Julian - sometimes I was so messed up and didn't have a clue

julian halberg

i don't need no arms around me. i don't need no drugs to calm me.

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ 01. Grand amateur d'art, il s'est par le passé essayé au théâtre en rejoignant un club d'improvisation. Sa carrière trop prenante chez les pompiers eut cependant raison de son hobby qu'il pense sincèrement à reprendre depuis qu'il a du temps pour lui. 02. Obsédé par l'idée de se marier pour fonder une famille avec la bonne, il ne semble pas prêt à cesser de se projeter avec chaque femme acceptant de faire un bout de chemin avec lui - bien trop tôt, ce qui ne lui amène que des déceptions. 03. Il a été marié par le passé. Le rouquin n'a pas laissé passer sa chance lorsqu'il a rencontré Jillian, jeune femme pétillante qui semblait trop bien pour lui. Leur idylle ne durait que depuis quelques mois lorsqu'il décida de lui demander sa main, et si le monde entier lui criait qu'il était beaucoup trop tôt et qu'il fonçait tête baissée, Julian était amoureux. Eperdumment amoureux. Et s'est bien cassé la pipe. 04. Victime d'un accident de la route impliquant un bus un an plus tôt, il a eu l'immense chance de ne pas y rester mais s'en est sorti avec de multiples fractures dont une très importante sur tous les os de sa jambe gauche. Il se déplacera probablement à vie avec une béquille, obligé dès lors de quitter son travail, décision qui l'envoya tout droit dans une dépression profonde dont il est seulement en train de se sortir. 05. Depuis une semaine, il travaille à nouveau au sein de la caserne. Un poste d'instructeur en secourisme et premiers soins pour les jeunes recrues lui a été offert pour son plus grand bonheur. 06. Il essaie tant bien que mal de se passer de viande, mais ce n'est pas une mince affaire pour lui qui craque encore de temps à autres. 07. A dix-huit ans à peine, il a réalisé du volontariat au Pérou, au Mexique et au Costa Rica, enchaînant les missions humanitaires pendant un an. 08. Julian est adorable avec les enfants et s'il n'avait pas retrouvé de travail dans son domaine, il se serait probablement dirigé vers la puériculture. 09. Il a un frère jumeau, Adrian, avec qui il s'est toujours très bien entendu. Depuis le divorce de Julian, cependant, ce dernier s'éloigne malgré lui et pour une raison égoïste qui lui vaut de se haïr : voir son frère avec sa petite famille le ronge de jalousie, bien que son amour pour Adrian et ses enfants soit omniprésent dans sa vie. 10. Oiseau de nuit, le roux passe la majorité de ses weekends hors de chez lui, toujours fourré à une fête ou l'autre lorsqu'il n'est pas en concert.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ eddie redmayne</pris> julian halberg

l'histoire de ma vie

i have seen the writing on the wall. don't think i need anything at all.

« Tu vas trop vite, Julian. » lui répétait sans cesse son entourage, conscients sans doute que le rouquin ne changerait pas d’avis mais essayant tout de même de lui faire entendre raison. Que cette observation sorte tout droit de la bouche de ses deux meilleurs amis, par contre, lui arrache une grimace. « Vous ne pourriez pas être un peu derrière moi, pour changer ? J’ai trente-trois ans… Il est plus que temps que je me pose. Et Jillian, elle est… » « Parfaite. », l’interrompt Jane, un peu moqueuse, qui imite Julian à la perfection. « La bonne ! », renchérit Nick, ce qui vaut au rouquin de lever les yeux au ciel sous les éclats de rire du duo dont les doigts entremêlés sur la table du pub ne manquent pas d’attirer le regard de Julian. Que ses deux meilleurs amis soient un couple marié depuis cinq ans n’est pas facile tous les jours lorsqu’on cherche désespérément à trouver la femme de sa vie. « Ne nous en veut pas, Julian. Tu sais ce que tu fais et on te suivra quoi qu’il arrive, c’est promis. C’est juste que… » « On entend ce discours bien trop régulièrement sortant de ta bouche. On n’a pas envie de te ramasser à la cuillère, d’accord ? » Il acquiesce, termine sa bière puis, déterminé, se lève et glisse un petit papier sur la table : « Vendredi prochain. Je compte sur vous. »



Elle n’était pas la bonne et probablement Julian aurait-il dû le voir venir s’il ne s’était pas trouvé aveuglé par les beaux yeux de son épouse. Leurs noces n’avaient duré que quelques mois lors lesquels leur idylle s’était retrouvée chamboulée par un grave accident qui conduisit Julian tout droit vers une incontrôlable descente aux enfers.

« Je sais ce que tu vas me dire », lance-t-il en grommelant lorsqu’après avoir tambouriné à la porte de ses parents, sa mère lui ouvre enfin, inquiète. « Tu vas me dire que c’était à prévoir, que je suis allé bien trop vite et que si je t’avais écoutée… » La mère Halberg, poings serrés contre ses hanches, fait la moue. Elle n’a pas de mal à deviner la raison de la visite surprise de son fils mais n’en dit rien, se contentant de le sermonner sans même attendre qu’il termine sa phrase : « Je peux savoir ce que tu fais debout ? » Il ouvre la bouche, se fait couper fermement. « J’imagine que tu n’es pas arrivé ici en taxi. » Bien vu. Trop emporté par la déferlante de rage, il avait pris le volant.  Apeine en voie de guérison, il souffre plus qu’il n’oserait l’admettre devant le visage fermé de sa mère. « Julian Alec Halberg, tu… » elle soupire. Les yeux remplis de larmes, Julian s’appuie sur sa béquille, la supplie du regard. Il perd peu à peu sa lutte contre lui-même, bien décidé à ne pas craquer. « Elle était avec un autre, maman. » Il flanche. Sa gorge se serre, sa voix tremble et sa jambe décide de lui faire défaut, ayant probablement décidé en avoir assez fait pour aujourd’hui. Les réprimandes maternelles font alors place à la douceur et l’inquiétude. La mère porte son fils qui grogne, refusant son aide – refusant l’aide de quiconque -, jusqu’au salon où il se jette malgré lui dans le sofa le plus proche en réprimant une grimace de douleur. Ce bus ne l’aura pas épargné et Julian espère que les médecins se sont trompés en lui annonçant qu’il ne pourrait plus jamais se passer d’une béquille pour l’aider à marcher. Il craque. La trahison de Jillian fait déborder un vase déjà bien rempli et il se sent sombrer. Son cerveau bourdonne à l’intérieur de sa boite crânienne et il s’effondre en larmes dans les bras de sa mère.



« Félicitations, Halberg. » Julian remercie son ancien patron d’un signe de tête. C’est la première fois qu’il remet les pieds à la caserne depuis son accident, formellement interdit non seulement par ses proches mais également par la psychologue qui le suit et par ses anciens collègues. « Merci. » Un sourire sincère illumine son visage éteint depuis si longtemps. Il claudique vers l’homme pour lui serrer la main, empli de fierté. « Ca ne sera jamais la même chose, mets-toi ça dans la tête. Mais tu seras doué, j’en suis sûr. » Haussement d’épaules. Il sait déjà tout ça, et si faire le deuil du travail de terrain lui a pris un temps fou, il est à présent prêt à passer à autre chose. « Je l’espère, boss. » Tape enjouée sur l’épaule qui lui fait perdre légèrement son équilibre et il se rattrape de justesse. Halberg aime ce milieu pour son intransigeance, et pour n’avoir jamais fait aucun cadeau. Boiteux, en béquilles ou en parfaite santé, on regarde tout le monde de la même manière. « Tu n’es plus sous mes ordres, Halberg. Appelle-moi Gilbert. » C’est vrai. Le roux n’a en réalité plus rien à voir avec la caserne si ce n’est qu’il est destiné à apprendre les premiers secours à leurs futurs recrues, un job qu’il prend très au sérieux et qui le dote d’un léger stress à cette idée. « C’est noté. À demain. » « Oui, à demain. » Il fait volte-face, satisfait. Sa nouvelle vie commence alors qu’il est enfin prêt à aller de l’avant et à se sortir la tête de l’eau. Après plus de six mois d’enfer.