contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Un bruit strident sort de ta bouche, Ellie serait là, elle te dirait que tu imites l'élan. Parfois tu te poses des questions sur sa provenance, comment peut-elle savoir que le son que tu émets et celui de l'élan … Étrange. Enfin elle n'est pas là, elle ne peut pas vérifier donc tu n'as pas à t'interroger. Tu es juste claquer. La nuit fut courte, le sommeil se ressent. En même temps, tu étais inspiré, tu n'allais pas dire « stop » juste pour dormir alors que tu étais en phase d'inspiration. Ce que tu as écrit t'as plus donc autant continuer. Ce qui fait que tu t'es couché tard, ou tôt ce matin, du coup tu es un peu dans le gaze. Si on rajoute que tu as parlé par sms un long moment avec Reese … Ça n'aide pas, surtout que tu fais tout pour paraître normal en sa présence. Le début, c'est toujours ça, tu analyses ce que tu envoies, tu cherches les bons mots … Un cercle vicieux. Vous avez prévu de vous voir demain soir, un resto, une petite soirée fort sympathique au programme. Elle a même promis qu'elle ne s’enfuirait pas cette fois ! Bon point car tu n'as pas envie de lui courir après. Ce qui t'amènes à penser que ça fait un moment que tu n'es pas allé courir avec Dani. Ton vieux sugar dady est pas mal occupé, c'est l'âge qui fait ça, sûrement … Toujours est-il qu'il ne t'a pas donné de nouvelles depuis un moment. Attrapant tes clefs, ce matin tu vas déjeuner à l'extérieur. Ça te prend comme une envie de pisser. T'as pas envie de rester chez toi, ce matin t'as envie de prendre ton petit déjeuner en terrasse. Tu connais l'endroit idéal ! Avant il faut que tu passes à la boulangerie, histoire de te prendre un bon pain au chocolat. Bien fondant et croustillant … Tu salives rien qu'en y pensant. Un bon café, un bon pain au chocolat, la petite terrasse et ton journal. L'affaire est dans le sac ! Tes pas te conduisent vers ta petite boulangerie, à force, tu as pris tes habitudes en ville. Celle-ci est fermé, bon ce n'est pas grave. Il te reste l'autre, ce n'est que quelques pas de plus. Il n'y a pas grand monde. Une chance. Tu scrutes la vitrine. Il en reste un ! Miracle ! L'odeur te fait rêver, tu l'imagines déjà fondre dans ta bouche. Tu es tellement absorbé par la vitrine que tu percutes quelqu'un. « Excusez-moi, je ne regardais pas. » Bon certes il n'y a pas grand monde, mais il y a du monde avant toi. Et lui tu ne saurais pas dire s'il était là avant ou pas. Il est jeune, frais, il te sourit. Bon il ne le prend pas mal. Pour ta défense, tu es pas totalement réveillé. Tu ne penses qu'à une chose : ce délicieux pain au chocolat.
Encore une nuit passée à jouer, encore une matinée passée dans le gaz. Je baillais une fois de plus, avant de trouver le courage de me préparer et de prendre le premier bus que je pouvais choper, direction North Bay. Il y avait là une patisserie qui faisait des gourmandises dont je rafolais, et ma victoire de cette nuit valait bien une ou deux récompenses sucrées. Personne à la maison, Noa et ma mère étaient surement sorties faire des courses ou vaquer à leurs occupations chacune de leur côté -ce qui était beaucoup plus probable-. D'ailleurs, je ne me rappelais pas la dernière fois où elles avaient fait du shopping ensemble... Surement qu'elles se créperaient le chignon, surtout si je n'étais pas là pour veiller au grain. A peine réveillé, je regardais le paysage qui défilait, me réjouissant de la perspective sucrée qui m'attendait. Je n'avais jamais été difficile question nourriture, j'étais même sacrément gourmand quand on y pensait. Heureusement que j'avais un métabolisme efficace, sinon avec mes heures passées sur l'ordi, je ressemblerai à Po dans Kung-Fu panda. Bon, certes, lui était un panda badass qui faisait du kung-fu mais quand même, je me voyais mal courrir après les enfants avec du gras plein le bide. Bref. Une fois arrivé à mon arrêt, je me dirigeais presque sans réfléchir vers la patisserie. Les yeux plantés sur mon téléphone -je répondais à un SMS de Noa, j'allais rentrer dans la boutique quand on me rentra dedans. Je relevais les yeux, un peu sonné. « Excusez-moi, je ne regardais pas. » Je lui souris gentiement. Je n'avais pas de raison de lui en vouloir. "Y'a pas de mal, je n'étais pas très attentif non plus..." Lui montrant l'entrée de la boutique, je le laissais pénétrer à l'intérieur avant moi. Comme nous attendions tous les deux notre tour, je lui jetai un regard curieux et lancer mine de rien. "Ce sont de vraies merveilles toutes ces patisseries... Je suis fan de leurs pains au chocolat et vous?" Oh bien sûr, j'avais bien remarqué qu'il ne restait plus qu'un petit pain. Il était pour moi, je l'avais mérité. Et je ne savais pas pourquoi mais je sentais que l'homme en face de moi semblait s'y intéresser aussi. Il avait l'air sympathique pourtant, avec ses cheveux bouclés et son air avenant. Je pensais même l'avoir déjà vu quelque part... Mais quand il s'agissait de mon estomac, je n'étais pas sûr de rester le gentil petit Kenzo que l'on connaissait...
L'odeur te chatouille les narines. C'est tout ce dont tu as besoin. Un bon petit pain au chocolat, tu peux déjà sentir le croustillant dans tes mains. Rajoutons à ça, un bon café et ça sera juste parfait. Oui tu visualises parfaitement la scène : le rêve. Tu es tellement absorbé par tes pensées que tu ne fais pas gaffe et percute quelqu'un. La faim te fait presque tout oublier. A croire qu'il n'y a que toi et ce pain au chocolat. Bon il n'est pas encore à toi, mais ça ne serait tardé ! Ce n'est qu'une question de minute. « Y'a pas de mal, je n'étais pas très attentif non plus... » Il le prend bien, une chance. Bon tu n'espérais pas entamer la troisième guerre mondiale de si bon matin, mais on ne sait jamais. Les gens sont toujours surprenant. Tu en as vu des vertes et des pas mûres ! Alors de voir quelqu'un bondir juste pour être bousculé ne t'étonnerais pas. Bien que tu préfères qu'il le prenne ainsi. Toute façon dans quelques minutes, tu auras ta récompense et tu n'auras plus à penser à tout ça. Ce n'est pas comme-ci tu allais le revoir. Franchement ? « Ce sont de vraies merveilles toutes ces pâtisseries... Je suis fan de leurs pains au chocolat et vous? » Hein ? De quoi ? Il attise à nouveau ta curiosité ! Il a pas dit ce que tu penses qu'il a dit ? Tu le regardes, puis ton pain, puis lui, puis de nouveau ton pain. Wait ! NO WAY ! Ce pain, il est pour toi ! Non c'est une blague, il ne veut pas prendre ça. « Je vous le fais pas dire ! Je serais capable de n'importe quoi pour leur précieux pain au chocolat. » C'est un peu extrême, mais tu fais passer le message. Ce pain au chocolat est à toi. Il faut que tu l'attires sur autre chose. Oui, mais quoi ? Tu peux comprendre qu'il le désire, c'est si bon, mais non. Il est à toi. Y a pas à discuter et puis quoi encore ! « Vous avez déjà testé leur chocolatine ? Elles sont aussi succulentes. » S'il aime le pain au chocolat, il devrait aimer. C'est-on jamais. Les français ont bien un litige entre pain au chocolat et chocolatine. Il t'a fallu du temps pour tout comprendre. Ils sont étranges ces français.
La boutique était magnifique et l'odeur qui s'échappait des fours était tout simplement à tomber. Après tout c'était ce qu'on attendait d'une bonne patisserie à la française, non? Du moins, j'imaginais qu'il devait en être ainsi. Nous donner l'eau à la bouche, rien qu'en nous montrant une patisserie ou en nous envoyant des odeurs plein le nez. Et le pouvoir de la nourriture sur les corps était bien connu, qui savait de quoi on était capable quand notre estomac réclamait son lot de sacrifice quotidien... Attendant mon tour dans la boutique, je décidais de faire la conversation à l'homme qui m'avait bousculé à l'entrée. J'avais bien repéré qu'il louchait sur le dernier petit pain au chocolat. Genre THE LAST ONE. Et comme un Dodo s'accroche à sa dernière pastèque, il n'était pas question que je laisse filer cette splendide viennoiserie. Pas après tous mes efforts de la nuit, pas après avoir fait le chemin jusqu'ici en me disant que j'aurais le droit à ma récompense. « Je vous le fais pas dire ! Je serais capable de n'importe quoi pour leur précieux pain au chocolat. » Je plissais doucement les yeux, sans me départir de mon sourire. Il ne fallait pas qu'il croit que j'avais peur de lui. Et très franchement, même si je n'étais pas courageux, j'avais très envie de ce pain... « Vous avez déjà testé leur chocolatine ? Elles sont aussi succulentes. » Je fis la moue, à la manière d'un gosse de 5 ans, bien conscient qu'il tentait de déplacer mon intérêt vers une autre des merveilles de la boutique. Seulement, moi, c'était le petit pain que je voulais... Je croisais doucement les bras, en signe d'opposition. "Et qu'est-ce qui me fait dire que vous méritez plus ce petit pain que moi? Ne niez pas, je sais que vous le voulez aussi." Bien sûr qu'il le voulait, c'était un must ici! Restez voir comment régler cette affaire sans que ça se finisse en bataille de croissants. Qu'est-ce qu'il croyait? Que j'allais me laisser faire parce qu'il était mon aîné? Non mais oh, comme si je n'étais pas capable d'apprécier ces merveilles culinaires. Il n'avait qu'à trouver une solution, Monsieur bouclette.