tatoué comme un athlète.




Hendrix Dixon

Le corps marqué au fer.





les informations en vrac


la partie anecdotes ○ Fan de moto.
J’en ai toujours rêvé, d’avoir une moto. De sentir le vent glissé entre mes cheveux. Depuis que j’ai quatorze ans, j’économise pour m’acheter ma première moto. C’est à vingt ans que je parviens à me l’offrir, un sentiment indescriptible de joie et de semblant de liberté.  Fan de jeux vidéo.
Depuis tout petit je me passionne pour tout ce qui a attrait à l’informatique et aux jeux de rôles. Adolescent ma mère me reprenait souvent quand je passais mes nuits sur l’ordinateur à jouer avec des gens tout aussi passionné. À l’heure d’aujourd’hui c’était ma seule activité. Timide De prime abord on ne dit pas que je suis timide. Il est vrai que j’ai plutôt des facilités à parler avec les gens, pourtant je restais assez mystérieux pour les autres. J’avais le chic pour détourner les sujets de conversation qui me concernait. Je n’avais jamais apprécié de parler de moi, et c’était encore pire depuis le déménagement. Cela avait fortement aidé le harcèlement à croître.  Homosexualité. Un nom si banal en bouche et qui a des répercussions sur toute une vie. Je savais que c’était idiot de penser ainsi mais je ne parvenais pas à me raisonner. Je n’arrêtais pas de me dire que jamais ma mère, et encore moins mon père qui avait des idées plutôt arrêtées sur ce qui est de la normalité ou non. Et surtout j’avais peur du regard des autres, car on avait beau de dire, c’est important pour se sentir bien. En tout cas, j’en accorde bien trop d’importance. Alors je faisais semblant de m’intéresser aux filles, sans montrer un grand intérêt. Cody Quand j’ai décidé de partir d’Island Bay, j’avais tenté de résister à l’idée de prendre des nouvelles de Lax. Pendant les premiers mois cela avait semblait relativement facile. Mais, à un moment donné, le manque s’est cruellement fait sentir, et j’ai pris un pseudo que LAx ne connaissait pas pour en quelque sorte l’espionner, et prendre de ses nouvelles. Finalement on a « re »commencé à discuter par le biais de la messagerie. Ce n’était peut-être aps une bonne idée, on semblait encore mieux s’entendre et surtout Lax insistait de plus en plus pour que l’on se voit. Très, très mauvaise idée. Tatoué. Sur un coup de tête, j’ai été faire mon premier tatouage après que j’ai recommencé à parlé avec LAx. Premier tatouage qui est issu d’un de nos dessins, et qui est plein de signification pour moi. Mais j’ai un autre projet qui va prendre toute la cuisse, il ne sera fait qu’au moment où je remarcherais, c’est une promesse que je me suis faite, afin de ne pas abandonner l’espoir Accident répercussion Après l’accident qui me laissa paralysé, je n’ai pas eu d’autres choix que de repartir chez ma mère. Déjà que subir l’alcoolisme latent de mon père n’était pas évident mais il n’arrivait pas à assumer mon handicap. De plus la maison n’était absolument pas adapté. J’avais donc été obligé de revenir à Island Bay et chez mon beau-père et ma mère. Je n’étais pas ravi au vu de nos relations tendues, depuis que j’ai emménagé chez Lax. Le retour fut d’autant plus stressant que je ne sais pas comment allait réagir LAx. Mais, il n’y habitait plus et ne semblait pas donner de nouvelles. C’était finalement une bonne chose, même si je regrettais amèrement de mentir à celui qui a été mon meilleur ami, et qui sera le seul. Métier Alors comme les finances ne venaient pas seules, j’avais réussi à dégoter un job de téléconseiller dans une entreprise familiale en assurance santé. Ça ne me passionnait pas tant que ça, j’aurais vraiment adoré retransmettre mon savoir, ma passion sur l’histoire, mais j’ai dû stopper mes études suite à mon accident. Le rythme était bien trop chargé pour moi avec les soins en plus. Relations. Si niveau sentimental c’était un peu le désert du Sahara, quand je suis revenu à IB, j’étais heureux de retrouver la bande que je fréquentais avant mon départ. J’avais bien sûr insisté pour qu’ils n’en parlent absolument pas à Lax car je m’étais mis dans un sacré pétrin avec cette histoire de facebook et de Cody. Et je ne voulais simplement pas qu’il me voit ainsi. Reprise études. Depuis que je suis de retour et que j’ai un salaire, j’ai enfin pu reprendre des études par correspondance. J’ai repris ma première année en Histoire. Ce n’était pas évident, mais je voulais absolument réussir. J’avais besoin de ce diplôme, pour me prouver que je ne suis pas aussi nul que ça.






les indiscrétions sur le joueur


   


Code:

<pris>○ thomas hayes</pris> hendrix dixon







l'histoire de ma vie

petite citation pour faire joli


Premières années.
Dès mon plus jeune âge, je suis un enfant culbuté entre mes deux parents, chacun se disputant le bébé que je suis. Ils habitent encore ensemble alors qu’ils ne s’aiment plus. Ils vivaient dans l’illusion que j’allais tout raccommoder entre eux. Mais c’est un échec cuisant. Jusqu’à mes dix ans, je fus bercé dans un climat de violence, de disputes, me renfermant peu à peu sur moi-même. J’étais devenu un enfant taciturne, parfois un peu violent envers mes camarades, mais comment faire quand on a que la violence comme modèle ? les premières années à l’école ont été plutôt chaotiques, je n’avais pas de bons résultats, mais je m’y dépêchais afin de fuir le climat familial.

Changement de vie.
C’est juste après que j’ai fêté mes dix ans que ma mère prend enfin la sage décision de se séparer de mon père, ayant enfin accepté l’inévitable. On prend la direction d’Island Bay où elle compte bien se reconstruire une nouvelle vie. Je la suis, un peu par obligation, je n’avais aucunement envie d’être arraché au seul monde que je connais. Les premiers mois furent difficiles, je me sentais seul, non pas que ça me dérangeait en temps normal, mais l’impression d’être un étranger dans mon propre pays. Je ne fis aucun effort pour m’intégrer non plus. Je restais la plupart du temps enfermé dans ma maison à jouer sur l’ordinateur, refusant de jouer avec les voisins de mon âge. Je nourris l’image d’un enfant effacé, silencieux, parfois un peu marginal. Je continuais d’aller voir mon père deux week-ends par mois, j’avais très rapidement appris à prendre le train.

Rencontre.
Bien sûr être un enfant un peu atypique, ça n’aide pas à échapper aux moqueries et au harcèlement scolaire. À onze ans, j’ignorais encore ce terme. Mais, je savais que je n’avais pas à subir la violence des autres. Depuis que j’ai débarqué à Island bay, je n’étais plus cet enfant un peu rebelle qui usait de ces poings. Non j’avais perdu tous mes repères et donc je tentais de me rendre invisible. Souvent les problèmes survenaient au moment du midi, là où j’étais le plus vulnérable. C’est lors d’une de ses altercations que je rencontre Lax. Il a probablement eu au départ pitié du camarade que je suis. Mais, très rapidement c’est devenu mon seul ami. On était l’ombre de l’autre. On faisait tout et n’importe quoi ensemble. On avait l’impression d’être les rois du monde ensemble. On passait souvent le week-end chez l’un ou l’autre, on s’inscrivait au même cours de sports, aux mêmes loisirs…

Les dix doigts de la main.
Les années passent et on est toujours aussi proche. On est dans le même lycée, on est même dans la même classe. On fréquentait le même groupe d’amis, même si nous avions également nos propres amis. J’avais fait depuis longtemps mon trou à Island Bay. Je me sentais bien mieux ici, les résultats scolaires s’amélioraient, je n’étais plus violent, même si je me plaisais à braver l’autorité de ma mère, avec qui je vivais seul désormais. Je commençais à sortir, à traîner dans les rues que ce soit avec Lax ou avec d’autres, je commençais tout simplement à prendre confiance en moi. les années lycées défilent, et je me penche sur une filiale plutôt littéraire, j’étais attiré par l’histoire. J’avais hésité avec des études de mathématiques, afin de devenir codeur pour des jeux vidéos, mais mes notes en maths n’étaient pas suffisants.

Le début des problèmes.
Qui dit adolescence dit la découverte de notre sexualité. Et pour moi, le début des problèmes. Je me voilais la face, les filles avaient beau me tourner autour comme des mouches, elles me laissaient totalement insensible. Mais je faisais semblant d’être attiré. Parce que je ne pouvais accepter ce que mon corps et mon âme me disent. Je n’acceptais pas de voir Lax autrement que mon meilleur ami,ce n’était pas possible autrement. Mais ce n’était pas que Lax, je devais me retenir pour pas que mon regard ne s’attarde trop sur les formes masculines. Je ne pense aps que ma mère m’aurait jugé sur cela, mais mon père, c’est une autre histoire. Et je n’avais que trop conscience que l’on vivait dans un monde où tout le monde juge les différences, malgré le fait que l’on dit le contraire. Alors j’ai appris à cacher cela, et encore aujourd’hui je ne pense pas que quiconque se doute de quelque chose, sauf peut-être Lax, mais sous mon autre pseudo. ça je vous raconterais plus tard.

Big bang, chaos.
La dernière année de lycée fût un véritable calvaire. Pour moi. Non seulement je suis plus que perturbé par mon meilleur ami, malgré le fait que je continue de refuser l’évidence. Mais ce n’est pas le pire. Depuis quelque mois, j’ai remarqué que ma mère semblait plus heureuse, je me doutais qu’il y avait une histoire d’amour, mais elle demeurait tellement mystérieuse que je commençais à trouver que quelque chose était louche. Et j’avais bien fait. Elle avait pris moult gant pour m’annoncer qu’elle était tombée amoureuse du père de mon meilleur ami. Et que l’on allait habiter tous ensemble. Catastrophe. Déjà que je faisais en sorte de ne pas me retrouver dans les vestiaires quand Lax y était, mais là ça allait s’avérer beaucoup plus compliqué. Je sens que la cohabitation allait être plus que compliqué.
Effectivement, les premiers jours étaient plus que compliqué, j’avais désormais l’impression que l’on était deux étrangers, je ne pouvais plus supporter cette situation. J’en voulais à ma mère de nous imposer cette situation. Les relations avec ma mère se sont beaucoup dégradées depuis ce jour.

Au revoir.
Je ne parlais pratiquement plus avec Lax, et je ne supportais pas de ressentir cette distance, j’avais l’impression que mes sentiments étaient à leurs paroxysmes. J’avais besoin de changer d’air, d’aller loin de Lax pour l’oublier. Je retourne chez mon père. Je m’étais inscrit en cursus d’histoire et je m’y plonge avec avidité. Mais, à côté, je m’étais inscrit sous le nom de Cody, pseudo que j’utilisais lorsque je jouais sur mes jeux vidéos, chose dont Lax ne semblait pas se douter quand j’ai commencé à discutr avec lui sur facebook. Tant mieux. Je prenais des nouvelles sans qu’il ne se doute quoique ce soit. Et finalement c’est sous ce pseudo que je me dévoile réellement, ne cachant même pas mon attirance pour les hommes, comme si l’écran me protégeait de tout. Tout se passait pour le mieux, même si je regrettais cette période où Lax et moi étions inséparable, j’avais enfin l’impression de respirer.
J’avais même acheté une moto, que je prenais quotidiennement. J’avais obtenu le permis moto rapidement, et ça me donnait un semblant de liberté. Liberté que j’avais acquise trop rapidement. La nature me le rappela un peu trop brutalement. Perte de contrôle du véhicule, comme on dit dans le jargon policier. J’étais le seul impliqué et la moto prit la direction de la casse juste après.
Maintenant, ce sont deux roues qui me servent de jambes, pour le moment. La paralysie n’est pas définitive, mais pour le moment mes jambes ne répondaient pas au stimuli des médecins.

Revenir.
Alors comme certains médecins spécialistes étaient basés à Wellington et à Island Bay, c’est un peu par dépit que je décide de retourner chez ma mère pour me soigner. Depuis plus d’un mois je suis de retour, sans en avoir informé Lax ou qui que ce soit. Je me terrais chez ma mère et mon beau-père, ne sortant que pour aller au rendez-vous médicaux. Et je tentais de résister face à l’insistance de Lax à rencontrer Cody. J’étais sérieusement dans la merde.