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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
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 loud places ft. bailey

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MessageSujet: loud places ft. bailey (#)   loud places ft. bailey  EmptyJeu 24 Mai - 20:43

Murphy avait quittée la piscine dans laquelle elle se trouvait avec Lily. Elle venait de l'embrasser, elle venait de réaliser, elle venait de fuir. Sortant de la piscine, ayant récupéré son short en jeans et son tee-shirt de David Bowie ainsi que ses converses dans les bras, elle avait traversée la foule dans le jardin pour quitter cet endroit au plus vite. Elle voulait fuir, partir, se cacher, se retrouver sous terre jusqu'à ce que le monde entier l'oublie. Putain mais qu'est-ce qu'elle avait fait ? Murphy avait toujours trouvé Lily jolie, mais ce soir... entre l'alcool et la drogue, et puis l'ambiance... elle n'avait pas géré du tout. Elle avait voulu voir, pour savoir, savoir si c'était une réelle attirance ou non. Mais après l'avoir fait, elle s'en mordait déjà les doigts. Un profond sentiment de honte, de culpabilité, d'angoisse aussi venait s’accaparer d'elle. La jeune femme avait donc traversée la fête entière en sous-vêtements trempés, le corps humide, les cheveux dégoulinants d'eau. Elle puait le chlore, à défaut de puer l'alcool. L'odeur de la piscine camouflait au moins l'odeur de la weed, c'était déjà ça. Murphy n'avait aucune idée de l'endroit où elle se trouvait, Lily aurait du rentrer avec elle. Elle ne connaissait pas le chemin pour prendre un bus, s'il y avait encore des bus de nuit et elle ignorait le chemin pour rentrer chez elle. Gallagher n'avait pas de portable, ça n'avait jamais été une nécessité pour elle. Putain. La voilà qui se retrouve sur le trottoir, presque entièrement nue mais pourtant couverte de honte. On la regarde bizarrement, on la fixe, on se moque d'elle, on pense qu'elle vient de se faire violer sans doute. Et personne ne semble lui venir en aide, tout le monde semble trouver la scène drôle : une meuf à moitié à poil dans la rue. C'est sûr que c'est hi-la-rant. Murphy a le cœur qui bat à cent à l'heure, elle est tétanisée à l'idée d'être seule, entièrement seule et qu'elle ne puisse compter que sur elle-même pour retrouver son chemin. Sous le choc du baiser qu'elle vient de faire à Lily, la gamine ne pense qu'à une seule chose : fuir. Si bien qu'elle ne regarde pas les panneaux, ni les différentes directions, ou routes qui peuvent s'offrir à elle. Elle fuit simplement, les vêtements dans les bras, ses chaussures par dessus, serrées contre sa poitrine. Elle marche pieds nus, elle ne croise absolument personne, pas une voiture, pas un bruit. Il n'y a que des maisons, des jardins. Finalement, elle semble arriver au bout du lotissement. Gallagher pose ses fringues humides d'avoir été collés contre son corps mouillé (et ses sous-vêtements) sur le capot d'une voiture. Elle enfila son tee-shirt extra-large, son short et ses converses. Dans sa tête, c'est Bagdad. Elle a froid, elle a vraiment très froid, son corps entier tremble, elle a l'impression d'être à poil dans le grand nord. Ses cheveux coulent dans son dos, elle a horreur de ça. Mais mis à part tout ces détails, la jeune femme commence à réaliser qu'elle ignore où elle se trouve, ni où elle doit aller. Où se trouvait sa maison ? Elle connaissait son adresse, mais ici... elle ne parvenait pas à s'y retrouver. La jeune femme passa ses mains sur son front, jusqu'à ses cheveux, soupirant un grand coup. L'adrénaline du baiser et de sa fuite l'abandonnait doucement. Et là, elle réalisait qu'elle ignorait où elle se trouvait et qu'elle n'avait aucun moyen de trouver de l'aide à cette heure. Elle avait peur qu'il lui arrive quelque chose. La jeune femme tournait sur elle-même, cherchant une indication quelque part, mais très vite, elle se rendit compte qu'elle n'avait aucune information. Sous les effets de l'alcool et de la drogue, la jeune femme n'eut pas d'autre réaction que de sentir les larmes lui monter aux yeux. En quelques secondes, elle s'était assise sur le bord du trottoir, les paumes contre ses paupières, complètement tétanisée par le froid et la peur qui s'emparait d'elle.
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MessageSujet: Re: loud places ft. bailey (#)   loud places ft. bailey  EmptyDim 27 Mai - 14:30


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Les balades nocturnes. Ce sont les préférées de Bailey, les plus détestées de ses parents adoptifs. Il avait adopté cette fâcheuse habitude il y a des années : quitter le domicile pour se balader sous les étoiles, avec la lune comme seul témoin. Il ne se sentait pas triste, il ne se sentait pas heureux. Il n’avait pas envie de faire la fête mais Morphée ne l’appelait pas encore. La tête vide, les sentiments neutres, il voulait juste marcher, se dégourdir les jambes, réfléchir, penser à tout et rien. Presque tous les soirs de toutes les semaines et de tous les mois, il quittait son lit pour marcher dehors. On avait dit à ses parents qu’il n’y avait rien d’alarmant et lui-même s’était justifié, il ne partait pas pour rejoindre un groupe de personnes malveillantes, il se contentait de se promener une petite heure et rentrait après, se couchait, dormait paisiblement. Eux, ils avaient peur qu’il se fasse agresser, renverser par une voiture ou tous autres scénarios tragiques. Les parents, ils pensent toujours au pire. La seule fois où il avait eu du mal à rentrer, c’est lorsqu’il était sorti par un temps orageux. La pluie ne lui faisait pas peur, il ne prenait même pas la peine de s’armer d’un parapluie quand celle-ci tombait à grosses gouttes. La foudre, par contre, elle l’avait obligé à se cacher dans le hall d’un immeuble durant la nuit entière. Ses parents n’avaient pas réussi à l’engueuler, trop heureux de le retrouver sain et sauf après une nuit entière à se demander où il était passé.

Ce soir, il n’abandonnait pas le domicile familial. Il l’avait déjà fait il y a quelques semaines maintenant, il avait abandonné Perth et ses parents pour venir ici, en Nouvelle-Zélande. Il avait emmené avec lui cette étrange habitude et, dans cette ville inconnue, il errait sans but. Il observait les devantures des magasins fermés, les façades des maisons qui avaient encore quelques fenêtres éclairées, des gens tardifs. Il scrutait les rares voitures qui passaient à côté de lui, à une vitesse anormale. On se croit toujours inarrêtable en pleine nuit, plus puissant que le monde entier. Et pourtant, lui-même a connu un accident récemment. Le plus violent de sa vie puisque c’était le premier, mais il avait été minime, peu de dégâts, de même pour les blessures. Lui, il avait évité l’excès de vitesse, contrairement à la moto qu’il avait percuté. C’était une image qui n’avait pas quitté sa tête durant de longues nuits, il revoyait toujours cette scène et l’homme avec qui il s’était disputé après le choc. Alors quand il voyait ces véhicules passer à des vitesses déraisonnables, il se permettait de juger, même parfois de lâcher un « oooh », quand la voiture passait trop près du trottoir. Se faire écraser, ce n’était certainement pas le but de sa sortie.

Il allait faire demi-tour pour rentrer et se coucher, quand il vit cette jeune femme, un peu plus loin, sur le même trottoir que lui. Assise, visiblement mouillée, ses cheveux n’avaient pas fière allure. Il ne la connaissait pas, il ne lui devait rien et pourtant, il se sentait obligé d’aller la voir. De l’aider, si jamais elle n’allait pas bien. En se rapprochant, il la détaillait, voyant qu’elle cachait son visage entre ses mains, elle pleurait sûrement. Il n’avait pas envie de débarquer de nulle part et de lui faire peur alors doucement, tout en soupirant, il s’asseyait à ses côtés, sur le trottoir. ▬ T’es perdue ? Demandait-il d’une voix douce, calme, qui se voulait rassurante. Il voyait le cauchemar de ses parents en cette jeune fille, une gamine perdue, désorientée, seule et abandonnée. C’est ce qu’ils redoutaient avec Bailey, ce qu’il n’avait jamais vécu mais ce qui, visiblement, arrivait ce soir à la jeune fille. ▬ Je suis Bailey. Il préférait se présenter directement, comme pour la mettre dans la confidence, ne plus avoir l’air d’un simple inconnu à ses yeux.
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MessageSujet: Re: loud places ft. bailey (#)   loud places ft. bailey  EmptyDim 27 Mai - 18:35

Murphy laissa ses mains remonter sur chacune de ses tempes. Empoignant ses cheveux humides entre ses doigts serrés, la jeune femme s'en voulait de ne pas avoir de téléphone, mais pas autant d'avoir embrassé Lily. Quelle conne. Putain. Rageant contre elle-même, la petite blonde ne fit pas attention qu'un garçon s'était approché, doucement. Ce même garçon qui s'installa pas loin d'elle, sur ce même trottoir. Ce n'est que lorsqu'il parla, pourtant doucement, qu'elle sursauta en criant « oh putain » de surprise. Une main sur son cœur, la jeune femme tourna le visage vers lui. Il était jeune, il avait l'air gentil, mais en quelques secondes seulement, elle n'était pas parvenue à définir s'il était lui aussi bourré et s'il allait l'emmerder. Instinctivement, une fille en pleine nuit, rongée par l'alcool, la fumette et la culpabilité se sent pas forcément rassurée quand un type vient l'aborder. Qu'il soit prévenant, gentil, bien intentionné ou autre : c'est un danger notable. Murphy se raidit alors d'un coup et essaya de comprendre ce qu'il demandait. Est-ce qu'elle était perdue ? Si elle répondait oui, et s'il lui proposait son aide et qu'elle lui disait non... est-ce qu'il n'allait pas l'emmerder ? Ou bien si elle répondait oui et qu'il se proposait de l'aider pour finalement l'embarquer dans un traquenard ? A cet instant, Murphy pensa à son père. Caïn devait être fier de la réaction de sa fille, elle était méfiante, et c'était un peu grâce / à cause de lui. Mais la jeune femme aurait absolument tout donné pour que son père soit là, qu'il lui prenne la main, comme l'enfant de quatre ans qu'elle était. Imbibée d'alcool. Non, il était hors de question que son père apprenne qu'elle avait autant bu et fumé ce soir. Et puis il serait capable d'aller emmerder Lily pour l'avoir laissé seule, même si c'était Murphy qui avait fuit. Bon bref, quoi répondre à cette question ? Murphy ne savait pas, elle ne se sentait pas à l'aise en vérité. Parce que peu importe le type à côté, ça restait un mec. Elle était une fille. Il faisait nuit. Elle était ivre et même dans cet état, elle avait la notion du danger. Le type se présenta, il s'appelait Bailey. Murhy hocha la tête. Ca ne l'aidait pas plus à savoir s'il était lui aussi ivre ou non. Venait-il de la même soirée ? Est-ce qu'il avait vu la scène lui aussi ? Oh non. « Murphy » lança t-elle doucement en guise de réponse. Il fallait gagner un peu de temps, histoire de savoir les intentions de ce garçon, non ? Mais en même temps... Murphy avait besoin d'aide, c'était évident, mais n'était-ce pas dangereux d'accepter l'aide d'un inconnu dans cet état ? La jeune femme était à deux doigts de lui demander son téléphone pour appeler son père, mais l'idée que son père la découvre ainsi rompait l'idée direct. La jeune femme repensa aussi aux menaces qu'elle avait reçu il y a peu de temps, est-ce que c'était lui ? Oh putain, et si c'était lui ? Oh non, il fallait fuir, non ? Putain mais pourquoi elle avait quitté cette soirée, qu'elle idiote ! Murphy avait la pâteuse, sa bouche était sèche, son ventre la faisait souffrir et elle grelottait toujours autant de froid, ses bras entouraient ses jambes, mais l'humidité de ses fringues n'aidait en rien. Son corps était crispé, ses muscles tendus, c'était insupportable. Ses dents se mirent à claquer et elle serra les dents afin que ça ne s'entende pas, mais pourtant, même la bouche fermée, ses dents claquaient toujours, quelle plaie. « Je cherche South Bay... » lâcha t-elle finalement. Simple et efficace. Elle ne précise pas qu'elle est perdue, mais accepte un petit peu son aide, c'est un bon compromis non ? Putain mais et si il était dangereux ? Murphy ne pu s'empêcher de regarder l'horizon de la route, voir si quelqu'un arrivait, si Lily était là, où n'importe qui. Mais il n'y avait personne, pas un bruit. Le désert, le parfait lieu de chasse de tout prédateur qui se respecte. Elle avait envie de lui demander, là, comme ça, de bute en blanc, s'il comptait l'agresser ou non. S'il lui disait oui, elle essayerait de fuir, et puis sinon, lui demanderait de faire vite, et de ne pas lui faire trop de mal non plus... quelle conne. A trop regarder des films d'horreur, elle voyait le mal partout. Pas une seconde ça ne lui était venue à l'esprit qu'il ne lui veuille juste que du bien.
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MessageSujet: Re: loud places ft. bailey (#)   loud places ft. bailey  EmptyDim 27 Mai - 19:06


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Il savait qu’il ne lui devait rien. Qu’il n’avait pas été obligé de s’approcher d’elle, s’asseoir à ses côtés, lui parler, se présenter. Rien. Il aurait pu lui tourner le dos, marcher sur ses pas et retourner dans son lit, dormir et l’oublier, comme si elle n’avait jamais existé. Ça lui paraissait tellement plus simple de faire toutes ces choses que d’avancer de quelques pas pour la rejoindre. Et pourtant, c’était la décision qu’il avait prise. Il savait qu’il aurait du mal à la renseigner si elle était réellement perdu, il pourrait toujours se référer à une application pour se localiser, pour localiser son adresse si elle acceptait de lui donner. Si elle était juste là pour se reposer ou simplement parce qu’elle ne savait plus ce qu’elle faisait à cause d’un surplus d’alcool, il pourrait l’aider aussi. L’aider à se relever, marcher jusqu’à un endroit plus sécurisé et attendre qu’elle se remette de ses émotions. Sa réaction le fit sourire, il avait fait de son mieux pour ne pas l’effrayer mais visiblement, ça avait échoué. Elle avait relevé son visage vers lui, il le détaillait du regard, cherchant à comprendre ce qu’elle faisait là. Il n’était pas médium, il n’allait pas deviner sa présence au fond de ses yeux, mais il avait besoin de comprendre. Pour l’aider. Il voyait bien à sa manière de se tenir qu’elle n’était pas chaleureuse envers lui, qu’elle n’était pas reconnaissante du fait qu’il se soit arrêté à côté d’elle. Elle était méfiante, il le sentait et le comprenait parfaitement. Sa première mission, pour l’aider, serait certainement de la mettre en confiance. ▬ C’est un joli prénom. Il parlait toujours doucement, comme si quelqu’un dormait à côté d’eux et qu’il ne devait surtout pas le réveiller. Un ton qui amène à la confidence, qui contre toutes les idées négatives que l’on peut avoir. Il n’était pas là pour lui faire du mal, ni pour la draguer lourdement, ni pour d’autres raisons malsaines.

Finalement, elle lui avouait sa destination. Ils n’étaient pas dans le quartier où elle habitait, enfin, dans celui qu’elle recherchait. Ils étaient ailleurs. Où ? Il ne le savait pas plus qu’elle, il allait définitivement devoir sortir son téléphone pour se repérer dans la ville. Elle ne lui avait pas demandé de l’aider, simplement dit où est-ce qu’elle voulait aller. Il ne savait pas s’il devait prendre l’initiative de commencer les recherches ou s’il avait besoin de son accord auparavant. Le brun soupirait, réfléchissant, c’est difficile de cerner quelqu’un que l’on ne connaît pas, qui est là, dans le noir, dans un piteux état. ▬ Tu veux que je t’aide à y aller ? Il demandait. Au moins, il serait fixé sur ce qu’elle souhaite. Si elle refusait son aide, il n’allait certainement pas s’imposer et l’obliger à le suivre. Il allait simplement s’assurer qu’elle soit en sécurité avant de quitter les lieux et faire ce qu’il aurait du faire dès le début : aller se coucher, le plus vite possible. Il voyait bien qu’elle était mouillée, qu’elle avait froid, qu’elle tremblait et claquait des dents. Il ne savait pas d’où elle venait et ce qu’elle avait fait pour se retrouver dans cet état et ça ne le regardait certainement pas. Ce qu’il pouvait faire pour l’aider, à ce sujet, c’était la couvrir un peu plus. Il se levait du trottoir, si elle décidait de le suivre, elle ferait sûrement de même. Pour l’instant, il retirait la veste qu’il portait, ayant un t-shirt à manches courtes en dessous, suffisant pour le couvrir. Il aurait certainement moins froid qu’elle, dans tous les cas, lui, il n’était pas mouillé. Le jeune Bradshaw vint la contourner pour poser sa veste sur ses épaules, avant de lui tendre sa main. ▬ Tu peux me faire confiance. C’était encore une phrase qu’une personne malveillante aurait pu prononcer mais lui, il se savait sans arrières pensées et il espérait qu’elle ressente sa sincérité.
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MessageSujet: Re: loud places ft. bailey (#)   loud places ft. bailey  EmptyDim 27 Mai - 19:31

Le fameux Bailey la complimenta sur son prénom, Murphy ne pu que sourire poliment, sans rien ajouter de plus. Son prénom elle... elle ne pouvait pas dire s'il était joli ou non et encore moins si elle l'aimait ou non. C'était juste le sien. Le jeune homme à ses côtés parlait tout doucement, ce qui était agréable après le foutoir de la soirée dans laquelle elle se trouvait un petit peu plus tôt. Après que la jeune femme lui ait dit qu'elle cherchait South Bay, Bailey ne tarda pas à lui proposer son aide. Sincèrement, elle hésita. Parce que là, cruellement plus que jamais, elle avait besoin d'aide oui. Seulement voilà, accepter l'aide d'un étranger, dont tous les signaux de danger semblent être en alerte... n'était-ce pas franchement jouer avec le feu ? La jeune femme avait peur, bien évidement. Elle était ce soir, dans un état de faiblesse, de vulnérabilité sans nom. Et même si ce type voulait l'agresser, que pourrait-elle faire ? N'était-elle pas entrée dans une danse -contre sa volonté- où elle était une proie encore vivante, mais déjà condamnée ? Si ce type voulait s'en prendre à elle, il le ferait et elle n'y pourrait rien et le jeu avait en plus, déjà commencé. La jeune femme baissa un peu la tête, soupira et réfléchie sans même se cacher du garçon à ses côtés. Elle pesait le pour et le contre. Entendant déjà ce que son père pourrait dire s'il était au courant : tu es complètement inconsciente de suivre un mec inconnu en pleine nuit, après avoir reçu des menaces anonymes ! Ou bien encore : mais pourquoi t'es-tu retrouvée dans un tel état ? Ne t'ai-je donc rien apprit ? En vérité... ce n'était pas son père qui avait fait son éducation, ni même la fameuse leçon sur ce qui est bien, ou mal. Ça, ça avait été sa maman. Sa mère menait une vie un peu bohème, sans que cela ne se voit. Très libre, indépendante, mère de trois enfants, sans mari, sans homme dans sa vie. Sa mère s'était battue, elle avait donné le meilleur d'elle pour ses trois enfants et aujourd'hui, il n'en subsistait qu'une. Elle. Et voyez dans quel état elle était. Sa mère n'aurait pas été contente non plus, et puis... ça ne serait jamais arrivé avec ses frères. Elle les aurait appelé pour qu'ils viennent, et ils seraient venus. Ou sinon même, ce sont eux qui les aurait emmenés et qui seraient revenus les chercher quand l'heure aurait été venu. Cruellement oui, elle était vulnérable ce soir. Le garçon à ses côtés fini par se lever, sans souci. Il ne perdait pas l'équilibre, il ne semblait donc pas bourré. Murphy ne savait pas si cela devait l'inquiéter ou non. Il était conscient de ce qu'il faisait, n'était-ce pas le comportement parfait d'un serial killer ? Maîtriser le moment, à la perfection ? Bailey retira sa veste et contourna la jeune Gallagher pour venir déposer sa veste -bien chaude- sur les épaules de Murphy. A ce sentiment de chaleur, la jeune femme ne pu que fermer les yeux pour apprécier encore plus cette sensation de chaleur. Putain, ça faisait du bien. La jeune femme ouvrit les yeux, apercevant le type qui était devant elle, la main tendue. Il lui avoua qu'elle pouvait avoir confiance. N'était-ce pas le parfait scénario d'un film d'horreur bas de game où la blondasse ivre, se fait buter ? Imbibée d'alcool, la jeune femme n'eut pas d'autre réaction que celle... d'éclater de rire. D'abord en pouffant dans sa main, avant de finalement baisser son visage pour essayer de contenir son rire. Relevant la tête, elle attrapa la main de Bailey pour se lever, non sans perdre un peu l'équilibre et prendre quelques secondes supplémentaire pour évacuer ses nausées. Finalement, elle croisa le regard du garçon et lança « par pitié, si tu es un psychopathe qui prévoit de me tuer, fais le avec... ce petit quelque chose qui fera que cette histoire devienne un film » plaisanta t-elle. Oui, si elle devait se faire tuer ce soir, autant que ça ne soit pas juste comme ça. Faites que ça devienne tellement épique, effrayant ou bizarre, que ça inspire les réalisateurs. Deviendrait elle la Marion Crane de Psychose de sa génération ? Elle l'espérait. Ne réfléchissant pas à ce qu'elle disait, la jeune femme ne semblait pas se douter que sa phrase pouvait elle aussi faire peur. Après tout, sa peur de lui, ne valait elle pas la peur qu'il pouvait avoir envers elle ? S'il était vraiment normal et gentil, ne se dirait-il pas qui est cette folle, mouillée, assise par terre à trois heures du matin ? Toujours une question de point de vue. Mais Murphy apprenait lentement à se mouvoir pour changer le sien. Comme elle l'avait fait pour son père, la jeune femme se dit que finalement, aux yeux de ce garçon, n'était-elle pas tout aussi dangereuse et étrange ? « en tous cas, merci pour ta veste » sourit-elle.
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MessageSujet: Re: loud places ft. bailey (#)   loud places ft. bailey  EmptyDim 27 Mai - 20:19


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Qu’est-ce qu’il se serait passé pour elle, s’il avait tourné les talons, s’il ne s’était pas intéressé à son état ? Elle aurait retrouvé son chemin toute seule. Seule une personne naïve peut croire en ce scénario. Imaginer qu’elle arrive à son domicile, saine et sauve, sans peurs, blessures ou traumatismes. Il faut être fou pour penser qu’elle aurait pu se relever, reprendre ses esprits, combattre le froid et ses problèmes d’adolescentes pour se concentrer sur les chemins, les routes, les panneaux et rejoindre South Bay sans encombres. Il faut être complètement cinglé. Non, vraiment, s’il était parti, un autre homme aurait essayé de la raccompagner. Certainement pas avec les mêmes idées derrière la tête. Un homme qui aurait profité de ce qu’elle est, de ce qu’elle représente dans cet état. Une fille facile, quelqu’un que l’on peut séduire en claquant des doigts, qui termine dans notre lit alors qu’elle ne le désire même pas. Rien que d’y penser, ça lui faisait froid dans le dos. Il avait pris la bonne décision en la rejoignant, il prenait les bonnes en tentant de gagner sa confiance. Il faisait tout correctement, son père aurait été fier de lui. On lui avait toujours appris à être ce gars sympa, qui aide les autres, qui fait tout pour vivre dans le monde des bisounours. Ouais, ce gamin trop joyeux, qui ramène la joie de vivre partout où il passe. Il avait appris à manier cette façon de vivre, à tourner la gentillesse à son avantage. Une bonne action ne venait pas de nulle part, généralement, il espérait quelque chose derrière. De l’aide pour autre chose, de l’argent, de la reconnaissance. Là, pour une fois depuis très longtemps, il n’avait pas besoin qu’elle lui promette quelque chose en échange. Il s’aidait lui-même en faisant quelque chose qui n’était pas intéressé sur sa propre personne. Il s’oubliait, ne pensait qu’à elle. Murphy. C’est vrai que c’est un beau prénom, il l’avait entendu que très rarement en Australie, il ne savait pas si ce prénom était typique d’ici ou si elle avait des origines. Clairement, il n’allait pas lui demander, au final, ce n’était pas important.

Il trouvait son rire mignon, dans un sens, elle avait l’air complètement ailleurs. Dans un autre monde, comme s’il était étranger à tout ce qu’elle connaissait, qu’elle découvrait ce qu’est un homme avec de bonnes intentions. Il ne se dégonflait pas face à son rire, gardait sa main tendue, attendait. Et finalement, elle acceptait son aide, elle écartait les méfiances de sa route. Enfin, ça, c’est ce qu’il croyait, jusqu’à ce qu’elle se remette à parler. Cette fois, c’était à lui de rire. Il ne se moquait pas d’elle, lui aussi avait connu quelques soirées un peu trop alcoolisées, où il voyait le mal partout. C’était une des raisons pour lesquelles il évitait l’alcool, maintenant qu’il avait compris qu’il ne le supportait pas. ▬ J’avais prévu de te découper en morceaux. Je pense que ça pourrait plaire à pas mal de producteurs, il faudrait que je les contacte. Il rentrait dans son jeu, il avait bien compris qu’elle plaisantait sur ses propres peurs. Il aurait pu être un psychopathe, réellement, qui avait prévu de la tuer et de la découper après avoir profité d’elle. Il était bien loin de cette idée, de cette envie. Tout ce qu’il voulait c’était qu’elle rentre chez elle, il voulait la voir rentrer dans une maison qui serait sienne, l’imaginer rejoindre son lit et finalement, pouvoir retourner dans le sien. Maintenant qu’il avait commencé à s’occuper d’elle, il n’allait pas s’arrêter. Il sortait son portable de sa poche arrière, déverrouillant celui-ci. ▬ De rien. Il répondait pour sa veste, le regard sur son téléphone, tandis que son autre main tenait celle de Murphy, qu’il n’avait pas lâché bien qu’elle était désormais sur ses deux pieds. Le brun ouvrait l’application de l’occasion, il devait entrer une itinéraire. Pour le lieu de départ, il cochait « ma position », pour l’arrivée, par contre, il avait besoin d’elle. ▬ Il me faut ton adresse. Il se pinçait les lèvres en relevant son regard vers elle, espérant qu’elle lui donne, qu’elle ne recommence pas à se méfier de lui.
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MessageSujet: Re: loud places ft. bailey (#)   loud places ft. bailey  EmptyLun 28 Mai - 13:03

Bailey rigola à sa blague, ce qui rassura un peu Murphy. Il rigolait à ses blagues, du coup forcément, il était gentil. Murphy savait que son humour... beh elle n'en avait pas vraiment. Enfin si, mais elle ne s'en rendait pas compte. Un peu comme son père en fait, lui aussi il était très drôle selon sa fille, mais à ses yeux à lui, il ne l'était pas. Lorsque Bailey répondit à la blague de Gallagher, cette dernière qui venait de se mettre debout à l'instant même, ne se retenu pas de rire à nouveau. « Abé attends, si tu les contacte, faudra pas te louper, on aura qu'une seule chance ! » lança t-elle de façon complice, toujours dans le jeu de la blague. Ah oui, parce que Murphy en temps normal, elle est un peu lourde, mais alors avec l'alcool, elle est vraiment très lourde. Une bonne blague ? Ne vous inquiétez pas, elle va en faire le tour de toutes les façons possibles et inimaginables. « Mais franchement... les p'tits morceaux... à moins que je ne finisse en ragoût... c'est pas très créatif quand même » vanna t-elle de nouveau. Murphy réalisa alors à ce moment précisément qu'elle était reliée à ce jeune homme. Ils se tenaient la main. Hein ? Murphy bugua une seconde sur ce détail aux yeux de beaucoup, mais qui pour elle, c'était une première. Murphy comprit après plusieurs secondes que c'était lorsqu'il l'avait aidé à se lever, il lui avait tendu la main. Mais elle n'avait pas réalisé qu'elle ne l'avait pas lâché. Que devait-elle faire ? Il ne semblait pas dérangé par ça, mais elle si. Enfin... ce n'était pas être dérangé, plutôt... gênée. La jeune femme n'avait jamais été proche d'un garçon, et ce, même pour ce simple geste de lui tenir la main -ou du moins, pas depuis l'école primaire. Lorsqu'elle le remercia pour la veste, fixant toujours leurs deux mains ensemble, elle n'entendit même pas la voix de Bailey lui répondre. Elle fixait sa main dans la sienne, comme si c'était ce qu'il y avait de plus important, de plus incroyable ce soir. Son autre main était plongée au fond de la poche de la veste qui la réchauffait, mais elle était toujours en train de fixer sa main dans celle de Bailey, se rendant compte qu'il avait un contact doux, chaud et rassurant. En fait, c'était plaisant, même si c'était gênant. Le garçon avait sortit son téléphone de sa poche, le genre de téléphone qui avait absolument tout de disponible. Que ça soit un GPS, de la musique, un accès à internet, ou bien à des livres ! Murphy avait commencé à connaître tout ça grâce à Lily, qui était à fond sur les réseaux sociaux, qui adorait son smartphone. Mais ça ne donnait pas envie à Murphy d'en avoir un, à part Lily qui vivait à côté de chez elle, et son père, elle n'avait personne à contacter. C'était peut-être triste pour certain, mais pour Murphy, elle n'avait pas besoin d'avoir 100 amis et que tout le monde sache qu'elle en avait 100 également. La lumière du téléphone se reflétait sur le visage de Bailey, définissant un nouveau portrait de lui, assez différent de quand il était à côté d'elle. Lorsqu'il lui demanda son adresse précise, la jeune femme tiqua. Elle retira sa main de la sienne pour venir plaquer une mèche de cheveux humide derrière son oreille et enfonça sa deuxième main à présent libre, dans le fond de l'autre poche. « J'habite au 87 Owhiro bay » répondit-elle alors, avec une appréhension dans la voix. Son père allait la défoncer s'il apprenait qu'elle ait donnée son adresse à un inconnu en pleine nuit comme elle venait de le faire. Même elle, elle ne se sentait pas vraiment à l'aise avec cette idée, même si ce garçon semblait vraiment gentil. « Mon père me tuerait s'il me voyait ce soir, j'ai rien fait... selon ses principes » avoua t-elle pour dire à Bailey qu'elle était méfiante parce que son père l'était toujours, et en repensant à cette soirée qu'elle avait fuie. Qu'allait-elle dire à son père s'il la voyait rentrer dans cet état ? Surtout qu'à la base, elle devait absolument rentrer avec Lily. Espérons qu'il soit couché, et qu'il ne l'entende pas rentrer, elle réfléchirait à une réponse à lui donner au réveil demain.
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MessageSujet: Re: loud places ft. bailey (#)   loud places ft. bailey  EmptyLun 28 Mai - 13:53


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Ce qu’il trouvait drôle dans cette phrase qu’elle lui avait dite, c’est qu’elle aurait pu le penser sincèrement. Si elle avait été autant méfiante avec lui durant ces quelques minutes avant de lui accorder le bénéfice du doute, c’était bien pour une raison. La peur de l’inconnu ou, plus précisément, d’un inconnu : lui. Rigoler avec elle, être complice de ses blagues et de son humour, c’était une technique de plus pour qu’elle ne le craigne plus, pour qu’elle le suive, ou du moins, qu’elle accepte d’être accompagnée. Il souriait à sa dernière phrase concernant ce sujet, cuisiner un plat à base.. d’elle. Clairement, cette discussion devenait de plus en plus bizarre et pourtant, Bailey suivait le mouvement, se fichait un peu de passer pour un con ou autre, après tout, ils rigolaient. ▬ J’aime pas trop le ragoût. Si tu as d’autres idées, j’suis preneur, je peux te faire d’autres choses. D’autres choses que de la découper en morceaux. Il avait bien remarqué que sa phrase avait un double sens plus qu’évident, pourtant, il ne le pensait pas, enfin, il n’avait pas fait exprès. Il avait rapidement changé de sujet, trouvé la parade qu’il fallait pour qu’elle ne s’attarde pas sur ce qu’il venait de dire : son adresse. Il avait besoin de son adresse pour la ramener chez elle, sans ça, ils allaient certainement marcher en rond, sans but, et se retrouver plus loin de son domicile qu’au départ de leur marathon improvisé.

Lui, tenir sa main, ça ne l’avait pas dérangé. Au départ, c’était seulement pour l’aider à se relever et après, il n’avait plus fait attention à ce détail. Il l’avait maintenu quelques secondes pour qu’elle ne retombe pas, il ne savait pas son niveau d’alcoolémie, si elle était capable ou non de rester debout sans son aide. Et après avoir compris qu’elle pouvait tenir sur ses deux pieds sans son soutien, il n’avait pas eu l’idée de la lâcher. C’était rien, qu’une main dans la sienne, un contact minime qui n’avait aucune raison de le déranger. D’ailleurs, il avait remarqué qu’il la tenait toujours au moment où elle avait pris la décision de rompre ce contact. Il la regardait ranger ses deux mains dans les poches de sa veste, avant de reporter son regard vers son téléphone pour entrer l’adresse qu’elle venait de lui donner. Il n’avait absolument aucune idée d’où est-ce que ça se trouvait. Comme quoi, ces applications de localisation et de créations d’itinéraires, c’est utile. ▬ Tu vis avec ton père ? Elle était jeune, c’est vrai, mais elle aurait très bien pu avoir un appartement rien qu’à elle. Ça encore, ce n’était qu’un détail, mais il préférait s’intéresser à elle plutôt que de l’ignorer jusqu’à ce qu’ils arrivent à destination. Surtout que, d’après son téléphone, le domicile de la blonde ne se trouvait pas à deux rues à côté. Ils allaient devoir marcher quelques minutes pour y arriver. Heureusement, les lampadaires et la lune allaient être là pour les éclairer, pour éviter qu’ils se fassent renverser par un chauffard bourré pour agresser par une personne qui, elle, serait réellement malveillante.

Il n’avait toujours pas détaché le regard de son téléphone, essayant de comprendre les rues et le chemin à parcourir pour ne pas avoir à se pencher sur lui toutes les cinq minutes. Une fois l’itinéraire plus ou moins ancrée dans son cerveau, il verrouillait son cellulaire et le fourrait dans sa poche arrière. ▬ Tu me suis ? Il avait dit ça en commençant à avancer, doucement, le regard cette fois-ci porté vers Murphy, s’assurant qu’elle accepte cette idée. Il aurait très bien pu décider de retourner d’où il venait pour récupérer sa voiture mais finalement, à y réfléchir, ça aurait été inutile. C’était à l’opposé de leur destination et certainement le même temps de route alors, s’ils devaient marcher, autant que ce soit de sorte à arranger la jeune femme. Lui, une fois celle-ci chez elle, il allait devoir refaire tout le chemin inverse pour se retrouver au point de départ et ensuite pouvoir retourner chez l’ami où il vivait. C’est ses jambes qui allaient probablement le détester au petit matin, peut-être bien qu’après cette soirée, il allait éviter les balades nocturnes, au moins une ou deux semaines. Histoire de ne pas se retrouver tous les jours dans une situation similaire. ▬ Tu m’expliques ce qu’il s’est passé ? Cette question le démangeait depuis qu’il l’avait trouvé assise sur ce trottoir et même s’il luttait intérieurement pour ne pas être indiscret, la curiosité l’avait battu.
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MessageSujet: Re: loud places ft. bailey (#)   loud places ft. bailey  EmptyLun 28 Mai - 14:34

« Je peux te faire autre chose » à cette phrase, le corps de la petite blonde se raidit. De quoi parlait-il ? Alors ça y'est, il avouait être un violeur ou un tueur cuistot ? A ces quelques mots, le cœur de la jeune fille s'accéléra vivement, réveillant en elle son mal-être lié à l'alcool. Ses idées étaient embrumées, rien n'était clair, pourtant cette notion d'être dans une situation dangereuse persistait. Elle le fixait, essayant de lire sur son visage s'il était dangereux ou non, comme si cela pouvait se lire sur un simple visage. Elle ferma les yeux une seconde, sentit que sa tête tournait beaucoup plus, et elle les rouvrit. Bailey changea de sujet alors que la jeune fille semblait un peu angoissée. En plus elle venait de lui donner son adresse, il était en train de regarder où ça se trouvait sur son cellulaire. Elle était cuite -sans mauvais jeu de mots- et elle ne pouvait plus rien pour ça. La suite, si elle s'avérait néfaste, était semble t-il, déjà écrite. « Oui, j'vis avec mon père » elle voulu rajouter à titre informatif « il est très grand, il est musclé, il est riche alors si tu me fais du mal, il te retrouvera, t'égorgera et pendouillera ton corps à la cloture de notre maison » mais elle se dit que ça serait vraiment super bizarre. La jeune femme se mordit la lèvre, un peu inquiète par la situation. Pourquoi voulait-il savoir ça ? Bourrée et défoncée comme elle était, la jeune femme arrivait tout de même à se contenir et à faire bonne figure, seule son angoisse était reconnaissable. Elle parvenait même à lui faire oublier sa soirée et son scénario honteux. C'était au moins ça, non ? Murphy profita de ce moment, où Bailey regarda le chemin à emprunter, pour observer les horizons. Il n'y avait pas un bruit, pas un chat, personne. C'était une rue bordée d'habitations, pas très riche semble t-il, dont elle ne se souviendrait jamais après ce soir. Finalement, le portable de Bailey émit un bruit, avant qu'il ne le range dans sa poche. Il fit quelques pas en invitant la jeune femme à le suivre. Murphy hocha la tête et fixa le sol pour être sûre de marcher de manière plus stable. Même en basket, le sol lui semblait mou, ses jambes tremblaient de froid, et tout semblait se mélanger. Sa vue brouillée par l'alcool ne l'aidait pas spécialement à se tenir droite. Si bien qu'elle marchait un peu courbée vers l'avant, fixant le sol autant qu'elle le pouvait pour voir venir le moindre obstacle. Le jeune homme voulu savoir ce qu'il s'était passé. Toujours les mains au fond de ses poches, la jeune femme releva cependant la tête, ralentissant son pas, pour observer Bailey. Il était quand même étrange ce type. Parce que bon... il ne la connaissait pas, il était venu l'aider, lui proposer sa veste, lui proposer de la ramener jusqu'à chez elle... pourquoi ? Il n'avait pas mieux à faire que de perdre du temps avec une pauvre fille bourrée qui ne se gérait pas ? Murphy se mordait toujours la lèvre et elle ne tarda pas à lui dire « hum... en fait, ça fait déjà beaucoup de questions, tu ne trouves pas ? » marquant une pause, elle jeta un coup d'oeil vers lui avant d'ajouter « si tu me disais pourquoi tu m'aides et... qu'est-ce que tu faisais ici en pleine nuit, tout seul ? » parce que ça aussi c'était intéressant, non ? Surtout qu'ils n'avaient encore croisé personne, alors qu'est-ce qu'il fichait dans ce désert ? Pourquoi voulait-il l'aider ? Depuis le début, il lui posait tout un tas de questions, mais elle ne lui avait rien demandé, elle n'avait pas pensé qu'il allait réellement la ramener chez elle. Mais maintenant qu'ils étaient en route, elle voulait savoir. Elle devait se rassurer, n'étant pas d'un naturel curieux, Murphy se découvrait ce léger défaut en étant bourrée. Elle qui était solitaire, recluse et ne s'intéressant pas vraiment à l'intimité des autres, était finalement curieuse. « Ne me dis pas que tu te cherchais une victime, j'pense que même si on a pu en rire... tu comprends que c'est pas très rassurant quand même de rire de ça alors que... que j'suis dans cet état et que... que je marche avec un inconnu qui m'aide alors que j'suis ivre » vomit-elle alors. Elle avait parlé vite, vidant son sac sur l'instant, ne se préoccupant pas vraiment de l'impact de ses paroles. Après tout, elle était ivre, et quand on est ivre, on fait très peu attention à ce que l'on dit. On est maladroit et au moins pour ça, elle pouvait dire merci à l'alcool pour cacher sa maladresse naturelle.

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MessageSujet: Re: loud places ft. bailey (#)   loud places ft. bailey  EmptyLun 28 Mai - 18:14


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Normalement, c’était lui, le gars des soirées. Ce n’était pas un grand fêtard qui consumait de l’alcool et autres substances à outrance mais il appréciait faire la fête avec ses amis. En Australie, il était rare qu’il passe un week-end sans avoir une de ces folles nuits, à danser, draguer, rire et faire un maximum de conneries en un minimum de temps. Son déménagement l’avait forcé à se calmer, à être raisonnable, à faire attention à qui il fréquentait et ce qu’il faisait. Il ne s’était pas fermé aux autres personnes, il avait déjà passé quelques soirées à quelques endroits mais toujours avec une méfiance extrême. Il n’avait pas été à la primaire avec ces gens-là, il ne savait pas à quelles dates et quelles heures précisément l’un d’eux avait perdu ses dents de lait. Avec ses amis, c’était différent. Faire la fête, quand on est seul, c’est nul. Ce soir-là, il aurait très bien pu rejoindre une soirée sans y avoir été invité, faire le malin cinq minutes devant le propriétaire de la maison et être rapidement assimilé au groupe. Il était souvent le « mec cool » des bandes, celui que l’on veut parmi nous, qui fait craquer les filles et qui rend jaloux tous les mecs qui n’ont ni son physique, ni son mental. Il aurait pu être avec ces mecs qui n’ont rien d’autre à faire que siffler les filles qui sortent dehors, qui marchent dans la rue, il aurait pu être un potentiel agresseur accompagné de deux cons qui, eux, auraient sauté sur l’occasion de faire de Murphy une victime. Alors ouais, elle avait de la chance d’être tombé sur lui, sans l’influence d’autres personnes, seul, à marcher pour aller on ne sait où. Ça paraissait louche et toutes les suspicion qu’elle avait étaient compréhensibles et pourtant, il était bien moins dangereux dans une ruelle sombre qu’à la lumière, avec des gens autour d’eux.

Pourtant, elle continuait de se méfier de lui. Il n’avait pas envie de lui dire tout ça, qu’il aurait été moins agréable s’il y avait d’autres personnes. Ou peut-être qu’il l’aurait simplement ignoré, d’ailleurs, c’est également un scénario possible. Tracer sa route, l’ignorer, ne pas l’aider et la laisser à la merci des autres qui passent après lui. Elle était tombé sur le bon Bailey, celui qui se veut gentil, pas celui qui fait n’importe quoi pour n’importe qui pour n’importe quelle raison. ▬ Je me promenais, c’est interdit ? À trois heures du matin, ça paraît irréaliste, c’est vrai. Pourtant, il disait la vérité. ▬ Je marche quand j’ai du mal à dormir. Alors je marchais. Et si t’as autant de mal à me faire confiance, je peux te laisser là et je retourne marcher jusqu’à mon lit. C’est comme tu veux. Il n’avait pas envie de lui dire ça, il n’avait pas envie de le faire. Il voulait continuer ce qu’il avait commencé et la ramener chez elle, chez son père. Il s’était arrêté de marcher pour lui faire face, faisant un pas en avant afin de réduire l’espace entre eux. Pas trop non plus, mais c’est vrai qu’il était près d’elle, maintenant. ▬ Je t’ai dit que tu peux me faire confiance. C’est pas des paroles en l’air, fais-le. Il passait sa main sur son propre visage, dans sa barbe naissante, signe qu’il réfléchissait à ce qu’il pouvait dire. Il n’a pas du mal à communiquer avec les femmes, en général, la psychologie féminine et tout ça, il n’a pas de problèmes avec. Mais elle, elle avait bu, elle était dans un état qui ne s’explique pas et elle se méfiait de tout et de rien. C’était déjà un peu plus compliqué qu’une simple femme à comprendre. ▬ Qu’est-ce que je peux faire pour que tu me crois ? Finalement, il mettait son destin entre ses mains. Il aurait pu se stopper à un simple « fais-le », mais non, il voulait vraiment qu’elle le fasse. Pour qu’ils puissent reprendre leur route et ne plus s’arrêter à cause de ses doutes, qui, pour lui, étaient inutiles, une vraie perte de temps.  
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MessageSujet: Re: loud places ft. bailey (#)   loud places ft. bailey  EmptyLun 28 Mai - 18:49

Le garçon qui avait adopté une attitude gentille avec elle, montrait un tout nouveau visage. Il venait de lui répondre presque agressivement, en tous cas, Murphy le prit comme tel. Elle ne lui avait posé aucune question jusqu'à présent, et à la seule qu'elle avait osé demander... il se sentait piquer au vif ? Elle aurait très bien pu en faire autant, lorsqu'il avait demandé ce qu'elle fichait ici, si elle vivait avec son père, ou bien encore où elle habitait. Pour qui se prenait-il au juste ? Il venait de reprendre la parole, parlant toujours aussi sèchement. Il s'était même arrêté pour la menacer de la laisser toute seule. Mais elle ne lui avait rien demandé à ce mec, c'était quoi son problème ? Elle était bourrée, elle était méfiante donc c'était une raison pour lui parler comme si elle était la plus insignifiantes des merdes en ce monde ? Et même si elle l'était, de quel droit se plaçait-il en sauveur de l'humanité et qu'elle devait en plus lui lécher les cou*lles. Murphy arqua un sourcil en le regardant s'arrêter et s'approcher d'elle, comme pour l'intimider. Alors là mon coco, tu étais mal tombé. Murphy n'était pas le genre de fille qui se fait avoir par un comportement comme celui-ci. Elle avait grandie avec deux frères plus âgés, qui lui avaient mené la vie dure, du moins le temps qu'ils avaient vécu. « Hey t'as fini c'est bon ? » lâcha t-elle alors, droite dans ses bottes -malgré l'alcool- et le regard férocement ancré dans celui de Bailey. « Je t'ai rien demandé moi ok ? » précisa t-elle avant d'ajouter « t'as vu ça où qu'on pouvait parler comme ça à quelqu'un sous prétexte qu'il se méfie ? » Surtout dans le contexte dans lequel elle vivait depuis quelques semaines. La jeune femme avait reçu des menaces écrites, s'était faite agresser sur le campus de l'université et le meilleur ami de son père menait justement l'enquête pour connaître les tenants et les aboutissants de cette histoire. Alors oui, elle était méfiante. Et c'était plutôt une bonne chose pour la jeune femme, bien au contraire de ce qu'il pouvait penser. « J'trouverai ça beaucoup plus bizarre de rencontrer une fille qui ne se méfie pas d'un inconnu comme ça, en pleine rue, après avoir bu et fumé mais si t'es pas capable de comprendre ça » elle marqua une pause avant d'ajouter « j'fais pas partie des gens populaires qui font confiance à tout le monde, à n'importe qui ». Oui, parce que vu sa gueule d'ange et son look, il y avait fort à parier qu'il était aimé de tous c'lui-là. Murphy ajouta aussi « on mène pas tous la même vie, ok ? Tu sais rien de moi, d'où tu me juges ? » là dessus, la jeune femme retira la veste de Bailey qu'il lui avait confié plus tôt. Retrouvant la fraîcheur de la nuit, elle serra les dents. Elle préférait crever la gueule ouverte, avec sa fierté plutôt que de baisser les yeux devant une tête de con qui voulait jouer au héros. Non mais oh. C'était une Gallagher quand même ! « Merci pour la veste et bonne nuit » lui donnant sa veste, la jeune femme croisa ses bras devant sa poitrine et marcha dans la direction que Bailey avait entreprit un peu avant cette dispute. Remontée comme jamais, Murphy était en train de dessoûler sous l'énervement de cette rencontre. Elle n'avait rien demandé à personne, était-ce un crime d'être méfiante ? Non. Elle savait qu'elle avait raison. Déjà qu'elle avait passée une fin de soirée avec Lily absolument horrible, elle qui pensait que ça ne pouvait pas être pire. Quel avait été le pourcentage de chance qu'elle tombe sur un connard plutôt qu'un violeur ? Non mais sérieusement ? Elle allait s'en souvenir de cette soirée de merde, de cette vie de merde là. Il était où le mec qui lui en voulait au point de la menacer de mort ? Qu'il vienne, là, maintenant, elle était chaude pour se le faire lui aussi, ou bien qu'il la tue. De toute façon, vu sa vie de merde en ce moment, clairement, dans l'état qu'elle était, l'idée ne lui paraissait pas si mauvaise que ça. Le visage de son père s'incrusta dans sa tête. Non, elle ne pouvait pas le laisser seul. La jeune femme observait les alentours, essayant de repérer où elle pouvait bien se trouver. Il suffisait juste de marcher encore un peu, peut-être qu'un peu plus loin elle arriverait à trouver un point de repère ?

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Il l'a cherché aussi... mais j'veux pas que le rp se finisse moi, j'l'aime bien hahaha.
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MessageSujet: Re: loud places ft. bailey (#)   loud places ft. bailey  EmptyMer 30 Mai - 12:53


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Ils n’étaient visiblement pas sur la même longueur d’onde. Depuis le début, depuis qu’il avait pris l’initiative de s’installer à ses côtés pour lui proposer son aide. Il se voulait trop gentil, elle, elle se voulait trop méfiante. Un mauvais mélange, un cocktail qui ne fonctionne pas, deux caractères qui s’opposent et qui, finalement, explosent. Il n’avait pas imaginé cette réaction, il pensait réussir à la calmer en se rapprochant d’elle, en lui demandant ce qu’il pouvait faire pour obtenir sa confiance. Rien. Il ne pouvait rien faire et ça, c’est ce qu’il comprenait en la voyant réagir de la sorte. S’énerver, se retourner contre lui et refuser son aide une bonne fois pour toutes. Il ne s’attendait tellement pas à ce qu’elle le rejette de cette manière qu’il ne dit rien, il la laissait le fuir, sa veste entre les mains. Il regardait celle-ci quelques secondes avant de soupirer, ne sachant pas réellement s’il devait insister ou retourner se coucher. Finalement, ça aurait été sûrement plus simple de l’ignorer dès le début. Le vêtement qu’il lui avait prêté était légèrement mouillé à l’intérieur, puisqu’elle l’était elle-même. C’est pour ça qu’il le gardait uniquement dans ses mains, qu’il ne le remettait pas. Il avait envie de l’interpeller, de lui dire d’arrêter de partir comme elle le faisait mais aucun son ne sortait de sa bouche quand il l’ouvrait. Parce que c’était inutile, elle ne voulait pas de lui et elle venait de lui prouver. Il se retournait alors, dans le sens inverse de la route qu’ils avaient commencé à faire tous les deux, pour marcher en direction de là où son lit l’attendait. Il avait d’abord une démarche rapide, comme s’il était pressé de partir et puis, finalement, elle devenait lente. Jusqu’à ce qu’il s’arrête totalement, fixant le sol face à lui. Puis merde, hein, il ne pouvait pas l’abandonner là. Ce serait trop facile, trop lâche de sa part.

C’est pour ça qu’il fit volte-face, les yeux plissés, cherchant l’ombre qui définissait la blondinette qui venait de l’abandonner. Elle n’était pas très loin, à l’autre bout de la rue, elle cherchait sûrement à rentrer chez elle sans l’aide de qui que ce soit. Il ne lui avait pas montré l’itinéraire, il l’avait rangé dans sa poche sans même lui demander si l’adresse était correctement orthographiée et si elle ne connaissait pas un raccourci que le GPS n’indiquait pas. À ce rythme, elle risquait certainement de se perdre et de se retrouver dans de mauvaises situations. Il le savait et même si, encore une fois, il était persuadé de ne rien lui devoir, il retournait vers elle. D’un pas rapide, jusqu’à même presque courir et finalement, il se plaçait face à elle, l’obligeant à s’arrêter. ▬ C’est bon, je suis désolé, ok ? Il disait ça en soufflant, fatigué d’avoir couru. C’était une distance minime mais l’heure était bien trop tardive pour un footing et il avait marché durant de longues minutes avant de tomber sur elle, son corps n’allait certainement pas le remercier. Il reprenait sa respiration, avant de lui tendre sa veste, qu’il n’avait toujours pas remis. ▬ Garde ça, tu vas tomber malade. Il n’avait pas envie de se confier à elle pour gagner sa confiance, de lui dire ce qu’il faisait dehors, la plupart de ses nuits, pourquoi son sommeil était gâché par de nombreux tracas. Ça ne la regardait pas et, sûrement, ça ne l’intéressait pas. ▬ T’as raison, je ne te connais pas et j’ai sûrement mieux à faire qu’aider une parfaite inconnue. Mais.. j’sais pas, t’avais pas l’air bien. Et j’ai pas envie qu’il t’arrive quoi que ce soit alors s’te plaît, laisse-moi te ramener chez toi. Après, je te laisse tranquille, promis. Il avait décidé de le faire et même si elle refusait, il allait la suivre, peut-être de loin, peut-être en se cachant mais dans tous les cas, il n’allait pas faire demi-tour tant qu’elle ne serait pas derrière sa porte d’entrée.

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MessageSujet: Re: loud places ft. bailey (#)   loud places ft. bailey  EmptyMer 30 Mai - 14:31

Alors que Murphy était au bout de la rue, empruntée plus tôt avec Bailey, elle levait le nez pour lire les panneaux et observait l'horizon comme elle le pouvait en quête d'indice. Il n'y avait pas un arrêt de bus, pas une carte affichée quelque part, mais c'était quoi ce quartier inexistant putain ? Alors que la jeune femme allait choisir une direction au hasard, Bailey apparu face à elle. Il était essoufflé, il tenait dans sa main la veste qu'elle lui avait rendue un petit peu plus tôt. Que faisait-il encore ici ? Pourquoi ne la laissait-il pas ? Murphy n'eut pas le temps de réfléchir, il s'excusa. La jeune femme ne se serait pas attendu à ce qu'il le fasse, il ne lui devait rien. Ils ne se connaissaient pas, il ne lui avait rien promis, ils n'étaient même pas amis. Il lui tendit de nouveau sa veste, pour lui conseiller de la remettre. Murphy soupira une seconde. De toute façon... seule, elle n'allait pas retrouver si facilement son chemin et là... elle était fatiguée, elle voulait rentrer chez elle. Et puis, il était revenu, il s'était excusé, n'étaient-ce pas les preuves qu'elle pouvait avoir un petit peu confiance ? La jeune femme prit la veste dans la main de Bailey et l'enfila sans ménagement, en silence. Elle ferma la fermeture éclaire jusqu'en haut et enfonça ses mains dans les poches. A ce moment là seulement, elle lui lança tout bas « moi aussi j'suis désolée, j'aurai pas du te crier d'ssus » elle marqua une pause avant d'ajouter « j'suis juste... j'veux juste rentrer chez moi et oublier cette soirée atroce » précisa t-elle alors. Bailey reprit la parole, il avoua qu'il avait simplement voulu lui venir en aide, et qu'il ne comptait que la ramener chez elle, point barre. Murphy hocha la tête et souriant nerveusement, ses doigts vinrent gratter son front alors qu'elle cherchait ses mots « j'suis pas comme ça dans la vie, enfin si... mais pas autant » précisa t-elle. « C'est... c'est gentil de ta part de vouloir m'aider, et... j'suis vraiment désolé de t'avoir crié dessus » réexpliqua t-elle encore une fois. Finalement, ils se mirent en route. Bailey indiquant le chemin à suivre. Murphy se mangeait la lèvre inférieure, non pas par peur, mais plutôt par honte. Ce soir, rien n'allait, rien ne se passait comme prévu, elle ne faisait rien de bien, de juste, de cohérent. Elle n'en mettait pas une dedans. L'adolescente fixait ses pieds, avalant le goudron de la route qu'ils avaient empruntés un peu plus tôt. Murphy aurait voulu lui expliquer la raison de sa méfiance, celle de sa colère, celle de son impatience. Mais c'était trop intime, ce gars-là n'en avait rien à faire, il voulait juste faire une bonne action, il voulait juste la ramener chez elle. Et c'était déjà beaucoup. Seulement voilà, cette soirée avait été riche en émotions pour elle, entre le contexte actuel, plus la soirée de ce soir... il y avait de quoi perdre la tête, ou la raison. Finalement, Murphy se tourna vers Bailey, elle voulait désamorcer cette ambiance lourde qui s'était installée, mais comment faire ? Ils ne se connaissaient pas, et ne se connaîtraient jamais finalement, comment pouvait-elle faire pour décompresser cette tension ? « Est-ce que tu sais pourquoi le corps de Ben Laden ne rouille t-il pas dans l'eau ? » lança t-elle alors, comme ça, de but en blanc.
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MessageSujet: Re: loud places ft. bailey (#)   loud places ft. bailey  EmptyJeu 31 Mai - 22:39


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C’est rare qu’il s’excuse, Bailey. C’est rare qu’il fasse des erreurs ou, du moins, qu’il admette en avoir fait une. Généralement, il prend son temps pour développer un argumentaire qui prouvera par A+B qu’il n’a pas tort, qu’il a entièrement raison et que s’il a dit quelque chose de déplacé, c’est justifié. Ce soir, il n’a pas le temps, ni le courage, ni même la nécessité de le faire. Prendre sur lui, demander pardon, réussir à la calmer et à repartir avec elle. C’est tout ce qu’il avait à faire, rien de bien compliqué en soit. C’est pour ça qu’il avait couru jusqu’à elle, suffisamment rapidement pour ne pas la perdre dans la noirceur de la nuit. Elle n’avait pas eu le temps de choisir quelle rue emprunter, par où tourner, ce qui arrangeait considérablement le jeune Bradshaw. Alors voilà, il s’excusait, ouais, il était légèrement désolé de la façon dont cette discussion s’était terminée. D’une façon peu courtoise, les deux avaient des torts, les deux devaient l’exprimer. Après ses excuses, c’était au tour de celles de Murphy et, finalement, elle acceptait de repartir avec lui. Sa veste de nouveau sur le dos de la blondinette, il pouvait se sentir rassuré, se sentant déjà plus utile qu’il y a deux minutes. ▬ C’est rien.. on fait la paix, ok ? Ok, et puis, de toute façon, elle n’avait pas le choix. Il ne comptait plus la lâcher et vu la manière dont il venait de lui demander, elle devait l’avoir compris.

Et finalement ils repartaient tous les deux, l’un à côté de l’autre, Bailey avançant dans la direction qu’il avait lu sur son téléphone. C’est lui qui menait la marche mais il ne restait pas à quelques mètres devant elle, préférant ne pas rester trop loin, au cas où elle ressente les effets de l’alcool, de la fatigue ou d’on ne sait quoi. La rue était trop silencieuse, lui aussi, elle aussi. Ça devenait presque gênant, dur à vivre, pesant. Il entendait simplement sa propre respiration et son cœur qui bat dans sa cage thoracique, toujours affolé par ce sprint inattendu. Il aurait voulu se tourner vers elle et lui poser de nouvelles questions, savoir ce qu’il s’était passé à cette fameuse soirée, pourquoi elle était sur ce trottoir, mouillée. Sa curiosité avait sûrement joué dans la dispute qu’ils avaient vécu il y a quelques minutes et récidiver ne l’intéressait pas, au contraire, il préférait éviter de la froisser une seconde fois. Alors il se taisait à contre cœur, lui qui avait pourtant l’habitude de parler à en saouler le monde entier autour de lui. Une vraie pipelette, que l’on ne peut plus arrêter quand un sujet l’intéresse ou quand il a des choses à raconter. Et ça, en général, c’est tout le temps. Même la plus insignifiante des choses, il voudra vous la raconter, c’est sûrement un défaut d’adolescent qu’il a gardé en devenant jeune adulte.

Et finalement, la voix douce et libératrice de Murphy se fit de nouveau entendre. Certainement pas pour répondre à ses questions ou pour raconter d’elle-même sa vie, mais ça lui suffisait amplement. Une devinette, une blague, voilà ce qu’elle tentait de faire. Toujours le premier à faire des farces, des jeux de mots, raconter des histoires qui se veulent  « drôles ». Clairement, si elle voulait l’attaquer sur ce terrain-là, il n’allait pas dire non, ayant ce qu’on peut appeler un humour développé. Le brun la regardait alors, réfléchissant quelques minutes avant de hausser les épaules. Celle-ci, il ne la connaissait pas. ▬ J’sais pas.. parce qu’il est pas en fer ? À défaut de connaître la réponse humoristique, il peut bien tenter de se la jouer logique.
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MessageSujet: Re: loud places ft. bailey (#)   loud places ft. bailey  EmptyVen 1 Juin - 17:18

Oui, ils allaient faire la paix. Ca ne servait à rien de se prendre la tête en règle générale, mais encore moins avec des gens qui nous sont inconnus, du moins, c'était ce que Murphy pensait. Ils marchaient l'un à côté de l'autre en silence. Gallagher n'en était pas gênée, bien au contraire, ça lui permettait de réfléchir, et ça calmait ses pensées alcoolisées. Néanmoins, elle eu envie après quelques minutes, de détendre l'atmosphère avec une blague. Bailey réfléchit pendant un petit moment, observant la jeune femme. Celle-ci se contenta de sourire, impatiente de dévoiler la vérité sur sa blague. Les mains dans les poches, elle marqua sa surprise lorsqu'il répondit « hey tu n'es pas très loin » rigola t-elle. C'était la première fois que quelqu'un s'approchait autant de la réponse. « Parce qu'il est anti-oxydant » sourit-elle doucement. Bailey était un garçon soit très intelligent, ou alors il avait un don pour l'humour, ou bien de la logique tout simplement -ou bien même les trois. Murphy aimait rire, elle aimait les blagues, mais à la maison c'était différent. Son père était drôle sans faire de blague. C'était un don qu'il avait et dont il ne se rendait même pas compte. « J'suis pas très douée pour les blagues, mais celle-ci j'arrive à la retenir, c'est pratique dans n'importe quelle sorte d'occasion » ou presque. Elle ne se voyait pas sortir ça autour d'un cercueil pour « détendre l'atmosphère » bien au contraire. La jeune femme suivait le rythme de marche du garçon à ses côtés. Elle ne savait pas pour combien de temps ils allaient en avoir à marcher, si bien qu'elle lança « on peut discuter tu sais, j'veux dire... on peut faire connaissance, si tu veux » et bien sûr, faire connaissance signifiait pour elle, faire abstraction de tout jugement. Simplement raconter sa vie, peut-être se conseiller sur certaines choses, mais pas forcément être dans une phase de jugement critique d'une situation dont on nous parlerait, sans connaître le contexte tout entier. Comment évaluer une chose sans en connaître toutes ses causes ? Murphy souriait doucement, elle n'était pas rancunière. Il avait été maladroit -ou pas- et elle s'était énervée, point. Maintenant c'était passé, ça ne voulait pas dire qu'ils ne pouvaient plus discuter, ou rire, ou toute autre chose. La jeune femme soupira d'aise alors qu'elle ralentie un peu le pas pour lever la tête au dessus d'elle. Le ciel était dégagé, elle pu alors apercevoir les étoiles qui illuminaient les cieux. C'était un beau spectacle dont elle avait prit l'habitude de l'admirer sur le toit de sa maison. La jeune femme reprit sa cadence de marcher et demanda « tu es originaire d'ici, t'as quel âge ? » histoire de faire connaissance. Tout simplement. Discuter allait lui permettre de se réchauffer un peu, et elle espérait que ça passerait le temps plus vite -non pas que ça ne soit pas agréable- mais elle avait froid, elle était fatiguée et elle avait juste envie d'être chez elle.
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