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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


depuis un an il essaye de la séduire, mais en vain !
Quand finira-t-elle par craquer et le laisser entrer dans sa vie ?

vous recherchez une famille ? les wilson attendent encore le reste de leurs membres
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 loud places ft. bailey

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MessageSujet: Re: loud places ft. bailey (#)   loud places ft. bailey  - Page 2 EmptyMar 5 Juin - 18:54


loud places

Finalement, il comprenait petit à petit qu’elle avait raison de ne pas vouloir répondre à ses questions. Il ne voyait pas de suite à cette nuit, qui se veut désastreuse pour la blondinette et originale pour le jeune Bradshaw. La ville est grande et même si le monde est petit, il ne s’imagine pas pouvoir retomber sur elle dans des circonstances moins tragiques. Il se demandait à quoi elle ressemblait en pleine journée, sèche, sobre, à son avantage. Si elle laissait sa colère l’emporter sur sa raison comme elle l’avait fait ce soir ou si elle agissait différemment, laissant l’humour primer sur des situations catastrophiques. L’humour, c’est la carte qu’elle tentait de jouer, maintenant qu’ils marchaient vers chez elle. Il la regarde après sa devinette et sa réponse qu’il imagine déjà foireuse, il sait qu’il est loin d’avoir trouvé la bonne réponse. Son regard parle à sa place, il attend le dénouement de l’histoire, la chute de la blague, celle qui le fera rire ou qui lui fera dire qu’elle est nulle, à ce petit jeu. Finalement, il rigolait, il faut dire qu’il ne s’attendait pas à une suite comme celle-ci. Peut-être que la fatigue jouait ou peut-être qu’elle avait vraiment beaucoup d’humour, ça, il n’allait probablement jamais le savoir. ▬ Pas mal. Avouait-il, le regard toujours braqué sur elle. Il détournait ses yeux quelques secondes après ce moment, se rendant compte qu’il ne faisait que de la regarder depuis un trop long moment, que ça deviendrait peut-être gênant pour elle, s’il n’arrêtait pas de la fixer. Une blague, ok, et après ? Elle répondait rapidement à son propre questionnement en lui disant qu’ils pouvaient faire connaissance. Il laissait un léger sourire déformer ses lèvres, c’est vrai, il était plutôt content qu’elle le propose. Même s’ils n’étaient pas amenés à forcément se revoir après cette soirée, ils pouvaient occuper les quelques minutes de marche jusqu’à son domicile avec quelques paroles inutiles, sur eux, sur la vie, sur tout.

Il sortait son portable de sa poche en marchant, attendant qu’elle poursuive avec une description d’elle-même, ou une question, quelque chose pour montrer qu’elle était réellement intéressée. En attendant, il déverrouillait son téléphone pour vérifier l’itinéraire qu’il avait regardé il y a quelques minutes. Petit à petit, ils approchaient de l’adresse de Murphy. Une fois sa vérification terminée, il replaçait son portable correctement dans sa poche et reportait son attention sur la blonde, qui le questionnait. ▬ Oula, non.. je viens d’Australie. Ironiquement, ce pays où vit sa mère biologique l’a adopté, quand ses parents adoptifs vivent sur sa terre natale. ▬ Je suis venu ici pour retrouver ma mère. Ajoutait-il, ne précisant pas qu’il avait été adopté et toutes ces conneries. C’était peut-être un peu trop personnel, de raconter ça à une parfaite inconnue. Et puis il n’avait pas le temps de tout lui expliquer, ni même la motivation, l’heure était bien trop tardive pour une séquence émotion comme celle-ci. ▬ Sinon, j’ai 21 ans. Et toi ? Il lui retournait ses deux questions puisqu’il ne savait pas quoi lui demander de plus, c’est vrai, il était assez nul à ce jeu-là. Faire connaissance, s’intéresser, tout ça. Le temps passe incroyablement vite quand on a l’esprit ailleurs et une fois de plus, la vie le lui prouvait. Ils n’étaient plus qu’à quelques pas de la maison de Murphy, logiquement, elle devait avoir reconnu sa rue, son quartier, là où elle vit.  


Dernière édition par Bailey Bradshaw le Mer 13 Juin - 9:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: loud places ft. bailey (#)   loud places ft. bailey  - Page 2 EmptyMar 12 Juin - 11:41

La tête de Murphy était lourde, son corps n'était pas très équilibré. Les bras croisés contre sa poitrine, le corps fermement enfermé dans la veste chaude de Bailey, la jeune femme fixait la route, essayant de s'auto-analyser. Elle avait son ventre qui lui faisait des misères, avec un barbouillement qui serait digne d'une bonne séance « tête dans la cuvette » en se couchant, ou en se levant demain matin. Ses jambes étaient lourdes de fatigue, tandis que ses cheveux humides commençaient tout juste à sécher. Elle devait se concentrer pour ne pas tanguer, pour ne pas marcher en zigzag. Elle s'était calmée, il n'y avait plus de raisons de s'énerver après tout, non ? Jetant des petits coups d'oeil par ci, par là vers le joli brun à ses côtés, la gamine s'étonna lorsqu'il lui répondit qu'il était australien. Un étranger donc, c'était chouette d'en croiser par ici. Murphy n'avait jamais quitté son île, d'où elle était native et à l'heure de cette rencontre, elle ignorait encore ses origines européennes. Donc pour elle, c'était exotique, et c'était chouette. Elle sourit et lança en se tournant un peu vers lui « oh c'est chouette ça, tu es installé ici pour longtemps ? » avait-il prévu de s'installer définitivement ici ou bien est-ce qu'il était juste venu passer quelques temps ? La jeune femme enviait ces gens, qui avaient le courage de partir dans un autre pays. Vu le passif qu'elle avait, Murphy savait très bien qu'elle n'aurait pas le courage de le faire. Elle se sentait incapable de vivre sans son père dans sa vie, près d'elle. Retrouver sa mère ? C'était intriguant, mystérieux, tout ce qu'il fallait éviter à une jeune femme bourrée en somme. Elle continua à marcher en silence avant de le questionner sur son âge. Il répondit simplement, Murphy hocha la tête. Il était un petit peu plus âgé, il était donc à l'université enfin... s'il allait à l'université. Peut-être qu'il faisait autre chose dans sa vie. La jeune femme aux longs cheveux blonds hocha de nouveau la tête et répondit « j'ai dix-huit ans » en souriant vers lui. « Tu fais quoi dans la vie ? » demanda t-elle par curiosité. Après tout, c'était une question intéressante, peut-être même celle qui l'intéressait le plus. Savoir les études, ou le travail, ou bien encore le projet, l'avenir qu'il s'était dessiné, qu'on avait tracé pour lui, ou qu'il se battait pour avoir. Murphy trouvait toujours ça inspirant, c'était toujours aussi, révélateur de quelque chose qui la fascinait. Finalement, elle leva le nez pour se rendre compte qu'elle connaissait cet endroit. Elle sourit alors en se rendant compte qu'elle était à l'entrée de son lottissement. Elle se tourna vers Bailey et lança « oh on est pas loin de chez moi » comme si c'était une surprise. Elle se tourna vers Bailey et lui lança, tout sourire « merci beaucoup de m'avoir ramené » comprenant enfin que oui, il avait été juste gentil et inoffensif avec elle. Elle souriait, retrouvant un peu de sa chaleur et de sa confiance. Seulement voilà, Lily habitait à quelques maisons de la sienne, il ne fallait pas qu'elle la croise. Pas après tout ça. Et puis son père ! Et s'il ne dormait pas ? C'était bien son genre à traîner dans la maison pour passer le temps, incapable de trouver le sommeil parce que sa fille est à une soirée. Elle ne pouvait pas entrer par la grande porte, parce qu'il allait la griller, lui demander pourquoi est-ce qu'elle était ici, pourquoi elle était seule bla bla bla. Murphy se dit qu'elle passerait par l'arrière de la maison, ou qu'elle attendrait dehors qu'il aille se coucher ? C'était une bonne idée ça non ? Murphy lança alors « est-ce que tu peux me dire quelle heure il est s'il te plait ? » histoire de savoir déjà un peu si elle allait tomber sur une maison illuminée ou si son père était sûrement déjà au lit. Se tournant vers son quartier, la jeune femme lança à Bailey « en tous cas, merci beaucoup, j'ai eu de la chance de tomber sur toi » elle sourit et puis lança « tu peux me laisser ici si tu veux, ma maison n'est pas loin du tout, ça te fera toujours ça en moins à faire à pieds » sourit-elle en l'observant. Oui, Bailey avait été vraiment très gentil avec elle, et elle s'en voulait encore plus d'avoir été désagréable au début avec lui. Mais finalement, une idée lui traversa l'esprit « oh, mais j'ai un vélo que je peux te prêter si tu veux ? » s'illumina t-elle alors.
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MessageSujet: Re: loud places ft. bailey (#)   loud places ft. bailey  - Page 2 EmptyMer 13 Juin - 10:21


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Un Australien qui se perd en Nouvelle-Zélande, c’est plus courant qu’on ne le croit. Beaucoup de résidents des villes autour d’Island Bay viennent du pays des kangourous, comme si ces îles étaient leur deuxième maison. Il était déjà venu ici à quelques reprises durant des voyages scolaires pour rencontrer sa correspondante, qui était devenue sa meilleure amie au fil des années. Il connaissait du monde ici, des gens sur qui il pouvait compter, peut-être même plus que ses amis de Perth. Pourtant, il ne se sentait pas encore chez lui, il avait toujours un léger pincement au cœur quand il pensait à tout ce qu’il avait délaissé, pour une raison qu’il trouvait de plus en plus stupide. Il était hors de question pour lui de remonter dans un avion, de faire marche arrière et de rentrer chez lui, dans cette grande maison familiale qui pue les mensonges, les vérités non dites pour le « protéger ». ▬ Je pense m’installer ici définitivement. C’est un mot lourd, définitivement, un mot qui ne laisse pas place aux doutes. Il avait passé plus de vingt ans chez ses parents adoptifs, avait vécu la vie d’un gamin, d’un adolescent et d’un jeune adulte comme n’importe quel autre gamin. Il était temps pour lui de passer à la vitesse supérieure et d’être maître de son destin, de se construire une vie comme le font toutes autres personnes après avoir quitté le nid familial. Island Bay serait sa nouvelle maison, il l’avait décidé, bien que ça restait encore dur à admettre. Il souriait en entendant l’âge de Murphy, il trouvait ça drôle de se dire qu’elle avait la majorité dans certains pays alors que dans d’autres, elle était dans l’illégalité la plus totale, avec cet état d’ébriété. Dix-huit ans, l’âge où on commence à avoir des envies de liberté, d’être quelqu’un d’autre, de ne plus suivre les règles que l’on veut constamment nous imposer. C’était peut-être la raison de cette soirée trop alcoolisée, l’explication qui lui indiquerait pourquoi elle avait terminé au bord de la route, dans cet état.

Qu’est-ce qu’il faisait dans la vie ? Lui-même ne le savait pas. Il avait tenté des études qu’il avait abandonné en arrivant ici, préférant s’occuper de cette famille qu’il tentait désespérément de reconstruire. Il avait laissé sa passion de côté, oublié l’idée de soigner des personnes, de sauver des vies. Il y avait bien les petits boulots qu’il faisait à droite et à gauche pour se faire un peu d’argent mais ça, il ne le considérait pas comme un métier. Il n’était pas assez doué pour s’inscrire dans une agence qui louerait ses services alors, pour le moment, il ne faisait rien de bien intéressant. ▬ J’apprends à vivre, c’est déjà un début. Voilà ce qu’il faisait dans la vie, il apprenait, échouait, recommençait. Rien qui donne envie de se lancer sur le sujet pour en parler durant de longues heures. Elle, il l’imaginait étudiante. Il ne la voyait pas travailler, pas encore, elle faisait trop gamine pour avoir des responsabilités à hauteur d’un métier. Pas un manque de maturité, ni d’intelligence, non, elle avait juste cette espèce d’innocence qui ne l’avait pas quitté. Quelque chose dont elle devrait être fière, rares sont les jeunes qui n’ont pas encore été souillés par la vie, par toutes ces conneries. Il ne connaissait rien d’elle mais elle lui inspirait ça, de la douceur, quelque chose qui ne doit pas être abîmé par le monde du travail. Pas encore. Ils arrivaient enfin vers chez la blonde, Bailey ne connaissait pas le quartier mais son portable lui indiquait que la maison n’était plus très loin. Il souriait à ses remerciements, pour lui, c’était normal de l’avoir aidé. Si les rôles avaient été inversés, il aurait aimé qu’on l’aide à rentrer, plutôt que de le laisser totalement paumé. Homme ou non, il n’avait pas cette fierté stupide qui veut qu’on le laisse se débrouiller seul. Parfois, mieux vaut prendre le dessus sur son ego et admettre qu’on a besoin d’aide. ▬ Il est presque quatre heures. Dit-il pour répondre à sa question, la nuit allait être courte, beaucoup trop courte. Heureusement pour lui qu’il n’avait rien à faire le lendemain, qu’il ne travaillait pas et n’avait pas cours. Finalement, il trouvait quelques petits avantages à cette vie fade et inintéressante : il pouvait tarder à aller se coucher, la nuit. Le brun se passait la main dans les cheveux, réfléchissant, est-ce qu’il avait besoin d’un vélo pour rentrer ? À cette heure tardive, il risquait de ne pas réussir à pédaler plus de deux minutes, bien trop fatigué. Il préférait marcher à sa vitesse, quitte à rentrer dans une heure seulement. ▬ J’ai pas besoin du vélo. Par contre, je veux que tu gardes ma veste, ça me fera un prétexte pour revenir te voir. Elle était intéressante, Murphy, il avait envie de la revoir dans un contexte différent dans celui-ci, sans qu’elle se méfie inutilement de lui, sans alcool dans le sang. ▬ Je reviens ici, demain, vers quinze heures. Tu me la rendras à ce moment-là. C’était un rendez-vous et en même temps non, il ne lui avait pas forcé la main. Lui allait revenir ici, il l’avait dit, maintenant, c’était à elle de décider si elle allait le rejoindre ou non. ▬ Passe une bonne nuit, enfin, fin de nuit. Il avait dit ça dans un sourire, avant de finalement se retourner pour se mettre en route, son lit l’appelant depuis de trop longues minutes.

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