retombée contre l'oreiller en soupirant fortement. Le sentiment de devoir rattraper ce temps manquer avec mon frère me ronge et il sait que je ne peux pas lui refuser grand chose. En revanche, est-ce forcément nécessaire de mélanger de l'alcool à ce mélange qui s'annonce déjà en soit une partie compliquée? Je me dis que je peux toujours l'accompagner sans prendre de boisson pour être l'accompagnateur raisonnable et sage de cette soirée. Enfin bref, ils ne vont se rassembler que sur les coups de midi, pour justement se rendre dans leur premières destination près de Invercargill. En soit ce n'est pas loin du point de rassemblement et c'est vrais que prendre le large me ferait le plus grand bien. Bon c'est d'accord, ça lui fera plaisir et puis je ne fais rien avec lui dernièrement et je me promets de ne pas boire... Qu'est-ce qui peut mal tourner si je ne bois pas. Je saute donc dans la douche et j'enfile des vêtements relativement léger avec quelques morceaux de rechange dans mon sac pour toute éventualité. Je me dis que j'irai même peut-être photographier quelques trucs intéressants pour montrer à Cleo ou encore à Lydia! Je me sens d'ailleurs mal. Certes on s'est échanger des textos entre-nous depuis cette occasion, mais je ne l'ai pas réellement invitée à rien. Pas directement demander de ses nouvelles ou encore ce qui pouvait bien y avoir de nouveau dans sa vie. J'enfile donc mon t-shirt en me fixant devant le miroir et je songe un instant si je devrais l'appeler pour l'inviter à ce voyage ou non. Tout comme je viens pour attraper mon portable et l'invitée à se joindre à nous, on toque à ma porte, puis une seconde fois avec insistance. Je laisse donc tomber et je m'y dirige en soupirant, ouvrant lentement. À peine la porte est ouverte à peine je vois cette vieille gueule de mon frangin qui ouvre les mains en agissant comme un clown pour me faire rire et vous savez quoi... Ça fonctionne puisque je soupire avant de poser lentement une main contre mon front. « T'es sacrément pas croyable... » Je lui donne mon sac, j'attrape tout ce qu'il me faut pour partir et ce n'est pas long que nous sommes officiellement en route pour Invercargill. Je dois me détendre, qu'est-ce qui peut franchement arriver de mauvais comme résultat de ce voyage, à part prendre du bon temps avec mon frère. Je ferme donc doucement les yeux et je viens lentement appuyer ma tête contre mon siège.
Une capote? Ma migraine?? Mais c'est quoi toutes ses questions et depuis quand Lydia s'est transformée en Colombo! Je soupire et je vous jure que j'essaie de suivre ce qu'elle raconte. Ceci dit c'est comme-ci elle parlait un autre langue alors que mon cerveau est dans la brume de tout cet alcool ingurgiter. Je fais donc ce que j'ai comprit de plus français dans sa requête et je commence par retirer la culotte que j'ai autour du cou avant de lui lancer gentiment pour qu'elle arrive devant elle en observant l'état de la chambre. Soyons clair, le mobilier est sans dessus-dessous et l'odeur qu'il y à dans la chambre est horrible. Je dois chercher à comprendre comment on est arriver ici et j'avoue que je n'arrive pas à me souvenir de quoi que ce soit pour le moment. « Mais pourquoi tu me parles d'un enfant, on avais pas dans l'idée d'un enfant... Et puis une capote, c'est compliqué à retrouver? Je veux dire... J'ai pas vraiment l'expérience de... » Je ne veux pas terminer cette phrase. Je n'ai pas à le faire et je ne le ferai pas. Elle sait déjà que je suis puceau et je suis complètement cogner par ma tête qui me fait super mal. D'ailleurs je fronce les sourcils et je fais le tour de la chambre avec les yeux avant de littéralement m'arrêter sur un morceau de linge qui appartient à Lydia. J'ignore si c'est une jupe, un haut, un pantalon ou... Une veste, mais il y a quelque chose qui était rester littéralement coincer au plafond sur le ventilateur. « Mais qu'est-ce qu'on a pût faire hier soir... » D'ailleurs j'ai toujours pas souvenir de quel coin on peut bien être à l'heure actuelle. Réfléchir c'est comme une torture en ce moment pour notre cerveau. Je récapitule donc. Nous sommes réveiller dans le même lit et nu. Les scénarios probables se multiplies et les facteurs situation de merde sont doubler. D'après les connaissances de Lydia, nous devrions simplement chercher une capote... Pour ne pas avoir d'enfant? Donc elle assimile tout de suite qu'on aie coucher ensemble? « Attends une seconde... » Je caresse doucement ma tempe et je m'approche lentement d'elle avec les sourcils froncé, voir-même presque menaçant. « Dans quel besoin je devrais chercher pour une capote, si on ignore totalement avoir eu... Bon je laisse tomber... C'est claire qu'on l'a fait... » Et le cours de sexologie frappe soudainement tels un coup de poing dans la gueule, me laissant ouvrir les yeux tout grands avec le grand voyant rouge écrit panique dessus. J'entends encore la voix de Mademoiselle Lewis avec son modèle de phallus en plastique qui nous explique le cheminement et le rôle du spermatozoïde dans l'utérus féminin « Bébé... » Oui Billy... Tu viens de comprendre. Tant pis pour l'oreiller l'heure est à fouiller comme dans CSI les agents à New-York et de trouver cette satanée capote sans quoi tu as officiellement mit n cloque potentiellement Lydia « C'est pas vrais... » Je laisse tomber l'oreiller et j'accours dans le lit pour fouiller autour d'elle et même dans ses cheveux puis je m'arrête et je viens la regarder avant de me laisser tomber sur le dos. En temps normal ma nudité devant elle m'aurait littéralement fait blanchir de honte, mais l'heure n'est plus à ce stade... « Bon... Réfléchissons... Comment est-ce que ça fonctionne dans les films... Il y a un moyen de se souvenir de ce qu'on à fait hier? Parce que mise à part cette migraine... J'ai pas souvenir de rien... » D'ailleurs hors de question de lui dire ce que j'ai bien pût faire de cette culotte. Je fixe le plafond, comme-ci ma vie était un calvaire, comme-ci les nuages allaient sombrer dans la chambre et qu'il allait se mettre à pleuvoir sous un air de la chanson Bad Day écrite par Daniel Powter. « C'est sacrément ironique, mais... » Je tourne doucement la tête vers Lydia en massant mes tempes « D'un côté je suis rassuré que ce soit toi qui aie été dans mon lit au réveil... Plutôt que n'importe qui finalement... » Il faut voir un peu de positif dans cette galère qui va fort probablement être dans une boucle éternelle jusqu'à ce que ce noed soit démêler et qu'on sache ce qui c'est vraiment passer... Je reste sur le dos, cul nu dans le lit... Trop gueule de bois pour me battre en gémissant sous la migraine.
… ''Alors du coup Billy m'a défier de le cogner pour voir si je pouvais cogner plus fort que lui et devinez qui l'a mit K.O. D'un seul coup?'' Je regarde mon frère et je l'emmerde d'un doigt que je relève doucement alors qu'on arrive sur Invercargill. J'y ai jamais mit les pieds, mais je crois me souvenir qu'on m'en ai parler une ou deux fois peut-être. Le premier bar n'est d'ailleurs pas très loin, voilà pourquoi on s'y rends simplement à pieds. Une fois là-bas, l'ambiance monte rapidement et le fait de ne pas boire se ressens puisque tout le monde commence sacrément à se défaire de sa timidité sauf moi qui ne fait que vérifier mon téléphone tout les cinq minutes pour voir si Cleo ne m'aurait rien écrit finalement. Je sens le bras de mon frère venir m'entourer le cou et me tirer contre lui et de son rire légèrement alcooliser il me dit ''Arrête de t'inquiéter pour elle et boit un coup.... Depuis le temps qu'on s'est pas vus... En guise du bon vieux temps! Les Kitkats sont dans la plaaaace!'' J'avoue que, ça fait beaucoup à rattraper et que si je n'y mets pas du miens, on ne va pas s'y rendre facilement... Oh et puis, que pourrais bien me faire un petit verre de rien du tout. Je prends quelques shots, qui se transforme en bière puis je mélange des alcools et de fil en aiguille la soirée défile jusqu'à me retrouver littéralement tout seul, ,sans mon frère et ses amis et à boire comme un homme seul... Le barman aurait dût cesser de me servir, mais j'ai toujours de quoi payer, du coup il me demande qui appeler pour venir me chercher. La tête dans le cul et surtout bien arroser je lui réponds « Cleo... Non... Pas Cleo... Je veux pas qu'elle me voit comme ça... APPELLE LY... LYDIA... C'est ma MEILLEURE AMIIIIIIiiiiiiiiiiiiie.... » Je soulève mon verre avant de rigoler « Amie un jour.... Amie du jour... Amie toujours... OOOOOH LA RIME!!!! Putin... BILLY IL EST 'rrrroooop fort! J'ENCULE LE... J'encule le...J'encule pas Lydia.... Elle est 'roooooop gentille... J'ENCULE... LE MONDE!!!! » Vous devinez que je suis complètement saoul, seul dans un bar et je me refuse de partir sans que quelqu'un ne vienne me chercher... Reste qu'à espérer que Lydia saura venir à temps.
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Sujet: Re: Very Bad Trip I - PV Lydia (#) Sam 26 Mai - 20:40
__________Flashback__________
J’ouvre les yeux, étendue dans le centre de mon lit, éveillée par le Baby-Phone qui me laisse entendre les petits bruits familiers de Noah. Il me semble qu’il soit réveillé depuis quelques minutes et qu’il patiente ma venue en jouant avec ces peluches qui l’entourent. Cela me laisse un peu de temps pour bien me réveiller à mon tour. Je dors très mal, en ce moment. J’ai toujours la tête pleine de souvenirs, de remords, d’interrogations. Je me demande si j’ai fais les bons choix jusqu’à maintenant, et si ma vie aurait été meilleure si j’étais simplement restée. Je me demande également si je ne devrais pas consulter pour cette paranoïa qui domine ma vie, influence mes décisions. Bref… Je m’échappe de Morphée pour toujours plus m’enfoncer dans le drame qui constitue ma vie : mes réflexions. Le plus dramatique encore, c’est que je n’ai réellement personne à qui me confier depuis le départ prématuré d’Estelle. Et cela me manque. ELLE me manque. Elle saurait tellement comment m’apaiser, me rassurer, que je me surprends à verser une larme en son douloureux souvenir. *Profond soupir.* Reprends-toi, Lydia… La vie continue et elle est toujours prés de toi. Toujours. J’acquiesce à cette pensée, un fin sourire aux lèvres, quand mon téléphone vibre sur la table de chevet. Je l’observe brièvement avant de tendre la main pour m’en emparer. Un texto de Billy, tiens. Il ne pouvait pas mieux tomber.
< Mon frère et ses potes ont décidés de faire la tournée des bars néozélandais, ça t’intéresse de m’y accompagner ? =D > < Hm… oui, pourquoi pas ? Où dois-je te rejoindre ? ^^ > J’envoi instantanément, sans prendre le temps de la réflexion. < Invercargill, à ce que j’ai compris. >
INVERCARGILL ?! Mais… mais… c’est à l’autre bout du pays, ça ! Billy a certainement dû confondre avec un autre endroit, ce n’est pas possible qu’ils partent aussi loin.
< Tu es sûr de toi ? >
Je lui envoie, dire qu’il prenne bien le temps de se renseigner où même juste se relire car… bah merde, quoi ! Ce n’est pas la porte d’à côté son petit road trip dans les bars du pays !
< Totalement ! On se retrouve là-bas ? =D >
Je soupire, longuement. Une partie de moi a conscience que je devrais refuser parce que finalement, j’ai des obligations ici qui ne me permettent pas de repartir à l’autre bout de la Nouvelle-Zélande juste pour picoler jusqu’à plus soif avec mon ami. Notamment mon rendez-vous avec Fabian cet après-midi, mon rôle de mère auprès de Noah, et celui de tutrice désoeuvré au sujet de Maxime. Mais l’autre me dit justement de ne pas le laisser partir là-bas sans moi. Une sorte d’instinct. J’accepte donc en me fiant totalement à cette impulsion qui m’y encourage.
< Je t’envoie un sms quand j’y suis, pour te localiser sur place. >
Dans un soucie de rapidité, d’efficacité même, je vais devoir demander le jet-privé de papa. Il va être enchanté. Ironie.
__________Fin__________
Billy me rend ma culotte. Sur le moment, je ne sais pas si je tiens véritablement à la récupérer finalement. Je ne sais pas ce qu’il a pu faire avec et… Non. Rien que l’idée qu’il ait pu se branler avec me soulève le coeur immédiatement. Mieux vaut que je n’ajoute pas mon vomie à ce moment déjà bien compliqué à gérer. D’ailleurs, association d’idée dégueulasse brutal mais… qui dit branlette dit sperme, et qui dit sperme dit potentiellement pénétration donc… capote. Il faut impérativement que j’en trouve une - au minimum, usagée dans les environs sinon il y ait de fortes chances que l’on ait un cadeau bonus de ce very bas trip. Bon je dis ça mais en réalité je ne sais même pas si je suis dans la bonne période pour la conception d’un môme mais… Bref. Même avec une gueule de bois carabiné, mieux vaut prévenir que guérir. Je m’enfouie donc sous la couverture à la recherche d’un morceau de latex perdu, pendant que Billy m’abreuve à nouveau de remarques inutiles. Diplômé du M.I.T, hein. Hé bien c’est les sciences naturelles qu’il aurait dû plus approfondir car je n’ai clairement pas la tête à lui expliquer ce que fait la rencontre d’un spermatozoïde avec une ovule. Normalement, ça devrait même lui paraître logique. Je veux dire que, ça, on nous l’enseigne bien avant qu’on passe par la case « chambre à coucher » avec un partenaire du sexe opposé. Argh… je déteste réellement avoir à réfléchir, présentement. Et je déteste aussi quand Billy parle comme ça, sans s’arrêter, pour juste exprimer tout haut le fond de sa réflexion. Ce n’est pas le moment, là !
_ Tu peux pas la fermer un peu ! Je grommelle, la tête sous la couette. _ L’important c’est pas ce qu’on a prévu avant d’être déchiré, mais le résultat Billy ! Je sors ma tête de sous les couvertures, bredouille. _ On est tout les deux à poils dans une chambre d’hôtel, qu’est-ce qui te faut de plus comme preuve potentielle d’une séance de baise entre nous ?
Aaaargh. Ne pas s’énerver. Ça amplifie encore plus cette putain de migraine. Il est temps plutôt de chercher de l’aspirine et un condom utilisé. Je quitte le lit en quête de trouver l’un ou l’autre, dans le bordel de cette chambre d’hôtel saccagée par notre passage. Je sens mes cheveux qui sont tripoté par Billy. Mais qu’est-ce qu’il fout, au juste ? Il n’croit pas que je l’aurais sentie si j’avais une capote collée dans les cheveux ?! Quoique… non. Je n’ai pas eu l’idée de vérifier et je l’aurais sans doute pas remarquer non plus mais… Non quoi ?! Il me tripote pas comme ça ! Il me le dis, me le montre, mais il ne me touche pas comme ça ! Je le fusille brièvement du regard comme une invitation à s’éloigner tout de suite. Billy se laisse tomber sur le lit, entièrement nue. J’arque un sourcil, interrogatif. Où est passé toute sa pudeur tout d’un coup ?! Il l’a paumé dans la chambre à l’instant ou… non, mieux vaut pas que je cherche une fuck*ng explication. Surtout que d’un coup, il devient très sérieux. Pourquoi ? Pourquoi cette question ? Pourquoi même cette assimilation aux films ? Il m’a perdu, là. Et en plus il faut que je réponde, bien évidemment.
_ Déjà, te fies pas à ce que t’as pu voir dans les films ! Tout est scénarisé ! Je lui réponds en continuant de chercher dans les environs. _ Ensuite, tu voudrais qu’on fasse quoi pour se rappeler hein ?! Qu’on se secoue comme des pruniers ?! Qu’on se claque la tête dans un mur ?! Je lui suggère, un peu narquoise. _ Il n’y a rien à faire qu’attendre ! Les souvenirs vont revenir graduellement.
Du moins, cela a toujours fonctionné ainsi, pour le peu que j’ai vécue des soirées où je m’endormais totalement bourrée.
_ Tu pourrais m’aider s’te plaît ? Je lui demande à tout hasard. _ La chambre est relativement grande, j’ai une putain de gueule de bois comme toi, et tant que je n’aurais pas mit la main sur une capote ou une aspirine, je ne saurais pas me détendre un minimum.
C’est une idée fixe, j’en conviens, et on s’entends que j’ai un sens des priorités très étrange. La première chose que je devrais faire c’est justement couvrir le sexe de Billy, toujours étendu sur le matelas, puis me couvrir au minimum pour qu’il n’est plus une vue imprenable sur ma totale nudité mais… Non. Pour le moment, notre tenue, c’est le cadet de mes soucies. Alors que je contourne le lit pour chercher sur le sol de l’autre côté, Billy me fait part d’une remarque que je trouve parfaitement adorable : celle qu’il soit rassuré que ce soit moi dans son lit ce matin. C’est vraiment mignon même si, je l’avoue, j’aurais aimée me souvenir de ce que l’on a fait… ou pas. Finalement pour le moment, on ne sait pas si on s’est juste contenter de pioncer côte-à-côte tout nus où si on s’est tripotés au point de s’imbriquer l’un dans l’autre. J’ignore totalement quelle option m’est la plus plaisante, honnêtement. Je pense que la une nous sauverait d’une relation encore plus ambigüe que n’est la nôtre actuellement, tandis que la deux provoquera en moi un profond regret. Pour quel motif ? Bah… tout simplement parce que j’aimerais potentiellement garder un souvenir de notre première fois. Enfin… bref. Mieux vaut ne pas nous aventurer sur ce terrain là, ce ne serait pas très amicale. Mais où se situe l’amitié en cet instant, finalement ?
__________Flashback__________
Le jet privé se pose sur la piste de l’Invercargill Airport. Je récupère mon bagage à main, avant de quitter l’appareil en saluant le personnel de vol. J’ai prévu de les revoir demain en fin de journée. D’ici là, ils ont quartier libre comme on dit. Déposant mon dernier pied sur le bitume de la piste d’atterrissage, je me saisie de mon téléphone mobile pour désactiver le mode avion. Maintenant que je suis à destination, il ne me reste plus qu’à rejoindre Billy et la petite bande qui l’accompagne, et je n’ai aucune foutu idée si je dois déposer mon sac à l’hôtel, si hôtel il y a, avant de les retrouver dans le bar où ils se sont échoués dans leur tournée. Dans le doute, j’opte de les confier au chauffeur de la voiture de location, qui m’attends au loin. Il me salue immédiatement avec courtoisie alors que je m’approche de son véhicule.
_ Madame Reddy. _ Mademoiselle. Je rectifie doucement, le regard vissé sur mon répertoire, en lui tendant mon bagage à main. _ Pourriez-vous mettre cela dans le coffre, je vous prie ?
Il s’y attèle immédiatement, un sourire charmant aux lèvres. C’est parfait. Je profite qu’il fasse cela pour mettre la main sur le numéro de mon ami. Tellement de « B » dans cette liste, je suis certaine de l’avoir manqué à plusieurs reprises. Dès qu’il a terminé, il se dirige vers la porte arrière du véhicule pour me l’ouvrir. Je l’en remercie en m’y dirigeant à mon tour, quand mon téléphone sonne dans le creux de ma main. Tiens, un numéro inconnu. Je présume que Billy m’appelle d’un bar par manque de batterie. Je fais signe au chauffeur de patienter tandis que je prends la communication.
_ Allo. Je dis immédiatement, certaine d’entendre la voix de Billy. _ Lydia ? Me demande en retour une voix masculine, totalement inconnue. _ Oui ? Je réponds aussitôt, passablement inquiète de ce qui va m’être annoncé. _ Qui la demande ?
Je sais que Billy et ceux qui l’accompagne devait prendre une voiture, puis l’avion. J’espère qu’ils ne leur ait rien arrivé de grave.
_ Votre ami, un certain Billy, se trouve dans mon bar raide bourré. Auriez-vous l’obligeance de venir le chercher ? _ Il est seul ? _ Oui.
Mais où sont passé les autres ?
_ Donnez-moi le nom de votre bar, j’arrive immédiatement.
Il s’y exécute avant de couper la communication. Immédiatement, je la transmets à mon chauffeur qui s’exécute à m’y emmener. Quelques minutes suffisent pour que la voiture s’arrête en double fil, devant la façade du bar où se trouve mon ami. J’indique au chauffeur de se trouver une place de stationnement et de nous y attendre. Il acquiesce poliment, avant que je ne quitte le véhicule. Prestement, je rejoins le bar en quête de sortir mon ami bourré de cet endroit pour l’emmener se reposer à l’hôtel. Son frères et ses amis ? Un autre problème à résoudre ultérieurement. Billy saura sûrement me dire pourquoi ils sont parties, lorsque son taux d’alcoolémie sera un peu plus bas qu’il ne l’est actuellement. Du moins, je le souhaite car… comment dire ? Là, raide bourré est presque un euphémisme. Il est quasiment au bord du coma éthylique ! Enfin, il se peut que j’exagère peut-être puisque j’ignore totalement jusqu’à quel point mon ami tient l’alcool. Si ça se trouve, il est encore bien loin de ces capacités totales mais… Non. Je ne vais pas tester pour m’en assurer.
_ Billy, je suis là ! Je l’aborde directement, en avalant les quelques mètres qui nous sépare. _ Vous êtes Lydia ? S’assure le barman, instantanément. _ Oui, c’est bien moi.
J’ignore bien qu’elle autre femme débarquerait aussi vite après l’échange téléphonique que nous avons eu. Du moins, peut-être a-t-il aussi fait appelle à la demoiselle qui faite battre le coeur de Billy ? Probable. Je n’exclue pas cette éventualité. A tel point que je l’interroge à ce propos, très sérieusement.
_ Quelqu’un d’autre est sensé aussi venir le chercher ? _ Non. Il a demandé que cela soit vous. _ Bien.
J’enroule mon bras à celui de mon ami ivre.
_ Allez viens Billy, on va rentrés maintenant, tu as assez bu pour se soir. Au barman. _ Est-ce que je vous dois quelque chose ? _ Non. Toutes les consommations ont été réglées.
Un bon point. Ne reste plus qu’à amener Billy dans un endroit où il pourra se reposer. Un exercice qui risque d’être périlleux.
__________Fin__________
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Sujet: Re: Very Bad Trip I - PV Lydia (#) Dim 27 Mai - 0:42
Very Bad Trip I
billy ft. lydia
''Putin Billy, ton téléphone... Tu va quand même pas l'utiliser toute cette saloperie de soirée!'' Je sens une mains venir se claquer solidement contre mon crâne et je fronce les sourcils. Je viens lentement masser l'arrière de mon crâne et je fixe mon frère « Putin tu va quand même pas commencer! » Une autre claque qui décolle vers moi! Habilement je l'esquive, mais elle viens s'éclater contre le coin de mon visage. C'est bon, j'en ai marre... On est encore dans la rue à se diriger vers son véhicule qu'on éclate l'un sur l'autre. Je lance mon sac et je viens lui mettre ma main au visage en me marrant comme un enfant avant de sentir son genou se décocher et s'éclater fortement contre mon ventre. Le souffle couper, il profite de l'élan de son genou pour glisser une main dans mon dos et continuer d'enfoncer son genou, coupant de plus en plus mon souffle au point que je ne peut plus respirer. « en...foi...rer » Je tousse pour récupérer un semblant d'oxygène et je décide que je deviens un peu plus emmerdant à mon tour. Alors que je soulève les yeux pour regarder mon frère, je décide de lui faire la même bonne vieille tactique que lorsqu'on était gamins. J'attends qu'il me tende la main pour venir me remettre une gifle et j'agis à mon tour. Alors que la main prend de l'élan, habilement je me recule d'un pas en la tapant pour qu'elle continue son mouvement circulaire dans le vide et remarquant que sa garde m'est complètement ouverte je viens lui décocher une gauche solide directement au ventre à mon tour, lui rendant l'appareil. Le souffle couper, mon frère s'éclate au sol à genou complètement surpris de mon geste et il se masse doucement le ventre ''Mais... C'EST QUOI TO... TON PROBLÈME!'' Je me marre doucement en soulevant les mains, malgré la douleur au ventre et je le regarde fièrement, hésitant presque à l'appeler de faiblard. Ceci dit un de ses potes glisse doucement la remarque ''Bordel... Mais vous allez pas nous refaire des scènes de rambo toute la soirée...'' Les deux on se regarde et j'avoue que je l'aide à se relever pour qu'on tape l'un dans la main de l'autre en cherchant la rédemption. Au fond c'est vrais que ce serait culotter de faire ça tout le long du voyage. Finalement alors qu'on arrive à l'aéroport, je commence sérieusement à avoir cette petite boule au ventre qui s'enflamme de plus en plus.
J'ai généralement cette boule quand j'ai un mauvais feeling de ce qui va nous attendre. « Hé, frangin, j'suis désoler, mais j'invite quelqu'un à nous rejoindre... » Je le dis alors que mon texto est déjà envoyer. Il me jette un regard et soulève doucement les mains ''Mais qui tu veux inviter... À part Maryse, t'es tellement associable, que je vois mal qui tu va inviter...'' Il me regarde en croisant doucement les bras ''Maryse est à Wellington?! Et tu ne me l'a pas dit...'' Je viens pour lui répondre, mais mon portable vibre dans ma main. Du coup je soulève ma main de libre en lisant ce que m'a écrit Lydia et je m'empresse de lui répondre dans quelle ville nous rejoindre avant de me faire arracher mon portable ''Je peux pas croire que... Attends... C'est pas le numéro de Maryse.... LYDIA!? Rooooooh c'est pas vrais...'' « Comme-ci ça te regarde! » Je récupère mon portable et je confirme avec elle que c'est bel et bien Invercargill. On se dirige donc vers l'aéroport et je m'arrête brusquement en soulevant la tête devant l'aéroport. Mon frère me regarde doucement et soupire ''Bah oui... Tu veux qu'on y aille comment...'' « AH NON » ''Ahhh si'' Je regarde mon frère et un échange d'emprise l'un sur l'autre prends place ''PUTIN BILLY TU VA PAS AGIR COMME UNE MEUF '' Je lui craque doucement les doigt « Il est pas QUESTION que je monte dans une saloperie d'avion!!!! TU SAIS QUE J'AI HORREUR DE... » Je sens une douleur dans ma cuisse et je soulève doucement les yeux vers l'un des amis de mon frère « Vous... Vous... VOUS M'AVEZ DRO... droooo... guer... » Je sens mon corps faiblir et je rigole doucement « Je vais tellement te casser la..... » Mon corps se détends tout doucement et j'en viens qu'à ne plus rien sentir, me laissant transporter contre mon gré.
Ma concentration est tels un navire qui flotte de peine et de misère sur le large et vaste océan que représente ma gueule de bois. C'est tellement éloigner que tout ce que j'ai en tête c'est de simplement dormir... Abandonner et me dire que je vais un jour retrouver un semblant de vie pour chercher à comprendre. D'ailleurs je divague à imaginer toutes les positions sexuelle qu'on peut faire... Quoi que... J'en connais qu'une seule... Enfin je crois... Celle de prendre ma partenaire par derrière en m'allongeant dans le lit pour dormir... La cuillère je crois qu'ils appellent. Apparemment que c'est sacrément confortable pour dormir. Même si j'ignore comment fonctionne les femmes. Est-ce que le fait d'être allonger l'un contre l'autre ajuste une certaine aisance sexuelle? Est-ce qu'on directement faire l'acte? Qui est venu en premier... La poule ou l'oeuf. Tant de question philosophique interrompue par trois mots. Capotes ou Aspirine. Je me réactive comme un robot qui retrouve vie en réalisant encore une fois ma nudité « Rassure-moi... Je suis pas réellement cul nuuuuuuuuuuuOOOOOOH PUTIN! » Mais le cerveau est fascinant quand on le sous-estime, c'est incroyable! C'est comme-ci c'était l'oublie total de réalité finalement! Bon je dois trouver à enfiler quelque chose. Je roule tels une saucisse dans tout les sens et je m'écroule au sol « Pourquoi je ne sais plus distinguer la réalité de... Ahhhhhhh ma tête! » Je viens lentement poser mes mains sur ma tête et j'obéis tels un chien « Aspirine, aspirine... Pourquoi ce mot est si chiant à dire... Aspirine... Pourquoi pas juste... Aspire douleur de tête... » Oui Billy, c'est sacrément plus facile à dire... Pourquoi pas tant qu'on y est chasseur de douleur à la tempe de manière indirectement courte et concise. Je viens tendrement me caresser la tempe et je regarde Lydia avec ma gueule de merde avant de me lever.
Mon attention est un peu étrange, mais mon regard se crispe doucement en fixant l'oreiller sur lequel elle est posée. Je laisse les choses tels quel pour ne pas l'ennuyer et je fais le tour pour chercher l'appartement, fouillant comme elle le suggère fortuitement et il faut drôlement dire que je n'ai pas envie de l'emmerder, sachant de quoi elle est capable. Je fouille un tiroir, un garde-robe, la pharmacie de la salle de bain... Rien ne viens à mon attention sauf une seule chose. Une robe de princesse... Je fronce les sourcils et je regarde Lydia, puis la robe, puis Lydia et je me questionne. Alors que je viens lentement tirer l'étiquette pour regarder la grandeur j'ai la mâchoire qui décroche littéralement. Elle n'est pas à la taille de Lydia, mais à la mienne... Comment j'ai pût me retrouver avec une... UNE ROBE DE PRINCESSE. Tant pis, pour ma nudité, mon corps d'apollon et mon confort, je n'ai rien de mieux à me mettre, je décide donc de l'enfiler et d'être ainsi ''vêtu'' de quelque chose de plus décent que ma joie de vivre. « Ne fait pas le saut, mais... Au moins j'ai trouver quelque chose pour me couvrir... » D'ailleurs, accrocher à la robe je trouve un petit sac assorti dans lequel je retrouve toutes mes pièces d'identité et mes cartes pour payer.
J'approche donc le téléphone et en soulevant le combiner, je vois des traces de miel qui rendent le combiné tellement gluant et tellement difficile à décrocher... « Mais qu'est-ce qu'on à... Fait... » J'approche doucement mon nez pour sentir que c'est bien du miel, mais je n'ai pas l'audace de sentir laissant la réception décrocher à mon appel. « Je prendrais deux fois le déjeuner du jour, une montagne d'aspirine, de l'eau, un litre si possible voir deux... Et tout ce que vous avez contre les lendemain de veille... OHHHhhh et deux peignoir, voir... Des vêtements? Vous avez des... Non? Bon... Bah les peignoirs feront l'affaire... » Du moins plus que la robe de princesse qui me sert d'habit actuel... « Merci? » Je raccroche difficilement le combiner avec le gluant du combiner et je court me laver les mains avant de réaliser un truc. « Euuuuh L.. LYDIA!? » J'accours vers elle et je m'avoue complètement sur le cul « Tu te souviens ce qui m'aurais pousser à me faire tatouer ton nom sur.... Sur ma fesse? » Je me retourne doucement en soulevant l'arrière de ma robe, rougissant lentement. « POURQUOI J'AI LA FESSE TATOUER!!! »
Trois principe dans la vie, à ne jamais rompre. Pas de perçage sur le corps, pas de tatouage et toujours boire à se rappeler de ce qu'on à fait la veille. DEUX RÈGLE VIOLER BILLY! Là je suis sur le cul. Je ne sais pas comment expliquer ce qui s'est passer. D'ailleurs j'assouvis cette curiosité qui me hante derrière la tête. Je me dirige lentement vers l'oreiller que je soulève lentement et je prends un objets en le fixant avec un regard remplis de curiosité. Un godemiché. Je me retourne doucement vers Lydia en ayant la main qui secoue dans tout les sens, tenant l'objet comme-ci c'était une bombe qui allait m'éclater entre les doigt « Je sais que tu m'a dis plus de question... De la fermer... Et surtout de chercher... Mais dis moi... Je tiens quoi exactement dans ma main? C'est marrant parce que vite dit comme ça... On croirait un crayon géant... » Cette pression à la tête monte lentement et je m'avoue sur le bords de m'évanouir « Ohlala... Je ne me sens pas très... » Je lâche l'objet et j'accours vers la toilette laissant ressortir mon malaise par un déglutit à saveur d'alcool, alors qu'on toque à la porte.
La musique est sacrément prenante et je me fou du monde! C'est cet effet de liberté qui me porte à être un héro finalement! Bon dans la théorie il n'y a plus de musique du tout et c'est juste l'effet de liberté qui me berce au point de danser tout seul dans une pièce littéralement vide! Je vois Lydia entrer et malgré qu'elle ne m'entends pas, je cris « C'EST TOI!!!!! LYDIA!!!!! YOUUUUHOUUUUUUUUUUUUUUU » Elle ne réponds pas. Je décide de la bouder « Roooh! J'DISAIS À TOUT LE MONDE QU'IL FAUT PAS T'ENCULER.... Enculer... C'est mignon, mais tellement dégueulasse comme principe... Enculer finalement... C'est le petit frère de... de... de charmer.... » Je rigole tout seul « BAH OUI... on va charmer... POUR ENCULER!!!!!! » D'un coup je rigole tout seul et je rase de tomber alors que je suis toujours tout seul assied. Je finis par me lever lentement et je vois Lydia approcher et enrouler un bras autour de moi. « Salut toi... » Je la salut et je viens tapoter mon index sur son nez d'un geste rapide et très mal coordonner, laissant ma main valser dans tout les sens « boup! » Puis je me sers de son accolade pour me retourner rapidement et glisser une main derrière sa tête embrassant ses lèvres. Je glousse en rougissant, approchant ma main de mes lèvres « Ah oui c'est 'raiiiis... Faut plus jouer à ça... MÉCHANT BILLY!!!!! »
Je me recule d'un pas, ne réalisant pas la table qui se situe derrière moi et je perds pieds vers l'arrière avant de venir littéralement tomber sur le dos. Un instant je ne bouge plus « Ouaaaaaaaaaaah il est beau le plafond.... T'a déjà regarder le plafond? C'est... COMME L'ESPACE!!!! » Je lève les mains après ce qui apparaît être quelques secondes au sol « JEEEeeeeeeeeeeeeeeee vais bien! Votre seigneur de la chocolaterie... N'A RIEN! » Je m'esclaffe tout seul comme-ci je venais de raconter la blague de l'année... « OOOoooh!!! » Je me redresse de peine et de misère en m'agrippant au pantalon de Lydia pour me remettre sur mes pieds « FAUT BOIRE! » Je la regarde sérieusement. « Boire à nous. BOIRE À TOUT CE QUE NOUS SOMMES » Le barman commence à soupirer en croisant des bras et je le regarde « Hoooo toi, si t'es pas content Garfield, ENFONCE TOI LE DOIGT DANS LE... » Je ne termine pas ma phrase, puisqu'il s'avance vers nous. J'ai peur, je me réfugie derrière Lydia et je dis « Juste deux dernier verres... Juste deux... Et je promets qu'on va partir... » C'est marrant comme l'alcool peut radicalement descendre en vitesse sous la peur, mais retrouver vite son flot en sécurité... « Un verre.... JUSTE UN VERRE! » la remontée d'avoir le dernier pousse en moi tels une graine qui germe! J'accours doucement dans le bar en gloussant et je viens escalader une table pour protester mon mécontentement. Le barman regarde Lydia et lui dit ''Bon soit c'est moi qui le fait descendre, soit vous prenez le verre et vous vous tirer... À vous de choisir...'' Je reste sur la table et je danse tels un mec qui entends la musique qui à bercer son enfance alors que le bar est toujours silencieux ou du moins la musique est si faible qu'on ne peut pas réellement danser.
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Sujet: Re: Very Bad Trip I - PV Lydia (#) Dim 27 Mai - 7:30
Il ne bouge pas d’un pouce, et je croise les bras exaspéré. Puta. Je pensais avoir été assez clair, non ?! J’aimerais qu’il bouge son putain de cul pour m’aider à retrouver au mieux une capote usagé, quant au pire une boite d’aspirines. Qu’est-ce qu’il ne pige pas là-dedans, mierda !? Arghhh. Il faut réellement que j’arrête de me triturer les méninges de la sorte. Ma cervelle va finir par chercher un moyen radical de s’extirper de ma douloureuse boîte crânienne sinon. D’ailleurs, c’est totalement con de se tenir le sommet de la tête dans les mains n’est-ce pas ? Ouais. Courage ma grande. Quand tu auras trouvée ce que tu cherches, tu pourras te laisser aller dans un bon bain chaud. Voilà de quoi me motiver à reprendre mes recherches, sans Billy, qui plane toujours dans le plumard. Sérieusement, je n’sais pas comment il fait pour passer d’une idée à une autre comme ça, sans qu’il y ait un fil conducteur logique. J’veux dire que je suis bien au courant qu’avec notre gueule de bois, avoir un minimum de bon sens c’est difficile mais pas à ce point là ! Et voilà qu’il gueule à nouveau. J’crois que j’vais devoir le bâillonner à force !
_ BILLY, MIERDA, TU FAIS CHIER !! J’hurle alors qu’il redevient la pucelle effarouchée par sa totale nudité. _ ARRÊTE DE GUEULER COMME ÇA POUR UN RIEN !!
Toi aussi, arrête de gueuler, connasse. J’vous jure, il n’y a qu’avec lui que je suis aussi incohérente. A croire qu’il m’influence, et pas que dans le bon sens. D’ailleurs, je ne sais pas pourquoi je suis autant fasciné par sa connerie. Pourquoi je le regarde m’obéir en déblatérant tout ce qui lui passe par la caboche. C’est… insensé et… Aspirine, capote. Je reprends mes recherches en tentant de faire abstraction de mon camarade de galère qui vaque à ces propres préoccupations. Après tout, il a bien le droit d’avoir d’autres priorités que les miennes, comme celle de se rendre à nouveau décent par exemple. Je devrais en faire autant, d’ailleurs. Je ne suis peut-être pas pudique mais Billy n’est pas non plus obligé de supporter ma nudité plus que de raison non plus alors, je m’empare de la veste qu’il m’a trouvé pour l’enfiler, avant de reprendre mes fouilles dans ce bric-à-brac qu’est notre chambre. Devinez qui va devoir payer les dégâts occasionnés… Si devinez… Mon père. Hé ouais, j’ai sa carte gold sur moi, et pas les moyens sur la mienne de participer aux potentiels rénovations de la chambre alors… Bah y’a plus qu’à espérer que c’est juste du foutoir, et une partie de jambe en l’air évaporée dans la nature - jusqu’à nouvel ordre. Billy me revient après un instant, m’avertissant de ne pas faire un saut. Je me tourne en sa direction pour essayer de comprendre, encore une fois, ce qu’il entends par là quand… vision de choc. Mon ami est vêtu d’une robe de princesse. Fou rire immédiat. J’ai conscience que ce n’est pas sympa, que ce n’est pas non plus génial avec une gueule de bois comme la mienne, mais c’est bien plus fort que moi.
_ C’que t’es ridicule là-d’dans, sérieux. Je souffle entre deux éclats de rire incontrôlable.
J’suis bien curieuse de savoir à quel moment on a trouvé non seulement cette robe, mais aussi l’idée de lui faire porter, car elle lui va mine de rien comme un gant. Toujours hilare, je le suis du regard tandis qu’il décroche le téléphone pour appeler la réception. C’est quoi, ça ? Je plisse douloureusement les yeux pour analyser le liquide jaune orangé gluant qui coule du combiné.
_ Mais… Qu’est-ce qu’on a bien pu faire ? Je m’interroge à la suite de lui, dans une forme presque identique à la sienne.
J’veux dire que, mierda, c’est du miel non ?! Pourquoi on aurait recouvert un téléphone de cette substance sucrée ? Non. J’sens que la réponse qui me viendra ultérieurement ne me plaira pas. Mieux vaut que je laisse la surprise du retour de mémoire faire son p’tit effet. D’ailleurs, Billy lui-même n’ose pas s’assurer de l’odeur de ce machin gluant. Ça aurait été bien qu’il ait le foutu cran de le faire, au moins on serait certain que ce n’est rien d’autre de bizarre comme… une huile de massage ? Un produit de gommage ? De la cire d’épilation ? Si ça se trouve, c’est ça. J’ai dû avoir l’idée de l’épiler pour qu’il soit une vraie princesse et… Non. Bourrée je n’aurais certainement pas la même logique, et putain depuis quand sobre je me laisse à croire que je serais capable d’avoir un tel raisonnement idiot ? Je soupire profondément, exaspérée par moi-même, avant de tomber assise sur le lit. Tant pis pour la capote et l’aspirine, j’abandonne. Je prendrais une pilule du lendemain dans le doute, et je vais prendre une aspirine que le room service nous aura apporté. En attendant, je laisse mes joues s’affaler dans le creux de mes paumes, elle-même soutenues par mes coudes déposés sur mes genoux, et je regarde mon ami s’activer à rejoindre la salle de bain. Je vais avoir un peu de silence, je présume. C’est le moment idéal pour clore les yeux, et essayer de faire abstraction des tam-tam qui martèlent mon crâne. Non. Attendez. J’ai encore parler trop vite. Billy revient à la charge pour me parler.
_ Quoi ? Je soupire sans aucune putain d’envie de discuter ou même ne serait-ce ouvrir les yeux. _ Qu’est-ce qui ne te va pas, encore ?
C’est bien simple, Billy a la fesse tatouer de mon prénom. J’ai envie de dire que c’est une sorte de connerie logique mais… QUOI ?! J’ouvre les yeux pour découvrir mon prénom sur la fesse de Billy.
_ C’t’une blague ? Je lui demande, abasourdie. _ Il doit s’agir d’un décalco ou un truc du genre !
Je me lève d’un bond pour le rejoindre. Sans aucune gêne, je frotte fortement la zone tatouée de la main, après avoir mit de ma salive sur les doigts.
_ Ça va bien partir ! Je lui assure alors qu’il me hurle aux oreilles. _ Putain Billy, modère le volume. Je grogne en grimaçant.
Ce n’est pas dur à faire, pourtant. Je continue de frotter fortement le tatouage jusqu’à ce que je perde l’espoir d’y parvenir. Deux motifs à cela : les plaintes de Billy pour la douleur que je lui inflige , et la zone rougie par le véritable passage d’une aiguille à ce niveau là.
_ Je suis désolé, Billy. Je souffle confuse en reculant. _ Le seul moyen de faire partir ça c’est au laser et… enfin j’en ai jamais fait l’expérience mais il parait que ça fait super mal ! Je ne l’aide pas, là. _ Tu sais quoi ? J’suis sûr qu’un bon tatoueur pourra le planquer sous un dessin bien travaillé. Ta p’tite épouse qui fait battre ton coeur ne se rendra absolument compte de rien.
Bizarre qu’elle me revienne en tête à ce moment précis, surtout pour me tordre le coeur de tristesse. C’est à croire que le rôle d’amie devient un réflexe, après ce fiasco de notre soirée.
_ D’ailleurs, dis-moi, est-ce que tu vois un tatouage quelque part sur moi ? Je m’inquiète d’un coup en lui tournant le dos, pour découvrir les zones de peaux à observer.
J’suis pas dans la merde s’il y a inscrit Billy. L’attention de Billy est attiré par autre-chose, sur l’oreiller. Je le suis du regard en soupirant brièvement. Voilà que maintenant il va nous faire un drame pour un godemiché d’un diamètre généreux. Euh… D’ailleurs… que fait-il au juste avec ça ? Pourquoi il l’agite dans tout les sens, comme ce môme dans une vieille vidéo Youtube ? Il va pas me dire qu’il ne sait pas ce que c’est, quand même ?! … Et si… Je suis mitigé entre l’envie de rire, parce que clairement là j’atteins mes limites nerveuses ; ou celle de l’envoyer sur les roses pour les explications, pour la même raison. Hm… Pas le temps de répondre que Billy s’enfuit dans la salle de bain pour rendre ses entrailles, je présume.
_C’est un god, au cas où la question est toujours d’actualité. Je dis d’une voix forte et claire pour qu’il m’entende. _ Et dans le meilleur des cas il est venu se loger dans… Comment lui dire ça sans être vulgaire. _ Mon intimité ou mes fesses. Et encore vu le gabarit, je pense que je sentirais encore son passage. _ Ou cette nuit tu as explorer les profondeur de ton anus.
Comme ça, c’est dit. S’il a mal au passage, il saura qui est le fautif. On toque à la porte de la chambre, je vais immédiatement réceptionner les commandes de Billy, en prenant soigneusement le temps de planquer l’état de la chambre. Efficace lorsque l’on est à moitié nue devant un type que je soupçonne d’être en stage dans l’hôtellerie.
_ Merci. Je fais charmante avant de refermer sur lui.
Mon Graal : l’aspirine. Je m’en prends directement en buvant une grande gorgée d’eau fraîche. Aaaah… là, ça va aller mieux. Normalement…
__________Flashback__________
J’ai le droit à un accueil très particulier de Billy, je dois dire. Je ne sais pas si je dois m’en sentir flattée ou vexer. Dans le doute, je fais comme si je n’avais pas remarquer sa présence, pour me concentrer sur le barman qui s’assure de mon identité. Il n’imagine pas à quel point il a eut de la veine, ce type. Il suffisait que je parte un peu plus tard de la capitale et il n’y avait pas de Lydia pour le soulager de son dernier client. Enfin bref. La conversation terminé, je m’approche de mon ami pour l’inviter à quitter le bar. Ce qui me vaut un nouveau salut de sa part, plus… charmeur ? On va dire ça, oui.
_ Salut. Je réponds de façon charmante, n’appréciant pas réellement qu’il joue de son index sur mon nez. _ Arrête ça. Je lui ordonne en attrapant sa main, sans brutalité. _ Ce n’est pas le moment de jouer. Le monsieur, là, il aimerait bien fermer son bar et rentrer chez lui alors…
Je n’ai pas le temps de terminer ma phrase que Billy passe sa main derrière ma nuque, pour me museler de ses lèvres. Je reste stoïque le temps qu’il dure, mitigée entre la stupeur et… le plaisir. Oui, le plaisir. C’est là qu’on prend conscience de toute l’ampleur de ma solitude sentimentale. Je m’extasierais presque d’un baiser donné par un mec qui ne s’en souviendra pas une fois qu’il sera à nouveau a-jeun. D’ailleurs, ça le fait marrer comme un gamin. Dios mio. Billy se recule dans la foulée. Je tente de le retenir mais il va bien trop vite pour moi et, dans un fracas, il s’effondre au sol sur le dos. Instinctivement, j’accours prêt de lui, inquiète, jusqu’à ce qu’il me rassure en parlant de plafond. J’avoue, je ne peux pas m’empêcher de rire, même s’il n’y a rien de drôle à cela. Ensuite, il lève les bras pour signifier qu’il va bien. Non. Que notre seigneur de la chocolaterie va bien. Ce qui ne manque pas de me faire rire aux éclats alors que, justement, je suis sensée ne pas l’encouragée à faire le con.
_ Allez Billy, lève-toi. Il faut qu’on y aille maintenant.
Je lui tends la main pour l’aider à se relever mais monsieur préfère mon jean pour s’y aider. Très bien. Je m’adapte à la situation, sans problème. Enfin, pas à celle où il stipule très sérieusement qu’il faut boire. Boire à nous, à tous ce que nous sommes. Mauvaise idée.
_ Non seigneur de la chocolaterie, on ne boit plus pour se soir, c’est terminé.
Je lui refuse, pour calmer le barman agacé de mon ami, sans succès. Billy s’en prends à lui immédiatement. Je roule des yeux tandis que le barman contourne son comptoir pour s’approcher de lui.
_ Non ! Je lève les mains en signe de protestation au barman, vachement baraqué tout de même. _ Il est bourré ! Il ne se rend même pas compte de ce qu’il raconte ! _ Mouais…
Il n’est pas convaincue, mais ça à le mérite de le dissuader de frapper Billy. Billy qui insiste pour qu’il nous serve à boire. Ce n’est pas une bonne idée, vraiment. Mais comment faire entendre raison à quelqu’un d’aussi saoule ? Impossible. Preuve en est : mon ex-cousin par alliance m’échappe déjà pour aller faire le zouave sur une table du bar.
_ Bon soit c'est moi qui le fait descendre, soit vous prenez le verre et vous vous tirer... À vous de choisir…
Je soupire, exaspérée.
_ Non. Laissez moi m’en charger et servez-nous deux verres.
Qu’est-ce qu’un verre, après tout ? Rien ! Je me dirige vers Billy pour l’inviter à descendre prudemment de sa table.
_ Allez Billy, arrête de faire le pitre. On va boire notre verre et ensuite rentrer à l’hôtel pour se reposer, tu es d’accord ?
Il faut qu’il accepte, sinon c’est le patron du bar qui nous sort d’ici d’un coup de pied aux fesses.
__________Fin__________
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Sujet: Re: Very Bad Trip I - PV Lydia (#) Dim 27 Mai - 9:02
Very Bad Trip I
billy ft. lydia
Une voix me parle, mais je ne réagis pas, j'entends des claquements de doigts et je sens violemment une main s'écraser contre mon visage. Je ronchonne. Bordel que je ronchonne et fortement juste pour laisser aller mon mécontentement. Pourquoi je sens cette vibration dans ma tête, dans quel coin du monde on est déjà? Est-ce que j'ai un chat? Pourquoi j'ai pas de chat... Ce serait bien d'avoir un... ''BILLY!!!!!!!!!!!!!!!'' Un œil s'ouvre doucement et j'entends des rires autour de moi en réalisant que je vois la tronche de mon frère qui retiens un rire, mais c'est tellement flou! Je lève ma main doucement alors que je reviens à moi-même et j'arrive lentement à agripper mon frère en ouvrant de peine et de misère mes yeux. On me tends un verre d'eau, que j'attrape sans même dire non pour laisser l'eau couler entre mes doigts et humecter mon visage, histoire de tenter d'y voir quelque chose. Finalement au bout de quelques minutes, mes yeux reprennent une vision un peu plus normale et ma tête reprends une rythmique standard. Je me repère enfin et je réalise que... Je suis bel et bien assied, dans une avion, attacher et sur le point de me poser. J'ignore si je dois le frapper, vomir, me précipiter vers la sortie, ne pas bouger et faire le mort ou... autre chose. Au final je m'avoue vaincu! Quand même bien que je réagirais, quand même bien que je voudrais tout simplement lui fracasser la tête contre le hublot, nous y voilà et je ne pourrai pas combattre ça. Certes je hais les avions, mais j'ai fais comment selon vous pour partir du Massachusetts et arriver en Nouvelle-Zélande, par la téléportation? NON Évidemment, ce fût par avion, donc inutile de croire que je vais m'en sortir sans prendre l'avion pour aller rejoindre sa stupide tournée des bars.
D'ailleurs, lorsque l'avion est enfin complètement arrêter, je tente de me lever normalement et mes jambes sont aussi molle qu'un cube de gélatine. Il me faut littéralement m'accrocher aux sièges pour parvenir à soulever ma masse de peine et de misère, mais j'y arrive enfin! « Enfoirer... » Je fixe mon frère qui se marre et alors qu'il s'approche doucement pour m'aider à marcher normalement, je décoche un coup de poing directement sur son nez. Il gémit de douleur en se reculant et je le repousse doucement hors de mon chemin. « Ça c'est pour m'avoir... DROGUER... À quoi t'a penser sérieux... » C'est vrais que son plan a fonctionner, que je suis à invercargill, mais merde on ne drogue pas les gens. Finalement de peine et de misère je finis par me diriger hors de l'avion et j'avoue que je retrouve naturellement l'usage de mes jambes au bout de quelques instants, malgré tout, me permettant de me diriger vers la sortie de l'aéroport. J'enfonce donc mes mains dans mes poches en m'approchant des portes de la sortie, sac à dos sur les épaules et j'attends les autres en regardant un peu autour. Dans mes souvenir c'est pas ainsi que m'avait été décrit l'endroit par Lydia, mais j'imagine qu'on s'en fait un peu l'idée qu'on veut finalement. Bon tant pis, je m'avoue vaincu et alors que je m'approche de mon frère pour le prendre dans mes bras et m'excuser, le voilà qu'il me colle à son tour un poing en pleine poire, me laissant perdre équilibre « PUTIN! On va pas faire ça toute la soirée!!! » Mon frère bombe doucement le torse ''Ça c'est pour m'avoir cogner...'' Il me fou un coup de pied contre ma hanche ce qui me fait légèrement ronchonner de douleur ''ET ÇA c'est pour avoir ENCORE un contact avec LYDIA! Tu sais que cette nana et toi... C'est trop bizarre comme relation... Brrrrr... On croirait qu'à vous deux vous êtes une série indépendante sur les méfaits de l'amour à petit budget...''
Il m'aide quand même à me relever et j'avoue que j'ai encore envie de le cogner, mais le fait que notre chauffeur Uber vient d'arriver, je vais me contenir. J'en ai pas vraiment de compte à lui rendre de ce que je fais et surtout avec qui je le fais... Oui? Je veux dire on est pas maître de son destin? Ou une citation pourrie de Spiderman dans le genre? Ne vient pas de grande responsabilité quand on est seigneur chocolat réputé Nestlea? Ohhhh j'abandonne. Finalement en embarquant dans le Uber, mon frère nous ramène d'abord chez son pote. Dans son appartement on laisse donc nos bagages et on garde juste l'essentiel, de toute manière il nous répète qu'on sera revenue au courant de la nuit et que jurer, on aura pas besoin de quoi que ce soit dans nos affaires... J'avoue que je suis sceptique, mais si mon frère lui fais confiance, ça me suffit. De toute manière, je ne bois pas. « Au fait, c'est lequel le premier bar... » Un silence dans la salle se fait entendre et son pote ouvre doucement une carte en raclant sa gorge ''Waxy O'Shea's Irish Pub '' Un Irish Pub? Les irlandais sont les plus fêtards de tout le lots, j'ignore vraiment si c'est une bonne idée, mais bon... Sans alcool, sans soucis! Du coup on retourne vers le Uber qui se dirige lentement vers le bar. Mon frère ne m'adresse pas la parole, mais ça m'est sincèrement égale, puisqu'il finira bien par le faire... Je crois... J'imagine... J'espère?
Je suis en robe, en gueule de bois, au bord de la cuvette et je vomis à n'en plus finir. Cette explication de godemiché vient de rendre ce vomissement encore plus débordant de saveur. Godemiché? Exploration? Bordel, mais c'est pas la vrais définition que j'aurais de jouet, dans jouet sexuel! Il me semble que jouet vient avec amusement. À quel stade doit-on inclure amusement dans le fait d'avoir fait une sonde ou une exploration détaillée de mon ou de son anus! L'anus, c'est comme la zone fantôme, le silence radio, l'abstraction... Pourquoi j'ai une image d'anus qui me vient en tête. C'est bon j'en remets une couche alors que j'entends Lydia se servir à l'entrée et poser le plateau. Je sens les odeurs de bouffes, l'odeur d'aspirine. Est-ce qu'une aspirine peut réellement sentir quelque chose? Je m'en fou, je la sens! Je me nettoie proprement la bouche après avoir rincer la cuvette pour quand même appliquer un peu de propreté et je regarde l'état de la chambre. Faudra quand même à un moment comprendre pourquoi une chaise est coller au... Je ne termine pas ma phrase que je vois la chaise se décoller du plafond et venir s'éclater contre le plancher au pied du lit. Je lève doucement le doigt et je regarde Lydia « Je pense que je sais pourquoi on a utiliser le miel... » Les souvenirs sont si vague et si douloureux que je préfère ne plus lutter contre eux. Cela dit je laisse traîner mes pieds contre le sol et j'attrape à mon tour une aspirine...
Oh puis merde deux, avec un verre que je bois une fois, deux fois, trois fois pour enfin sentir un peu d'hydratation rejoindre mon corps. D'ailleurs je prends un des peignoirs et je vais à la salle de bain abandonner ma robe pour le peignoir. C'est sacrément plus confortable, sauf qu'en retirant la robe quelque chose tombe contre le sol. Je le prends doucement entre mes doigts et je rigole doucement « Hé Lydia... Tu va te marrer, mais... Non... En fait tu risques pas de te marrer... » J'approche d'elle doucement et je dépose un paquet de six capotes ouverts, mais aucune capote n'ont été utilisées. « Faut voir le bon côté des choses! Maintenant on sait qu'on a penser à se protéger... Seulement on s'est pas protéger OU on a simplement jouer avec... Avec... Le crayon la... » Je pointe doucement le godemiché au sol. D'ailleurs c'est tout con, mais on a une façon de savoir si on l'a fait? Je veux dire... Est-ce que ça se remarque pour nous, les mecs? Puisque bon, je l'ignore, donc j'imagine que non. Je finis par marcher lentement vers le lit et je m'assied doucement au pied du lit « Ohhhh et sinon, tu as aussi un tatouages au bas du dos écris Billy avec une jolie calligraphie et un cœur sur le ''i'' ça rends jolis... »
Je sais qu'elle va encore se facher et j'en ai marre de subir qu'elle crie, du coup je préfère moins parler et je détourne doucement le regard en laissant doucement mes yeux se mettre contre le sol. « Tu sais je te trouve quand même un peu dur avec moi... J'ignore ce qui s'est passée, toi aussi... Alors pourquoi t'es si froide... » Bon, la réponse la plus logique, c'est que c'est grâce à toi si t'es dans cette situation, si t'es affreusement enterrer jusqu'au cou dans cette histoire et si *TOC TOC* si on toque à la porte? Je vais lentement vers la porte et j'entre-ouvre pour ne pas exposer l'intérieur de la chambre. Un homme d'une certaine carrure et d'un air imposant me regarde en scruptant mon apparence de la tête au pied ''Mais vous êtes qui vous...'' Je hausse doucement un sourcil et je plisse lentement le regard « George? » à son tour de plisser le regard ''Billy?!'' Je claque la porte d'un coup et je plaque mes mains sur ma bouche « Lydia??? » Là si on était pas dans la merde, je la sens bien devenir coulante à souhait d'un coup! ''OUVREZ CETTE PORTE!'' Je sourit doucement vers Lydia et je m'approche du lit en posant mes deux mains l'une contre l'autre, raclant ma gorge « Loin de moi l'idée de... Porter les mauvaises nouvelles... Mais ton père est ici.. Je réitère... Ton père est... DE L'AUTRE CÔTÉ DE CETTE PORTE!!! » En panique je tente de fuir, je prends pieds dans le couette du lit et je m'envoies tout seul valser contre le sol en hurlant. « Ma tête.... »
Cette table est sacrément confortable. Je sais que je pourrais envoyer chier quiconque voudrais me la prendre et tant que Lydia ne boit pas, je ne compte pas descendre. D'ailleurs lorsqu'elle négocie avec le barman, j'avoue que je fais un petit cri aiguë d'encouragement pour signifier ma joie face à son changement de décision face à tout cela. C'est sacrément enrichissant d'avoir le dessus dans cette situation et bordel que l'alcool me rend plus puissant « Héééé savez quoi! C'est l'histoire d'un chat... Non attendez... DE DEUX CHATS » Je rigole tout seul à ma blague « Le premier chat dit à l'autre, Salut mec... Puis le second regarde le premier et 'savez ce qu'il lui dit ROOOOOOOOOH UN CHAT QUI PARLE!!!!!!!!!!!! » Je rigole fortement avant de frôler de tomber de la table, mais je me restabilise tout seul. Finalement... Peut-être que je suis un super-hero? Comme dans Marvel?! Peut-être que je sais tirer des toiles ou même voler haut dans le ciel!
Enfin de compte, Lydia reviens vers moi avec les verres et je n'ai pas envie de descendre, mais je vais révéler un petit secret, un tout petit. Je ne sais pas lui résister. Elle me dirais d'aller sucer le barman pour avoir un verre, je le ferais... Ou peut-être pas finalement... Pas du tout même... Je sais pas pourquoi je pense ça.... BREF je finis par descendre de la table en me marrant et je m'approche d'elle soulevant les mains dans les aire « MES FÈRES! Nous avons combattus dans la force, la faiblesse ET L'ADVERSITÉ!!!!!!! » Je viens lentement m'approcher d'elle et je lui fais un bisou sur la joue en rigolant le regard complètement déchirer par l'alcool « Tu sais quoi... Si un jour, je frappe mes quarante ans, que je suis encore puceau et que tu es célibataire! Moi je dis qu'on reviens dans ce bar et... et... et QU'ON FAIT LA CUILLÈRE PARTOUT DANS LE BAR!!! »
La cuillère, position sexuelle qui doit vachement être apaisante pour que tout le monde en parle comme étant la nouvelle mode! Je veux faire la cuillère avec Cleo tiens... Ce sera logiquement apaisant... non? Roh j'en sais rien. D'ailleurs je prends le verre et je trinque avec Lydia pour boire en même temps qu'elle. Je viens tout doucement rendre le verre au barman et j'accours à l'extérieur « LYDIA EST VENUE ME CHERCHER!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! C'EST TELLEMENT LA MEILLEURE!!!! » On entend au loin quelqu'un d'autre qui est bourrer et qui me lance un gentil ''Ta gueule, on s'en branle'' avant de simplement me laisser continuer ma danse de la victoire! Quand je vois enfin Lydia sortir du bar, je cours vers elle et je viens me coller à elle, sans être trop dans son espace personnel quand même « Je veux du poulet... GENRE DU POULET BIEN GRAS!!!! Ça fera redescendre l'alcool et on pourra devenir TOUT SOBRE!!!! » Je la regarde avec de petit air piteux « ALLEZ DIT OUI!!!!! Un bar ne sers rien de bon à manger et c'est MOI qui invite!!!! » je sais qu'elle est défoncer en argent, mais avec elle depuis Maryse, je veux toujours lui offrir plutôt que de recevoir. C'est un principe.
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Sujet: Re: Very Bad Trip I - PV Lydia (#) Sam 2 Juin - 22:06
Billy demeure toujours dans la salle de bain, à se vider les entrailles. C’est un bruit de fond réellement désagréable. Je me hâte à chercher la présence de mon téléphone, d’un regard presque désespéré de le trouver dans tous ce bordel. Très honnêtement, j’ai beaucoup de difficulté à assimiler que nous ayons pu n’être que deux dans cette chambre quand je constate son état déplorable. Si ça s’trouve, son frère et ses potes étaient là aussi ? J’écarquille les yeux aux images choquantes qui se dessinent dans mon esprit à cette probabilité. Je vois très distinctement une partouze avec des hommes dont je ne connais, pour la plupart, ni le visage ou le nom. Le pire serait que j’ai été le jouer de plaisir à tous. Non. Que Lui ait pu me baiser alors qu’on se déteste cordialement. Qui est Lui ? Le frangin de Billy. Une tête de con que je n’ai jamais pu supporter, et réciproquement. Sachant cela, je devrais me rassurer sur l’éventualité que me voir nue lui aurait suffisamment donner la gerbe pour qu’il dessaoule de façon radical avant qu’il ne produise quoi que se oit mais… je n’arrive pas à me souvenir si avec Billy, nous avons eu cette conversation sur l’endroit où se trouve ces accompagnateurs. Tiens, un début de souvenir, c’est encourageant. Désormais je sais que Billy n’était pas sensé être seul à… Où sommes-nous, d’ailleurs ? Je jette un regard en direction de la fenêtre pour tenter de nous localiser, sans résultat immédiat. Les bâtiments ont bien un air de déjà-vu or, j’ignore si ces dû aux souvenirs endormie de la nuit dernière, où si cela remonte à plus loin. Inutile que je me triture les méninges maintenant avec ce détail, surtout vu mon mal de tête. Je me laisse tomber allongée contre le matelas, la main sur le crâne, en fermant brièvement les paupières. A quoi je pensais avant de dériver sur l’endroit où l’on s’trouve ? Hm… Aucune idée. Ça va être sympa si désormais je perds aussi la mémoire en étant sobre. Alors que j’entends le bruit de la chasse-d’eau, j’ouvre les yeux pour observer le plafond. Qu’est-ce que fout une chaise collée au plafond, sérieux ?! Non non non. Mauvaise question. Comment peut-elle restée coller au plafond avec… du miel ? Je fronce les sourcils pour y réfléchir, péniblement, quand soudainement elle s’effondre sur le parquet au pied du lit. Dans un réflexe de survie, je pousse une crie d’effroi, me couvrant ma tête de mes bras, en me repliant sur moi-même en position foetale. Mierda. J’ai tellement eu cette crainte de me la prendre sur la tronche, que j’ai le coeur qui bat à deux mille à l’heure. Billy me dit qu’il pense savoir pourquoi on a utilisé le miel. Formidable. Ironie.
_ Pitié, dis-moi que ce putain de miel on ne l’a utilisé que pour cette fuck*ng chaise. Je soupire, presque implorante, en reprenant une position assise.
Je ne supporterais finalement pas de savoir que je l’en ai badigeonner pour le lécher ou… que j’ai fais d’autres expériences aussi débile avec d’autres meubles de cette chambre. Ma fierté va en prendre un sacré coup, sinon, le cas échéant. Déposant mes coudes sur mes genoux, je laisse mes joues s’effondrer dans mes paumes, tandis que j’adopte une mine déconfite. Qu’est-ce qui m’a prit de boire autant, la nuit dernière ? Qu’est-ce qui m’a prit de ne pas agir avec raison, pour une fois ? J’ai déjà fait ce genre de connerie lorsque j’étais adolescente, loin de mes parents, mais… pas depuis Noah. Comment j’ai pu me convaincre que je n’avais aucune responsabilité, y compris vis-à-vis de Billy. Car c’est évident, c’est moi qui ait déconné, pas lui. Lui il a agit naturellement comme il le ferait avec n’importe qui et moi… moi… bah moi j’ai voulu suivre le mouvement sans réfléchir aux conséquences qui en découleraient. Bordel. Ce que tu peux être d’humeur dépressive avec une gueule de bois, ma pauvre Lydia. J’vais finir par croire ce que me dit Maxime, à force : que j’suis une vieille coincée. Ouais. Bon, j’irais pas lui dire pour autant que je me suis fait un « very bad trip » avec un ami pour lui prouver le contraire ! Je lui dois rien à c’t’imbécile. Billy revient de la salle de bain à nouveau, vêtu d’un peignoir fournit par le room-service, pour m’informer d’un truc qui devrait me faire marrer mais qui ne me fera pas marrer. Je l’observe en arquant un sourcil interrogateur. Ça va être drôle ou pas, alors, son truc ? Hm… pas du tout. On a bien la boite de capote mais… elles sont toutes là dans leur emballage d’origine, intact. Génial. C’est toujours ironique, hein. Il n’y a plus qu’à espérer que le godmiché à été le seul à explorer des orifices et… Non, je ne veux pas juste imaginer lequel précisément. Billy vient finalement prendre place à côté de moi, tandis que je ne bouge toujours pas d’un cil. Il m’assène d’une nouvelle « mauvaise » nouvelle en me signifiant que j’ai un jolie tatouage dans le bas du dos également : son prénom avec un coeur à la place du point du « I ». Fallait bien que je fasse aussi cette connerie, sinon ça n’aurait pas été aussi drôle. Enfin. Je relativise en me disant que c’est toujours mieux « Billy » qu’une insulte ou un dessin obscène.
_ Si tu veux, on ira souffrir ensemble chez le dermatologue pour les enlever… J’énonce d’une petite voix, sans grande conviction.
Je ne sais pas si, personnellement, je souhaite le conserver. Après tout Billy a une place importante dans ma vie, cela peut-être un bel hommage à cet amour interdit que nous partageons ? Je n’en sais rien. J’imagine que la question aura une importance le jour où j’aurai un nouveau compagnon, si cela se produit par miracle. Billy reprends timidement la parole pour me demander, intelligemment, la raison de mon agressivité envers lui. C’est vrai que je suis particulièrement désagréable à son encontre, depuis qu’il m’a réveillé. J’aimerais dire que c’est à cause du fait qu’il m’ait secouer comme un prunier pour me sortir de mon sommeil mais… la vérité c’est que… *Soupir* Je n’ai aucune véritable raison de me comporter ainsi avec lui. D’ailleurs, je pense que l’agressivité m’est plus destinée qu’à lui à proprement parler. C’est à moi que j’en veux d’être dans un tel état, pas lui. Je dépose donc ma main sur la mienne pour lui souffler, souriante.
_ Je m’excuse. Je suis vraiment de mauvaise compagnie les matins de gueule de bois, ce n’est pas contre toi.
Je m’apprête à l’embrasser tendrement sur la joue lorsque l’on frappe à la porte.
_ C’est encore le room-service ? Je lui demande, intriguée, tandis qu’il s’empresse d’aller ouvrir à ma place.
Là, j’assiste à une scène assez surréaliste. Limite digne d’un film comique dont nous abreuve les blockbusters américains. Billy ouvre la porte, s’adresse à la personne un très court instant, puis la referme violemment comme si des mafieux étaient venus nous régler notre compte. C’est du moins ce que je pressens dans sa façon de m’interpeller, avec panique ?
_ Qu’est-ce qui s’passe ? Je l’interroge alors qu’il me revient, le regard remplie d’un effroi particulièrement inquiétant. _ C’était qui derrière cette porte, Billy ?
Une voix masculine hurle dans le couloir. Elle m’est étrangement familière.
_ Parle Billy ! Je le presse, n’appréciant pas qu’il prenne autant de délicatesse pour me donner l’identité du ou des visiteurs.
Il parle de mauvaise nouvelle, de mon père. J’acquiesce bêtement, sans analyser le contenu de sa réponse. Mon père est de l’autre côté de cette porte. Okay. Mon père est de l’autre côté de cette porte. Mon père est de l’autre côté… Mon père. Mon père ? OH BORDEL MON PÈRE !!! Là, c’est panique à bord. Aussi bien de mon côté que de celle de Billy qui, brillant pas son courage - c’est ironique, tente de s’enfuir avant de s’effondrer au sol tête première.
_ BILLY !! J’hurle en me levant pour le rejoindre, non loin de ma position précédente. _ Ça va ?! Pitié dis-moi que ça va ! Est-ce que tu as mal quelque part ? À ta tête ? Mierda pourquoi tu as cru que tu pourrais le fuir ?
Les coups pleuvent contre la porte, plus fortement, plus rapidement. Allez conserver votre calme dans une situation aussi anxiogène.
_ Lève-toi. Je le presse en l’y aidant. _ BILLY KITKAT, JE VOUS SOMMES DE M’OUVRIR CETTE PORTE IMMÉDIATEMENT !! Hurle mon père, particulièrement furieux. _ Va dans la salle de bain, dépêche-toi, je m’en occupe !
Je le pousse à y aller, avec l’étrange impression d’être redevenu une adolescente. Avoir peur de son père à vingt-huit ans, c’est pathétique non ? Pas le temps d’y réfléchir, je me couvre d’un peignoir en lieux et place de la veste qui ne couvrait rien, avant de me hâter à rejoindre la porte que j’ouvre qu’une fois que Billy est bien en sureté.
_ Papa ! Je fais souriante, très mal-à-l’aise. _ Qu’est-ce que tu fais ici ? _ Tu me le demandes ?! M’interroge t-il, irrité. _ Tu m’as appelé cette nuit, totalement ivre, pour m’informer que tu allais me prouver que tu n’es pas encore assez adulte pour gérer la responsabilité d’un petit imbécile. _ Ah. J’ai dis ça, moi ? Je blêmis en le laissant entrer, bien malgré moi. _ Oui. Et félicitation, c’est chose faite ! Affirme-t-il avec autorité en découvrant l’état lamentable de la chambre. _ Tu sais combien cela va me coûter toute cette histoire ? Je ne préfère pas l’imaginer, mais je pressens que cela sera suffisamment pour que ma dette ne soit pas éponger avant longtemps. _ Où est-il ? _ Qui ça ? Fais-je en feintant de ne pas comprendre. _ Billy. Où est-il ? _ Il n’y a pas de Billy ici ! Je rétorque en sachant immédiatement que c’est totalement con puisqu’il se trouve qu’il l’a déjà vu. _ Billy Kitkat, sortez immédiatement de votre cachette si vous êtes un homme ! Ordonne-t-il fortement pour pousser mon ami à obéir. _ Pourquoi tiens-tu tant à le voir ? Je m’inquiète aussitôt, n’appréciant que peu l’idée que la colère de mon père s’abat sur lui. _ Cela ne te regarde pas et… Il me regarde des pieds à la tête, avec désapprobation. _ Je dois dire que tu me déçois beaucoup, Lydia. Te rouler dans la fange avec l’ex-mari de ta propre cousine, c’est un tel déshonneur.
Et voilà, tout de suite les grands mots…
__________Flashback__________
Argh. Mes tympans viennent d’en prendre un coup avec le crie perçant de Billy. J’avais oubliée à quel point il ne gérait pas la tonalité de sa voix, par moment. Enfin. Plus vite il sera couché, plus vite je pourrais retrouver une forme de tranquillité car là, je ne sais pas pourquoi, mais je le sens bien partie pour me sortir toutes les blagues les plus lamentables de son répertoire. Pas qu’elles ne me feraient pas rire si la situation me le permettait mais… mieux vaut éviter de l’encourager en riant aussi. D’ailleurs, je me saisie des verres d’alcools que me sert le barman, pour vite abréger ma visite en ce bar. Pourquoi ? Parce que je n’aime que très peu me donner en spectacle, pardi.
_ Allez Billy, bois ça qu’on puisse rentrer. Je lui demande en lui tendant son verre.
Résultat immédiat. Il descend de la table, non sans que j’ai peur qu’il se ramasse complètement, pour venir trinquer en ma compagnie. Je ne relèverai pas sa manière de le faire, soit-dit-en-passant. Il est bien trop déchiré pour réellement avoir analyser le sens des mots qui sortent de sa bouche, et je sais que cela sera comme ça pour encore de longues minutes. En parlant de bouche, Billy vient m’embrasser sur la joue en ricanant, avant de me faire part d’une drôle de confidence : celle que si à quarante ans il est encore puceau, et moi accessoirement célibataire, on reviendra ici pour faire la cuillère partout. C’est… Mignon ? Touchant ? Effrayant ? J’avoue ne pas savoir lequel choisir mais, une chose est certaine, je ne tiens pas à faire cette position du Kamasutra dans cet endroit.
_ Nous verrons cela en temps et lieux, Billy. Je lui assure charmante pour qu’il n’insiste pas d’avantage, avant de trinquer puis boire le contenu de mon verre.
Rhaaaaa… ça arrache ce truc !
_ Vous n’auriez pas pu mettre un peu plus soft ? Je demande au barman alors que Billy m’échappe déjà. _ Fallait le préciser ça, madame. Je suis pas sensé savoir que vous avez la gorge sensible !
Mieux vaut ne pas entrer dans un débat. J’ai peur que Billy soit introuvable si je ne sors pas immédiatement de ce bar à mon tour alors, déposant un billet sur le comptoir pour payer les dernières consommations, je sors dans la rue pour rejoindre mon ami bourré. Dieu soit loué, il est toujours là. Une chance qu’il ait eu envie de danser.
_ Billy. Je soupire presque totalement épuisée de sa trop grande énergie. _ Tu ne dois pas partir sans moi, tu as compris ?
Je lui parle comme à un môme, je sais. Mais c’est ce qu’il est dans cet état, un môme. Et cela se confirme dès qu’il accourt vers moi pour me coller, puis me demander du poulet. Son raisonnement tient d’ailleurs étrangement la route. L’estomac plein, il a plus de chance de dessaouler qu’a-jeun. Enfin, il peut aussi gerber, cela-dit-en-passant, et l’effet restera le même.
_ Okay, okay, okay… J’accepte en roulant brièvement des yeux. _ Il doit y avoir un restaurant pas loin d’ici, s’il n’a pas fermé depuis mon départ, on va y aller manger du poulet, et ensuite on rentre faire dodo à l’hôtel. Nous sommes d’accord ?
Il faut réellement que j’arrête de négocier avec lui dans cet état…
Sujet: Re: Very Bad Trip I - PV Lydia (#) Dim 3 Juin - 4:44
Very Bad Trip I
billy ft. lydia
Le chauffeur roule doucement et je laisse imaginer la scène. Des mecs dans une voiture qui parle d'alcool et moi qui refuse à répétition. Je ne veux pas boire. Je ne sais pas boire et je sais que c'est une très... TRÈS mauvaise idée. Je vais me retrouver fort probablement avec des bourrés toute la soirée à dire que je ne veux pas, que je me refuses à même y tremper mes lèvres. On entre dans le bar, ce bras m'entoure et... Et vous connaissez déjà la suite. Pourquoi même dire quoi que ce soit. Après tout il était précisez que les frères Kitkat étaient en villes, non? Dirons nous simplement pour le bien de la chronologie que la musique et l'alcool se fusionne pour créer une fusion presque effrayante. Au fil des verres, les mecs ont décider à un moment de partir. Après tout le principe d'une tournée des bars, c'est pas de se bourrer à un seul endroit, c'est de consommer à plusieurs endroits, non? Je reste donc seul à boire et je sirote mon alcool pour aller accélérer la boisson. Les shots avaient eu raison de moi et c'est ainsi que je suis partis de mon confort vers de l'alcool à une profusion si immense que mon foie va fort probablement faire grève pour près d'une semaine. Quand à ma tête... Ma tête... Oublions la. ''Allez mec, on bouge... On va pas passer la soirée à attendre ta... Princesse... Rah c'est dégueu.'' Je ronchonne et je repousse mon frère avant de l'agripper avec mon bras autour de son cou et de le tirer vers moi d'une force. L'alcool me rends plus fort. Faudrait que je notes cette idée. Vraiment! « Écoute moi... moi bien s'pèce de face chocolatée... JE VAIS NULLE PART SANS QUE QU'ELLE VIENNE... » Il me regarde et décourager viens simplement me taper l'épaule en guise d'au revoir. Ses potes sont hésitant, mais ils partent tous les uns après les autres m'abandonnant simplement tout seul. ''Attends la ta princesse... On se casse''
Je tire un doigt d'honneur et je me marre tout seul, réalisant que j'ai lever l'index comme un imbécile, commençant à sentir l'alcool monter. « Faudra vraiiiiiiiiiiiment que quelqu'un vienne me chercher si je continues à boire... » Le barman se questionne si il doit continuer de me servir ou non et finit par céder. Vous le savez vous-même au fond. Quand l'appelle de l'argent se fait entendre, est-ce que réellement vous pouvez refuser quoi que ce soit? C'est l'appelle le plus fort de tous après tout. « Une fois... J'ai regarder les fesses de Lydia... SANS QU'ELLE LE REMAaaaaaaarque... » Oh... C'est con. Je peux pas la laisser venir me chercher!? Si elle me voit ainsi! « Cleo... Non... Pas Cleo... Je veux pas qu'elle me voit comme ça... APPELLE LY... LYDIA... C'est ma MEILLEURE AMIIIIIIiiiiiiiiiiiiie.... »
Tout s'enchaîne comme un film qui reviens par morceau et c'est comme vivre la suite en même temps. Sans comprendre, je me retrouve d'ailleurs pousser vers la salle de bain avec le père de Lydia qui cogne à la porte tel Tarzan qui veut sa Jane! D'un coup je plisse le regard et je me regarde dans le miroir avant de lentement plisser le regard et de prendre cet air menaçant observant mon reflet « Les shots... Ouiiii Je me souviens » je deviens soudainement Colombo et j'analyse ma propre situation, oubliant complètement ce qui m'environne. C'est la faute de mon frère! Cet abrutis qui m'a fait boire un verre! Il le sait bien que si mes lèvres caresse ne serait-ce qu'un once d'alcool je deviens littéralement un monstre à boire! J'entends des voix. Un échange de voix, c'est comme-ci je regardais un programme de retrouvaille qui tourne mal. Peut-être que c'est des retrouvailles! Que George va me féliciter de finalement avoir refais surface!!
Oh attends Billy, analyse bon sang! La dernière chose que tu as fait, c'est de larguer ta femme et presque passer en mode ninja devant tout le reste de la famille! Tu crois réellement que ce sera de belles retrouvailles! Rien à faire! Je vais lui montrer que je ne suis pas un mec de ce genre! Je vais lui prouver que je suis couillu! George n'aura qu'à bien se tenir à ses chaussures trop classe et sa voiture hors de prix! Bon. Pas trop quand même... Bon peut-être pas du tout même... Bon J'AVOUE QUE J'AI LA TROUILLE! Puis voilà que la voix perçante de l'homme vient enfoncer le bois de la porte réclamant ma présence! ALLEZ! Puissance du cerveau M.I.T. en action. Réfléchis. Tu es dans une salle de bain en peignoir, d'une chambre d'hôtel désastreuse et tu n'a aucun souvenir ou du moins presque. L'avantage? Tu peux mentir et ce sera presque facile, le désavantage? Tout ce qui englobe le reste! J'attrape entre mes mains un peu d'eau du robinet, je m'empresse de mouiller mes cheveux pour les replacer et éloigner ce look explosion torride matinale, pour être plus mec relax en peignoir, légèrement trop décontracte. Tels une scène épique, je m'avance lentement vers la porte et j'inspire grandement. Ce moment sera le mien et George ne pourra rien y changer. Je prends la poignée de porte et je l'ouvre très lentement avant d'exposer toute ma grandeur en peignoir avec un air certain de lui-même. Je suis invincible, je suis un champion, je suis... Tellement dans la merde. Le regard de George se transforme tels un méchant digne des films Marvel et il décoche une droite digne de Rocky. Je sens son poing s'écraser contre mon visage et tout se déroule au ralentis. Tellement au ralentis que la seule chose logique qui traverse mon cerveau c'est un « Oooooooooooooh meeeeeerde... » Le choc est si violent que ma tête ne fait que tourner sur le côté avant de me faire valser contre le cadrage de porte et rebondir en laissant mon corps suivre ce mouvement. Au ralenti je viens lentement m'écraser au sol et il ne manquerait simplement qu'une voix off pour déclarer « K.O. », mais pourtant j'ai encore mes yeux ouvert.
Je soulève lentement la main en ronchonnant et d'une voix déjà écorcher par l'alcool et empirer par cet abus de violence je ne fais que dire « Je vais bien... Si ça intéresse quelqu'un... Par contre je vais rester encore un peu au sol » Naturellement, surtout en dépit de la nature du coup reçus. Cela dit, c'est comme une injection d'adrénaline lorsque les mots suivants vienne bercer les oreilles de Billy ''Je savais bien qu'un singe comme toi du M.I.T. ne valait pas toute l'attention qu'il recevait'' Singe du M.I.T. Quelqu'un d'autre à vus un petit capucin derrière son clavier avec ses petites pattounettes toutes choupette et ses petites lunettes et son petit clavier! ATTENDEZ comment ça M.I.T. je combat la douleur en ronchonnant m'agrippant à environ six trucs pour tenter de me relever, trouvant d'ailleurs que la meilleur prise pour me remettre sur patte soit quand même le veston du dit George! Je me hisse lentement et je me remets sur pattes en replaçant mon peignoir avant de m'avancer nez à nez contre lui. Ici nous avons un combat de titan. Dans le coin gauche, un riche et puissant homme d'affaire qui à vu beaucoup de petite merde comme Billy. Dans le coin droit, Billy... Simplement Billy. Je rehausse doucement les manches du peignoir et je viens gentiment lui tapoter l'index contre le torse en essayant de prendre ce qui semble être dans la gamme de tons disponible celui surnommer ton menaçant, à prendre avec beaucoup de sérieux malgré l'effort. « Singe? Excusez-moi Môsieur! Sachez une chose... Je... Je vais vomir et ensuite je vous expliquerai... Bon je... Ah non... non non! C'est bon. Le vomi est passer... »
Je sourit doucement puis soudainement j'éclate, vomissant en plein visage du père de Lydia. Je ne peux pas le retenir malgré mes efforts et pardonnez le descriptif, mais que cela soit clair, ce n'est pas une pluie, mais un jet en pleine poire. Un moment de silence sans que rien ne retentisse entre nous et je finis par soulever mon index pour venir dire quelque chose, mais mon gros bon sens me suggère fortement de la fermer. Donc je redescend doucement mon index avec un peu plus de discrétion. Le père quand à lui me fixe furieusement et s'empare simplement de mon regard avec le sien, tels un hypnotiseur seul saurait le faire pour m'accrocher au sien. D'un échange rapide, il ne fait que dire d'un ton aussi froid que cruel ''Quand je vais repasser dans cette chambre... Vous faîtes mieux d'avoir disparu sinon.... OH SINON...'' Je veux bien m'accrocher à sa menace, mais je ne peux m'empêcher de relâcher un pet. Oui un pet. ROH c'est un mécanisme de défense tout à fait honorable dans une situation légèrement stressante et communément utiliser par tout le monde. Certes je croyais qu'il aurait été silencieux, mais il s'est avérer relativement bruyant et court, comme un couinement de porte ou encore un échapper de trompettiste qui n'a pût s'empêcher de retenir son souffle. George échange un regard avec Lydia et quitte la pièce en claquant la porte si fort que je sursaute littéralement. Je me souviens d'avoir été abandonner par mon frère, des shots, du fait qu'il m'avait promit que ce serait une putin de soirée au calme et surtout que c'est tourner au drame après le premier verre.
Je marche lentement vers le lit et je viens laisser tomber mes fesses au pied du lit, ne disant rien, ne répondant rien et n'étant même pas capable de ne formuler aucun autre mot en ce moment. « Je suis désoler... Sincèrement. Quoi qu'il ce soit passer je ne me suis pas conduit en amis.. » Certes c'est le moment déclaration noir, ce moment qui casse l'ambiance humoristique qui règne depuis le début de cette soirée, mais tout ce que je trouve à dire c'est de la franchise pour simplement compenser mes gaffes cumulées. Un bruit me fait réaliser quelque chose. Je relève lentement la tête et la mâchoire fend l'air, ouvrant grand la bouche suivis de ce petit son qui signifie, j'avais oublier ou encore eh merde! « Le p... » J'arrive pas à le dire, c'est un peu comme une révélation choque. « Le poulet à gober le... » Bordel BILLY CRACHE LE MORCEAU!!!! « LE POULET À GOBER LE CRAYON GÉANT ET IL EST EN TRAIN DE S'ÉTOUFFER!!!!! » J'ignore si j'ai un instinct de protection nature qui m'a pousser au courant de la soirée ou qu'est-ce qui me prends, mais je suis littéralement en panique! « Est-ce qu'on fait du bouche à bouche à une POULE!? Est-ce qu'on fait quoi que ce soit à une POULE!!!! C'EST UNE POULE!!!! BON DIEU JE CRIE ENCORE... FAUT VRAIMENT QUE JE ME CALME!!!!!!!!!!!!! » C'est officiel, si Lydia ne me colle pas une cloque, c'est le destin qui va s'en charger. À force de gueuler ainsi, quelque chose va vite m'arriver. D'ailleurs à quel moment la poule s'est échapper de la baignoire. À quel moment le soleil se lève. À quel moment on insère le dentifrice sur la brosse à dent. À quel moment Lydia va sortir du lit. À quel moment je vais arrêter toutes ses questions intérieur!!!!
Tels le saint graal, la force d'un poulet sur l'alcool c'est le pouvoir d'avoir la force de faire descendre l'alcool. Ce qui est également la force d'un poulet, c'est que qui dit poulet de marcher, dit poulet frais et donc meilleur viande! Cela dit, on ne mange pas une viande fraîche sans boire! Je regarde Lydia et j'ai ce rire diabolique qui se déclenche tout seul. La manipulation est un atout qui sers vraiment. D'ailleurs alors que ce conclût mon rire je viens lentement secouer le portable de Lydia sous son nez en me marrant. « Ooooooooooooh tiens tiens... Si c'est pas ton téléphone... Non... Attends.... C'est pas ton téléphone... » Je remets mon portable dans ma poche et je l'échange avec le siens « Roooooooooh... C'est con.. » je rigole parce que je me suis gourer de portable et je reprends celui de Lydia en le gardant loin d'elle « Tu veux le récupérer hein? HEIN? Bah... Euhhhhh attends... C'était quoi déjà... » Je dois le lui rendre? Non il me semble que j'avais un plan infaillible. Je m'avoue durant quelques secondes perdu dans mes songes « Je devais te l'échanger contre... Une photo de ton père? Nan nan... C'était pas ça... Une photo des fesses de... DE DONALD TRUMP!!!! Non... C'est pas... ROH c'est pas ça... »
Je rigole bourrer et je viens de me souvenir « AAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaah oui! Si tu veux ravoir ton téléphone! Tu dois.. TU DOIS... Boire cette bouteille cul sec... ET TOUT SON CONTENU » Je lui sors ma gourde remplie d'alcool de mon veston. Bon ce qu'elle ignore c'est que le barman m'a fait un mélange entièrement de fort. Si elle boit ce truc elle va se ramasser au tapis vite fais, ou me rejoindre si ça se trouve... « Et tu te dis... que Nannnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn t'a pas à boire la bouteille... Bah t'a pas à le faire en fait » Je fais une moue. Bah quoi elle n'a pas à obéir à un alcoolique sauf-ci « AH! Aaaaaaaah je sais. SI tu ne bois pas avec moi... J'appelle MARYSE!!!!! » Oui! Maryse, sa cousine. Assurément qu'elle a encore son numéro. On a tous le numéro de nos cousin et cousines, même les plus chelou dans notre téléphone. Pas que ça soit un truc auquel on va véritablement se servir, mais il est là, comme un vieux morceau de pain qui traîne et on y touche pas « Elle serait contente de savoiiiiiiiiiiiiiiiiir que je suis en viiiiiiiiiiiiie » Le vrais enjeu, c'est que bourrer comme je suis et sobre comme elle est, c'est qu'elle sait que je ne peux pas l'appeler. Elle connaît mon secret dans les grandes lignes et elle sait ce qu'il risque de se passer et les enjeux derrière l'appelle si jamais il devait y avoir lieu. « Regarde moi cette jolie bouteille! On va l'appeler BERTHA! Bertha aimerait beaucoup que tu poses tes lèvres contre elle et que tu suce son liquide... » Oh bon dieu, je m'arrête et je fixe Lydia avec mon regard bourrer avant d'éclater de rire. Je suis tellement déchirer.
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Sujet: Re: Very Bad Trip I - PV Lydia (#) Mar 5 Juin - 3:17
Mon père est totalement incontrôlable. Enfin, ce n’est pas comme si dans ma vie passée j’étais déjà parvenu à lui faire entendre raison mais, je n’en sais rien, je crois que j’ai eu le bref espoir que je parvienne à un miracle ce matin même. C’est râpé. Mon père exige de voir Billy sortir de sa cachette et, étrangement courageux, mon ami ouvre la porte pour accéder à cette requête. Je l’observe quelque peu abasourdie. Il y a quelque chose qui a changé physiquement chez lui. Je cherche rapidement lorsque, enfin, j’ai trouvée ce qui le rend si différent d’avant son énième passage dans la salle de bain : ses cheveux plaqués. Je suppose que c’était pour être présentable ou impressionnant mais… l’effet escompté est absent au rendez-vous. Billy restera toujours Billy, malheureusement. Enfin. Pas que je ne l’aime pas comme il est puisque, justement, j’ai toujours trouvé que cela contribuer au charme de sa personne mais… face à mon père, ça n’a aucune valeur, aucun poids, et cela se confirme par la droite que lui met mon géniteur en plein visage.
_ MAIS ÇA VA PAS !! J’hurle tandis que mon ami s’effondre au sol, sous le choc. _ Qu’est-ce qui t’prends de le frapper comme ça ? Il ne t’a rien fait !
Ce genre de violence gratuite, injustifiée, cela me sidère totalement.
_ Il a déshonoré ma petite fille, voilà ce qu’il a fait. M’annonce froidement mon père en me regardant avec fureur. _ Et je te prie de ne pas te mêler de cette histoire.
C’est la meilleure. Il cogne Billy parce qu’on a potentiellement couchés ensemble, chose qu’il ignore complètement, et moi je n’ai qu’à fermer ma gueule ?! Il n’en est pas question. J’amorce un geste pour venir relever mon ami, toujours couché au sol, quand sa poigne m’interdit de poursuivre mon geste. Je ne lutte pas, cela ne servirait à rien. Je me contente juste de récupérer mon bras prestement en grognant de rage contenue. Si je pouvais, je lui dirais ma façon de penser devant son comportement mais… Hélas pour moi, je n’ai plus le taux d’alcool nécessaire dans le sang pour m’acheter une confiance de l’affronter. Ce qui n’est pas le cas de Billy qui, de peine en misère, parvient tout de même à se remettre sur ses pieds avec l’audace folle de se tenir au veston de son assaillant. Je comprends que sa fierté masculine vient d’être bafoué, sincèrement, mais est-ce nécessaire qu’il le provoque d’avantage ? Je ne crois pas, non. Toutefois, je n’interviens pas, comme il me l’a explicitement été demander. Je laisse le loisir aux hommes de régler cette histoire d’égo bafoué, à grand renfort de coups si cela leur chante. M’écouterait-il si je leur implorais de retrouver un rapport civilisé ? Non ! Alors, je me détache doucement de ce face à face qui risque fort de terminer par des effusions de sang. J’ai un doute quand j’entends Billy parler de vomir. Finalement, c’est peut-être ça qui le sauvera ? … Hm… Laissez tomber. Son issue de secours vient de se tirer comme elle est arrivé, sans prévenir. Du moins, il aurait mieux fallut car la scène à laquelle j’assiste est véritablement horrible. Mon père se reçoit en plein visage un jet de vomit, sans possibilité de l’éviter. Euuurk. Je grimace de dégout en posant immédiatement ma main sur mon nez pour boucher mes narines. Je ne sais pas comment mon père fait pour rester aussi… stoïque. Moi, à sa place, j’aurais déjà couru dans la salle de bain en hurlant pour me passer sous le jet de la douche.
_ Est-ce que ça va… papa ? Je m’hasarde à l’interroger d’une petite voix, pour mettre un terme à ce silence de plus en plus pesant.
Je n’obtiens aucune réponse de sa part. La raison à cela ? Son observation bien trop intense de Billy qui, pour le coup, a totalement raison de la fermer. Ensuite, vient une mise en garde énoncé sur le ton de la cruauté, à son égard.
_ Quand je vais repasser dans cette chambre... Vous faîtes mieux d'avoir disparu sinon.... OH SINON…
Mon père est interrompu par un… pet ? Je regarde Billy, consternée. Sérieusement ?! Il ne pouvait pas au minimum nous épargner ça ?! Surtout d’une façon aussi ridicule qu’un ballon gonflable dont l’air s’échapperait d’une petite fente, quoi ! Je regarde mon père sincèrement navré pour lui puis, d’un claquement de porte violent, je retrouve mon tête à tête avec mon ami. Autant vous dire que son sex-appeal en a prit un sacré coup, là. J’aurais clairement pas envie de coucher avec lui s’il s’aventurait à me le demander dans la minute qui suit. Enfin bref. Me traînant jusqu’au lit, je retrouve une position assise à son bord, avant de me laisser retomber coucher sur le matelas de découragement.
_ Ce n’est pas grave, Billy. Je soupire à ces excuses qu’il me fournit, assit au pied du lit. _ On ne contrôle pas tout dans la vie.
On ne contrôle rien du tout, en réalité. On vit et… on assume les déboires qui nous arrivent. En parlant de déboires, quelque chose me dit que nous ne sommes pas au bout de nos peines aujourd’hui. Particulièrement lorsque Billy me parle du poulet. Qu’est-ce qu’il a gobé le poulet ? Des aspirines ? Si c’est le cas, qu’il ne compte pas sur moi pour le faire gerber. Pour deux raisons : la première, je ne sais pas comment on s’y prend ; et la seconde, j’ai assez vu de vomie pour la journée. Billy se remet à hurler. Je me redresse en position assise pour comprendre ce qu’il m’explique, ayant passablement oublié que le crayon géant - pour lui, c’est le godemiché. C’est quand je vois cette pauvre poule en avoir un morceau qui dépasse du bec que je saisie l’urgence de la situation. Seulement, Billy pose de judicieuses questions. Est-ce qu’on peut ranimer une poule ou ne serait que lui sortir cet engin de sa gueule ?! Je n’en ai aucune foutu idée !! Et ça ne change pas le problème !! Il faut impérativement qu’on vienne en aide à ce pauvre animal !! Me levant d’un bond pour la rejoindre, je crie à Billy.
_ VIENS PLUTÔT M’AIDER AU LIEU DE GUEULER !! TU VOIS BIEN QU’ELLE EST ENTRAIN DE CREVER !!
Je me saisie de la pauvre bête qui n’a, heureusement pour moi, plus la tête à se débattre, avant de l’amener devant mon ami.
_ ÔTE LUI ÇA DE SA GUEULE, VIIITE !!! Je continue d’hurler, sans y penser, en la présentant bien pour qu’il puisse au moins tenter de l’en soulager.
Et vous voulez mon avis, en toute sincérité ? Je pense que ce n’est clairement pas gagné.
__________Flashback__________
Direction le restaurant, à présent. Autant vous dire que je regrette déjà amèrement d’avoir accepter, surtout lorsque j’entends le rire dément de mon ami à mes côtés. Lui, il a une putain d’idée derrière la tête et je n’aime pas ça. Mais alors pas du tout. Et à juste titre puisque, je ne sais pas quel moyen, Billy parvient à se saisir de mon téléphone portable pour me le secouer sous le nez.
_ Hey ! Je râle instinctivement. _ Comment tu as fais pour le prendre ?
C’est idiot, je sais. Je pose une question sérieuse à un type qui n’a clairement plus les idées suffisamment claire pour y répondre.
_ Rends-moi ça Billy. J’exige en tendant ma main pour le récupérer.
Tu parles. Sitôt je pense l’avoir à nouveau en ma possession, sitôt il me le subtilise à nouveau pour le rendre inaccessible. C’est pas les essais qui manquent pour le choper en haut de son bras relevé mais bien les chances de réussites. Je ne parviens même pas à l’atteindre du bout des doigts, même sur la pointe des pieds.
_ Billy. Je ronchonne, réellement furieuse qu’il joue à ce petit jeu avec moi. _ J’t’assure que ça ne m’amuse pas là. Rends-moi mon téléphone !
J’ai vraiment de l’espoir, parfois. Comme s’il allait avoir un élan de lucidité spontané parce que je le sermonne, sérieux. Non ! Lui il veut me l ‘échanger contre quelque chose, comme si nous jouions ensemble, et je vais malheureusement devoir m’y plier je le crains. Seulement, Billy lui-même semble avoir oublié ce qu’il désirait. Il me fait des propositions que je ne peux satisfaire. Et pour cause : je n’ai ni photo de mon père sur moi, ni celle des fesses du président Trump. D’ailleurs, pourquoi lui en particulier ? Mieux vaut que je ne cherche pas. Surtout que Billy semble avoir enfin trouver son objet d’échange parfait. Je crains le pire. A jute titre, encore. Il désire que je vide cul-sec le contenu de la gourde qu’il sort de sa poche.
_ T’es sérieux ?! Je m’offusque presque.
Et toi, tu l’es ?! Il est bourré, mierda ! Quand vas-tu comprendre qu’il ne raisonne plus du tout comme toi ? J’envisage sous peu de lui mettre un post-it sur le front pour m’en souvenir. Enfin, en attendant, deux choix s’offrent à moi : Le premier, j’accepte de boire le contenu de la gourde, sans connaître le contenant, au risque qu’au final il ne me rende pas le téléphone. Le second, je refuse de courir ce risque et… bah je n’en sais rien de ce qu’il adviendra de mon extension de bras préféré. Billy m’affirme que je n’ai pas à boire, finalement. Je fronce les sourcils d’incompréhension. Pourquoi soudainement chante-t-il d’opinion ? Nan mais je rêve, là. Tu ne vas pas t’en plaindre ? Je crois que je manque de sommeil. Je ne réfléchie plus très logiquement. Ou alors, c’est le verre que j’ai bu au bar. Peut-être. Enfin toujours est-il que désormais, l’enjeu est plus dramatique si j’accepte de ne pas boire. Je ne peux pas courir le risque que Maryse débarque ! Surtout que vu l’état de Billy, il serait chiche de lui balancer la vérité toute nue sans plus réagir aux conséquences qui en découleraient ! Rhaaaa mierda.
_ Non. Elle ne serait pas contente, Billy ! J’affirme avec agacement, dans un soupir, sans réellement être certaine de ce que j’avance.
C’est vrai, après tout. Depuis le temps, je n’ai plus aucune foutu idée de l’état d’esprit de ma cousine au sujet de son ex-mari ! Si ça se trouve, elle m’aiderait même peut-être à le gérer mais… Dans le doute, mieux vaut qu’elle ignore tout de ce qui se passe ici cette nuit.
_ Tu fais chier Billy. Je grogne lorsqu’il a finit de déblatérer ces conneries. _ Donne la moi cette putain de gourde ! Je lui arrache des mains, furieuse. _ Je bois ça, et après je te jette dans la voiture d’un coup de pied dans l’cul, téléphone récupéré ou pas. Je l’informe, véritablement mauvaise.
Allez… Ce n’est surement rien de bien méchant. Je décapuchonne la gourde pour humer son contenu et, grimaçant brièvement, je m’exécute dans ma tâche de la vider de son contenu. Je tente du mieux que je peux de faire abstraction des saveurs sur ma langue, de la brûlure dans ma gorge, pour toujours plus ingurgiter bêtement la boisson. Cela va mal finir cette histoire…
Sujet: Re: Very Bad Trip I - PV Lydia (#) Mar 5 Juin - 15:10
Very Bad Trip I
billy ft. lydia
Mission sauvetage, sauver la poule est en cours d'activation. Voilà que Agent Reddy saute du lit, alors que moi je suis encore en train de me gratter la tête... BORDEL LYDIA tu fais foirer le plan que j'étais en train de mettre sur plan dans ma tête. Bon tant pis. On va devoir se la jouer improvisation avec une poule. Va savoir pourquoi, mais ça sonne déjà ridicule rien qu'au nom, alors va savoir à l'idée ce que ça pourrait donner! J'ai envie de faire un regard badass et d'ouvrir le peignoir tels une veste pour me donner un genre, mais rien que visualiser ma nudité exposé à une poule sonne sacrément déplacer. Non pas de nudité Billy, juste un sauvetage à l'ancienne et c'est tout. D'ailleurs, c'est un peu ironique à demander, mais comment on extrait ça de son bec et surtout, comment c'est entrer dans son bec. Allez Einstein, c'est le moment d'analyser et de trouver une solution sérieusement cette fois! Cordon de téléphone, robe de princesse, miel et surtout patience. C'est bon. J'ai de quoi faire un plan. Alors que la poule commence à faire de drôle de son, je saute du lit et j'accours dans la chambre tels un imbécile pour aller chercher ce qu'il faut. D'abord le cordon du téléphone pour la chambre. « Lydia, utilise ça pour attacher la poule! On a pas envie qu'elle nous saute dessus après tout! »
Je lui remet le cordon du téléphone et j'accours vers la robe de princesse, mais je ne trouve pas le miel. Bordel, il ne doit pas être cacher pourtant! J'ai beau regarder, j'ai beau fouiller la pièce en analysant, je ne vois rien. Tant pis, je vais le faire sans et ce sera la poule qui aura sacrément pas de chance. Je déchire des lambeaux à partir de la robe pour les enrouler autour de mes mains comme un boxeur pour éviter de me faire déchiqueter les doigts. Attendez, vous saviez que la poule a quand même une force de bec sacrément surprenante? Je sais, c'est pas important, mais c'est quand même bon de le savoir. « Si seulement mon téléphone avait de la charge, j'aurais pût lui demander comment faire pour retirer de la poule un objet sans l'étouffer... Mais bon. On fera avec. » Si docteur dolittle peut sauver des animaux pourquoi pas Billy. En fait je réalises que je ne devrais pas me poser ce genre de question. « Bon bah... Si quoi que ce soit m'arrive... Donne à Maryse... Donne à Maryse........ Bah rien... Bah absolument rien finalement... »
Bah non, j'ai rien à lui donner. J'ai sérieusement rien à offrir si je décèdes! C'est sacrément triste tout ça! Une vie de labeur pour un rien! Bon... Là j'avoue que j'ai un moment dépression qui traverse mon esprit j'ai pas une collection de timbre que j'avais commencer quand j'étais jeune? Ou au mieux je peux lui offrir un de ses bibelots qu'on achète avec le fascicule de collection. Genre les trucs d'insecte à collectionner! Ce serait pas dispendieux et ce serait peut-être parfait pour... MAIS À QUOI JE SUIS EN TRAIN DE PENSER! Ça ne se fait pas d'acheter ce genre de truc!! PERSONNE NE TERMINE JAMAIS LES COLLECTIONNER!!! Tout le monde le sait que c'est pour arnaquer les pauvres gens qui n'ont pas les moyens de véritablement terminer les collections! Non les meilleurs collections sont les trucs vraiment étranges, genre collectionner la pelouse! Imaginer recevoir une collection de pelouse, personnellement je serais trop heureux, voir une collection complètement inconnue et... Un cri de la poule me ramène à la réalité.
« Ah oui... La poule... Bon bah écoute, si je meurs, c'est pas bien compliquer tu diras à tout le monde que mon héritage aura été mes fesses d'acier et mon cerveau en mousse... Attends... Je viens de m'insulter? » Pas le temps de réfléchir, c'est le moment crucial de la boule qui commence à vibrer... Attends... Elle vibre par douleur, ou elle vibre parce qu'elle à un god dans la bouche. C'est sacrément cruel cette réflexion que je viens de me faire, mais c'est vrais... Pourquoi une poule peut vibrer très exactement. « Bon aller, tiens la en place! » Je m'approche doucement de la créature avec tellement d'intensité, qu'on pourrait presque croire une scène tirer du film de Jurassic Park. Je présente doucement mes mains et l'intensité est à son meilleur. Doucement je me souviens des cours de biologie que j'ai appris, j'attrape d'un coup ce qui lui sers de cou pour la soulever vers le haut et regarder le plafond « Aller, c'est partit pour une abstraction! ».
Je viens directement insérer mes doigt dans son bec et je fixe Lydia dans les yeux « Va quand même falloir se souvenir pourquoi la poule était dans cette... SALOPE » La boule referme le bec, tentant d'empêcher mes doigts d'entrer en elle et je me mord la lèvre en laissant un petit son de découragement sortir de ma bouche « Oh toi espèce d'emmerdeuse... LAISSE MOI TE SORTIR CE GOD DE TA SALE BOUCHE!!!! Ah la saaaaaaaaaaaaaaaAAAAAAAAAAAALOOOOOOOOOOOPE!!!! » Si à ce moment précis quelqu'un traverse le couloir et qu'il m'entend, je dois avouer que sortit de ce contexte, c'est littéralement malsain. Même en tentant de ne pas être malsain, le tout serait malsain. Bref, au bout de quelques secondes de tirée, la robe se déchire, mes mains reste en un morceau et je fais littéralement une culbute avec le god dans les mains au point de retomber sur le lit. J'entends la poule faire un sacré cri de délivrance et je fais pareil en soulevant les deux mains! « Si un jour on m'avait dit que j'allais opérer une abstraction sur une poule qui avait gober un jouet sexuel... J'aurais rigoler et j'aurais dit que c'est marrant puisque je ne savais pas que les jouets sexuels ça existait... »
Je rigole doucement en laissant retomber mes bras et j'ai envie d'une douche. Va savoir pourquoi je veux une douche. C'est un besoin qui me sort de nulle part, mais cette douche est comme un fantasme après l'effort ou le fait que peut-être simplement je me sens littéralement sale dans tout les possibles sens! Je viens après tout d'insérer mes doigts dans une poule pour extraire ce que j'ignore comment arriver ici. C'est pas comme-ci ce serait mon initiative de ramener un jouet sexuel! J'ai jamais foutu les pieds dans... « OH PUTIN... » Je sais dans quel orifice le god à traîner! Ce n'est ni le mien, ni celui de Lydia, ni celui de la poule, histoire de me rassurer... Mais tout simplement... « MON DIEU LYDIA!!! JE ME SOUVIENS! »
Elle boit enfin! Je rigole, très fortement d'ailleurs. J'avoue que je ne croyais pas qu'elle aurait la force de réellement boire toute la bouteille et je lui redonne le portable avant de rire encore plus fort. « Tu sais que tu n'avais plus de batterie?... » Eh ouais! Ce qui veut dire qu'elle à écouter un ivrogne sans raison. À moins qu'elle n'avait éteint son téléphone, chose que j'ignore et j'avoue que je m'en fou complètement! Finalement je soulève les bras en signe de victoire et je regarde Lydia « C'est moiiii le roi de la négo... négo... ciation! WOUUuuuu » Tant pis pour elle, je décide que je marche dans la rue devant elle en remuant mon popotins pour l'emmerder! Soudainement, je fige en regardant la vitrine d'un magasin pour adulte. Un phallus vibratoire est exposer devant la vitrine et je le contemple avec un mélange d'envie de vomir et de curiosité... Sans compter le petit pourcentage pourris d'une blague qui fait lentement son chemin vers ma tête. « Tu sais... J'ai un pote... Il est marrant... » Oui Billy, qu'est-ce qu'on en a à faire de ton soit-disant pote. « Il vient, il me parle et il me raconte qu'il a pas coucher avec une nana depuis que sa nana est... KAPOUT! » Kapout, définition du Billy bourrer pour désigner décéder, non-fonctionnel, en extinction out tout simplement un synonyme de disparu. Au choix de voir comment on préfère interpréter la phrase. Je viens m'accrocher à lydia et j'attrape son visage entre mes main l'approchant si près du mien que nos nez se touche presque « Et la, et la... Ohhhhhhhhhh t'a de zolis yeuuuuuuuuuuuux » Je rigole en oubliant complètement ce que je voulais dire et je tourne mon regard vers un macdo « OH REGARDE! UN M géant! Comme dans... Merde billy, tu va finir ton histoiiiiiiiiiiiiiiiire? » Je rigole encore plus fort et je relâche son visage en reposant mes mains contre la vitrine pointant le phallus. « Alors je disais quoi déjà... » Je viens lentement me souvenir « AHHHH OUUuuuuuuuuuuuiiiiiiiiii... Donc il me dit qu'il aurait aimer essayer avec un homme... Baah j'ai... J'AI... » Je pouffe de rire tout seul en tournant la tête vers Lydia « J'AI ENVIE DE LUI ACHETER CE MACHINNNNNnnnnnnnnn et de lui dire... TIENS... Démerde toi avec.... »
Je sais qu'elle ne comprend pas forcément tout ce qui ce passe que l'expression sur son visage reflète sans conteste une confusion des plus totales, mais bon. C'est pas grave, moi je sais ce que je veux! Je tire doucement Lydia dans le sex shop et je m'arrête dès l'entrée. Vous avez déjà vu quelque chose qui vous a choquer? Non je reprends. Vous avez déjà découvert quelque chose que vous n'aviez jamais imaginer possible et en êtes choquer? Bah voici un puceau dans un sex shop, par Billy Kitkat bourrer. « OH... MON... DIEU... » Il pointe lentement quelque chose, mais ne peut pas parler... « C'EST CHOQUANT!!!! » Non Billy, c'est juste toi qui est sensible à ce genre de connerie. Va chercher ce que tu es venus prendre et sors d'ici. Le cerveau fonctionne comme un automatisme et Billy avec les yeux grand ouvert avec toute cette nudité marche lentement vers le comptoir aussi timidement que possible, comme un étudiant qui se rend chez le proviseur pour sa première fois. La dame au comptoir relâche son portable et lève les yeux vers Billy ''Ça va aller? T'es tout blême...'' « Oui oui.... Je voudraiiiis un PHALLUS! Celui dans la vitrine! » La dame roule des yeux alors que Billy retiens de pouffer de rire ''Oui vous voulez le modèle pour dame chique édition. Vous le voulez dans quelle grandeur... 10 centimètres, 15 ou 30...'' Quoi parce qu'on doit choisir la grandeur? « 10... » La dame nous emballe le tout dans un paquet cadeau, je paies le tout et je m'empresse de sortir avec un air choquer sur mon visage « C'étaiiiiiiiit bizaaaaaarre là-dedans!!! Mais au moins! J'ai de quoi offrir à FABIAN!!!!!! » Bah quoi... Il veut expérimenter des nouveautés, il aura de quoi se faire plaisir! Je décides donc de déballer tout de suite le jouet de son emballage et je jette le reste dans une poubelle de la ruelle! Puis je pointe devant avec le phallus comme-ci c'était une baguette directionnelle « VERRRRRRRRS L'INFINIE ET L'AU-DE L'ANUUUUuuuuuus! » Je me marre tellement que j'en perds l'équilibre!
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Sujet: Re: Very Bad Trip I - PV Lydia (#) Jeu 7 Juin - 21:40
J’ai de plus en plus de mal à suivre Billy ce matin, je dois l’admettre. Il passe d’une surexcitation incontrôlable à un calme presque entièrement plat c’est… déconcertant. Tellement que, tenant cette pauvre poule entrain de mourir entre mes mains, je ne sais pas si je dois lui hurler à nouveau de ce bouger les fesses, ou attendre que l’importance qu’il le fasse de lui-même monte à son crâne. Je me surprends à y réfléchir lorsqu’enfin, ENFIN, il saute du lit pour courir dans la chambre. Mais que fait-il très exactement ?! L’heure n’est pas de faire l’imbécile, mierda ! Il faut qu’on vienne en aide à cette pauvre poule !!
_ Puta Billy, qu’est-ce que tu fous au juste ? Je râle en le suivant du regard, avant qu’il ne m’amène le cordon du téléphone. _ Quoi ?!
Entendons-nous bien. J’ai compris l’objet de sa demande ainsi que le pourquoi mais… est-ce qu’il m’a prit pour une vétérinaire où quoi ?! Comment veut-il que je maitrise cette poule en pleine agonie tout en la saucissonnant dans le cordon ?! Il faudrait qu’il m’aide mais… Vous savez quoi ? J’vais me démerder car tant qu’il revient de je-ne-sais-où, je sens que je pourrais faire une prière pour l’âme de ce pauvre animal qui aura eu la malchance de tomber sur nous.
_ Bien, bouge pas cocote, c’est pour ton bien. Je m’adresse à la poule en m’accroupissant pour la bloquer entre mes cuisses. _ T’sais, vu comme ça, on pourrait croire que Billy c’t’un imbécile profond mais… j’t’assure qu’il y en a sous la boite crânienne. Il sait juste pas trop comment se servir de sa matière grise quand il fait face à une situation d’urgence.
Il n’y a qu’à voir ses choix fait sous la pression ! On n’peut pas dire qu’il est forcément agit comme il fallait mais… bref… je parle à une poule tout en la ligotant c’est… ce n’est clairement pas plus glorieux même si, je vous l’accorde, ça ne sera qu’un bon souvenir dans les semaines à venir.
_ Hé ouais, tu piges surement rien à c’que j’te raconte mais tu vas vivre. Je poursuis en maintenant le cordon. _ Enfin j’espère.
Je me relève pile au moment où Billy réapparait les mains protégées du tissu de la robe de princesse Il pense sérieusement qu’elle va les lui déchiqueter dans la situation qu’elle traverse ? Mieux vaut que je ne lui pose pas la question. D’autant plus qu’il est déjà préoccupé par l’idée que son téléphone pourrait lui expliquer comment on retire un godemiché du bec d’une poule. Sérieux ? Il existerait réellement une réponse à cette question ? J’en doute. Et si j’me trompe, je n’préfère pas savoir comment cela ait simplement possible !
_ On pourrait y aller, là ?
Je lui demande dans un profond soupire de découragement, tandis qu’il hésite sur ce qu’il pourrait léguer à Maryse en cas de décès. Mierda. C’n’est qu’une fucking poule s’étouffant, pas un dinosaure !!
_ Tu pourrais te centrer sur la poule, s’te plaît ! Je lui demande avec une pointe d’exaspération dans la voix, alors qu’il continue de divaguer mentalement. _ A c’t’allure là on va l’avoir à bouffer au repas du midi cette pauvre poule. Je grommelle en tapant nerveusement du pied sur le sol.
Tout d’un coup, un crie totalement inhabituel émane de l’animal. C’est le signal final. Si Billy n’agit pas, elle crève. C’est obligé ! Et heureusement, ça lui fait prendre conscience qu’il est temps qu’il arrête ces conneries pour passer à l’étape : extraction. Je fais totalement abstraction de son histoire d’héritage et tous ce qui allait avec. Il ne va pas mourir, c’est bon. La poule vibre dans mes mains c’est… très bizarre. Enfin qu’importe.
_ J’fais qu’ça de la maintenir en place alors magne-toi maint’nant !! Je râle à Billy qui me demande de faire ce que je fais déjà depuis trop longtemps.
Et là, ENFIN, il agit. Il se saisie de son cou pour la contraindre à le tenir droit pendant que ces doigts tentent de se glisser dans son bec. Très honnêtement, je ne crois absolument pas en sa réussite tant il me semble lui même pas sûr de ce qu’il fait. D’ailleurs, on cherchera plus tard pourquoi on l’a avec nous cette bestiole. Pour le moment l’important c’est… Bah déjà de parvenir à récupérer le god, quoi. Ce qui est loin d’être gagné si la poule ne coopérer pas non plus.
_ Arrête de gueuler Billy, j’te jure qu’on va finir par attirer le personnel de l’hôtel avec tes conneries.
Pourquoi ne peut-il pas s’exprimer autrement qu’en me vrillant les tympans ? C’est maladif ou quoi ?! Bref. C’est repartie pour une seconde tentative, à mains nus finalement. Billy tire de toute ces forces sur le god et, contre toute attente, il culbute en arrière avec celui-ci dans les mains saines et sauves. Très honnêtement, j’ai envie de rire tout d’un coup car c’est incroyablement hilarant mais j’me contiens. Surtout pour ôter les bouts de tissus de la gueule de la poule qui serait assez conne pour les bouffer maintenant qu’elle a la gorge libre. Je la dépose d’ailleurs au sol, toujours encorder, pour souffler profondément.
_ J’te préviens. Si elle le gobe à nouveau, j’la laisse crever cette fois. Je souffle épuisée par le trop plein d’énergie que j’ai mis à la sauver cette boule de plume.
Soit-dit-en-passant, j’aurais pas personnellement rie si un jour on m’avait informé que je serais l’assistante de Billy dans ce genre d’opération. J’aurais traité l’auteur de l’information comme étant un grand malade et… et je crois que j’aurais refusé toutes soirées arrosées en la compagnie de mon ex-cousin par alliance pour éviter précautionneusement que cela se produise. Je suis plutôt du genre superstitieuse, à certains moments. D’un coup, Billy hurle à nouveau, ne manquant pas de me faire sursauter.
_ Puta. Je grogne spontanément. _ Qu’est-ce que je t’ai dis, Billy ?! Il se souvient. Il se souvient ? _ Mais de quoi exactement ?!
__________Flashback__________
Hé mierda. J’ai encore bien gérer la situation, moi. Je viens de boire une flasque complète d’alcool mélangés alors que la batterie de mon fucking portable est morte. Hein ?! Mais non ! Il était allumé mon téléphone comment ?… Comment ?… Rhaaaa puis j’abandonne. Je soupire d’exaspération en le rangeant dans ma poche puis, les pas traînant, je suis Billy dans la rue. Ça n’m’éclate absolument pas qu’il me nargue, bien au contraire. Ma fierté en prend une sacrée putain de claque dans sa gueule. Me faire avoir par un mec bourré c’est d’un ridicule, bordel ! Je m’arrête alors que Billy se fige devant la vitrine d’un sex-shop. Génial. Je soupire de découragement. Maintenant il va falloir que je supporte les potentielles blagues grivoises qui traverseront son esprit noyé d’alcool. Ah. Bah non. Mon ami a décidé plutôt de me parler d’un ami qu’il trouve marrant. Je croise les bras sur ma poitrine pour écouter son histoire, la tête un peu ailleurs. De ce que je comprend, son pote n’a pas touché une femme depuis la mort de sa copine. Ça fait étrangement la liaison avec mon patient, Fabian, mais je me dis que l’on ne peut pas parler de lui car le monde n’est pas suffisamment, ridiculement petit, pour qu’on connaisse le même mec. De plus, combien d’hommes sur terre agissent ainsi, des milliers peut-être ? Alors c’est certain, ça n’est pas mon patient. Billy me sort de mes pensées en s’accrochant à moi. Son visage se retrouve trop collé pour que mes pupilles maintiennent la mise au point. Il me complimente mes yeux. C’est gentil. Enfin, je crois, vu qu’il se met à rire juste derrière. D’ailleurs, je crois que je commence à ne plus avoir les idées très claires moi-même. C’est moi où Billy bouge un peu trop, présentement ? Je sursaute au crie de mon ami. Il parle d’un m géant et fait même le dialogue pour moi. J’peux encore poser les questions il me semble ! Quoique… j’en sais rien. J’crois que j’ai plus besoin de m’allonger que de causer. Billy me dit que son pote veux essayer avec un homme. Okay. Je ne comprends plus vraiment le rapport avec le reste mais cela doit forcément avoir une cohérence puisque c’est une histoire, après tout. Ça fait surtout sens avec le pourquoi il est arrêté devant cette vitrine de sex-shop. Il veut lui acheter pour qu’il se démerde avec.
_ C’pas une mauvaise idée. Je m’entends lui répondre en me mettant doucement à rire. _ On n’est jamais mieux servie qu’par soit-même après tout. Je poursuis, trouvant soudainement cette anecdote très amusante.
Bon, j’rigole pas comme Billy mais, voilà quoi, j’me sens bien plus guillerette. M’entraînant dans la boutique, sans que je m’y interpose, je découvre avec amusement ce qu’est un Billy choqué et… croyez-moi, ça vaut l’détour ! La grande gueule hilare devient tel un p’tit garçon timide et je n’peux pas me soustraire de cette idée que c’est vraiment trop cute. Je le laisse d’ailleurs aller au comptoir seul pour faire son achat. Je n’veux rien louper de ce moment unique qui le rend absolument craquant. J’crois que j’ai un sourire amoureux aux lèvres car la vendeuse me jette un regard, puis sort un godemiché comme celui de la vitrine. A tout les coups, elle pense qu’il veut m’faire un cadeau. Ça m’éclate. Comme si c’était romantique d’offrir ça à sa p’tite amie, j’vous l’jure. D’ailleurs, j’suis pas sa p’tite amie moi ! J’suis juste la bonne copine qui l’accompagne.
_ Au revoir madame. Je salue d’une petite voix fluette la vendeuse d’un signe de la main, avant de rejoindre Billy dans la rue.
Le pauvre. Il s’en r’met pas de son passage dans cette boutique. Fabian. C’est marrant son gars il s’appelle comme celui que je psychanalyse. Ça s’rait drôle s’ils étaient la même personne, j’trouve.
_ Dis moi, à tout hasard, il s’rait pas patineur ton Fabian ? Je demande pour en avoir le coeur net. _ Car j’connais un mec qui s’appelle Fabian et qui fait du patin à glace. T’imagines pas la coïncidence de malade si c’est à lui qu'tu vas offrir ce god.
J’éclate de rire rien que d’imaginer la scène entre les deux hommes. Oh puta. J’crois que je suis pompette, là. J’en suis d’autant plus persuadée quand je me met à rire devant l’attitude de Billy qui tend le phallus pour faire une allusion vulgaire à l’emblématique phrase de Buzz l’éclair en se marrant.
_ T’sais ce que t’as oublié. Je déclare d’un coup, toujours hilare. _ Du lubrifiant ! Je pouffe de rire. _ Sans ça il va souffrir l’pauvre mais bon, TANT PIS, il prendra de l’huile, ça f’ra tout autant l’affaire. Je me saisie de sa main. _ Viens, on va l’manger s’poulet, j’commence à avoir faim !
J’embrasse furtivement sa joue pour lui faire mon p’tit regard de biche. Il faut qu’il dise oui parce que l’poulet il va nous sauver, vraiment !!
Sujet: Re: Very Bad Trip I - PV Lydia (#) Sam 9 Juin - 16:12
Very Bad Trip I
billy ft. lydia
Un soucis en moins, la poule n'aura pas trop souffert! C'est une mission réussie, bien que les souvenirs commencent affreusement à rentrer. Mon dieu, si Fabian apprends qu'on à parler de lui, c'est pas qu'une amitié qui va prendre le rebord de ma vie, mais surtout le fait que j'ai fait ce genre de chose. D'ailleurs est-ce que le god s'est rendu à lui? Est-ce que j'ai été jusqu'à sa porte pour le lui remettre en personne. La vache! Tant de question d'existence dans ce moment précis de ma vie! Crise de la pré-trentaine? J'en sais rien, mais c'est un peu embêtant je dois dire. D'un coup je m'assied sur le lit et je ne sais pas comment aborder avec Lydia le fait qu'elle ai quand même parler d'un Fabian avec moi, ce ne sont pas des informations supposer être tenue au secret professionnel tout ça? Le genre de truc qu'on ne dévoile pas pour ne pas mettre l'autre personne dans l'embarras? Pas le choix, je suis aussi transparent que de la vitre et je crache directement tout ce dont je me rappelle « Souviens toi... On a été acheter ce god pour une personne que visiblement on connaît tout les deux... » D'ailleurs quelque chose me traverse l'esprit, elle n'est pas supposer n'être qu'une psy avec les jeunes? « Depuis quand tu acceptes les causes malheureuses qui ont franchi l'âge de la puberté... Tu n'étais pas la jeune psy qui fait rêver les mecs plein de testostérones? » Bon j'ai largement pousser le clicher, mais va savoir pourquoi, ça m'a toujours donner un frisson dans le dos cette petite tape de sensualité venant d'un professionnel. « Alors, bon, jusqu'ici j'ai pas souvenir que le god n'ai ni été chez-moi, ni chez-toi, ni HEUREUSEMENT chez la p... »
Quelque chose cogne contre mes fesses. Non genre littéralement sous mes fesses. Je fronce doucement les sourcils et je roule lentement sur le matelas pour regarder sur le côté du lit. Je soulève très lentement la couverture puisque je veux savoir ce qui se trouve sous le lit et je sursaute avant de crier! « MAIS C'EST QUOI ENCORE CETTE HISTOIRE!? » Je m'empresse de me reculer, mais j'oublie que je suis déjà au pied du lit, ce qui me laisse faire une culbute par en arrière et tomber directement à côté de la poule près de Lydia. Je soulève lentement ma main pour pointer sous le lit et j'ignore comment même aborder le sujet. Bon bah, on va le faire dans une finesse et un tendre moyen de glisser de l'eau dans la bouillante réalité « UN MEC EST CONSCIENT ET BAILLONNER SOUS LE LIT!!!!! » Oui c'est une manière de faire les choses. Tu aurais simplement pût aussi dire que tu as retrouver quelqu'un, quoi que... « Pourquoi ON À UN MEC ATTACHER ET CONSCIENT!!!! Mais qu'est-ce qu'on à sérieusement bien pût faire!!!! » Le mec d'ailleurs sous le lit qui était là quand même depuis le début finit par lui-même gueuler à son tour sous le bâillon qu'il a pourtant en bouche. Dans quel MERDIER on s'est encore fourrer. Est-ce qu'on a fait quelque chose qui va dans un sens normal dans cette histoire, ou tout est officiellement étrange!!!
À la description de Fabian j'avoue que je tourne la tête et mon rire viens doucement se mêler à celui de Lydia. On est après tout d'accord qu'on parle de la même personne sans le dire. Je ne fais que remuer la tête frénétiquement pour symboliser que je lui donne raison, retenant un rire encore plus fort. D'un coup je perds mon sourire et j'avoue que j'ai pas penser à la fameuse scène que peut s'imaginer Lydia en ce moment. Moi et lui en train de discuter et moi qui lui sort le god... Pour lui expliquer qu'il peut... Oh bordel revoilà le fameux rire! Va savoir pourquoi, mais lydia qui rigole me fait rigoler et je ne peux plus m'empêcher de rigoler également! Finalement je tousse quelque peu avant de reprendre mon sérieux, puisqu'elle m'a quand même demander une question. C'était quoi d'ailleurs, si la terre est ronde? Non c'est pas ça. AAAaaaaaahhh oui si c'est bien le même Faban. Je viens lentement entourer mon bras autour d'elle et je glousse comme une dinde avant de lui susurrer dans l'oreille « ouiiii c'est lui... » Puis j'éclate de rire avec mon god dans la main. « IL VA ÊTRE TOUT CONTENT!!! Ooooooh mais attends... Ça se trouve t'es sa... Spy... Spychy... » Oh bordel, je suis tellement déchirer que j'arrive plus à parler « Son manitouuuuuuuuuuuuuu » Définition Billy bourrer/Français. Manitou; Définition incertaine du mot. Mais on apprends tout les jours. « TU POURRAIS LUI DONNER TOI!!!!! Le crayon magique!!! Dit lui... Dit luiiiii DIT LUIIIII.... Que ça va l'aider... À CARESSER D'AUTRES IDÉES!!!!!!!!!!!! » Bon dieu j'éclate de rire, mais tellement fort que les gens se demande sérieusement ce qu'on fou dans leur rues à cette heure pareil. « ou... ou... OU ALORS... Tu lui dis que c'est une baguette... Que si il touche quelqu'un avec... ça le rend grognant... ROOOOOooooooooooooohhhh »
J'imagine la scène d'un Fabian sauvage qui va simplement se balader avec son god... D'ailleurs, je trouve sacrément bonne ma force intérieur! Je caresse un phallus en plastique depuis environ plus d'une heure et je ne suis toujours pas sous le choc... Finalement je suis quand même plus fort que je le crois pour ce genre de machin. Bon faut aussi admettre que j'en ignorais l'existence de ses trucs-là, donc bon. Je m'amuse à secouer le god dans les airs avec mon petit sourire salace et je regarde Lydia « Alakazouuuu tu deviens fouuuuu!!! » Puis je me marre doucement. D'ailleurs j'accours vers un passant avec un god à la main. Inutile de vous dire que l'homme qui m'a vu foncer vers lui à prit peur et s'est donc enfuis « ROOOOHHH FAUT PAS S'ENFUIR.... Je voulais juste te caresser avec ma... Roooooooohhhhhhhh LYDIA!!!! J'allais le caresser avec ma baguette.... C'EST TELLEMENT VULGAIRE!!!!! » Non Billy... C'EST SACRÉMENT vulgaire... Mais bon, au point dans lequel tu es déchirer, c'est pas comme-ci tu as conscience de grand chose. Mon cerveau reçois l'information de Lydia à petite goutte, presque comme-ci c'était un téléchargement au ralentis « Lubrifiant? » Voici le parfait exemple de 40 ans et encore puceau. « C'est pas comme-ci il était rouiller!!!!! » J'éclate de rire sans savoir pourquoi. Quelque part, dans mon cerveau l'information d'un lubrifiant me ramène vers cette vieille pub du mec qui présente son bateau, qu'il le décrit comme étant vieux et... ON S'EN FOU TELLEMENT « POUUUUUUUUUUUUUUUUUUUULET!!!!!!!!!!!!!!!!! »
J'accours dans la rue, god à la main et en pleine course, mon pied marche sur mon lacet, ce qui me fait faire un vol planer. Vous savez, ce vol planer. CE vol planer. Non vous ne le visualiser toujours pas. Je vous le fais en description détailler. Homme de 27 ans, sourire au lèvres, air complètement détendu, rigolant à environ 40 centimètres du sol, le cul qui va tranquillement vers l'avant, remuant son god pour saluer les gens. Avant de lourdement venir s'éclater contre une poubelle en métal. « C'EST DÉCIDER... Je viens de comprendre... Ce que veux dire... ÊTRE DÉFONCER!!!!! » Je rigole encore plus fort. Ça n'a AUCUN sens et aucune cohésion « Tu sais qu'une poule... Ça appartiens à la famille des Galliformes ET... » Je soulève mon doigt pour emmener mon second point, bien qu'inutile soit-il « Et... et... et... à la famille des Rallidae... On s'en branle... Je sais... MAIS C'EST COOL NON!? » Bien que j'apprécie la position d'avoir les fesses légèrement soulever par la poubelle en métal, je dois avouer que l'inconfort commence lentement à se faire ressentir et donc, je prends peine à simplement rouler par en arrière et par dieu seul sait quel moyen, je retombe sur mes pieds, reculant pour retrouver un semblant de ballant, m'agrippant au passage à l'avant-bras de Lydia pour stopper ma course vers l'arrière. « REGARDE!!! » Je lui pointe quelque chose « Ah... Non... C'est pas ça en fait... » Je me marre si fort que j'en ai le souffle couper, comme-ci c'était le meilleur gag que je venais de raconter pour une vie, voir deux. Puis alors que je tousse pour reprendre mon souffle, je me concentre, en m'appuyant contre mes cuisse, pencher vers l'avant!
Puis je me redresse finalement en pointant l'établissement de renom le plus chouette possible. Bon... À vus d'oeil c'est le genre d'endroit un peu louche, avec deux mecs à l'entrée du quartier et on sent déjà d'ici la graisse de cuisson, MAIS le poulet. Ce serait LE meilleur poulet qu'on pourra trouver. On aura largement de quoi se sustenter en ne demandant qu'un poulet. Bon vus l'état de ma cervelle... J'avoue que mes talents pour parler la langue sont légèrement, beaucoup, relativement affecté par l'alcool, MAIS C'EST PAS UNE RAISON POUR SE SÉPARER DU POULET! Je regarde Lydia et je replace mon veston en m'avançant vers la porte « Je gère. Fais moi confiance... » Va savoir pourquoi. Alcool et cette phrase, ne sont généralement pas de bon ménage, dans beaucoup de situation. Je m'approche donc vers la porte et je craque mes doigt. L'homme s'avance doucement pour m'empêcher d'entrée et je fais une première tentative « Nǐ hǎo lǚkè » 'bonjour Voyageur' Ohhhh attends Billy, tu peux pas leur dire voyageur... C'est toi qui... BON TANT PIS soyons cash pour la requête « Wǒmen xiǎng yào yīgè... Yī... POULET... » 'Nous voudrions un... Un... POULET' L'homme ne semble pas comprendre ce que je lui raconte, du coup je fais la mimique d'un poulet en remuant mes ailes invisible et en laissant un « Poc poc poc poc » sortir de ma bouche avant de me marrer... Il nous regarde tous les deux et réclame avec ses doigt de la monnaie pour rentrer. Je sors lentement quelques billets et il fait signe avec ses doigts qu'on peut entrer. Je pointe donc l'entrée avec mon god « Par ici, jeune demoiselle!!!! Que poulet SOIT! »
Devant nous se montre donc un petit commerce asiatique priver, dont il faut être disons le, sacrément chanceux pour pouvoir s'y balader, ou simplement talentueux comme Billy! D'ailleurs, je m'avance doucement vers la dame avec un petit sourire d'homme complètement saoul et à peine on se pointe, à peine qu'elle nous crie au visage ''SAKÉ'' en nous glissant deux verres de son alcool chaud! Je regarde Lydia et je m'en fou, je bois les deux verres... Sauf que la vieille insiste en glissant un verre à Lydia ''Sa..Ké...'' « Bon bahhh faut boire ma grande! » Ma grande? Putin je vais encore me faire défoncer! Pendant que la vieille surveille Lydia du coin de l'oeil, moi je tente une phrase d'accroche avec la vieille. « Nǐ zhīdào wǒ kěyǐ zài nǎlǐ cāo yī zhǐ mǔ jī ma? » 'Vous sauriez dans quel coin je peux enculer une poule?' La vieille regarde ma tronche, puis le god et roule des yeux avant de lentement nous pointer un petit comptoir un peu plus loin. Évidemment que c'est plus loin... À quoi je pense! Je remercie la dame et je prend Lydia par l'avant-bras « Faut suivre ma belle! » Ma belle? Roooooooooh voilà l'alcool qui parle encore!