contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: I'm better not sad - SEBASTIAN (#) Jeu 11 Aoû - 19:32
I'm better not sad
FEAT. SEBASTIAN MERLINSON
Kelii était assis actuellement sur le capot de sa voiture dans le ravin. Comment expliquer que sa belle Chevrolet qu’il c’était payé l’année dernière se retrouvait en cette heure ancré dans le ravin refusant de démarrer. Ca n’était pas le ciel clair et dégagé actuel qui en était la cause, plutôt la production d’un événement naturel un peu plus tôt. Son assurance fonctionnerait jamais mais par chance il était mécano et pourrait s’occuper de lui-même de sa belle automobile. Il s’amusa à reprendre le cours des événements qui l’avaient entrainé dans cette situation assez étrange. En sortant du travail vers 17h30, un amoncellement de nuage le fit frissonner. Car il y a bien une cause climatique qui l’effrayait c’était l’orage. Il avait toujours choisis des endroits chauds et ensoleillées pour être le moins confronté à cette perturbation atmosphérique. En prenant le volant de son automobile, pour rentrer chez lui, il pensait encore avoir le temps de se soustraire à tous ces nuages. Pas d’éclair, pas de bruits sourds tel que le tonnerre, juste un vent qui s’élevait. Peut-être ne serait-ce qu’une petite pluie de rien du tout, ce qui arrivait de temps à autre sur l’île.
Pour aller jusqu’à sa péniche, il suffisait de suivre la route jusqu’à la fourche, au lieu de prendre la direction de la plage, il fallait prendre la direction de la forêt, redescendre et prendre un large chemin qui menait jusqu’à sa crique personnelle. Quelque part il se sentait chanceux de vivre dans cet endroit enchanteur. Il habitait à une bonne quinzaine de kilomètres de son lieu de travail. Les premiers furent aisés, jusqu’à cette pluie forte qui frappa son pare brise. Il se concentra, le bout de sa langue sortie, il diminua sa vitesse, son rythme cardiaque augmenta. Un premier coup de tonnerre insidieux, un éclair zébra le ciel noir d’un flash lumineux. S’en était finis, ses mains se crispèrent sur le volant, son pied freina. La réaction était immédiate, sa peur était chronique, il adorait le risque, le danger ne lui avait fait peur mais les orages provoquaient en lui une peur si forte qu’il perdait tout contrôle. Généralement il se recroquevillait dans un coin jusqu’à que la pression redescende. Les pneus de sa voiture partirent, tournant sur elle-même, jusqu’à se stopper en contre sens de la voie dans le faussée. Plus de peur que de mal, il avait ralentis sa vitesse et par chance il n’y avait plus de peur que de mal.
Son cœur battait à une vitesse si forte, il avait les yeux grand ouverte, l’orage se produisait, il sursauta à un second coup de tonnerre. L’orage dura encore cinq bonnes minutes, le temps que le ciel ne se dégage et tout allait mieux. Kelii s’évacua de l’habitacle. « Ma pauvre chérie je suis si désolée ! » Sa belle coupée était maintenant en mauvais état. Il appela un dépanneur pour faire déposer sa voiture dans son garage, il s’arrangea avec son patron qui n’habitait pas loin pour l’accueillir. Une fois que la dépanneuse eut pris sa voiture et son chèque, il prit le chemin de sa péniche, il était encore loin du croisement. Son beau sac à dos, décoré de différents dessins d’ours et en peluche et ce fut partit. Il leva le pouce quelques fois, souriant mais aucune personne ne s’arrêtait pour lui. En soit il ne leur en voulait pas, ils avaient le droit de continuer leur chemin ces braves gens. D’un bon pas, il continua, d’ici une bonne heure il sera chez lui. Il sifflotait, pas mécontent de marcher. Le soleil était de retour, l’orage était passé tout allait pour le mieux. Il reçu un message de son patron, sa voiture était stocké dans le garage, il lui renvoya un message pour le remercier. Son patron était un bon mec qu’il appréciait. Jusqu’à qu’il se rende compte qu’il avait oublié les clés de chez lui dans sa voiture, il se frappa le front, vingt minutes pour s’en rendre compte. Il rappela son patron, sur sa messagerie, encore une fois puis encore la messagerie. Il n’insista pas, il dormirait à la belle étoile sur le ponton de la péniche.
Sa porte avait une serrure spéciale pour rentrer, pas celle qu’on pouvait forcer en cinq minutes. Il continua donc de marcher toujours aussi guilleret, il s’appellera un taxi pour aller bosser demain aprem. Il n'était pas triste de ces événements, il était même mieux quand il n'était pas triste....
Sujet: Re: I'm better not sad - SEBASTIAN (#) Sam 20 Aoû - 16:10
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La journée à la galerie n’avait pas été spécifiquement rentable. Pourtant, elle fût plutôt animée vers la fin de journée. En effet, à une heure précise, la porte d’entrée n’avait cessé de s’ouvrir et se fermer, suivi d’excuse de personnes trempées cherchant un abri. Si dans un premier temps, Sebastian avait laissé la porte ouverte pour les prochains demandeurs d’asile, il l’avait vite refermé par sécurité lorsque la foudre, violente, avait tonné non loin de là. Ces gens n’étaient pas là pour acheter. Pendant un long moment, ils avaient observé la rue, mitraillée de ses gouttes qui semblaient peser une tonne. A chaque fois que la porte s’ouvrait pour laisser un autre malheureux entrer, les discussions étaient étouffées par cette pluie battante. Après quelques minutes interminables, conscient que ce déluge ne cesserait par sur l’instant, la plupart des réfugiés s’étaient tournés vers les œuvres que son local exposait. L’art a ceci comme qualité qu’il fait oublier quelques tracas du quotidien. Conscient que toutes ces personnes n’étaient pas là pour faire fonctionner son commerce, le jeune Merlinson leur avait tout de même proposé un café pour se réchauffer un peu. Les pauvres frissonnaient dans leurs vêtements trempés. La plupart accepta et il dût se rendre dans son bureau pour préparer la cafetière qu’il possédait pour des occasions spéciales, la Nespresso n’étant pas suffisante pour satisfaire ce grand nombre. Cet après-midi, il était deux dans la boutique. Lui aurait dû être occupé à préparer l’exposition de la semaine prochaine, tout en faisant les compte et contactant l’un des artistes qu’il assiste pour lui fournir le matériel nécessaire à son projet. Si le trois quart de ses tâches était effectuées, il avait été coupé par tout ce mouvement de foule. Sa journée se terminant, il avait attendu que le temps soit plus calme pour confier la galerie à son employé. Lui finirait dans sa demeure. Il avait alors quitté les lieux à la suite de la horde qui les avait investis.
Comme après la plupart des orages en pleine journée, les nuages s’étaient très vite dispersés et un soleil victorieux illuminé les rues, brillantes sous l’humidité. Sebastian rejoignit son véhicule. Il n’avait pas sortie sa voiture de collection. En réalité, il le faisait rarement lors de ces grosses journées de boulot, surtout lorsqu’il pressentait un temps mitigé. Ce ne fut pas le cas aujourd’hui, mais il se félicita de ne pas avoir céder à la beauté de son auto, qui lui faisait de l’œil chaque matin. Il faut dire que sa voiture de sport, une des dernières Mustang qu’il avait acquis six mois plus tôt, n’était pas dénué de charme. Ce n’était pas pour en mettre plein la vue qu’il avait opté pour ce modèle, mais bien pour son plaisir personnel. D’ailleurs, il n’avait pas choisi une couleur tape à l’œil come le rouge ou le jaune, mais un simple gris qui n’était pas dénué de charme. Enfin installé, il tourna la clé et entendre le ronronnement du moteur fût déjà excitant. Il prit alors le chemin de sa résidence.
Si Sebastian aime profiter des moments éphémères de la vie, celui qu’il avait sous les yeux lui plaisait. Ce paysage, s’égouttant de sa récente averse, cette route humide, scintillant sous ce soleil apaisant, ce ciel bleu pansant le ténébreux qui avait déversait sa rage quelques minutes plus tôt, c’était comme un miracle après le chaos. La musique a un volume élevé, Sebastian se laissa aller à quelques mouvements de tête timide rythmés par un refrain énergique. Il ne lui faudra pas longtemps pour rejoindre son chez lui. Et pourtant, sur le bas-côté, marchant vers lui, un homme retint son attention. Il le reconnut sur le coup, se demandant ce qu’il faisait là, seul, errant au milieu de ce paysage. Il ne mit pas longtemps pour faire demi-tour, grâce à un petit chemin dans un bois. Lorsqu’il arriva à sa hauteur, il baissa la vitre passagère, ainsi que son autoradio et prenant soin d’activer ses feux de détresse : « Kelii ? Qu’est-ce que tu fais au milieu de nulle part ? Et à pied ? » Demanda-t-il, la mine étonné. « Tu as besoin d’un chauffeur ? » s’empressa-t-il de supposer ? Il était rare de rentrer à pied après une dure journée d’emploi lorsqu’on avait un véhicule pour nous déplacer. « Monte ! » Proposa-t-il. Aucun orage ne viendrait l’arroser de nouveau, mais il se devait de lui proposer. Cette semaine avait été plutôt chargé dans le ciel puisque Sebastian avait déjà eu son lot de coup de foudre. Le précédent lui avait permis de rencontrer enfin la personne qui l’intriguait tant. Dieu qu’il aimait les orages depuis. Il les aimait déjà avant, mais pour le coup, il leur devait une fière chandelle. Aujourd’hui, elle lui permettait de croiser un ami.
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Sujet: Re: I'm better not sad - SEBASTIAN (#) Dim 21 Aoû - 12:07
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En véritable vagabond il arpentait la route heureux de découvrir le chemin à pieds, il n’était pas en colère à cause de sa petite péripétie. Le blondinet ne se rendait pas compte que sa phobie pourrait lui coûter la vie. C’était sautillant qu’il faisait son petit périple, pensant rejoindre le parc d’Island Bay pour y dormir. Le son d’un moteur rutilant se rapprocha de lui, pour s’arrêter, il tourna la tête, la vitre fut rapidement descendue afin de lui faire découvrir la personne qui se cachait derrière. Un large sourire étira ses lèvres, il aimait bien Sebastian, c’était un chouette type. « J’ai mit ma voiture au fossé suite à l’orage ! Ca fait peur ces trucs là ! Un jour je ferais une recommandation à Dieu pour éviter de lancer des éclairs à l’imprévu ! » Le caractère spontanée et idéaliste du garçon, parfois un peu trop porté sur l’imaginaire. Sans même demander son reste, il contourna la voiture, du bout des doigts il caressa la carrosserie grise et flamboyante. Il préférait l’autre voiture de Sebastian, c’était une œuvre d’art de mécanique, il était son docteur personnel, il aimait la chouchouter et en prendre soins. « Bonjour ma jolie ! » Kelii s’adressait à la voiture de la façon la plus naturel du monde, il avait un respect insensé envers les voitures, ça n’était pas sa passion pour rien.
Il tira la portière passager, pour se glisser sur le siège passager, il attacha sa ceinture, la sécurité routière c’était important. Et ensuite il se tourna vers Sebastian, le fixant comme un sauveur de la situation. « Tu peux me déposer au parc du centre ville ? Je vais y dormir cette nuit ! J’ai pas les clés de chez moi, elles sont restées dans ma voiture, mon patron n’est pas sur place et pas moyen de les récupérer ! » Ainsi il pourra se faire une rapide toilette avec un coin d’eau le lendemain. « Ca fait tellement longtemps que je n’ai pas dormir à la belle étoile ! C’est tellement chouette ! Je suis tellement content que tu sois passé par là ! » Kelii pouvait se révéler être un véritable moulin à paroles, il ne s’arrêtait que lorsque lui-même était repus de ses propres paroles, généralement le soir quand il devait dormir.
Sebastian était un très bel homme qui approchait de la quarantenaire, il était en panne sur le bord de la route et c’était lui qui c’était arrêté pour lui sauver la mise, ça remontait à quelques années maintenant. Aujourd’hui les rôles étaient totalement inversés. Il ne pensait pas un instant tomber sur cet homme sur cette route. Ce qui pourtant restait totalement logique.
Kelii respirait la joie de vivre, jamais rien ne le laissait perdre son sourire, même d’un point négatif, il arrivait à obtenir du positif. Doucement il caressa le tableau de bord de la mustang, c’était plutôt une belle machine aussi. Il contemplait la voiture, la dimension sport lui allait comme un gang. « Jolie acquisition ! Dis tu me laisseras aussi m’occuper d’elle ? Tu l’as depuis longtemps ? » Kelii était curieux, il voulait tout savoir, il était admiratif. Lui qui était fier de sa chevrolet coupé sport, à coté d’une Mustang elle ne valait rien. Mais ça restait tout de même sa chérie.
Sujet: Re: I'm better not sad - SEBASTIAN (#) Jeu 1 Sep - 22:10
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La musique frappait ses tympans avec régularités. Il appréciait le son énergique, se mariant à merveille avec sa bonne humeur. Ces derniers temps, Sebastian prenait toute sa vie du bon côté, ainsi que ses tracas. Une commande était en retard ? Pas de problème, elle finira bien par arriver. Un artiste lui fait faut bon à la dernière minute ? Sans souci, d’autres aimeront prendre sa place, qu’importe le court délai. A un autre niveau, il souffrait d’un manque d‘appétit, les papillons dans son ventre l’empêcher de se sustenter comme à son habitude. Et le soir, il lui était difficile de trouver le sommeil, juste parce qu’il était envahi de pensées, toujours le même sujet hantant son esprit. S’il n’en avait jamais fait l’expérience, il savait à quoi cela était dû et s’en était fait une raison. Cela passerait, que cette histoire se termine bien ou non.
Arrêté sur le bord de la route, il interpellait son ami qui avait l’air de s’être égaré. Jamais il n’avait eu le souvenir que celui-ci rentrait parfois à pieds. Passionné par les autos, il était difficilement envisageable qu’il ne passe pas chaque moment opportun derrière un volant. Et aller au boulot ou en revenir était ce genre de moment. Son explication arracha une grimace à Sebastian peiné par cette péripétie. « Aïe ! Pas trop de dommage ? Je trouve ça plutôt excitant les orages. Ca a tendance à me donner un regain d’énergie. » Dit-il à moitié dans les nuages. « Je les aime de plus en plus à vrai dire » finit-il par lacer plus pour lui que pour son ami. Ce dernier faisait le tour de la voiture, la dévorant des yeux. Il lui connaissait cette façon de reluquer les véhicules qu’il voyait pour la première fois, ainsi que sa manie plutôt mignonne de s’adresser à elle. Etonnement, Sebastian se surprenait à parler à sa voiture de collection, mais il n’avait jamais adressé la parole à celle qu’il conduisait actuellement, ni à son ancienne qu’il avait vendu il y a peu de temps. Il ne pouvait expliquer pourquoi.
Enfin il prend place sur le siège passager. Et ce que Kelii demande lui parait autant absurde qu’attendu de sa part. Lorsqu’il complète ses paroles, Sebastian ne peut s’empêcher de rire. Ce n’était pas par moquerie, simplement par amusement : « Je ne vais pas te laisser dormir dehors ce soir. Le soir, la température est loin d’être agréable pour un petit somme. J’ai une chambre d’ami à la maison. » Lui proposa-t-il sans trop lui laisser le choix. L’orage était passé et après ce genre d’intempérie, les degrés avaient tendance à chuter lourdement, surtout en cette saison : « Et demain, je commence à huit heures, je t’amènerai au garage si tu le souhaites. » Il enleva les warning et repris la route. Après un court instant, il s’amusa encore des idées de son garagiste : « Dormir à la belle étoile » répéta-t-il en secouant la tête, le sourire aux lèvres.
Comme à son habitude, Kelli portait une attention particulière aux véhicules. Ça n’étonnait plus Sebastian qui l’observait caresser sa voiture tout en faisant, bien entendu, attention à la route. « Cela fait bientôt deux mois. La révision n’est pas pour tout de suite, mais lorsque ça sera le cas, je t’appellerai. » Prévient-il en lui lançant un clin d’œil. « Dis-moi si tu portes autant d’attention à ta moitié qu’à cette voiture, il va être bien heureux l’élu. » Je faisais référence à son regard remplie de gourmandise en observant les détails de l’intérieur, mais aussi à ses doigts qui parcourait le tableau de bord, aussi délicatement que possible.
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Sujet: Re: I'm better not sad - SEBASTIAN (#) Ven 9 Sep - 23:29
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Kelii expliqua sa mésaventure à son ami. Un orage et sa voiture était tombée dans le ravin, par chance il n’avait rien. Sa voiture elle était bien abimée. « Il faudra sûrement redresser un peu de taule, je pense qu’elle a pris un coup sur le radiateur, le carburateur c'est peut être décroché dans la secousse ! Je regarderais ça plus sérieusement demain ! » La chance d’être mécanicien. L’avantage du beau blond c’est qu’il connaissait vraiment son métier sur le bout des doigts, il était capable de pouvoir trouver l’origine d’un problème soit en démarrant la voiture, soit en observant l’ensemble de la mécanique. Généralement il ne rajoutait pas de main d’œuvre et ne facturait pas plus que la réparation nécessaire. Son patron aimerait mais ces pratiques de filous il n’appréciait pas. Il voyait bien l’air qu’avait pris Sebastian, il semblait comme heureux d’un évènement extérieure à eux deux, là et ailleurs en même temps. « Moi les orages ce n’est pas que je les déteste, c’est juste que mon corps réagis bizarrement….je cherche pas à comprendre ! » Ca avait été toujours ainsi, un orage et il filait dans un coin, se recroquevillant sur lui-même le temps que ça passe. Il c’était installé sur le siège passager en faisant le tour de la voiture. Kelii lui demanda de le ramener en ville pour qu’il s’installe provisoirement au parc, il avait envisagé la forêt mais c’était risqué la nuit comme endroit. Le mécano ne voulait surtout pas tomber sur une personne déséquilibrée ou un rôdeur. La voiture démarra reprenant la route principale sur son itinéraire initiale. S’il avait bien compris il n’avait pas trop le choix. « Ok je veux bien ! Mais tu sais c’est génial de dormir à la belle étoile, je l’ai beaucoup fait très jeune et je l’ai pas mal fait aussi quand j’ai été en Mongolie j’adorais ça ! » Une couverture et le ciel comme toit, le protégeant de sa voûte pour la nuit à venir. Il en avait pris plein la vue dans ses voyages.
Il ne pu s’empêcher de contempler la voiture de Sebastian, il avait les moyens de s’acheter de beaux bijoux de mécanique. Celle-ci était la petite sœur adoptive de son autre voiture, pas de la même famille mais vivant dans la même maison. « Vu comme elle ronronne la révision je te la ferais dans deux ans voire trois ! » A l’oreille il serait capable de dire si quelque chose n’allait pas, là tout fonctionnait à la perfection. Ses yeux étaient partout, il était admiratif du travail des concepteurs, qui faisait de leur génie une consécration matérielle. Kelii sourit à la réflexion de Sebastian. « J’ai pas d’élu ! J’ai eut un chéri une fois quand j’avais dix huit ans mais depuis plus rien ! Même pas…enfin tu vois quoi ! Je suis un célibataire endurcis, je devrais investir dans les chats ! » A trente six ans il n’avait connu qu’un seul homme dans sa vie sentimentalement et physiquement. Liko l’avait trompé et insidieusement l’avait amené à lui pour le faire souffrir. Le blondinet était parti peu de temps après leur rupture. Il savait que Sebastian était célibataire mais à voir son comportement depuis tout à l’heure il commençait à avoir des doutes.
« Et toi tu as trouvé une personne chanceuse de t’avoir ? Je sais pas pourquoi mais y a des molécules de rose, de rêverie et de testostérone dans l’atmosphère de cette voiture ! » Sebastian était un client, un ami aussi mais pas assez pour qu’il se soit vraiment penché sur le sujet des relations intimes et amoureuses. Aujourd’hui ça semblait différent. Sebastian est un homme plaisant physiquement et ses bras doivent vraiment être confortables pour des câlins. Qui plus est c’est un homme au caractère doux, il ne l’avait jamais vu s’énervé. Avec sa souplesse infinie il replia ses jambes de façon à les ramener sur le fauteuil et les encercler de ses bras, tournant la tête avec un sourire curieux esquissé sur les lèvres.
Sujet: Re: I'm better not sad - SEBASTIAN (#) Ven 16 Sep - 17:47
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« Le principal, c’est que tu n’es rien. Le reste est moins important. » Sebastian sait qu’il aime les voitures comme personne et que de voir son véhicule dans un mauvais état pourrait le rendre bien malade. Mais Kelii est aussi quelqu’un de très joyeux, qui s’émerveille d’un rien. Par ses sourires, il comprend qu’il n’est pas autant affecté que ça par les dégâts subis par son auto, peut-être un peu plus par l’orage qui a grondé. D’ailleurs, il lui précise cela en expliquant que ces derniers les effraient et qu’il ignore encore pourquoi aujourd’hui. Sebastian tente de le rassurer, mais il n’est pas bien placé pour cela puisque il est du genre à repousser ses limites : « On a tous nos peurs et on ne se les explique pas toujours. ». De quoi a-t-il peur ? Il n’en a aucune idée. Pour avoir vécu une certaine expérience, il n’a même pas peur de la mort. Il sait ce qui l’attend. Il n’est pas impatient, mais il ne craint pas la fin. Ce qu’il l’effraie le plus, c’est peut-être de vieillir. Il arrive à un âge où l’expérience s’inscrit sur les traits de son visage. C’est la période de la vie d’un homme où il gagne en maturité et dessine toute sa beauté. Trente-six ans, c’est un bel âge. Il craint surtout de passer la soixantaine et a peur de l’affronter seul aussi. Il repart, reprenant la route vers son domicile. Après lui partager sa visoin des choses quand à dormir à la belle étoile, suite à la proposition de Sebastian, ce dernier ne peut retenir un petit rire. Il sait que Kelii est sérieux et qu’il est capable de dormir sans toit. Lui aussi en serait capable, avec une bonne préparation et de bonnes conditions, pas entre deux jours de boulot : « Je sais ce qu’est de dormir à la belle étoile, mais les nuits sont très fraiches en ce moment, sans compter les orages qui éclatent sans prévenir. J’imagine que tes voyages en Mongolie se sont passés pendant les périodes chaudes, non ? Tu n’as même pas de couverture pour te réchauffer ! » S’exclama-t-il enfin comme si cette idée n’était finalement pas assez réfléchie.
La conversation bifurquant sur la nouvelle voiture, qu’il possède tout de même depuis quelques semaines, ce qui lui semble déjà long, Sebastian ne peut s’empêcher de lui confier : « Tu sais, je ne pense pas la garder très longtemps. Récemment, j’ai rencontré le directeur d’un célèbre constructeur automobile et il se pourrait que je possède un nouveau petit bijou dans quelques mois. Un rêve de gosse qui pourrait se réaliser. » Il sourit en regardant la route défiler. Il ne sait pas si cela se fera vraiment ou s’il devra revoir son projet à la baisse, mais si tel est le cas, son cœur balancera entre la modernité et l’ancienneté. Son attention se fixe sur les paroles de son convive. Il trouve cela dommage qu’il n’ait personne pour partager sa vie. Il sait ce que c’est, même s’il semble y remédier depuis quelques temps. Ce qui le frappe, c’est la suite des paroles de Kelii : « Nous sommes très différent tous les deux. Je n’aurai pas pu vivre sans le plaisir charnelle, pendant des années. Mais je respecte ceux qui en sont capable. C’est moi le dépravé, ici. » Il éclate de rire. Il n’en pense pas un mot d’être un très mauvais garçon parce qu’il n’a pu s’empêcher de vivre sans plan d’un soir. C’est une façon de vivre. Il s’est toujours montré respectueux envers ses partenaires et lui-même. Pourquoi se dénigrer ? « Tu es un garçon bien, je suis sûr que tu trouveras très rapidement chaussure à ton pied. ».
Kelli détourne la conversation et Sebastian a soudainement besoin de soupirer. Pas ce soupir d’exaspération que beaucoup se donne à cœur joie d’expulser sans pudeur, non ! C’est un soupir qui provient du cœur, et qui lui sert de calmer cette flamme qui se met à brûler aussitôt qu’on l’évoque, lui, celui qui hante ses jours et ses nuits. Il pourrait se sentir coupable d’être si remplie de bonheur, mais l’amour rend égoïste. « Ca se pourrait bien. Après des années à chercher ma moitié, ça se pourrait bien. En tout cas, j’y crois. » Il a le sourire jusqu’aux oreilles. Il ne sait pas où tout ça va le mener, mais dans ses rêves, il n’est plus seul jusqu’à la fin de sa vie. Il ne sait pas s’il doit détailler son histoire. Après tout, ce n’est que le commencement. Il est très loin d’être superstitieux, cependant, il préfère attendre des questions auxquelles répondre, plutôt que de s’engager dans un monologue qui ennuiera son interlocuteur. Après tout, Kelli venait que lui avouer qu’il était seul. Difficile de se réjouir de ne plus l’être après cela.