L’ascenseur du désespoir ► Finn

L’ascenseur du désespoir

Ft - @Finn Llewellyn

Assise sur le toit, les pieds dans le vide sur le petit muret, elle contemplait la ville d'Island Bay. Liz appréciait la tranquillité de la ville, il y avait quelques voitures, mais jamais bien grand monde sur les routes et personnes ne s'amuser à klaxonner pour afficher leur mécontentement, c'est l'une des choses qu'elle préférer prendre le temps sans être pressé et aller vite, tout l'inverse de New-York où elle avait séjourné quelques mois quand elle était plus jeune. Même si sa vie actuelle n'était pas palpitante et qu'elle aimerait qu'elle bouge un peu plus et qu'il y ait plus de piquant, elle n'avait pas à se plaindre, elle avait un toit sous lequel vivre et elle pouvait se faire plaisir de temps en temps. En ce moment, elle rêvait de voyage, mais avant, Liz a besoin de finir ses études de photographies, elle n'est que sa première année et c'est sur 3 ans, donc ce n'est pas encore pour tout de suite.

La jeune femme venait de finir sa cigarette, et elle avait envie de faire une petite promenade pour se dégourdir un peu les jambes. Ce matin, elle était déjà allée courir de bon heure, mais elle n'en avait pas encore à sa dose pour aujourd'hui puis autant profité du soleil. Elle prit donc l'ascenseur pour aller au rez-de-chaussée, elle se trouvait quand même au dixième étage enfin sur le toit. Elle était en train de pianoter sur son portable quand l’ascenseur s'arrêta au 3e étage, c'était là qu'elle habitait. Vraiment il y a des gens feignant pensa-t-elle, c'était plus simple de prendre les escaliers pour 3 pauvres étages. Son voisin fit son apparition dans l’encadrement de la porte coulissante. « Tu ne sais pas te servir de tes jambes ?  », elle le regarda pénétrer dans l’ascenseur. Liz avait bien essayé de refermer les portes avant qu'il puisse monter, mais les portes n'était pas assez rapide, après tout lui faire faire du sport, ça lui ferait du bien.

Finn avait promis d'aller aider un ami à déménager, et même s'il était un peu en retard, car c'était à matin que tout avait débuté, il pouvait au moins payer le repas à tout le monde. Et il allait aider à placer les meubles dans le nouvel appartement, c'est déjà ça, non ? Lui, il n'a pas tellement ce problème, il est là depuis un an, et pour le moment, il n'a pas encore l'intention de déménager, même si certains de ses voisins -plus particulièrement une-, laissent à désirer. Finn avait plutôt passé le matin à faire la grasse matinée, ce qui est assez rare dans son cas, lui, qui aime bien se lever tôt pour pouvoir profiter de la journée. Il aime bien se rendre à la plage et faire un petit jogging avec son chien, histoire de bien débuter la journée. Après avoir pris une bonne douche, il s'était vêtu de façon simple et confortable, et il avait quitté son appartement, son téléphone qui sonne, il répond, c'est le fameux pote qui déménage. Il appuie sur le bouton de l'ascenseur, un coup qu'elle arrive, il entre à l'intérieur, il voit sa voisine et lève les yeux face à ses paroles. « Je te rappelle, je n'entends rien, une chieuse est en train de m'interrompre. » Il raccroche et il range son téléphone dans sa poche arrière. Il n'a même pas besoin d'appuyer sur le bouton, l'ascenseur se dirige déjà vers le rez-de-chaussée. « Et toi, t'es obligé de constamment apparaître quand je suis là ? Il y a un appart qui se libère à l'autre bout d'East Bay, ça te dit pas de partir là-bas ? Tout le monde sera gagnant, surtout moi. » Ce serait sûrement trop beau pour être vrai. Il soupire légèrement et il va se placer au fond, dans un coin de l'ascenseur, bras croisés, il regarde devant lui, sentant que l'ascenseur prenait son temps, un coup les portes fermées.

L’ascenseur du désespoir

Ft - @Finn Llewellyn

La fin des cours était proche pour la demoiselle, bientôt l'été et donc bientôt les vacances, elle n'avait qu'une hâte que ça arrive. Bien sûr, cet été, Liz continuait de travailler au cinéma prés de chez elle, pour pouvoir payer ses études. Elle avait quand même réussi à prendre deux semaines de congé au milieu de juillet, elle avait envie de voyager, mais ne savait pas encore qu'elle endroit choisir, peut être le Mexique, mais c'est un pays dangereux surtout pour une fille seule, elle n'avait pas envie de se rendre en Australie pour voir ses parents. Peut-être un pays d'Europe, c'est vrai que l'Europe l'avait toujours attiré, surtout les pays Nordique.


Aujourd'hui, c'était son jour de congé, elle pouvait donc pleinement profiter de sa journée sans se presser, sa motivation à l'instant est de se rendre en ville pour faire un tour, pourquoi pas rendre visite à une amie, prendre un café. Elle aimait bien prévoir ses plans au dernier moment sans se prendre la tête pour organiser tout à l'avance. Pourquoi pas passer à la SPA adopter un chien, ça fait un moment qu'elle y pensait, un chiot, un husky tout mimi. La voilà dans l’ascenseur, se laissant porter par le vent. Quand un nouvel habitant prit place dans la cage d'ascenseur, son voisin insupportable ! Elle appuya rapidement sur le bouton des portes pour qu'elles se referment, mais pas assez rapidement puisqu'il était maintenant à côté d'elle. Génial, comme gâché une si jolie journée ensoleillée. « Monsieur casse bonbons, la cage d'escalier était trop loin ? Bien-évidement qui peut-être assez feignant pour ne pas prendre l'escalier pour quatre maudit étages. » Elle souffla exaspérée. Elle r'appuya plusieurs fois sur le bouton du rez-de-chaussée pour le faire descendre plus vite, mais bon ça ne servait pas à grand choses. « C'est toi qui me suis, je ne peux même pas prendre l'ascenseur tranquille deux minutes sans que tu viennes me pourrir ma journée ! Si tu as plus envie de me voir, prendre tes valises et va dans ton nouvel appartement à l'autre bout d'East Bay. » Elle r'appuya sur le bouton une nouvelle fois, espérant que la stupidité de son partenaire d'ascenseur ne la contamine pas, mais voilà que l’ascenseur fit un drôle de bruit avant de donner une grande secousse avant de ne plus descendre vers le rez-de-chaussée comme s'il était bloqué.

Son ami s'y prenait en avance pour déménager, plutôt qu'en juillet, comme la plupart des gens et Finn, lui, avait préféré faire la grasse matinée. Il avait également oublié de mettre son cadran, d'ailleurs, c'est une chose qu'il ne fait jamais, ce qui explique son retard. Il avait néanmoins, prit le temps de s'habiller, mais se dépêchant tout de même de monter dans l'ascenseur, qui arrive juste à temps. Le seul problème, parce que oui, ça l'est, c'est la présence de sa voisine à l'intérieur de l'ascenseur. Il est obligé de raccrocher le téléphone, parce qu'il sent qu'elle pourrait faire exprès de l'agacer, alors qu'il parle à quelqu'un d'autre. « Et du coup, je suppose que tu es aussi feignante, si j'en juge ta présence au même endroit où je me trouve. » Selon lui, les paroles de Liz sont contradictoires, puisqu'elle se trouve également là. Finn est loin d'être feignant, il est surtout pressé par le temps, il a besoin de se bouger les fesses et selon lui, l'ascenseur semblait être un bon choix. Oui, enfin, ça, c'était avant de voir la rouquine, l'obligeant à débuter sa journée du mauvais pied, son retard passait en second plan, son agacement se dirigeait vers elle. Il fronce les sourcils en la voyant s'acharner sur le pauvre bouton qui n'a rien demandé, si cela fonctionnait, tout le monde le ferait, hélas, ce n'est pas le cas. « Tu sais qu'on peut prendre l’ascenseur sans se parler ? » Même si cela est plus fort que lui, de devoir la rabaisser, de l'insulter, de l'énerver davantage. Non, parce qu'il ne compte pas quitter l'appartement où il vit depuis déjà un an et il aurait espéré qu'elle accepte de partir à l'autre bout du quartier. « Oh, putain, j'espère que ce n'est pas vrai, je suis vraiment en train de faire un cauchemar ! » Il se passe une main sur son visage, le bruit et l'arrête n'annoncent rien de bon.

L’ascenseur du désespoir

Ft - @Finn Llewellyn

Pourquoi toujours avoir des plans ? C'est barbants les plans. L'improvisation, c'est bien. D'ailleurs, elle détestait les horaires, en soit travailler au cinéma ne la dérangeait pas, les cours à la fac non plus, car la photographie était sa passion et un jour elle sera reporter journaliste pour un grand magazine, c'est son but pour le moment, pouvoir voyager dans le monde entier.  

Liz avait toujours le sourire aux lèvres sauf quand elle croisait son voisin insupportable, son sourire quitter instantanément ses lèvres, pour laisser place à l'agacement. Dés le premier jour où ils c'étaient croisés, le courant était mal passé et depuis c'était pique sur pique. « Je ne suis pas feignante, j'étais sur le toit au dixième étage, ce n'est pas la même chose. » Elle secoua la tête, pourquoi prenait-elle le temps de lui expliquer ça ? Elle n'avait pas besoin de se justifier. En plus, elle était loin d'être feignante, elle allait à la salle au moins 3 fois par semaine et le matin ou le soir, elle faisait un petit footing pour se maintenir en forme. Pourquoi il était là ? Il y avait 24 heures dans une journée, mais elle arrivait quand même à croiser  Finn dans la cage d'ascenseur. Elle continuait de s'exister sur le bouton même si elle savait pertinemment que l'ascenseur n'irait pas plus vite, mais Liz n'avait pas envie de rester plus longtemps avec son abrutie de voisin à écouter ses sarcasmes pour qui lui pourrse un peu plus sa journée. Elle se remit au fond de l'ascenseur et lui lança un regard noir. « Dans ce cas la, tu n'as cas te taire ! » S'il ne veut pas qu'ils se parlent autant qu'il commence par se taire, ce serait un bon début. Il avait vraiment le don de l'exaspérer, fait ce que je ne dis pas ce que je fais.

Jamais elle n'accepterait de partir de son loft, elle vivait ici depuis 3 ans, s'il voulait plus la voir, il n'avait pas cas partir, elle habitait ici bien avant lui après tout. Elle secoua la tête et trouvait que l'ascenseur prenait vraiment du temps à descendre, mais voilà qu'il s’arrêta dans un grand bruit infernal. Elle ouvrit légèrement la bouche, se demandant ce qui se passe. Elle passa la main dans sa crinière rousse. Elle se tourna vers son voisin, un cauchemar ça s'en était bien un. « Pourquoi il est arrêté ? » La question la plus stupide de l'année, lui revenait sans doute. Il y a quelque chose qui cloche, voilà pourquoi il était arrêté. Elle n'aurait pas pu rêver pire situation. Elle ferma les yeux quelques secondes. Pas de panique, en ce moment, elle allait voir un hypnotiseur pour gérer ses crises de panique et pour le moment ça fonctionnait plutôt bien, puisqu'elle n'en avait pas fait une seule depuis au moins plus d'un an. Il fallait juste bien respirer et l'ascenseur reprendrait son chemin d'ici peu.

Finn lève les yeux vers le plafond, il ne préférait même pas lui répondre. Dès qu'ils se retrouvent dans la même pièce, c'est tout de suite le chaos, et les piques fusent de toutes parts. Il est plutôt du genre à être joyeux, jamais il n'est aussi énervé, quand Liz est là, c'est une autre histoire. Elle arrive à faire sortir le mauvais en lui, comme s'il avait une seconde personnalité. Il espérait que cela était une mauvaise blague, un cauchemar dont il allait finir par se réveiller. L'ascenseur avait décidé de faire une pause, de s'arrêter, laissant deux voisins détestables dans la même petite pièce. À croire que le destin était contre eux, qu'il faisait exprès de leur mettre des bâtons dans les roues, ça le rend encore plus vénère. « C'est toi qui as commencé, sérieux, t'es chiante. » Finit-il par lui dire en soupirant fortement. Il se passe une main dans les cheveux et il se décale, alors qu'elle se place au fond, laissant moins d'un mètre entre eux, ce n'est pas assez, même s'il sait qu'ils ne pourront pas s'éviter. « Parce que tu portes malchance, voilà pourquoi ! » Grogne-t-il à sa réponse, ouais, il ne pouvait pas s'empêcher d'être sarcastique avec elle, comme si cela sortait automatiquement, étant constamment sur la défense avec Liz. Finn vient appuyer sur le bouton pour tenter de parler à un technicien, mais aucune réponse pour le moment. C'est le problème, ils sont dans un immeuble, non pas dans un centre commercial, sans doute que là, la réponse aurait été plus rapide. Il n'a même pas le numéro de propriétaire, dans le pire des cas, il faudrait téléphoner à la police pour avoir de l'aide, mais ça reste en cas d'extrême. Alors, il se pose contre le mur, croisant ses bras, essayant d'être silencieux, essayer, un bien grand mot. « J'espère que ce n'est pas un coup des voisins pour qu'on tente de se parler et devenir potes, parce qu'ils vont devoir attendre la fin du monde pour ça. »

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Liz détestait la façon dont Finn arrivait à lui faire perdre sa bonne humeur, elle qui était toujours à voir le bien chez les gens, quand il était prés d'elle, Liz perdait toute sa joie. Elle ne savait pas comment ça avait commencé, mais elle n'arrivait pas à être autrement. Il avait une emprise qui lui faisait sortir son côté noir, peut-être, car il n'était pas très sympa comme garçon, même si elle ne le connaissait pas plus que ça, elle n'avait aucune envie de se montrer gentille avec lui et Liz n'avait certainement pas envie d'en connaître d'avantage sur lui. Elle soupirait espérant sortir rapidement de l’ascenseur et ne plus revoir monsieur crétin de la journée, mais apparemment, ce n'était pas pour toute suite, car l'ascenseur venait de s’arrêter. Génial, décidément aujourd'hui aller être une mauvaise journée, elle ne pouvait pas rêver mieux. Liz tourna la tête vers son voisin et arqua les sourcils « Oui, je sais, c'est dans ma nature d'être chiante. » Elle accompagna sa réponse d'un sourire sarcastique, et lui tira la langue telle une gamine, bien oui, elle s'abaissait à son niveau. Elle ferma les yeux pour réfléchir à la situation qui pour le moment s'annonçait désastreuse, être bloqué dans un ascenseur avec son "meilleur ami", la joie, elle ne pouvait même pas le jeter dehors. Elle ouvrit ses grands yeux bleus, vexée « Je ne porte pas malchance ! Si je portais malchance, tu serais à l'hôpital, mais malheureusement, tu es là ! Je veux bien être maladroite mais pas malchanceuse ! » Elle secoua la tête, il fallait vraiment qu'il apprenne à la fermer au lieu de dire des conneries plus grosses que sa tête. Pourquoi fallait-il tout le temps qu'il se comporte comme un gros con ? Ça devait sûrement être inné chez lui. Liz prit son téléphone, mais elle n'avait pas de réseau, elle avait choisi l'opérateur le plus pourri de la ville et avait du mal à capté, elle donna un coup-de-poing sur le bouton rageant de ne pas avoir de réponse « Putain d'ascenseur de merde ! » Elle aurait largement mieux fait de descendre les escaliers. Elle se tourna vivement vers Finn avec un regard noir « Et toi, tu ne pourrais pas la fermer au lieu de faire des suppositions débiles. Sérieux, tu sers vraiment à rien ! » Être enfermé, là m’était sur les nerfs.

Il avait du mal à rester serein avec elle, à jouer au gentil petit garçon. Elle ne faisait rien pour se taire, ou lui parler autrement. Finn n'a guère envie de se laisser marcher sur les pieds, encore moins par cette fille. Et cet arrêt soudain de l'ascenseur ne pouvait pas rendre la situation meilleure, sûrement pire qu'il ne se l'imagine. Il doit déjà l'endurer comme voisine, il ne souhaite pas que ça soit le cas dans un espace clos et restreint. Il se met à rire en la voyant se vexer, il ne pouvait que rire, non pas en pleurer, et si ça pouvait l'agacer encore plus, il veut bien se forcer pour que ça fonctionne. Il sait déjà c'est quoi être maladroit, puisque c'est son cas, surtout en cuisine, quoique le mot soit faible. « C'est ça, insulte la machine, elle va redémarrer plus vite ainsi. » Lance-t-il sur un ton sarcastique. C'est bien connu, s'acharner ça ne résolut rien du tout, mais là encore, il faisait exprès de la provoquer. « Tu t'acharnes sur un truc, alors qu'il faut attendre le technicien, t'es bête ou tu le fais exprès ? Enfin, je vote pour la première, sûrement plus bête que je le croyais. » Quand Finn s'y met, il ne s'arrête plus et tout sort sans qu'il ne mâche ses mots. Il décide de s'installer au sol, afin de s'asseoir, tant qu'à l'entendre dire des conneries, il préfère s'installer confortablement ou pas. « Tu ne veux pas te détendre plutôt que t'énerver ? De toute manière, on est coincé là. » Pour une fois, le son de sa voix se faisait un peu plus calme, mais toujours aussi direct, enfin, l'intention est plutôt bonne.

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Ft - @Finn Llewellyn

Le désespoir commençait à se faire ressentir en elle, et les nerfs rester bloquer. Il l’énervait au plus au point et savoir que Finn était content de l'énerver et que c'était un jeu auquel il arrivait très bien, ça l'a m'été d'avantage en rage. C'est un cercle vicieux. Elle essayait de chercher une solution dans sa tête, mais à l'évidence, il n'y en avait aucune, elle allait devoir subir les prochaines minutes en espérant que ne soit pas des heures, mais déjà fallait-il que quelqu'un réponde au bouton d'urgence. Voilà qu'il se mit à rire d'elle. Il se foutait de sa gueule et elle n'aimait pas du tout ça. Ne pouvait-il juste ne pas la fermer et faire comme si elle n'était pas là. Elle était maladroite à longueur de journée d'ailleurs souvent ça la saouler. « Sérieux ! Ta gueule » elle le regarda méchamment, elle avait envie de le frapper même s'il avait un peu raison, elle allait casser le bouton et puis plus rien ne marcherais. « Il n'arrivera pas plus vite de rien faire. Et puis vaux mieux que je tape sur le bouton que sur toi sinon tu risquerais d'avoir recoure à de la chirurgie esthétique. J'essaye juste de m'abaisser à ton niveau. » Elle colla son dos au mur de l’ascenseur et ferma les yeux de nouveaux, peut-être que le temps passera plus vite si elle ferme les yeux. « Comment veux-tu que je me détende, je suis bloqué dans un ascenseur au lieu de profiter de ma journée. Encore, si j'avais été bloqué avec Chris Evans, mais non, il a fallu que ça tombe sur toi ! » Elle devait avoir rêvé, elle n'avait pas trouvé d'agressivité dans sa voix, elle avait répondu sur un ton lacé. Elle décida de faire comme lui et de s'asseoir par terre ça la fatiguerai moins.

Il la dévisage sérieusement, de quel droit elle se permet de lui dire ta gueule celle-là ? Il comprend vachement mieux son mépris envers sa voisine. Il déteste les gens qui se croient tout permis, seulement parce qu'ils sont en colère pour des trucs qui n'ont rien à avoir avec les autres. Après tout, ce n'est clairement pas de sa faute si l'ascenseur s'est arrêté, il aurait préféré que cela ne se produise pas, surtout si c'est pour être coincé avec quelqu'un d'aussi agaçante que Liz. Il aurait mieux supporté d'être seul, mais là, il préférait se taper la tête contre le mur. Encore heureux pour elle, qu'il ne soit pas du genre à taper sur les filles, parce que s'il avait été une femme, ça aurait été fait depuis longtemps. Or, Finn n'est pas le genre à être violent, loin de là, mais ça aurait pu être le cas, s'il n'était pas constamment entouré de filles et qu'il aurait été mal élevé. Il lève les yeux vers le plafond en l'écoutant parler, il ne fait qu'entendre du bla bla inutile, mais là, encore, il ne dit rien, il a seulement hâte de partir d'ici, et de rejoindre ses amis, activité beaucoup plus intéressante que celle-ci. « Et moi, Kate Upton, mais on ne peut pas tout avoir hein. » Comme si cela avait changé quelque chose, pas comme si le mécanisme en avait quelque chose à faire des célébrités. Ouais, il préfère penser à la blonde plantureuse, plutôt qu'à l'autre, à côté d'elle. Finn attrape son portable pour regarder s'il y a reçu des messages, mais ça capte plutôt mal dans la pièce. Il se décide à jouer à un jeu en attendant, autant s'occuper, vu que dès qu'ils ouvrent la bouche, ça s'entre-tue.

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Normalement, Liz était loin d'être une femme vulgaire, mais aujourd'hui, comme elle était bloqué dans un ascenseur qui refusait de démarrer et qui faisait des siennes, qui plus est enfermé avec quelqu'un qui avait le don de lui taper sur le système, elle avait des paroles mauvaises qui sortait de sa gorge sans filtre. Elle était énervée, mais aussi un peu stresser d'être enfermé dans un si petit espace en ne sachant pas si et quand quelqu'un viendrait les sortir de là. Elle avait envie de tourner en rond, mais l'ascenseur était si petit qu'en deux secondes, elle aurait fini de faire le tour de la cage. La jeune femme se sentait oppressée à ne pas savoir quoi faire. Elle prit place part terre, au plus loin de son ennemi. Elle avait menacé de le frapper, mais normalement elle n'irait pas jusque-là, ou du moins pas au visage. Elle posa la tête contre la paroi, ferma les yeux et respira calmement pour laisser la colère redescendre et se calmer un peu. Elle ouvrit les yeux et le regarda en fronçant les sourcils Kate Upton était jolie, mais sans plus, du moins c'était l'avis de Liz. « J'avoue que Kate Upton est pas mal, enfin un peux trop bimbo à mon goût. » Elle était blonde, grande avec des formes généreuses, tout d'une bimbo. Liz haussa les épaules, elle aurait pensé qu'il avait un meilleur goût, en matière de filles. « Sérieusement ?! Je ne pensais pas que c'était ton style de femmes ! » Pas qu'elle voulait s’engageait sur le sujet, en même temps elle n'avait jamais imaginé son voisin avec n'importe qu'elle filles.

Finn hausse les épaules. « C'est le cas de pas mal tous les mannequins. » Il ne comprend pas les gens obsédés par la beauté humaine, les faux seins ou encore les faux sourires, les battements de cils. La plupart ont des allures superficielles, mais là encore, il ne connaît pas ses femmes, et il préfère éviter de juger aussi rapidement. « Je n'ai aucun genre particulier. Et au moins, c'est naturel chez elle. » Pas besoin de préciser ce qui est naturel chez la top-model, même s'il juge rarement, il ne comprend pas les gens qui passent sous le bistouri. Elle peut être grande, petite, poitrine généreuse ou non, le physique ne fait pas tout, il y a aussi la personnalité qui varie d'une personne à une autre. La preuve, au premier abord, Liz peut sûrement paraître charmante, mais lui, il sait bien que c'est tout le contraire. « Mais sinon, j'aime bien les rousses. » Enfin, on s'entend, qu'il reste un homme, il ne va pas se plaindre devant une femme plantureuse non plus, surtout si c'est Kate Upton. Est-ce qu'il est vraiment en train de parler de femmes avec sa voisine détestable ? Il se passe une main sur le visage, lorsqu'il entend l'interphone de l'ascenseur grésiller, une voix se fait entendre derrière l'appareil audio. Il se précipite vers les commandes, presque à bout de souffle, tellement qu'il s'est levé rapidement. « Oui, on va bien et on est deux. On aimerait bien pouvoir sortir de là rapidement. » Parce que ça commence déjà à faire long, surtout qu'il n'y a aucun air climatisé et ça devient rapidement étourdissant tout ça. « Encore une vingtaine de minutes, merci de votre patience. » Les dernières paroles de l'homme. Patience. Elle commence à avoir des limites sa patience. Finn lâche un soupir et il se pose dans un coin en croisant ses bras, vingt minutes, c'est long. « Je propose qu'on s'échappe par le conduit de l'ascenseur, là-haut, au plafond. » Ils font souvent ça dans les films, pourquoi pas eux ? Bon, sûrement impossible, mais il propose une solution pour sortir rapidement de la pièce.

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Ft - @Finn Llewellyn

Je haussai à mon tour les épaules. Pour moi, tout le mannequin n'était pas des bimbos, certaines avait un physique atypique qui les rendait spéciales et chaque personne était unique en soit mais bon elle n'allait pas se battre avec lui sur un sujet pareil. «Si tu le dis. » Je faisais partie de ses personnes qui préférait une mentalité au physique, je pense que les célébrités doivent se sentir horriblement seules derrière leurs strasses et leurs paillettes et ne pas savoir à qui ont peut avoir réellement confiance. Mais bon soyons honnête, le monde est rempli d'hypocrite et pas seulement chez les célébrités et les bimbos. «C'est vrai qu'elle est plutôt naturel comme mannequin et ses assez rare chez les femmes d'être naturel. » Est ce que les gens sont encore naturels ? Entre le maquillage, les perruques, les couleurs pour les cheveux, la chirurgie plastique et les personnes qui se cachent et qui font semblant d'être naturel, mais bon Kate Upton, je ne la connaissais pas personnellement après de vu, elle semblait quand même naturelle. J'avais adoré le film triple alliance dans laquelle elle avait joué. La génération de maintenant, c'est de se montrer et de montrer à quel point notre vie est génial. Je trouve ça plus pathétique qu'autre chose, c'est pour ça que je ne publiais que rarement sur les réseaux sociaux, le voyeurisme ça fait peur. Je ne pense pas être quelqu'un de naturel, même si j'avais pris l'habitude de me maquiller simplement, j'avais aussi pris l'habitude de me cacher derrière un sourire. Les rousses ! Je levai les yeux au ciel exaspéré, pensant qu'il se foutait de ma gueule et qu'il allait me sortir toutes les conneries sur les roux comme quoi, on pu, on n'a pas d'ami... Comment voulez-vous que j'essaie d'être sympa quand il sort des conneries pareilles ? Je ne sais même pas à quel moment on avait dévié sur ce sujet, on était vraiment en train de parler de ses goûts sur les femmes ? C'est sûrement l'air ambiant de l’ascenseur, oui, le manque d'air plutôt. D'un coup, le micro se mit en route, je me levai rapidement vers les boutons, mon rapidement que le crétin à côté de moi, mon visage se fana quand j'entendis qu'il fallait patienter encore 20 minutes avant de sortir de là. « Vous voulez ma mort !» Grondais-je, j'étais transpirante sûrement dans un état pathétique avec les cheveux qui me collait légèrement au visage, savoir que j'allais devoir encore attendre me donna un coup de chaud. Je levai les yeux au plafond vers la trappe, mais on n'est pas dans un film, il est malade, je risquerais de me péter une jambe rien qu'en essayant, et les trappes comme ça étaient fermés de l’extérieur. « Essaye si tu veux, moi, je vais patienter les 20 prochaines minutes ou essayer de survivre. » Je restai à coller au fond de l'ascenseur et attendit la libération, 17 minutes plus tard les portes de l’ascenseur s'ouvrir laissant apparaître un homme avec une boite à outils, je n'avais jamais était aussi contente de voir un inconnu, je courus presque, dehors et remerciai le monsieur avant de remonter prendre une bonne douche par les escaliers, laissant Finn derrière moi. Je crois que l’ascenseur, j'en suis vacciné pendant un moment.