contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Le plongeur et la surfeuse (jake et noa) (#) Ven 22 Juin - 1:32
Un portrait-robot et des souvenirs indélébiles. Rangé précieusement, je traine une photocopie en permanence avec moi. A partir de mon croquis, une dessinatrice de mes amies a fait un dessin cohérent. Je sais qu’il est à peu près ressemblant, que ma mémoire ne s’est pas trompée totalement, parce que des organisateurs du concert après lequel j’ai été agressée, ont reconnu l’un de leurs bénévoles. L’adresse fournie à l’époque est bidon. Je pense que le nom aussi. Il reste le portrait. Je cherche un type travaillant dans le milieu de la restauration, quelqu’un qui fait des extras, qui suit l’événementiel, les festivals, des trucs du genre. Peut-être qu’il a un boulot fixe, j’en sais trop rien. Ce dont je suis sûre, c’est qu’il a un penchant pour la violence. A force de montrer ce visage d’un de mes agresseurs, j’ai des bouts de pistes. Un lieu où il serait passé. Une indication sur un possible fourgon. Je sais ce n’est pas extraordinaire mais je ne désespère pas. Ma dernière information m’a amené jusqu’à ce restaurant. Ma cible, un homme qui porte souvent des ecchymoses et bosserait en cuisine. C’est pourquoi voilà trois jours que je traine dans le coin. J’ai entamé une discussion assez vague avec une serveuse pour savoir qui travaille là, prétextant une recherche d'emploi pour moi. Elle a été beaucoup plus bavarde que je ne l’escomptais et j’ai un suspect. Alors je campe derrière le resto à guetter la sortie de fin de service. Ça ne peut être que celui-là mais de nuit, dans la pénombre, c’est difficile. Il a l’air plus corpulent, mais mon agression commence à dater, il a pu prendre du poids. J’attends qu’il se retrouve seul sur le parking. J’approche. Dans ma poche, j’ai l’arme que j’ai volée dans le squat. Ma main serre la crosse. Je la sortirai au moindre mouvement du gars. Je lui planterai devant le nez si je reconnais son regard. Peut-être que je tirerai sans sommation. — Hé ! Une minute. Je garde une distance de sécurité. Fait trop sombre. C’est la merde. Sûre de rien. — C’est toi le plongeur du resto ? J’essaie de me souvenir de sa façon de marcher, de ses gestes, de sa façon d’armer son poing pour frapper. Mon doigt est posé sur la gâchette.
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Sujet: Re: Le plongeur et la surfeuse (jake et noa) (#) Sam 23 Juin - 9:42
Dernière édition par Jake Bailor le Jeu 28 Juin - 12:20, édité 1 fois
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Sujet: Re: Le plongeur et la surfeuse (jake et noa) (#) Mar 26 Juin - 0:17
C’est le moment de la confrontation que j’attends depuis longtemps. Ce n’est pas exactement comme je l’avais imaginé. Une sensation particulière qui fait que ma détermination est enrayé. J’ai un doute. Déjà, le mec est en scooter ! Je n’imagine tellement pas mon agresseur circuler en scooter. En deux roues peut-être mais alors en moto pour jeter sa toute puissance à la face du monde. Alors qu’il fait un pas en avant, j’en fais un en arrière. Pourtant je suis armée ! J’ai les moyens de lui faire face. J’ai même la colère qui va avec le Glock. J’ai cherché sur internet le modèle que j’ai récupéré et comment il fonctionne. C’est la base ! Parce que c’est la première fois que j’ai une arme à feu et surtout que je suis prête à utiliser. J’aurais dû tirer sur une boite de conserve avant pour savoir la sensation mais je n’ai qu’un chargeur incomplet, pas question de perdre une balle. Suffisamment de lumière pour voir qu’il a frappé, les marques sur ses mains je les connais pour les avoir vues de très près. Par contre je remarque qu’il s’est fait cogner. J’attendais tellement peu ça que je suis surprise. Je pensais mon agresseur plus fort que tout le monde. C’est stupide. J’étais attachée, il était libre de me tabasser. Ce passage à vide de quelques secondes a laissé le temps à l’employé du restaurant de me détailler. Ce qui me cloue sur place, c’est qu’il ait repéré mon pistolet. Mécaniquement, je sors ma main de ma poche en serrant si fort la crosse que mon index en a quitté la gâchette. Inutile de cacher mon arme plus longtemps puisqu’il sait. Je baisse les yeux sur mon poing qui vise le sol. Je peux le lever et mettre en joue mon possible agresseur. Mon doigt peut de nouveau se mettre en position de tir. Je ne le fais pas. Je regarde maintenant l’homme. — Qui est-ce que tu as cogné ? Quelle femme as-tu fracassée ? Comme l’a dit la serveuse avec qui j’ai discuté, ce type est bizarre. — Elle s’est rebellée ? T’as trouvé plus fort que toi cette fois ? Bizarre le gars j’en suis certaine, pourtant je suis presque sûre que ce n’est pas celui que je cherche. Je l’aurais senti du premier coup. C’est pas pour autant que je le laisserai filer sans savoir ce qu’il fait de sa vie en dehors de son boulot de plongeur dans ce restaurant. Je veux savoir d'où viennent ces marques de coups. Ce n'est jamais présages d'une bonne chose.
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Sujet: Re: Le plongeur et la surfeuse (jake et noa) (#) Sam 30 Juin - 0:38
Sujet: Re: Le plongeur et la surfeuse (jake et noa) (#) Mer 4 Juil - 0:38
Je n’aime pas sa façon de me parler, le ton qu’il emploie. Je crois que ça peut partir dans tous les sens cette rencontre. Côté pire c’est très probable. Ce n’est pas lui mais j’ai besoin de savoir s’il y a une victime quelque part. Victime de cet homme et de sa violence. Il me demande de ranger mon pistolet. Il a tout faux, pas question que je le remette dans ma poche. — Pour que tu me sautes dessus ? L’arme, elle est bien dans ma main. Il s’est battu. Je ne sais pas avec qui et c’est flippant de ne pas savoir sur qui il cogne. Il prétend que ce n’est pas une femme. — Je sais que tu as frappé quelqu’un. Je reconnaitrais ces marques sur tes mains avec certitude, même dans la pénombre. Je les ai vues de tellement près que j’oublierai jamais. Rien que d’en parler, je sens de nouveau les coups pleuvoir sur moi. — T’es pas celui qui m’a agressée. D’accord, je le vois, tu n’as pas son allure. Alors je ne vais pas vider mon chargeur pour cette raison. Ceci dit, ça ne fait pas de toi un gentil. Je fronce les sourcils parce que non, ça tient du délire... Je ramène mon attention sur son véhicule motorisé. — Doit bien y avoir des tarés qui roulent en scooter. Sérieux ? Des kidnappeurs ? Des assassins ? Des sadiques en scooter ? Je n’ai jamais vu dans des polars, mais comme on dit “la réalité dépasse la fiction”. Il y a toujours plus tordu sur la planète que ce que l’imagination peut créer. En fait, ce n’est pas ça, ceux qui imagine les séries télés ne sont pas aussi psychopathes que les psychopathes. Ils gardent suffisamment de bon sens pour faire gagner le flic dans 90% des cas. Les autres 10% c’est pour garder du suspense pour la saison suivante ou faire une suite au film. — J’en sais rien si tu touches pas aux femmes. Sur ce parking, il n’y a que toi pour le dire. Je fais la moue en le regardant. Il n'ai pas aussi amoché que j'ai pu l'être mais il n'est pas reluisant. — C’est vrai que tu as la gueule fracassée de quelqu’un qui n’a pas eu le dessus. C’est souvent que ça t'arrive, d’après ce qu’on raconte à ton sujet, que tu as des marques de bagarre sur les mains et le visage. Tu sais ça, que les gens sont mal à l'aise quand ils te voient ? Les mêmes qui t’apprécient peu à cause de ça. Qu’est-ce que j’en ai à foutre ? Y'a que s’il est une victime, on est du même côté. C’est pour ça que j’ai changé de ton avec lui que j’ai rangé mon agressivité verbale.
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Sujet: Re: Le plongeur et la surfeuse (jake et noa) (#) Jeu 12 Juil - 15:13
Le plongeur et la surfeuseNoa & JakeJake commençait à assembler les quelques pièces de cet étrange puzzle. Maintenant tout prenait un sens. Elle avait été victime d'une agression et elle cherchait à retrouver le coupable. Peu importe à quel point elle avait été violentée, il était légitime de sa part de réagir comme elle le faisait. Mais bordel, lui n'avait rien demandé à personne ! La jeune femme finit par se rendre à l'évidence, il n'avait rien à voir avec l'homme qu'elle recherchait avec tant de hargne et de colère. Ils faisaient un pas en avant. Cependant, elle n'était pas prête à baisser sa garde pour autant. « Pas un gentil ? Dit celle qui me menace avec un flingue... » Ses épaules se soulevèrent dans un rire moqueur. « Un peu simpliste comme vision des choses, non ? Mais ouais, j'suis pas un gentil comme tu dis, et j'pense pas être un méchant non plus. » Jake suivit le regard de la demoiselle qui se posa sur son vieux scooter pourri. « Quoi ? T'aimes pas mon scooter ? Ça fait pas assez "méchant" à ton goût ? » En terme de véhicule, on ne faisait pas pire que le siens. Il était clairement bon à mettre à la casse. « Je l'aime pas non plus de toute manière. J'cracherais pas sur une belle bécane de bonhomme, mais j'ai pas la thune pour ça. » Le trentenaire était constamment sur la paille et pourtant il cumulait deux emplois, un légal et un autre non. Mais son argent, il le dépensait pour Maya, il n'y avait que son bonheur qui comptait.
Sujet: Re: Le plongeur et la surfeuse (jake et noa) (#) Jeu 19 Juil - 23:43
A bien y réfléchir, il n’a pas tord. C’est moi qui tient l’arme, alors le gentil...? Celui qui est du côté du canon ? Pas forcément, mais dans ce cas précis, il semble qu’on soit à égalité, même si je ne suis sûre de rien pour ses blessures. Nous sommes d’accord aussi pour son scooter qui fait minable. Peut-être qu’il se fait harceler parce que c’est la pauv’ poire du quartier. Oui mais il riposte à voir ses poings, alors non pas victime totalement. l’autre a dû morfler aussi. — Ouais, y’a mieux comme moyen de locomotion. Dis celle qui conduit une mustang rafistolée à coups de scotch et de fil de fer. J’en ai une autre à disposition... neuve... BMW... grande classe : cadeau de ma mère. Je n’ose pas m’en servir. Elle me ressemble tellement peu. Je ne me vois pas du tout poser une planche de surf et aller à la plage avec. Pour l’instant elle est à l’abri dans un garage, pour une deuxième raison : le prix de l’assurance. Ma mère est disponible pour arrondir les angles mais je ne me sens pas du tout d’agir ainsi. Je la sortirai dans la rue quand j’aurais le boulot qui le permet.
Des ragots sur le gars en face de moi, j’en ai plein en réserve. Il a son secret, c’est évident. Son ou ses secrets. La raison des bastons auxquels il participe, bon gré, mal gré, je l’ignore. Peut-être qu’il n’a pas le choix. Peut-être que j’ai jugé d’un bloc, sans nuance, surtout sans prendre de recul vis à vis de ces qu’en-dira-t-on. Je crois surtout que je voulais tellement que ce soit mon agresseur que je n’ai pas pris le temps de clarifier d’avantage. Il semble avoir compris pourquoi je suis déterminée, comme il semble comprendre que si ça arrivait à... à quelqu’un qui compte pour lui. J’ai été loin ce soir. S’il avait été le bon, est-ce que j’aurais été encore plus loin ? Jusqu’où ? Alors qu’il avance d’un pas et qu’il propose de se calmer, j’y vois une porte de sortie pour détendre l’atmosphère. Ce n’est pas lui, alors... je prends le risque. Je baisse mon arme. Et quand il me sort son prénom de “pas méchant”, je ne peux éviter un rire qui pourtant me fait mal, parce que je n’ai pourtant pas du envie de le faire. C’est un mécanisme bien rodé chez moi, sourire, rire d’un mot. Ça fait partie de moi quand je vais bien. — Parler ? Je hausse les épaules. — Tu crois que y’a matière à discuter ? Je soupire. Je ne sais pas si j’ai envie de parler. J’ai plutôt envie d’un verre pour déstresser. Je remets le cran de sureté au pistolet et je le glisse dans ma poche. Ouais faut pas croire non plus que je vais rester sans défense. Il est très bien à portée de main. — Noa. C’est mon prénom. Et je ne sais pas si je suis encore du côté des gentils. C’est un concours de circonstances qui nous à amener sur ce parking, au bord de la catastrophe. Le pire des concours de circonstances.
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Sujet: Re: Le plongeur et la surfeuse (jake et noa) (#) Dim 22 Juil - 15:21
Sujet: Re: Le plongeur et la surfeuse (jake et noa) (#) Jeu 26 Juil - 16:02
Je me doute qu’il ne va pas m’oublier, moi et mon prénom. Un souvenir pas commun. Il ne doit pas y avoir tous les soirs de fille en train de l’attendre arme à la main. Je suis l’exception qui confirme la règle. La tarée de service. Il doit me prendre pour une cinglée et je le comprendrais. Je n’ai pas fait bonne impression. Non pas que cela me dérange vraiment, mais bon, je ne suis comme ça en permanence. La colère, la peur retrouvant son niveau normal, j’ai un comportement qui revient aussi à la normale. — Tu peux tenter. Genre en te réveillant demain matin, tu te dis que tu as fait un mauvais rêve et que ça ne mérite pas de t’y attarder d’avantage. Pourquoi pas après tout. Il reprend le cours de sa vie de son côté et je reprends mon chemin de l’autre. Une mauvaise rencontre sur un parking qui s’efface au matin comme le soleil chasse la nuit. On franchit une étape imprévue. Il fait tourner le flacon de whisky et chacun son tour, on boit une rasade au goulot ! Comme des potes de longue date ! C’est particulièrement étrange. Je tends le bras pour récupérer le flasque de whisky. — Ouais. Pourquoi pas. Merci. J’en ai besoin, alors profitons de l’offre. J’écoute ses considérations sur le bien et le mal, les gentils et les méchants. Je ne suis pas débile. Je sais que tout est nuance. Rien n’est figé aussi radicalement. Pour ce qui est des flics et de leur boulot... je ne suis pas convaincue du résultat. — Je sais que le monde est gris. Je sais... sauf que c’est plus facile de partager clairement. Je lui rends son alcool et baisse la tête. — Le type qui m’a tabassée et à tuer mon copain, je suis incapable de l’imaginer père de trois bambins avec une femme magnifique, à rire et chanter à un anniversaire, autour d’un sapin de Noël, attentif à leur bonheur. Le petit gars serviable à son boulot qui aide les personnes âgées à traverser la rue. Désolée, je peux pas. C’est inconcevable par rapport à ce que j’ai vécu. Je prends une grande respiration. Puisqu’on n’en est aux confidences, allons-y de bon coeur. — L’agression a eu lieu il y a peu près un an. Les flics n’ont encore arrêtés personne. Un an. A attendre. A se dire que peut-être il va revenir. Que peut-être il a recommencé ailleurs. Qu’il y a d’autres morts, d’autres filles défigurées, une autre femme assise, en ce moment-même, attachée sur une chaise à se dire qu’elle vit ses derniers instants. J’ai eu de la chance. Enormément de chance qu’on me retrouve. Je ne crois pas que tout le monde a autant de chance à son actif. Je crois que la situation est devenue encore plus étrange qu’au départ. Je l’attendais pour pour lui éclater la tronche et je suis maintenant en train de lui raconter ma vie. — La vie c’est parfois de la merde. Je le regarde. En fait, il a une gueule de bon gros nounours. Avec des mains de bon gros nounours, un coup et tu voles sur le trottoir d'en face.
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Sujet: Re: Le plongeur et la surfeuse (jake et noa) (#) Sam 4 Aoû - 22:40