always need you -Tom #sauvezwilly

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tom & dylan

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Elle est assise en tailleur dans son salon, les yeux clos elle écoute de la musique zen pour se relaxer. Elle fait beaucoup moins de sport qu'avant et elle ne peut plus vraiment aller combattre au dojo alors elle a dû trouver une alternative pour se détendre. Et puis elle a entendu dire que ça peut jouer sur le caractère des bébés, ils naîtront peut-être zen comme ça. Si elle peut éviter d’avoir des bébés brayeurs à longueur de journée, elle est prête à tester toutes ces techniques. Son ventre est déjà bien arrondi, elle arrive à la fin de son cinquième mois de grossesse et les jumeaux commencent à prendre beaucoup de place. Tom est censé rester au loft ce soir, ils se sont rapidement mis d’accord là-dessus. Il est prêt à assumer ses responsabilités alors c’est tout à fait normal qu’il passe du temps à ses côtés, même pendant la grossesse. Les bébés ont également besoin de ressentir la présence de leur papa et d’entendre sa voix. Elle ouvre les yeux pour jeter un œil à son téléphone portable et elle décide de se lever pour filer sous la douche avant qu’il n’arrive. Elle côtoie Tom depuis qu’elle lui a annoncé sa grossesse et tout doucement ils apprennent à se connaître, c’est un mec franchement sympa, qui a la tête sur les épaules et elle est désormais persuadée qu’il ne la laissera pas tomber à la dernière minute. Elle se dit qu’il serait peut-être temps qu'elle aborde son problème qu'elle cache depuis presque deux ans maintenant mais elle n’arrive pas à s’y résoudre. Elle sait que ça ne joue pas sur sa grossesse, juste peut être un peu plus de stress quand elle fait ses cauchemars mais pour le moment elle se sent bien. Elle en a touché un mot à son médecin sans rentrer dans les détails et il lui a recommandé de remédier à ce problème et d’éviter toutes sources de stress quelle qu’elles soit. Elle file sous la douche en deux temps trois mouvements, emballe ses cheveux mouillés dans une serviette et enfile des vêtements confortables. Pile à l’heure, on frappe à la porte et elle se dirige vers la porte pour aller ouvrir à Tom. "Salut toi. Entre." Elle se recule pour le laisser passer en lui souriant et elle referme derrière lui. Elle a déjà préparé un plateau de petites choses à grignoter qu’elle sort du frigo. "Tu veux boire quelque chose ? " Elle, en ce qui la concerne, elle se contentera d’un verre d’eau mais elle a d’autres choix pour monsieur puisque lui n’a pas de restrictions. "Comment tu vas? Ouais.. je sais j’ai l’air de plus en plus énorme jour après jour, c’est affolant" Elle baisse la tête pour regarder son ventre avant de rire doucement en haussant les épaules.

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L’appartement de Dylan était un peu devenu sa résidence secondaire depuis quelques temps. Principalement depuis l’échographie des jumeaux, les deux futurs parents s’étaient pas mal rapprochés au point de passer plus de temps ensemble que nécessaire. Il fallait l’admettre, Tom appréciait ces instants. Il aimait voir le ventre de la brune grossir, observer avec dégoût ses goûts alimentaires, parler du futur des deux petits monstres. Pour l’instant, c’était encore relativement confus. Le blond ne sait pas comment il va s’arranger, ce qu’il devrait faire. Peut-être récupérer son loft, qui était pour l’instant proposé à la location. Se résoudre à rendre la maison qu’il avait habitée avec Azraël. Ainsi, il aurait assez de place pour accueillir les bébés, et même Judith et Felix qui continuaient de vivre avec lui… Si du moins il ne décidait pas de s’installer avec Dylan. Il n’y avait rien d’officiel pour l’instant, mais ce dont Tom était sûr, c’était qu’il vivrait probablement mal la distance avec les bébés, surtout au début de leur vie où ils pousseraient comme des champignons. Et puis il y avait la question de prénoms, de la maternité où la brune accoucherait, de la répartition des tâches, du choix entre la crèche et la nounou, de la future école.

C’était assez pour qu’il ne veuille pas en discuter, qu’il préfère les discussions futiles avec la future mère. Il lui confiait les rênes. « Hey future maman. » Il lui embrassa la joue en entrant chez elle, la suivit jusque dans la cuisine où elle avait préparé de quoi les nourrir un peu. Il ne s’en plaindrait pas, surtout étant donné que récemment, les repas à heure fixe étaient devenues des choses rares. « Je pense que ton frigo doit encore contenir au moins une bouteille de jus de fruit ? ça fera l’affaire. » Il lui sourit, en profite pour enlever sa veste et poser le sac plastique qu’il avait apporté sur le comptoir de la cuisine. « Moi ça va, c’est plutôt à toi que je devrais le demander. C’est vrai que t’as encore grossi. » Assez pour qu’il commence à être impressionné et se demande où est-ce que ça s’arrêterait. Taquin, il mit les genoux à terre pour avoir la tête au niveau du ventre rond. « J’en connais deux qui mangent bien à la cantine, hum ? » Il ne se prive pas pour poser la main sur l’arrondi, s’émerveiller à imaginer deux bébés là-dedans. Les siens. « Et promis, ce n’était pas pour te faire grossir, mais j’ai découvert cette boutique de donuts sans lactose, au coin de ma rue. Je me suis dis que tu devrais apprécier. » Il se relève, sort la boîte en carton du sac plastique pour le donner à la brune. Pour sa part, il avait développé une addiction pour celui à la noisette.

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Elle aime bien l'avoir à la maison. Leur relation n'est pas partie d'un très bon pied puisqu'elle l'a littéralement agressé verbalement la première fois qu'elle l'a revu. Elle venait d'apprendre qu'elle était enceinte, s'ajoutant à ça le stress et en le voyant acheté des jouets pour bébé elle en a tiré des conclusions hâtives. Quand elle y repense, ça la fait sourire, elle a du passer pour une folle furieuse aux premiers abords avant de lâcher cette bombe sur la tête de Tom. Elle n'avait pas prévu de lui dire aussi tôt, en réalité elle aurait surement galéré à retrouver sa trace, ils ne sont pas laissé leur numéro ce soir là. Et le voilà, tout sourire dans son appartement. C'est amusant comme tout peu basculer du jour au lendemain. Elle hoche la tête en attrapant la poignée du frigo qu'elle ouvre pour en sortir la bouteille de jus de fruit qu'elle dépose sur la table avec deux verres vides. "Oh tu sais, je suis en pleine forme. Je dors un peu moins depuis quelques nuits alors j'ai tendance à traîner sous la couette le matin mais à part ça, tout roule !" Elle pose ses deux mains sur son ventre en affichant un grand sourire tandis que Tom s’agenouille pour commencer à parler aux bébés. Elle arque un sourcil en riant. "All inclusive à tout heure pour ces deux gloutons." Quand il sort la boîte de donuts elle ne peut s'empêcher de se pincer la lèvre et de saliver. Elle sent l'odeur jusqu'ici. "Là c'est moi que tu prends par les sentiments c'est pas cool.." Elle affiche un petit sourire au coin des lèvres et après avoir été cherché les deux verres pleins, elle pioche un premier donut dans lequel elle croque à pleine dent. "Une baleine dans toute sa splendeur" La bouche à moitié pleine durant sa phrase, elle pouffe de rire en s'essuyant le sucre sur sa bouche. Elle s'arrête soudainement en avalant sa dernière bouchée en levant le doigt en l'air avant d'attraper la main de Tom et de la plaquer du côté droit de son ventre arrondi. "Y'en a un des deux qui tient de sa mère, les coups de pied c'est son passe temps favori depuis une semaine." Elle ne peut jamais savoir quand il s'y met mais une fois qu'il est lancé on ne l'arrête plus et elle est contente que Tom soit là pour sentir un des bébés bouger. "Le.. ou la deuxième est plus calme que son compère." Il bouge également mais ses coups de pied sont beaucoup moins intense. "Oh, au fait, le médecin m'a appelé ce matin il dit que si on veut savoir le sexe des bébés il devrait pouvoir nous le dire de façon certaine désormais. La dernière fois on a été pris de cours avec la nouvelle du petit pois multiplié par deux alors.." Elle lève son regard vers lui. "Tu veux savoir toi?" Elle irait dans son sens en fonction de son choix.

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Si on lui avait dit des années plus tôt qu'il aurait des jumeaux avec une femme mise en cloque alors qu'il était torché, Tom aurait fait la grimace et se serait juré de faire en sorte que ça n'arrive jamais. Eh bien il s'était bien planté. Malgré tout, avec Dylan, cela prenait une dimension plus réelle. Ils ressemblaient plus à de futurs parents séparés mais complices, restés en bons termes pour leurs enfants. Il se surprenait même à aimer ces moments où il allait chez elle, où ils pouvaient avoir ces discussions aussi légères qu'importantes. Crèche, nounou, tétine, doudou, couleur de la chambre, une ou plusieurs chambres, garde alternée ? Ce serait compliqué, sans aucun doute. Mais maintenant qu'il y était jusqu'au cou dans cette affaire, Tom ne comptait plus aller nulle part. Il avait des gamins à éduquer. Enfin, quand ils naîtraient. Pour l'instant, ils étaient encore deux agitateurs dans le ventre de leur mère. "Oui, j'me doute bien que tu dois rouler si tu t'allonges. Mais évite d'utiliser ça comme moyen de locomotion jusqu'au frigo, tu vas écraser les petits pois". Il la taquine avec ce large sourire, puis son attention se tourne vers le ventre rebondi. Il est énorme, au point que les deux bras ne sont pas assez pour enserrer la taille de la jeune femme. Pour tout dire, il était impressionné par la capacité du corps féminin à s'étirer autant. Mais il préférait de loin observer cette merveille de la nature avec son ventre. Le reste, il ne voulait pas y penser. "T'inquiète Baleine, je te soutiens." Il lâche le réceptacle à bébés pour piocher à son tour dans les donuts, se vautrer à nouveau dans le canapé. Autant dire qu'avec lui non plus, le donut ne fait pas long feu. Fourré à la crème noisette, il disparaît bien vite dans les abysses de son estomac. Pas étonnant qu'il ait autant grossi depuis qu'il s'apprête à être père, tiens. Le soutien moral lui demande ce genre de sacrifices. Il ne s'y attendait pas quand même à se faire subitement tirer le bras pour venir sentir un coup. Plusieurs, même. Après quelques secondes d'hésitation, probablement en sentant que la main n'appartient pas à sa mère, le petit diable s'y remet de bon cœur. C'est amusant comme sensation, comme si un cœur battait sous la peau. Alors que ce sont juste des coups de pied. "Wow. Je n'imagine même pas ce que ça donnera quand il pourra parler et dire tout ce qu'il a à dire, s'il est déjà contrarié à ce point." Par curiosité, il fait glisser sa main de l'autre côté, tente de percevoir autre chose. Mais rien. Comme Dylan dit, l'autre est calme. "Au moins je suis sûr que je suis le père d'un des deux." Il charrie la jeune mère, a ce regard malicieux qu'on ne peut pas prendre au sérieux. Et à ce sujet... Avec des jumeaux, en arrivant à la fin de la grossesse, ce n'était pas étonnant que le médecin appelle. Et à six mois passés, il était pour ainsi dire temps qu'ils puissent savoir. Malgré tout, si le choix lui était laissé, alors Tom n'était pas curieux au sujet du sexe. "Je veux juste savoir s'ils vont bien. On a passé les mois les plus décisifs, mais... J'aimerais juste ne pas avoir à être inquiet pour eux. Et puis ce serait sympa de savoir à la naissance pour leur sexe. Déjà parce que je n'arriverai pas à garder le suspens auprès de mes proches jusqu'à la naissance, et aussi... Je n'ai pas eu le temps de récupérer les mises de tout le monde pour le pari : de quel sexe seront les mini Berenson." Une autre connerie qui s'ajoute à la liste. Ceci dit, cela implique une question plus sérieuse. " Enfin, s'ils portent mon nom ? "

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Mine de rien la date de l’accouchement approche dangereusement, elle s’était dit au départ qu’elle aurait le temps de se préparer psychologiquement et de faire en sorte que tout soit près au moment venu mais elle se rend compte qu’elle est va entamer son sixième mois, dans trois mois les deux petits monstres seront là. Le plus dur pour elle est sans aucun doute d’être cloué sur place, elle ne peut plus faire de sport et encore moins de sport de combat et elle doit bien l’admettre, ça lui manque énormément de se dépenser. Son ventre prend trop de place désormais et elle ne peut s’empêcher de rire franchement en donnant une tape sur l’épaule de Tom. « Tu prends des risques là, il manquerait plus que tu vexes une femme enceinte c’est la fin pour toi. » Elle le taquine à son tour en lui rendant son sourire avant de s’attaquer à la boîte de donuts que Tom a ramenée. Elle croque franchement dedans, les calories elle les emmerdes, de toute manière c’est plus fort qu’elle. La bouffe est devenue sa nouvelle meilleure amie pendant sa grossesse, elle mange à longueur de journée et elle se dit qu’elle a de la chance d’avoir toujours été sportive. Elle espère juste qu’elle va réussir à perdre rapidement tout ces kilos superflus et qu’elle pourra reprendre le sport sans avoir à attendre des semaines.

C’est presque un automatisme, elle ne réfléchit pas. Un des bébés est agité et elle veut que Tom puisse sentir les coups de pieds qu’il lui donne. C’est quelque chose que tout le monde fait et elle n’échappe pas à la règle. « Il doit avoir mon caractère celui-là, je saurai le gérer » Elle esquisse un sourire en coin en gardant la main à l’emplacement où il donne les coups. L’appel du médecin. Ça a été comme un retour à la réalité, comme le tictac de l’horloge qui se remet en route et il est temps pour les jeunes parents de discuter de tout ce dont ils n’ont pas encore pris la peine de décider. « Moi ça me va, il suffit juste de faire des chambres sombre en attendant de savoir et de décorer par la suite. Mais c’est qu’un détail ça après tout ? Ils vont bien, de vrais petits champions, t’as vu leurs parents ? Ils ne peuvent qu’être fort ces deux-là. » Elle se rassure elle-même avec ses propres paroles parce qu’au fond elle sait que s’il y a un problème, elle serait anéantie. Elle sent que Tom a également besoin d’entendre des paroles rassurantes alors ça sort tout seul et sa main se pose sur la sienne avec un léger sourire. « Bien sûr qu’ils porteront ton nom. Nos deux noms, si ça te va aussi qu’ils aient un nom composé. J’me suis dit que comme ça, ça effacerait ce premier point d’interrogation. » Elle ne veut pas se battre pour le nom de ses enfants, elle serait heureuse qu’ils portent le nom de leurs deux parents. « En parlant de point d’interrogation.. il faudrait peut-être discuter prénom ? Filles et garçons, du coup. » Elle se relève légèrement pour mieux se repositionner en soufflant un bon coup en recevant un nouveau coup de pied et elle fait mine de réfléchir. « Les femmes d’abord. Qu’est ce que tu penses de… Henrietta ? » Elle marque une pause en posant son regard tout à fait sérieux sur lui attendant quelques secondes avant de rire. « Je plaisante. Sérieusement. Hum.. Cloé, Peyton, Jill, Joyce, Ivy, Tess.. » Elle marque à nouveau une pause et elle se lève doucement pour aller se resservir un verre d’eau. Ça lui tire dans le ventre et elle ne se sent pas au top. Elle ferme les yeux une seconde en s’agrippant au plan de travail. « Tu veux bien m’aider à revenir m’assoir ? »

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Il se demandait parfois s'il serait devenu aussi proche de Dylan, s'ils seraient connu d'une autre manière. Évidemment, devenir parents ensemble changeait la donne, justifiait ce sentiment de devoir protéger la brune contre tout et n'importe quoi. Ils s'entendaient bien aussi, passaient de bons moments ensemble. Riaient de tout et de n'importe quoi, s'accordaient sur beaucoup de points. Le plus important restait que Tom n'avait pas peur de faire de cette femme la mère de ses enfants. Il lui faisait une confiance aveugle, peu importe les décidons qu'il y aurait à prendre. Et s'ils ne seraient jamais un couple aux yeux de leurs bébés, ils pourraient tout à fait être un binôme complice. "Si jamais je devais te vexer, j'aurais largement le temps de courir loin. Je m'en fais pas." Il lui offrit un sourire taquin avant de reporter son attention sur la nourriture. Moment bien vite avorté avec la manifestation d'un des petits pois, assez virulent pour que même Tom puisse sentir le petit s'agiter dans le ventre. De quoi générer des nouvelles plaisanteries, une technique plus virile que de montrer l'émotion que cela provoquait. Tom n'imaginait pas forcément ses bébés, ne parvenait pas à en avoir une image concrète. Mais ils étaient là, les sentir bouger ne les rendaient que plus réels. "Je pourrai le gérer aussi, j'ai pas fait l'armée mais tu n'as pas envie de voir mon regard sévère." Savamment appris grâce à son père, d'ailleurs. Le blond serait le papa cool, mais pas assez pour laisser un fort caractère prendre le dessus.

Et alors puisqu'ils attendaient la naissance pour savoir le sexe des petits, dont celui du fort caractère, cela facilitait un peu les futurs achats. Pas de rose, pas de bleu. Du jaune et du orange par exemple, ces couleurs qui vont bien au teint des bébés. Hormis les chambres, il n'y avait donc plus que les noms à gérer. Les noms de famille étant visiblement tout décidé depuis le début entre eux. "Berenson Tremblay. Ça sonne... Prestigieux ?" Il pouffe comme un gosse. Ce qui était certain, c'était que leurs enfants les détesteraient un peu quand ils auraient à apprendre à écrire leur nom. Mais après tout, cela faisait de l'entraînement. Pour le prénom, ils pourraient se pardonner et leur en donner un court. Pas comme Henrietta, qui en bonus avait pour don de lui rappeler une grande tante désagréable. Sa grimace remplaça bien des mots, pour le coup. "Moi vivant, jamais je n'imposerai ça à mon enfant." Et puis quoi encore. Il avait assez souffert du prénom ridicule sous prétexte d'origines prestigieuses, ou il ne savait trop quoi. Ceci dit, il finit à se prêter au jeu quand les propositions deviennent plus sérieuses. "J'aime bien Cloe. Ou Ivy, ou Tess... J'me demande quel prénom sonne le mieux quand on doit ordonner d'aller faire les devoirs". Il sourit, penche la tête pour faire mine de mieux se concentrer. "Sinon, on peut taper dans les prénoms mixtes. Alexie, Reagan, Jude, Taylor..." Mais Dylan, elle ne l'écoute pas. Il y a un silence de mort, un de ceux qui fait comprendre que quelque chose ne va pas. Et elle n'a même pas besoin de parler car la voir penchée sur le comptoir de la cuisine, les mains crispées au point que les jointures en deviennent blanches, cela suffit au blond pour se ruer à ses côtés. "Je te tiens." Un bras qui enserre sa taille, un autre qui tient son bras sur ses épaules. Lentement, ils retournent au canapé. Mais une fois assise, il ne lui laisse plus une seconde de répit. "Qu'est-ce qu'il se passe Dylan ? Il faut qu'on aille à la maternité ? Tu as mal ?" A l'instant, il était à sa merci, prêt à tour pour l'aider.

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"Je me vengerai quand je ne ressemblerai plus à une montgolfière ambulante, tu ne pourras pas courir bien loin" Elle plisse les yeux pour appuyer ses dires, le pointant du doigt avant de rire de bon cœur. C'est vrai qu'ils ont développé une complicité en quelques mois, c'est assez impressionnant quand on sait qu'ils étaient deux parfait inconnus à la base et elle en est ravie. Elle n'ose pas imaginer la grossesse chaotique qu'elle aurait vécu si ça se serait très mal passé avec Tom et qu'ils ne pouvaient pas se supporter. C'est déjà assez stressant entre les hormones qui lui joue des tours, l'instinct maternelle qui se développe et l’inquiétude permanente qu'elle ressent pour ses bébés. Elle approche de la quarantaine et elle attend des jumeaux, elle sait qu'elle peut avoir une grossesse compliquée, elle tente de s'y préparer même si pour l'instant tout se passe pour le mieux. "Je n'en doute pas une seconde, ce regard les remettra en place ! Sérieusement, je sais que je peux compter sur toi. T'as été là depuis le début sans faiblir et je crois que j'te le dis pas assez souvent mais merci." Elle le pense sincèrement, maintenant qu'elle est à ce stade de la grossesse elle est vraiment reconnaissante envers Tom d'assumer son rôle de futur père et de se donner corps et âme pour elle et les bébés.

La question des prénoms est toujours un sujet un peu complexe, pas facile de trouver un juste milieu, un prénom qui plait aux deux parents et eux, ils doivent en trouver deux sans savoir le sexe de leurs enfants. Double complication. Dylan prend ça avec le sourire et ils s'amusent à balancer plusieurs prénoms, elle le taquine sur des prénoms affreux avant d'éclater de rire mais ils finissent par reprendre leur sérieux et à proposer de bonnes idées. "C'est pas bête les prénoms mixtes !" Elle réfléchit une seconde aux propositions qu'il vient de donner. Ils vont tomber d'accord plus vite qu'elle ne l'aurait cru et elle en est soulagée mais très vite elle se sent partir et elle n'écoute qu'à moitié les propositions qu'il lui donne. Sa tête tourne, elle se lève, se retient au plan de travail, appel Tom à l'aide. Elle s'agrippe à lui, elle se laisse guider jusqu'au canapé et une fois assise elle grimace. "J'ai la tête qui tourne et ça me tire dans le ventre. C'est pas le bébé qui bouge.. Je sais pas trop.. ça devrait aller, je crois." Elle ne veut pas prendre de risque mais elle ne veut pas non plus aller aux urgences pour rien. Ce n'est peut être juste qu'une crampe. "Tess et Jude, j'aime bien Tess et Jude.." Elle souffle, presque un murmure, fermant les yeux pour lutter contre la douleur qui lui tiraille le ventre en essayant de penser à autre chose. Elle tente de reprendre la parole mais c'est un cri de douleur qui s'échappe de ses lèvres tandis qu'elle agrippe le bras de Tom de toutes ses forces. "Ok d'accord, ça va pas, y'a un truc qui va pas, appel le médecin.." L'accouchement lui traverse l'esprit mais ça ne peut pas être ça, impossible. Elle refuse d'accoucher maintenant c'est beaucoup trop tôt. Elle commence à faire la liste de tout ce qu'elle a fait dernièrement, elle a peut être trop forcé, elle a surement besoin de repos mais elle espère que les bébés vont bien. "Bordel de .. !" Elle jure en penchant la tête en arrière. "Qu'est ce qui dit? Je veux pas accoucher maintenant, c'est hors de question !" Le médecin. Elle ne sait même pas si Tom a appelé ou si il l'a déjà au bout du fil mais elle a besoin de solutions.

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