contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: I love you more than food, that's a lot. | Liam (#) Mer 10 Aoû - 6:12
I love you more than food, that's a lot. Anna & Liam
Tu le sentais en te réveillant qu'aujourd'hui serait une bonne journée. Pourquoi ? T'en sais trop rien, tu l'as juste senti en ouvrant les yeux ce matin sur le canapé-lit se trouvant dans le bureau de ton frère, quoique maintenant on pourrait dire que c'est ta chambre. Contrairement aux autres jours, tu as bien dormi, il restait du lait dans le carton pour en mettre dans tes céréales, tu as pu prendre ton temps dans la salle de bain parce que Chris et Dougie avaient tous les deux des trucs de prévus le matin alors tu as pris une longue douche brûlante, comme tu les aimes. Une fois prête, tu décides d'aller faire quelques courses pour les garçons avant ta rencontre avec la propriétaire du centre où tu fais bénévolat pour obtenir une recommandation pour ton visa. D'ailleurs, tu devrais avoir une réponse dans les prochains jour pour savoir s'il est accepté et si c'est le cas, on passe ensuite à l'étape suivante sur ta liste. Oh, oui, tu tiens un petit carnet dans ton sac où tu prends tout en note parce que sinon, ce qu'on te dit rentre dans une oreille et sort par l'autre dans un délai ridiculement court. À ton arrivée à Island Bay, il était complètement vide, mais maintenant plus de la moitié des pages sont couvertes de notes et informations importantes. Il y a les numéros de téléphones des gens que tu rencontres, les choses que tu dois faire au cours de la journée, des pensées, des gribouillis, encore plus de listes, des recettes, des idées, des confessions, des rendez-vous. Certains mettent tout dans leur portable, mais toi tu aimes bien être rustique avec ton calepin rose pâle couvert d'étoiles dorées. Une fois vêtue d'une marnière blanche et noire et de tes jeans, tu sors de l'appart et file prendre le bus. En chemin, tu feuillettes tes notes sur l'obtention de ton visa et si tu as une recommandation de bénévolat, tout devrait être dans la poche. Confiante, tu tournes la page pour trouver sur la suivante des citations de chansons tristes sur lesquelles tu as pleuré il y a quelques jours encore. Dans le brouhaha de ta vie, tu essaies d'oublier que tu as le coeur en miettes, puisque l'ignorance est tellement plus facile que d'y faire face et de le soigner. Involontairement, tu repousses toutes ces émotions négatives qui te feraient trop mal si tu les laissais sortir ne serait-ce qu'un instant, en espérant qu'elle finissent par partir d'elle-même. Depuis que t'es toute jeune, tu gardes tout ce que tu vis pour toi, n'osant pas importuner les autres avec tes problèmes. Ils ont mieux à faire que t'écouter râler et après tout, ce que tu vis ne regarde que toi. Il y a qu'à Dougie que tu as ouvert ton sac quand tu as posé ta valise chez lui et depuis ce jour, vous n'avez pas vraiment abordé le sujet sensible, c'est à dire ta petite crise identitaire. Doucement, tu passes un doigt sur une citation de John Mayer, le seul homme qui peut donner un peu de répit à tes émotions emmêlées. « When you're dreaming with a broken heart, The waking up is the hardest part ». Tu te souviens de cette ligne, ces mots, ceux qui semblaient mettre le doigt sur le bobo, sur ce qui fait mal. Confuse, tu avais ouvert une lumière dans la chambre pour gribouiller ces quelques paroles, avant de te recoucher avec les écouteurs dans les oreilles. Cette nuit-là, tu as trouvé le sommeil à force d'avoir trop pleuré et quand on t'as posé des questions sur ton état le lendemain, tu as dis que la veille, tu as câliné un chien auquel tu es allergique. Tout le monde a avalé cette histoire pour expliquer tes yeux bouffis.
Déterminée à ne pas avoir une journée gâchée par ton pêle-mêle d'émotions que tu ne contrôles pas, tu ranges rapidement ton cahier dans ton sac et bouge quelques objets pour qu'il disparaisse dans le fouilli incroyable qui l'entoure. Faudrait bien que tu fasses un peu le ménage d'ailleurs, parce que pour le moment tu retrouves rien... Des factures, crayons, papiers, rouge à lèvres, petites annonces... Honnêtement, à moins de vider entièrement ton sac de son contenu, pas moyen de trouver quoique ce soit. Bon, c'est ton arrêt, alors tu chercheras en marchant les quelques rues avant la supérette. Tu sais que tu as mis la liste de courses dans ton sac! Ton frère te l'a donné hier avant de partir à un rendez-vous et tu l'as mis dans cette petite poche au fond du sac... Mais où cette foutu liste ? Tous les papiers que tu sors sont tous aussi inutiles les uns que les autres. La pression monte, tu souffles un bon coup avant de limite plonger dans ton sac à main pour trouver cette maudite liste. T'es tellement à fond dans ta quête que voilà plusieurs secondes que tu regardes pas où tu marches et ce qui devait arriver arriva... BANG! En une seconde, tu te ramasses les fesses par terre et tu lâches ton sac dont -ironiquement- tout le contenu se vide sur le trottoir. Bah peut-être que maintenant je vais la trouver cette foutue liste! Un peu perdue, tu commences à ramasser tes milliers de trucs tout en t'excusant auprès de celui que tu as percuté. « Je suis désolée! Je suis terriblement maladroite, j'espère que je ne vous ai...» tu dis beaucoup trop rapidement, avant de relever les yeux vers celui qui te tend une partie de tes effets s'étant renversés dans la chute. Non, ce n'est pas possible ? Beug total, ton cerveau se met à off complètement. Liam... Qu'est-ce qu'il fait ici.. ? Tu... Tu... tu manques de mots. Complètement off, tu attrapes la pile de stylos qu'il te tend et là, tu réagis pas du tout comment t'as imaginé votre rencontre. C'est pas que tu prévoyais des réactions au cas où tu le re croiserais dans le futur, mais disons que tu as visualisé plusieurs fois la scène et tu t'imaginais pas lui sauter dans les bras... comme tu viens de le faire à l'instant. Le temps de quelques secondes, tu as oublié que vous n'êtes pas dans votre appartement, que tu as pris tes choses et que tu l'as plaqué comme une lâche, tu oublies tout. Il y a que lui, toi et ton coeur qui se remets à battre une fois dans ses bras. Mon dieu, son odeur, tu l'avais presque oubliée, ton souvenir n'étant qu'une pâle copie de la vérité. Sans gêne, tu prends une bouffée de son parfum et resserres ton étreinte avant d'être frappée par la réalité. Anna, vous n'êtes plus en couple, tu l'as quitté, tu ne devrais pas lui sauter dans les bras. Focus. Comme frappée d'une révélation, tu le lâches et on dirait que tu ressens un froid, son contact te manque déjà, mais tu dois être raisonnable. D'un mouvement automatique, tu remets une mèche folle derrière ton oreille avant de ramasser les derniers trucs tombés de ton sac. « Je... Tu... Je peux savoir ce que tu fais ici ? » tu finis par lui demander une fois tes effets personnels tous ramassés. « Pas ici sur cette rue, mais Island Bay ? » tu ajoutes, comme s'il avait besoin de précision.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: I love you more than food, that's a lot. | Liam (#) Mer 10 Aoû - 19:12
i love you more than food, that's a lot.
anna & liam
parfois t'aurais aimé qu'on te prévienne. qu'on te le dise, clairement, que quelqu'un soit la pour prendre soin de toi, pour te regarder grandir et murir. mais y'a jamais eu personne. ton père il préférait s'occuper de tes frères et sœurs, ou alors sortir tu ne sais trop ou. toi t'as toujours été seule face à tes choix et à la vie. alors tu savais pas et t'aurais bien aimé qu'on te dise clairement que l'amour, ça fait mal, ça brise de l'intérieur et ça laisse des plaies béantes dans le myocarde qui peine à battre, des cicatrices invisibles qu'il faut s'efforcer de cacher derrière un sourire ridiculement faux et resplendissent derrière un regard brouillé de larmes qui refusent de couler, pour ne pas inquiéterles proches, pour faire comme si tout allait bien, alors que rien ne va. t'aurais aimé qu'on te dise que l'amour c'est pas une belle et longue histoire sans embûches, que c'est pas ce fleuve tranquille qu'on idolâtre dans des films ou des séries. c'est même loin de l'être. l'amour c'est fourbe, ça t'es tombé dessus un peu par hasard, tu t'es laissé porté un temps, les sourires discrets et les pensées chamboulées. puis sans doute que tout est allé trop vite, des journées entières passées ensemble, un appart, des fiançailles. mais tu t'en foutais, t'étais heureux comme ça. puis il a fallu que tout s'effondre, que ton monde trop parfait s'écroule, une journée à suffit, quelques secondes, le temps de se rendre compte, de comprendre. une minute tout au plus t'as suffit pour que tu sois conscient de la situation. et ton monde s'est écroulé.
tu pousses un profond soupir quand ton réveil sonne, l’alarme désagréable que tu éteint dans les trente secondes, tu repousses la couette qui couvre ton corps d’un coup de pied. il est presque midi. ton rythme de sommeil est encore décalé depuis ton arrivée à island bay. tu te tires du lit et tu files sous la douche, rapide et sans doute trop froide, mais tu t’en fiches bien. t’ouvres rapidement les volets du pauvre studio que tu loues avec tes maigres économies et tu enfiles ta veste pour sortir faire des courses. faut bien que tu te nourrisses. inconsciemment, un léger soupir passe tes lèvres quand tu laisses la porte claquer derrière toi et que tu t’engages dans les rues d’island bay. t’es pas encore habitué à l’ambiance ici, sachant que c’est l’hiver, tu le rajoutes mentalement sur la liste des trucs qui t’on déstabilisés quand t’es arrivé en nouvelle-zélande. tu fais pas réellement attention à l’endroit ou tu marches, les mains plongées dans les poches de ta veste et dans le fond, ça t’étonnes pas de rentrer par inadvertance dans quelqu’un, tu recules de quelques pas et te pince les lèvres alors que tu te baisses pour aider la personne que t’as percuté à ramasser ses affaires. « je suis désolée ! je suis terriblement maladroite, j'espère que je ne vous ai... » cette voix. tu redresses la tête, anna. elle récupère les affaires que tu lui tends et toi t'es pas capable de réagir normalement, tu sors de ta torpeur quand elle saute dans tes bras. tu la serres contre toi, sans doute un peu trop fort. tu fermes les yeux et tu réfugies ton visage dans le creux de son cou. c'est irréel, tu veux pas la lâcher, t'as peur de rêver, d'être encore endormis, t'as peur qu'elle fuit une nouvelle fois, mais tu la laisses reculer à contre cœur, tu relèves la tête alors qu'elle remet une mèche derrière son oreille, tu passes inconsciemment une main dans tes cheveux, la gorge sèche, incapable de dire quelque chose. « je... tu... je peux savoir ce que tu fais ici ? pas ici sur cette rue, mais island bay ? » un mince sourire sur tes lèvres, sa maladresse, sa voix, tu te rends compte à quel point ça t'as manqué, un vide qui était là, dans ton cœur et là tu te sens mieux, ne serait-ce que d'avoir pu la serrer dans tes bras. et pourtant, tu te pinces les lèvres, t'as envie de l'embrasser à en perdre le souffle, sentir ses lèvres contre les tiennes, leurs textures, t'as envie de glisser tes mains dans ses cheveux et laisser tes doigts s'égarer sur sa peau, t'as envie de réapprendre chaque courbe de son corps. « je … » tu secoues la tête, tu sais même pas quoi lui dire, ni quoi lui répondre. tu déglutis lentement. « je suis venu … pour toi. pour savoir, je … » les mots se bloquent, tu passes tes mains sur ton visage, tu t'y attendais pas, à croiser anna au détour d'une rue, comme si de rien n'étais. « je t'aime. » que tu murmures, incapable de dire autre chose.
made by neon demon
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: I love you more than food, that's a lot. | Liam (#) Ven 12 Aoû - 1:21
I love you more than food, that's a lot. Anna & Liam
Pour la bonne journée, on repassera! Enfin, non, revoir l'homme dont tu es éperdument amoureuse n'est pas ce qui te gâche ta journée, mais c'est cette surprise, ce... cette confusion émotionnelle à laquelle tu n'étais pas préparée du tout. Tu as envie de lui sauter dans les bras à nouveau, mais tu veux aussi t'enfuir en courant. Tu voudrais l'embrasser jusqu'à ce que tu en perdes le souffle, mais en même temps une partie de toi te dis que tu serais mieux de ne plus ouvrir la bouche pour remettre de l'huile sur le feu. Et ok, tu as menti, tu as clairement imaginé votre prochaine des rencontre des dizaines (si ce ne sont pas des centaines) de fois. Tu t'imaginais le revoir dans quelques années, au bras d'une superbe femme, heureux, en famille. Tu aurais le coeur serré, mais tu aurais le sentiment d'avoir pris la bonne décision en fuyant comme tu l'as fait. Tu lui aurais rendu service puisqu'il aurait trouvé sa voie, c'est à dire loin de toi. Jamais tu n'aurais cru une seconde qu'il traverserait les océans pour te retrouver. Ça te donne envie de pleurer et de rire, de l'embrasser et de le gronder, tout en même temps. Deux mots pour te décrire ? Emotional mess. « je … » Cette voix... Sa voix. On dirait un pic qui s'enfonce, clairement tu t'imaginais plus solide que tu ne l'es réellement. La plaie béante que tu as au lieu de ton coeur s'ouvre de plus en plus à chaque seconde qui passe, mais tu résistes à la tentation de faire n'importe quoi. « je suis venu … pour toi. pour savoir, je … » Tu déglutis à l'entendre, il y a quelque chose dans sa voix, outre de la peine et de la surprise... On dirait de la détresse... Ouais, de la détresse. T'as été bien égoïste en pensant que ton coup de tête passerait comme du beurre dans la vie de ceux que tu as laissés en arrière. Tu te sens mal, ça te monte aux lèvres, de voir le désastre que tu sèmes partout où tu vas. Tu veux ouvrir la bouche, mais ça bloque. Tu te sens mal, t'es qu'un monstre de blesser autant les gens sans t'en rendre compte, t'as honte, t'as mal. Ça ne fait que renforcer ce que tu pensais déjà, maintenant tu es es certaine: cet homme mérite mieux que toi. Il est ici, seulement confus et désemparé et il pense qu'il tient à toi, mais c'est impossible. Personne ne devrait s'attacher à la personne que tu es devenue le moment où tu as pris tes cliques et tes claques en Irlande, personne. « je t'aime. » Trois mots, ceux que tu ne pensais plus entendre sortant de sa bouche. Même après le coup de vache que tu lui as fait, il tient toujours à toi. Quel sort lui as-tu jeté pour qu'il ne puisse pas voir la pourriture que tu es ? À ton tour, tu passes une main sur ton visage et respire un bon coup. Ne pas pleurer, ne pas pleurer, surtout ne pas pleurer, t'as horreur que les autres te voient pleurer. « Après tout ce que j'ai fait... » C'est ce que tu trouves à répondre, il doit bien se tromper, il ne peut pas encore être amoureux de toi après ta fuite impromptue. Ta voix tremble, tu es instable, tu peux t'effondrer à n'importe quel moment. Sans le vouloir, tu t'approches de lui, essayant de trouver quelconque rancoeur envers toi dans son regard. Légèrement, tu tends la main pour attraper la sienne, mais tu changes d'avis. Non. T'es bornée, c'est pas nouveau, mais il ne peut pas te reprendre dans sa vie sans même t'en vouloir pour tes actions. C'est justement parce que tu l'aimes que tu ne veux pas qu'il se pose avec toi. Si t'étais méchante, tu essayerais de le détruire sur place, là, maintenant, pour qu'il te déteste et passe à autre chose. Qu'il oublie Anna l'hypocrite, celle qui n'en peut plus de sa vie, mais qui n'est pas capable d'en parler. Malheureusement, ou heureusement, tu sais pas trop, tu n'es pas capable d'être réellement méchante. Jamais tu ne pourrais blesser cet homme, enfin, pas volontairement avec des mots et des mensonges. Lui faire du mal, c'est t'en affliger aussi puisque de le voir souffrir autant ça tord les tripes, ça te donne envie de ne plus exister. «Je...» Allez, tu lui dois des explications. T'as envie de finir ta phrase en disant que tu l'aimes aussi, mais tu vous fais une faveur en gardant ça pour toi même si tu dois presque mettre tes mains devant ta bouche pour t'empêcher de l'hurler. « je suis partie parce que je n'en pouvais plus...» La fin de ta phrase se coince dans ta gorge et une larme coule sur ta joue. Instable, brisée, maintenant tu t'effondres, toutes tes émotions mélangées ne font que s'heurter l'une à l'autre, ça fait rage en toi. Tu fais quelques pas et t'assois sur le banc d'un arrête de bus pour tenter de te ressaisir. C'est vrai, tu lui dois des explications, alors aussi bien prendre quelques secondes, minutes, pour essayer de mettre tes idées en place avant de tenter de t'expliquer.
Contenu sponsorisé
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: I love you more than food, that's a lot. | Liam (#)
I love you more than food, that's a lot. | Liam
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum